Lorsque j'ai poussé la porte du dortoir, j'ai remercié très fort Dieu que les novices n'aient pas de pouvoirs. Certains lits étaient tellement...bordéliques (et c'était peu dire) que j'ai cru que j'allais vomir (on peut vomir le ventre vide ? Question inintéressante...). Comme je le disais, certains lits avaient droit à leur lot de couettes reversées, trainant par terre, voir même éventrée pour l'une d'elle, et d'habits, sales et propres (?), étalés au sol dans la plus totale anarchie. Trainaient aussi quelques valises ouvertes en travers du passage. Quant aux autres lits, ils étaient faits (c'est déjà ça) et tout était relativement bien rangé, en piles dans une valise sous le sommier ou en bout de lit.
Ambre me désigna un lit encore vide, en plein milieu des autres, et lorsque je m’effondrais dessus, il émit un craquement si sinistre que je me relevais immédiatement. Dans un geste presque continu, je me glissais dessous pour regarder l'état du sommier. J'y aperçut la cause de son mal (ouais, au lit...).
(Et aller, c'est reparti pour un tour de "je confond les objets avec les êtres humains" ou, plus simplement, "je passe pour une folle", saison 2 !)

_ Deux lattes cassées, j'y crois pas ?! Comment tu fais pour tenir avec ça, mon vieux ? Si tu te plaints pas, ils peuvent pas savoir que tu souffres, ils sont pas près de le deviner, tu sais... Vu la façon dont ils vous traitent, ça montre bien qu'ils en ont rien à foutre...

Je suis un peu dure, là. Après tout, je suis la seule qui puisse leur parler, aux sommiers, hein...

_ Je me demande si il y a une forge, ici. Avec un peu de chance, je pourrais peut-être fabriquer un RER en cuivre, c'est assez souple pour tenir le temps d'une vraie réparation. Par contre il va falloir faire vite, je te donne plus que 2 semaines, au grand max.

Le somier ne me remercie pas. C'est jamais très bavard, ce genre de trucs, faut l'avouer. En tout cas j'espère que ça lui plait que je m'interresse à lui parce que là franchement, j'ai pas que ça à foutre.

_ Mais la prochaine fois faites gaffe, au pire, si on vous martyrise trop, vous laissez pas faire, entamez une révolution !

Tout d'un coup, prise de conscience soudaine : je suis dans un dortoir de filles. Donc les lits sont forcément des filles, non ? Alors c'est quoi, le féminin de lit ? Litière ?
Je secoue la tête.....ça y est, je suis de nouveau lucide.
J'avais légèrement oublié la présence de Ambre (qui tentais de déloger une squatteuse, je crois). Bon, elle comprendra...enfin j'espère...

Nous arrivâmes dans les dortoirs. La première chose que je vis était ma petite cousine qui squatter mon pieu au bout de la salle. Je me préparais à la virer en m'imaginant un films quand Isis me surpris... Enfin...Depuis tout à l'heure, peut-être que c'est mon imagination qui me joue des tours mais je crois bien qu'elle recommence à parler aux objet. Oui oui, aux objets. Tout à l'heure elle s'adressait au portail de l'entrée et maintenant, il s'agit du lit. Je rester planter en face de cette scène comique, neutre. Je crois que l'autre partie de mon cerveau n'a pas encore reçu l'information ou plutôt la scène (voilà la preuve que je suis deux de tens'). Heureusement pour elle, j'avais pas compris ce qu'il se passait. Sinon, je croit qu'elle n'aurait pas échappé à mon autre moi diabolique qui se moque de tout et n'importe quoi, en particulier de se genre de chose. Elle s'adressa au lit encore une fois.

_ Mais la prochaine fois faites gaffe, au pire, si on vous martirise trop, vous laissez pas faire, entamez une révolution !

Ok. Elle aussi elle se des films...Mais à haute voie. Je la laissais faire en la regardant quand la petite qui était sur mon lit m'aperçu et me sauta dessus. Moi, non réveillée, je ne l'avais pas vu venir et c'est comme ça qu'on s'est retrouvées toute les deux par terre. Sans y prêter plus d'attention, je dis doucement à Isis :

"Il y à d'autre lit au fond si tu veux. Je ne sais pas s'ils sont en bonne état mais je te laisse le vérifier"

J'avais la flemme d'aller vérifier. Après tout, c'est pour son lit, et si j'ai bien compris, elle avait des rapport ou plutôt conversation très privilégiée avec ses objets donc laissons la faire son choix elle même.
La petite la dévisageait. Elle avait l'air d'en avoir peur (je la comprend, après tout c'est à un lit qu'elle s'adresse).
Elle remontra cette expression qui disait qu'elle revenait sur terre. Elle secoua la tête et maintenant c'est sûr, elle était bien revenu parmi nous. Je regardais la petite qui la regarder comme une extra-terrestre. Elle n'a peut-être pas tord, ou peut-être qu'elle à était un objets comme un portail ou un lit dans une vie antérieur.... Il faudrait que je pense à lui demander tout à l'heure.

_ Je suis désolée si je t'ai fait peur.

Elle semblait avoir remarquée la petite qui la regarder avec effroi. Elle souriait de façon normal et rassurante. Heureusement, je commençais sérieusement à me poser des questions. Cette fois-ci, elle s'adressa à moi.


_ J'ai une mauvaise tendance à comparer les sentiments humains à des mécanismes, et inversement. Je ne peux pas m'empêcher de réparer, de casser, d'inventer des nouvelles techniques pour améliorer les choses autour de moi. Au départ, c'était un jeu que...

Elle s'arrêta un moment. Je compris que c'était un passage difficile de sa vie (pas mal pour une deux de tens'). Elle réussi cependant à continuer tout en se rattrapant.

_ ... je faisais avec un ami. On parlait aux objets, pour rire, et puis c'est devenu une habitude. Ça aide parfois, pour trouver des solutions à un problème, et aussi pour comprendre les autres. Mais ça n'a rien de dangereux.

Ahah. "Ça n'a rien de dangereux", rien de mieux pour me donner encore plus de soupçons. Cela prête carrément à confusion et j'espère sincèrement que la petite ne l'a pas compris ou mieux encore, ne l'a pas entendu (mes nuits tranquille sont en danger, c'est une vrai trouillarde). Plus important encore, pourquoi cherche-t-elle à s'expliquer. Mon cerveau ramé un moment avant de comprendre que c'était soit pour rassurer la petite, soit pour éviter de passer pour une folle (peut être trop tard depuis le coup du portail). Elle alla vérifier les autres lits du fond. Je voyais la petite qui me regarder et je lisais dans ses yeux :

-pourquoi l'a tu rapprochée de nous?

Euh.... (moment de réaction). Bonne question, en vérité je lui est juste dit ou trouver des lits en bonne état. Je lui lançais donc un regard rassurant (du moins celui qu'elle connait). Après tout, ce n'est pas vraiment une folle....Enfin....Je crois. Isis revint vers nous et me demanda :

_ Dis moi, il y a une forge, ici ? Parce que ce serait dommage de devoir racheter des sommiers alors que ceux là peuvent être réparés...

La question mis un moment avant d'arriver au cerveau. Bonne question, à vrai dire j'en sais rien, il faudra se renseigner. Elle me posa une autre question.

_ Et... Tu connais le féminin de "distributeur" ?[/font][/quote]

... Ok, elle est vraiment dégénérée et je peux dire adieu à mes nuits de sommeils. Je la regardais plutôt blasée et l'air de dire "c'est qui celle là". La petite c'était planquée derrière moi mais bizarrement, elle semblait rire. Je re-écouté sa question plusieurs fois dans ma tête pour être sûr de comprendre.
"féminin"...."distributeur".......... Bonne question. La question n'était pas vraiment arrivée au cerveau mais je savais que c'était une question bizarre. Malgré son effet de psychopathe, c'était une bonne question. Je n'en savais rien et commençais à réfléchir. "distribu....teuse?" est-ça? J'en sais rien. Je lui répondit donc blasée.

"Bonne question......Ce serait pas distributeuse?"

La petite éclata de rire. Elle se moqua royalement de nous deux au point de se retrouver à terre.

"il n'y à pas de féminin de distributeur..." lança-t-elle en criant/rigolant.

La question véritable venait alors de traverser mon esprit et je compris le sens de la question. Un peu comme si je venais de me réveiller. En réalité, je savais qu'il n'y avait pas de féminin de distributeur mais le problème de quand on est à la fois fatiguée et deux de tens', c'est qu'on pense et dit des conneries parfois plus grosse les unes des autres.

Super, moi aussi maintenant je passe pour une folle voir c**** et devant ma cousine en plus. Je lançais le regard de déprimée quand Isis se présenta à la petite.

_ Ouais, tu dois avoir raison. Je me disais bien aussi que c'était pas très beau comme mot... Moi c'est Isis, et toi ?

Elle ne s'était pas rapprochée de la petite. Je comprend. Après la scène qui venait de se produire, elle doit sûrement avoir peur de la terroriser encore plus. Quand à la petite, elle, était encore cachée derrière moi mais s'était immédiatement arrêtée de rire. Elle la regarda d'un air curieux et compris enfin qu'Isis n'était pas dangereuse. Dérangée sans doute mais pas dangereuse. Elle lui répondit donc avec son sourire le plus mignon qu'elle avait.

"Moi c'est Lala. Je suis la petite cousine d'Ambre."

Je sentais dans le regard de la petite qu'elle s'était attachée à Isis. J'y crois pas!!!! Comment elle à fait pour gagner la total confiance de la petite en si peu de temps et en se faisant passer pour une folle. C'est impossible. Je commençais à regarder la petite dans tout les angles pour être sûr que se soit bien elle. Puis elle ajouta en rigolant.

"En fait, tu ressemble beaucoup à Ambre quand elle était toute seul."

....Moi? comme ça? Impossible!! Je n'était pas du tout comme ça avant, je passais mon temps à faire chier le monde et....Je réfléchis un moment. Je souvint d'un coup que c'était vrai mais que ça me prenais uniquement quand j'étais seul et encore moins quand Lala était présente. Impossible, m'aurait-elle surprise en flag à plusieurs reprises??
Je la regardais inquiète et surtout surprise. Comment savait-elle ça, seul moi étais au courant de ça.

_ Hé bien apparemment, tu sais des choses que ta cousine a pas envie de divulguer, ai je dit avec un petit rire mystérieux. Faudra qu'on en parle toi et moi !

Pas moyen, je ferais en sorte que cette petite garde le silence. Même s'il faut que je re-sorte mon côté obscure. Je m'assurerais qu'elle garde le silence. Cependant, ça ne va pas être facile. Il est très difficile de négocier avec elle, même quand on connaît ses points faibles. Je la regardais donc d'un air inquiet. Comment lui faire garder sa langue? C'était une bonne question. En attendant, Isis éclata de rire. Sûrement pour se moquer de moi cependant, je ne pense pas que c'était méchant. Elle continua alors de parler.

_ Bon, on va arrêter de parler de ça parce que sinon Ambre va virer au cramoisi ! En plus ça fait même pas une heure qu'on se connait et elle a sûrement un paquet de choses à raconter sur moi, et pas toujours super flatteur !

C'est pas faut et j'avoue que je serais capable de les ressortir (je vais m'géner tiens). Je regarder la petite qui paraissait terrifier il y a....Environ...... 5 minutes? Et pourtant maintenant elle s'est trouvée une meilleur amis. Je ne sais vraiment pas comment elle à fait pour se faire aimer autant par la petite.

_ Vous venez d'où, au fait ? Moi d'Europe. Pas un lieu en particulier, toute l'Europe. Je voyageais avec un cirque, et du coup j'aime bien entendre les voyages des autres ![/font][/quote]

(temps qu'il faut pour que l'information arrive au cerveau) Euh.... Comment dire. Nous habitions déjà aux Japon mais plutôt en montagne. Je sentais les yeux des deux énergumènes me fixer. Je leurs répondais blasée comme d'habitude mais avec un ton un peu plus vivant qu'avant.

"Nous habitions déjà au Japon. Nous vivions en montagne dans petit village perdu au beau milieux de nul part ou seul la pluie et l'orage s'y trouvés"

L'information concernant l'Europe arriva enfin à destination. Impressionnant. Elle à donc beaucoup voyagé et plus important encore, je comprend désormais d'ou provient sa folie. Elle doit aussi beaucoup aimer les acrobatie....Enfin....Si c'est vraiment comme ça un cirque, faut croire que je n'y suis jamais allée et la petite non plus. En parlant de celle-ci, elle s'extasiait devant le clown qui venait d'arriver. En même temps, faut croire que le cirque serait quelque chose qui lui plaise à son âge. Je lui demandais donc.

"Un cirque? Impressionnant, et qu'est-ce que t'y faisait?"

Elle avait un peu l'air de m'envier quand je lui ai dit que nous vivions déjà au Japon. Elle s'adressa donc à moi.

_ J'y connais rien, à la culture japonaise. Tu me fileras des tuyaux pour j'ai pas l'air débile ?

Mauais, je ne pense pas que se soit différent de celle d'Europe mais en vértité j'en sais trop rien. A vrai dire, il faut surtout être civilisée quand tu t'adresse avec quelqu'un et c'est vrai qu'à ce sujet là, on est peu pointus....Mais pas seulement pour ça, aussi avec le travail. Bref, en vérité, je n'ai pas vraiment eu d'éducation (on en avait rien à foutre pour tout dire) donc nos culture....Je pourrais toujours essayer de lui apprendre ce que je sais mais après reste à voir si elle s'en sortira (c'est pas peu de le dire, vu la pièce de théâtre qu'elle nous à fait). Je m'interressais un peu plus à son cirque et un moment de pause se fit. Sûrement pensait-elle à sortir une nouvelle connerie soit :
-pour faire rire la petite
-pour l'effrayer
-ou encore pour se faire passer pour ou folle, au choix.
Elle fini par se décider et s'adressa à la petite.

_ Moi ? Dompteuse de fauves, ai-je répondu avec un geste théâtrale. D'ailleurs, ça (j'ai montré les deux cicatrices sur mon front), c'est le résultat d'un terrible fight avec un tigre du bengal adulte (terrible fight où je me suis fait latter la gueule et où mon père a perdu un bras). On l'appelait (pause théâtrale, roulements de tambours) ERSH LE GRAND !

Je me retenais de ne pas éclater de rire. ERSH, ils ont vraiment des noms bizarre quoique nous aussi des fois. Enfin bon, dompteuse de fauve, ça devait pas tout les jours être facile, surtout si elle a réussi à se choper une cicatrice (que je n'avais même pas remarquée d'ailleur). Je regardais la petite qui.... Bah.....Je ne sais pas vraiment quelle était cette tête mais la connaissant je dirais un mélange de surprise/terrifiée/éblouie.
un grand silence intervint dans la salle et fut coupée par la petite qui se mit à applaudire. Moi toujours avec cette envie de rire, je restais neutre.

Isis commençais à justifier le nom du tigre. Faut croire que ma tête n'était pas si neutre que ça en fin de compte.

_ C'est russe, ai-je répondu à sa question muette. Les russes sont plus sauvages, plus durs à dresser, et je vous le jure, ça a pas été de la tarte. La preuve, c'est que ça m'a pris 7 ans !

Je sentais que le sujet devenais délicat. Peut être a-t-elle eu un passé difficile avec se tigre. Pas étonnant, vu la cicatrice c'est qu'elle à forcement morflé la pauvre. J'avais la ferme impression qu'elle cherchée à boucler la conversation en ajoutant :

_ A part ça, y'a pas grand chose à ajouter sur les tigres... Mais il ne faut jamais l'oublier, ça reste des animaux sauvages.

Cette dernière phrase sonné comme un message. Ou alors à du vécue... Ou peut-être bien les deux, qui c'est? Je pouvais facilement sentir une douleur atroce quand elle se levée, au point d'en avoir mal moi-même. La pauvre, ce voyage à bien du l'achever (malgré sa forme d'il y à quelque minutes). Elle se dirigeait vers le sommier à moitié mort (elle pouvait changer si elle voulait), et s'y assit avant d'ajouter :

_ En tout cas si jamais t'as un problème avec un fauve, appelle moi !

C'est vrai qu'on risque souvent d'en croiser ici....Surtout dans les sous-sol....(humour). Enfin bon, ce message était surtout adressé à la petite. Au moins, si ce genre de situation arrivé, je ne serais pas seul et surtout j'aurais pas besoin d'en faire trop (une autre de mes habitudes quand il est question de bagarre). La petite semblait choquée. Que lui arrive-t-il, a-t-elle déjà trouvée un fauve dans dortoir? Je regarder dans sa direction qui était là ou Isis s'était assis. Je regarde donc sans trop calculer et je m'aperçois que celle-ci dormait déjà comme un bébé. Le voyage à vraiment due l'achever pour qu'elle s'endorme aussi vite.

Voilà une heure qu'Isis s'est endormie. Lala était elle aussi repartie se coucher et s'était endormie peu après. J'en profité donc pour mettre mes écouteurs et partir dans mon monde. Il commençait à faire noir dehors et dans mon esprit aussi par la même aucas'. Je passais de l'humeur blasée et endormie à celle de contrariée, énervée et fatiguée. Je m'étonne moi même pour ce genre de situation mais cette fois ci, j'ai une bonne raison. Mes écouteurs avait un faut contacte et grisillés. Vous connaissez ça vous, des écouteurs qui grisille ou ne marche plus pendant le meilleurs moment de la musique (ils sont sadique quand même) et qui vous rendes complétement fou. Bah là, c'est exactement ce qui se passe, je devient folle. A ce moment, il y à eu le bug de trop, au point de les balancer en l'air en gueulant et en m'acharnant sur eux. Je les insultés, les menacés, les écrasés,.... Je m'arrêtais une seconde. En fait, c'est vrai que je ressemble à Isis en se qui concerne parler aux objets. Et je n'ose même pas imaginer la scène qui venait de ce passer (sûrment comique pour certain). Cependant ce qui me faisais plus chier était le fait qu'ils était encore neuf.

"Dix euros dans le cul, putain fait chier!!"

Demain, j'irais à la boutique pour les changer....Bien que je sois pas sûr qu'ils les reprennent dans cette état (littéralement écrasés). Il fallait que je me calme et pour cela, un petit tour là ou il ne faut pas devrait faire l'affaire. Bien que j'en ai garder une mauvaise expérience, je devrais justement m'en sortir grâce à cette expérience non? Après tout, les sous-sol sont très peu peuplée (c'est rien de le dire, en vérité il n'y à personne) et je devrais m'y retrouver un peu à mon aise, comme dans le temps. Ou peut-être qu'un jeu de carte pourrait m'aider à me détendre? J'en sais rien. Je regardais les dortoirs pour chercher quelqu'un mais à part les deux autres qui pionce, il n'y avait pas grand monde. Non, en fait il n'y avait personnes. Je pris donc ma valise pour une grande aventure : celle de la conquête d'écouteur en survie (voir en vie mais là, se serait un miracle). J'en trouvais une pairs simple qui pouvait peut-être faire l'affaire. Je les tester sur mon MP3 quand mon sac tomba avec un grand bruit sourd au sol.

"Merde, il manquait plus que ça!!" dis-je en râlant

Sur un coup de nerf, je me levais et me dirigée en dehors des dortoirs pour aller aux sous-sol. Sur la route, je passais devant le lit d'Isis qui semblait être réveillée. Re-merde, serait-ce le bruit du sac qui l'ai réveillée? Je restais plantée devant elle un peu gênée. A-t-elle vu la scène de massacre entre moi et mes écouteurs?

Ouais, je t'ai aussi pris en flag, Ambre. C'est fou comme les gens peuvent changer de caractère en quelques seconde... On les laisse deux minutes tous seuls et ils se détraquent comme des appareils ménagers sans maison (pas de commentaires non plus sur la comparaison, ok ?). En fait Ambre avait un côté "le monde me fait chier, et je l'emmerde profondément", mais niveau débâcle, elle m'égalait largement. Sa dispute avec les écouteurs est une preuve fatale. Je ne dis rien. Je souris juste. Elle doit se sentir assez gênée, j'ai pas envie de l'enfoncer. Je suis peut être pas très net mentalement mais je suis pas une connasse à ce point, quand même.
J'avais envie de l'aider, mais j'ai pas d'écouteurs. Alors j'ai proposer le truc qui m'a paru le plus naturel :

_ Tu veux que j'y jette un coup d'oeil ?

Je montrais les écouteurs du menton. Sans attendre sa réponse, je les ramassaient et commençaient à les examiner. Je suis moins douée pour réparer tout ce qui est électronique, je préfère les mécanismes qu'on actionne par l'énergie cinétique ou mécanique. Mais le fonctionnement d'un écouteur, c'est pas ce qu'il y a de plus sorcier, quand même. Un faux contact, mais pas irréparable. Je fis un noeud avec l'oreillette droite, et le déliait d'une manière différente. Mon but : rendre les fils plus souples. J'avais une vaine de président (encore un jeu de carte), car il me sembla que ça marchait. J'enfonçais un peu plus un fil, en affinais un autre, et le tour était joué. Je les tendis à Ambre.

_ T'énerve pas si vite. Ils sont justes trop neufs, mais avec un minimum d'utilisation, ils devraient marcher mieux.

Je souris de nouveau et alla me rassoir. Cette fille étais super drôle quand même.
C'est en pensant à cette nouvelle rencontre que je me rendormis...

HRP : Merci beaucoup pour ce RP, à bientôt !