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##   Dim 18 Aoû 2013 - 13:52
Vladimir von Winchester
Vladimir von Winchester
Inactif
Messages : 37
Date d'inscription : 19/07/2013

    La journée était passée rapidement, alors que le jeune homme, solitaire encore, s'était égaré dans les alentours de l'Institut. Il avait posé ses grands yeux bleus aux lumières comme un peu tristes sur les gens, les regardant s'éloigner, simples ombres qu'ils étaient. Pourtant, il avait éprouvé un sentiment étrange à leur égard. Comme si quelque chose manquait encore à sa vie, quelque chose qui sur lui avait tous pouvoirs, mais quelque chose qu'il ne parvenait pas à cerner. Il ressentait comme un vide en lui, comme si son corps était creux de tout. Pourtant, malgré ses jeunes années encore, il lui semblait savoir la triste mascarade qu'était la vie, alors qu'il pensait savoir quoi pouvoir attendre de ses semblables. Il avait donc passé des heures à contempler ce vaste théâtre de fous, se demandant s'il y avait vraiment sa place. Il se souvenait ce soir du vent qui avait joué dans ses cheveux sombres aux reflets pétroles. Il se souvenait du soleil dont les rayons de miel avaient dansé sur sa peau pâle. Il se souvenait d'avoir pensé à son père dont l'imposante ombre planait sur le moindre de ses faits ou gestes. Et puis, quand il était enfin revenu à lui, le Germano-russe avait découvert, incrédule, une nuit épaisse et dense. Il avait sourit avec désanchantement, se levant alors. Il avait, entre autre chose, faim. C'était sans doute un prétexte pour visiter la cafétéria. Quoi qu'il en soit, il s'y rendit, alors qu'en entrant dans le vaste endroit éclairé de néons, ses yeux s'accrochèrent sur une silhouette solitaire, son corps tressaillant ...

HRP : désolée, c'est court et pas chouette, mais je galère sur mon tel ...<3


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##   Mar 3 Sep 2013 - 14:12
Anonymous
Invité

Ce livre était si passionnant que Lilly ne voyait pas le temps passé, confortablement installée à une table de la cafétéria. Elle était à l'institut depuis quelques temps maintenant, elle aurait pu retrouver ses amis, mais non, elle était totalement captivée par son roman. Elle ne prenait pas non plus le temps de manger un des cookies posées devant elle, la boite était à peine ouverte, elle était pourtant là depuis plusieurs heures. Le matin, elle était allée courir puis elle s'était posée sur cette chaise juste après sa douche et son déjeuner. Rien ne pouvait la gêner, apparemment, ni la nuit qui se levait, ni les néons de la salle qui s'allumaient progressivement, ni les nombreuses allées et venues au moment du dîner, ni les cris des gens par la fenêtre, si quelqu'un l'abordait, je ne sais même pas si elle l'entendrait. Et pourtant …  il ne restait plus que quelques pages, celles qui donnent tout le sens à l'histoire, les plus belles pages, peut-être, de ce roman. Et pourtant … , elle avait senti quelqu'un, une ombre, approcher, entrer dans la cafétéria. Un jeune homme, rien de plus banale, très beau, il est vrai, mais ce n'était pas le seul de l'Institut. Mais, il la regardait avec tellement d'intensité qu'elle ne pu replonger dans son livre pour le finir. Alors, elle resta là, immobile, assise sur sa chaise à le fixer, ne pouvant plus bouger. Son livre reposait maintenant à coter des cookies, toujours intacts.





HRP: moi aussi c'est hyper court, mais comme je voulais absolument te répondre ...  <3
##   Dim 22 Sep 2013 - 15:15
Vladimir von Winchester
Vladimir von Winchester
Inactif
Messages : 37
Date d'inscription : 19/07/2013



    Vladimir ne s'était pas rendu compte de l'intensité avec laquelle il la fixait, aussi, quand elle posa son livre près de ses cookies, il détourna les yeux, portant furtivement sa main derrière la tête, dans un geste gêné. Mais maintenant qu'il l'avait dérangée, il aurait été incorrect de s'éclipser comme un voleur qui aurait fait une mauvaise plaisanterie. Aussi, il s'approcha d'elle dans sa démarche souple, ses muscles se contractant fermement, alors qu'il s'arrêtait face à elle, derrière la chaise qui lui faisait face. Un fin sourire étira ses lèvres, alors qu'il semblait n'y avoir ni joie ni vitalité dans cette grimace qui se voulait heureuse. Il était dur, après une longue journée, de continuer à faire semblant. Le soir, les masques tombaient plus facilement.    

    Désolé de t'avoir dérangée, je ne voulais pas ... Sa voix mourut sur ses lèvres, alors qu'il reprenait hâtivement, presque maladroitement. Au fait, je m'appelle Vladimir.

    Les accents du jeune homme étaient suaves et enjôleurs, riches de ces couleurs d'ailleurs. Il y avait, dans son timbre, une inévitable invitation au voyage, alors que par ses seuls mots, il devenait exhortation au rêve, au magique et au secret.

    Et toi, comment t'appelles-tu ?


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##   Sam 28 Sep 2013 - 22:19
Anonymous
Invité

❝Et toi, comment t'appelles-tu ?❞

Sa voix, mais aussi sa façon d'être, invitait à la conversation. Il paraissait si gêné de l'avoir ramenée à la réalité, qu'elle se sentit obligée de lui répondre. De toute manière, il l'avait trop déconcentrée, trop surprise, pour qu'elle puisse terminer son livre.

-Lilly, je m'appelle Lilly. Tu es là depuis longtemps? Je ne t'avais pas vu. Pour cacher sa propre gêne elle entama enfin son paquet de gateau. Tu en veux un? Moi je n'ai pas diné, je commence à avoir un peu faim.

Elle se demanda alors si elle avait bien fait de l'inviter à continué la conversation, elle était tellement mal à l'aise qu'elle avait peur de faire un blocage et de n'avoir plus rien à lui dire. C'était pourtant la dernière chose qu'elle voulait, elle ne connaissait pas encore beaucoup de monde et ne voulait pas passé pour une fille sans conversation, en somme pas très intéressante.
Puis elle se demanda quel était son secret, son passé, en somme pourquoi était-il lui aussi à l'institut ? Son passé était-il lourd de sens ? Avait-il réussi à s'en affranchir ? Son assurance apparente cachait peut-être une faiblesse, une faille comme pour beaucoup de jeunes, ici. Quand Lilly l'avais enfin aperçu il paraissait ailleurs, peut-être était-ce pour cette raison qu'il l'avait fixé si longuement. Sans s'en rendre compte surement.
##   Lun 21 Oct 2013 - 14:18
Vladimir von Winchester
Vladimir von Winchester
Inactif
Messages : 37
Date d'inscription : 19/07/2013

    Les grands yeux bleus du jeune homme semblaient pétiller de vitalité, comme si, dans sa vie, il n'y avait eu ni drame ni pleur ; comme si le monde était encore aussi bon qu'au tout premier jour. Mais la vérité, pourtant, était toute autre. Vladimir, était-il si bon menteur qu'il arrivait à en persuader son corps même ? Ou se mentait-il à lui-même, dans l'espoir vain d'oublier, un jour, tout ce qui avait été sa vie ? Mais il n'était pas seul, et il lui semblait, à cet instant, ne pas avoir le droit de ressasser son passé. Tous ceux qui se trouvaient ici semblaient avoir traversé de lourdes épreuves, et le jeune homme, aussi malheureux pouvait-il être, n'avait pas le monopole de la douleur.

    Appliqué à ne pas perdre son sourire, il répondit, affable encore, comme si ses mots étaient pour lui une évidence, comme s'il était sûr d'être dans le vrai, le correct ou le juste. Ne doutait-il donc jamais de lui ? Oh, s'ils avaient seulement su ! Mais comme beaucoup, il lui restait ce petit quelque chose d'avant : il avait appris des règles, des codes, des normes et des valeurs, et il était impossible à quiconque de balayer vingt-trois ans de vie d'un simple revers de main.

    Enchanté de te rencontrer, alors, Lilly. Il semblait sincère, alors qu'il tirait la chaise pour s'asseoir face à elle. Oh non, je viens d'entrer : je préfère être à l'air libre plutôt qu'enfermé ! Non merci pour les gâteaux ... c'est gentil.

    Si les gestes et attitudes du jeune homme semblaient être ceux des personnes ayant confiance en elle, il n'en était rien. Le Germano-russe aurait aimé se lever et s'enfuir, quitter cet endroit et prendre la route, pour s'échapper, une fois de plus. Pensait-il sincèrement que rouler sur des kilomètres et des kilomètres de bitume le séparerait de ses problèmes ? Bien sûr qu'il savait que cela ne marcherait jamais, mais il était tellement rassurant pour un simple Homme de se dire qu'il y avait toujours une solution ... !

    Aussi, il aurait pu ne rien ajouter, attendant seulement que Lilly s'échine à trouver quoi dire pour relancer la conversation. Mais ce n'était pas dans ses habitudes, et il prit le pari d'ajouter quelque chose.

    Tu lisais quoi ? Tu avais l'air très prise dans ton bouquin, avant que ... eh bien, que je n'arrive !

    Un sourire à la fois amusé et gêné, presque enfantin, se glissa sur son visage aux traits délicats. Certes, la question était banale et sans doute ne leur permettrait-elle pas d'en apprendre davantage sur l'autre ; mais il fallait bien commencer par quelque chose. Et Vladimir était plus à l'aise sur les livres que sur les gâteaux.


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