Après l'entrevu mouvementer avec Hideko et Sasuke, Je me retrouve de force dans l'infirmerie comme un gamin que l'on aurai puni. Rien ne peu calmer ma colère. J'ai perdu mes pouvoirs. Oui, moi un master. Et je suis condamner à resté moisir ici pendent que ce Sasuke se pavane et cette Hideko qui doit surement penser que j'ai besoin d'être aux petit soin avec un infirmière stupide et sans intérêt. Quelle personne stupide aussi cette Hideko.
Je frappe le mur.
Oui, je suis énervé. Oui je suis égoïste. Oui je suis ... fou. Oui j'en ai marre de ce goût amère restant au fond de ma bouche. Cela fait bien 2h que je suis dans cette foutu infirmerie avec une incompétente qui jacte comme une poule et sursaute au moindre de mes mouvements. Mais au moins je ne suis pas seul. Seul, je suis envahi. Et seulement moi arrive à me voir. Voir ce petit garçon en tenu blanche qui apparaît comme un fantôme ou un esprit frappeur perturbant aussi mes nuits. Mais même avec cette cruche je le voit, il me parle.
Je suis devenu fou.
Je me voit, moi, en enfant. j'ai perdu la raison ? Non, oui, je n'en sait trop rien. Je ferme les yeux pour ne plus les voir. Quelqu'un s'approche de moi. Un bruit de talon. Un frôlement d'u bras sur l'autre. J'ouvre les yeux, prend le bras frêle et inoffensif de la jeune femme et la regarde de mes yeux vide et désincarné. " Ne fait plus jamais ça quand je suis les yeux fermer. " Dis-je en lui crachant presque dessus. Quel ironie pour elle. Elle est là pour soigner et donner un peu de bonheur aux personnes guéris et elle se retrouve obligé par Hideko en personne de me soigner et de se faire traumatisé.
Je lui lâche son bras.
Finalement elle arrive à remplacer tout mes bandages en se mordant les lèvres. Elle avait tout fait sauf mon horrible main. Elle ne lui en reste plus beaucoup de bandes d'ailleurs. Elle s'empêche de vomir en regardant l'état de mon corps et ma tête. Je crois qu'elle a de la peine et du dégoût pour moi. " Tu crois vraiment que c'est comme ça que tu t'en sortira Shiroi ? " Me dit l'enfant qui n'ai autre que moi.
" La ferme. "
Dis-je d'une voix grave et autoritaire. L’infirmière croit alors que je disais ça pour elle vu qu'elle ne le voit pas. Elle me questionnait sur mes blessures. Là, elle est vexée. Elle ouvre le bandage de ma main et en le voyant elle sursaute et pousse un crie d'effrois. Ma main est à moitié charcuté et brûlé, on voit un peu mes os encore intacte et un ou deux ongles manquant et le reste cassé. Elle pisse le sang et l'odeur de la chaire et du sang en abondance l'à fait vomir.
Je soupire.
Elle nettoie son vomis vite-fait puis part en courant, fermant même-pas la porte. Elle part surement chercher de quoi mieux me soigner.

/// petit passage de l'infirmière, ce que Shiroi ne sait pas... ///

L'infirmière court à tout jambe, plus que dégoûté de la blessure de son patient. Elle en tremble même. Elle cour jusqu'à l’hôpital chercher tout ce qu'il faut et un médecin pour soigner Shiroi. Là, elle embarque tout le matériel et fait un rendez-vous avec le médecin à l'infirmerie demain pour évalué le patient. Elle porte tout ça avec ses petits bras tout frêle.
Soudain, elle voit un élève dans les couloirs, un homme. Il a l'air costaux et comme Shiroi l'a terrorise elle pense alors à une idée. Elle va le voir, les cheveux en bataille, en sueur de partout, les lunettes mal mise, rouge du visage et essoufflé, tremblotant comme un feuille.

- Je... suis...s'il vous plait... aidez-moi...

Elle fait tomber maladroitement presque tout ce qu'elle portait. L'infirmière pousse un petit " Oh noooonnnn... ". Elle n'en pouvait déjà plus de supporté tout ça. Va t'il porté secours à la jolie petite rousse aux yeux bleu océan et à la taille fine ?

Stupide. J'étais stupide. Ouaip, carrément crétin. Mais ça valait la peine. Juste pour voir la tête ébahie de l'autre type ! Je souris tandis que que j'avançais dans les couloirs vers l'infirmerie.
J'avais débuter la matinée par un cours de gym bien senti : course de rapidité. Or, mon domaine, c'est la rapidité, justement. Je ne m'en vente pas contrairement à cet idiot qui se pavanait tout à l'heure. Nous avions tous courut et il s'est avéré que j'ai battu le chrono de cet idiot. Ben quoi ? J'ai pas le droit de courir comme je cours d'habitude ? L'autre m'avait lancé un défi sur un 200m. Il m'a astiqué jusqu'à ce que j'accepte. Je me souviens encore de mes paroles à la fin de la course alors que je revenais vers lui, boitant mais pas essoufflé : "Si je voulais pas accepter c'était pour ne pas te ridiculiser." J'avais dépassé l'arrivée avec près de 20m d'avance sur lui, mais je m'étais claqué un muscle en courant. Pas assez d'échauffement et tout et tout. L'entraîneur m'a alors envoyé bouler hors de son cours et il m'a fait filer direction l'infirmerie. Bref.

J'avançais donc, et tombais justement sur la petite rousse qui était infirmière. J'ouvrais le bouche pour lui demander de me soigner lorsqu'elle me supplia (littéralement) :

Je... suis...s'il vous plait... aidez-moi...

Je remarquais qu'elle avait l'air de sortir d'une troisième guerre mondiale. Elle était essoufflée et avait les cheveux en pagaille. Elle fit tomber presque tout le matériel qu'elle tenait. Elle se pencha pour le ramasser. Je soupirais. Qui m'avait refilé la maladroite de service ? Je me penchais et pris tout ce que je pu puis entrais dans l'infirmerie.
Après avoir tout posé, je regardais autours de moi et remarquais un blessé déjà presque tout bandé. Seule restait sa main. Main qui au passage était très peu ragoûtante. Je grimaçais et m'approchais avec des bandages. Tandis que je bandais doucement la main, je dit :

Pas jojo tout ça. Tu sors d'où ?

Une fois le bandage finit je me redressais et lui tendis la main :

J'suis Camus Lorelleï, tout juste initié.

J'attend pendant un long moment avant que quelqu'un pointe le bout de son nez. Ce n'est pas l'infirmière mais un inconnu. Un blond, plutôt grand, les yeux bleu. Ouai banal dans son genre à première vu. Mais celui-ci regarde immédiatement ma main et s'empresse alors de la guérir en y ajoutant des bandages. Mon regard vide et noir croise le sien étant d'un beau gris clair et pleine de vie.
Il se présente, me rendant ma main, rayonnant ainsi comme un soleil. L'infirmière quant à elle, range et met ce qu'elle à besoin à sa place puis vient nous noir.

- Heum... Shiroi, ça... ça tombe bien qu'il pose la question, j'ai retrouver pleins de petites machines bizarre dont une qui semble encore marcher.

- Donne-moi ce qui marche encore est fou tout le reste à la poubelle. Je regarde ensuite l'homme. Je suis Shiroi Jigoku, Master et je sort d'un labo' de scientifique.

Non, j'ai définitivement plus de patience comme j'avais avant. Je n'ai pas du tout l'air d'un Master eau mais alors pas du tout. Un eau doit savoir être patient et compréhensif, j'en ai marre d'être patient et compréhensif.
Je prend la puce qu'ils m'avaient mit à mon bras droit et voit qu'elle fonctionne toujours. L'es scientifiques savent où je suis précisément et c'est pour cela que j'avais eu autant d’embuscade en Allemagne.
Cette fois-ci, c'est moi qui va les prendre par surprise. Je met la puce dans la poche puis sans perdre de temps je me lève mais j'ai soudain mal à la tête. Le petit garçon, moi, est encore là et me pointe du doigt en disant : " Tu reste là. " Je revois alors quelques images de ma vie étant petit. Je descend du lit en vitesse mais l'infirmière essai de m'empêcher de bouger avec ses petits bras sans muscle.

- M-monsieur Jigoku ! On vous a interdit de sortir d'ici !

Elle me tir le bras faiblement mais je la repousse et essai de sortir d'ici.

- Fou-moi la paix !

Mon mal de tête ne fait qu'empirer et je me tiens alors à la porte d'une main et l'autre tien ma tête. Je serre les dents. Le môme m'empêche de partir, fronçant les sourcils et m'envoyant des images.

L'infirmière parla au garçon qui tendit sa main valide. Il se présenta et ce qu'il dit me fit frémir de peur :

Donne-moi ce qui marche encore est fou tout le reste à la poubelle. Je suis Shiroi Jigoku, Master et je sort d'un labo' de scientifique.

Il récupéra une sorte de puce étrange. Je crus l'avoir vue quelque part. Mais où ? Je détaillais le Master. Il était grand, les cheveux très sombres d'une couleur violette. Ses yeux me firent frémir. Ils étaient noirs, comme sans pupilles, et vides. Terriblement vides. Sa peau était blafarde et ses traits creusés. Je me figeais net, et ma peau et mes yeux clairs alimentèrent la ressemblance que j'avais avec une statue de marbre dès que je me figeais. Maintenant que je le détaillais, lui aussi me rappelait quelque chose. Mais quoi ? Une chose que j'ai voulu oublier et dont je ne veux sûrement pas me souvenir. Il disait sortir d'un labo' de scientifiques. Je fut interrompu dans ma recherche de souvenirs par Shiroi qui se leva. Il vacilla et avança vers la porte. L'infirmière tenta de le retenir mais il répliqua et elle le laissa passer. Il s'appuya sur la porte se tenant la tête. Je plissais les yeux et avançais vers lui. J'utilisais ma force assez conséquente pour le repousser en le soutenant. Le Master était faible, alors je supposais que je n'aurais pas de mal à le remettre au lit. Je dit d'une voix douce :

Shiroi, sauf votre respect, il vous faut vous reposer, vous n'êtes toujours pas en état de vous lever.

Je voulais paraître doux mais mes yeux me trahirent. Je les ancrais dans les siens, froid, impitoyable, et la pièce sembla baisser de plusieurs degrés. Un courant d'air glacial tourbillonna dans la pièce. Plus je le regardais, plus je fixais ce Master, et plus il me rappelait quelque chose. Je plissais les yeux m'efforçant de me souvenir. Puis soudain, une image surgit de la brume de mes souvenirs. Un homme ligoté, traîné par deux personnes en blouse blanche. Je me souvins de son regard et des ses traits creusés. Je relâchais mon effort pour le repousser vers le lit et murmurais :

Toi..? Je te connais.

Plus j'avance, plus mon mal de crâne s'intensifie. Mes muscles se raidissent et ma gorges et soudain sèche. Je me laisse remettre au lit de force par l'inconnu aux cheveux blond sans trop me débattre.
L'infirmière arrive avec une seringue et un verre d'eau. Une fois au lit, elle me fait boire de l'eau puis elle me pique pour que je me tienne tranquille.
Elle commence à remplir une fiche sur moi, ce qui ne va pas et le reste. Elle s'approche un peu en tremblotant. Je ne vais tout de même pas la manger alors pourquoi me craint-elle ?

- Mon-Monsieur Jigoku, j'ai besoin de votre date de naissance, le lieux où vous habitez, votre travail et son lieu et aussi dans quel hôpitaux vous avez fréquentez, s'il vous plait...

Je commence à respirer calmement en essayant de me calmer car ce qu'elle m'a mit ne marche plus depuis bien longtemps sur moi. J'entend l'autre blond avec sa voix mielleuse faisant semblant de e préoccupé de mon sort.
Une fois calmer il me murmure : " Toi ..? Je te connais. " D'où peut-il bien me connaître ? C'est assez étrange pour un initié. Il ne doit pas m'avoir connu de Terrae, je pense que... c'est autre part. Peut-être en Allemagne ? Ai-je déjà travailler pour lui ? Était-ce tout simplement un client ? Je ne sais pas... Mais plus je le regarde, plus je me dit que ces yeux-là, je les ai déjà vu quelque part.
Il ne me reste plus qu'à lui poser la question.

- Tu me connais d'Allemagne ? Dis-je calmement en le regardant.

- Monsieur Jigoku ! Crie-t-elle parce que surement, je l'ai ignorer. Je n'aime pas ces questions, car je ne connais pas la réponse de l'une d'entre-elle.

- J'ai été à l'hôpital, les seul murs blanc que j'ai connu sont celle des bases scientifiques. J'habite à Terrae dans un logement pour initié car je suis parti bien avant d'avoir un logement Master. Je n'ai plu de travail et je n'ai pas de date de naissance au nom de Shiroi Jigoku.

- Comment ça ? Vous ne... Vous n'êtes pas Shiroi Jigoku ?

- Mais si idiote, j'ai pas envie d'en parler.

Elle soupir, notant alors les maigres choses que je lui ai dites. Ensuite elle se tourne vers le blondinet.

- Heum... vous êtes venu pourquoi au faite car c'est rare de voir quelqu'un dans ces couloirs, vous vous êtes fait mal heum... monsieur ?

Shiroi tourna la tête vers moi une fois rallongé et me demanda d'un ton calme :

Tu me connais d'Allemagne ?

Je sursautais. Alors c'était bien lui. Je détournais le regard et me concentrais sur l'infirmière qui s'énerva d'un coup :

Monsieur Jigoku !

J'ai été à l'hôpital, les seul murs blanc que j'ai connu sont celle des bases scientifiques. J'habite à Terrae dans un logement pour initié car je suis parti bien avant d'avoir un logement Master. Je n'ai plu de travail et je n'ai pas de date de naissance au nom de Shiroi Jigoku. Répondit l'intéressé.

Je refixais mon regard sur lui assez étonné. Il avait un autre nom ? Ou bien était-il amnésique ? L'infirmière hésita :

Comment ça ? Vous ne... Vous n'êtes pas Shiroi Jigoku ?

Shiroi perdit légèrement patience et l'infirmière nota les maigres renseignements qu'elle avait. Elle se tourna ensuite vers moi :

Heum... vous êtes venu pourquoi au faite car c'est rare de voir quelqu'un dans ces couloirs, vous vous êtes fait mal heum... monsieur ?

J'acquiesçais mollement, la douleur du claquage ayant presque disparut. Je répondis au Master :

Oui. J'étais été dans le même repère de scientifiques que toi. Nous nous sommes croisés un nombre assez conséquents de fois.

L'infirmière s'énerva à nouveau :

Eh, oh, c'est bon là ! Vous êtes ici pour vous faire soigner ou non ?

J'ai juste un claquage. Pas besoin de soigner ça. Y'en a qui ont plus besoin de votre aide.

Je la glaçais du regard et elle se tut, penaude. Ah un peu de tranquillité, nous allions pouvoir discuter, cet énigmatique Master et moi.

L'infirmière qui ne parle plus et heureusement que c'est lui qui lui a rabattu son clapé, regarde mon bandeau à l’œil droit. Elle réalise qu'elle a oublié mon œil et hésite à le soigner. Elle reste planté là, comme une abrutie.

- Je...

Elle fini par agir et enlève mon bandeau, presque les yeux fermer. Elle crois peut-être que je n'ai pas d’œil de ce côté là ? Elle me soigne alors mon œil assez enflé et remet mon " bandeau de pirate " blanc. Elle note ce que j'ai à l’œil puis soupire un peu.

- Je dois m'absenté pour prendre des choses à la pharmacie pour Monsieur Jigoku. S'il vous plait Monsieur J. Lorelleï, il ne faut surtout pas qu'il sorte !

Elle sort de l'infirmerie mais elle ferme à clé.

- Elle nous as enfermé cette cruche ! Enfin bon... Tu étais donc chez les scientifique toi aussi... Je me souviens vaguement. Il me semble t'avoir déjà vu mais en même temps ils voulaient tellement m'étudié...

Je soupire. Oui, je le sais, il n'y a pas que moi qui est vécu ça. Mais ça Hideko ne comprend pas. Qu'est-ce qu'il y a de plus urgent que ça ? Que se passe-t-il à Terrae ?

- Tu avais déjà t'es pouvoirs quand tu as été capturer ? D'ailleurs j'aimerai bien que tu me raconte si ça ne te dérange pas.

Je lui laisse le temps de s'expliquer même si j'ai pleins de questions qui me trotte en tête et lui peut répondre à quelques unes. Je retire mes chaussures et mes chaussettes; comme je vais en avoir pour un moment autant me mettre à l'aise. D'ailleurs cette abrutie d'infirmière m'a pas soigner les blessures aux torse et aux mollet. Je n'allais tout de même pas me déshabiller devant-lui, j'ai appris que cela ne se faisait pas même devant un autre homme. Pff' ! Pourtant on a un peu près le même corps... Pourtant il faut bien vu que je suis blessé. La blessure au torse saigne et tâche mon t-shirt noir. Oh et puis zut, c'est pas la fin du monde si je suis torse nu devant-lui. Je retire mon t-shirt imbibé de mon sang en soupirant.

- Navré de faire ça pendant que tu me raconte ça mais c'est un peu pressant.

Oui, il m'arrive de m'excusé, on m'a apprit ça aussi. C'est la " politesse " exigé en société. Je retire mon bandage tranquillement en l'écoutant puis je me soigne tout seul et remet un autre bandage. Mon corps... il a pleins de petites cicatrices un peu partout. A non, pas dans le slip ni aux tétons, ni en-dessous les bras et aux visage je ne sais plus..!

- Oh et temps que tu y es, dit-moi ce qu'il se passe à Terrae.

L'infirmière continua son manège autours du Master blessé, puis après avoir tout noté, elle me dit :

Je dois m'absenté pour prendre des choses à la pharmacie pour Monsieur Jigoku. S'il vous plait Monsieur J. Lorelleï, il ne faut surtout pas qu'il sorte !

Je lui lançais mon regard spécial Iceberg et répondis :

Suis pas son Baby-sitter.

Elle sortit sur cette phrase. En fermant la porte à clef. Merde. JE me passais une main sur mon visage. Shiroi dit :

Elle nous as enfermé cette cruche ! Enfin bon... Tu étais donc chez les scientifique toi aussi... Je me souviens vaguement. Il me semble t'avoir déjà vu mais en même temps ils voulaient tellement m'étudier... Il soupira et enchaîna : Tu avais déjà t'es pouvoirs quand tu as été capturer ? D'ailleurs j'aimerai bien que tu me raconte si ça ne te dérange pas.

Je secouais la tête en signe de dénégation. Je me lançais dans mon récit :

J'étais mannequin avant d'atterrir dans ce repère de scientifiques. On s'est désintéressé de moi et le publique a réclamé un autre mannequin à ma place. Mon manager était un escroc, il m'a refilé à ces scientifiques pour une modique somme. À moi, ils m'ont fait croire à de simples examens de routine. Ils ne sont jamais venus me chercher. Je n'avais pas de pouvoirs avant d'arriver ici.

La blessure au torse de Shiroi saignait sur son T-shirt, le blessé enleva donc le morceau de tissu qui commençait à être pas mal taché. En s'excusant, il change ses bandages et aperçoit sa blessure, assez conséquente. Je me retiens de grimacer. Le pauvre ça doit faire mal... Il a de petites cicatrices un peu partout sur le torse. Le pauvre, il a pas eu la vie facile. Shiroi continue alors :

Oh et temps que tu y es, dit-moi ce qu'il se passe à Terrae.

J'acquiesce et me lance :

Je crois qu'une ancienne Terraenne est de retour mais qu'elle est contre Terrae, c'est ce que j'ai entendu. De plus, il me semble qu'une Dream Team s'est formée pour combattre cette revenante ainsi que son petit copain ou un truc comme ça... J'ai pas tout compris. Jsuis encore nouveau.

Ayant terminé mes explications, je hausse les épaules.

Lui, mannequin ? Je n'ai jamais compris à quoi cela peut-il bien servir. Surtout que son histoire est bizarre, un truc appeler manager l'a donner aux scientifiques. C'est peut-être un mot pour dire "père". Ils l'ont jamais fait visité un lieu qui grouille de scientifiques ? Alors comment on a bien pu se reconnaître ?

- Je vois.. ouai y'a pire comme enfer mais avoir affaire avec eux c'est déjà un avant-goût de ce qu'il y a de plus pire au monde.

Je soupire un peu puis il répond alors à ma deuxième question qui fait tilt dans la tête. Une personne s'était fait passé pour Hideko puis pour une scientifique qui est morte. Elle est bien plus puissante qu'un master. J'ai donc rencontré cette personne, y'a pas de doute.

- Tss'... y'a pas à tortiller trente ans alors, car elle peut se faire passer pour n'importe qui, toi, moi, un scientifique... C'est personnes-là faut les abattre tout de suite. Mais évidemment dans mon état il serait plus judicieux que j'agisse autrement.

Oui, je vais faire des testes sur les autres pour qu'ils me servent aux maximum. Si l'autre abrutie de petite vieille s'est déjà intéressé à moi elle le refera peut-être. Je vais semé une sacré pagaille mais je ferai une pierre deux coups au final. Utilisé l’ancienne Terraenne contre les scientifique en échange de ma capitulation. Je souris intérieurement à cette idée lumineuse.

- Je me demande où on a bien pu se rencontrer... ma tête me fait un mal de chien quand j'essai de fouiller dans mes souvenirs. Moi j'ai été emmener, emprisonner et on m'a mit pleins de trucs comme une puce électronique. Il faudrait voir quel merde ils t'ont mit dans ton corps. Généralement c'est le bras, les jambes, vers le cœur et même parfois au cerveau. Va savoir, j'suis sûr que j'en est !

HRPG : Désolé si c'est un peut court mais je ne voulais pas que l'infirmière rentre tout de suite ^^

Lorsque je lui racontais mon histoire, il me dévisagea d'abord dubitatif puis curieux. Puis il répondit :

Je vois.. ouai y'a pire comme enfer mais avoir affaire avec eux c'est déjà un avant-goût de ce qu'il y a de plus pire au monde.

Il soupire tandis que je lui donne les news de l'Institut. Une étincelle de compréhension s'allume dans ses yeux vides et le Master se met à penser tout haut :

Tss'... y'a pas à tortiller trente ans alors, car elle peut se faire passer pour n'importe qui, toi, moi, un scientifique... C'est personnes-là faut les abattre tout de suite. Mais évidemment dans mon état il serait plus judicieux que j'agisse autrement.

Je le fixais étonné qu'il soit aussi informé. Et aussi remonté. Il a dû la croiser, cette fameuse personne. Ce fut la suite qui me fit hausser un sourcil. Shiroi enchaîna sur notre rencontre chez les scientifiques allemands :

Je me demande où on a bien pu se rencontrer... ma tête me fait un mal de chien quand j'essai de fouiller dans mes souvenirs. Moi j'ai été emmener, emprisonner et on m'a mit pleins de trucs comme une puce électronique. Il faudrait voir quel merde ils t'ont mit dans ton corps. Généralement c'est le bras, les jambes, vers le cœur et même parfois au cerveau. Va savoir, j'suis sûr que j'en est !

Je fronçais les sourcils et demandais :

Je sais qu'on s'est vus quand on me ramenait à ma cellule. Tu en sortais toi. Comment veux-tu que je sache si j'ai quelque chose dans le corps..? J'ai été séquestré et drogué à chaque fois qu'on voulait m'utiliser comme cobaye. Ils ne voulaient pas prendre le risque je juste m'escorter, car j'étais trop rapide et je risquais donc de leur filer sous les doigts. Est-ce possible qu'ils aient mit un mouchard ?

Je ne voulais pas trahir mon nouvel environnement, ni être reprit par ces fous-furieux de l'expérience. Rien que d'y penser j'étais pris de nausées. Quelle horreur... Et quand je vois l'état du Master... Non, je ne veux définitivement pas y retourner ! Mon sang se glaça dans mes veines lorsque je me rendis compte que si on m'avait implanté un mouchard, ça les mènerait aussi à mon frère. Je fermais les yeux en tentant de garder mon calme, espérant que Shiroi ait une réponse négative à ma question.

[Hrp : pas grave~]

Camus semble inquiet, il me raconte sans trop de détails comment ça se passait avec les cinglés en blanc. Quel déshérence pour un mannequin devenu rat de laboratoire ! Enfin j'imagine car un mannequin ça doit bien gagner je suppose... Mais je crois qu'il y a difficilement pire que les scientifiques... Les pédophiles peut-être ? Ah non, y'a des scientifiques pédophiles...

- Ne t'en fais pas, les implants de mouchards sont souvent aux avants bras. Comme ils sont en métaux il faudrait prendre un détecteur mais y'en à pas normalement dans une infirmerie non ? Il faudrait alors demander à quelqu'un. Fait une annonce aux tableaux d'affichage moi je ne peux pas bouger d'ici.

Je sens une blessure à la jambe qui se rouvre. Le sang commence à se répandre sur mon jean noir. Je soupire et l'enlève vite. Je me guéri mais trouve encore quelque chose de mécanique. Je le retire et le laisse par-terre. Je suis à présent en caleçon noir devant un inconnu que j'ai déjà croisé quelques fois. Mes cicatrices... certaines sont bien visibles. Je demande à Camus de me bander aux mollet pendent que je m'occupe de mon bras ce qu'il fait.

- Camus, tu aimerais...

La porte s'ouvre après le cou de clé et l'infirmière entre. Elle sourit en ayant dans la mains ce qu'elle cherche puis les regardes tout les deux. Elle rougit puis ferme la porte en disant : " Vous me dites quand vous avez fini ..? " Je répond en lui criant dessus : " Venez, imbécile ! " Elle rouvre la porte puis s'avance en étant rouge tomate. Elle range ce qu'elle a prit à la pharmacie puis regarde mes jambes comme une pucelle. Elle s'approche doucement.

- Je... vais vous guérir... seulement guérir...

- Fait, crétine.

Elle me soigne, essayant de ne pas regarder entre mes jambes. Qu'ai-je fais pour mérité ça ? Violenter Hideko et un Master ? Et alors ? Ils le méritent !

- On reprendra cette discussion plus tard je pense, à moins que tu t'en fiche des oreilles qui traînes ?

Elle ne me reprend pas, trop perturbé par ce que j'ai entre mes jambes et aussi le reste de mon corps mutilé. Elle termine vite puis se retire avec la même vitesse voir plus rapide. Elle se met ensuite devant Camus.

- Vous devez vous aussi être soigner, montrez-moi alors votre foulure s'il vous plait...

-Ne t'en fais pas, les implants de mouchards sont souvent aux avants bras. Comme ils sont en métaux il faudrait prendre un détecteur mais y'en à pas normalement dans une infirmerie non ? Il faudrait alors demander à quelqu'un. Fait une annonce aux tableaux d'affichage moi je ne peux pas bouger d'ici.

Ça ça veut dire qu'il est possible que j'en ais... Ok, on garde son calme. Première chose à faire ? Paniquer Trouver un détecteur. Où ? Je sais pas. Ok, je peux paniquer là ? Nan. Rhoooo.
Un mouvement me fait revenir au présent. Shiroi retire son pantalon et tente de se soigner. Je détourne légèrement le regard et le laisse se soigner le bras. Puis il me demande de lui soigner une blessure au mollet. Je prend donc des bandages et me met au travail, accroupis devant lui. Ça devient n'importe quoi... Je joue à l'infirmière maintenant. Le Master commence une phrase :

-Camus, tu aimerais...

Bruit de clé qui tourne dans une serrure, puis ouverture de porte. L'infirmière entre, l'air content d'avoir trouvé ce qu'elle voulait. Puis elle nous aperçoit. Et rougit. Elle sort rapidement de la pièce toute gênée. Je soupire. Qu'est-ce qu'elle imaginait encore ? S'ensuit un court échange entre le master blessé et notre infirmière. Je souris, moqueur, lorsqu'elle s'approche de Shiroi pour le soigner. Je me recule pour laisser la place à la jeune femme qui tente de rester concentrée sur son travail. Shiroi m'apostrophe donc :

-On reprendra cette discussion plus tard je pense, à moins que tu t'en fiche des oreilles qui traînes ?

Je hoche la tête. L'infirmière termine rapidement avec le Master puis se place devant moi et dit :

Vous devez vous aussi être soigner, montrez-moi alors votre foulure s'il vous plait...

Je me suis claqué un muscle, pas foulé quelque chose... Soupirais-je.

Je m’assoie à côté du Master et pose ma jambe sur un tabouret. Comme je suis en short de sport, l'endroit blessé est visible. Les muscles saillent à l'endroit ou le claquage s'est produit. Je dis seulement de mots pour guider l'infirmière :

Le mollet.  

Il hoche la tête pour me dire que oui. Il répond ensuite à l'infirmière qui fini par l'ausculter au mollet. Elle l'examine puis soupire un peu, embêter. Un claquement de mollet est une déchirure musculaire, En fait, ça arrive lors d'une course, des accélérations et des sauts.
Cet imbécile à fait partir son talon part vers le sol suivi du tendon d’Achille et des membranes musculaires. D'où le volumineux hématome.
L'infirmière va lui dire de faire de l'auto-rééducation avec des séances de kinésithérapie. Pff'... et voilà que je me met à parler comme un médecin.
Là, elle va chercher de la glace car son mollet est bien gonflé, elle lui dit de passer à l'infirmerie tout les jours pour poser la glace puis lui prescrit un médecin pour les séances.
Elle lui sourit doucement puis revient vers moi pour examiner ma main puis soupire de fatigue en l'a regardant.

- Je vais vous envoyer aussi un médecin à vous aussi car je ne sais ce qui vous est arrivé mais on dirai que vous avez fait la 1ère guerre mondial à vous tout seul contre les Allemands !

- Me parlez pas d'Allemands ni touche ce qui touche de près ou de loin à L’Allemagne pendent un temps.

- Ben, pourquoi ? Vous êtes raciste ?!

- Mais non abrutie. Je soupire longuement. Laissez tomber !

Elle a rien dans le crâne cette nana, comment on peut être aussi bête ? A pour soigner elle est correcte mais pour réfléchir à autre chose... elle plane complet !

- Bon, laissez-nous.

- Je suis ici chez moi Monsieur Jigoku ! Elle se met en colère. Si se n'était pas pour Hideko que je faisais ça, je ne l'aurais jamais fait ! Tu es insupportable comme patient !

- Merci, bon maintenant barrez-vous.

- Jeune ingrat ! Elle se tire en claquant la porte puis revient en regardant Camus. Vous pouvez le surveiller s'il vous plait, je... Je m’absente !

Elle repart avec un air frustré. Je me demande même pas où elle va, j'm'en fou complet. Bon, on va pouvoir reparler de choses plus importante.

- Je disais donc, si tu voulais oublier ce moment en Allemagne ou des parties de souvenirs ?

Et oui, avec ma greffe je peux le faire, moi je ne l'ai pas fait, comme ça je me souviendrais toujours de la cruauté des scientifiques et des humains en général. Après, c'est à lui de voir.

Je suis un peu dans la lune, le temps que l'infirmière m'examine. Elle part chercher de la glace et je l'applique en expliquant froidement que j'ai l'habitude. Elle me demande de faire de la rééducation. Et quoi encore ? Elle m'a prit pour quoi ?  Elle me fait un sourire doux et part examiner le Master. Elle soupire et lâche :

Je vais vous envoyer aussi un médecin à vous aussi car je ne sais ce qui vous est arrivé mais on dirai que vous avez fait la 1ère guerre mondial à vous tout seul contre les Allemands !

Shiroi réagit au quart de tour et une petite dispute s'ensuit entre la jeune femme et le blessé. Je souris intérieurement. L'infirmière se met en colère, semble sur le point de gifler le Master puis se retient et part en claquant la porte. Puis elle revient et me lance sèchement :

Vous pouvez le surveiller s'il vous plait, je... Je m’absente !

Je ricane :

Il peut se surveiller tout seul !

Trop tard, la porte est déjà refermée. Rhooo zut. Je me tourne vers Shiroi, je sens qu'il veut passer aux choses sérieuses. J'avais raison :

Je disais donc, si tu voulais oublier ce moment en Allemagne ou des parties de souvenirs ?

Je soupire et croise les mains devant mon visage, appuyé sur mes genoux. Je lui lance un regard et dit d'une voix détachée :

Je n'oublierais pas.

Je fais une pause pour m'assurer que l'infirmière est bien partie. Lorsque j'en suis sûr je décroise les mains et plante mes yeux trop clairs dans ceux de Master. Je poursuit alors, déterminé et fort de ma résolution :

Les souvenirs sont ma haine, ma colère. Ces souvenirs sont ma raison de protéger ce monde et de me battre pour lui. Je n'ai nullement l'intention d'oublier ce qu'il s'est passé là-bas.

Ah ! Ça c'est un gars qui affronte ses démons du passer. C'est rare un type comme lui. Camus... Si un jour je fais la guerre à Terrae, tu seras peut-être bien le seul que j'épargnerais. Pourquoi je pense à ça moi ? Je ne vais pas bien... Il faut que je reste calme... un calme fascinant tout les autres... Un calme Olympia... Si je devais me venger, se serait sur Hideko et son petit Sasuke pour avoir... Pff'... J'ai perdu les pédales et me voilà sans mes pouvoirs... j'ai oublié... quel con.

- Je respecte ton choix, j'ai fais la même chose...

Je regarde un peu dans le vide, me souvenant juste de leur paroles, je crois. Que pour le moment, je vais laissé l'infirmière me soigner et resté tranquille. J'ai soif. Quel comble pour un eau.

- Oh euh ... Je regarde Camus qui semble me regarder étrangement, j'ai du avoir un moment d’absence. y'a un verre d'eau dans cette infirmerie ?

Je regarde autour de moi puis prend un gobelet en plastique vert et le remplie d'eau. Je le bois mais j'ai encore soif, je le re-remplie puis avale l'eau d'une traite. J'ai décidément très soif, je reprend un troisième verre puis pose enfin le gobelet à côté de l'évier. Je regarde l'eau coulé. Je l'a touche, ne pouvant plus rien faire.
Les voies entendus sont vraies. J'ai été privé de mes pouvoirs. Je... ne peux plus me venger. Quel ironie... Je n'aurais jamais dû revenir. J'éteins enfin l'eau de robinet.
Je ne sais pas s'il ressent des choses sur ceux qui ont des pouvoirs et les autres. Je fais parti "des autres" moi-même, je ne suis plus exceptionnel. Je suis un type banal avec un vie de merde. Je reste debout devant l'évier en silence puis remet mes vêtements vite fait sans un bruit puis regarde la porte. Je dois pour une fois réfléchir, comme je faisais avant.
QUE...??? Je vois encore le gamin apparaître devant-moi !! Je lui jette le savon dans la figure mais ça lui passe à travers !!! J'écarquille les yeux aussi grand comme une princesse de Shojo manga puis le gamin me parle: " fais un choix Shiroi, la porte te mènera à la sorti et au désespoir et le lit te préservera et tu feras peut-être quelque chose de bien de toi ! " Je recule en le fixant puis regarde Camus qui semble ne pas le voir. Il me laisse un instant puis reprend la parole : " décide-toi Shiroi avant d'être dans une impasse. " Je le fixe dans les yeux. Je suis devenu fou, je vois mon propre moi mais en gosse ! Je faire ...? J'ai dis que je resterais là alors je reste là ! Je me rassoie puis avant qu'il ne disparaisse, il me lance : " Bien fait pour toi Shiroi, tu n'avais pas à répondre ainsi de la provocation de l'homme aux cheveux roux ! "

- Laisse-moi tranquille... Dis-je à ce sale môme.

Je m'allonge, ayant mal au crâne subitement. Moins fort que lorsque je me suis étalé dans le bureau de ma chère directrice mais j'ai soudain encore soif. Je sens la température de mon corps se levé d'un coup. Je m'endors soudainement dans le lit.

( Là c'est l'infirmière que je fais ^^ : " Je rentre dans l'infirmerie et les voit tout les deux l'un près de l'autre. Hummm... MAIS ?!! Mon savon !!! Je le ramasse en soupirant puis le repose. Je viens vers eux puis voit l'un de mes patients dormir et l'autre faisant une drôle d'expression.

- Qui a-t-il ? Oh ! Je vais chercher un gans et des glaçons Puis le pose sur son front puis prend sa température. 39 ! Et bien ! Dis-je étonner. Que vous est-il arrivé à tout les deux pendent mon absence ?)