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Rencontre du 3ème type
##   Sam 22 Déc 2012 - 12:36
Noah Emerite

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Noah Emerite
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Il devait être aux alentours de 23h quand mon adorable poussin décida de s'échapper de ma chambre et de vagabonder dans les couloirs. Je me suis donc levé et l'ai suivi calmement, il se dirigeait vers la salle commune. Je le pris donc dans mes mains et ouvrit la porte, je crus distinguer une forme humaine dans un coin de la pièce, sur les fauteuils. J'ai donc délicatement allumé une des lampes du bar pour que la lumière ne soit pas trop brutale.
C'était un garçon apparemment, il avait de longs cheveux blancs voire gris puisque la pièce n'était que très peu éclairée. Et je remarquais immédiatement le bandeau noir posé sur ses yeux, ça m'intriguait. Je décidais donc de m'avancer vers lui, prenant mon temps pour le détailler. Il portait des vêtements noir de la tête aux pieds.

- Bonsoir.

Je m'asseyais sur un des fauteuils à ses côtés en souriant. Un peu de compagnie ne faisait pas de mal. Mon poussin vint rapidement se caler dans mes mains et je souriais à l'inconnu.


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##   Sam 22 Déc 2012 - 20:25
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J'ai attendu le début de la nuit devant la porte ou l'homme m'avait emmené. Il m'avait dit de ne pas m'inquiété, mais je ne peut rien y faire, j'ai peur de tout le monde maintenant. A la tombé de la nuit, j'ai ouvert la porte et je suis rentré dans la cour de cette endroit ressemblant à une institut. J'avance en faisant le moins de bruit possible. Je préfère évité de rencontrer des gens pour le moment et apprendre d'abord à me repérer. Au bout d'un petit temps passer à errer dehors, je me décide à rentrer dans un des bâtiments. Plus je m'approche de la porte et plus mon coeur accélère, mes joues deviennent rouges, je le sens. Avant d'ouvrir la porte, je prend deux minutes pour me calmer : "S'il y a des gens, autant ne pas donner une mauvaise image" me disait-je.

Je met la main sur la poignée et j'ouvre la porte. Rien. La salle est noir et vide. Je pousse un soupir de soulagement. Dans ce que je distingue de la pièce, il y a quelques tables, chaises et fauteuils. Je peut voir aussi un meuble ressemblant à un bar. Je décide de m'asseoir sur l'un des fauteuils pour me calmer un peu et réfléchir à comment me présenter lorsque je rencontrerait quelqu'un. D'un coup, une porte s'ouvre dans un autre coin de la pièce et je distingue une silhouette entrer. L'instant suivant, la lumière s'allume. Je distingue un homme, a vu de nez je pense qu'il a à peu près le même âge que moi et qu'il est à peine plus petit que moi, environ 1m70. Il porte un pantalon léger, un peu comme du coton, gris et un t-shirt blanc. Il à les cheveux bruns, et je peut distinguer quelques légers reflets violets. Il tiens dans ses mains un mignon petit poussin. L'homme se rapproche de moi, visiblement intrigué, c'est surement du à ma tenue et à mon bandeau. Plus l'homme s'approche plus mon coeur accélère, et je sens que je commence à devenir rouge, je détourne donc la tête.

-Bonsoir me dit l'homme.

L'homme s’assoit juste à côté de moi. J'évite de le regarder car même s'il n'a pas l'air très méchant, je ne le connais pas.

-Bon ... Bonsoir ... disait-je confusément.

Je ne me suis pas préparé à rencontrer quelqu'un de si tôt, je ne sais pas quoi dire. J'attends donc là, ne sachant pas quoi faire. Je n'ose pas parler à cette homme, mais partir comme ça serait impoli. Un petit silence s'en suit, jusqu’à ce qu'une autre porte s'ouvre.
##   Sam 22 Déc 2012 - 22:49
Swann Howard

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Comme une longue robe de ténèbres, dans un ample geste empli de grâce, son manteau m’enveloppa d’un envoûtement peu commun, et sans un mot, je me levai. Je n’avais alors pas encore pris conscience que les deux lettres, brodées de sentiments intimes et saignants, s’étaient posées sur le banc éclairé, en attendant la venue d’Hemma.

« - Où se trouve Terrae ? lui demandai-je placidement.
- Au Japon. »

Je m’arrêtai, interloqué. Pourtant, la Master continuait à semer ses empreintes sur le sol blanc. Je regardai derrière moi, et, voyant dans quelle étrange harmonie ces deux foulées dansaient statiquement, je me dépêchai de rattraper l’inconnue. Retourner sur mes pas n’était plus possible. Je tâtai ma poche, je tressailli. Elles n’étaient plus là, ces enveloppes de papier froides. En moi, le vide se creusa un peu plus. La Master pivota son buste vers moi, ayant senti sûrement les transports allant et venant de mon cœur. Je sentis plus de malice que de compassion dans ce sourire camouflé par la nuit. Elle me tendit une main.

Mes yeux s’ouvrirent clairement, subitement. Il y avait un plafond blanc, quoiqu’un peu jauni par la lampe de chevet. Je me redressai et, un peu paniqué, observais l’espace m’entourant. C’était une chambre pas trop coquette, avec le minimum vital comprenant un lit, un chevet, une armoire et un petit plateau avec de quoi grignoter. Une douleur – ou une fatigue, je ne pouvais dire – contractait mes cuisses. Était-ce Terrae ? Alors ce devait être une épopée épique dans laquelle je devais m’être laissé entraîner. Reprenant mes esprits, quelques images confuses éclairèrent par instants mon visage cerné : un patch linguistique, une histoire de pouvoir élémentaire, et un dortoir. J’avais dû m’évanouir, ou ne pas supporter toutes ces cancans hystériques.

« Mais où est l’autre drôle de dame ? M’enfin ! »

Je sautai de mon lit, et, après avoir croqué un peu de la délicieuse brioche et du chocolat encore tiède, je me dirigeai vers la porte. Un couloir, noir. Je ne savais même pas qu’elle heure il était. Et quel jour, aussi.

Un rapide coup d’œil par la fenêtre. Quelque chose paraissait différente dans ce ciel. Bien que la lune soit toujours aussi ronde et embrumée, le ciel ne reflétait pas cette même noirceur des cœurs. Ou alors c’était peut-être bien le carreau de la fenêtre. Ah ! J’étais bien sombre ce jour-là. Ça me changeait de mes petits bonds de joie habituels. Généralement, ça revient dès que je vois quelqu’un de pas trop méchant. Encore eut-il fallut qu’il y en eût. Tant pis, il était vingt-trois heures à tout casser. De l’autre côté, je voyais ce couloir, gorge profonde et terrible, débouchant sur une porte. Je m’y rendais d’un pas vif, décidé à retrouver l’autre grande dame qui m’avait emmené ici et qui m’avait, en même temps, assommé.

Et lorsque j’ouvris la porte, un salon, où une faible lueur luttait contre l’appétit insatiable de l’obscurité. Un drôle de bonhomme à la tête tout à fait charmante tenait au creux de sa main un… poussin. Pourquoi pas : une petite ampoule éteinte, jaune, piaillant de son petit bec silencieux. Un bon petit en-cas pour un chat, miam ! En revanche, l’autre petit monsieur paraissait bien moins abordable. Yeux bandés, cheveux blancs, droit comme un I mais étiré comme la corde d’un pendu, ce n’est pas sans surprise qu’on jauge ces gens du regard. D’abord, je refermai la porte silencieusement, pensant que l’on ne m’avait pas remarqué. C’était sans compter sur la petite balle jaune sur pattes qui m’épia de ses deux billes noires. Le salon de la boutade pas drôle, ce devait-être le nom du café farfelu dans lequel on m’avait déposé après le kidnapping consenti. Ma réaction ne se fit pas attendre.

« Hm, bonsoir. Euh, dites-moi, vous n’auriez pas vu une grande dame avec des cheveux… euh, des cheveux. Et un long manteau noir ? »

Leur, ou plutôt son regard alambiqué, en traduit plus que désiré. Forcément, avec un bandeau, on n’en dit pas long sur soi d’un premier coup d’œil. D’ailleurs, comment pouvait-il le voir ?

« Ah, d’ailleurs, on est où ? À Terrae ? Ce n’est pas comme si j’ai l’air d’un touriste là, mais je viens de me réveiller dans un endroit tout à fait loufoque, haha ! Au fait, vous êtes quoi ici ? Vous avez l’air d’avoir mon âge. Seize ans, non ? »

Voilà. J’étais déjà assis, sur un troisième fauteuil, à les regarder avec intérêt. Ce n’est pas tous les jours qu’on voit de drôles de gens comme ça. En même temps, on aurait dit qu’il n’y avait que ça ici. Et si j’étais bizarre aussi ? Hoho !
##   Dim 23 Déc 2012 - 10:56
Noah Emerite

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Juste après que mon interlocuteur m'ait répondu, plutôt timidement je dirais, je sentis mon poussin s'agiter et se fixer face à la porte. Je relevais donc la tête et remarquais une troisième personne, un autre homme qui semblait légèrement confus. Je n’eus pas le temps de le saluer avant qu'il ne se mette à nous déverser un flot impressionnant de phrases.

« Hm, bonsoir. Euh, dites-moi, vous n’auriez pas vu une grande dame avec des cheveux… euh, des cheveux. Et un long manteau noir ? Ah, d’ailleurs, on est où ? À Terrae ? Ce n’est pas comme si j’ai l’air d’un touriste là, mais je viens de me réveiller dans un endroit tout à fait loufoque, haha ! Au fait, vous êtes quoi ici ? Vous avez l’air d’avoir mon âge. Seize ans, non ? »

Je le regardais s'avancer et se poser avec délicatesse à côté de nous et nous fixer. Je décidais donc de lui répondre, je doutais que l'autre puisse le faire vu la timidité qui l'avait envahi lorsqu'il m'avait répondu.

- Bonsoir. Je suis navré mais je n'ai croisé personne jusqu'ici. Nous sommes bien à Terrae. Par contre, je ne vois pas ce que tu veux dire par "vous êtes quoi ici", nous sommes des humains tout ce qu'il y a de plus normaux, comme toi, non ? Pour finir, j'ai dix-sept ans.

Je sortis ma petite bouteille et bu une rapide gorgée avant de lui sourire calmement. J'hésitais à utiliser mon pouvoir pour savoir exactement ce qu'il pensait de nous, c'était tentant, mais malhonnête. Je remarquais donc qu'il connaissait notre âge, sans avoir pris connaissance de nos noms, je me décidais donc à le leur dire en premier.

- Je m'appelle Noah. Et vous ?


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##   Dim 23 Déc 2012 - 13:06
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Un jeune homme entre dans la pièce. "Encore un autre inconnu, comme si se n'était pas suffisant avec un seul." me dis-je. Je l'observe du coin de l'oeil. Il est habillé d'un gilet blanc par dessus un T-shirt bleu ainsi qu'un pantacourt marron. Je ne relève pas la tête, trop occuper à me calmer. Tout d'un coup, il se met à parler :

-Hm, bonsoir. Euh, dites-moi, vous n’auriez pas vu une grande dame avec des cheveux… euh, des cheveux. Et un long manteau noir ?

Je fait signe que non de la tête

-Ah, d’ailleurs, on est où ? À Terrae ? Ce n’est pas comme si j’ai l’air d’un touriste là, mais je viens de me réveiller dans un endroit tout à fait loufoque, haha ! Au fait, vous êtes quoi ici ? Vous avez l’air d’avoir mon âge. Seize ans, non ?

Juste après, il s'avance et s'assoit juste à côté de nous et je sens son regard se poser sur moi, puis passer de moi à la personne qui était déjà présente avant. D'ailleurs, cette même personne répondit à la première :

-Bonsoir. Je suis navré mais je n'ai croisé personne jusqu'ici. Nous sommes bien à Terrae. Par contre, je ne vois pas ce que tu veux dire par "vous êtes quoi ici", nous sommes des humains tout ce qu'il y a de plus normaux, comme toi, non ? Pour finir, j'ai dix-sept ans.

Il sort une bouteille et boit une gorgée avant de sourire à la deuxième personne. Ensuite, il dit autre chose :

- Je m'appelle Noah. Et vous ?

La première personne s'appelle donc Noah. Même si c'est intimidant, je décide donc de me présenter à mon tour, mais le plus brièvement possible ... Je n'aime pas parler avec des gens que je ne connais pas.

-Heu ... Je m'appelle ... Arsax Drakiel ... et oui ... J'ai 16 ans ...

Mince, je ne suis pas encore assez calmer. Tant pis, maintenant sa devra passer avec le temps. Je me tourne vers la seul personne qui ne c'est pas encore présenter.
##   Mar 25 Déc 2012 - 0:05
Swann Howard

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« Bien le bonsoir alors. Moi c’est Swann. Seize ans, et je viens de débouler ici. »

Je n’avais pas été clair. Pour changer de l’habitude, tiens. Les adultes sont toujours comme ça, ces saligauds. Ça fait comme si ça m’avait compris, et au final, ça se plante sur toute la ligne, de A à Z. Alors, du haut de ses dix-sept ans, monsieur Noah, accompagné de son poussin couleur pipi, ne comprenaient pas mes propos. Oh, les saligauds ! Et des saligauds qui tapaient dans le sarcasme, qui plus est !

« Mais c’est pourtant très clair, m’enfin ! Votre fonction ici. La raison pour laquelle vous êtes ici. Par exemple, moi, euh… Bah je pense être un pensionnaire. Peut-être un élève ? Personne ne m’a rien dit à propos de ça. On me cache des choses. J’étais très bien en Suède, au final. Qu’est-ce que j’ai fait à la suivre, cette dame en noir ? Rah, je devais être un peu bourré je crois. Mais je ne bois pas… On m’a drogué ? C’est sûrement ça. Ou alors, c’est parce que Hemma n’est pas venue… »

Je faisais de grands gestes, comme à mon habitude, jonglant de mes yeux tout à fait éveillés entre les deux personnages. Et alors je me rendais compte que le petit bonhomme aux yeux bandés était totalement paniqué. C’était plutôt drôle à voir, d’ailleurs.

« Hey, Arsax, qu’est-ce qui t’arrive ? F… »

Je m’interrompais. Visiblement, le sang-froid du garçon aux cheveux blancs était remarquable, comparé à celui du poussin qui avait littéralement explosé. En parlant du sang-froid, bien sûr. Monsieur Piou se contentait de piailler et galoper à travers le salon gentiment aménagé.

« Hey, euh… Noah, ton poussin, il s’enfuit ! »

Comme un héros, je fonçai vers le volatil, qui imitait le lama avait ses mouvements de tête incongrus. Il était là, juste devant la paume de mes mains, et… Ah. Un bel échec. En refermant mes doigts dans un claquement, le poussin fit un bond, si bien qu’il vola jusqu’à la fenêtre pour s’y cogner. La boule criarde jaune s’était claquée contre le carreau, bravo.

Je murmurai un petit « oups » à peine crédible, me penchai sur le piaf un peu sonné, et enfin, j’adressais un regard plein d’anxiété à ce qui ne m’était encore qu’un inconnu. Pauvre oiseau. Pour mon premier quart d’heure à Terrae, une vie – aussi petite soit-elle – avait été l’introduction d’une scène pathétique et presque tragique dans le théâtre des danses honteuses nocturnes.
##   Ven 4 Jan 2013 - 10:22
Noah Emerite

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Ils me répondirent chacun leur tour, le premier bégaya légèrement alors que le second fit de grand geste. J'avais donc affaire à Arsax et Swann. Ce dernier s'excitait comme une puce pour nous expliquer ce qu'il entendait par "Vous êtes quoi ici ?" ce qui finalement ne lui servait pas à grand chose, il le saurait bien assez tôt avec sa propre initiation. Il me semble même qu'à force de gigoter dans tous les sens, cet énergumène était entrain de faire paniquer Arsax et d'exciter mon poussin.

Poussin qui d'ailleurs ne se fit pas prier pour quitter mes bras et parcourir la salle en courant, je le laissais calmement évacuer sont trop plein d'énergie, sachant pertinemment qu'il reviendrait sur moi une fois cela fait. Mais Swann ne le vit pas sous cet angle et se mit à lui courir après, je poussais un long soupir en le regardant, ne pouvait-il donc pas le laisser tranquille ? Il l'excitait encore plus.

Je les fixais... Et fut pris d'un sursaut lorsque je vis mon poussin se cogner contre le carreau en face. Je perçu à peine ce que dit Swann et me relevais rapidement pour aller ramasser le pauvre animal. Je lançais un regard sombre dans la direction du coupable et retournais m'asseoir près d'Arsax sans un mot, en continuant de fixer froidement l'autre.

- Hé bien pour une première rencontre, je crois qu'on peut dire que tu sais y faire.

Je lui avais lancé cette pique d'un ton sec, tournant la tête pour me remettre à discuter avec Arsax comme si de rien était.


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##   Dim 6 Jan 2013 - 21:31
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Les personnes présente sont donc Noah et Swann. D'ailleurs, Swann ce mit a parler en faisant de grand geste pour expliquer ce qu’apparemment Noah n'avait pas ou alors mal compris. Pour être honnête, à force de faire de grands gestes comme il le fait, Swann me rend nerveux, presque paniquer.

Je ne suis pas le seul a réagir apparemment. La petite boule de plume jaune saute d'un coup des mains de Noah et court partout dans la pièce. Noah n'as pas l'air de s'en inquiéter, comme si c'était normal. Mais pour Swann apparemment ce n'est pas le cas, car il se met à courir après le poussin pour l'attrape. Mais à l'instant ou il s’apprête à l'attrape, il se passe quelque chose et je voit le poussin atterrir dans un carreau de la vitre qui se trouve juste à coté. Noah se lève tout d'un coup et part chercher son poussin, tout en fixant Swann avec un regard noir. Après avoir récupéré son animal, il revient s'asseoir près de moi en lâchant une pique d'un ton sec en direction de Swann :

- Hé bien pour une première rencontre, je crois qu'on peut dire que tu sais y faire.

Je porte mon attention sur le poussin, car il a prit un sacré choc, il faut l'avouer

-Heu ... Noah ... Il va bien au moins ?
##   Mar 2 Avr 2013 - 1:16
Swann Howard

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Ce regard, si froid comme la glace griffue.

Ces paroles, si tranchantes comme les serres de la Mort froide.

Je baissais la tête, restant assis par terre, devant la fenêtre sans lumière. De mon oreille pas exceptionnellement fine, j’entendais Arsax s’inquiéter du poussin. Moi, j’étais abasourdi, comme le poussin. La tête dans les étoiles, vacillante, incapable de répondre.

J’essayais de murmurer une petite excuse, une demande de pardon, qu’importe. Qu’importe, ça ne sortait pas. Je n’osais plus parler, de cette voix étouffée que je n’appréciais pas entendre. C’était celle d’un petit enfant, battu par sa propre bêtise, trop jeune pour plaindre les plaies des autres.

Intérieurement, je me questionnai : « Swann, que fais-tu là ? Tu n’es pas à ta place. Ici, il n’y a que des grands. Il n’y a aucune place pour les petits de ton genre. Grandis un peu. C’est ce que tout le monde entier t’ordonne depuis ta naissance. »

Soudain, je regardai Noah. Et puis, l’effroi ! La peur d’un autre couteau tranchant le cœur sensible. J’avais peur de ces grandes personnes qui connaissaient mieux la vie que moi. Je craignais leur enseignement douloureux.

Alors, furtivement mais non pas sans hâte, j’accourrai vers la première porte que je pus remarquer. Je m’engageai dans un long corridor sombre, différent du précédent. Derrière moi, je laissais les deux grands s’occuper du poussin. Après tout, je ne voulais pas qu’ils me voient comme un poussin. Un poussin qu’il est si facile à rompre.

Tristesse et remords.
##   Mar 4 Juin 2013 - 17:54
Noah Emerite

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En voyant Swann se hâter pour sortir et fuir, je posais mon poussin entre les mains d'Arsax et me levais. Je me retournais quelques secondes, le temps de faire signe à ce dernier que je reviendrais rapidement. Et accompagné je l'espérais.

Je pris donc rapidement la porte que Swann avait maintenant franchi quelques minutes auparavant. Je découvris un corridor, sombre, froid. Un frisson d'effroi me parcouru. Je n'avais jamais vu ce corridor avant. D'où est-ce qu'il sortait ? Tout ceux de Terrae était chaud et accueillant. Sauf celui-ci. Je tentais de repérer une forme humaine de loin et, presque au bout du couloir, j'en aperçu une.

Je marchais un peu plus vite, je courrais presque. Puis, lorsque je ne fus plus très loin de lui, j’appelais Swann.

- Swann ! Attends ! S'il te plait, reviens ! J'avoue que ton geste maladroit m'a froissé. Mais je m'excuse d'avoir été aussi froid avec toi. Ce n'était pas voulu de ta part, j'aurais du être plus compréhensif.

Je marquais une légère pause, relevant la tête pour voir s'il s'était arrêté pour m'écouter. Puis je reprenais la fin de ma phrase. Je voulais m'excuser de mon comportement odieux. Ce n'était pas sa faute.

- Alors. Ne gâchons pas une soirée comme celle-ci. Tu veux bien ? Puis, il va déjà beaucoup mieux. Il était seulement sonné. Tu ne lui as rien fait de mal. Il va bien. Alors, reviens s'il te plait. Terrae est un lieu chaleureux et lumineux. Je ne voudrais pas que tu le vois comme quelque chose de froid suite à cet incident minime.

Mes paroles étaient certes égoïstes sur la fin, mais je trouvais dommage qu'il ne puisse pas passer une soirée agréable ici. Terrae était un lieu qui apaisait.

- Et, c'est rageant de savoir qu'il y a un endroit à éviter suite à ça. Alors, excuse-moi pour ma réaction exagérée. J'espère que Terrae t'es toujours aussi accueillant et que tu t'y sentiras bien.

Je me relevais face à lui. Et attendais calmement sa réponse. J'étais tout de même angoissé à l'idée qu'il reparte et doive éviter cette salle chatoyante à cause de nous. Ce serait dommage. Nous ne nous connaissons pas vraiment non plus. C'était encore plus regrettable. J'espérais qu'il reviendrait avec moi, qu'il continuerait de passer une bonne soirée en notre compagnie.


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