| ## Sam 16 Fév 2013 - 22:19 | ||
 Cassidy Williams  Messages : 48 Date d'inscription : 11/02/2013 Age : 30 Emploi/loisirs : Emmerder les autres c'est bien non? Humeur : Peux-tu voir la tristesse sans fond qui me broie le coeur ? | Mon cœur battait vite. Trop vite. Alors même que je me trouvais devant ce portail en fer forgé, j’hésitais. Le master qui m’avait amenée était parti en me glissant un « amuses-toi bien ! » et en me plantant là. Et à présent je ne savais pas quoi faire. Devais-je franchir cette ligne, cette si petite et minuscule limite. A présent j’avais peur. Peur de découvrir ce nouveau monde, cette nouvelle vie qui s’offrait à moi. J’avais peur de me reconstruire, de laisser mon passé derrière moi. J’avais peur de le revoir. Peur de me retrouver face à lui. Pire, j’étais effrayée à l’idée de ne pas savoir quoi lui dire après toutes ces années passées à rester seule dans cet appartement de Boston. Avait-il changé ? Etait-il toujours le même ? M’avait-il oubliée ? Que faisait-il de ses journées ? Tellement de questions que je me posais et qui m’effrayaient. Car d’une certaine manière j’avais peur de sa réaction, de ce qu’il pourrait me dire. La dernière fois que nous nous étions vus je lui avais hurlé dessus et le jour d’après il n’était plus là. Je craignais que ce portail en fer, ces pavés sous mes pieds, ce bâtiment que j’apercevais au loin, ne soient qu’une chimère issue de mon imagination et de ces songes qui m’avaient trop souvent assaillis par le passé. Je me sentais terrorisée et en même temps frustrée et en colère contre Aaron qui m’avait abandonnée à un tournant crucial de ma vie, au moment où j’avais le plus besoin de lui. Frustrée de ne pas l’avoir revu pendant tant d’années, de ne pas avoir pu sentir la chaleur de ses bras réconfortants, de pas avoir pu plonger mes yeux dans son regard si particulier. Je poussais un long soupir et baissais les yeux sur la limite du portail qui séparait Terrae du monde extérieur. « Franchira, franchira pas… » pensais-je avec énervement. Ma propre faiblesse m’énervait. Je me sentais comme une gamine. J’avais vingt ans bon sang ! Je n’allais tout de même pas avoir peur ! Retenant ma respiration j’avançais mon pieds et me retrouvais de l’autre côté du portail avec la sensation de me trouver particulièrement idiote et ce sentiment ne faisait qu’accentuer la colère que je sentais monter en moi. Si jamais mon abruti de frère avait le malheur de croiser ma route, je ne donnais vraiment pas cher de sa peau. Mais ceci dit cela ne m’aidait pas à savoir ce que je devais faire à présent et où je devais me rendre. Devais-je me mettre à la recherche d’Aaron ou aller poser mes affaires dans ce soit disant « dortoir ». Un dortoir… Non mais vraiment, vous me voyez moi, à vingt piges aller dormir dans un dortoir alors que cela devait bien faire quatre ans que je vivais seule dans un appartement ? Nouveau soupir. Cela ne répondais toujours pas à ma question. Que devais-je faire ?  ![T'es vraiment un abruti tu le sais ça ? [With my dear brother] Silenc10](https://i.servimg.com/u/f39/15/16/12/31/silenc10.png)
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| ## Jeu 7 Mar 2013 - 22:21 | ||
 Aaron Williams  Messages : 3922 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | Je ne savais pas trop si je devais parler de cette journée comme d'un rêve, ou bien d'un cauchemar. Un peu des deux ; mais, ce dont j'étais certain, c'était qu'elle n'avait rien de réel. Ou peut-être l'était-elle trop, au contraire ? Je ne me souviens plus trop de ce que je faisais à ce moment-là ; je devais probablement trier des dossiers, organiser mes cours, ou corriger quelques copies au hasard, à moitié affalé sur mon bureau. Je tapais sans grand entrain sur mon clavier, mordillais mon stylo au lieu d'écrire, comptais le nombre de feuilles qui traînaient par-terre : bref je m'emmerdais assez royalement pour que ça vaille la peine d'être cité. Je crois même que je m'étais endormi – vu l'élégance avec laquelle j'ai failli me latter la gueule de ma chaise. Puis, mon portable sonna ; une fois, deux fois, trois fois, bref, je ne décrochai pas parce que franchement, en plus d'être crevé, ça m'emmerdais – et si c'était Hideko, elle n'avait qu'à aller demander à mon remplaçant attitré pour la prochaine réunion/initiation/étoilisation... Tiens, ça faisait longtemps que j'étais pas allé voir Mitsuki ; il serait temps que je la propose pour le titre de Master celle-là... Nouvelle sonnerie. Profondément agacé, j'étendis le bras pour l'attraper, et regardai un instant l'écran de l'appareil. Un léger sourire fondit sur mes lèvres, et je décrochai aussitôt que je voyais le nom de mon interlocuteur. – Salut Tomoe. Je te manquais ? me moquais-je doucement, l'empêchant de prendre la parole la première. Un souci ? – Aaron. Sa voix un peu faible, mi-inquiète mi-timide, me fit perdre de ma joie, et mes sourcils se froncèrent instinctivement. – Tomoe ? Qu'est-ce qui se passe ? – … Un novice va bientôt arriver. Tu devrais aller voir au portail. Je poussai un long soupir agacé. – Le Master qui l'a ramené peut pas s'en occuper ? – Cassidy Williams, Aaron. C'est ta petite sœur. Cette fois-ci, je me figeai et mon visage perdit subitement de ses couleurs. Le temps d'analyse des mots me semblait prendre un temps infini ; et pourtant il n'y en avait pas dix. Et, quand je repris contact avec la réalité qu'elle tentait de m'exposer, je me repris en face toute l'incompétence que je n'avais eu de cesse de dissimuler durant ces dernières années. J'étais parti, parce que je ne supportais plus ses reproches. J'étais parti, parce que je pensais, comme toujours, être le plus blessé d'entre tous. J'étais parti parce que j'avais été trop stupide pour me pardonner de n'avoir pas réussi à lui faire retrouver le sourire. Ni à elle. Ni à lui. Le sien avait de toute manière disparu. Quand on a dix-neuf ans, on ne pense pas réellement aux conséquences – moi ? Encore moins. Trop impulsif – pourquoi croyez-vous que je sois tonnerre ? On ne pense pas que la seule personne qu'on ait été capable d'aimer puisse un jour mourir, que sa sœur puisse faire de même, et que celle qui reste paraisse vous haïr à un tel point. C'est vrai, pourquoi j'étais parti ? Parce qu'elle m'en voulait de ne pas savoir maîtriser mon désespoir ? Je crois que c'était quelque chose comme ça. Je resserrai ma prise sur l'appareil, avant de couper court à la discussion de mon mieux – c'est à dire en bafouillant des conneries que même moi j'étais pas en mesure de comprendre. Je me levai, enfilai ma veste, et me mis à courir – et honnêtement, je crois que j'ai jamais autant eu l'air d'un dératé, vu la tête de certains élèves que j'ai croisés. Terrae, c'est grand, quand même. Peut-être qu'elle me hait, peut-être qu'elle ne souhaite pas me voir... Mais au fond, au fond... On était encore une famille, pas vrai ? Ma chère petite sœur... Je me souviens. Je me souviens leur avoir lu des histoires pour qu'elles puissent s'endormir, je me souviens les avoir fait valser dans tous les sens sur la musique qu'on aimait tant, je me souviens de ces étés magiques, féeriques, que nous passions tous ensemble, lui à la guitare, moi les berçant avec tendresse. Je me souviens de nos sourires, de nos rires. Je me souviens de lui, surtout – et j'ai mal. Ma Masterisation m'avait mis face à un seul de ces problèmes : ma mère. Le reste, que je pensais enfoui en moi à jamais, ressortait soudainement, et je n'arrivai pas à endiguer l'inondation. C'était une belle vie, tout compte fait. Dieu, qu'elle me manque, cette vie paisible... Loin de tout... Tout près d'eux... Ma famille. Une famille. Pour moi, Terrae l'était devenue ; elle avait remplacé ce vide, ces absences, comblé les creux, et vidé les trop-plein de tristesse. Mais j'avais toujours besoin de Cassy, Ana et Dam. Deux d'entre eux sont morts, et je refuse de perdre la troisième. Cela fait bien longtemps que j'aurais dû aller la voir, et lui dire tout ça. Après un temps infini, plusieurs points de côté et de nombreux arrêts parce que j'étais à moitié mort, j'arrivais enfin en vue du portail. De loin, je pouvais voir une jeune femme le passer, et pénétrer dans l'enceinte de l'institut, et mon cœur se serra. Parce que je reconnaissais son visage, ses cheveux tressés, sa manière de se tenir. Pourtant, elle avait dix-neuf ans, à présent. Je n'arrêtai pas ma course pour autant, et arrivai presque comme un boulet de canon sur elle, la serrant dans mes bras pour la première fois depuis cinq ans – et tant pis pour mes poumons écorchés et la sueur qui me dégoulinait le long du dos. Je crois que je pleurais comme un gosse, toute dignité disparue, en serrant contre moi, le plus fort possible de peur qu'elle ne s'envole, ma Cassidy, aussi âgée que moi le jour où je l'ai quittée. Abandonnée, en fait. C'est dingue, elle est presque aussi grande que moi. Je me reculai un instant, plantai mes yeux rubis dans les siens, saphirs reluisants. – Je suis tellement désolé... murmurais-je sans réellement m'en rendre compte, souffle coupé par ma course et mes larmes traîtresses. J'aimerais que ce ne soit pas un rêve de plus. HRP : Beuh... Je suis HS, c'est naze xD J'ai essayé de faire long pour compenser le retard aussi... Arf | |
| ## Sam 9 Mar 2013 - 16:43 | ||
Cassidy Williams Messages : 48 Date d'inscription : 11/02/2013 Age : 30 Emploi/loisirs : Emmerder les autres c'est bien non? Humeur : Peux-tu voir la tristesse sans fond qui me broie le coeur ? | Le contact brutal avec un jeune homme me coupa le souffle et je lâchais mes bagages par terre. Je sentais son souffle irrégulier dans mon cou et des larmes venaient humidifier mon tee-shirt. Je me sentais un peu bête comme ça et je mis un certain temps à reconnaitre la personne qui me serrait dans ses bras. Aaron. Cela ne pouvait être personne d’autre. Alors je restais là, dans ses bras, profitant de sa chaleur et de son odeur que je n’avais pas humée depuis tellement longtemps. Il se recula et je pu alors observer ses yeux rouges, ses beaux yeux de la couleur chatoyante des rubis, ses beaux yeux que je voyais pour la première fois de ma vie noyés dans larmes, ses yeux que j’avais tant aimés et tant détestés. Il murmura alors un « je suis tellement désolé » baissant lamentablement la tête. La peur qui me tenait au ventre quelques instants au pare avant avait disparu au profil de la colère. Je fis alors le geste qui me démangeait depuis déjà de nombreuses années. Je le giflais violemment, tellement fort que je me fis mal à la main et laissais une grosse marque rouge sur sa joue. Il l’avait méritée et il le savait parfaitement. De grosses larmes se mirent alors à perler sur mes joues, témoins de toute la tristesse et la rancœur que j’avais enfermés en moi durant toutes ces années. -Comment as-tu pu ? sanglotais-je. Comment as-tu osé disparaitre durant tout ce temps au moment où j’avais le plus besoin de toi ? Sais-tu seulement à quel point tu m’as manqué ? A quel point je me suis sentie seule ? Je me jetais alors dans ses bras, martelant son torse de mes poings tremblants, répétant une litanie incessante de « tu n’avais pas le droit ». Je savais très bien ce qui m’attendait en arrivant ici mais à vrai dire je ne pensais pas réagir de manière aussi violente à son encontre. De la même manière, je savais également que si lui n’étais pas venu à ma rencontre c’est moi qui serais allé le chercher. Quand je repensais à tout ce que nous avions vécus et à la manière dont il avait disparu, je ne pouvais m’empêcher de penser qu’il méritait cette gifle. Je continuais donc de pleurer contre lui, hoquetant des paroles de plus en plus incohérentes et sans parvenir à reprendre correctement mon souffle. J’avais accumulé trop de sentiments ces derniers temps et il fallait bien que je m’en débarrasse. Tant pis pour lui s’il me servait de serpillière ! [Hrp : Ton post est tout simplement génial !! *.* Désolé pour la petite taille du mien ><]
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| ## Mer 24 Avr 2013 - 12:39 | ||
Aaron Williams Messages : 3922 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | J'eus la sensation d'une gifle sur ma joue – cuisante et douloureuse, mais certainement pas autant que mon coeur au bord de l'explosion. J'étais con, j'étais con, j'étais tellement con ! -Comment as-tu pu ? Comment as-tu osé disparaitre durant tout ce temps au moment où j’avais le plus besoin de toi ? Sais-tu seulement à quel point tu m’as manqué ? A quel point je me suis sentie seule ? Je sais. Je sais, Cassy. Je crois que je n'ai pas non plus réussi à me le pardonner, en cinq longues années. C'est fou ce qu'un simple événement, comme ça, pouvait vous faire retomber aussi soudainement dans votre passé. Ouais, j'ai eu une vie de merde. Mais la sienne est le même champ de ruines – et elle, elle n'avait personne pour l'épauler. J'aurais dû être là, j'aurais dû rester, la serrer contre moi, lui caresser les cheveux en lui chantonnant une berceuse. J'aurais dû rester. Essayer de ne pas devenir complètement fou. Mais putain, comment tu fais quand l'amour de ta vie vient de crever, quelques mois après ta soeur ? T'es censé survivre comment ? Je peux pas vivre par procuration. J'arrive pas. Parce que c'est déjà dur de vivre sans repères, mais alors sans personne ? Ah. Je suis ignoble, en fait. Je la sentis à peine se jeter contre moi, manquant de me faire tomber, et martelant mon torse de ses poings. Elle me faisait mal – mais bon, je le méritais. Alors je ne disais rien, et la laissais pleurer tout son soûl, la serrant avec tendresse contre moi, caressant doucement ses cheveux. Une fois qu'elle fût calmée, je laissai échapper : – Toi aussi, tu m'as manqué. Je suis désolé, pour tout. Je pris une grande goulée d'air, continuais à la serrer contre moi. – Je t'aime, petite soeur. De tout mon coeur, murmurais-je. T'as tellement grandi... D'ailleurs, petite remarque : c'est pas juste, elle est plus grande que moi. Je m'éloignais un peu, pris son visage en coupe, et lui offris le sourire le plus tendre de mon répertoire. Tiens. Je pensais qu'il avait disparu celui-là... – Et tu es devenue magnifique. Et il n'en fallut pas plus pour que je me remette à pleurer. Ah, bordel, j'ai jamais été aussi sentimental ! | |
| ## Mer 24 Avr 2013 - 13:57 | ||
Cassidy Williams Messages : 48 Date d'inscription : 11/02/2013 Age : 30 Emploi/loisirs : Emmerder les autres c'est bien non? Humeur : Peux-tu voir la tristesse sans fond qui me broie le coeur ? | Sentant sa main caresser mes cheveux je fermais les yeux et profitais de ce moment unique. Ce geste que je sentais si tendre et rempli d'affection, me replongeais plusieurs années en arrière, quand il me consolais après un mauvais rêve. Mes larmes se tarirent petit à petit, et je sentais mon souffle devenir plus régulier. Enfin je réussissais à m'apaiser. Continuant de me serrer dans ses bras je l'entendis me parler, me dire qu'il m'aimait. Je hochais la tête. -Moi aussi je t'aime, murmurais-je. Si tu savais seulement à quel point tu m'as manqué, à quel point je me suis sentie seule... C'est ça, vas-y enfonce le clou pour le faire encore plus culpabiliser ! Je me doutais que plus que quiconque il connaissait la douleur de la solitude et le fait qu'il s'excuse à nouveau me prouvait combien il avait pu et combien il culpabilisait encore. Mais il aurait été stupide de se part de croire que je puisse lui pardonner si facilement. Durant ces cinq dernières années j'avais pleuré, regretté mes paroles, supplié pour qu'il revienne, m'étais sentie écrasée par le poids de la solitude et de la tristesse, puis j'avais rongé mon frein, m'étais jurée que si jamais je le retrouverais, aussi fort soit l'amour que je lui portait, il devrait mériter mon pardon. Oh ça oui... Et il savait à quel point je pouvais être sadique, voire cruelle. Il n'avait pas fini d'en baver... Sortant de mes... Rêveries ; Bon d'accord, disons pulsions sadiques, je lui souris et me dégageais de son étreinte pour mieux l'observer. Toujours ce même teint pâle, presque maladif, ce même visage fin accompagné de ses yeux si particuliers et tiens ? -Dis moi, Aaron, t'aurais pas un peu rapetissi ? Moi ? Méchante ? Nooonnnnnn. Enfin si peu...
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| ## Mer 24 Avr 2013 - 14:12 | ||
Aaron Williams Messages : 3922 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | Ses mots me firent mal, mais quelque part, je savais que je les méritais. C'est vrai, quoi. J'étais parti... Ca devrait suffir pour aller en enfer – sauf que bon, je crois pas trop en tous ces trucs, alors paradis, enfer, toges courtes et autres queues sortant des fesses de je sais pas trop quelle bestiole, ça va, mais non. Quoi que pas besoin d'être un démon pour ça... Oula je m'égare tout seul, ça fait peur. Ca me rappelle mes discussions avec mes autres moi-même, tout ça... Mais en même temps, sa voix douce me faisait me sentir étrangement bien – comme rarement ces dernières années. Être heureux, c'est une chose ; mais connaître le véritable bonheur, éphémère, c'est tellement... Tellement reposant. Je me sentirais presque serein, à présent que je la savais à mes côtés. À présent que je savais que, si quelque chose lui arrivait encore, je pourrais la protéger de mon mieux ; de toutes mes forces, même. Parce que, c'est vrai ; je ne vivais que pour ça. Pour ceux que j'aime. Ceux que j'aimais. Même ceux qui ne sont plus là... Reprenons-nous. Fini le Aaron égoïste et stupide. Il fallait changer, au moins un peu. Pour elle, pour lui, pour mes élèves... Cassy se dégagea de mon étreinte, me fixa d'un air indéchiffrable, me jaugea un instant. Et... -Dis moi, Aaron, t'aurais pas un peu rapetissi ? …... Alors là. Non mais là. Là, là, là, je suis pas d'accord. Ok, je suis un sale con, mais c'est PAS LA PEINE DE SE MOQUER DE MA TAILLE, MERDEUH ! J'ai jamais été petit ! … Enfin si mais je le faisais pas exprès. C'est vrai quoi. C'est pas de ma faute si j'avais l'air d'un nain de jardin jusqu'à mes quinze ans ! J'avais eu un retard de croissance, voilà, j'y peux rien ! PAS. DE. MA. FAUTEUH ! – Eh, t'es vache quand même, là ! Et je suis pas si minuscule merde ! T'as grandi, okkkk, taaaant mieux pour toi mais franchement c'est pas la peine de me sortir des trucs comme ça même si je le mérite et même si je le méritais je suis pas d'accord parce que c'est méchant et que la méchanceté bah c'est... méchant. Enfin c'est pas bien, et quand c'est pas bien, bah tu finis en démon avec un truc pointu qui te sort d'entre les f-- Oula j'en ai trop dit, je crois. | |
| ## Mer 24 Avr 2013 - 21:01 | ||
Cassidy Williams Messages : 48 Date d'inscription : 11/02/2013 Age : 30 Emploi/loisirs : Emmerder les autres c'est bien non? Humeur : Peux-tu voir la tristesse sans fond qui me broie le coeur ? | – Eh, t'es vache quand même, là ! Et je suis pas si minuscule merde ! T'as grandi, okkkk, taaaant mieux pour toi mais franchement c'est pas la peine de me sortir des trucs comme ça même si je le mérite et même si je le méritais je suis pas d'accord parce que c'est méchant et que la méchanceté bah c'est... méchant. Enfin c'est pas bien, et quand c'est pas bien, bah tu finis en démon avec un truc pointu qui te sort d'entre les f-- Je fixais mon frère avec des yeux de... merlan frit. Il n'y a pas d'autre mot pour décrire mon expression je crois. Ou peut-être bouche-bée, éberluée peut-être... Et puis c'était quoi cette réplique de merde ?! "parce que c'est méchant et que la méchanceté bah... c'est méchant. " Nan mais, nan mais non ! Et c'est quoi aussi cette histoire de démon ? Avec un truc pointu dans les... J'eus alors la réaction qui me paru la plus censée et que tout humain normalement constitué aurais eut : j'explosais de rire. C'était absolument convulsif et nerveux. Chaque fois que je reposais mes yeux sur Aaron je repartais de plus belle, ne parvenant pas à me stopper. Je restais donc écroulée durant une bonne dizaine de minutes, me tordant de rire aux pieds d'Aaron. Je pouvais dire que j'étais... Presque choquée par la phrase qu'il avait sorti. A vrai dire la dernière fois que je l'avais vu parler de cette manière c'était... C'était quand d'ailleurs ? Il y a trop longtemps pour que je puisse m'en souvenir en tout cas, sûrement quand Ana était encore en vie... Hum... Pense à autre chose Cassi, pense que tu as enfin retrouvé ton abruti de frère et que tu va pouvoir te venger du fait qu'il t'a abandonné, dis-toi que tu va pouvoir lui rendre la vie infernale ! J'eus un sourire sadique. Oh oui Aaron avait du soucis à se faire, beaucoup de souci à se faire même. Tiens ça me fait penser que j'ai des photos... Mon sourire s'élargit encore et je levais la tête en direction de mon frère adoré pour lui faire des yeux trop chou. Comme ça il ne se douterais de rien... Ou plutôt si. Il va tout de suite comprendre vu comme il me connait et il va tout de suite craindre pour sa vie en se demandant quel genre de complot fumeux je lui aurais préparé.... Niark niark niark ! Je suis le mal incarné ! Craignez-moi misérables mortels, car la terrible et sadique Cassidy Williams est arrivé à Terrae ! MOUAHAHAHAHAHAHAHA !!!!!!!!!!!! -Dis grand frère tu veux pas me faire visiter ? lui demandais-je avec des yeux de cocker et un petit sourire d'ange. Aaron tu va souffrir !
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| ## Mer 24 Avr 2013 - 22:07 | ||
Aaron Williams Messages : 3922 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | J'ai peur. Elle me fait peur. C'est quoi cette lueur démoniaque dans ses yeux, là ? Mon dieu. J'ai peur, putain, Cassy, me regarde pas comme ça ! Déjà que tu t'es limite roulée par-terre pendant dix minutes, essaie de pas reprendre ton sérieux avec ces yeux de cocker ! T'as des cornes, ma vieille, des CORNES ! T'es un putain de démon, et tu veux ma peau, j'en suis persuadé ! J'ai peur. Qui est le couillon qui a ramené ce truc à Terrae ? Qui est le gros débile qui a décidé que ma vie était pas assez un enfer comme ça, et qu'il fallait en rajouter une couche pour que ce soit plus marrant ?! -Dis grand frère tu veux pas me faire visiter ? … Non. Non, mais là, c'est mort. Elle veut me tuer. Ou me foutre la honte. Ou l'un après l'autre. Genre si on passe par la forêt, je vais pas en ressortir. J'aurais pas de tombe, et y aura juste une annonce qui dira « Suite à la disparition du prof. de maths (HOURRA), nous cherchons un remplaçant. La Direction. » … Personne m'aime. Je suis sûr qu'en fait même Tomoe me déteste ! Mais elle est trop gentille, donc elle ose pas me le dire ! Puis Keitaro... Ah non mais lui, je crois qu'il a tellement mal au crâne quand je suis à côté de lui qu'il peut pas m'apprécier. Tiens, et Anthony, il m'aime pas non plus ! Beuuuuhhh personne m'aiiiiimeee c'est tous des hypocriteeees ! … Comment ça ils ont jamais dit qu'ils m'appréciaient ?! Mais... MAIS JE SUIS PAS D'ACCORD ! … Sale peste. – Ouais, pas de souci. NOOOON ! Homme de peu de volonté ! CREVE CREVE CREVE ! J'attrapai l'une de ses valises en soupirant, et commençai à marcher vers l'institut tout en me molestant intérieurement. Je suis vraiment faible, en vrai... | |
| ## Ven 26 Avr 2013 - 13:13 | ||
Cassidy Williams Messages : 48 Date d'inscription : 11/02/2013 Age : 30 Emploi/loisirs : Emmerder les autres c'est bien non? Humeur : Peux-tu voir la tristesse sans fond qui me broie le coeur ? | Voyant qu'il acceptait de me faire visiter l'institut, je lui sourit de plus belle, sachant pertinemment qu'il ne le faisait pas par bonté d'âme. Bah oui, c'est connu, mon frère est l'être le plus généreux et le plus gentil du monde, après moi bien sûr... Moi, avoir un égaux surdimensionné ? Non, absolument pas. Je suis la fille la plus adorable qui puisse exister sur cette planète... Bon c'est vrai je suis une sale peste, surtout avec Aaron, et j'aime ça ! En fait je sais très bien que si Aaron a accepté de me faire visiter c'est parce qu'en vrai je lui fout carrément la trouille, je le terrifie ! Et là je suis sûre que vous vous dites : Aaron ? Terrifié par sa petite soeur ? Attends, tu parle bien du Master narcissique et chiantissime qui adore emmerder ses élèves ? Non parce que là je crois que tu te trompe de personne... Bah non. Je me trompe pas de personne. Je le terrifie et à juste titre, parce qu'il sait à quel point je peux être cruelle et sadique. Tiens je vous ai pas raconté la fois où Diana et moi on l'avait attaché à une chaise ? C'était quand il avait encore les cheveux longs... Ah mais je vous raconterait ça une autre fois. Sortant de mes pensées joyeuses, je vis que mon frère avait déjà commencé à avancé, aussi j'attrapais la valise qu'il n'avait pas prise et le rattrapais. Non mais vraiment, il aurait aussi pu prendre cette valise... Elle pèse que que 20 kilos, c'est pas si lourd... Non mais franchement il exagère ! Bah oui je veux dire que quitte à prendre une valise, autant prendre la deuxième non ? Au fur et à mesure que nous avancions, je voyais la grande bâtisse de pierre qui nous faisait face se rapprocher. En regardant autour de nous je pouvais voir certaines personnes -des élèves ? - se retourner sur notre passage et observer Aaron avec comment dire... De la surprise ? De la peur ? Ou peut-être un peu des deux en fait... -Dis Aaron, pourquoi est-ce que tout le monde te regarde de manière bizarre ? C'est pas comme si t'était flippant si ?
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| ## Ven 26 Avr 2013 - 13:57 | ||
Aaron Williams Messages : 3922 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | Je sais pas ce qu'elle a foutu dans sa valise, mais putain, elle pèse trois tonnes ! Elle a foutu du plomb dedans ? Ou un cadavre ?! … Ouais, le cadavre en morceau, ça lui correspondrait bien, en plus. J'ai peur. Je flippe à mort. À mort, ahah, c'est le cas de le dire... Ou alors peut-être que c'est pas un cadavre mais les instruments qu'elle utilisera pour découper le mien ? Ah, ouais, plus probable déjà. En fait, c'est une psychopathe, je vous l'avais pas dit ? Elle aime me faire souffrir, depuis qu'on est gosse. Et pourtant, c'est moi qui l'ai élevée ! Elle pourrait avoir un peu de compassion et de reconnaissance pour moi, mais non ! En fait, je crois que son but, dans la vie, c'est d'anéantir la mienne. C'est assez perturbant dans le genre. Bon dieu mais qui peut être assez stupide pour l'avoir fait venir à Terrae ? En tout cas, une chose est sûre, je le hais déjà. Vous croyez que si je demande à Keitaro de lui effacer la mémoire et que je la renvoie en douce à l'appart', Hideko me tuera ? Je crois que je suis vraiment dans la merde, là, c'est pas possible autrement... Non mais c'est vrai, pourquoi Cassy est-- Je pilais net, ignorant sa question, et me tournai vers elle, frappé d'une révélation. – Dis, Cassy, commençais-je d'une voix éteinte, l'appartement... Je devais certainement avoir le teint encore plus pâle qu'à l'ordinaire. Mes yeux s'assombrirent un instant. L'appart'. L'endroit où j'avais vécu pendant seulement quelques mois avec Damian, avant qu'il ne parte. Si peu de temps passé, et pourtant, j'y étais tellement attaché... Quand on avait emménagé, je me souviens qu'on avait fait les cons et qu'on avait laissé la trace de nos mains dans la chambre, qu'on avait plongées dans les pots de peinture. Plus jeune, je m'imaginais encore passer le restant de mes jours avec lui et mes soeurs, et qu'on vieillirait tous ensemble. C'était quoi cette naïveté ? Et maintenant, qu'est-ce qu'il allait advenir de cet appartement ? Je laissai un sourire faux orner mes lèvres, sourire pourtant semblable à tous les autres. Je suis passé maître dans l'art de la dissimulation des sentiments. – Oh, et puis c'est pas grave, enchainais-je d'un ton guilleret. T'inquiète pas, t'inquiète pas, paraît juste que mes élèves sont traumatisés parce que je suis trop chiant, rien de grave. Puis parfois j'agresse les gens et je les provoque en duel, mais bon, je suis pas trop sadique généralement, ils finissent pas à l'hôpital ! Moi si, quand je suis pas capable de les frapper et que je me fais mettre dessus. Ou quand j'ai le malheur de provoquer Haley. Mais bon, ça, c'est pas la peine de le préciser, je crois... | |
| ## Dim 5 Mai 2013 - 17:57 | ||
Cassidy Williams Messages : 48 Date d'inscription : 11/02/2013 Age : 30 Emploi/loisirs : Emmerder les autres c'est bien non? Humeur : Peux-tu voir la tristesse sans fond qui me broie le coeur ? | Aaron s’étant arrêté brusquement, je lui rentrais dedans et me retrouvais le cul par terre avec un air particulièrement con sur le visage. Putain mais il est pas bien ! Ca va pas de s’arrêter aussi brusquement ? Je sais que je lui fait peur, que je suis une sale peste et qu’il est psychologiquement dérangé mais c’est pas une raison, résultat je me retrouve à bouffer le bitume, enfin les dalles en pierre qui forment l’allée menant à l’Institut et si je continu sur cette voie, demain je boufferais les pissenlits par la racine dans le parc ! D’ailleurs est-ce qu’il y a un parc ici ? Sûrement que oui, mais là je m’égare : j’en étais à injurier mon crétin de frère. Je m’apprêtais donc à lui gueuler dessus, ou disons plutôt à lui postillonner à la figure, quand j’aperçu son visage : il était aussi blanc qu’un linge et semblait étrangement mal. Si si, je vous jure ! Si quelqu’un passais par là il croirait qu’il fait une syncope. - Dis, Cassy… L’appartement… Retrouvant mon sérieux, je me relevais et époussetais mes vêtements (un peu de dignité merde !) Je savais parfaitement ce qu’il entendait par-là : il voulait parler de notre appartement de Boston, celui où j’avais vécue jusqu’à maintenant, l’appartement de Damian où nous avions passés de bon moment ensemble. Il y avait ce mur recouvert de marques de nos mains, ce mur que je voyais tous les matins en me levant. Je savais très bien qu’Aaron était particulièrement attaché à cet endroit, enfin je crois… Après tout nous y gardions de très bon souvenirs du temps où Diana et Damian n’était pas six pieds sous terre, comme ce noël que nous avions passés assis sur des cartons, ou encore la fois où Dia et moi avions enfermés Aaron et Damian dans la salle de bain… Mais peut-être est-ce trop lointain comme époque. J’ai l’impression que c’était hier et en même temps c’est comme si tout cela n’avait été qu’un rêve agréable au milieu de la tourmente des évènements… Ah merde faut vraiment que j’arrête de déprimer… - Je… écoute Aaron, à propos de l’appart… Je sais que nous y tenons tous les deux mais je n’ai pas les moyens de le garder et quand le proprio va voir que je ne reviens pas il va sûrement… Ma voix se brisa. Je savais ce qu’il adviendrait de cet appartement mais je ne souhaitais pas, non je ne voulais pas y penser, le prononcer encore moins, ça aurait été comme rendre la chose réelle et les mots ont parfois trop d’incidences, quoique parfois les pensées se suffisent à elles-mêmes… Je posais alors ma tête contre le dos d’Aaron et l’entourait de mes bras. Je détestais cet aspect fragile et sentimental que je montrais alors, mais la vérité c’était que j’avais besoin de mon frère pour m’épauler, malgré le fait que je lui en veuille encore et que je n’étais pas prête de lui pardonner, mais cette fois je savais pouvoir compter sur lui parce qu’il ne fuirait plus, j’en avais la certitude. En fait quand ce Master était venu me chercher j’avais hésité durant une fraction de seconde. Partir, quitter cet endroit, c’était presque comme abandonner Ana et Damian, comme si j’allais les oublier. Mais au final, l’envie et le besoin de revoir mon frère de le savoir bien vivant avaient été plus forts : je ne pouvais plus rester seule, je devais aller de l’avant. Je poussais un soupir, non vraiment ça suffit la déprime ! J’espère que mon abruti de frère à bien profité du câlin parce que ça risque pas de se reproduire de sitôt. Tiens bizarrement ça ne m’étonne même pas quand il dit qu’il est chiant avec ses élèves mais je paris que je peux l’être encore plus avec lui. - Bon tu me fais visiter oui ou merde ? S’il répond merde je lui en colle une. Encore. De toute façon ça serait pas surfait !
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| ## Jeu 9 Mai 2013 - 15:27 | ||
Aaron Williams Messages : 3922 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | - Je… écoute Aaron, à propos de l’appart… Je sais que nous y tenons tous les deux mais je n’ai pas les moyens de le garder et quand le proprio va voir que je ne reviens pas il va sûrement… Je me mords la lèvre avec force, en essayant de ne pas imaginer entre quelles mains pourraient se trouver notre trésor familial si je ne fais rien pour le récupérer. Je prends finalement un visage plus serein et me retourne pour lui caresser les cheveux avec tendresse, comme pour la rassurer. Je la serre ensuite contre moi avec douceur. Je sais déjà quoi faire. Mes finances vont en pâtir, mais... Si je le fais pas, je peux directement aller me pendre, et je le sais parfaitement bien. Je sais que Cassy tient à l'appart' autant que moi – c'est pas pour rien que j'ai pas choisi de prendre une maison à Terrae, hein. Je me sens un peu con de lui en avoir fait la remarque, et je préfère ne plus en parler devant elle. Ne pas lui parler de Ana, pas de Damian. Jamais. Si on en parle, je risque de la rendre encore plus triste. Et moi, moi... Moi, je crois que j'arriverais pas à retenir mes larmes. Ne pense pas à eux, Aaron. Ne pense pas à eux. Je t'en prie. Tu peux pas te permettre de perdre encore plus la face, alors qu'elle a souffert plus que toi. Cassy se décolle ensuite de moi, et je la sens encore un peu énervée contre moi. Arf. Je suis pas près de me faire pardonner, moi... - Bon tu me fais visiter oui ou merde ? – À vos ordres, madame. Tiens, je la savais plus si autoritaire, celle-là... J'ai peur pour la suite. Nous entrons dans le bâtiment, et, au fur et à mesure que nous passons devant des salles, je lui en énumère les fonctions. – Bibliothèque, salle commune, là-bas c'est la salle des Masters... Le bureau de la Directrice est pas très loin. Ah et fais gaffe à elle, elle est assez flippante quand elle s'y met. Bah, ça leur fera un point commun, au moins, je suis certain qu'elles s'entendront bien ! Je vais me faire lyncher de tous les côtés... Franchement, j'espère que Cassy deviendra pas Feu, sinon je saute du haut d'un pont. HRP : Je crois qu'Aaron a pas proféré autant de menaces de suicide en un seul post depuis très longtemps... xD | |
| ## Ven 10 Mai 2013 - 12:52 | ||
Cassidy Williams Messages : 48 Date d'inscription : 11/02/2013 Age : 30 Emploi/loisirs : Emmerder les autres c'est bien non? Humeur : Peux-tu voir la tristesse sans fond qui me broie le coeur ? | Après cette petite séance de déprime je suivait donc Aaron à travers la dédal de couloirs qui constituaient l'institut Terrae. Tiens d'ailleurs il a eut la présence d'esprit de ne pas répondre merde... C'est qu'il fait des progrès le petit ! Ou alors c'est simplement qu'il a pas vraiment envie de finir encastré dans un mur au choix, prenez l'option que vous préférez... Lorsque nous arrivâmes devant la bibliothèque je me stoppais face à cette pièce. J'adorais lire, c'était ma passion et je dévorais bouquins sur bouquins sans jamais m'arrêter. C'est aussi un moyen pour moi de m'évader, penser à autre chose, oublier que ma vie n'est plus qu'un immense vide sans eux. Mais revenons à la bibliothèque. Cet endroit était juste magique, d'immenses étagères allant jusqu'au plafond et formant des allées se dressaient devant moi et -comment ça je bave ? Non mais je vous emmerde ! Et c'est même pas vrai d'abord ! A la limite je veux bien reconnaître que j'ai des étoiles qui brillent dans les yeux mais ça s'arrête là ! Tiens on dirait qu'Aaron m'attend... Mais je veux rentrer dans la bibli moi ! Je veux me noyer dans cette immensité de livres et ne jamais en ressortir ! Ouais enfin... Bon je reviendrais plus tard, en attendant je visité cet endroit... immense. Continuant la visite j'écoutais attentivement mon frère me présenter les différentes salles. – Bibliothèque, salle commune, là-bas c'est la salle des Masters... Le bureau de la Directrice est pas très loin. Ah et fais gaffe à elle, elle est assez flippante quand elle s'y met. Un petit sourire légèrement sadique vint fleurir sur mes lèvres. Mais non, je suis sûre qu'elle est pas si flippante que ça. Je suis sûre qu'il dit ça parce qu'elle lui fait peur, non mais c'est vrai c'est une vrai poule mouillée mon frangin, si si ! -Dans ce cas il va falloir que je la rencontre cette Directrice, répondis-je avec un air innocent. Non, je ne cherche absolument pas à effrayer mon frère, vraiment pas.
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| ## Ven 10 Mai 2013 - 20:05 | ||
Aaron Williams Messages : 3922 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | J'esquisse un sourire amusé en la voyant baver lorsque je lui montre la bibliothèque. J'avoue, elle est belle – et sacrément bien remplie. Les premières années, quand j'étais pas encore Master je veux dire, je passais pas mal de temps ici, moi aussi. Je quittais ma chambre, et allais là-bas pour m'occuper. On y voyait du monde, sans pour autant être dérangé par eux. C'était calme, paisible, et ça me permettait de faire quelque chose de mes journées. C'est là-bas que j'ai rencontré Tomoe pour la première fois. Dès qu'on voyait quelqu'un, on engageait la discussion – à l'époque, on était pas encore beaucoup, c'est pour ça. La plupart des gens avait peur de se sentir seul ici, alors si en plus on était peu... 'fin, on était la première génération de cette Terrae, quoi. Je continue pourtant la visite, lui montre les différentes pièces – et visiblement, ça lui plaît de plus en plus de m'emmerder, sale peste. -Dans ce cas il va falloir que je la rencontre cette Directrice. C'est ça, c'est ça, je les vois, moi, tes cornes ! Tu m'auras pas, espèce de démon du vice ! – Tu la rencontreras lors de ton initiation, de toute manière, je soupire. Essayez de pas trop comploter pour ma mort, j'ai tendance à vite me sentir agressé. Ah, d'ailleurs, on t'a mise au courant par rapport à la... particularité de Terrae ? J'ai dit ça sur un ton amusé, mais sincèrement, je le pense de A à Z... J'ai comme l'impression que ma vie à Terrae va devenir un véritable Enfer, je sais paaas du tout pourquoi. Je lui montre finalement le self, les dortoirs, et passe devant les douches des mecs. Je m'arrête devant la porte, sans rien dire, pris d'un doute. Si je fais ça, ma vie va réellement devenir l'Enfer sur Terre. M'ouais, nan, je vais quand même pas l'enfermer dedans, elle me tuerait... Je continue donc mon chemin en soupirant, elle sur mes talons. | |
| ## Ven 17 Mai 2013 - 16:59 | ||
Cassidy Williams Messages : 48 Date d'inscription : 11/02/2013 Age : 30 Emploi/loisirs : Emmerder les autres c'est bien non? Humeur : Peux-tu voir la tristesse sans fond qui me broie le coeur ? | – Tu la rencontreras lors de ton initiation, de toute manière, je soupire. Essayez de pas trop comploter pour ma mort, j'ai tendance à vite me sentir agressé. Ah, d'ailleurs, on t'a mise au courant par rapport à la... particularité de Terrae ? J'eus un petit gloussement sadique. Mon pauvre frère n’avait pas fini d’en baver. Vu tout ce que je compter lui faire subir, il avait raison de craindre pour sa vie. En fait j’ai toujours eut ce petit côté sadique, mais là je crois bien que c’est pire parce que je vais détruire sa réputation, ou du moins le peu qu’il a. Mais blague à part, je me rends bien compte que ce que je m’apprête à faire est vraiment salop, voir c’est cruel, mais c’est là le truc. Je suis cruelle. Bien sûr c’est mon frère, et je l’aime mais je lui en veux et vous ne pouvez même pas imaginer à quel point. Je l’aimais tellement, il était la seule personne sur qui je pouvais encore me reposer, la seule personne de ma famille qui n’était pas encore morte ou disparue. Et il s’est enfui comme un lâche, alors oui je lui en veux, je l’ai même haï à un moment, je l’ai haï pour m’avoir laissée seule et livrée à moi-même. Ah je suis contradictoire je sais. Je dis que je l’aime et la seconde d’après je dis que je le déteste, mais je veux qu’il comprenne combien j’ai souffert, combien je me suis sentie seule. Bon je n’irais peut-être pas jusque-là… Voyant mon frère marquer un temps d’hésitation devant les douches des garçons, je lui jetais un regard étonné avant de comprendre. Oh non, n’y penses même pas une seconde. - Fais ça et je te jure que ta vie deviendra un véritable enfer sur terre, lui fis-je d’une voix glaciale. Non, mais merde quoi. Je sais que je lui fais peur et tout et tout… Mais penser à enfermer sa propre sœur adorée dans les douches des mecs ?! Qui serait assez cruel pour avoir de telles pensées ? Comment ça j’ai des trucs bien pires en tête ? Mais pas du tout voyons, ce que je compte faire n’est pas sadique ! Non, vraiment… Bon peut être un petit peu… Hummm… Revenons à nos moutons ! La voix d’Aaron me ramena à la réalité. La particularité de Terrae ? Ca me dit vaguement quelque chose… C’est pas à propos de pouvoirs magiques ou de je ne sais quoi ? -A propos des pouvoirs ? Je hochais la tête. Celui qui m’a amenée ici m’en a parlé vite fait. Mais si tu veux approfondir sur le sujet ne te prive pas !
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