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Pas les dortoirs !
##   Ven 9 Aoû 2013 - 13:35
Archibald McLeen

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Archibald McLeen
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Calme. Paisible. Quelques fauteuil d'un grand confort traînaient par ci-par là dans la salle. Il n'y avait pas un chat, pas un bruit, et aucun courant d'air. Les fenêtres étaient fermées, et les rideaux laissaient passer les rayons du soleil. Ajoutez à ça quelques tableaux, et vous aviez la Salle commune.
C'était une salle où on pouvait venir avec un petit magazine, ou un bouquin, ou même une console de jeu si on le voulait. Une salle où on pouvait prendre du bon temps, au calme, même si parfois il devait y avoir quelques élèves qui devaient venir de temps en temps briser le silence si agréable qu'il y avait dans cette salle.

Dans un fauteuil, affalé, il y avait notre mystérieux personnage, Archibald, notre beau jeune-homme aux cheveux blanc à moitié décoiffés, les yeux fermés. Il dormait. Il se trouve que le chemin des dortoirs lui ait bien été indiqué la veille, mais il y avait un hic. C'était des chambres partagées.
Archibald n'était pas du genre à partager sa chambre avec n'importe qui, du moins, avec un inconnus. Il était hors de question de dormir en la présence d'une personne dont il ne connait rien, et qui en plus ne s'est pas manifesté depuis son arrivée. Alors tant pis, Archibald était venu ici, hier soir, il contemplait tout d'abord les tableaux, mais ils n'étaient pas aussi bons que les toiles de Van Gogh ... Alors, il valait mieux dormir.
De plus, Archie avait le sommeil lourd, et profond. Le bruit, ou la lumière n'était pas gênante. Cependant, un bon cri pouvait le réveiller de surprise, mais à vos risques et périls, le réveil surprise n'est pas une bonne solution, mise à part si vous souhaitez geler sur place. Il est préférable de le réveiller en douceur, avec une petite tape sur l'épaule, ou du moins de telle manière où le réveil ne sera pas trop brusque.

Il dormait donc, la bouche entre-ouverte, mais sans un bruit. Si l'on était assez attentif ou pouvait entendre son souffle léger.
Quand Archibald était dans cet état de sommeil, on pouvait remarquer les sentiments qui faisaient surface. La douleur, les regrets, le manque, la colère, mais aussi une toute petite dose d'amour, se lisaient sur son visage lors de sa sieste. Lui même, il ne le savait pas, mais son sommeil est le moment où il est le plus ouvert.
Tout ce qu'il ressentait était lisible dans son sommeil, contrairement au moment de son éveil. Son visage changeait, les expressions prenaient forme, d'ailleurs, le visage expressif, ca lui réussissait pas vraiment. On avait l'habitude de le voir inexpressif, neutre, avec un sourire des plus agréables de temps en temps, mais pas de lire en lui aussi facilement.
On pourrait presque penser que la personne qui dormait là n'était pas Archibald, mais pourtant c'était bien lui. Le jour et la nuit. Le jour est dur et plein de force, mais la nuit l'embuscade se prépare, le mur tombe, et le coeur est à découvert.

Alors, quelques bruits, mais rien de dérangeant pour son sommeil. la personne qui était arrivée pouvait prendre ses aises, Archibald n'allait pas se réveiller d'aussitôt.


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Dernière édition par Archibald McLeen le Ven 9 Aoû 2013 - 15:03, édité 1 fois
##   Ven 9 Aoû 2013 - 14:06
Nariwen Akikaze

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Bon, c'était l'heure de ma petite collation du matin. Oui, parce que j'avais beau être toute finette  et ne rien manger le matin quand je me levait, aux alentours de 9-10h, il fallait que je grignote quelque chose. Pas très diététique ? Vous avez vu ma ligne ? Je peux me permettre de manger ce que je veux non ! Bon ! Alors ce matin-là, je passais par la cafet' et pris une glace, vous savez un magnum ! Chocolat bien sur, la marque des gourmande en chef dont je faisais parti. Et hop, je commençais à la manger en rentrant au dortoir, la musique sur les oreilles.
Sur le chemin, je pensais à ce que j'allais faire de ma journée. Me balader ? J'en avais assez de ne rien faire, il fallait que je me trouve une occupation, quelque chose qui me permette de libérer l'énergie stagnante que j'avais en moi. Au moins une partie, parce que pour vraiment m'épuiser, il fallait chercher aussi ! En grande morfale que j'étais, je finis ma glace avant d'arriver à la chambre. Zut, plus rien a grignoter. Je me rappelais alors qu'il y avait un petit distributeur de gâteaux et compagnie à l'entrée de la salle commune. Hop, petit détour.
J'arrivais au-dit endroit, et je mis la piécette dans le distributeur. Hop, un bon gâteau avec plein de chocolat en plus ! Par curiosité, je jetais un coup d'oeil dans la salle. Il n'y avait pas grand monde... Ah si tiens, une tignasse blanche. Et elle me disait quelque chose... Pourtant, je n'avais pas rencontrer grand monde dont je me souvienne vraiment en Terrae. Je m'avançais dans la salle en réfléchissant. Archibald ! Bien sur, comment oublier ce visage qui avait été trop près du mien ? Je m'approchais encore un peu, sans trop de bruit.
"Archibald ?"
Ma voix était douce et peu forte, vu qu'il n'y avait personne et que le Silence régnait en maître. Le jeune homme bougea à peine. Il était bel et bien endormi, et d'un sommeil bien profond apparemment  Il avait de la chance de pouvoir dormir avec une telle lumière, car j'en étais bien incapable pour ma part. Un tas d'émotions passait sur son visage, et je restais un moment à le fixer, totalement silencieuse, a décrypter ce qui passait. Cela me faisait un peu bizarre, il avait été si neutre à notre rencontre. Mais a douleur qui passait donnait raison à mes suppositions : son passé était douloureux aussi, il n'était pas arrivé à Terrae par hasard.
Toujours était-il que j'avais une revanche à prendre sur lui. Et comme j'étais d'un naturel rancunière, je n'allais pas oublier de sitôt ce que je lui devais. Mon regard s'arrêta un instant sur le bâton de sucette que je tenais dans ma main. Un grand sourire malicieux éclaira mon visage et mes yeux se mirent à pétiller. Je retournais le bâton, ayant soin de ne pas le contaminer de mes microbes (et de ma folie surtout). Puis je glissais délicatement le baton entre ses lèvres entrouvertes. Silencieuse et agile, je me glissais derrière le sofa où il était étalé. 
Oui, je sais c'était un peu gamin, mais j'avais envie de le faire, je le faisais ! Personne ne pouvait m'interdire de faire ce qui me plaisait quand cela me prenait ! Non mais oh !


La Passion est mon Etre comme le Vent est la Liberté
Pas les dortoirs ! Kateky10
##   Ven 9 Aoû 2013 - 14:30
Archibald McLeen

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Archibal ne bougeait pas d'un pouce, dormant paisiblement, profondément, alors que la jeune fille commandait son gâteau au chocolat. Quoi qu'il en soit, la petite était bien silencieuse, mais ce n'est pas de simples bruit de pas, ou de distributeur en route, qui allait réveiller le jeune-garçon.
Il était dans ses rêves, il ne bougeait pas, le fauteuil était si confortable ! Il pourrait rester là dormir toute la journée.C'était bien mieux que de partager sa chambre, pour sûr ! Un beau et confortable fauteuil pour lui seul, il ne manquait plus qu'un peu de musique, et c'était l'idéal.

Une petite voix se fit entendre dans la salle. Elle avait prononcé son nom, elle l'avait reconnu ! Malheureusement ce n'est pas ce qui perturbait le sommeil d'Archie. Cela aurait pu retentir dans sa tête, pour au final se retrouver dans le rêve qu'il était en train de faire. Si on était dans sa tête en train d'observer ce qu'il se passait, il y aurait surement eut Valentine, dans la chambre d’hôpital, ce jour là, où tout a basculé. C'est ce qui expliquerait les expression de douleur, de regrets et de colère durant son sommeil.

La bouche entre-ouverte, mais cependant, pas de bave ! Bouche, que la jeune fille avait trouvé malin de combler avec le bâton de sa glace. Il sentait donc quelque chose qui n'était pas dans son rêve, il fut premièrement perturbé. Puis ensuite, il ouvrait un oeil, puis un second. Essaye de refermer la bouche, mais ... Ca bloque.
Alors, d'une main, Archie retire doucement le bâton de sa bouche, le regardant, la tête dans le c... dans les vapes.

Hein ?

N'ayant pas envie de bouger, Archibald plaça le bâton de glace sur le creux de son pouce, au dessus de sa main, et d'une seule et unique pichenette le bâton se retrouva propulsé dans les airs, et termina sa course dans la poubelle.
Puis, il s’allongeât presque sur le fauteuil, les jambes bien tendue, et s'étirait doucement les bras en prononçant difficilement quelques mots, restant compréhensibles.

- Qu'est ce que je suis bien là !

Puis, d'un seul coup, quand ses muscles étaient détendus, il faisait la moue sur le fauteuil, d'un air de gros flemmard. Il observait un peu la salle, pensant encore être seul, de ses yeux entre-ouvert, agressés par la lumière du jour qui traversait les fenêtres et les rideaux.


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##   Ven 9 Aoû 2013 - 16:09
Nariwen Akikaze

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J'étais accroupie derrière le sofa, les doigts posé par terre, prête à bondir. Je tendais l'oreille, totalement immobile. Un petit mouvement derrière le siège me fit comprendre qu'il s'était réveillé. Je souris un peu plus mais ne bougeais pas pour autant. J'attendais qu'il réagisse, qu'il fasse quelque chose. J'espérais surtout qu'il n'allait pas tout de suite se retourner, cela n'aurait pas été du tout drôle. Mais apparemment, il n'étais pas assez réveillé pour. Je me demandais depuis combien de temps il était là. Pourquoi n'était-il pas dans sa chambre ?
Il y eut encore des mouvements, puis la douce voix remplie de froideur réconfortante que je connaissait tant s'éleva. Il n'avait pas du tout l'air de soupçonné que quelqu'un était là avec lui. C'était bizarre que sa voix me semble si familière. Je passais sur ce détails quelque peu dérangeant. Je regardais discrètement au dessus de moi. Quelques mèches blanches dépassais, apparemment, Archibald n'avait toujours pas bougé. Je me relevais doucement, plus silencieuse qu'une ombre. J'adorais ça ! Je m'approchais doucement de lui, mis mes lèvres près de son oreille. Ses cheveux, qui caressaient, mon visage, étaient si doux :
"Bouh !"
J'avais chuchoté le mot, mais avec une intonation vive qui m'était propre. D'un bond, je m'éloignais, me retrouvant contre le mur. Légère et naturelle, je m'appuyais dessus et pris mon petit air d'ange, avec un sourire innocent aux lèvres. Encore une fois, seuls mes yeux trahissaient ma malice : ils pétillaient, vifs et éclairer par ma joie d'enfant. Rester jeune dans la tête était le meilleur moyen de dépasser le malheur de ce Monde.
J'avais simplement attendu que Archibald réagisse, me mettant en sécurité à un petit mètre de lui. J'avais très bien retenu la leçon de la veille : sur la proximité, il gagnait forcément à un moment donné, même si je faisais tout les efforts du monde pour garder la face. Mais à cette distance la, je pouvais jouer sans mal. J'aimais tellement jouer, et je savais qu'avec lui, c'était intéressant, très intéressant. Dès qu'il eut réagit, je lui parlais :
"Bonjour toi ! Dis moi, tu n'as pas une chambre où tu pourrais dormir sans que je ne puisse t'embêter ?"
J'aimais aussi quand ma voix tremblait de malice et de joie. C'était une sensation unique qui m'avait manquée lorsqu'il y avait eu cet accident. Papa aussi l'aimait beaucoup, ma voix. Quand il était fatigué, je lui chantait parfois une berceuse. Je me souvenais de son sourire quand il s'endormait. Je chassais les mauvaises pensées d'un clignement de mes yeux. Extérieurement, la seule chose qui pouvait avoir été perçue était l'ombre qui avait du passé devant mes yeux. Une demi-seconde et j'étais repartie dans mon jeu du moment : embêter Archibald !


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##   Ven 9 Aoû 2013 - 16:37
Archibald McLeen

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Pensant être seul, Archibald était complètement détendu. Comme tous les réveils au matin, quand on faisait la grâce matinée, avec une petite envie de rester à où était allongé. Soudain, quelques petites chatouilles, ses cheveux avaient légèrement bougés. Archibald pensait que c'était un courant d'air, une fenêtre mal fermée ou peut-être même ouverte par une personne qui était venue pendant qu'il dormait, et qui n'a pas prit la peine de le réveiller.

- Bouh !

Une voix douce, d'intonation vive, et surtout joyeuse. Un petit murmure à l'oreille. C'était surprenant, pourtant, il y avait personne ... Mais il y avait bel et bien quelqu'un. A qui pouvait appartenir cette voix ? Elle lui paraissait familière, Archibald devait l'avoir entendue il y a peu de temps.
Ce n'était pas bien difficile, il ne connaissait qu'une personne ici, et il était arrivé hier. Il n'y avait pas de doute possible, celle qui lui avait murmuré à l'oreille, et l'avait sûrement réveillé avec un bâton à glace devait être ...

- Nariwen !

Il se levait donc, en se retournant pour regarder la jeune fille qui s'était éloignée jusqu'au mur. Sans doute pour ce qui était arrivé la veille. Elle devait avoir compris qu'à l'approche Archibald était plus fort. Même si Archibald n'était pas si bon à distance, ce n'est pas grave, il trouverait bien une manière pour l'attirer à lui. C'était le jeu. Le jeu d'hier, qui était tout aussi intéressant.
Il faut dire que son arrivée était mouvementée, et c'est elle qui en était la cause. Depuis qu'il est à Terrae, ses jours, du moins sa seule journée, s'est présenté comme un jeu, et aujourd'hui, ça partait plutôt pour jouer encore.
Archie regardait ses yeux, et son sourire. Ses yeux traduisaient une belle malice, et une envie folle de jouer avec une énergie, pire qu'une pile ! Puis, sa bouche s'ouvrit, et elle prononçait ses mot avec une telle sensation, comme si ils se connaissaient depuis longtemps, comme si ils étaient très proches. Cette voix qui vous attire, cette voix, la malicieuse et joyeuse voix, que l'on réclame à toutes les sauces. Elle l'avait fait, cette voix.

- Bonjour toi ! Dis moi, tu n'as pas une chambre où tu pourrais dormir sans que je ne puisse t'embêter ?

Archie se retourna, sans trop être expressif, ne voyant donc pas la mélancolie envers son père qu'elle affichait. Il se dirigea vers le distributeur, et commanda un Brownie. Il aimait ça, les brownie. Mais pas de trop, sinon c'était écoeurant. Il récupérait alors son dû, et se retourna ensuite, la regardant encore de ses yeux non réveillés et entre-ouverts.
Elle avait envie de jouer, de l'embêter, ça se voyait. Et ça n'était pas pour déplaire au jeune-homme, cela faisait très longtemps qu'on ne lui avait pas accordé un moment de jeu aussi enfantin. C'est alors qu'il répondait, à la limite du baillement.

- J'veux pas dormir avec un inconnus. Alors si tu t'propose, j'veux bien dormir dans ton dortoir, à condition que tu n'me réveilles pas chaque matin avec un bâton à glace.

Il l'avait encore provoqué, mais cette fois, sans l'approcher. Du moins, il ne l'approchait pas physiquement, mais de cette manière il s'invitait lui même dans l'intimité de la jeune femme. C'était sa manière d'être proche, mais ... d'être loin. Belle logique, non ?
Archibald était fiers de son approche et de sa provocation. Tout en finesse. Il affichait un sourire satisfait et provocateur. dans sa tête, il jubilait, se rire de satisfaction que l'on avait quand on réussissais à prouver que l'on avait plusieurs cartes en poche !

Tu vois, j'ai le bras long !


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##   Ven 9 Aoû 2013 - 17:07
Nariwen Akikaze

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Archibald me regardait de ses yeux endormis. Il était mignon le petit, pas encore tout à fait réveillé. Il m'avait reconnu avant de se retourner, et me voir semblait lui être agréable. Bon, c'était un bon début déja ! Certaines personnes sont au réveil très désagréable et il faut mieux leur laisser au moins une heure tranquille avant de les aborder. Et moi ? Oh moi au réveil, j'avais tendance à être si détendu que j'en devenais un peu bisounours. Les rares, très rares amis qui avaient dormi avec moi en avait fait les frais : je me collais à eux pour les câliner et ronronnais. Oui, j'étais un peu chat dans l'âme.
Mais là, je n'étais pas entrain de me réveiller, c'était Archibald qui ouvrait difficilement les yeux. A mon accroche, il n'avait pas répliqué tout de suite, préférant allé voir le distributeur de gâteau. D'ailleurs, je n'avais pas encore mangé le mien. Je l'ouvris alors, et le dévorais en deux bouchée. Morfale ? Mais non, il était petit, c'est tout ! Lui revint avec un Brownie. Heureusement que je n'avais plus faim, sinon, je lui aurais volé. Non, c'était faux, je respectais la nourriture, c'était sacré. 
Archibald finit par me répondre. Sa voix était encore ensommeillée, on aurait dit qu'il pouvait baillé à tout moment. Mon sourire s'élargit encore un peu, a peine moqueur :
- J'veux pas dormir avec un inconnus. Alors si tu t'propose, j'veux bien dormir dans ton dortoir, à condition que tu n'me réveilles pas chaque matin avec un bâton à glace.

De son petit air endormi, il paraissait inoffensif  Mais il ne fallait pas que je me méprenne : Archibald était déja rentré dans le jeu sans se faire prier. Et ça, c'était de la provocation, sans aucun doute ! Par cette phrase, il me rapellait sa victoire d'hier. Car il ne fallait pas se leurer : qui disait dormir dans mon dortoir, disait dormir près de moi, ce qui incluait proximité, cette proximité qui me mettait si mal à l'aise. Oh le fourbe ! 

Je fronçais les sourcils, mais j'avais toujours mon sourire amusé et le même regard. Il croyait que les mots pouvaient remplacer le contact ? Désolé, mais cela ne me faisait rien, j'étais moi aussi agile avec les mots et le jeu à distance, même si on parlait de choses osée, ne me faisait aucunement peur. Un coup dans l'eau, mon petit Archibald !
"Hum, désolée, j'adore les glaces ! Quant à dormir avec moi, fais attention, tu vas rendre ma colocataire jalouse ! Elle aime bien mes câlins mais n'aime pas les partager."
En levant le jeu à un niveau au dessus, je lui montrais que les mots ne remplaçaient pas la proximité. Bien sur, je ne savais pas du tout si Enrica aimait partager ou non, nous n'étions pas encore aussi proche que ça, nous ne nous étions pas tant parlée que cela depuis son arrivée, vu que l'on avait des horaires assez différents.  Mais je suis sûre qu'elle ne m'en voudrait pas. 

Maintenant que Archibald s'était levé, je n'avais plus besoin de rester collée au mur. Je sautais élégamment au dessus du sofa qu'il venait de quitter et m'installais ensuite dans celui d'à côté. Tiens, ma souplesse était revenue ! Je ne voulais pas le provoquer au point de piquer le sien. Pas folle quand même ! Une fois installée confortablement, je le regardais à nouveau :

"Je suis flattée que tu ne me prennes plus pour une inconnue, en tout les cas. Le coup de la gymnastique marche tous le temps."
C'était faux, bien sur, je ne faisais de la gymnastique devant personne habituellement. Hier, j'étais juste exceptionnellement en forme, c'est tout. Mais on jouait, non ? Et je n'avais pas envie de perdre encore une fois. Je fis un grand sourire au garçon, toujours aussi assurée et confiante, avec mon brin de malice à moi.


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##   Ven 9 Aoû 2013 - 21:31
Archibald McLeen

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- Hum, désolée, j'adore les glaces ! Quant à dormir avec moi, fais attention, tu vas rendre ma colocataire jalouse ! Elle aime bien mes câlins mais n'aime pas les partager.

Alors, elle n'avait pas eut peur. Ne fit pas surpris, en plus. Elle s'y tenait, elle arrivait à suivre. C'était plus dur de la surprendre et de gagner avec la distance, mais il est certain qu'Archibald n'allait pas s'en arrêter là.
Il avait gagné la veille, dans son terrain à lui, certes, mais aujourd'hui il allait gagner sur son terrain à elle. Du moins, il en était motivé, et c'était comme si il en était persuadé. De ces sourcils froncé, le regard et le sourire amusé, elle montrait sa confiance en elle. Mais Archibald, lui, allait miser sur la carte du mystère. Peut-être qu'en ne la laissant pas lire en lui il serai plus facile de l'atteindre moralement.
Alors c'est sans sourire, ni aucune autre émotion, avec un visage des plus neutre, un regard des plus glacial, mystérieux et provocateur, qu'il répondait, d'une voix d'une intonation telle qu'elle invitait l'interlocuteur à se poser quelques questions.

- Ou alors, c'est peut-être toi qui serai jalouse. Mais dans tous les cas, elle peut dormir avec nous, si elle n'aime pas partager, et bien ... Tu dormiras dans le canapé.

Il ne voulait pas qu'elle lise en lui, mais il ne voulait pas qu'elle le prenne mal également, alors il fit un petit clin d'oeil, d'autant plus provocateur, comme quoi, c'était toujours dans les règles du jeux.

Elle se décollait du mur, alors Archie en profitait pour avancer un peu, de quelques pas lents, pour retourner à son fauteuil pendant qu'elle s’assaillait sur un autre sofa avec une agilité dont elle avait déjà fait preuve la veille. Il n'y avait plus de doute, elle débordait d'énergie.
Le petit regardait donc la jeune fille, toujours avec son visage et son regard neutre, comme si il restait indifférent, mais au fond ... Il doit bien avouer qu'il ne l'était pas. Cependant, le montrer lui serai fatal, il s'avouerait vaincu, alors il n'est pas question de montrer quoi que soit venant du coeur. Il n'est pas possible de capturer une âme, hein ?.

- Je suis flattée que tu ne me prennes plus pour une inconnue, en tout les cas. Le coup de la gymnastique marche tous le temps.

Ce n'était pas le coup de la gymnastique qui lui avait tapé dans l'oeil, mais bien le caractère de la jeune fille, le jeu qui se déroulait entre-eux, qui était plaisant et agréable.
Alors, elle le provoquait encore, elle n'avait pas envie de perdre et ça se voyait ! Cependant notre cher homme blanc chevelu n'avait pas dit son dernier mot. Il allait répliqué, sans méchanceté, mais toujours du même ton, ne voulant pas qu'on lise sur son regard. Toujours de la même manière, mais un peu plus provoquant, voulant la faire paniquer d'entré de jeu.

- Détrompes-toi, ce n'est pas grâce à ça que je me suis souvenu de toi. C'est grâce à ton parfum, d'ailleurs, je peu revenir l'humecter quelques secondes ?

Après ces mots, Archibald commençait doucement à se lever, provocateur, mais neutre. Si elle ne réagissait pas, il allait y aller. Mais si elle réagissait, alors Archibald aurait découvert une autre faiblesse, et si c'était le cas, la victoire pencherait en sa faveur. Mais encore, il ne fallait pas gagner si vite, il fallait en profiter. gagner, oui, mais après, en premier lieu : profiter, s'amuser, et montrer qui on est, sans même avoir à répondre à des questions conventionnelles.


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Archibald était bien réveillé maintenant et avait retrouvé son visage neutre et froid et ce regard qui vous filerait des frissons quand il vous dévisageait ainsi. Mais pas là, pas en plein jeu. Car je soutenais ce regard du mien, quoi qu'il se passe. Lorsque le jeune homme exposa sa théorie sur le canapé, ce fut un double coup dans l'eau. Tout d'abord, j'adorais dormir dans les canapé, lové comme un chat. Le seule soucis est que je me réveillais souvent avec des tas de douleurs musculaires quand je faisais cela. Le corps d'un humain n'était pas comme celui d'un chat. 
Double coup dans l'eau, car Enrica aurait refusé de dormir avec lui plutôt qu'avec moi. Lors de notre première rencontre, elle m'avait dévoilé sa préférence pour les demoiselles. Mais je savais qu'elle avait mal vécu cela, et aussi je préférais garder le secret sur cela. Mais il n'empêche qu'un petit rire m'échappa. Si seulement il avait sût ! Et de plus, ses coups dans l'eau ne faisait que renforcer mon assurance. Je voulais gagner cette fois-ci ! Et son clin d'oeil provocateur qu'il venait de me faire là, m'en persuader davantage.
Finalement, le jeune homme s'était assis dans son siège de nouveau. J'avais eu raison de ne pas lui piquer tiens. Point trop n'en faut, il faut savoir rester humble lorsqu'on a perdu une fois. Archibald lui restait neutre de visage et de regard. J'aurais aimé faire de même avec mon regard, mais c'était inutile d'essayer : Ils reflétaient mon émotion H24, enfin, sauf quand je dormais bien sur. Il ne réagissait pas à mes attaques et c'était quelque part ce qui me donnait le plus de mal. Je ne le connaissais pas assez pour voir, pour capter les "détails" qui m'en aurait davantage appris sur ses pensées. C'était vraiment dommage...
- Détrompes-toi, ce n'est pas grâce à ça que je me suis souvenu de toi. C'est grâce à ton parfum, d'ailleurs, je peu revenir l'humer quelques secondes ?
D'accord, là c'était du haut niveau de provocation. Je me dis qu'il ne fallait pas qu'il me croise un jour où j'allais mal, ou un matin au réveil... Bref ! Encore une fois, les mots ne me faisaient rien, seuls les actions marquaient le coup à mes yeux. Mon regard ne changea pas le moins du monde, reflétant ma confiance en moi, mais il se dessina dedans un pointe de détermination. Tandis que mon sourire ne faiblissait pas, je prenais une légère inspiration. Je relevais légèrement le menton en signe de défi. 
Non, n'en dites pas plus ! Je sais que c'était quasiment du suicide. Il était largement capable de venir humer l'odeur de mon cou à m'en faire frissonner encore et encore. Mais je voulais tenir. Je voulais braver ma faiblesse qu'il utilisait honteusement. Mais pour le moment, il fallait que je réponde.
"Sais-tu que j'adore dormir dans les canapé ? Mais tu dois me comprendre, vu ton lourd sommeil de toute à l'heure, petit loir."
Oui, je jouais aussi sur la provocation. Après tout, si lui avait trouvé mon point faible, moi je n'avais rien trouvé. Cela aurait pu m'agacer, si ce jeu n'était pas aussi amusant et si le goût du risque n'était pas entrain de me rendre accro. C'était clair maintenant : j'aimais le provoquer, presque autant pour le jeu que pour tester mes limites. Pourtant cette limite-là, j'avais tout fait pour l'éviter par le passé. Mais au final, il se révélais que tester et vouloir repousser cette limité était grisant, c'était un goût sans pareil que je voulais encore sentir dans mon corps. 
*Allez Archie... Viens, aide moi a combattre mes faiblesses.*


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Alors, Archibald était debout, il se dirigeait vers la jeune fille, après l'avoir provoqué. Elle n'avais pas changé de regard, et Archibald n'avait pas changé d'air. Il essayait de camoufler la surprise qui se trouvait devant lui. Elle avait relevé le menton, comme pour l'inviter à venir humer son parfum. Elle le défiais. Et il allait relevé le défis. Elle lui donnait l'occasion de gagner, ou alors peut-être voulait-elle repousser ses limites, devenir moins sensible.

On va voir ça !

Seulement, le parfum, il ne l'avait pas réellement senti la veille, il profitait seulement de la situation pour non seulement se rincer un peu l'oeil, ou du moins les narines, mais aussi pour attaquer là où ca fait mal. Puisque les mots n'étaient pas de grand effets et qu'elle acceptait qu'il en vienne aux actes, pourquoi refuser ? Ca ne pouvait être un piège, c'était impossible, puisqu'elle savait bien qu'Archibald était plus fort a proximité. Archibald se demandait bien ce qu'elle avait en tête, mais ne s'en préoccupa pas plus que ça, il avait une odeur à sentir !

- Sais-tu que j'adore dormir dans les canapé ? Mais tu dois me comprendre, vu ton lourd sommeil de toute à l'heure, petit loir.

Provocation, pourtant pas très grande, elle ne l'affectait pas vraiment. Mais en plus, Archi se permit de répondre au tac au tac, d'un ton plus douteux, comme une contre-attaque, tout en continuant sa course jusqu'à son fauteuil.

- Et bien, dans ce cas, je t'invite à dormir avec moi ce soir dans un beau canapé !

Par la suite, le jeune homme se pencha, les mains sur le fauteuil de Nariwen, s'appuyant dessus, et approcha ses narines du cou de la jeune fille. Il avait bien sentit le parfum, et n'avait pas retenu son souffle, pour que l'air glisse bien sur sa peau, sur tout le côté de son cou. Mais si il était partit tout de suite, ça n'aurait pas été assez provocateur, elle n'aurait sentie que de simple frissons, alors, il décida de descendre légèrement en courbe, suivant son cou, passant bien entendu juste au dessus de la poitrine, soufflant toujours sans retenue, mais naturellement.
Il fallait lui procurer beaucoup de frissons, mais le plus provoquant n'était pas encore passé.
Il fallait la surprendre. Archibald ne laissait pas ses sentiments visibles, mais là, il fallait bien récompenser ce courage, tout en provocation. C'est alors qu'il dirigea sa bouche près de son oreille, le souffle qui la caressait doucement à cet endroit, venant lui murmurer :

- Tu marques un point, tu m'as surpris, bravo !

Mais Archie n'avait pas l'intention de s'arrêter là, alors il restait cambré au dessus d'elle, sur sa position, attendant une quelconque réaction, laissant volontairement un sourire apparaître sur ses lèvres.


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##   Ven 9 Aoû 2013 - 22:59
Nariwen Akikaze

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Archibald s'était mis en route. Son but : Moi. Il avait en quelque sorte répondu à ma demande. J'étais détendu, mais mentalement préparée à l'épreuve. L'échec d'hier, cette petite larme qui m'avait échappée, m'avait endurcie. Je me disais qu'un jour, il faudrait que je remercie ce garçon. Mais pas encore. Seulement lorsque j'aurais poussé ma limite, à la limite de ce que je voulais. Car ma sensibilité était quand même précieuse à mes yeux, elle faisait partie de moi et je ne voulait pas totalement la perdre. Archibald était juste devant moi.
- Et bien, dans ce cas, je t'invite à dormir avec moi ce soir dans un beau canapé !
Je ne relevais pas, il était trop près maintenant et j'avais besoin de l'intégrité de mes forces et de ma concentration pour cette bataille. Et pour cela, il ne fallait pas que je pense à la possibilité qu'il venait d'invoquer. Le jeune homme posa ses mains de part et d'autre du siège et se pencha au dessus de moi. Je soutenais toujours et encore son regard. Il avait de ses yeux ! Si seulement il les avait eu marron, cela m'aurait aidé ! Le visage au creux de mon cou, le nez à quelques millimètres de ma peau, Archie était à la limite du contact. Je sentais son souffle sur ma peau et les frissons commençaient à courir le long de mon dos. Ça  je ne l'empêcherais jamais...
Ce qu'il faisait était déja une épreuve à mon goût. Mais mon corps était toujours détendu, à mon grand bonheur. Un petit sourire de fierté éclaira un instant mon visage et mes yeux pétillèrent de plus  belle. Cependant, le sourire s'effaça pour laisser place à la concentration lorsque le jeune homme descendit doucement vers ma poitrine. Une légère tension me parcourra, mais je me repris. Tant qu'il n'y avait pas de contact, je n'avais rien a craindre. Je n'avais aucun complexe avec mon corps, donc son regard ne pouvait me toucher. 
Archibald remonta et positionna ses lèvres près de mon oreille. Le fourbe, il savait que son souffle à cet endroit était une des meilleures armes contre moi. Ce fut plus fort que moi, je fermais les yeux le temps de ce souffle.
- Tu marques un point, tu m'as surpris, bravo !
Je rouvris mes yeux et remarquais d'un coin d'oeil un sourire. Un sourire sur le visage de Archibald ? Ca c'était un progrès, lui qui d'habitude était si neutre. Et cela m’encourageais à poursuivre ma bataille. Ma bataille contre lui, contre mes faiblesses... Il était toujours au dessus de moi. Provocation ou innocence ? J'hésitais un instant sur le moyen choisi pour continuer notre jeu. Cela raviva mon sourire plein de malice et une vague d'étoiles traversa mon regard. Je penchais pour la provocation, qui demandait moins d'ironie que l'innocence. On aurait pas dit comme ça, mais j'étais quand même entrain de jouer avec le feu.
"Quel dommage que cette invitation tombe à l'eau. Je comptais dormir à la belle étoile ce soir. Tu sais, dans cette plaine où hier encore nous n'étions que deux inconnus jouant avec leurs âmes."
Ce souvenirs était de feu pour moi, mais ravivait mon envie de gagner et donc, ma confiance en moi. D'un mouvement d'épaules, je me décalais, laissant un peu plus d'espace entre lui et moi. Juste pour pouvoir planter mes yeux dans les siens, ce que je fis et ce que je tins longtemps. Ces beaux yeux bleus ciel...


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##   Ven 9 Aoû 2013 - 23:25
Archibald McLeen

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Archibald avait encore une fois fait un coup dans l'eau. Décidément elle progressait la petite ! Mais ce n'était pas encore gagné. Elle avait laissé une possibilité à notre petit homme. Elle comptait dormir à la belle étoile, alors elle allait surement le faire. De plus, les étoiles, c'est beau. Quand on regarde le ciel de nuit, tout ces petits points, certains représentant des planètes, et d'autres des étoiles, nous permettait de comprendre à quel point le monde était grand. Tout ce feu qui nous donnait sa lumière et qui nous permettait de vivre. Les étoiles naissantes, les étoiles mourantes. Et même les étoiles filantes, ces petits morceaux de météorite qui se baladaient dans notre ciel, et qui partaient en fumée avant même de toucher le sol. C'était fascinant, comme en un rien de temps, tout peu disparaître. La combustion d'une météorite, tout comme l'implosion d'une étoile. Dans le monde, tout est possible. L'explosion de l'espace est de telle sorte qu'il ne cesse de grandir.
Mais en plus, regarder le ciel, c'est regarder vers le passé. Car oui, certaines étoiles sont tellement éloignées qu'à l'heure actuelle où on les voit, il peut y avoir des millier d'années qui se sont écoulés. Il est même encore possible, et très probable, de voir la lumière d'une étoile depuis la Terre à cette heure-çi, alors que cette même étoile est morte depuis plus de cent ans. C'était fascinant, retourner dans le passé, c'était possible dans l'espace ... Mais ce n'était pas possible sur notre planète, sinon ... Archibald l'aurait déjà fait. Et tous les autres élèves aussi, sûrement, il était évident que chaque élève ici avait un lourd fardeau à porter, sans quoi il n'aurait pas été appelé ici. C'est ce qu'il avait appris depuis son arrivée, en observant la jeune femme, et en observant la personne qui l'avait invité ici.

- Quel dommage que cette invitation tombe à l'eau. Je comptais dormir à la belle étoile ce soir. Tu sais, dans cette plaine où hier encore nous n'étions que deux inconnus jouant avec leurs âmes.

C'était ces paroles, son erreur, pour en revenir à notre sujet. Elle ne refusait pas son invitation, elle la déviait. C'était là toute la différence. Bien entendu, il était encore possible qu'elle refuse ce qu'Archibald comptait répondre, car c'était tout autant provocateur, mais ça poussait également le jeu beaucoup plus loin. Une nuit à la belle étoile, pourquoi pas ? Cela lui permettrait d'éviter à rejoindre son dortoir, et également à changer ses vêtements, car l'uniforme était obligatoire, sûrement, et il portait encore sa chemise accompagné d'un jean. Quel mauvais exemple ! Mais c'était une bonne occasion pour accentuer la provocation. Que des idées qui fusaient ! C'était là, le jeu entre Nariwen et archibald. Un jeu d'idées, que chacun comprenait, et même si il y avait refus, il y avait toujours une invitation derrière.
Mais elle s'était décalée, et le regardait dans les yeux. Deuxième erreur. La place qui se détachait offrait à Archibald une meilleure liberté de mouvement. C'est alors qu'il changea d'oreille, en profitant pour revenir frôler ses lèvres comme hier dans l'après-midi, pour murmurer à son oreille.

- Et bien dans ce cas, dormons à la belle étoile. Mais, tu n'as pas peur d'avoir froid durant la nuit ?

Double provocation ! Il s'invitait lui même à dormir à la belle étoile également, et en plus, il se permettait une remarque assez douteuse. Essayer de la toucher de plein fouet par les actes, et par les mots, c'était ça, le but de notre jeune homme !


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##   Ven 9 Aoû 2013 - 23:54
Nariwen Akikaze

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Il y eut une lueur. Rapide, mais perceptible. Et je m'avais perçu, comme un éclair passé dans le ciel bleus des yeux d'Archibald. Je savais pertinemment ce que cette petite lueur aussi rapide voulait dire. Je lui avais ouvert une porte. Loin de m'en vouloir ou bien de vouloir revenir en arrière, je me demandais ce qu'il allait en faire et où cela allait-il nous mener. Désormais, l'expression jouer avec le feu n'était pas suffisante. Je jouer avec plus dangereux que ça. J'avais mis sur la table mon coeur, mon esprit... L'âme dont on parlait la veille en réalité. Il y eut comme un arrêt sur image, lorsque nos regards se croisaient.
Avais-je raison de faire cela ? Certes, il n'y avait pas de Raison pour entraver le jeu, et je suivais comme à mon habitude mon instinct, mes envies, et celles ci me menait inévitablement vers le jeu. Et si elles me menaient à ma perte ? J'avais toujours fait confiance à mon instinct, il me menait toujours dans la bonne direction. Mais là, j'avais un doute. C'était la peur qui immisçait cela en moi. Mais d'où venait cette peur du contact, de la proximité  alors que tant d'autres adoraient les calins ? Elle venait des sentiments et de la peur qu'ils m'avaient toujours inspirés. Et si je ressentais soudainement quelque chose de si fort qu'il m'aurait dévoré ? J'étais quelqu'un de sensible, trop sensible peut-être... Mais je n'avais pas à avoir peur. Si mon instinct me disait de poursuivre le jeu, je le suivrais. Il en avait toujours ainsi, cela n'allait pas changer maintenant.
Mon sourire s'approfondit et mon regard pétillait un peu plus, attendant que Archibald emprunte la porte que j'avais ouverte. Le jeune homme se décala à son tour et alla jusqu'à mon autre oreille. Mon sourire n'en faiblit pas pour autant, malgrè qu'il fut frôlé du sien. Ce n'était qu'un mouvement proche, et non un contact. Mes épaules se détendirent un peu plus. Je commençais lentement à m'habituer à ce qu'il soit aussi près.
- Et bien dans ce cas, dormons à la belle étoile. Mais, tu n'as pas peur d'avoir froid durant la nuit ?
Oui, j'aurais dû prévoir ce coup là. Mais après tout, même s'il ne s'était pas invité, j'aurais rendu mon mensonge réel, car j'adorais dormir dehors. Généralement, je prenais alors ma super-grand couverture en laine ultra-douce et m'enroulais dedans, avec juste le nez qui dépassait. Enfin, ça quand je ne regardais pas les étoiles, rêveuse et insaisissable. Je m'y voyais déja, j'avais envie d'y aller presque tout de suite. Mais la journée n'était pas terminée, loin de là. Et le jeu non plus, encore moins d'ailleurs à mes yeux. 
Tout ça m'avait redonner un peu de vigueur... et surtout envie de jouer encore et toujours. Et dans ce jeu vicieux, le but était de toujours surenchérir quelque part. Ou d'éviter le problème par une courbette, ce qui actuellement ne m'était pas permis. Changement de tactique. Peut-être que si le contact venait de moi, je le supporterais mieux qui sait. Essai ! Je me décalais de nouveau mais plus doucement, et accompagnais mon mouvement d'un geste du bras. Ma main atterrit ainsi délicatement au creux du cou de Archibald. Je fis un instant courir mes doigts sur sa peau, puis relâchais mon bras qui revint à sa position initiale :
"C'est vrai que tu dois être sensible au froid toi. Ta peau est chaude. Plus que la mienne. Et puis, navré de te décevoir, mais je n'irais pas nue non plus."
Je jouais un jeu vraiment très dangereux. J’espérais ne pas lui avoir tendu une autre perche, même si quelque part je savais mon espoir vain. Et puis... Au final, l'essai avait révélé que lorsque c'était moi qui provoquait le contact, ce n'était pas vraiment mieux. A peine, juste parce que je m'y préparais mieux. Dommage. Je soupirais un coup, avec toujours le même sourire confiant aux lèvres et les yeux pétillant d'énergie et d'humeur joueuse. Après tout, il ne s'était encore rien passé de... Tangible...


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##   Sam 10 Aoû 2013 - 0:25
Archibald McLeen

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Cette fois, elle résistait bien mieux que la fois dernière. Il l'avait frôlé, et pourtant, elle n'avait pas eu peur. La dernière fois elle en était pétrifiée, et en plus, le souffle sur l'oreille lui avait fait perdre quelque peu la raison, pendant quelques secondes. Mais ce soir, ça ne fonctionnait pas. Elle s'y était habitué. Mais encore, il ne l'avait pas encore touché, et ce pourrait être une possibilité pour gagner, qu'elle avoue encore une fois sa défaite. Sinon, il allait devoir persévérer encore pour retrouver un nouveau point sensible, qu'il allait convoiter jusqu'à ce qu'elle s'y habitue, ou jusqu'à ce qu'elle craque.
Mais, une autre surprise, bien plus embêtante que les autres. Là, elle marquait un point, elle avait trouvé quelque chose de lui, un moyen de le toucher qui révélait un point sensible. Ce décalage, cette main sur son cou qui le caressait, de tout ses doigts. Un arret sur image, une pause. Cette sensation, une sensation électrique qui partait du bout de ses doigts pour parcourir tout son corps de haut en bas. Comme si une plume lui caressait le cou, c'était une sensation agréable qu'il n'allait pas oublier de si tôt. Pendant ces quelques secondes, les yeux d'Archibald s'ouvraient, plus grand que d'habitudes, la bouche s'entre-ouvrait. L'expression de surprise était présente sur le visage d'Archie pendant presque une seconde, et laissa place à des yeux fermés, qui profitaient de la caresse aussi courte qu'elle soit.

- C'est vrai que tu dois être sensible au froid toi. Ta peau est chaude. Plus que la mienne. Et puis, navré de te décevoir, mais je n'irais pas nue non plus.

Là, un sourire se dessinait sur le visage d'Archibald, sa réponse était satisfaisante. Provocatrice, mais satisfaisante. Alors c'était décidé, ce soir, ils allaient dormir tous les deux à la belle étoile.
C'était une perche qu'elle lui tendait, car en plus de confirmer l'endroit où ils allaient dormir, elle lui offrait la possibilité de la provoquer, montant encore d'un cran le niveau, qui commençait à se faire assez haut.

- Peut-être, mais rien ne dit que tu ne te retrouveras pas nue une fois arrivée !

Il n'avait pas vraiment l'intention de la mettre à nu, mais c'était tout de même une approche de taille. Il voulait lui mettre le doute, qu'elle s'imagine plusieurs scénarios possible. cela pourrait révéler une autre faiblesse. Mais encore, ce n'était que de simples mots, Archibald n'attendait pas grand chose de cette provocation, juste une réaction ...


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##   Sam 10 Aoû 2013 - 0:57
Nariwen Akikaze

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Croyait-il que j'avais raté ça ? Croyait-il que j'allais oublier cela ? Je l'avais vu et je venais de récupérer quelque chose d'infiniment précieux, surtout pour le jeu. Il était sensible... Apparemment du cou et au toucher de l'autre. Bon, ben au moins cela me rassurait : il n'était pas invincible. Juste un poil plus fort que moi. Pourtant, pour atteindre son point faible, je devais prendre sur moi même... Argh, que le jeu était dur avec lui. Mais ça le rendait tellement plus excitant ! Mais cet étonnement qu'il avait eu sur son visage, ses lèvres qui s'étaient entrouvertes et ses paupières qui s'étaient ensuite fermés étaient pris dans ma mémoire. J'avais enfin quelque chose contre lui !
Tiens, à ma réplique il se mit à sourire. Un sourire plus que satisfait. Et oui ma chère Nariwen, tu lui as bel et bien ouvert une porte là... Tant pis, je suivais mon instinct, et c'était tout ce qui comptait à mes yeux en ce moment. Ca et... essayer par tous les moyens de gagner à ce petit jeu. Ce qui allait être dur, très dur.
- Peut-être, mais rien ne dit que tu ne te retrouveras pas nue une fois arrivée !
J'eus un arrêt, mon sourire se fâna. Non, je n'étais pas entrain d'imaginer la scène, j'étais bien ailleurs. A cette phrase, j'avais trouvé une réponse, ou plutôt, mon coeur et ma tête avait hurlé une réponse qui était la pure Vérité. Vous savez, la vérité qui est tellement pure qu'on la croirait de cristal, aussi fragile et précieuse que lui. Mon instinct était plus fort que ma raison, et je lâchais la réponse, un peu malgré moi. Ce n'était pas mon genre de me dévoiler et pourtant la je ne pouvais pas m'en empêcher. Un sourire doux, presque triste, s'afficha sur mon visage et mes yeux brillèrent de vérité. Ma voix n'était plus qu'un murmure...
"A ta façon, à notre jeu, par tes paroles et tes décisions, tu me mets déja peu à peu à nue, découvrant mes secrets, ma personnalité, lisant en moi alors que je voudrais me cacher. Oui, je  sais que cela est dangereux pour moi, oui je l'ai cherché. Mais je ne connais pas les regrets. Une âme nue est plus précieuse que tout corps..."
Je passais alors un doigt derrière son oreille, écartant une mèche. Je le fixais toujours, pour une fois sérieuse. Je n'avais jamais eu de tel geste envers qui que se soit. Ce garçon me faisait changer. Ce n'était pas bon tout ça, pas bon du tout. Changement de sujet, récupération des points de vie, retour au jeu. Et vite. Je repris mon sourire malicieux et mes étoiles d'énergie dans les yeux. Je ne pouvais plus trop me la jouer provocation là. Ma voix se fit plus forte, plus déterminée
"Et puis franchement, quel intérêt d'être nue ! L'herbe ça gratte, et puis je prendrais effectivement froid dans ce cas non ? En plus, on expose son corps ouvertement seulement lorsque l'on est fière de quelque chose. Personnellement je préfère exposer mes cheveux. Je préfère."
Je pris un petit air innocent, clignais un peu des paupières pour rajouter de l'effet et attrapais une de mes mèches pour jouer avec, histoire d'illustrer mes propos. Je la tournais puis la lâchais  plantant mon regard et mon sourire dans les yeux bleus de Archibald. Rooh, et ces cheveux blancs qui les faisaient ressortir aussi. J'étais quelque part désespérée. Comment pouvais-je gagner avec un minoi pareil en face aussi...


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##   Sam 10 Aoû 2013 - 1:25
Archibald McLeen

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Archibald la regardait sans relâche. Ses yeux avaient changés, pour une expression ... plus belle que toutes les autres, bien qu'elles soient belles aussi, mais celle là était vraiment troublante et touchante. Ce n'était pas un regard que l'on croisait souvent, c'était un regard qui nous prenait jusqu'au tripes, et qui remontait le tout jusqu'au coeur. Et ce sourire, à moitié triste, mais remplis de douceur. Ca, c'était une expression bien à elle, très expressive. Notre jeune homme était captivé par ce regard, fasciné. Elle avait une voix douce, et surtout, une voix sincère.

- A ta façon, à notre jeu, par tes paroles et tes décisions, tu me mets déja peu à peu à nue, découvrant mes secrets, ma personnalité, lisant en moi alors que je voudrais me cacher. Oui, je  sais que cela est dangereux pour moi, oui je l'ai cherché. Mais je ne connais pas les regrets. Une âme nue est plus précieuse que tout corps...

Elle avait tout dit. Tout était là. A ce moment précis elle avait ouvert son coeur, une sincérité sans égale, ça se sentait, ça se voyait. Comment de tel dire ne pouvaient pas toucher la personne envers qui ils étaient dirigés ? Ca faisait tellement longtemps qu'Archibald n'était pas témoin d'une telle sincérité. Lui qui avait l'habitude d'être froid, d'être mystérieux, et d'exposer son ego surdimensionné, cette fois il fut vaincu. Cette fois, il avait perdu, elle l'avait devancé. Après avoir sentit sa main derrière son oreille, qui lui avait donné un léger frisson, l'avait achevé. Archibald n'était plus l'homme froid et joueur pendant ces quelques secondes. Il déposa une main sur sa joue, doucement, et d'une tendresse presque inouïe pour ses mains pourtant assez robustes, mais douces, et plongeait son regard dans le sien. Cette fois, la sincérité, la vérité, se lisait bien en lui. La porte était ouverte.

- Je dois dire qu'aujourd'hui tu as gagné. Tu as réussi à me toucher, deux fois de suite. Et ce, par le contact, ta main sur mon cou, je dois l'avouer, m'a permis de ressentir des vagues de frissons. Et par les mots. Ca faisait longtemps que je n'avais pas entendu de telles paroles. Aujourd'hui, tu as découvert qui j'étais au fond de moi, et tu m'as battu à mon propre jeu. Je m'ouvre, je m'incline, je me confie.

Avant, et après Valentine, jamais il n'avait ressenti de tels sensations. De plus, il avait forgé un mur entre lui et son coeur, lui et son âme. Et elle l'avait détruit, avec de simples mots. Au final, Archibald était dur et fort à l’extérieur, mais sensible de l'intérieur. Et elle, elle l'avait pénétré. C'était le jeu.

Après ce petit moment de romantisme, la jeune fille repris ses esprits, le sourire malicieux, et les yeux pétillants. Son énergie était de retour. Le jeu continuait, même si il avait perdu. C'était une autre manche qui se présentait à lui, une autre occasion de gagner !

- Et puis franchement, quel intérêt d'être nue ! L'herbe ça gratte, et puis je prendrais effectivement froid dans ce cas non ? En plus, on expose son corps ouvertement seulement lorsque l'on est fière de quelque chose. Personnellement je préfère exposer mes cheveux. Je préfère.

Archibald lui accordait un petit rire. C'était vrai, l'herbe, ça gratte. Mais voilà, le jeu était revenu, et donc les provocations avec. Cette manche qui s'ouvrait à eux allait sans doute être très dure et assez longue. tous les deux avaient montrés et repoussés leur limite.
Il était temps de répondre, et de répondre fort, quelque chose d'assez ambiguë, mais qui devait tout de même laisser un peu de doute. que rien ne soit sûr, que rien ne soit encore joué. de cette façon, le jeu continuait, et les manoeuvres délicates étaient plus faciles à faire. Un sourire malicieux remplacait donc son rire, et un regard tout aussi provocateur. Mais en plus, Archibald fit un petit mouvement en avant, se retrouvant presque allongé sur elle, frôlant ses lèvres avec les siennes, les touchant de son souffle avec une réponse qui n'allait peut-être pas la laisser indifférente.

- Et bien, il y a plusieurs façons de cacher un corps


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