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Vous voulez vraiment savoir ce que je pense du patinage ? (suite)
##   Mar 25 Juin 2013 - 11:12
Michigan Carter

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Michigan Carter
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Humeur : La mienne, l'unique, la plus parfaite, quoi !

Ou : "Comment une séance de patinage peut finir à l'hôpital..."


Je me suis réveillé dans un lit d'hôpital. Toujours avec un mal de crâne qui tue sa mère. La mère à qui ? LA MÈRE A DIEU ! PARCE QUE C'EST UN CONNARD ! Tiens, il avait une mère, lui ? Elle a dû mourir quand il est né, pour qu'il soit si mal élevé... Pourquoi je me fait une réflexion sur la mère de Dieu, bordel ! Et son père, hein ?! Il l'a abandonné à la naissance, aussi !
Aïe. Ma têêêêête ! Pourquoi je suis là, au fait ? Essaye pas de bouger, Michigan, sinon tu vas vraiment mourir. Ok, alors je me souviens de la patinoire... d'un mec que... je faisais chier... et... HooooOOOO PUTAIN CAMUS ! Ce con m'a tabassé ! Il va voir sa tête cet abrutiiiiiii~ !
J'avais tenté de me relevé. Ma douleur habituelle (on peut dire que c'est ma pote ?) s'est réveillée, transformant mon insulte en couinement ridicule. Ha oui, j'avais oublié. Ha ha ha ! Avec trois ou quatre PUTAIN de côtes cassées, comment je comptais me lever, au juste ? HA-HA-HA... Vraiment, je me désespère... J'essaye de parler. Ma copine vient se loger dans mes poumons et transforme toutes traces de paroles en grognement sinistre. La la la ! J'ai trop mal ! Que quelqu'un abrège mes souffrances ! NON, JE VEUX VIVRE !
C'est ce moment que le médecin choisi pour faire son entrée. Comme dans les séries américaines, il est super pressé, genre "vous tous bande de patients pourris qu'est-ce que vous ferriez sans mon aide, hein ? Je devrais tous vous laisser crever !" Il m'a fait un sourire qu'il a cru aimable. Je me suis pas prid cette peine, je souris pas aux hypocrites.

_ Bonjours Michigan ! Alors, ça va ?

_ Change de job.

Cette phrase résumait très bien ce que je pensais. Déjà j'avais réussi à m'exprimer clairement sans l'espèce de râle, et même si la douleur restait et me consumait les poumons, je n'allais pas m'empêcher de lui dire ce que j'en pense de son "ça va ?". NON CA VA PAS, CRÉTIN ! A ton avis, qu'est-ce que je fais dans ton hôpital, abruti, t'as vu mon état ? D'après toi je vais bien ? Si ça le faisait tant chier que ça de s'occuper des patient, il avait qu'à se barrer ! En plus il est même pas foutu de voir que je suis en train de crever, ce con !
Il fit une légère grimace, perdit son sourire et continua :

_ Ta côte avait perforé ton poumon, une salle blessure. Nous t'avons opéré et normalement, tu devrait pouvoir te lever dans deux jours. 

Il pris la fiche accrochée au bout de mon lit et cocha un truc.

_ Sur ce, amuse toi bien. Et au fait, si j'étais toi, j'éviterai de parler.

_ Cause toujours.

DEUX JOURS. Deux jours cloué sur un lit avec aucune visite et un docteur qui se fout de ma gueule ! Non pitié, pas ça ! Faut que je fasse chier quelqu'un ! Ho je sais, je vais biper les infirmière tout le temps ! Et je vais les draguer, pour passer le temps. Et je vais leur faire faire des erreurs médicales et...
La porte s'ouvrit. Moi, de la visite ? WTF ?
##   Mar 25 Juin 2013 - 11:48
Camus J. Lorelleï

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Humeur : Je père le feu !!! Eh, attendez... Ça fait pas mal ça ?

Lorsqu'une infirmière était venue me voir en début de soirée pour me dire que l'autre avait été raccommodé, je l'avais remercié distraitement. Bah oui, j'étais en train de pioncer limite alors bon.
Je me levais, l'esprit complètement embrumé. Attends. C'est qui l'autre déjà ? Qu'est-ce que je fous ici ? Pourquoi j'ai putain de mal au bras et à l'épaule et le bras en écharpe ?
Après près d'une minute de réflexion, et un "oh putain, il va me dégommer !" pas très discret lâché dans les couloirs, je finis mon mini résumé en arrivant devant la chambre de Michigan, alias, celui qui a subit mon relâchement de comportement (que j'ai battu à mort, en fait). Un médecin en sortait et hocha la tête. Bon. Je peux entrer.
Un peu penaud, la tête basse, j'entrais dans la chambre. Pour voir le gars de mes tracas (vive les rimes) l'air parfaitement réveillé et d'assez mauvaise humeur. Moins bon ça. Je m'avançais vers lui et m'assis assez loin de lui. Moi, peureux ? Nope, messieurs dames ! Juste excessivement prudent. Gêné, je gardais les yeux fixés sur les passionnantes chaussures. De ma main valide, je me grattais l'arrière de la tête. J'ouvris la bouche :

Ahem. T-tu sais... euh...

Euh... Pas commencer comme ça. Je refis un texte dans ma tête et retentais ma chance après m'être raclé la gorge :

Hrrrm. Je suis venu prendre de tes nouvelles. Je suis encore vraiment désolé de ce qu'il s'est passé. J'ai... -comment dire ?- pété les plombs. Du coup c'est moi qui t'ai amené ici. Je suis pas le genre de mec ultra cruel qui laisse crever un gars qu'il vient de tabasser pour presque rien.

Je me tus. Que dire de plus. J'avais assez parlé selon moi.



Vous voulez vraiment savoir ce que je pense du patinage ? (suite) Camus_10

Spoiler:

##   Mar 25 Juin 2013 - 13:31
Michigan Carter

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Quand j'ai vu la tête de Camus passer par l'entrée, je me suis senti TROP MAL, un truc de dingue. Pourquoi ? Bah à votre avis, du con ! Je me souvenais pas avoir eu la force de marcher jusqu'à l'hôpital. En fait je me souvenais de rien après lui avoir déboîté l'épaule, preuve d'ailleurs que j'avais réussi, vu son bras en écharpe. Non, je vais quand même pas être redevable de ce mec, CA VA PAS, OUAIS ! C'EST DU FOUTAGE DE GUEULE COMPLET, LA ! Je vous signal que c'est quand même LUI qui m'a mis dans cet état ! Bon, ok, c'est moi qui l'ai provoquer. Mais c'est lui qui m'a tabassé ! Et c'est moi qui lui ai déboîté l'épaule... Et c'est lui qui m'a emmener à l'hôpital.................................................. BOUAAAA ! J'y comprend plus rien ! C'est trop bizarre comme situation ! YOLO ! (oui, ça veut rien dire) J'en ai marre là ! C'est qui qui doit faire quoi dans ce genre de situation !?!
Il prend une chaise et s'assoit le plus loin possible de moi. J'ai envie de lui crier que je vais pas le bouffer, mais 1, c'est faux, j'aimerai bien le bouffer, et 2, je peux pas crier. Il fixe passionnément ses chaussures. Je kiffe les gens qui font ça (ironiiiiiiiie, bien sûr). Non mais sérieux, c'est genre comme si ils se rappellent d'un coup qu'ils ont des chaussures : "Ho tiens, je les avait pas vu ! Elles sont sympa, dit ! Ha ? C'est les miennes ? Que j'ai bien fait de les acheter !" Putain je délire grave, là. 
Il se gratte la tête (j'espère qu'il a pas de poux, j'aime pas les poux.)

Ahem. T-tu sais... euh...

LOL. Non j'en sais rien. Y'a deux minutes (ou une heure, ou une journée, ou plus, j'en sais rien) il me gueulait dessus et me tabassait, et là, il est super gêné et il sait plus aligner deux phrases. Non, une ce serai déjà pas mal. Il se racle la gorge. Vas-y, recommence autant de fois que tu veux, j'ai tout mon temps... PUTAIN NAN ! ON EST PAS AU CINÉ, BORDEL !

Hrrrm. Je suis venu prendre de tes nouvelles. Je suis encore vraiment désolé de ce qu'il s'est passé. J'ai... -comment dire ?- pété les plombs. Du coup c'est moi qui t'ai amené ici. Je suis pas le genre de mec ultra cruel qui laisse crever un gars qu'il vient de tabasser pour presque rien.

Je rêve ou il s'excuse ? Ha non, là je suis vraiment impressionné. C'est une grande première. Je crois que j'ai une tête d'ébahi. Ou d'abruti, au choix. Moi je suis ultra cruel. Moi j'en ai rencontré des tonnes, des gars qui te laissent pour mort, une fois qu'ils t'ont bien amoché. Mais d'où il sort, ce gars ?! Il a peut-être pas compris le principe de tabasser quelqu'un. C'est pas pour venir s'excuser après ! Non mais sérieux, j'y crois pas !
Je prend même pas la peine de sourire. Je suis pas en mode +, faut pas croire...

_ Tu t'attend à quoi ? Que je m'excuse ? Que je te remercie ? Crève, mec. J'ai l'habitude de me faire tabasser, c'est pas comme si c'était exceptionnel. Par contre toi, t'es vraiment un cas.

Je le regarde, entre la surprise et l’énervement. J'en profite pour reprendre ma respiration. C'est vraiment chiant, cette blessure, en plus ça fait vraiment trop mal ! Il a dit que je pourrais bouger dans deux jours, mais je pense que je vais avoir besoin d'un corset, parce que des côtes cassées, ça se répare pas comme ça...

_ Et puis tu sais, tu peux pas approcher. Je te dis pas que je t'en veux pas à mort parce que c'est faux, mais dans mon état, je risque pas de te faire grand chose...

A part me défoncer tout seul. Bon, maintenant qu'il est là, pourquoi je le ferai pas un peu chier ? Ho oui, je sais je suis con. Con et incorrigible. Mon dieu je m'aime !
Je lui sert un grand sourire.

_ Et ton frère, il va bien ?
##   Mar 25 Juin 2013 - 14:19
Camus J. Lorelleï

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Bon, les excuses c'est fait. Ça m'arrache la gorge mais tant pis. Michigan me regarde comme si j'étais une sorte de nouvelle espèce découverte récemment. Un tic agite un de mes sourcils. Je me contiens. Ce mec m'agaaaaaaaaace !! J'attends le prévisible déballage de connerie de la part du blessé. Et ça tarde pas :

Tu t'attend à quoi ? Que je m'excuse ? Que je te remercie ? Crève, mec. J'ai l'habitude de me faire tabasser, c'est pas comme si c'était exceptionnel. Par contre toi, t'es vraiment un cas. Il marqua une pause. Et puis tu sais, tu peux pas approcher. Je te dis pas que je t'en veux pas à mort parce que c'est faux, mais dans mon état, je risque pas de te faire grand chose...

Il paraît hésiter entre s'énerver et être surpris, je sais pas de quoi. Grompf. Je comprendrais jamais ce mec. Bon, bon bon. On se calme Camus. Mais il m'agaaaaceuh !! On se calme. Attends, il vient de me dire qu'il a l'HABITUDE de se faire tabasser ?! Mais il est maso en plus d'être con et taré ? Je fermais trente seconde les yeux et me massais les tempes. Histoire de pas m'énerver et me faire jeter par le personnel. Inspiiiire, expiiiire, ça peut pas être piiiiiiire... (rimes à la con) En fait, ça peut l'être. La preuve en paroles :

Et ton frère, il va bien ?

Une veine battit à mon front. Le tic de mon sourcil revint. Stay zen, Camus, stay zen ! pensais-je. IL SE FOUT DE MOI ?! IL SE FOUS LITTÉRALEMENT DE MA GUEULE !! je savais que j'airais dû le laisser crever. Je lâchais une volée d'injures allemandes que le traducteur Terraeien se permit de ne pas traduire au patient et aux autres personnes pour éviter les infarctus. Je fixais mon regard, redevenu polaire, dans le sien. On sentis d'un coup, la tempête de neige, la banquise et même un ours polaire poindre sous mon masque impassible. puis je soupirais. Ça servait à rien de m'énerver maintenant. Ce gars, allait me faire ressortir de mes gonds en un jour... Je l'admirais en un sens. Bref. Je lâchais d'une voix blanche :

Je ne suis pas renté le voir après t'avoir amené ici. Mais vu qu'on est en fin d'aprem' je pense qu'il doit être en train de courir. De toute façon je le saurais tout de suite si il ne va pas bien.

Voilà, ça te va comme réponse espèce d'emmerdeur dégénéré ? pensais-je rageusement.



Vous voulez vraiment savoir ce que je pense du patinage ? (suite) Camus_10

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##   Mar 25 Juin 2013 - 14:50
Michigan Carter

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Puifffff ! Vent glacial en provenance d’Antarctique en pleine chambre d'hôpital. Non mais il va pas bien, ouais ?! J'ai jamais demandé la cryogénisation ! N'empêche que son flot d'insultes (ouais parce que même si je comprend rien faut être con pour pas savoir que c'est des insultes...) m'a étonné. Tiens ? Je pensais qu'il n'hésiterait pas à me frapper ? Ça veut dire que je peux aller plus loin ? Non, là je crois que ça suffit quand même, j'exagère... Non ?
Ours polaires ! Préparez vos manteaux ! N'importe quoi... J'en ai marre de foutre la merde, sérieux ! Mais je me lasserais jamais de le faire chier, ça c'est très drôle. Il se rassoit et me regarde comme si j'étais un moustique à éradiquer. Mouhahaha ! Je suis plus dangereux que le paludisme ! -dixit le gars qui peut pas bouger de son lit d'hôpital-. Il essaye de se calmer. Je l'adore. Comment il fait pour me supporter. Moi j'arrive déjà pas à ME supporter des fois, alors les gens à l'extérieur... Je suis une vraie plaie, en fait ! GROSSE CRISE DE NARCISSISME.

Je ne suis pas renté le voir après t'avoir amené ici. Mais vu qu'on est en fin d'aprem' je pense qu'il doit être en train de courir. De toute façon je le saurais tout de suite si il ne va pas bien.

Cherche pas, ça se voit que tu veux m'étriper, j'adore cet air ! Mais j'ai pas envie de me faire étriper, hein ! Je suis pas MASO ! Enfin d'après Chantal, si (c'est qui elle ?!) BREF ! Oui, encore une fois je.... ben je le provoque pas NA ! Non, je préfère lui exploser de rire au nez. Comment ça c'est de la provoque ? Comment ça je suis instable sentimentalement ? FUCK !

_ C'est trop mignon de t'inquiéter comme ça ! Même si c'est un peu niais... (non, ce n'est pas de la provoc', je le jure !) Bon, c'est pas que t'es pas sympa, non, en fait t'es pas super sympa, mais on s'en fout... Comment on se barre d'ici ? Non parce que Terrae et tout, c'est bien pour les joueurs de scrabble et tout (vieux délire...) mais j'aime pas le scrabble, et en plus j'ai l'impression que si je reste ici je vais me faire tabasser par tout le monde.

Je fais un effort surhumain et je me soulève.. Les pieds une fois par terre, je repense à un jeu stupide qu'on faisait en primaire où il y a une princesse au milieu et qu'elle fait semblant de s'évanouir et que celui sur lequel elle tombe fait la princesse. Le truc c'est que si le prétendant se barre, elle se casse la gueule par terre. Pourquoi je pense à ça ? Juste parce que si J'essaye de me lever et que je réussi pas, Camus va sûrement jouer le prétendant qui se recule pour que je me casse la gueule. Et oui, la métaphore était merdique, je le sais, ok !
Je me lève. Bon, à part que je souffre le martyr, ça a l'air d'aller. Alors, Douleur chérie, on va faire un tour ?

_ Bon, la sortie est par où ?

Il faut que je m'arrache. Cet endroit, c'est pour les dingues, pas pour les chieurs. Et je suis un chieur.
##   Mar 25 Juin 2013 - 15:25
Camus J. Lorelleï

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Michigan éclata de rire devant moi. Je le regardais l'air franchement dubitatif quant à son intégrité spirituelle. Dans le genre "t'es sûr que t'as toute ta tête ?" on fait pas mieux que le regard éberlué que je lui lançais. Il me sortit une loongue tirade :

C'est trop mignon de t'inquiéter comme ça ! Même si c'est un peu niais... Bon, c'est pas que t'es pas sympa, non, en fait t'es pas super sympa, mais on s'en fout... Comment on se barre d'ici ? Non parce que Terrae et tout, c'est bien pour les joueurs de scrabble et tout  mais j'aime pas le scrabble, et en plus j'ai l'impression que si je reste ici je vais me faire tabasser par tout le monde.

La veine qui était apparue à mon front plus tôt enfla légèrement. Mais il est con ou il le fait exprès ?! Première option envisageable à 75% me dit une voix sarcastique dans ma tête. Agacé, je la refoulais loin dans mon cerveau. Je lui jetais un regard méfiant lorsqu'il se leva et me levais pour voir ce qu'il allait faire après. Il fit quelques pas mal assurés et demanda :

Bon, la sortie est par où ?


Je me postais devant lui, l'air menaçant. Mon regard se planta dans le sien et je dis d'un air méprisant et sadique :

Pour l'instant, y'a pas de sortie. Alors, t'es gentil, tu retournes, au pays des rêves avec des petits moutons roses et tu la ferme avec tes idioties.

Puis sans le prévenir, je le frappais du tranchant de la main dans la nuque pour l'envoyer dans les pommes. Mon dieu que ça fait du bien ! Juste un petit coup comme ça... Comment ça je suis violent ? Nope, pas violent, prudent. Sadique ? Non plus, non mais oh ! Pas sadique, convaincant par mes propres moyens. Hein, rien à voir ? Ok, je suis sadique sur les bord, mais juste un peu ! Et puis, connaissant l'autre chieur, je pourrais jamais le convaincre de rester coucher rien qu'avec des paroles !
Je le rattrapais et le portais jusqu'à son lit dans lequel je le posais. C'est qu'il pèse son poids, le blessé ! Je soufflais et me rassis sur la chaise. Peu à peu, mes yeux se fermèrent et je sombrais dans le sommeil vers 21h sans que Michigan ne se soit réveillé.



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##   Mar 25 Juin 2013 - 16:14
Michigan Carter

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Je ne suis pas fou. Je suis bien en train de jouer aux barbies ou je rêve ?!? (Note Personnelles : Google chrome connait pas le mot barbie.) Je rêve. Oui, je suis en plein délire, alors c'est forcé que je soit en train de rêver. C'est chiant les rêves, parce que tu y croit vraiment. Genre là, le truc en plastique que je viens de déterrer de sous l'océan, je crois VRAIMENT que c'est un squelette de dragon. Ou la dame à qui je fait des grimaces, je crois vraiment que c'est la propriétaire d'un super marché à poisson. Je veux dire, tenu par des poissons. Trop délirant. Je m'approche de la dame. "Double cheese burger !". D'un coup je me retrouve sur le Kilimanjaro. Et je m'en fout. Y'a toujours les poissons, la dame et tout, mais on changé d'endroit. La dame a pas l'air contente.
"Tu ne vas pas partir de cet endroit, Michigan. Tu vas juste arrêter de te prendre la tête et de te foutre de la gueule du monde. Je t'ai pas amené ici pour que tu crève, je te signal !"
Yolo, c'est qui cette meuf ?! (mais qu'est-ce que j'ai avec les yolo, merde !)
_ Chantal, je murmure.
"Mais qu'est-ce que vous avez tous à m'appeler Chantal, bordel !"
_ Je te connais pas.
"Tu devrais ! Maintenant tu te rétablis en vitesse et tu gagne un peu de gugeotte ! Allez !"
_ Genre tu me croit capable d'arrêter de faire chier les gens ?
"Ça non, sûrement pas ! Mais fais le avec plus de tact, prouve moi que tu es pas stupide, sinon tu donnes raison à Léon. Je te laisse, l'histoire recommence..."
Hein ?



Je regarde fixement le plafond de l'hôpital. WHAT THE FUCK. Je viens de faire un rêve qui a du sens. C'est flippant. Attend, pourquoi je me suis endormi déjà ? Tiens, j'ai mal à la nuque... CAMUUUUUUUUUUUUUS ! CONAAAAAAAAARD ! JE VAIS TE DÉFONCER LA GUEULE ! Il m'a encore frappé ! Moi ?! Un malade tout fracturé ! Il va pas bien ce mec ?! Quoi, Chantal, tu veux du tact ? Ça tombe bien, j'en ai pas ! Et j'en ai rien à faire de Léon, je le connais pas !
Je me lève. Je devrais pas, je sais. Non mais vous vous prenez pour qui ?! Ma mère ?! Même ma mère pourrais pas me garder au lit ! Bon ok, deux pas plus tard, je regrette grave mon geste. Mon amie revient danser avec mon corps endolori.

_ Alors ma puce, je t'ai manqué ?

Elle non, mais je vais pas lui dire, elle est la seule qui m'apprécie. Quoi qu’avoir la douleur comme seule amie, c'est pas géniale. Je suis un mec dangereux, il aurait du m'attacher à mon lit. Je sort doucement, en étant sûr qu'il dort encore. Je revient avec une corde et un sceau d'eau glacée. Les porter me cause d'horribles douleur mais c'est moins pire que ce que je pensais. Guérison miraculeuse ? Aïe ! Non, on oublie...
Je l'attache à sa chaise, par les pied et par son bras valide. Pas le blessé, je suis un connard etc... mais je suis pas con à ce point là. En plus je pourrais m'en servir comme moyen de chantage. Genre "j'ai été gentil, j'ai pas attaché ton bras blessé, donc maintenant, tu répond à mes questions !", smiley à la prime. ^^. Voilà. Comment ça ça passera pas ? Vous allez voir !
Dans un effort surhumain de tact et de bonne volonté, je lui balance le sceau d'eau froide à la gueule. Il se réveille en sursaut. Je lui fait coucou de la main. (C'est bon, on a compris que je suis un abruti, ça va...)

_ Bonjour, tu es disponible, là ? Oui ? C'est parfait ! Maintenant tu vas me répondre : comment on sort de cet asile, s'il te plait ? Parce que j'ai pas très envie de rester avec vous, désolé.

Je lui souris à nouveau et recule un peu. J'ai pas envie de me recevoir encore un pain dans la gueule, hein.
Alors, comment vous trouvez mon tact légendaire ?
##   Mar 25 Juin 2013 - 17:24
Camus J. Lorelleï

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SPLASH ! Un truc froid et mouillé m'arrive en plein dans la face et je me réveille en sursaut. Pour croiser le regard d'un gars que j'aurais juste aimé oublier... Je veux lever mon bras valide pour m'essuyer le visage et je me rend compte que je suis attaché. Et devant moi se tient un gars qui a toutes les raisons de vouloir me tuer.
J'ai jamais été particulièrement peureux. Mais là, je dois avouer que je flippais grave. Ce mec est taré, il peut tout faire, vu qu'il m'a attaché. Je frissonnais intérieurement. Putain, je suis dans la merde.
Michigan me fait "coucou" de la main et je le foudroie du regard. Il me dit alors :

Bonjour, tu es disponible, là ? Oui ? C'est parfait ! Maintenant tu vas me répondre : comment on sort de cet asile, s'il te plait ? Parce que j'ai pas très envie de rester avec vous, désolé.

Je pince les lèvres et réplique :

Tu veux que je te dise ? J'en sais rien, je suis nouveau. Ça fait moins d'un mois que je suis là.

Et pan ! In your face ! Je me force à me redresser et enlève mon bras de mon écharpe. Ça fait un mal de chien mais tant pis ! Grâce à mes réflexes vifs, je me détache en un instant et suis derrière lui. pour ne pas lui faire trop mal, j'enserre simplement sa gorge au creux de mon coude, exerçant juste une petite pression pas assez forte pour l'étouffer mais assez pour qu'il ne respire qu'à demi. Je tiens son bras écarté de son corps de l'autre main. Je murmure à son oreille :

Allez, sois sympa pour une fois. Assied-toi qu'on s'explique calmement. J'aime pas me battre. Mais ne me prends plus jamais au dépourvu comme tu l'as fait où je te jure que je serais moins tolérant vis-à-vis de toi, même blessé comme tu l'es.

Je ricane et le pousse pour qu'il s'assoit sur son lit. Je le fixe ensuite et lâche d'une voix très calme malgré mes yeux brillants de colère et de menaces plus affreuses les unes que les autres. J'vais le tuer !! Hurla une voix en moi. Je me contins. Nan, pas tuer, pas bien. Je m'assis, les coudes sur mes genoux, les mains croisées devant moi. Je posais mes yeux sur le jeune homme et demandais d'un ton doux :

Donc. Veux-tu bien, s'il te plais, arrêter de te cacher derrière ton masque de chieur international et cracher le morceau. Pourquoi tu ne saisis pas qu'ici tout ce qu'on veut c'est t'aider et te foutre la paix ?

J'insistais lourdement sur certains mots. Certes, il n'est pas sociable, mais qui sait ? Il fera peut-être un effort pour laisser tomber le masque qu'il s'applique tant à garder.



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##   Mer 26 Juin 2013 - 12:28
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Voilà. VOILA ! On est jamais assez prudent, merde ! Si je l'avait attaché, c'était pour éviter ce genre de connerie, genre qu'il me frappe. Mais non ! Ce type est d'une violence, en fait, c'est dingue ! Et je savais qu'il était nouveau. Oui parce que sinon, il m'aurait envoyer je ne sais quelle boule de pouvoir à la gueule, comme le font les gens dans la rue. Oui, c'est super space comme manie, mais ça a l'air d'être tout à fait normal, dans ce bled. Par contre, j'ai pas compris comment il s'était détaché les pieds, sérieux. Ce mec a une de ces classes ! Je peux pas le voir.
Et la façon de m'étouffé m'a pas plus non plus. JE SUIS PAS UNE PUTAIN DE POUPÉE, BORDEL ! Ni un morceau de chiffon qu'on balance ça et là quand ça nous chante, merde ! Et puis faut vraiment qu'il arrête, parce que ça se fait trop pas t'étrangler les gens comme ça, d'abord ! Je lui ai encore rien fait !

Allez, sois sympa pour une fois. Assied-toi qu'on s'explique calmement. J'aime pas me battre. Mais ne me prends plus jamais au dépourvu comme tu l'as fait où je te jure que je serais moins tolérant vis-à-vis de toi, même blessé comme tu l'es.

Je SUIS SYMPA, connard ! Là c'est toi qui fait chier, je te signal ! En plus ça le fait marré ! Je le hais, je le hais, je le hais... [b style="font-family: Georgia;"]NON STOP ! [/b]Ça suffit putain, arrête tes conneries Michigan !
Il s'assoit en face de moi et me regarde dans les yeux. Si  il me balance encore des glaçons, je jure que je les lui crève, ses yeux à la con !

Donc. Veux-tu bien, s'il te plais, arrêter de te cacher derrière ton masque de chieur international et cracher le morceau. Pourquoi tu ne saisis pas qu'ici tout ce qu'on veut c'est t'aider et te foutre la paix ?

Il a parlé avec un ton plus doux ou je rêve ?[b style="font-family: Georgia;"] JE SUIS PAS TON CHIEN ! NI TA POUPÉE NI TON CHIEN ![/b] Et ce que je saisi pas, ici ? M'aider ? Ils veulent m'aider ? Je rêve, je crois que je vais me mettre à pleurer, là. Pas de soulagement, hein, de haine. Ils veulent aider les gens ? Ils se foutent de notre gueule, c'est pas possible autrement. Le pire c'est qu e tout le monde trouve ça parfaitement normal et juste. Qu'est-ce qui est juste dans ce qu'ils font ?
Je m'allonge de nouveau sur le lit (parce que rester assis me fait trop mal, tout compte fait...) et je le regarde normalement. Il veut que je retire mon masque. Il va voir ce qu'il y a en dessous.
C'est à dire rien. Ma voix est vide de sous entendus ou d'une quelconque émotion, pas même la douleur. Mes yeux sont vides, aussi. Un vide astrale.

_ Déjà c'est chieur intergalactique, s'il te plait, pas international. Ensuite je suis sûrement beaucoup plus cruel sans mon masque, donc tant pis pour toi. Et puis oui, tu as raison, je n'ai pas saisi qu'on voulait m'aider ici. Tu sais pourquoi ?

Je le regarde. Il n'y a aucun reproche, aucune colère, aucune ironie dans ce regard. Il n'y a vraiment rien.

_ Parce que nous sommes entourés par des grilles, sûrement magiques. Parce qu'il y a des tas de gens heureux avec leurs pouvoirs magiques. Parce que le monde de dehors ne change pas. Tu vois où je veux en venir ?

Il se répondit pas. Soit je le fait encore plus chier soit il cherche vraiment à comprendre. Ce qui pour moi est une évidence. 

_ J'ai passé cinq ans à me détruire tout seul sans le savoir, jusqu'à ce vide. Cinq ans où rien n'a changé. Je suis sûr que c'est pareil pour toi. Pour tout le monde. Ici ils possèdent des pouvoirs capables d'empêcher les guerres, et pourtant ils ne viennent nous chercher que lorsque nous sommes détruits. Tu ne t'ai jamais dit que si ils changeaient ce qu'il y avait dehors, tu n'aurait pas eu à souffrir ? Si ils avaient empêcher ce qui s'est passé, et ils en ont les moyens, tu ne serais pas là ? On ne peut pas tout éviter, mais tu ne trouve pas qu'il y a quand même beaucoup de nouveaux ? De plus en plus ? Et que dehors, la situation empire alors que vous vivez dans votre paradis ?

Je me tus. J'avais mal, mais la douleur ne m’atteignait plus. Là où j'étais, tout n'était que débris et destruction. Les débris de moi. De mon corps. De mes sentiments. De tout ce que j'avais abandonner.

_ Tu ne trouves pas que le prix est cher payé pour venir ici ? Alors que ils avaient les moyens de faire autrement ?

J'avais parlé longuement. Oui, j'étais capable de ce genre d'analyse. Parce qu'à ce moment là, je n'étais plus rien. Juste les morceaux de la personne que le master avait amené ici. Les restes de mon ancienne vie. Et il n'en restait rien.
Toujours vide, j'attendais sa réponse.


HRP : WOW ! Le méga-monologue ! Désolée ><
##   Mer 26 Juin 2013 - 17:08
Camus J. Lorelleï

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Camus J. Lorelleï
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Lorsque je l'avais assis, Michigan sembla mal et s'allongea. Je devais y être allé un peu trop fort. Puis il me regarda. Et ce que je vis dans ses yeux me fit frémir. C'était vide. Complètement.
Michigan se lança alors dans des explications :

Déjà c'est chieur intergalactique, s'il te plait, pas international. Ensuite je suis sûrement beaucoup plus cruel sans mon masque, donc tant pis pour toi. Et puis oui, tu as raison, je n'ai pas saisi qu'on voulait m'aider ici. Tu sais pourquoi ? -j'en savais pas grand chose, et comme je répondais pas, il se lança dans une analyse- Parce que nous sommes entourés par des grilles, sûrement magiques. Parce qu'il y a des tas de gens heureux avec leurs pouvoirs magiques. Parce que le monde de dehors ne change pas. Tu vois où je veux en venir ? -merde, ce mec fait vraiment flipper quand il est pas en train de faire chier quelqu'un... Je ne réponds toujours pas. Il continue- J'ai passé cinq ans à me détruire tout seul sans le savoir, jusqu'à ce vide. Cinq ans où rien n'a changé. Je suis sûr que c'est pareil pour toi. Pour tout le monde. Ici ils possèdent des pouvoirs capables d'empêcher les guerres, et pourtant ils ne viennent nous chercher que lorsque nous sommes détruits. Tu ne t'ai jamais dit que si ils changeaient ce qu'il y avait dehors, tu n'aurait pas eu à souffrir ? Si ils avaient empêcher ce qui s'est passé, et ils en ont les moyens, tu ne serais pas là ? On ne peut pas tout éviter, mais tu ne trouve pas qu'il y a quand même beaucoup de nouveaux ? De plus en plus ? Et que dehors, la situation empire alors que vous vivez dans votre paradis ? Tu ne trouves pas que le prix est cher payé pour venir ici ? Alors que ils avaient les moyens de faire autrement ?

Je posais mes yeux sur lui. Je comprenais son raisonnement. Ce fut à mon tour de parler :

Merci d'avoir parlé comme ça. Je vais te donner mon avis aussi. Même si ça t'est sûrement égal, après tout.

Je me défis de mon habituel masque de glace et laissais paraître mes émotions. Mises à nue comme ça, sur mon visage, elle me firent soudain paraître beaucoup plus âgé que d'habitude. Je fixais mon regard fatigué sur le jeune homme face à moi et commençais.

Peut-être qu'on est entourés de grilles, peut-être qu'elle sont magiques. On ne peut sûrement pas en sortir facilement. Il y sûrement des gens heureux ici. Et dehors aussi. Et des malheureux. Dans les deux camps.-je pousse un soupir fatigué, las de résister et de me battre- Je me suis laissé détruire pendant près de 6 ans. Par qui ? Des humains de l'extérieur. Et pire : ces scientifiques contre qui l'Institut dans lequel nous sommes ici se battent. J'ai failli en mourir. Mon frère a souffert. Si je ne me suis pas encore écroulé c'est simplement grâce à lui. Je sais aussi que rien ne change dehors... Que les cas de vide sont plus nombreux. Mais réfléchis. Si ils tentent d'inverser la tendance sans y arriver, c'est qu'il y a quelque chose qui manque, tu me suis ?

Je fis une pause, l'air plus fatigué et las que jamais. Lors de mon récit, des larmes avaient perlées à mes yeux. Je les refoulais. Et continuais :

Ce qu'il leur manque, c'est une aide, quelque chose pour changer le monde extérieur. Et cette aide, c'est nous. Ils nous repèrent grâce au vide qu'on a en nous. Certes, le prix à payer est élevé. Mais à présent, je te demande ceci. N'es-tu pas ici de ton propre chef ? N'as-tu pas décidé de venir ? Et pourquoi veux-tu repartir ? Tu n'as plus rien à l'extérieur. Rien à part la solitude. Tu veux y retourner alors qu'ici tu pourrais trouver des compagnons ? Dans ce cas, tu es idiot. Puisqu'on est ici, pourquoi ne pas nous battre pour éviter le maximum que ce qu'on a vécu se reproduise ? Nous sommes des armes, pour eux. C'est pourquoi nous sommes ici, pourquoi on nous donne des pouvoirs. Nous sommes seuls, avec ce vide. Nous sommes les parfait combattants !

J'avais presque craché les derniers mots avec haine, méprisant. Mes paroles, je l'espérais, feraient sens au près de mon interlocuteur. Je passais une main sur mon visage, fatigué de devoir jouer les gentils mignons.

Hrp : Ouh pétard, ça c'est du post O.O Et du monologue aussi x) Désolée ><



Vous voulez vraiment savoir ce que je pense du patinage ? (suite) Camus_10

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##   Mer 26 Juin 2013 - 18:25
Michigan Carter

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L'évocation de son histoire ne me faisait ni chaud ni froid. J'aurait râlé si j'avais été mon nouveau moi, mais là je n'étais plus rien, alors je n'en ai rien pensé. J'ai juste vu un semblant de larmes au fond de ses yeux. Il avait encore la force de pleurer, c'était déjà ça. Moi je l'avais perdue depuis trop longtemps.
Je l'ai écouté sans broncher , ni râler, ni rien. Non, je n'étais pas venu de mon propre chef. J'étais même pas sorti de chez moi. J'étais allonger sur le sol de ma chambre, je n'avais rien mangé depuis des jours, et un homme est venu. Il m'a dit qu'il m'offrait une "deuxième chance" et puis il m'a porté jusqu'à l'avion. Si j'avais voulu protesté, je n'en avait pas eu la force, c'est tout. Je ne retournerais pas là bas. Mais je ne peux pas rester ici non plus. 
Un silence court passa, rendant l'air de la pièce encore plus froide et nostalgique que si Camus l'avait remplie de glaçons.

Ce qu'il leur manque, c'est une aide, quelque chose pour changer le monde extérieur. Et cette aide, c'est nous. Ils nous repèrent grâce au vide qu'on a en nous. Certes, le prix à payer est élevé. Mais à présent, je te demande ceci. N'es-tu pas ici de ton propre chef ? N'as-tu pas décidé de venir ? Et pourquoi veux-tu repartir ? Tu n'as plus rien à l'extérieur. Rien à part la solitude. Tu veux y retourner alors qu'ici tu pourrais trouver des compagnons ? Dans ce cas, tu es idiot. Puisqu'on est ici, pourquoi ne pas nous battre pour éviter le maximum que ce qu'on a vécu se reproduise ? Nous sommes des armes, pour eux. C'est pourquoi nous sommes ici, pourquoi on nous donne des pouvoirs. Nous sommes seuls, avec ce vide. Nous sommes les parfait combattants ! 

Je réfléchissait à cette tirade. Sa voix semblait empreinte d'une pointe de haine, surtout à la fin. Alors nous sommes juste des armes ? Rien de plus ? Ça je m'en doutais mais quelque chose clochait encore dans mon esprit.

_ Mais même les armes qu'ils forment ne servent pas à empêcher les gens de souffrir. Les pouvoirs qu'ils nous donnent ne font qu'accentuer notre malheur.

Je n'en voulais pas, de ces pouvoirs. Je ne voulais pas non plus passer aux mains de ces hommes, les scientifiques. Après tout, si on utilisait nos pouvoirs pour empêcher les gens de ressentir un vide, il n'y aurait plus de scientifiques qui nous courraient après, non ? Pourquoi tout parait si compliqué ? Pourquoi n'aurait-on pas le droit d'avoir le choix, pour une fois ?
Mon regard se fixa au plafond, semblant le traverser, ou le détruire. Je ne bougeais plus. J'avais trop mal. Trop de douleurs. Je murmurais :

_ Oui, juste pour une fois... Pourquoi n'aurait-on pas le choix ?

Je me tournais vers Camus, mais ma question ne lui était pas adressée. Elle était adressée à personne. Sauf peut-être à la déesse des décisions, si elle existe.
##   Mer 3 Juil 2013 - 9:57
Camus J. Lorelleï

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Michigan parut réfléchir. Il déclara, avec justesse :

Mais même les armes qu'ils forment ne servent pas à empêcher les gens de souffrir. Les pouvoirs qu'ils nous donnent ne font qu'accentuer notre malheur.

J'acquiesçais en silence, croyant qu'il allait ajouter quelque chose. Mais il semblait qu'il avait fini. Je fixais mon regard las sur le jeune homme en face de moi. Il avait levé les yeux et semblait percer le plafond. Il avait l'air vieilli...
Ce garçon ne sait vraiment plus où il en est, pensais-je soudain. Michigan semblait rêveur, ou pensif. Alors que  je m'étais levé et allais m'en aller, je l'entendis murmurer :

Oui, juste pour une fois... Pourquoi n'aurait-on pas le choix ?

Je m'approchais du garçon. Il n'est pas mauvais, songeais-je, Il a juste perdu tout ce qui pouvait le faire se raccrocher à la joie... Comme c'est triste.
Je posais une main sur l'épaule de Michigan :

Nous avons toujours le choix, Michigan. Toujours.

Oui, nous avions le choix. Un choix dur mais un choix quand même. Rester et se battre, même si c'était un grain de sable dans le désert, ou bien renoncer et partir, revenir dans un monde de douleur. Dur de choisir. Je soupirais et tournais le dos à Michigan, me frottant le visage.

Fais comme tu l'entend.



Vous voulez vraiment savoir ce que je pense du patinage ? (suite) Camus_10

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##   Mar 23 Juil 2013 - 11:49
Michigan Carter

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_ Nous avons toujours le choix, Michigan. Toujours.

Il mis une main sur mon épaule. Ha. Ha ha. Ha ha ha. Je crois que c'est ça qui m'a réveillé. Ou plutôt qui a réveillé ma nouvelle personnalité. 
NAN MAIS IL SE CROIT OU LA ?!? C'EST QUOI CE SCENARIO A LA WHAT THE FUCK ? D'abord il me tabasse, après il m'emmène à l'hôpital, après il me re-tabasse, et après il me tape sur l'épaule ?! NON MAIS NON QUOI ?!
Il dit un autre truc, mais j'écoutais pas. Je le regarde en mode : "Tu viens de faire quoi là ? Tu sais ce que tu viens de faire, au moins ?". Là il faut pas qu'il oublie un truc : JE SUIS MICHIGAN CARTER, THE ULTIMATE CHIEUR, merde !
J'éclate d'un rire sadique :

_ Nan t'es sérieux ? T'es assez con pour croire qu'après ce déballage de conneries, on va devenir potes ?! Toi et ta putain de naïveté, vous devriez retourner à la maternelle ! Tu vis dans quel monde, merde !

Je reprend mon souffle, tout en rigolant. Aïe, ça fait trop mal ! Un jour je lui ferais bouffer du choux fleur (parce que c'est dégueu) avec du yaourt au fruit ! N'importe quoi, sérieux... Mais ça montre mon étonnement ! Ce mec est trop changeant, il me tape sur les nerfs ! (Dixit le bipolaire...)
J'ai une brusque envie de lui défoncer la gueule, mais faut d'abord que je guérisse. Et que je m'arrête de rire, aussi. Sinon je vais finir par m'étouffer...

_ Content de t'avoir rencontrer, ça me prouve qu'il y a bien que des abrutis dans ce bled de merde ! J'ai intérêt de me casser vite fait avant de finir comme vous, des légumes incapables de voir la vérité en face ! En attendant c'est toi qui va te casser d'ici parce que je peux plus voir ta tronche, et que j'ai bien envie de briser le cœur et la volonté de quelques infirmières !

Je continue à rigoler comme un fou.
Oui, je suis irrécupérable.
Et je m'aime.

HRP : Niark niark, retour du chieur ^^
##   Mar 23 Juil 2013 - 15:51
Camus J. Lorelleï

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Humeur : Je père le feu !!! Eh, attendez... Ça fait pas mal ça ?

Une lumière s'allume à nouveau dans les yeux du jeune homme. Il éclate d'un rire sadique et dit :

Nan t'es sérieux ? T'es assez con pour croire qu'après ce déballage de conneries, on va devenir potes ?! Toi et ta putain de naïveté, vous devriez retourner à la maternelle ! Tu vis dans quel monde, merde !

Je me retourne, et mes yeux brillaient d'une rage froide. Je réplique durement :

Je vis dans le même monde que toi. Est-tu assez idiot pour croire que je veux être ton ami ?

L'autre continue de rire comme un fou. Il s'étouffe presque. Puis soudain il arrête de rire. Il continue :

Content de t'avoir rencontrer, ça me prouve qu'il y a bien que des abrutis dans ce bled de merde ! J'ai intérêt de me casser vite fait avant de finir comme vous, des légumes incapables de voir la vérité en face ! En attendant c'est toi qui va te casser d'ici parce que je peux plus voir ta tronche, et que j'ai bien envie de briser le cœur et la volonté de quelques infirmières !

Je me fige. Et l'attrape au col. C'est la seconde fois qu'il me met hors de moi, cet imbécile. Je le soulève d'un petit centimètre du sol et siffle, hors de moi :

Je t'ai ammené ici alors que je t'avais blessé, je t'ai porté sur mon dos pour éviter ta mort. Oui, je suis un abruti. Je me rend compte maintenant que j'aurais dû te laisser crever comme le chien galeux que tu es. Peut-être que si j'avais été clément, je t'aurais achevé. Tu n'est pas un chieur. Tu es la pire merde qu'il soit.

J'ancre mes yeux dans les siens et continue :

Si tu ne crois plus en rien, si tu es aussi vide que tu me le montre, alors tu ferais mieux de mourir. Et vite. Te tuer est la meilleure solution. Que ce soit moi, un autre, ou toi-même qui le fasse. Hors de ma vue, sale loque humaine !

Je le balançais contre un mur et me dirigeais à grands pas vers la porte. Je me retournais en ouvrant celle-ci. Et crachais deux mots, haineux :

Va crever.



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##   Mar 23 Juil 2013 - 17:34
Michigan Carter

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HRP : Mouhahaha ! Bien dit, dans sa gueule ! Herm... Merci trop pour ce rp, c'était trop cool ^^

Oups ? Il est colère ? Pauvre bichon, je suis sûr qu'il aime pas les choux fleurs, ça doit être ça... Il me regarde en me glaçant. Il m'attrappe par le col et me soulève. Non, non, non, non, non NON ! CONNARD ! Mon corps émet un craquement sinistre, je me met à voir des chevaux roses qui galopent... Ho putain pourquoi des poney ?! Moi je veux voir des étoiles, pas ces espèces de quadrupèdes puants !

Je t'ai amené ici alors que je t'avais blessé, je t'ai porté sur mon dos pour éviter ta mort. Oui, je suis un abruti. Je me rend compte maintenant que j'aurais dû te laisser crever comme le chien galeux que tu es. Peut-être que si j'avais été clément, je t'aurais achevé. Tu n'est pas un chieur. Tu es la pire merde qu'il soit. 

Yes, toujours là pour vous servir ! Enfin quand je pourrait respirer, évidemment... Oui, tu aurais dû me laisser crever, ça m'aurait éviter de voir ta sale gueule une deuxième fois ! En même temps ça me rappelle un paquet de souvenirs, tout ça dis donc ! C'est typiquement le type de phrases qui signent le début de la fin de ta vie. Qui l'a dis déjà ? Ha oui, mon ex meilleure pote qui a tenté de me violer avec d'autres..... Que de souvenirs, tout ça.... Suis je nostalgique ? Non, si je sors de cet asile, je les tuerais.

Si tu ne crois plus en rien, si tu es aussi vide que tu me le montre, alors tu ferais mieux de mourir. Et vite. Te tuer est la meilleure solution. Que ce soit moi, un autre, ou toi-même qui le fasse. Hors de ma vue, sale loque humaine !

Bon ça va, je m'en tire plutôt pas mal, je trouve. Ce genre de menaces, je m'en balance. Enfin c'est ce que j'aimerais pouvoir dire. Non, je n'ai pas bon fond, mais ça m'empêche pas de me trouver très con parfois. Bah, trop tard pour faire demi tour...
Il me projeta contre le mur, et je retombais comme un chiffon. J'ai mal. Aux côtes, aux poumons, au coeur. Je me dégoûte.

_ Je serais mort si il était pas venu, ce putain de master. Je lui ai jamais rien demandé.

Je crois que c'était trop bas pour qu'il comprenne quoi que ce soit. Il s'est retourné avant de sortir, et m'a lancé un "Va crever". Ça ça fait mal. Oui, je veux crever, ça c'est sûr, mais t'inquiète, ça viendra, et à ce moment là, vous viendrez tous vous foutre de ma gueule dans ma tombe parce qu'après tout, je mérite que ça. Comment rater sa vie sur toute la ligne ? les conseils de Michigan Carter pour vous aider ! Si il est pas mort avant que vous le rencontriez !
Des larmes ont coulées. De douleur, surtout, mais aussi de dépit. Tant pis Michigan, va jusqu'au bout, la prochaine fois. Je regardais autour de moi. 
J'ai souri.
Il serait pêut-être temps d'appeler une infirmière, non ?
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