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Au détour d'un couloir, on en voit de belle....
##   Mar 10 Déc 2013 - 0:31
Jacques Duroy

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Jacques Duroy
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♫ Helo cap'taine fait briller tes galons
   Et reste bien au chaud quand on gèle sur le pont
   Nous c'est notre peine qui nous coule sur le front
   Alors tient bien les rênes tu connais la chanson ♫


C'est cette petite bluette en tête avec laquelle j'avais vogué toute la journée durant, un sourire aux lèvres ,et le cas échéant , un œil sur les demoiselles que je croisais. D'où me venait cette humeur douce et enjôleuse alors que l'automne se nichait à Terrae, rallongeant les jupes des demoiselles et réduisant les chances de rencontres opportunes, je ne saurais le dire, pourtant c'était là, dans ma tête.

Peut-être que ma conversation avec Hideko m'avait remis en forme, bien que que je ne portais que peu de crédit à cette hypothèse. En effet, dans mon absolu cynisme, je pensais bien avoir vu ce qu'il y avait de pire, non pas la mort d'une amie mais la lis de l'humanité qui l'avait assassinée. En rejouant ce qui s'était passé un nombre improbable de fois dans ma tête, j'en étais arrivé à 3 conclusions:

1:-J'étais trop faible sur le moment pour faire quoi que ce soit.... Et je le suis toujours d'ailleurs, malgré mes progrès assez important pour que je prenne la peine de les relever.
2:-J'avais vu ce que l'Humanité peut produire de pire. Du coup je n'attendais plus rien de quiconque... Bon d'accord c'est pas tout à fait nouveau...
3:- Vivre ou mourir, je m'en foutais complètement, mais que ce soit l'un ou l'autre, je comptais le faire de la bonne manière...En m'amusant.

C'était donc avec un bon mille de recul que j'avais entamé une nouvelle journée et pour ce faire, exceptionnellement, j'avais fait acte de présence en cours ,avec uniforme s'il vous plait, ce que je regrettais bien vite tant l'ennui me serra les paupières avec la force d'un bœuf en rut.

je filais donc à l'anglaise pendant un interclasse pour me rendre dans ma chambre et me changer avant d'aller me boire un café au bar et le tout en chanson . La même qu'au début du récit. En quittant la pièce ma voix raisonné un peu dans le couloir.

♫Ça fait une paye qu'on n'a pas touché terre
   Et même une paye qu'on s'fait des gonzesses en poster
   Tant pis pour celle qui s'pointera la première
   J'lui démonte la passerelle, la cale, la dunette arrière♫


Le hasard faisant bien les choses, ou mal allez savoir ce qu'il m'attend encore, je me retournais après avoir verrouillé ma chambre, finissant pas la même le dernier vers du couplet, tombant nez à nez avec un demoiselle aux cheveux gris... pourquoi pas, j'ai déjà vu du blanc chez un master et multitude d'autres élèves...  que son charmant minois me forçait à reluquer un peu avant de la regarder dans les yeux et de lui lancer:

" Je tiens à signifier que la beauté de cet aléa est pour le moins mémorable."

Parce que je me refusais à nier d'avance un possibilité qui au regard des faits qui se posait devant moi, ne m'aurait pas déplu. Que voulez-vous, je suis un grand optimiste.


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##   Ven 13 Déc 2013 - 13:21
Tomoyo Marguerite Asama

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Ma chambre, maintenant que j'étais de retour dans le monde des vivants, je n'aimais plus y rester. Je l'avais décorée pour Noël certes, elle était donc accueillante et dans une ambiance que j'aimais. Mais je pense que j'avais un trop plein de cette pièce. J'y étais restée trop longtemps pour pouvoir continuer à l'apprécier.

Je devais bouger, voir des gens ou non, m'entraîner ou rester là à ma prélasser et effrayer les gens de Terrae. En vérité, je préférais être partout sauf dans cette pièce. Oui bien sûr pour certaines personnes là chambre est le refuge par excellence, mais ça à été le mien pendant trop longtemps. Alors à la longue, on en a par dessus la tête et j'avais déjà envie de la détruire mais je pense que j'aurai des problèmes avec Hideko, donc on allait éviter.

Il fallait que je sorte, mais étant une fille, je ne savais pas ce que je voulais faire. Mais alors pas du tout. Ara, je m'ennuyais. Boire un verre, non, j'allais tuer des mecs trop collant. Aller patiner, tous les jours c'est un peu excessif, aller au parc ? Pourquoi faire. Donc non, je n'avais aucune idée et c'était réellement frustrant. Quoi que ? Je pourrais peut-être aller traumatisé des élèves pour qu'ils colportent l'information que j'étais de retour et plus forte et destructrice que jamais. Oui ça c'était une bonne idée.

Attachant mes cheveux avec un ruban, j'avais mis ma veste en cuir ainsi qu'un jeans slim et des bottes à talons. Sexy ? Soyons clair, tout ce que je porte me rend sexy, je suis Tomoyo enfin. Sortant enfin de ma chambre, je marchais dans ce couloir où tous les gens étaient ravi d'être, en se parlant. On voyait des filles courir de chambres en chambres avec une pile de vêtement ou de maquillage pour faire des « soirées pyjama », pathétique. Nous étions ici pour devenir plus fort, partir en mission afin de sauver des gens et exterminé les scientifiques comment des gens pareils pourraient y arriver s'ils passaient leurs temps à faire des soirées stupides ? Bref, il y avait déjà une élite à Terrae, tous ces élèves seraient des pions. En tout cas les miens.

Ce qui me plut c'est que tous les « anciens » s'écartaient pour le laisser passer, à la peur, j'adorais voir ce sentiments dans les yeux des gens m'entourant. Ça me donnait l'impression d'être supérieur, enfin encore plus qu'à l'ordinaire. Quand soudain, un type, se mit à me fixer, ce qui entre nous, me sortit de mes réflexions. Qui était-il pour oser faire ça ?

" Je tiens à signifier que la beauté de cet aléa est pour le moins mémorable."

Le jeunot a dit quoi ? C'était à moi qu'il avait parlé ? Certaines personnes avaient retenu leurs respirations en entendant cette phrase. Le pauvre fou, il était nouveau ici et ne savaient pas à qui il s'adressait. Bon, j'avais réellement besoin d'un appartement. Marre de tous ces gamins qui se croyaient assez bien pour venir me parler.

- Hum et si tu me disais quelque chose que je ne sais pas encore ? Tu pourrais peut-être m'épater et repartir sans égratignure ...

Je m'étais appuyée sur le mur derrière moi et m'étais mise à jouer avec un disque de feu en attendant qu'il trouve une réponse assez incroyable pour que je lui accorde une once de respect.


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##   Mar 17 Déc 2013 - 11:31
Jacques Duroy

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Un instant je restais interdit. Il est vrai que je venais de battre un record personnel, j'ai pas fait un pas hors de ma chambre que je me retrouve déjà devant une jolie demoiselle menaçait de m'immoler par le feu. Il fallait relativiser, je tenais pour acquis que d'une manière ou d'une autre, les femmes finiraient par me perdre. C'était le revers de la fortune du bel homme je suppose.

Cet instant, disais-je donc, sans un mot fut suivit par un éclat de rire, le mien en l'occurrence. Je lui offrais ensuite mon plus beau sourire avant de la regarder droit dans les yeux, qu'elle avait fort jolis d'ailleurs.

" Donc, je suppose que je n'ai pas le droit de te dire que tu es d'une magnificence au bas mot comparable à celle de Tiao Chen, elle qui perdit Tong Tchouo et Liu Pou juste par sa beauté et permis ainsi de défaire ces deux tyran."

Original, moi? Non, juste que j'avais commencé à lire les Trois royaumes. Je poursuivais , toujours souriant.

" Je commencerai donc par ce que tu ne sais pas, je suis Jacques Duroy, enchanté et probablement déjà charmé par notre rencontre. Je rajouterai aussi que tu n'es pas la demoiselle la plus dangereuse à m'avoir menacer mais probablement la plus belle de bien des points de vue.... Ce qui finalement fait de toi la plus dangereuse. Il convient aussi de saluer ton éclat de sagacité, qui t'a fait m'offrir une chance de parler plutôt que d'écourter ma pauvre existence à cet instant précis et que la moindre des choses pour t'en remercier serait de t'inviter dans mon humble chambre pour t'offrir quelque chose à boire. Bière, café, chocolat, whisky et white russian toujours en réserve."

Une femme vous menace et vous l'invitez à boire un verre, c'est le véritable gentleman qui vit comme ça. Pourtant le pari me semblait plutôt risqué, le moindre faux pas et j'allais voir la blanche lumière de l'hôpital pendant quelques jours, sans compter qu'il était peu probable que mes cheveux et ma dignité y survive.


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##   Mer 18 Déc 2013 - 15:58
Tomoyo Marguerite Asama

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Il rigolait, ce mec, rigolait. Bon, je ne cherchais plus à comprendre comment les jeunes de maintenant fonctionnaient. Ce mec allait peut-être mourir de combustion instantanée et il ne pensait qu’à rire, bon, après tout chacun son truc.

" Donc, je suppose que je n'ai pas le droit de te dire que tu es d'une magnificence au bas mot comparable à celle de Tiao Chen, elle qui perdit Tong Tchouo et Liu Pou juste par sa beauté et permis ainsi de défaire ces deux tyran."

Qu’est ce qu’il me faisait lui ? Pensait-il que des flatteries du genre fonctionneraient avec une fille comme moi ? Avais-je l’air si facile ? Non, je pouvais facilement répondre à ma question. A moins que pour lui, un regard dénué d’émotion doublé d’un sourire sadique faisait de vous une fille facile. Enfin, peut-être que les « minets » dans son genre, pensait que toutes les femmes étaient à leurs pieds.

" Je commencerai donc par ce que tu ne sais pas, je suis Jacques Duroy, enchanté et probablement déjà charmé par notre rencontre. Je rajouterai aussi que tu n'es pas la demoiselle la plus dangereuse à m'avoir menacer mais probablement la plus belle de bien des points de vue.... Ce qui finalement fait de toi la plus dangereuse. Il convient aussi de saluer ton éclat de sagacité, qui t'a fait m'offrir une chance de parler plutôt que d'écourter ma pauvre existence à cet instant précis et que la moindre des choses pour t'en remercier serait de t'inviter dans mon humble chambre pour t'offrir quelque chose à boire. Bière, café, chocolat, whisky et white russian toujours en réserve."

Je baillais légèrement, il ne m’impressionnait guère, mais il fallait que je me sociabilise un peu. Allais-je accepter sa demande ? Sans doute, après tout, soit j’avais à boire ici gratuitement, soit je devais aller boire dans un bar. Bon, d’accord, j’avais prévu de faire ça pour ma soirée mais un petit apéritif ça ne se refusait pas.

- J’accepte à une condition Jacques, dis toi bien que je t’ai laissé une chance énorme, mais ne dis plus jamais que je ne suis pas la plus dangereuse ou je me ferai un plaisir de te montrer l’étendue de ma cruauté.

J’avais ponctué ma tirade d’un sourire sadique. Que croyait-il ? Il devait se méfier de moi, mais ne semblait pas en avoir conscience, son instinct de survie ne lui criait pas de faire attention ? Hum, à en juger par son uniforme c’était un feu. D’accord, je comprenais mieux.

- Hum, tu es passé initié, il y a longtemps ?

Me redressant légèrement du mur sur lequel j’avais prit appui, je m’approchais de lui.

- Pour moi ce sera un whisky. Et dis moi, invisible ou marionnettiste ? Aller fait moi rentrer, on risque de bien s’entendre. Au fait, Je me nomme Tomoyo Marguerite Asama.


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##   Mer 18 Déc 2013 - 23:59
Jacques Duroy

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De mon discours, je n'obtins dans un premier temps qu'un bâillement de celle qui n'avait déjà que trop entendu des mots similaires aux moins. Je jurai intérieurement, pensant déjà recevoir le projectile flambant en plein coffre avant qu'elle ne me prenne en dépourvu en acceptant mon offre et arquais un sourcil curieux quand elle laissa tomber sa menace à mon encontre. Et ce sourire... pleins de promesses douloureuses et pas nécessairement agréables avait pourtant un petit quelque chose de très attractif... Ou bien je souffrais d'une forme de masochisme.

" Je ne me ferai pas l'affront de faire la même erreur deux fois, sois-en rassurée... Quant à l'étendue de ta cruauté, disons que moi qui suis pourtant d'un naturel curieux, je ne suis pas tout à fait sûr de vouloir la connaitre. "

Elle me posa ensuite deux questions, indiquant au passage quel serait la boisson à lui servir tout en me pressant de la faire entrer. Elle avait le don de faire passer beaucoup d'informations en peu de mots, probablement très pragmatique comme demoiselle, je notais ce détail sans trop savoir à quoi il allait me servir. J'ouvrais la porte pour l'inviter à rentrer dans l'espace que j'occupais.

Ma chambre était au mieux , fraîchement rangée, récurée et nettoyée. Un bâtonnet d'encens brûlé encore, quoique timidement, et propagé dans la pièce une senteur à la fois subtile et prégnante et qui avait également l'avantage de couvrir l'odeur de cigarette qui régnait traditionnellement ici. Enfin mon mobilier, un fauteuil dos à la fenêtre avec d'un coté un petit guéridon où été posé une lampe et de l'autre, contre le mur, ma bibliothèque pas encore assez fournie à mon goût, un bureau tout simple avec un ordinateur un siège et une quantité improbable d'ébauches de textes raturés, un petit buffet où je cachais mes bouteilles et mes verres, un frigo pour les liquides qui devaient être gardés au frais et ma réserve de glaçons et enfin mon lit, deux places bien évidemment, couvert d'un nombre assez surprenant de coussins pour que l'on puis s'étaler sans aucun risque dessus.

Je me pris à penser que j'avais peut-être eu une révélation et que j'avais préparé le tout pour une rencontre de ce genre.

Je l'invitais à s'asseoir sur le fauteuil et, tout en sortant le whisky et deux verres ainsi que la vodka et mon shaker du buffet.

" Alors je suis marionnettiste, la chance à bien voulu me donner le plus utile des deux talents que pouvait recevoir un feu selon moi et ça fait bientôt un an que je me traîne, complètement désœuvré , et dans l'ennuie le plus totale. Dis-moi, toi qui semble plus habituée à Terrae, la vie est-elle toujours aussi morne? "

Je lui servais son whisky et m'affairais à préparer mon White Russian à grand coup de lait, de liqueur de café , de vodka, de glaçons et finalement de shaker.


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##   Jeu 19 Déc 2013 - 0:51
Tomoyo Marguerite Asama

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Entrant dans sa chambre, je fus surprise de constater que nous étions voisins. Hum à voir si j'allais changer ça où si cela me plairait. Après tout, s'il se révélait sympathique nous pourrions boire des verres ensemble le soir. Parfait !

Étonnement pour un homme, sa chambre était parfaitement rangée et sentait bon. C'est dernier temps cela devenait rare. Pourtant cette chambre semblait vide, comme s'il n'y passait pas beaucoup de temps. C'était peut-être un nouvel arrivé qui sait ?

Le regardant s'affairer à nos boissons, je m'aventurai dans sa chambre doucement, bibliothèque à moitié remplie avec quelques bons ouvrages. Quoi ?! Ce n'est pas parce que je suis une garce manipulatrice que je ne m'intéresse pas à la littérature. Quand on vit en ermite pendant autant de temps, on apprend à s'occuper comme on peut.

" Alors je suis marionnettiste, la chance à bien voulu me donner le plus utile des deux talents que pouvait recevoir un feu selon moi et ça fait bientôt un an que je me traîne, complètement désœuvré , et dans l'ennuie le plus totale. Dis-moi, toi qui semble plus habituée à Terrae, la vie est-elle toujours aussi morne? "

C'était un bon celui là, il était comme moi. Il ne restait plus qu'à voir s'il était doué, sinon je me ferai un plaisir de l'entraîner.

- Hum tout dépend de ce que tu entends par morne. Ce n'est pas la joie tous les jours, mais la plupart du temps, il y a de l'action. Ou alors ... Je mets de l'action.

Oui, j'avais levé les yeux au ciel pour réfléchir. Après tout, il y avait des choses à faire sans doute. Aller faire du shopping, s'entraîner et admirer le paysage ? Bref, pour ma part c'était plus me battre, m'entraîner, traumatisé et draguer, ah oui et rouler en moto.

- Ara, non en fait c'est totalement mort, sauf si tu décides de mettre de l'action. Je ne sais pas ce que tu aimes faire. Je suis contente, tu apprécies ton don. Tu verras il te sera utile, vraiment utile. Lui répondis-je en ayant un sourire sadique. Tu peux faire beaucoup de chose, mais un conseil entraîne toi à la maîtrise du feu car quelqu'un de doué pourra matérialiser son pouvoir sans ses mains.

Prenant mon verre de whisky, je bus une gorgée et savourai la délicieuse brûlure que ce nectar doré laissa dans ma gorge.

- Hum, un pure délice !

Prenant mes aises sur son fauteuil, je le regardai dans les yeux. Oui, il ferait un bon candidat.

- Qu'est-ce qui t'a amené ici beau blond ? Oh, juste comme ça, si tu veux t'entraîner je suis disponible, étoile feu lunaire pour te servir mon chou.

C'était lancé, à prendre ou à laisser. Si je lui balançais un sourire made in Tomoyo, ça fonctionnerait peut-être ? Sans plus d'hésitation, je lui fis mon plus beau sourire et balançait mes cheveux, j'avais la technique des pubs L’Oréal


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##   Jeu 19 Déc 2013 - 1:41
Jacques Duroy

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Je finissais tranquillement de préparé ma boisson en écoutant la demoiselle répondre à ma question. Une agitatrice au fort caractère et pleine de charme de surcroît, on ne devait pas s'ennuyer avec elle dans le coin. mon verre remplie, je tirais ma chaise de bureau pour m'asseoir en face d'elle. Elle semblait parler à partir de sa propre expérience et je devais avouer qu'elle m'intriguait de plus en plus. Avais-je trouvé un personne compétente pour m'apprendre à utiliser mes dons?

" Il est vrai que pourvoir se servir de son feu sans avoir à le diriger avec les mains doit être très pratique, mais je me suis d'avantage entraîné sur le marionnettisme, sans grand succès mais avec une marge de progression passable tout de même. Disons que le mannequin d'entrainement n'a plus l'air de tétraplégique mais plutôt de faire une crise d’épilepsie.... Bon d'accord je suis incompétent parce que pas assez discipliné, je vais pas mentir "

Son commentaire sur le whisky me tira un sourire, une boisson d'homme à ce qu'il parait? Je crois que ça vient de ce confirmer car cette demoiselle était indubitablement plus forte que bien des hommes, moi dans le lot.

Elle me posa ensuite La question, et inévitablement je me la posais également à moi même de nouveau. Qu'est ce que je foutais là? Elle en profitait pour également me proposer de m’entraîner avec elle, en minaudant un peu. Agréable à voir mais sans effet sur moi, mais si elle faisait cela, c'est qu'elle trouvait un intérêt à ma compagnie. Je n'avais qu'a souhaiter que ça ne soit pas en temps que cobaye.

" Je t'offre la version abrégée, l'autre est trop pathétique et inutilement longue. Disons simplement que j'ai perdu foi en l'humanité et que je n'attend plus que le pire du commun des mortels. Mais il se trouve que j'ai de la chance aujourd'hui, tu m'as l'air justement très hors norme et ça me plait, donc je pense que je vais effectivement te demander des conseils pour m’entraîner, après tout une demoiselle comme doit devrait être capable de me discipliner un peu, n'est-ce pas."

Je lui lançais en même temps mon plus beau sourire, même si une partie de moi doutait encore que ça soit une bonne idée. Mais c'était sans importance. Ma chance insolente me sauvera, comme d'habitude?


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##   Dim 19 Jan 2014 - 23:36
Tomoyo Marguerite Asama

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" Il est vrai que pourvoir se servir de son feu sans avoir à le diriger avec les mains doit être très pratique, mais je me suis d'avantage entraîné sur le marionnettisme, sans grand succès mais avec une marge de progression passable tout de même. Disons que le mannequin d’entraînement n'a plus l'air de tétraplégique mais plutôt de faire une crise d’épilepsie.... Bon d'accord je suis incompétent parce que pas assez discipliné, je vais pas mentir "

C'était plus que pratique. Dans un combat, ce savoir faire pouvait assurer la victoire. Après tout, si votre adversaire est déstabilisé, il est plus facile à vaincre. Tandis que j'écoutais son petit discours, je me remémorais mes débuts avec le marionnettisme, je vois encore ce petit écureuil me regarder comme si j'étais folle... Note, si les rôles avaient été échangés, je pense, que j'aurai porté le même regard. Je me demande combien d'animaux ont été victime de mes entraînements.

Les humains étaient trop gros pour moi, au début. Alors quoi de plus logique que d'essayer avec quelque chose de plus petit. Au final, j'avais appris comme ça et mon second don ne me faisait jamais défauts. Jamais.

" Je t'offre la version abrégée, l'autre est trop pathétique et inutilement longue. Disons simplement que j'ai perdu foi en l'humanité et que je n'attend plus que le pire du commun des mortels. Mais il se trouve que j'ai de la chance aujourd'hui, tu m'as l'air justement très hors norme et ça me plaît, donc je pense que je vais effectivement te demander des conseils pour m’entraîner, après tout une demoiselle comme doit devrait être capable de me discipliner un peu, n'est-ce pas."

Il me trouvait hors norme ? Peut-être que ce jeune homme était perspicace finalement. Seulement, en le regardant, je me demandais s'il était vraiment prêt à s'entraîner avec quelqu'un comme moi. Le fait de le discipliné ne me dérangeait aucunement, après tout j'étais une garce dominatrice et manipulatrice, je manie assez bien le fouet d'ailleurs, Ara.

- Hum, nous sommes tous là pour ça je pense. Et regarde nous maintenant, nous battant contre des scientifiques et nous entraînant pour devenir meilleurs avec des pouvoirs qui ne sont même pas censés exister à l'extérieur de ces grilles. Je nous considère, au final, comme chanceux, ne penses-tu pas ? Je vais t'entraîner, et je vais te discipliner d'une certaine manière ne t'en fait pas pour ça.

Me rapprochant doucement de lui, je mis mes mains de chaque côté de ses genoux et rapprochait mon visage du sien.

- Par contre, es-tu prêt à subir ma colère et à te donner au maximum pour ça ? Je ne veux pas entraîner quelqu'un de faible mentalement !

Lui déposant un léger baiser sur les lèvres, je me reculais doucement et repris mon verre avant de boire plusieurs gorgées. Il y avait longtemps que je n'avais plus bu cet alcool, je devrais aller en racheter car c'était tout simplement divin. Vidant mon verre d'une traite, je tendis le bras afin qu'il me réserve ce doux poison.

- Sinon Jacques, par quoi voudrais-tu commencer ?


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##   Lun 20 Jan 2014 - 21:10
Jacques Duroy

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Elle écoutais mes réponses, me laissant monopoliser l'espace d'un instant la conversation. Je précise bien " me laissant" car je dois avouer que plus je passais de temps en sa compagnie et plus je me sentais inéluctablement soumis à elle. Ce n'était pourtant pas une habitude chez moi de me laisser supplanter par qui que ce soit, mais elle en imposait, que ce soit par son jolis minois, ses manières mêlant avec habilité grâce féminine et une forme de masculinité dans son assurance.

Cette sensation ne fut que confirmée alors qu'elle faisait l'apologie de nos dons et de notre chance de les avoir reçus ici, à Terrae, en motionnant à la fin qu'elle allait me dresser. Elle appuyait ses dire en rapprochant, son visage proche du miens, ses mains appuyées sur mes genoux.

Enfin elle m'exposait le contrat. Je devrai subir ce qu'elle m'infligera et tout supporter sans broncher pour pouvoir suivre son entrainement. Elle terminait sa phrase disant qu'elle ne voulait pas s'occuper d'un faible d'esprit. Alors que je m’apprêtais à répliquer, elle me vola un baiser, me laissant coi et et sans voix un instant, parcouru par un léger frisson.

Combien de fois j'avais usé de ce procéder pour charmer les demoiselles? Trop pour que je puisse le compter. Je venais de goutter à ma propre médecine et je comprenais maintenant pourquoi c'était si efficace. Je me refaisais un contenance et lui répondais, attrapant au passage la bouteille pour répondre à l'appel de son bras tendu.

" Ne t'en fais pas pour ça, j'ai de la ressource et de la volonté, d'ailleurs je prend même ça comme un défi, survivre à l'entrainement de la belle Tomoyo. Tu peux compter sur moi pour tout accepter, mais je ne m'engage pas à renoncer à ma fierté pour entend, mais je crois que tu t'en doutes."

Enfin elle m'asséna l'ultime question alors que je sirotais tranquillement le contenu de mon verre. C'était d'ailleurs une très bonne interrogation.

" En effet, par où commencer quand tout est à faire. Montaigne dirait par le commencement, les bases, mais ça ne m'avance pas beaucoup. Si ça ne te dérange pas je m'en remet à ce que tu penses être le mieux pour débuter. "


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