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..:: Doux rêve ::.. (pv Swann)
##   Mer 19 Déc 2012 - 20:29
Anonymous
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Fallen avait été entrainé par cet homme dont elle ne connaissait ni les traits ni le caractère, ni même son nom. C’était un rêve. Un rêve où elle se laissait transporter pour tenter d’oublier, d’effacer quelques bribes de souvenirs plus ou moins douloureux. Était-ce vraiment le bon choix ? Une lettre avait été remise à l’intention de sa famille pour la prévenir qu’elle partait pendant quelques temps mais que tout irait bien. C’était totalement fantasque ce qu’il venait de se dérouler durant journée. Un homme vous accoste près d’un parc, vous vous sentez subitement submergé par des sensations étranges lorsqu’il s’approche de vous. De son regard froid et perçant, vous vous sentez mal à l’aise. Cependant, sa voix et ses mots sont d’un tel impact sur vous que vous ne pouvez résistez à cet envoûtement. Cet homme qui vous charme pour le rejoindre. « Terrae », un mot indéfinissable encore pour la jeune femme. « D’un grand potentiel », disait-il. Par où commencer ? Qui était cette femme, de sa robe blanche et son teint vampirique, se baladant aux côtés de « lui » ? Un trésor. Peut être même une vraie mine d’or ! Un rêve. Un rêve où on se laisse berner par des illusions. Mais un rêve qui vous parait tellement doux que vous ne voulez pas vous en défaire. Ses frêles jambes n’arrivaient plus à suivre. La fatigue commençait à l’emporter, faute de troubles du sommeil et des crises d’angoisses incessantes. Le master la prit dans ses bras et l’emmena sur Terrae.

« Des voix … J’entends des voix …. Je ne comprends pas. C’est flou. Vague. Ce brouillard. Qui sont-ils, ces gens ? Je ne … les reconnais pas. Je les connais ? … Non. J’ai peur. Je cours. Pourquoi vous dressez vous contre moi ? Non … Pas maintenant. Pas ici. Vous ? Mas… Master ? Attendez-moi, par pitié ! Non ! Ne me laissez pas seule. Je vous prie … Mon..coeur ? »
Les yeux de Fallen s’ouvrirent comme lorsque l’aube commence à se lever, doucement. Une lumière orangée inondait la pièce. Était-ce le crépuscule ? Un mal de tête la frappa soudain. C’était comme si un marteau tapait un mur d’acier sans cesse. La chambre était simple, assez grande pour deux personnes. Elle était là, allongée sur ce lit, emmitouflée dans les couvertures. Des portraits érigeaient les murs de toute part. Des directeurs ? Ou de simples portraits d’artiste. Elle ne reconnaissait pas ces œuvres. Aucune ne correspondait aux œuvres qu’elle avait vus. Doucement, la jeune fille se releva. La porte s’ouvrit. Il était là, de son regard de glace à l’observer. Il s’approcha près d’elle, les genoux au sol et lui posa une main sur la sienne.

- Aujourd’hui, pour toi, va être un nouveau jour. Tu vas devenir quelqu’un d’exceptionnelle, je le sens. Tu seras bien ici, ne t’inquiètes pas. Tu te trouves à l’infirmerie actuellement. Tu as quartier libre ce soir. Ne tarde pas trop. Tu ne dois pas quitter l’enceinte de cet établissement par contre. Tu rencontreras surement quelques élèves. Fais attention à toi, charmante demoiselle.
- Vous … me paraissez étrange. Mais je vous apprécie. Merci pour m’avoir emmené ici. J’avais… besoin de repos. Où se trouve le parc ?
- *petit rire moqueur* Non loin d’ici. Tu es au rez de chaussée. Tu te diriges vers la grande porte d’entrée et en face tu auras la cours et un peu plus loin le parc. Tu aimes ces lieux, n’est-ce pas ?
- Oui. Je m’y repose assez souvent.
- Alors va. Reviens ici mais pas trop tard, petite fille

Un silence. Il s’en alla, laissant derrière lui une femme plus ou moins dans un doute. Et si c’était la mauvaise solution ? Ne jamais baisser les bras. Il faut avancer. Elle enfila ses bottes blanchâtres, redressa sa jolie robe et se recoiffa un tantinet mieux. De la douceur. Fallen a toujours aimé qu’on prenne soin d’elle. Ce master semblait être une vraie mère poule. En sortant de la pièce, elle distingua à travers les grandes fenêtres du couloir, un lieu paisible. Des élèves riaient, discutaient ou jouaient ensemble. Il y avait de tout âge. En traversant le couloir, quelques élèves la regardèrent. Fallen entendu chuchoter des « Tu l’as déjà vu ? Elle est nouvelle ? ». Le feu aux joues commençait à monter. D’un pas précipité, elle se dirigea vers la grande porte. Un immense hall de marbre et de bois était érigé. C’était vraiment une enceinte sublime et admirablement bien soignée. Contemplant l’architecture, Fallen sentit le doigt de quelqu’un lui tapoter derrière l’épaule. Se retournant, elle comprit qu’elle n’était pas la seule dans le même cas.

- Bonjour mon enfant. Toi aussi tu es nouveau ?
##   Sam 5 Jan 2013 - 0:41
Swann Howard

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Swann Howard
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C’était bien trop grand. Comment s’y retrouver ici ? J’étais arrivé la veille au soir, alors que la nuit s’était déjà confortablement blottie dans le creux du bâtiment marbré. De nuit, je n’avais pu observer que la pierre éclairée par les lampadaires parsemés dans l’herbe noire, sur les murs, au sol, dans le ciel. Je n’avais vu en fait que quelques étoiles parmi l’espace sombre et bleu. Et là, sous cette gigantesque lampe jaune et éblouissante, je pouvais voir le monde entier. Quel monde immense ! Étant reparti me coucher après un petit réveil à la recherche de celle que j’appelais désormais la « Dame en noir », je m’étais levé avec un œil tout à fait différent. Je découvrais que des arbres bordaient les allées de gravier pâle, que de ravissantes fleurs coulaient sous les drapeaux pendus aux murs. De ce fait, les repères presque inexistants s’étaient enfuis avec les ombres nocturnes, me laissant démuni.

J’étais dans un grand hall. De lourds piliers avaient été plantés là, comme des arbres, en ligne droite. De longs couloirs menant je-ne-sais-où ingurgitaient et dégurgitaient au rythme de la sonnerie des étudiants de tous âges. Par moments, d’étranges évènements fantastiques se produisaient. Un petit garçon montra à ses camarades une petite flamme venant de sa main. Mais il n’avait aucun briquet, ni allumette dans celle-ci. Une panthère, ou alors un jaguar, un tigre, peu importait, filait à toute allure pour ne pas être en retard au cours suivant : au seuil de la porte, il prit une apparence humaine toute guillerette. Pourtant, les gens ici m’avaient averti, avec cette fascination qui effraie. Du coup, moi, j’étais planté là, parmi les piliers et les jeunes, un peu perdu.
Je vis cette fille, aux cheveux roses, dans la même situation que la mienne. Son regard ricochait à droite, puis à gauche, le feu aux joues, ne savant où se placer. Allais-je oser ? Oui ! Je m’approchai furtivement de l’inconnue, d’un pas léger, et d’un doigt fin, je tapai sur son épaule. Elle se retourna doucement, comme poussée par le vent, engagea la parole.

« Bonjour mon enfant. Toi aussi tu es nouveau ? »

Quelle drôle façon de parler. « C’est rigolo » pensai-je comme à mon habitude. Elle avait l’air… vraiment pulpeuse. Une graine de vie, avec des lèvres gourmandes et des couleurs rosées jusqu’aux yeux. La douceur !

« Bonjour ! Oui, tout nouveau. Je suis arrivé hier soir, et pourtant, je suis déjà perdu. C’est bien bête tout ça. Toi aussi tu es perdue ? »

Elle souriait, et s’était penchée sur moi. Son œil grouillait de curiosité et d’intérêt pour mon petit être. C’était assez embarrassant, mais en même temps, assez accueillant. D’une voix mélodieuse, elle m’expliqua qu’elle était également nouvelle à Terrae. Un étrange bonhomme l’avait amenée dans cet endroit totalement fou, car elle avait « un potentiel ». Elle aussi, dites-donc !

« Moi, c’est une drôle de dame tout en noir qui est venue me chercher à la gare. J’y… »

Je m’interrompis et songeai deux secondes à Hemma. Elle n’était pas venue… Peut-être qu’elle aussi, elle avait été enlevée par un de ces masters et emmenée ici ? Je chassai cette pensée de ma tête, la rangeant dans le compartiment des « plus tard », avant qu’elle ne peigne ma figure. Je me disais que j’avais tout le temps de la chercher plus tard. Alors je raclai ma gorge et repris tout enjoué :

« Hm. J’y attendais quelqu’un, mais pas elle ! Une master, très élégante, surgie des ténèbres, pour m’emmener. C’était assez comique, ça faisait presque pédophile de se laisser embarquer dans un endroit inconnu. Mais bon, je dois avouer que ça me plaît bien ici. Toi aussi ? »

C’est vrai. Terrae est un endroit magnifique. Bien que perdu, je sentais que de nombreux évènements fantasques allaient se produire ici-même. J’avais hâte.

« Au fait, comment tu t’appelles ? » demandai-je en ayant oublié les bonnes manières.
##   Mar 2 Avr 2013 - 1:33
Swann Howard

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Elle n’avait plus de nom. Je ne pouvais pas nommer cet espace m’ayant empli d’un coup d’un seul. C’était brut, lourd, débordant. La douceur avait disparu dans un nuage blanc. Disparue. Je pivotais, complètement bouche-bée. Les petits flocons se dissipaient, comme les paillettes de la pluie s’évaporant. J’étais seul. J’avais été seul, depuis le début.

Autour de moi, un grand garçon très mince riait. Il se moquait, sournois.

« Tu dois être nouveau à Terrae, toi ! On dirait que ça te monte déjà à la tête. Rentre chez toi. Une personne en cache toujours une autre. En revanche, le vent ne cache rien. Tu souffriras beaucoup. »

Souffrir…

Cette fille aux cheveux roses avait été donc une illusion. Et cette douleur dans ma cage thoracique ? Pouvait-elle illusoire ? Non ! Car cet homme barbu était bien réel, tout comme ses mots.

Baissant la tête, dépité, je rentrais dans le bâtiment gris. La même couleur que mon cœur. Il n’était plus aussi blanc que la neige. Il avait terni. Bientôt, le noir. Comme le nom de cette douceur.

Non-sens.

Tristesse.
##   Mar 2 Avr 2013 - 17:19
Anonymous
Invité


Passant à toute allure, une brise, un souffle et puis plus rien. Tout semblait balayé , évanouit. Que s'était-il passé l'espace d'un instant ? Un rêve. Sombre. Froid. Tout n'était que glace et poussière. Seule. Sans personne pour venir guider, sans personne qui ne tienne la main. La voix de ce garçon aux cheveux blonds retentissait. Était-ce un rêve ? Était-ce le fruit de l'imagination ? Une mascarade crée de toute pièce. Une scène de théâtre comme on n'en voit plus. C'était comme surfer sur la vague, tenter de garder l'équilibre et se sentir emporter. Une vague de froid. Puis brûlante à faire bouillir le sang. Perdu de vue. Où était-il passé ? Qui était-il ? Son nom ? Il ne l'avait pas encore prononcé. Une personne venait de courir à travers la pièce et donna un coup d'épaule à la jeune femme qui reprit ses esprits. Avait-il elle perdue conscience l'espace d'un instant ? Le temps et l'espace s'étaient arrêtés. Les aiguilles de la grande horloge se remirent à faire des "tic tac". Les gens bougèrent et on entendait de nouveau les cris d'enfants et les brouhaha incessant des plus grands.

- J'ai ... perdu quelque chose.

Revenant de sa torpeur, la demoiselle cherchait de vue ce petit être. Elle pourrait croire qu'il s'agissait d'un chat au pelage blanc, ce garçon qu'elle désirait retrouver pour lui répondre aux questions qu'il avait posé avant sa perte de conscience. Pourquoi est-ce arrivé dans un tel moment ? La fatigue surement. Cette scène était "Le chat et l'Oiseau" remixé. Fallen se considérait comme un être libre, volant de ses propres ailes et voulant donner de l'amour, aider ceux qui en auraient besoin. Voilà son dessein. Pour cela, il fallait qu'elle commence par revoir ce blondinet. Où se cachait-il ? Se mettant sur la pointe des pieds, elle chercha du regard une touffe blonde. Mais rien. Continuant son parcours, s'excusant au passage alors que certaine personne la remarquait. Soudain, la rêveuse trouva enfin cette personne. Qui s'en allait, seul, dans un air morose. Tendant la main vers son épaule, le touchant enfin, d'une voix douce et son sourire aux lèvres, Fallen rétorque :

- Pardonne-moi. J'ai été absente. Ne m'en veux pas. Mon nom ? Fallen Swallow. Et je me perds un peu oui... Je ne connais pas très bien cet endroit. Je suis arrivée il y a peu de temps. J'ai eu moi aussi quelqu'un qui est venu me chercher. J'ai eu une histoire triste et on m'a emmené ici. Tu veux ... qu'on aille se poser quelque part ? Où il n'y aura pas trop de gens dans les alentours. J'ai ... un peu mal à la tête, dit-elle la main sur son front.

Ses yeux fixaient ceux du blondinet. L'oiseau avait retrouvé le chat. C'est ainsi que le début d'une histoire commença.
##   Sam 6 Avr 2013 - 17:44
Swann Howard

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Ce dût être la première, ou plutôt la seconde, manifestation surnaturelle inclinant ma petite tête blonde face à la magie. Quelle magie ? Celle d’une retrouvaille incroyable, qu’on n’ose rêver même dans les films américains. Dans le long corridor, aucun bruit ne résonna. Juste le battement d’une aile longue et déployée. Un peu comme un oiseau qui plane, poursuivant une petite bête d’un œil sûr. Le doux oiseau était revenu. Ce devait être un rêve : le petit chat avait enfin retrouvé l’oiseau.

Un rêve…

Ah, qu’il faisait beau. Entre quelques nuages rosés, le soleil crépusculaire illuminait la grande prairie verte, calme, paisible, où seuls êtres se tenaient debout. C’était un chaton, tout petit et mignon de ses yeux bleus, à côté de l’oiseau duveteux, torse bombé comme un enfant bien fier. Un peu plus loin, devant eux, une grande auberge, du style très similaire à celles des contes médiévaux. Elle avait un nom que tous deux connaissaient bien, qui fait briller l’œil. Le vent soufflait très doucement, dans lequel se baignaient quelques paillettes solaires et chaleur rassurante.


Joie !

« …Tu veux… Qu’on aille se poser quelque part ? Où il n’y aura pas trop de gens dans les alentours. J’ai… un peu mal à la tête. »

« Allons-y. Je… suis désolé d’être parti. J’ai cru que toi aussi tu étais partie. Mais nous revoilà ! Euh… Tu veux qu’on aille dans le foyer, ou quelque part d’autre ? Trouver un endroit où s’asseoir ou s’allonger. »

Fallen acquiesça de la tête, et nous deux filions légèrement vers… nulle part. Ni le chat, ni l’oiseau en savait où se rendre, la terre était inconnue. Puis une porte grande ouverte m’appela, sur ma droite. J’arrêtai l’élan de la jeune fille qui me racontait son arrivée, ses rencontres, le drôle de bonhomme. Je désignai d’un geste vague la pièce chaleureuse, aux murs chocolat et rouges. Un petit feu sur le côté, entourés de canapés confortables dont seuls quelques-uns étaient utilisés.

Les deux rêveurs de ce monde fantastique entrèrent dans l’auberge. Dreamscape. C’était ce monde dans lequel flottait cette douce odeur de familiarité et de bien-être. En s’approchant de la puissante bâtisse, ils s’étaient métamorphosés en une forme plus humaine, plus véritable. Un grand garçon et une jeune femme bien plus petite que lui. Qui étaient-ils ?

Dans l’auberge, un feu crépitait tendrement, craquant des pétales de flamme dans l’air. Un coin, deux bancs, une table. Ils s’y dirigeaient directement, comme si leur instinct animal prenait le dessus de la conscience.


Fallen et moi nous assîmes et nous prîmes un peu le temps de se reposer. Se reposer de quoi après tout ? Rien de grand, rien de menaçant n’avait fait surface. Et pourtant, je me sentais épuisé, mais assez satisfait. Je l’avais retrouvée. Étrangement, sans la connaître davantage, j’y étais attachée déjà. Ses belles joues me rappelaient celles d’Hemma.

« Dis-moi, Fallen… As-tu dû quitter quelqu’un qui t’était très cher en venant ici ? Je veux dire, à part ta famille, forcément. Mais un ami, un amour, tout cela. »

Hemma me manquait, un peu. Mais je m’y étais résolu. On ne peut pas faire tout un bout de route avec une même personne. Pourvu que je me sois trompé !


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