Rencontre Inattendue

Nous étions partis depuis quelques heures déjà, lorsque l'homme recouvert de sa cape noir s’arrêta. Je me plaçais à ses côtés et me retrouvais devant une gigantesque grille. Alors c'était ça ? L'entrée de la fameuse Terrae dont il m'avait parlé ? La porte s'ouvrit devant moi, et un immense institut se révéla à mes yeux. Tout autour se trouvaient de grandes étendues d'herbes, et je distinguais un peu plus loin ce qui pouvait ressembler à un village, assez animé je dirais. C'est alors que l'homme toujours recouvert de sa cape sombre me tendit un papier, qui me fit penser à un certificat. Il m'expliqua brièvement que j'en aurais besoin lors de ma future visite médicale pour prouver que j'étais bien un nouvel étudiant. Il disparu sans attendre que je ne lui réponde. Je ne compris pas tout de suite, mais j'avais autre chose à faire pour le moment.

Je rentrais donc dans l'institut et fis quelques pas avant de me rendre compte que je ne savais pas où se trouvait l'infirmerie. Je me mis immédiatement à la recherche d'une quelconque personne apte à me fournir l'information dont j'avais besoin. Au bout d'une dizaine de mètres j'eus ma réponse. Une jeune fille m'indiqua gentiment les couloirs que je devaient suivre pour y arriver. Je la remerciais et m'empressais de partir.

Arrivé devant la porte de l'infirmerie, je frappais et attendis qu'on me réponde.

"Entrez !"

Je poussais donc la porte et saluais l'infirmière avant de lui remettre le papier que l'homme m'avait remis peu de temps avant.

"Ah vous êtes nouveau! C'est pour cela que votre tête ne me disait rien. Installez-vous ici je vous prie et quittez votre chemise nous allons commencer sans plus attendre."

Je m’exécutais et commençais à déboutonner ma chemise lorsque la porte s'ouvrit... Assez violemment.

Après mon initiation, j'avais passé une très bonne nuit, l'utilisation de mes récents pouvoirs m'avait complètement épuisée. Pourtant, le lendemain matin je me levais avec la ferme intention de les tester à nouveau et d'essayer de voir jusqu'où je pouvais aller pour le moment. C'est donc dans ce but que je me dirigeais à moitié en courant vers la salle d'entrainement. A cette heure-ci, il y avait peu de monde, ils étaient surement pour la majorité, en train de manger, ou bien de roupiller. Tant mieux, ça me laissait le temps de tester mes pouvoirs au calme et sans spectateur.

Je me dirigeais vers un coin tranquille et décidais de rester debout. J'essayais de me souvenir de la manière dont j'avais réussi à faire jaillir une boule de feu de ma main lors de l'initiation. Je fixais l'extérieur quelques minutes puis fermais les yeux pour me concentrer. Je cherchais ce flux de pouvoir que je ne contrôlais pas encore et tentais de le regrouper en un seul point. Le premier essai fut un échec, mais je tentais de me concentrer une nouvelle fois. Cette fois-ci je réussis à rassembler ce flux chaud dans ma main... Mais au moment de faire cette boule de feu, le flux disparu.

Mes nerfs commençaient à s'échauffer et mon impatience se faisait sentir. Je tentais une troisième et dernière fois de créer une boule de feu, cette fois-là, je séparais mon pouvoir et en envoyais une partie à peu près égale dans chacune de mes mains. Je les plaçaient alors l'une face à l'autre et forçais sur ce flux pour qu'il sorte et me donne ce que je voulais. J'eus soudain un violent mal de tête et mon pouvoir m'échappa, provoquant au passage une déflagration assez forte pour que la vitre à quelques mètres éclate, envoyant avec générosité plusieurs bouts de verre dans mon bras. Je reculais, prise d'une soudaine peur et ayant légèrement mal au bras à cause du verre présent à l'intérieur, et trébuchais. Ma cheville gauche se tordit sous moi et je m'étalais avec grâce sur le sol de la salle, enfonçant, au passage, un peu plus les bouts de vitre dans mon bras droit.

Je me mordis les lèvres violemment pour ne pas hurler de douleur et laissais à mon corps le temps de se calmer et de s'habituer à la douleur. Personne n'était plus dans la salle depuis quelques minutes et cela valait mieux pour moi. Je n'avais pas envie que quelqu'un me voit dans cet état là. Je me relevais donc avec difficulté et me dirigeais vers la sortie de la salle pour aller à l'infirmerie. Chacun de mes pas m'envoyait une décharge incroyable dans la cheville mais je gardais un petit sourire sur le visage.

J'eus la chance de ne croiser personne dans les couloirs, ce qui m'étonna énormément, et j'arrivais devant l'infirmerie. Ne pouvant plus tenir et n'ayant pas l'envie ni la patience de savoir s'il y avait déjà quelqu'un à l'intérieur... J'ouvris la porte à l'aide de mon coude droit et la poussais violemment en appuyant mon poids dessus.

- Bonjou... Heu... Je suis désolée de vous déranger ! Je vais aller attendre à l'extérieur. Excusez-moi ! Au revoir !

Je me retournais rapidement, en poussant un petit cri de douleur au passage... Et merde, il manquait plus que ça, l'adrénaline qui m'avait aidé pour venir jusqu'ici avait complètement foutu le camp lorsque j'étais entrée dans l'infirmerie. Je posais mon dos contre la porte en grimaçant et m'excusais encore une fois d'être rentrée de cette manière dans l'infirmerie.

- Bonjou... Heu... Je suis désolée de vous déranger ! Je vais aller attendre à l'extérieur. Excusez-moi ! Au revoir !

La jeune fille qui venait tout juste de rentrer en trombe dans l'infirmerie se retourna aussitôt. Mais ce mouvement lui arracha un petit cri de douleur et elle posa son dos contre la porte, en s'excusant une nouvelle fois de son intrusion. Je décidais donc de laisser ma chemise terminer sa course sur le sol et me précipitai pour aller aider cette jeune inconnue aux cheveux bleus. J'arrivai à son niveau lorsque je remarquai le sang qui coulait le long de son bras droit.

-Tout va bien ? Attend ne bouge pas ...

Je la soulevai délicatement du sol et la pris dans mes bras, en faisant attention à ne pas appuyer sur son bras, puis me retournai face à l'infirmière qui venait tout juste de se lever. A croire que ça ne la surprenait pas plus que ça et qu'elle ne s'en faisait pas lorsqu'elle voyait quelqu'un entrer en trombe dans la pièce avec un bras sanguinolant. Elle pointa le lit à côté duquel j'avais retiré ma chemise quelques minutes plus tôt et se retourna pour farfouiller dans une armoire. J'en profitai pour déposer la petite intruse sur le matelas.

- Allonge la ici. Prends-moi ça et aide-moi à désinfecter ses plaies pendant que je lui retire le verre qu'elle s'est enfoncé dans le bras.

Elle m'avait tendu une boite en métal dans laquelle devait se trouver du désinfectant et des compresses. Je m'en saisis et m'écartai du lit le temps qu'elle déloge le verre enfoncé dans le bras de la jeune fille.

- Bon par contre, tu auras quand même le droit de répondre à mes questions. J'aimerais bien savoir ce que tu as fait pour être dans un état pareil.

Moi qui voulais être discrète et n'avoir à raconter mon histoire qu'à l’infirmière, c'était raté... Le géant qui avait commencé à se déshabiller lorsque j'avais ouvert la porte avait laissé tomber sa chemise au sol en s'avançant vers moi.
Qu'est-ce qu'il allait vouloir me faire celui-là ? Il me demanda en souriant si tout allait bien, j'allais lui répondre quand je sentis mes pieds ne plus toucher le sol. Non mais il me portait là ? Mais je savais marcher, j'avais des jambes... Bon, oui, là j'étais pas super en forme et j'aurais eu du mal à marcher, mais quand même. Il se prenait pour quoi ? Un sauveur de ces dames ? Franchement...

- Et mon avis tu me le demandes quand ? Oh, et je dois dire que tu es sacrément perspicace, j'ai vraiment l'air d'aller bien.

Je m’arrêtais de gigoter, mon bras devenant encore plus douloureux, et tournais simplement la tête du côté opposé. Déjà qu'il me portait, il fallait qu'il le fasse torse-nu et qu'il fasse au moins 15 ou 20 centimètres de plus que moi. Non mais j'ai foutu quoi pour ne rencontrer que des personnes plus grandes que moi ? Ils sont tous mannequins ou quoi ?

L'infirmière se décida enfin à réagir pour mon plus grand bonheur... Mais pas comme je le pensais, elle lui ordonna simplement de me déposer sur le lit, pas même de sortir, puis elle lui indiqua même qu'il allait l'aider. Elle savait pas faire son boulot toute seule ou quoi ? Elle se foutait de moi là non ?

Alors que je m'attendais à retomber comme une loque sur le matelas et devoir me mordre les lèvres pour ne pas hurler, celui qui me portait jusque là me déposa sur le matelas sans me brusquer. Bon, on va dire que ça au moins, c'est un bon point. Mais je n'accepterais quand même pas le fait qu'il pose des questions tout à fait idiote dans des moments pareils et qu'il ose me porter sans mon avis.

J'allais prendre la parole lorsque l'infirmière se rapprocha du lit et tendit une boite en métal à l'exhibitionniste et se concentra sur mon bras. Elle fronça les sourcils quelques secondes, qui me parurent une éternité, et commença à retirer un à un les bouts de verre dans mon bras, en même temps qu'elle commença à entretenir une discussion avec moi.

- Bon par contre, tu auras quand même le droit de répondre à mes questions. J'aimerais bien savoir ce que tu as fait pour être dans un état pareil.

Je tournais la tête de l'autre côté, réfléchissant à ce que j'allais lui répondre, lorsque j'eus une illumination et lui fis à nouveau face en souriant. J'étais prête à sortir ma connerie, croisant les doigts pour qu'elle n'insiste pas et tentant d'oublier l'étranger à côté.

- Et si je décide de ne rien dire ? Vous allez faire quoi ?

Elle retira un des bouts de verre plus brusquement que les autres et m'arracha un petit grognement. Bon d'accord, je n'avais pas le choix si je ne voulais pas souffrir inutilement. Je n'avais plus qu'à expliquer calmement la situation. Oh dieu... Plus jamais je ne m’entraînerais seule ou dans un coin, c'est trop dangereux et trop humiliant par la suite.

- Bon... J'ai été initié y a pas longtemps, hier soir, et j'ai voulu tester ce matin. Sauf que... Comme vous pouvez le constater ce fut un échec cuisant !

Je souriais, tout en serrant mes mâchoires sous la sensation de brûlure causée à chaque fois qu'elle me retirait le verre du bras. Elle hocha la tête et fini calmement de me retirer les derniers petits bouts en surface, puis elle se releva et repartit vers son bureau en posant sa main sur l'épaule de l'apprenti infirmier d'urgence, pour le faire s'asseoir sur la chaise à côté de mon lit.

J'en profitai immédiatement pour détailler les traits de son visage. Il avait de longs cheveux noirs, qui semblaient soyeux et nous invitaient à les tripoter, et de magnifiques yeux bruns, qui tiraient plus sur le rouge avec le soleil qui passait par la fenêtre et venait illuminer ses pupilles. Je remarquai instantanément les 3 ou 4 piercings qui ornaient son oreille droite.

J'allais à nouveaux prendre la parole lorsque cette infirmière de malheur me posa une autre question. Mais elle n'en avais donc jamais fini avec ses questions celle-là ? Elle ne pouvait pas me laisser tranquille deux minutes après m'avoir soigné ?

- D'ailleurs, comment t'appelles tu ? Que je puisse au moins noter le peu d'informations que tu as lâché, dans mon carnet ?

Je fronçais les sourcils et continuais de regarder le "petit" sauveur face à moi. Je n'avais pas envie de lui répondre à elle, mais de me présenter à lui. Elle m'avait déjà vu lorsque j'étais arrivé, ce n'était pas de ma faute si elle ne se souvenait pas du nom des étudiants de l'institut.

- Roxanne Tessier. 23ans. Feu solaire. Je suppose que ça vous va ? Vous voudriez bien venir voir ma cheville aussi ? C'est pas qu'elle me fait mal mais elle me fait mal !

Je m'étais retourné vers elle pour finir ma phrase, le reste ne concernant que très peu ce petit nouveau. Elle se releva après avoir rapidement noté ce que je lui avais dis et se positionna au bout du lit. Allez hop, je sens qu'elle va pas être douce... Et j'ai raison ! Bordel ! Je grimaçais et fermais le poing gauche en foudroyant l'infirmière du regard. Elle voudrait pas me l'arracher ma cheville non plus ? Franchement, ils peuvent pas prendre plus doux comme infirmière dans cet institut, c'est pas croyable...

- Et si je décide de ne rien dire ? Vous allez faire quoi ?

Apparemment, la jeune fille n'avait pas envie de répondre à la question de l'infirmière. Mais cette dernière semblait vouloir avoir ces réponses, et ce par tous les moyens. C'est ce que je pensai lorsque je la vis déloger un peu brusquement un des morceaux de verre du bras de la jeune blessée, lui arrachant un petit grognement au passage. Suite à ça, elle ne tarda pas à avoir sa réponse

- Bon... J'ai été initié y a pas longtemps, hier soir, et j'ai voulu tester ce matin. Sauf que... Comme vous pouvez le constater ce fut un échec cuisant !

Initié ? Quel était donc cette histoire d'initiation ?... Bah, ce devait être une des pratiques de l'institut, donc je serais surement au courant à un moment donné... Enfin, je l'espérais tout du moins. Je n'appréciais guère être dans le flou et ne pas savoir de quoi les personnes autour de moi parlaient.

L'infirmière finissait de retirer les morceaux de verre qui étaient encore logés dans le bras de la jeune fille lorsque je me mis à observer son visage sans le vouloir, mais avec beaucoup d'attention. Elle possédait de grands yeux d'une couleur qui me fit immédiatement penser à du miel, leur couleur était douce et chaude en même temps, ce qui m'étonna et réveilla mon estomac, pour mon plus grand malheur. Je n'avais pas mangé depuis le début de la journée et cela commençait à se faire sentir.

Je sursautai légèrement en sentant la main de l'infirmière, qui s'était relevé sans que je n'y prête attention, s'écraser sur mon épaule et me pousser vers le bas pour que je me pose sur la chaise où elle était juste avant. Surpris, je continuais de fixer vaguement le visage de l'inconnue. Admirant ses cheveux bleus et me demandant au passage si leur couleur était naturelle ou non, mais elle paraissait si soyeuse que se dire que c'était une coloration était complètement stupide.

- Bon par contre, tu auras quand même le droit de répondre à mes questions. J'aimerais bien savoir ce que tu as fait pour être dans un état pareil.

La jeune fille fronça les sourcils et continua de me fixer intensément, comme pour dire que la réponse n'était pas destinée à l'infirmière mais à moi. Ce qui me fit plaisir parce que je n'étais pas totalement ignoré.

- Roxanne Tessier. 23ans. Feu solaire. Je suppose que ça vous va ? Vous voudriez bien venir voir ma cheville aussi ? C'est pas qu'elle me fait mal mais elle me fait mal !

La dénommée Roxanne se retourna vers l'infirmière pour finir sa phrase, surement pour lui faire comprendre que c'était important et que sa cheville lui était douloureuse. Je fixais alors l'infirmière faire son chemin jusqu'à nous et se saisir de sa cheville gauche. Et j'en profitai pour commencer à désinfecter ses plaies, alors qu'elle grimaçait sous les mains surement très douces de l'infimière.

- Moi c'est Axel Ruiz, 21 ans.

J'avais fini de désinfecter son bras et rangeais rapidement le matériel de soin. L'infirmière me tendit ma chemise que j'enfilais rapidement, la reboutonnant en même temps que je lançais un sourire à Roxanne.

Excuse moi pour tout à l'heure si je t'ai paru brusque, je ne pouvait pas te laisser dans cette état-là.

Il se concentra sur mon bras et commença à désinfecter mes nombreuses plaies. Ses cheveux avaient tendances à retomber souplement devant ses yeux, lui donnant un air décontracté qui lui allait à merveille. Je posais doucement ma tête sur l'oreiller tout en continuant de le regarder du coin de l'oeil, je sursautais en entendant enfin le son de sa voix. C'est à ce moment-là que je me rendis compte que lorsqu'il m'avait parlé, je ne l'avais entendu que derrière un brouillard monstrueux de douleur et que finalement, sa voix n'était pas si désagréable que cela.

- Moi c'est Axel Ruiz, 21 ans. Excuse moi pour tout à l'heure si je t'ai paru brusque, je ne pouvait pas te laisser dans cette état-là.

Tout en me disant cela, il rangeait le matériel que lui avait confié l’infirmière et enfila rapidement sa chemise. Il tourna légèrement la tête et m'offrit un superbe sourire tout en la reboutonnant.
Je m'apprêtais à me relever moi aussi, lorsque l'infirmière se saisit plus fortement de ma cheville. Je me redressais sur mes coudes, suffisamment droite pour pouvoir utiliser tout l'air dans mes poumons. Elle commençait vraiment à m'énerver celle-là, déjà elle n'était pas aimable, ensuite elle était brusque et enfin elle ne parlait pas. Franchement !

- Non mais ça va pas là tête ? Vous vous sentez encore bien d'appuyez comme ça sur ma cheville alors que je vous dis qu'elle me fait mal ? Vous voulez que j'aille me plaindre de suite ?

Elle m'avait agacé, elle le sentirait passé. Je commençais à percevoir cette chaleur dans ma poitrine qui s'intensifiait avec l'énervement, si elle ne s'expliquait pas dans les minutes qui suivaient, je risquais de brûler le magnifique oreiller mis à ma disposition. Enfin, si mon pouvoir ne m'échappait pas une seconde fois... Je la fixais donc, attendant sa réponse. Et elle dut sentir ma cheville se réchauffer, parce qu'elle relâcha la pression qu'elle exerçait dessus, avant de se relever calmement et de retourner dans l'armoire chercher des bandes de tissus et quelques compresses.

- Inutile de vous énerver mademoiselle. Je ne faisais que vérifier la source du problème pour trouver une solution.

Elle trempa une compresse dans un produit qui m'était totalement inconnu et dont je me méfiais, et en frotta ma cheville. La sensation de chaleur m'étonna et l'infirmière parut profiter de cet instant pour manipuler ma cheville afin de bien y enrouler une des deux bandes. Je n'eus pas le temps de me plaindre qu'elle en avait fini, la douleur était toujours présente, mais moins importante.
Ensuite, elle fit signe à Axel de se pousser sur le côté et vint près de mon bras, qu'elle inspecta vaguement. J'eus droit à une compresse d'alcool, qu'elle posa sur mon bras et qui couvrit toutes mes plaies, et elle enroula à nouveau, mais plus calmement, la seconde bande qu'elle avait ramené. Je fixais ma cheville, moins douloureuse grâce à l'immobilisation et laissais le pouvoir se disperser à nouveau, me calmant peu à peu.

- Vous pouvez attendre ici ? Je voudrais terminer la visite de routine de ce jeune homme. Je reviendrais vous voir d'ici quelques minutes avec un calmant.

Je la regardais faire signe à Axel et refermer le rideau derrière eux. Bien, et maintenant j'étais censée faire quoi à part attendre sagement comme un petit chien qu'elle en ait fini avec lui ? Bon, je m'excuserais sûrement d'avoir été insolente, mais elle n'avait qu'à mieux faire son boulot dès le départ, ou parler un peu plus de ce qu'elle faisait. C'était pas forcément très compliqué.
Je commençais à m'endormir, la douleur me fatiguant énormément... Puis j'entendis le rideau s'ouvrir violemment et l'infirmière se présenter à moi avec un cachet... bleu ? Elle voulait que j'avale cette... chose ? Je n'en avais jamais vu auparavant en plus. De mieux en mieux ! Elle déposa le plateau sur la table à côté et me fit signe de boire avant de repartir.

- Plus vite vous prendrez ça, plus vite vous sortirez.

Il ne m'en fallu pas plus pour prendre ce cachet, grimaçant de devoir m'appuyer sur mon bras blessé, et de l'avaler rapidement. Je n'attendis pas et m'asseyais au bord du lit... Mes pieds n'atteignaient pas le sol... Je pris mon élan et me poussais sur le sol pour retomber sur ma cheville intacte. Chose faite, j'enfilais mes chaussures et me précipitais, en boitant, dans l'entrée... Heureusement, Axel était encore là.

- Au revoir mademoiselle.

Je me stoppais et me retournais face à elle, baissant légèrement la tête. J'en avais presque oublié la politesse.

- Oui. Merci. Au revoir.

Roxanne se redressa sur ses coudes et lançant des regards noirs en direction de l'infirmière. Elle avait surement dû faire quelque chose qui avait fait mal à la jeune fille, et elle n'avait pas du tout l'air d’apprécier, ce qui est tout à fait normal.

- Non mais ça va pas là tête ? Vous vous sentez encore bien d'appuyez comme ça sur ma cheville alors que je vous dis qu'elle me fait mal ? Vous voulez que j'aille me plaindre de suite ?

Elle continuait de fixer l'infirmière, qui dû remarquer l'agacement de Roxanne car elle relâcha sa cheville et se releva tranquillement afin d'aller chercher des bandes de tissus et quelques compresses dans une armoire.

- Inutile de vous énerver mademoiselle. Je ne faisais que vérifier la source du problème pour trouver une solution.

Elle trempa une des compresses dans un étrange liquide, puis la frotta sur la cheville de Roxanne, sur laquelle elle enroula aussitôt une des deux bandes. L'infirmière me fit signe de m'écarter, ce que je fis aussitôt. Elle inspecta le bras de Roxanne, puis y déposa une compresse d'alcool qu'elle enroula à l'aide de la seconde bande de tissu.

- Vous pouvez attendre ici ? Je voudrais terminer la visite de routine de ce jeune homme. Je reviendrais vous voir d'ici quelques minutes avec un calmant.

Elle me fit signe et referma le rideau derrière nous. J'étais encore un peu inquiet pour Roxanne, je fis donc en sorte que cette visite se termine le plus vite possible. Les quelques petits examens effectués, je partis vers l'entrée tandis que l'infirmière pris ce qui ressemblait vaguement à un médicament, mais celui-ci était ... hum ... Bleu ? Quel genre de médicament était-ce donc ?, me dis-je en le voyant. Elle rouvrit le rideau, posa le pseudo-médicament devant Roxanne et lui fit signe de le boire.

- Plus vite vous prendrez ça, plus vite vous sortirez.

L'infirmière parti alors que la jeune fille prit le cachet et l'avala, sans même chercher à savoir ce que c'était exactement. Elle devait vraiment avoir envie de partir, puisque aussitôt le cachet avalé, elle se poussa hors du lit et atterrit sur le sol ... sans aucune égratignures ni grimaces ? Il devait vraiment bien fonctionner, ce médicament. Elle me rejoignit dans l'entrée, en boitant légèrement.

- Au revoir mademoiselle.

Elle se stoppa net et se retourna en s'inclinant légèrement. Je m'inclinais légèrement moi aussi.

- Oui. Merci. Au revoir.

-Au revoir Madame

J'ouvris la porte devant Roxanne pour la laisser passer la première. La porte passée et refermée, je lui demandais :

-Ҫa va mieux maintenant ? Je voudrais savoir. Je suis nouveau ici, comme tu as pu le voir. J'aurai besoin que quelqu'un me fasse visiter l'institut, et j'aimerai bien que ce soit toi. Si bien sur ça ne te dérange pas. Si tu refuse je comprendrai, vu les blessures que tu as.

Je la regardais en attendant sa réponse, toujours un peu inquiet pour ses plaies qui n'étaient pas encore forcément bien soignées.

Après avoir convenablement salué l'infirmière, Axel ouvrit la porte et la maintint le temps que je passe. Je prenais principalement appuie sur ma cheville intacte, forcément je boitais un peu. Bon, et maintenant, je faisais quoi ? Je n'avais aucune idée de ce que je pourrais faire, la seule chose qui me réjouissait était la présence d'Axel, au moins je n'étais pas complètement seule, même si pour l'heure, il n'avait sûrement aucune idée de ce qu'il devait faire.

- Ҫa va mieux maintenant ? Je voudrais savoir. Je suis nouveau ici, comme tu as pu le voir. J'aurai besoin que quelqu'un me fasse visiter l'institut, et j'aimerai bien que ce soit toi. Si bien sur ça ne te dérange pas. Si tu refuse je comprendrai, vu les blessures que tu as.

Je le fixais, légèrement surprise, il avait enchaîné trois sujets de conversations différents sans aucune pause entre. Je hochais rapidement la tête et commençais à marcher dans le couloir, sans vraiment savoir la destination que nous allions prendre. J'avais légèrement faim, mais ça pouvait encore attendre.

Je devrais peut-être lui faire visiter le coin des dortoirs, au moins qu'il sache où aller pour dormir, puis... La bibliothèque, ça pourrait l'aider à apprendre des trucs je suppose. Pour le reste, à part la cafétéria, je pense qu'il pourra se débrouiller. J'avais su trouver le lac et la patinoire seule, pourquoi n'y arriverait-il pas ?

- Tu me suis ? Bon, je sais que je vais être relativement lente, mais t'es pas pressé je suppose. Donc, je pensais te montrer rapidement les dortoirs, histoire que tu saches où tu vas crécher le temps avant ton initiation.

Je le regardais en souriant, me retenant tant bien que mal de rire. J'avais hâte de voir sa tête quand il verrait le très large choix de lit possible dans ces dortoirs. J'y avais eu droit, j'étais heureuse d'en être sortie et d'avoir ma propre chambre.

- Un jour, toi aussi tu pourras avoir ta chambre. Qui, entre nous, ressemble plus à un mini studio qu'à une chambre. Mais ce n'est pas pour me déplaire.

Je marquais une courte pause devant l'escalier menant à ces fameux dortoirs. Pourquoi n'y avait-il pas d’ascenseur ? Puis, j'avais de plus en plus faim, l'utilisation de mes pouvoirs et ma petite course jusqu'à l'infirmerie m'avaient vidé. J'entendis mon estomac gargouiller et sentis mon visage prendre une teinte rouge plutôt prononcé. Bordel, c'était pas le moment...

Je me retournais un peu vers lui, ennuyée. Ma lenteur et ma faim grandissante m’exaspéraient, j'avais envie de lui montrer rapidement ces dortoirs pour passer à la suite et pouvoir enfin me remplir l'estomac comme il se doit. Même si je pense qu'il aura là même réaction que Cal en me voyant, je mange pour deux.

- Excuse moi. Je te montre ça et on va manger ? T'auras le choix entre la cafétéria, grignoter un truc en ville ou bien, un bon restaurant ? Qu'est-ce que tu en dis ?

Je continuais de marcher, me dirigeant lentement vers les dortoirs masculins, croisant les doigts pour ne rencontrer aucun autre novice. Pas que les rumeurs me dérangeaient, je ne faisais d'ailleurs pas attention à ce qui se disait et j'avais une répartie tout à fait respectable, mais je préférais simplement qu'on ne me voit pas dans un tel état, c'était honteux.

Je l'écoutais me répondre, attentive à ce qu'il disait. Au fond de moi, j’espérais qu'il choisirait le restaurant, dieu que j'avais faim. Et, c'est de notoriété publique, on reste plus longtemps assis dans un restaurant qu'une cafétéria. Et j'avais une énorme flemme de bouger et de boiter davantage.

Roxanne hocha rapidement la tête et commença à marcher dans le couloir, toujours en boitant. Je la suivis aussitôt, restant assez proche d'elle pour l'aider si le besoin s'en faisait sentir, mais pas trop proche pour ne pas la gêner. Nous continuâmes ainsi pendant un petit moment, puis elle me regarda en souriant et s’adressa à moi :

- Tu me suis ? Bon, je sais que je vais être relativement lente, mais t'es pas pressé je suppose. Donc, je pensais te montrer rapidement les dortoirs, histoire que tu saches où tu vas crécher le temps avant ton initiation. Un jour, toi aussi tu pourras avoir ta chambre. Qui, entre nous, ressemble plus à un mini studio qu'à une chambre. Mais ce n'est pas pour me déplaire.

Je hocha la tête. Ne sachant pas quoi dire d'autre qu'un simple oui, autant ne rien dire et simplement montrer mon approbation.
Elle marqua une pause devant des escaliers qui devaient surement monter jusqu'aux dortoirs. J'entendit alors son ventre émettre un petit gargouillis et je vis ses joues s'empourprer aussitôt. Je ne pût m’empêcher de sourire. C'était tellement mignon de la voir comme ça. Cela lui donnait un petit air enfantin qui lui allait à merveille. Elle se retourna vers moi, visiblement ennuyé.

- Excuse moi. Je te montre ça et on va manger ? T'auras le choix entre la cafétéria, grignoter un truc en ville ou bien, un bon restaurant ? Qu'est-ce que tu en dis ?

-Hum ... A choisir, je préférerai aller au restaurant. Sa fait longtemps que je n'y suis pas aller. Et pas la peine de prendre d'argent, c'est moi qui invite. Pour te remercier de me faire visiter.

Elle continua de marcher lentement, et je la suivis toujours, prêt à l'aider si besoin. J'étais heureux de pouvoir marcher un peu avec elle. Je ne sais pas trop pourquoi à vrai dire, mais j'étais heureux. Surement parce qu'elle était la première personne que j'ai rencontré ici, et qu'elle ne m'avait pas rejeté.

	## Sam 26 Jan 2013 - 19:59
Invité	Nous étions partis depuis quelques heures déjà, lorsque l'homme recouvert de sa cape noir s’arrêta. Je me plaçais à ses côtés et me retrouvais devant une gigantesque grille. Alors c'était ça ? L'entrée de la fameuse Terrae dont il m'avait parlé ? La porte s'ouvrit devant moi, et un immense institut se révéla à mes yeux. Tout autour se trouvaient de grandes étendues d'herbes, et je distinguais un peu plus loin ce qui pouvait ressembler à un village, assez animé je dirais. C'est alors que l'homme toujours recouvert de sa cape sombre me tendit un papier, qui me fit penser à un certificat. Il m'expliqua brièvement que j'en aurais besoin lors de ma future visite médicale pour prouver que j'étais bien un nouvel étudiant. Il disparu sans attendre que je ne lui réponde. Je ne compris pas tout de suite, mais j'avais autre chose à faire pour le moment. Je rentrais donc dans l'institut et fis quelques pas avant de me rendre compte que je ne savais pas où se trouvait l'infirmerie. Je me mis immédiatement à la recherche d'une quelconque personne apte à me fournir l'information dont j'avais besoin. Au bout d'une dizaine de mètres j'eus ma réponse. Une jeune fille m'indiqua gentiment les couloirs que je devaient suivre pour y arriver. Je la remerciais et m'empressais de partir. Arrivé devant la porte de l'infirmerie, je frappais et attendis qu'on me réponde. "Entrez !" Je poussais donc la porte et saluais l'infirmière avant de lui remettre le papier que l'homme m'avait remis peu de temps avant. "Ah vous êtes nouveau! C'est pour cela que votre tête ne me disait rien. Installez-vous ici je vous prie et quittez votre chemise nous allons commencer sans plus attendre." Je m’exécutais et commençais à déboutonner ma chemise lorsque la porte s'ouvrit... Assez violemment.

	## Dim 27 Jan 2013 - 22:37
Personnage ~ ► Âge : 28 ans ► Doubles-comptes ? : ► Rencontres ♫♪ : Huo, un petit photographe nocturne, que je n'ai pas revu depuis un sacré bout de temps. Oktober, qui avait été vachement cool comme modèle ! Ys, qui est un sacré numéro, mais avec qui c'est plutôt amusant de se balader. Allen, dont l'invincibilité me reste toujours en travers de la gorge, je me vengerai sur un bon Tetris. Côté cœur ? Ugh... Ma vie de base est bordélique, mais quand on en vient à ma vie sentimentale... C'est Bagdad... Enfin, du coup, Misao ferait office de bombe, ce qu'est pas complètement faux, mais c'est pas vraiment ce que je voulais dire, ahah. Roxanne Tessier Messages : 307 Date d'inscription : 20/10/2012 Age : 28 Emploi/loisirs : Bavarder ♥ Humeur : Explosive ~	Après mon initiation, j'avais passé une très bonne nuit, l'utilisation de mes récents pouvoirs m'avait complètement épuisée. Pourtant, le lendemain matin je me levais avec la ferme intention de les tester à nouveau et d'essayer de voir jusqu'où je pouvais aller pour le moment. C'est donc dans ce but que je me dirigeais à moitié en courant vers la salle d'entrainement. A cette heure-ci, il y avait peu de monde, ils étaient surement pour la majorité, en train de manger, ou bien de roupiller. Tant mieux, ça me laissait le temps de tester mes pouvoirs au calme et sans spectateur. Je me dirigeais vers un coin tranquille et décidais de rester debout. J'essayais de me souvenir de la manière dont j'avais réussi à faire jaillir une boule de feu de ma main lors de l'initiation. Je fixais l'extérieur quelques minutes puis fermais les yeux pour me concentrer. Je cherchais ce flux de pouvoir que je ne contrôlais pas encore et tentais de le regrouper en un seul point. Le premier essai fut un échec, mais je tentais de me concentrer une nouvelle fois. Cette fois-ci je réussis à rassembler ce flux chaud dans ma main... Mais au moment de faire cette boule de feu, le flux disparu. Mes nerfs commençaient à s'échauffer et mon impatience se faisait sentir. Je tentais une troisième et dernière fois de créer une boule de feu, cette fois-là, je séparais mon pouvoir et en envoyais une partie à peu près égale dans chacune de mes mains. Je les plaçaient alors l'une face à l'autre et forçais sur ce flux pour qu'il sorte et me donne ce que je voulais. J'eus soudain un violent mal de tête et mon pouvoir m'échappa, provoquant au passage une déflagration assez forte pour que la vitre à quelques mètres éclate, envoyant avec générosité plusieurs bouts de verre dans mon bras. Je reculais, prise d'une soudaine peur et ayant légèrement mal au bras à cause du verre présent à l'intérieur, et trébuchais. Ma cheville gauche se tordit sous moi et je m'étalais avec grâce sur le sol de la salle, enfonçant, au passage, un peu plus les bouts de vitre dans mon bras droit. Je me mordis les lèvres violemment pour ne pas hurler de douleur et laissais à mon corps le temps de se calmer et de s'habituer à la douleur. Personne n'était plus dans la salle depuis quelques minutes et cela valait mieux pour moi. Je n'avais pas envie que quelqu'un me voit dans cet état là. Je me relevais donc avec difficulté et me dirigeais vers la sortie de la salle pour aller à l'infirmerie. Chacun de mes pas m'envoyait une décharge incroyable dans la cheville mais je gardais un petit sourire sur le visage. J'eus la chance de ne croiser personne dans les couloirs, ce qui m'étonna énormément, et j'arrivais devant l'infirmerie. Ne pouvant plus tenir et n'ayant pas l'envie ni la patience de savoir s'il y avait déjà quelqu'un à l'intérieur... J'ouvris la porte à l'aide de mon coude droit et la poussais violemment en appuyant mon poids dessus. - Bonjou... Heu... Je suis désolée de vous déranger ! Je vais aller attendre à l'extérieur. Excusez-moi ! Au revoir ! Je me retournais rapidement, en poussant un petit cri de douleur au passage... Et merde, il manquait plus que ça, l'adrénaline qui m'avait aidé pour venir jusqu'ici avait complètement foutu le camp lorsque j'étais entrée dans l'infirmerie. Je posais mon dos contre la porte en grimaçant et m'excusais encore une fois d'être rentrée de cette manière dans l'infirmerie. Vit en #3399cc

	## Lun 28 Jan 2013 - 9:11
Invité	- Bonjou... Heu... Je suis désolée de vous déranger ! Je vais aller attendre à l'extérieur. Excusez-moi ! Au revoir ! La jeune fille qui venait tout juste de rentrer en trombe dans l'infirmerie se retourna aussitôt. Mais ce mouvement lui arracha un petit cri de douleur et elle posa son dos contre la porte, en s'excusant une nouvelle fois de son intrusion. Je décidais donc de laisser ma chemise terminer sa course sur le sol et me précipitai pour aller aider cette jeune inconnue aux cheveux bleus. J'arrivai à son niveau lorsque je remarquai le sang qui coulait le long de son bras droit. -Tout va bien ? Attend ne bouge pas ... Je la soulevai délicatement du sol et la pris dans mes bras, en faisant attention à ne pas appuyer sur son bras, puis me retournai face à l'infirmière qui venait tout juste de se lever. A croire que ça ne la surprenait pas plus que ça et qu'elle ne s'en faisait pas lorsqu'elle voyait quelqu'un entrer en trombe dans la pièce avec un bras sanguinolant. Elle pointa le lit à côté duquel j'avais retiré ma chemise quelques minutes plus tôt et se retourna pour farfouiller dans une armoire. J'en profitai pour déposer la petite intruse sur le matelas. - Allonge la ici. Prends-moi ça et aide-moi à désinfecter ses plaies pendant que je lui retire le verre qu'elle s'est enfoncé dans le bras. Elle m'avait tendu une boite en métal dans laquelle devait se trouver du désinfectant et des compresses. Je m'en saisis et m'écartai du lit le temps qu'elle déloge le verre enfoncé dans le bras de la jeune fille. - Bon par contre, tu auras quand même le droit de répondre à mes questions. J'aimerais bien savoir ce que tu as fait pour être dans un état pareil.

	## Lun 28 Jan 2013 - 11:11
Personnage ~ ► Âge : 28 ans ► Doubles-comptes ? : ► Rencontres ♫♪ : Huo, un petit photographe nocturne, que je n'ai pas revu depuis un sacré bout de temps. Oktober, qui avait été vachement cool comme modèle ! Ys, qui est un sacré numéro, mais avec qui c'est plutôt amusant de se balader. Allen, dont l'invincibilité me reste toujours en travers de la gorge, je me vengerai sur un bon Tetris. Côté cœur ? Ugh... Ma vie de base est bordélique, mais quand on en vient à ma vie sentimentale... C'est Bagdad... Enfin, du coup, Misao ferait office de bombe, ce qu'est pas complètement faux, mais c'est pas vraiment ce que je voulais dire, ahah. Roxanne Tessier Messages : 307 Date d'inscription : 20/10/2012 Age : 28 Emploi/loisirs : Bavarder ♥ Humeur : Explosive ~	Moi qui voulais être discrète et n'avoir à raconter mon histoire qu'à l’infirmière, c'était raté... Le géant qui avait commencé à se déshabiller lorsque j'avais ouvert la porte avait laissé tomber sa chemise au sol en s'avançant vers moi. Qu'est-ce qu'il allait vouloir me faire celui-là ? Il me demanda en souriant si tout allait bien, j'allais lui répondre quand je sentis mes pieds ne plus toucher le sol. Non mais il me portait là ? Mais je savais marcher, j'avais des jambes... Bon, oui, là j'étais pas super en forme et j'aurais eu du mal à marcher, mais quand même. Il se prenait pour quoi ? Un sauveur de ces dames ? Franchement... - Et mon avis tu me le demandes quand ? Oh, et je dois dire que tu es sacrément perspicace, j'ai vraiment l'air d'aller bien. Je m’arrêtais de gigoter, mon bras devenant encore plus douloureux, et tournais simplement la tête du côté opposé. Déjà qu'il me portait, il fallait qu'il le fasse torse-nu et qu'il fasse au moins 15 ou 20 centimètres de plus que moi. Non mais j'ai foutu quoi pour ne rencontrer que des personnes plus grandes que moi ? Ils sont tous mannequins ou quoi ? L'infirmière se décida enfin à réagir pour mon plus grand bonheur... Mais pas comme je le pensais, elle lui ordonna simplement de me déposer sur le lit, pas même de sortir, puis elle lui indiqua même qu'il allait l'aider. Elle savait pas faire son boulot toute seule ou quoi ? Elle se foutait de moi là non ? Alors que je m'attendais à retomber comme une loque sur le matelas et devoir me mordre les lèvres pour ne pas hurler, celui qui me portait jusque là me déposa sur le matelas sans me brusquer. Bon, on va dire que ça au moins, c'est un bon point. Mais je n'accepterais quand même pas le fait qu'il pose des questions tout à fait idiote dans des moments pareils et qu'il ose me porter sans mon avis. J'allais prendre la parole lorsque l'infirmière se rapprocha du lit et tendit une boite en métal à l'exhibitionniste et se concentra sur mon bras. Elle fronça les sourcils quelques secondes, qui me parurent une éternité, et commença à retirer un à un les bouts de verre dans mon bras, en même temps qu'elle commença à entretenir une discussion avec moi. - Bon par contre, tu auras quand même le droit de répondre à mes questions. J'aimerais bien savoir ce que tu as fait pour être dans un état pareil. Je tournais la tête de l'autre côté, réfléchissant à ce que j'allais lui répondre, lorsque j'eus une illumination et lui fis à nouveau face en souriant. J'étais prête à sortir ma connerie, croisant les doigts pour qu'elle n'insiste pas et tentant d'oublier l'étranger à côté. - Et si je décide de ne rien dire ? Vous allez faire quoi ? Elle retira un des bouts de verre plus brusquement que les autres et m'arracha un petit grognement. Bon d'accord, je n'avais pas le choix si je ne voulais pas souffrir inutilement. Je n'avais plus qu'à expliquer calmement la situation. Oh dieu... Plus jamais je ne m’entraînerais seule ou dans un coin, c'est trop dangereux et trop humiliant par la suite. - Bon... J'ai été initié y a pas longtemps, hier soir, et j'ai voulu tester ce matin. Sauf que... Comme vous pouvez le constater ce fut un échec cuisant ! Je souriais, tout en serrant mes mâchoires sous la sensation de brûlure causée à chaque fois qu'elle me retirait le verre du bras. Elle hocha la tête et fini calmement de me retirer les derniers petits bouts en surface, puis elle se releva et repartit vers son bureau en posant sa main sur l'épaule de l'apprenti infirmier d'urgence, pour le faire s'asseoir sur la chaise à côté de mon lit. J'en profitai immédiatement pour détailler les traits de son visage. Il avait de longs cheveux noirs, qui semblaient soyeux et nous invitaient à les tripoter, et de magnifiques yeux bruns, qui tiraient plus sur le rouge avec le soleil qui passait par la fenêtre et venait illuminer ses pupilles. Je remarquai instantanément les 3 ou 4 piercings qui ornaient son oreille droite. J'allais à nouveaux prendre la parole lorsque cette infirmière de malheur me posa une autre question. Mais elle n'en avais donc jamais fini avec ses questions celle-là ? Elle ne pouvait pas me laisser tranquille deux minutes après m'avoir soigné ? - D'ailleurs, comment t'appelles tu ? Que je puisse au moins noter le peu d'informations que tu as lâché, dans mon carnet ? Je fronçais les sourcils et continuais de regarder le "petit" sauveur face à moi. Je n'avais pas envie de lui répondre à elle, mais de me présenter à lui. Elle m'avait déjà vu lorsque j'étais arrivé, ce n'était pas de ma faute si elle ne se souvenait pas du nom des étudiants de l'institut. - Roxanne Tessier. 23ans. Feu solaire. Je suppose que ça vous va ? Vous voudriez bien venir voir ma cheville aussi ? C'est pas qu'elle me fait mal mais elle me fait mal ! Je m'étais retourné vers elle pour finir ma phrase, le reste ne concernant que très peu ce petit nouveau. Elle se releva après avoir rapidement noté ce que je lui avais dis et se positionna au bout du lit. Allez hop, je sens qu'elle va pas être douce... Et j'ai raison ! Bordel ! Je grimaçais et fermais le poing gauche en foudroyant l'infirmière du regard. Elle voudrait pas me l'arracher ma cheville non plus ? Franchement, ils peuvent pas prendre plus doux comme infirmière dans cet institut, c'est pas croyable... Vit en #3399cc

	## Lun 28 Jan 2013 - 23:23
Invité	- Et si je décide de ne rien dire ? Vous allez faire quoi ? Apparemment, la jeune fille n'avait pas envie de répondre à la question de l'infirmière. Mais cette dernière semblait vouloir avoir ces réponses, et ce par tous les moyens. C'est ce que je pensai lorsque je la vis déloger un peu brusquement un des morceaux de verre du bras de la jeune blessée, lui arrachant un petit grognement au passage. Suite à ça, elle ne tarda pas à avoir sa réponse - Bon... J'ai été initié y a pas longtemps, hier soir, et j'ai voulu tester ce matin. Sauf que... Comme vous pouvez le constater ce fut un échec cuisant ! Initié ? Quel était donc cette histoire d'initiation ?... Bah, ce devait être une des pratiques de l'institut, donc je serais surement au courant à un moment donné... Enfin, je l'espérais tout du moins. Je n'appréciais guère être dans le flou et ne pas savoir de quoi les personnes autour de moi parlaient. L'infirmière finissait de retirer les morceaux de verre qui étaient encore logés dans le bras de la jeune fille lorsque je me mis à observer son visage sans le vouloir, mais avec beaucoup d'attention. Elle possédait de grands yeux d'une couleur qui me fit immédiatement penser à du miel, leur couleur était douce et chaude en même temps, ce qui m'étonna et réveilla mon estomac, pour mon plus grand malheur. Je n'avais pas mangé depuis le début de la journée et cela commençait à se faire sentir. Je sursautai légèrement en sentant la main de l'infirmière, qui s'était relevé sans que je n'y prête attention, s'écraser sur mon épaule et me pousser vers le bas pour que je me pose sur la chaise où elle était juste avant. Surpris, je continuais de fixer vaguement le visage de l'inconnue. Admirant ses cheveux bleus et me demandant au passage si leur couleur était naturelle ou non, mais elle paraissait si soyeuse que se dire que c'était une coloration était complètement stupide. - Bon par contre, tu auras quand même le droit de répondre à mes questions. J'aimerais bien savoir ce que tu as fait pour être dans un état pareil. La jeune fille fronça les sourcils et continua de me fixer intensément, comme pour dire que la réponse n'était pas destinée à l'infirmière mais à moi. Ce qui me fit plaisir parce que je n'étais pas totalement ignoré. - Roxanne Tessier. 23ans. Feu solaire. Je suppose que ça vous va ? Vous voudriez bien venir voir ma cheville aussi ? C'est pas qu'elle me fait mal mais elle me fait mal ! La dénommée Roxanne se retourna vers l'infirmière pour finir sa phrase, surement pour lui faire comprendre que c'était important et que sa cheville lui était douloureuse. Je fixais alors l'infirmière faire son chemin jusqu'à nous et se saisir de sa cheville gauche. Et j'en profitai pour commencer à désinfecter ses plaies, alors qu'elle grimaçait sous les mains surement très douces de l'infimière. - Moi c'est Axel Ruiz, 21 ans. J'avais fini de désinfecter son bras et rangeais rapidement le matériel de soin. L'infirmière me tendit ma chemise que j'enfilais rapidement, la reboutonnant en même temps que je lançais un sourire à Roxanne. Excuse moi pour tout à l'heure si je t'ai paru brusque, je ne pouvait pas te laisser dans cette état-là.

	## Jeu 31 Jan 2013 - 18:13
Personnage ~ ► Âge : 28 ans ► Doubles-comptes ? : ► Rencontres ♫♪ : Huo, un petit photographe nocturne, que je n'ai pas revu depuis un sacré bout de temps. Oktober, qui avait été vachement cool comme modèle ! Ys, qui est un sacré numéro, mais avec qui c'est plutôt amusant de se balader. Allen, dont l'invincibilité me reste toujours en travers de la gorge, je me vengerai sur un bon Tetris. Côté cœur ? Ugh... Ma vie de base est bordélique, mais quand on en vient à ma vie sentimentale... C'est Bagdad... Enfin, du coup, Misao ferait office de bombe, ce qu'est pas complètement faux, mais c'est pas vraiment ce que je voulais dire, ahah. Roxanne Tessier Messages : 307 Date d'inscription : 20/10/2012 Age : 28 Emploi/loisirs : Bavarder ♥ Humeur : Explosive ~	Il se concentra sur mon bras et commença à désinfecter mes nombreuses plaies. Ses cheveux avaient tendances à retomber souplement devant ses yeux, lui donnant un air décontracté qui lui allait à merveille. Je posais doucement ma tête sur l'oreiller tout en continuant de le regarder du coin de l'oeil, je sursautais en entendant enfin le son de sa voix. C'est à ce moment-là que je me rendis compte que lorsqu'il m'avait parlé, je ne l'avais entendu que derrière un brouillard monstrueux de douleur et que finalement, sa voix n'était pas si désagréable que cela. - Moi c'est Axel Ruiz, 21 ans. Excuse moi pour tout à l'heure si je t'ai paru brusque, je ne pouvait pas te laisser dans cette état-là. Tout en me disant cela, il rangeait le matériel que lui avait confié l’infirmière et enfila rapidement sa chemise. Il tourna légèrement la tête et m'offrit un superbe sourire tout en la reboutonnant. Je m'apprêtais à me relever moi aussi, lorsque l'infirmière se saisit plus fortement de ma cheville. Je me redressais sur mes coudes, suffisamment droite pour pouvoir utiliser tout l'air dans mes poumons. Elle commençait vraiment à m'énerver celle-là, déjà elle n'était pas aimable, ensuite elle était brusque et enfin elle ne parlait pas. Franchement ! - Non mais ça va pas là tête ? Vous vous sentez encore bien d'appuyez comme ça sur ma cheville alors que je vous dis qu'elle me fait mal ? Vous voulez que j'aille me plaindre de suite ? Elle m'avait agacé, elle le sentirait passé. Je commençais à percevoir cette chaleur dans ma poitrine qui s'intensifiait avec l'énervement, si elle ne s'expliquait pas dans les minutes qui suivaient, je risquais de brûler le magnifique oreiller mis à ma disposition. Enfin, si mon pouvoir ne m'échappait pas une seconde fois... Je la fixais donc, attendant sa réponse. Et elle dut sentir ma cheville se réchauffer, parce qu'elle relâcha la pression qu'elle exerçait dessus, avant de se relever calmement et de retourner dans l'armoire chercher des bandes de tissus et quelques compresses. - Inutile de vous énerver mademoiselle. Je ne faisais que vérifier la source du problème pour trouver une solution. Elle trempa une compresse dans un produit qui m'était totalement inconnu et dont je me méfiais, et en frotta ma cheville. La sensation de chaleur m'étonna et l'infirmière parut profiter de cet instant pour manipuler ma cheville afin de bien y enrouler une des deux bandes. Je n'eus pas le temps de me plaindre qu'elle en avait fini, la douleur était toujours présente, mais moins importante. Ensuite, elle fit signe à Axel de se pousser sur le côté et vint près de mon bras, qu'elle inspecta vaguement. J'eus droit à une compresse d'alcool, qu'elle posa sur mon bras et qui couvrit toutes mes plaies, et elle enroula à nouveau, mais plus calmement, la seconde bande qu'elle avait ramené. Je fixais ma cheville, moins douloureuse grâce à l'immobilisation et laissais le pouvoir se disperser à nouveau, me calmant peu à peu. - Vous pouvez attendre ici ? Je voudrais terminer la visite de routine de ce jeune homme. Je reviendrais vous voir d'ici quelques minutes avec un calmant. Je la regardais faire signe à Axel et refermer le rideau derrière eux. Bien, et maintenant j'étais censée faire quoi à part attendre sagement comme un petit chien qu'elle en ait fini avec lui ? Bon, je m'excuserais sûrement d'avoir été insolente, mais elle n'avait qu'à mieux faire son boulot dès le départ, ou parler un peu plus de ce qu'elle faisait. C'était pas forcément très compliqué. Je commençais à m'endormir, la douleur me fatiguant énormément... Puis j'entendis le rideau s'ouvrir violemment et l'infirmière se présenter à moi avec un cachet... bleu ? Elle voulait que j'avale cette... chose ? Je n'en avais jamais vu auparavant en plus. De mieux en mieux ! Elle déposa le plateau sur la table à côté et me fit signe de boire avant de repartir. - Plus vite vous prendrez ça, plus vite vous sortirez. Il ne m'en fallu pas plus pour prendre ce cachet, grimaçant de devoir m'appuyer sur mon bras blessé, et de l'avaler rapidement. Je n'attendis pas et m'asseyais au bord du lit... Mes pieds n'atteignaient pas le sol... Je pris mon élan et me poussais sur le sol pour retomber sur ma cheville intacte. Chose faite, j'enfilais mes chaussures et me précipitais, en boitant, dans l'entrée... Heureusement, Axel était encore là. - Au revoir mademoiselle. Je me stoppais et me retournais face à elle, baissant légèrement la tête. J'en avais presque oublié la politesse. - Oui. Merci. Au revoir. Vit en #3399cc

	## Sam 9 Mar 2013 - 0:19
Invité	Roxanne se redressa sur ses coudes et lançant des regards noirs en direction de l'infirmière. Elle avait surement dû faire quelque chose qui avait fait mal à la jeune fille, et elle n'avait pas du tout l'air d’apprécier, ce qui est tout à fait normal. - Non mais ça va pas là tête ? Vous vous sentez encore bien d'appuyez comme ça sur ma cheville alors que je vous dis qu'elle me fait mal ? Vous voulez que j'aille me plaindre de suite ? Elle continuait de fixer l'infirmière, qui dû remarquer l'agacement de Roxanne car elle relâcha sa cheville et se releva tranquillement afin d'aller chercher des bandes de tissus et quelques compresses dans une armoire. - Inutile de vous énerver mademoiselle. Je ne faisais que vérifier la source du problème pour trouver une solution. Elle trempa une des compresses dans un étrange liquide, puis la frotta sur la cheville de Roxanne, sur laquelle elle enroula aussitôt une des deux bandes. L'infirmière me fit signe de m'écarter, ce que je fis aussitôt. Elle inspecta le bras de Roxanne, puis y déposa une compresse d'alcool qu'elle enroula à l'aide de la seconde bande de tissu. - Vous pouvez attendre ici ? Je voudrais terminer la visite de routine de ce jeune homme. Je reviendrais vous voir d'ici quelques minutes avec un calmant. Elle me fit signe et referma le rideau derrière nous. J'étais encore un peu inquiet pour Roxanne, je fis donc en sorte que cette visite se termine le plus vite possible. Les quelques petits examens effectués, je partis vers l'entrée tandis que l'infirmière pris ce qui ressemblait vaguement à un médicament, mais celui-ci était ... hum ... Bleu ? Quel genre de médicament était-ce donc ?, me dis-je en le voyant. Elle rouvrit le rideau, posa le pseudo-médicament devant Roxanne et lui fit signe de le boire. - Plus vite vous prendrez ça, plus vite vous sortirez. L'infirmière parti alors que la jeune fille prit le cachet et l'avala, sans même chercher à savoir ce que c'était exactement. Elle devait vraiment avoir envie de partir, puisque aussitôt le cachet avalé, elle se poussa hors du lit et atterrit sur le sol ... sans aucune égratignures ni grimaces ? Il devait vraiment bien fonctionner, ce médicament. Elle me rejoignit dans l'entrée, en boitant légèrement. - Au revoir mademoiselle. Elle se stoppa net et se retourna en s'inclinant légèrement. Je m'inclinais légèrement moi aussi. - Oui. Merci. Au revoir. -Au revoir Madame J'ouvris la porte devant Roxanne pour la laisser passer la première. La porte passée et refermée, je lui demandais : -Ҫa va mieux maintenant ? Je voudrais savoir. Je suis nouveau ici, comme tu as pu le voir. J'aurai besoin que quelqu'un me fasse visiter l'institut, et j'aimerai bien que ce soit toi. Si bien sur ça ne te dérange pas. Si tu refuse je comprendrai, vu les blessures que tu as. Je la regardais en attendant sa réponse, toujours un peu inquiet pour ses plaies qui n'étaient pas encore forcément bien soignées.

	## Sam 9 Mar 2013 - 10:04
Personnage ~ ► Âge : 28 ans ► Doubles-comptes ? : ► Rencontres ♫♪ : Huo, un petit photographe nocturne, que je n'ai pas revu depuis un sacré bout de temps. Oktober, qui avait été vachement cool comme modèle ! Ys, qui est un sacré numéro, mais avec qui c'est plutôt amusant de se balader. Allen, dont l'invincibilité me reste toujours en travers de la gorge, je me vengerai sur un bon Tetris. Côté cœur ? Ugh... Ma vie de base est bordélique, mais quand on en vient à ma vie sentimentale... C'est Bagdad... Enfin, du coup, Misao ferait office de bombe, ce qu'est pas complètement faux, mais c'est pas vraiment ce que je voulais dire, ahah. Roxanne Tessier Messages : 307 Date d'inscription : 20/10/2012 Age : 28 Emploi/loisirs : Bavarder ♥ Humeur : Explosive ~	Après avoir convenablement salué l'infirmière, Axel ouvrit la porte et la maintint le temps que je passe. Je prenais principalement appuie sur ma cheville intacte, forcément je boitais un peu. Bon, et maintenant, je faisais quoi ? Je n'avais aucune idée de ce que je pourrais faire, la seule chose qui me réjouissait était la présence d'Axel, au moins je n'étais pas complètement seule, même si pour l'heure, il n'avait sûrement aucune idée de ce qu'il devait faire. - Ҫa va mieux maintenant ? Je voudrais savoir. Je suis nouveau ici, comme tu as pu le voir. J'aurai besoin que quelqu'un me fasse visiter l'institut, et j'aimerai bien que ce soit toi. Si bien sur ça ne te dérange pas. Si tu refuse je comprendrai, vu les blessures que tu as. Je le fixais, légèrement surprise, il avait enchaîné trois sujets de conversations différents sans aucune pause entre. Je hochais rapidement la tête et commençais à marcher dans le couloir, sans vraiment savoir la destination que nous allions prendre. J'avais légèrement faim, mais ça pouvait encore attendre. Je devrais peut-être lui faire visiter le coin des dortoirs, au moins qu'il sache où aller pour dormir, puis... La bibliothèque, ça pourrait l'aider à apprendre des trucs je suppose. Pour le reste, à part la cafétéria, je pense qu'il pourra se débrouiller. J'avais su trouver le lac et la patinoire seule, pourquoi n'y arriverait-il pas ? - Tu me suis ? Bon, je sais que je vais être relativement lente, mais t'es pas pressé je suppose. Donc, je pensais te montrer rapidement les dortoirs, histoire que tu saches où tu vas crécher le temps avant ton initiation. Je le regardais en souriant, me retenant tant bien que mal de rire. J'avais hâte de voir sa tête quand il verrait le très large choix de lit possible dans ces dortoirs. J'y avais eu droit, j'étais heureuse d'en être sortie et d'avoir ma propre chambre. - Un jour, toi aussi tu pourras avoir ta chambre. Qui, entre nous, ressemble plus à un mini studio qu'à une chambre. Mais ce n'est pas pour me déplaire. Je marquais une courte pause devant l'escalier menant à ces fameux dortoirs. Pourquoi n'y avait-il pas d’ascenseur ? Puis, j'avais de plus en plus faim, l'utilisation de mes pouvoirs et ma petite course jusqu'à l'infirmerie m'avaient vidé. J'entendis mon estomac gargouiller et sentis mon visage prendre une teinte rouge plutôt prononcé. Bordel, c'était pas le moment... Je me retournais un peu vers lui, ennuyée. Ma lenteur et ma faim grandissante m’exaspéraient, j'avais envie de lui montrer rapidement ces dortoirs pour passer à la suite et pouvoir enfin me remplir l'estomac comme il se doit. Même si je pense qu'il aura là même réaction que Cal en me voyant, je mange pour deux. - Excuse moi. Je te montre ça et on va manger ? T'auras le choix entre la cafétéria, grignoter un truc en ville ou bien, un bon restaurant ? Qu'est-ce que tu en dis ? Je continuais de marcher, me dirigeant lentement vers les dortoirs masculins, croisant les doigts pour ne rencontrer aucun autre novice. Pas que les rumeurs me dérangeaient, je ne faisais d'ailleurs pas attention à ce qui se disait et j'avais une répartie tout à fait respectable, mais je préférais simplement qu'on ne me voit pas dans un tel état, c'était honteux. Je l'écoutais me répondre, attentive à ce qu'il disait. Au fond de moi, j’espérais qu'il choisirait le restaurant, dieu que j'avais faim. Et, c'est de notoriété publique, on reste plus longtemps assis dans un restaurant qu'une cafétéria. Et j'avais une énorme flemme de bouger et de boiter davantage. Vit en #3399cc

	## Sam 9 Mar 2013 - 12:58
Invité	Roxanne hocha rapidement la tête et commença à marcher dans le couloir, toujours en boitant. Je la suivis aussitôt, restant assez proche d'elle pour l'aider si le besoin s'en faisait sentir, mais pas trop proche pour ne pas la gêner. Nous continuâmes ainsi pendant un petit moment, puis elle me regarda en souriant et s’adressa à moi : - Tu me suis ? Bon, je sais que je vais être relativement lente, mais t'es pas pressé je suppose. Donc, je pensais te montrer rapidement les dortoirs, histoire que tu saches où tu vas crécher le temps avant ton initiation. Un jour, toi aussi tu pourras avoir ta chambre. Qui, entre nous, ressemble plus à un mini studio qu'à une chambre. Mais ce n'est pas pour me déplaire. Je hocha la tête. Ne sachant pas quoi dire d'autre qu'un simple oui, autant ne rien dire et simplement montrer mon approbation. Elle marqua une pause devant des escaliers qui devaient surement monter jusqu'aux dortoirs. J'entendit alors son ventre émettre un petit gargouillis et je vis ses joues s'empourprer aussitôt. Je ne pût m’empêcher de sourire. C'était tellement mignon de la voir comme ça. Cela lui donnait un petit air enfantin qui lui allait à merveille. Elle se retourna vers moi, visiblement ennuyé. - Excuse moi. Je te montre ça et on va manger ? T'auras le choix entre la cafétéria, grignoter un truc en ville ou bien, un bon restaurant ? Qu'est-ce que tu en dis ? -Hum ... A choisir, je préférerai aller au restaurant. Sa fait longtemps que je n'y suis pas aller. Et pas la peine de prendre d'argent, c'est moi qui invite. Pour te remercier de me faire visiter. Elle continua de marcher lentement, et je la suivis toujours, prêt à l'aider si besoin. J'étais heureux de pouvoir marcher un peu avec elle. Je ne sais pas trop pourquoi à vrai dire, mais j'étais heureux. Surement parce qu'elle était la première personne que j'ai rencontré ici, et qu'elle ne m'avait pas rejeté.

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