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Une rencontre c'est bien, mais deux, est-ce que c'est mieux ?
##   Mer 28 Aoû 2013 - 19:49
Anonymous
Invité

J'avais trop bu encore une fois. Il fallait vraiment que j'essaie de calmer ça. Mon estomac était à deux doigts de se retourner et je ne savais pas où aller.
Je m'étais bêtement lancée dans une rue et j'avais marché. J'étais en train de me dire que je devrais peut-être faire demi-tour et demander mon chemin, parce que je ne voyait personne là où j'étais. Alors j'avais tourné les talons. Je n'avais pas énormément marché, il me suffisait d'aller tout droit et je me retrouverais. Cependant, aucune des rues où je me trouvais ne me semblaient familière et même si je manquais de faire un bad trip à cause de l'alcool, j'étais certaine d'avoir suivi une ligne droite. Au final, elle n'était pas si droite que ça.
J'avais fini par arriver devant un grand... Truc ? Je ne savais pas trop ce que c'était. Il y avait un grand portail et derrière un grand bâtiment. Le portail était ouvert alors je me suis dis que je pouvais entrer. Mais pourquoi ici et pas ailleurs, j'aurais été incapable de le dire. Je rentrai donc dans le bâtiment et regardai autour de moi. L'endroit avait l'air tranquille. Je soupirai de soulagement.
Le décor était particulier et faisait asiatique.

"Terrae"

Une petite voix dans mon esprit embrumé m'avait soufflé ce mot. Terrae... Je l'avais déjà entendu, et il y avait peu de temps, j'en étais sûre. Mais peut importait, quelque chose me disait qu'ici, je ne craignais rien.
Je pris mon temps pour explorer l'endroit où je me trouvais. Le sentiment que je ressentais était assez agréable, ce qui m'étonna assez puisque je ne trouvais plus rien d'agréable depuis bien longtemps. Et puis, au cours de mon exploration, j'avais fini par me retrouver dans un endroit différent.
Il s'agissait de dortoirs. J'ouvris une porte. J'espérais que ce ne soit pas la chambre de quelqu'un parce que cette personne trouverait quelqu'un dans son lit, un peu comme Boucle d'Or et la famille Ours.
Je sentais le poids de la fatigue accumulée s'alourdir et mon estomac qui menaçait de se retourner d'un moment à l'autre. Il fallait que je dorme, que je me pose quelque part où je risquais de tomber à terre.
J'ouvris la porte en grand et entrait dans la pièce. Pour mon grand malheur, il y avait quelqu'un. Je n'eus pas le temps de détailler la personne.
Mes yeux se fermèrent tout seuls et je me sentis tomber lourdement au sol.

- Laissez-moi juste cinq minutes, soufflai-je.

Et puis je perdis entièrement connaissance.
##   Ven 6 Sep 2013 - 17:47
Anonymous
Invité

Cela devais faire disons ... 3 jours que j'avais retrouvé Léon à l'hôpital et que l'histoire d'Aélita me tournais dans la tête. Et des milliers de questions avait eu le temps d’apparaître dans mon esprit depuis c'est trois jours. Qui était-elle vraiment ? Comment avait-elle fait pour rentrer dans l'enceinte de Terrae sans se faire remarquer par aucun des Masters ? Quelle était son histoire ? Pourquoi faisait-elle ça ? Est-ce que quelqu'un savait-il qu'elle allait entrer dans Terrae dans le but de massacrer les élèves un par un ? Est-ce qu'il y avait un traître parmi nous ? ... Cette ultime question me terrifiait plus que tout. Et malgré tout ça, je n'avais pas trouvé le temps, ni l'envie d'aller à la bibliothèque en compagnie de mon frère pour réponse à certaines de ces questions. Pourquoi ? Ça je ne le savais pas, surement parce que j'avais peur ... Peur de ce que je pourrai trouver dans ces anciens livres ... Mais je savais bien que je devrai le faire un jour, pour Léon. 

Ma tête pleine de ces pensées contradictoires et pas des plus positives, j'avais réellement besoin de penser à autre chose. Mais quoi faire quand l'on sait que la vie de mon frère est était en danger 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Comme je lui avais promis pendant son hospitalisation, j'avais emménagé dans sa chambre d'initié depuis peu. J'avais réussi à y caser un deuxième lit et comme l'on avait l'habitude de partager notre chambre avant d'arriver à Terrae, on n'a pas eu de mal à partager la salle de bain, l'armoire et tout ce qu'il convient de partager quand on occupe une chambre à deux. Seulement, comme cela ne faisait que depuis hier que je m'étais installée, je me rendis compte qu'il y avait plein de choses m'appartenant que j'avais oublié dans les dortoirs des filles. Il me proposa immédiatement d'aller les chercher pour moi mais je refusa net. Si il n'y avait que ça pour m'occuper, je pouvais très bien le faire moi même. Je quitta le couloirs des chambres des Terre pour aller juste à coté, aux dortoirs des novices, et plus précisément celui des filles. En ouvrant la porte, je croisa quelques connaissances, des rencontres que j'avais faites juste après mon arrivée à l'institut, elles s’appelaient Violette et Gaïa, la première était française, comme moi et la deuxième italienne. Je parla quelques minutes avec elles avant de me diriger vers mon ancien lit. En effet, j'avais oublié quelques vêtements, une livre et un petit appareil photo. Une fois chargée, je repris la direction de la sortie pour retourner déposer tout ça chez Léon. Quand tout à coup, une fille d'a peut près mon âge ouvrit faiblement la porte, l'air épuisée. Elle portait une forte odeur d'alcool sur elle. Une nouvelle je pense. Allez savoir ce qu'elle avait enduré pour arriver à Terrae et surtout pour être dans cet état. 

Laissez-moi juste cinq minutes.

Tout de suite après, elle s'écroula au sol. Que faire ? Qui appeler ? Comment ... je ... Qu'est ce que je dois faire mince ?! Immédiatement affolée, j'accourue à son chevet. Elle sentait vraiment l'alcool, et l'alcool fort de plus. 

- Dit, ça va ? Qu'est ce qu'il t'es arrivé ? Hey ?! 

Je porta instinctivement deux doigts au niveau de sa gorge afin d'y prendre ça tension. Ouff, elle n'avait pas fait un malaise déjà, son cœur battait normalement. J'avais l'habitude de faire ça, ma mère m'avait appris les gestes des premiers secours et n'avait pas cessé de m'y entraîner pour le jour où ces gestes de bases me permettrait de sauver une vie. C'était très important pour elle. Et maintenant, il était temps de mettre en oeuvre ce que j'avais appris. Si ce n'était pas un malaise, il fallait donc lui apporter une serviette mouillée à mettre sur son visage, il fallait aussi lui apporter un verre d'eau et quelque chose à manger. Inquiète pour l'inconnue, je lui dit même si je savais bien qu'elle était inconsciente. 

- Je reviens tout de suite. 

Filant à toute vitesse vers la salle de bain des filles, je pris au hasard une serviette que je mouilla et remplis un verre d'eau. En revenant vers les dortoirs, je pris un biscuit dans un paquet posé sur un lit puis je revins avec mes trois objets. Entre temps, une fille était arrivée dans les dortoirs, affolée, tout comme moi, par l'état qui était tombée dans les pommes. Je retourna au chevet de la nouvelle évanouie et lui passa la serviette mouillée sur le front. Ça ne la ramènerai pas parmi nous mais au moins ça la soulagerai. Pour vérifier ce que je pensais, je posa ma main sur son front : elle était bouillante. Alors repassant la serviette humide, je lança à la nouvelle arrivante : 

- S'il te plait, est ce que tu peux aller chercher de l'aide ? Je ne peux faire que ça pour calmer sa fièvre, il faut qu'on l'amène à l'infirmerie ou à l'hosto même.  
##   Ven 6 Sep 2013 - 23:17
Seattle Carter

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Après une grosse journée de cours, de balades et de rencontres, j'avais finalement décidé de rentrer au dortoir pour m'octroyer un petit somme. Mais évidemment, à chaque fois que j'ai besoin de calme, j'ai toujours tout le contraire. Ma vie est un show de télévision. "Aujourd'hui nous allons tirer au sort la manière dont va se terminer la journée de notre participante, Seattle Carter! Eeeeeeeeeeeet.... oui! Elle va se terminer avec une inconnue bourrée gisant sur le sol du dortoir! Inconsciente, en plus!". Bon sang mais qu'est-ce que j'ai fait dans une vie antérieure pour mériter ça? HEIN?

Bon, ma première réaction en la voyant: aucune, je reste un instant bloquée. La voire étendue par terre et complétement saoule, croyez bien que ça me rappelle des souvenirs... Ex-junkie, mais aussi grande habituée des alcools en tout genre lors des soirées, ne pas m'y commettre serait le plus gros mensonge que je puisse pondre. Passez le premier choc, j'aperçois une autre fille, avec une serviette mouillée dans les mains, de l'eau et des biscuits. Je l'observe s'appliquer à s'occuper d'elle. J'ai jamais vu ça. Je veux dire, s'occuper d'une fille bourrée de cette manière. Elle veux l'aider, ça se voit. Elle m'interpelle soudain, me sortant de torpeur:

- S'il te plait, est ce que tu peux aller chercher de l'aide ? Je ne peux faire que ça pour calmer sa fièvre, il faut qu'on l'amène à l'infirmerie ou à l'hosto même.  

J'ai soudain l'esprit plus clair. Quoi, l'infirmerie? L'HOPITAL? Non, surtout pas l'hôpital! Après l'avoir garder pendant deux jours, ils vont lui faire rencontrer un psy pour savoir si elle a des problèmes. Je voudrais pas lui faire subir ça sachant qu'on peut s'en sortir seules! J'ai l'habitude de m'occuper de personnes ivres. Je m'exclame:

- Non, ça serait inutile et ça ne ferait que lui créer des ennuis. Laisses moi faire, je sais comment m'y prendre.


Seigneur tout puissant, faites en sorte que ce que je vais faire ne va pas se retourner contre moi plus tard! Ma méthode sera sans doute plus efficace mais elle est surtout plus radicale.
Je m'accroupis et m'approche de l'inconnue gisant sur le sol et la gifle franchement. Alors qu'elle semble se réveiller de son demi-sommeil, je cris à l'autre:

- Aides-moi plutôt à la porter, il faut l'emmener aux toilettes pour la faire vomir!



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##   Dim 8 Sep 2013 - 15:35
Anonymous
Invité

Depuis que j'avais perdu connaissance, j'avais l'impression d'être plongée dans un mauvais rêve sans fin. De nombreuses images tournaient en boucle dans ma tête sans que je puisse les contrôler. Elles resurgissaient si horriblement, et ça faisait mal. Je voulais les oublier, et c'était pour ça que j'avais commencé à boire. Et que la consommation d'alcool était devenue une addiction. Mais visiblement, tous mes efforts étaient vain. Être présente lors d'un meurtre était un véritable traumatisme, encore plus lorsqu'il s'agissait du meurtre de sa seule famille. Et tout le monde sait que les traumatismes sont comme des blessures : même si la plaie se ferme, on aura beau faire, on ne pourra pas effacer la cicatrice.
Toutes ces horribles images commençaient à virer au cauchemar, et malgré tous mes efforts, je n'arrivais pas à en sortir. Je me voyais courir dans une voie sombre, personne autour de moi, j'étais seule.
Soudain, le corps de ma mère surgit, avec le couteau de Ryu planté dans son cœur. Et ensuite je vis la tête en sang de ma soeur étalée au sol.

" Sortez-moi de là... "

Je haïssais cet homme. Si seulement il pouvait mourir. C'étais aussi pour ça que je détestais le Japon, je détestais ma seconde origine, parce que mon père était français, mais d'origine américaine. Je détestais ce pays et pourtant je m'y retrouvais.

" Allez, réveille-toi ! "

Mon visage fut soudainement claqué. La personne n'y était pas allée de main morte. Toutes les images qui embrouillaient mon esprits disparurent soudainement, et je me retrouvais à nouveau dans le noir. Non, en fait, il ne faisait pas tout à fait noir. J'étais à moitié éveillée.

- Aide-moi plutôt à la porter, il faut l'emmener aux toilettes pour la faire vomir!

Ah ma tête ! J'avais mal et j'avais chaud. Je sentais une serviette mouillée sur mon front.
Je ne suis pas vraiment ce qui se passa par la suite, mais je me retrouvai debout, et guidée quelque part. Ma tête tournait, et je sentais que je n'allais pas tarder à rejeter tout l'alcool qui me remplissait l'estomac. Ce que je fis une fois qu'on fut dans les toilettes.
Entre deux rejets, je me retournai vers les filles qui m'avaient accompagnée. Je devais les remercier, sans aucun doute, mais je ne savais pas comment m'y prendre.

- Je... Vous n'étiez pas obligées de m'aider...

Puis je me repenchai tout de suite après sur les toilettes.
##   Mar 1 Oct 2013 - 22:35
Anonymous
Invité

(Un mois plus tard ... Oops, sorry du retard, mon post est tout pas terrible en plus T.T)

La fille que j'avais interpellée accourue auprès de la malade. Oui, il fallait bien l'avouer, je n'avais jamais eu à soigner une fille bourrée qui s'était évanouie. Le sang, les blessures superficielles, les petits mots de ventre ça me connaissais ... Mais pas mais alors pas du tout ce genre de mal là. C'est à peine si j'étais au courant que l'alcool pouvait mettre dans cet état. Quand je parla d’emmener la malade à l'hopital, elle eu une réaction très ... Bizarre ?

- Non, ça serait inutile et ça ne ferait que lui créer des ennuis. Laisses moi faire, je sais comment m'y prendre.

Hein ? Quoi ? Je ne voyais pas du tout ce qu'elle risquait en étant menée dans un centre spécialisé fait pour soigner des personnes malades. C'est comme ça qu'elle guérirais le plus vite non ? Je n'y comprenais absolument rien alors je me poussa de là et laissa faire la "pro". Et justement la pro ... Gifla d'un coup l'alcoolique qui se réveilla en un sursaut. J'en resta bouche bée. Ce n'était pas forcément la méthode que j'aurais préféré mais je devais avouer qu'elle marchait.

- Aides-moi plutôt à la porter, il faut l'emmener aux toilettes pour la faire vomir !

Retour en mode "O.O" pour moi. Mais pourquoi est ce que ça me surprenais ? Après l'avoir giflée, la suite logique était : la faire vomir ! ... Hum. Je ne sais pas pourquoi mais je sentais que j'étais vraiment différente de cette fille qui l'avait giflée, non vraiment je ne sais pas pourquoi ... De toute manière je n'avais plus le choix maintenant. Je l'avais laissée faire, je devais donc l'aider à finir sa thérapie pas très douce.

- Heu ... Heum ... D'accord.

Je m'exécuta alors et nous la menions jusqu'aux toilettes pendant que la fille malade devenais de plus en plus verte, avait l'air de beaucoup souffrir. Nous la posèrent juste devant les toilettes. Elle eu juste le temps de se pencher que tous l'alcool qu'elle avait ingurgité précédemment. Je dit à la sauveuse tandis que l'autre vomissais tout ce qu'elle avait - enfin, l'alcool quoi.

- ... Merci pour l'aide. Je n'y serais pas arrivée toute seule ça c'est sûr.

Puis la fille encore un peu verte, signe qu'elle ne devait pas être dans sa meilleur forme, se retourna vers nous.

Je... Vous n'étiez pas obligées de m'aider...

Je souris en lui répondant chaleureusement :

- Mais non ne t'inquiète te pas c'est à ... Ah.

Je n'eus même pas eu le temps de finir ma phrase qu'elle était déjà repartie la tête dans les cabiner continuer à vomir l'alcool. Je ne savais pas trop quoi fait alors je me tourna vers la sauveuse :

- Tu a l'air d'avoir l'habitude de faire fasse à ça ... Contrairement à moi en fait.

##   Sam 5 Oct 2013 - 18:11
Seattle Carter

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HRP: En ce qui me concerne, ça ne m'a pas trop dérangée, ne t'inquiètes pas! ^^ Et ton post me va très bien....

Alors que je soutenais la tête de ma nouvelle amie l'alcoolo et qu'elle tentait de me remercier entre deux vomissement, j'entendis l'autre fille dont j'avais presque oublié la présence me dire quelque chose comme quoi j'avais l'air d'avoir l'habitude contrairement à elle.
MOUAIS. Je ne suis pas à envier. Je sais faire face à ce genre de situation, certes, mais bon. Ce que ça en révèle sur moi n'est pas des plus brillant. En même temps ça ne m'étonne pas non plus que elle n'est pas déjà eu à faire ça; elle à l'air... gentille. Et innocente. OUI, je sais, les apparences peuvent être trompeuses et si elle est ici, à Terrae, c'est pas pour rien, mais quand même.

- C'est bien beau tout ça, mais c'est pas le genre de compétence qu'on va aller noter dans son CV. J'aurais préféré savoir soigner la fièvre plutôt qu'une gueule de bois.

Je tente de relever la fille aux longs cheveux roses qui, je crois, n'a plus rien à vomir et après quelques minutes d'attente pour qu'elle récupère, je la dépose sur le premier lit venu.

Bon, finalement le linge et le biscuits de la fille vont pouvoir être utiles maintenant! Je lance la bouteille d'eau qui se trouvait sur ma table de nuit à la fille qui, lentement mais sûrement, refait surface. Je crois qu'il est temps de clarifier une ou deux choses, maintenant.

- Bon, première chose. Moi c'est Seattle, et j'aimerais savoir qui vous êtes, toutes les deux. Deuxièmement, toi (je me retourne vers la fille aux cheveux roses), la prochaine fois que tu te bourres la gueule, fais le proprement. Et n'y vas pas seule. Si t'as personne, appelle moi. Ou appelle la elle, peut-être? (dis-je en désignant l'autre fille)


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##   Dim 13 Oct 2013 - 14:25
Anonymous
Invité

Je me sentais... Pas vide, non ce n'était pas ça. Mais quelque chose qui y ressemblait. Je ne me sentais pas bien en fait. J'avais mal à la tête, un petit creux, et mon blues était pire que d'habitude.
Je restais un peu absente pendant que les autre filles parlaient. Je les entendait, mais ne cherchais pas vraiment à comprendre leur conversation, aussi simple soit-elle.

- C'est bien beau tout ça, mais c'est pas le genre de compétence qu'on va aller noter dans son CV. J'aurais préféré savoir soigner la fièvre plutôt qu'une gueule de bois.

Je me sentis soulevée une nouvelle fois. Je n'étais pas fan de cette sensation, cette impression d'être ailleurs sans savoir ce que son corps subi. Mais parfois, ça m'arrangeait. Je n'avais plus à voir en boucle l'image de ce meurtre qui venait hanter mon esprit chaque minute, ou encore la vision de Sora sur son lit d'hôpital, branchée sur des fils sans aucun espoir de voir à nouveau le bleu de ses yeux.
Chassant cette pensée de mon esprit, j'essayai de voir un peu plus clair. Je vis l'une des deux filles lancer quelque chose dans ma direction. Je levai les mains pour l'attraper. Une bouteille d'eau.
J'hésitai à l'ouvrir, ayant toujours détesté le goût de l'eau après l'alcool. Mais ma gorge me brûlait, je n'avais pas vraiment le choix.
Je débouchai donc la bouteille et bus un peu de son contenu avant de la refermer et de grimacer. Rien à faire, je n'aimais pas ça.

Ensuite, la fille qui m'avait lancé la bouteille pris la parole. A l'entendre parler, je la trouvais plutôt dynamique. Ce genre de personne qui avait du "peps" ou quelque chose de ce genre. Alors que l'autre fille semblait un peu plus timide.

- Bon, première chose. Moi c'est Seattle, et j'aimerais savoir qui vous êtes, toutes les deux. Deuxièmement, toi, la prochaine fois que tu te bourres la gueule, fais le proprement. Et n'y vas pas seule. Si t'as personne, appelle moi. Ou appelle la elle, peut-être?
- Je l'ai toujours fait seule, et je ne compte pas changer ça... Je vous l'ai dit, vous n'étiez pas obligées de m'aider.

Ce genre d'accident faisait partie de mon quotidien depuis... Un bon bout de temps. Depuis tout ce temps, j'étais habituée, et quand je voulais me vider la tête, c'était mon recours, mais toujours seule. Jusqu'ici, je n'avais pas eu de vrais problèmes, ou j'y avais toujours échappé. Alors je ne voyais pas pourquoi ça devait changer. J'avais besoin de ce genre de connerie pour vivre avec ma conscience.

- Mais... Merci quand même. Je m'appelle Yûki.
##   Sam 2 Nov 2013 - 16:02
Anonymous
Invité

La fille n'avait pas l'air très fière de son don ... Elle se retourna vers moi pour me dire :

C'est bien beau tout ça, mais c'est pas le genre de compétence qu'on va aller noter dans son CV. J'aurais préféré savoir soigner la fièvre plutôt qu'une gueule de bois.

Ouip, après tout elle avait raison. Même si je trouvais que dans certains cas, soigner la gueule de bois pouvait être aussi important que de savoir soigner une fièvre. Dans les deux cas, on ne pouvait mourir ni de l'un ni de l'autre ... Mais il était toujours bon de savoir ce genre de chose, ça pouvait toujours servir. Et j'en savais quelque chose : les rares connaissances en médecine que ma mère m'avait transmis dès mon plus jeune âge m'avait toujours servis, surtout pendant cette année où l'on avait été livrés a nous même, orphelins, Léon et moi. J'hocha la tête, et vis que la malade avait l'air d'aller mieux quoique encore un peu dans les vapes. Soudain, la sauveuse lui envoya la bouteille d'eau que j'avais pris le soin de prendre avec moi avant d'amener la fille bourrée aux toilette. Je savais bien que je l'avais pas pris pour rien celle là, quand même. Je trouvais que la première fille n'avait pas beaucoup de pitié pour la seconde, limite négligeant par rapport a elle alors qu'elle méritait plutôt d'être traité avec soin. Mais je ne dis rien pour l'instant, elle avait l'air de savoir ce qu'elle faisait.

Bon, première chose. Moi c'est Seattle, et j'aimerais savoir qui vous êtes, toutes les deux. Deuxièmement, toi, la prochaine fois que tu te bourres la gueule, fais le proprement. Et n'y vas pas seule. Si t'as personne, appelle moi. Ou appelle la elle, peut-être?

Et bien, on pouvait dire qu'elle n'y allait pas par 4 chemins. La sauveuse s’appelait Seattle, alors ... C'est un nom de ville non ? Enfin oui bref, j'aurais le temps de lui demander ça plus tard. Je tourna automatique ma tête vers la fille bourrée afin de savoir son prénom.

Je l'ai toujours fait seule, et je ne compte pas changer ça... Je vous l'ai dit, vous n'étiez pas obligées de m'aider.

La pauvre avait l'air de boire fréquemment, même un peu trop a en juger de son état actuel. Je ne pouvais pas m'empêcher de la regarder avec pitié, malgré moi ... Qu'est ce qui avait bien pu lui arriver pour qu'elle en soit réduite a se mettre dans un tel état ? Ça relevais du quasi suicide.

Mais... Merci quand même. Je m'appelle Yûki.

Ah, elle nous remerciais quand même. Enfin, même si c'était Seattle qui avait tout fait, je trouvais qu'elle nous devais une fière chandelle sur le coup. Je dis a Yûki avec le ton qu'aurait une amie :

- Tu ne devrais pas te saouler comme ça maintenant que tu es ici, ce n'est pas ça qui va régler tes problèmes. Puis je me présenta. Je m'appelle Crystal, Crystal Valentine.

Je regarda les deux filles. Comme moi, elles n'avaient pas l'air d'être à Terrae depuis bien longtemps.

- Vous êtes ici depuis pas très longtemps vous aussi, pas vrai ?
##   Ven 8 Nov 2013 - 22:01
Seattle Carter

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Les deux filles se présentèrent. Je les écoutais attentivement. Quelque chose dans ce que Yûki avait dit ne me plaisais pas. Mais alors pas DU TOUT.

"Vous n'étiez pas obligées de m'aider"

Je fis mon possible pour cacher mon agacement. PAS OBLIGEES? Alors quoi? On était sensées la laisser dans cet état et ne rien faire tandis qu'elle aurait fini par s'endormir et s'étouffer avec son propre vomi? C'EST UNE BLAGUE? Elle aurait très bien pu se prendre en charge et prévoir soit un suicide plus efficace, soit un moyen de ne pas atterrir dans un endroit où il y aurait forcément des gens, comme ici! Je suis sensée faire quoi maintenant? M'excuser de lui être venue en aide? Oui, je sais qu'elle nous a quand même remercié, mais j'ai ni ai pas sentit la conviction que j'aurais voulu y entendre.

L'autre fille, Crystal, parait bien plus calme et timide. Avec sa question, elle semble essayer de faire connaissance et ainsi peut-être détendre un peu l'atmosphère. Que ce soit clair, je ne veux pas gâcher sa journée ou ruiner sa chance de se faire de nouvelles amies mais l'autre fille, Yûki, m'a mis de très mauvais poil. Ainsi, je m'adresse tout d'abord à celle-ci, emportée:


- Hé, toi! Tu ne te rends peut-être pas encore bien compte de cela, mais si on est ici, dis toi bien que c'est pour une raison! On a TOUS eu des problèmes! Mais on nous donne une deuxième chance. Alors l'alcool, c'est bien quand on veut oublier nos peine quand on y est confronté chaque jours, mais là tu as une opportunité d'oublier en vivant pleinement ta nouvelle vie. La prochaine fois que je te retrouve dans cet état, soit certaine que j'écouterais tes désirs! Je te laisserais te débrouiller toute seule.


Woaw. C'est sortit tout seul! Peu importe sa réaction, au moins je lui aurais dis ce que je pensais. Me retournant ensuite vers Crystal, je lui souris et répond:

- Sinon pour répondre à ta question, je suis arrivée depuis un peu plus d'une semaine... Donc comme tu le dis si bien, ça fait pas très longtemps.


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##   Lun 11 Nov 2013 - 16:01
Anonymous
Invité

Alors que je triturais la bouteille d'eau entre mes mains, j'entends la fille plus calme se présenter à son tour.

- Tu ne devrais pas te saouler comme ça maintenant que tu es ici, ce n'est pas ça qui va régler tes problèmes. Je m'appelle Crystal, Crystal Valentine. 

Valentine... Ce nom me disait quelque chose. J'étais sûre de l'avoir déjà entendu. Mais je n'arrivais pas à me rappeler quand exactement. Enfin, lorsque mon état d'ivresse serait passé, ça me reviendrait. Normalement...
Et puis j'entendis la voix de Seattle à nouveau. Visiblement, elle avait mal pris ce que j'avais dit puisqu'elle avait eu l'air de s'être emportée.

Je ne savais pas pourquoi j'étais là, moi. Je n'avais absolument rien demandé. Je me doutais bien que chacun avait une vie personnelle avec des problèmes, mais je n'avais jamais demandé de deuxième chance. Si elle voulait m'abandonner à mon sort une prochaine fois, c'était son problème. Qu'est-ce que ça aurait changé de toute façon, j'aurais fini dans le même état.

C'était pour éviter ce genre de choses que je restais seule. Qu'on me fasse la morale sur mon attitude était la dernière chose dont j'avais besoin. J'étais comme ça, et je ne le changerais pas, quoi qu'il advienne. Sans compter que je ne voulais pas être là.

- Addiction..., marmonnai-je.

Je n'étais plus capable de vivre sans alcool, deuxième chance ou non, nouvelle vie ou pas. C'était la seule réponse que je pouvais donner quant à mon état, et je comptais bien garder mes raisons pour moi.

- Vous êtes ici depuis pas très longtemps vous aussi, pas vrai ?

Je ne savais absolument pas depuis combien de temps j'étais là. Pas longtemps, sans aucun doute, mais je n'avais aucune notion de temps. Ma montre était réglée à l'heure de mon pays d'origine, et, donc un grand décalage horaire avec le Japon.

- Je sais pas...

Je n'avais rien à dire. C'était exactement le genre de situation que je détestait le plus : être là, avec d'autres gens qui semblait bien plus vivants que moi.
Sans compter que je ne voyais absolument pas ce qu'on pouvait se dire. Seattle avait bien moins énervée en parlant avec Crystal. Alors je m'étais dit qu'elles n'avaient qu'à discuter entre elles, parce que moi, je n'étais capable de rien, et je n'allais pas tarder à piquer un somme.
##   Mar 24 Déc 2013 - 17:30
Anonymous
Invité

Je vis très mal finir notre rencontre a toutes les trois dès que Seattle commença à s'énerver sur la fille au teint blanc sur ses manière. Je trouvais quand même qu'elle n'avait pas beaucoup de pitié pour elle ... Yuki n'avait pas l'air de vouloir rester avec nous. Pourquoi ? Je veux dire, ce n'est pas en s'isolant en se saoulant a mort que tous ses problèmes allaient se régler. Elle m'expliqua en 2 mots (oui c'était vraiment deux mots) qu'elle était victime d'addiction ... Elle devait être aussi victime de la flemme d'en sortir je pensais. C'est sûr qu'aux premiers abords, elle n'avait pas l'air très sympas ... Mais tout le monde sait ici que la tristesse n'aidait pas à aller vers les autres. Seattle, elle avait l'air plus ouverte, peut être qu'elle cachait son vide a elle alors, au contraire de Yuki. Alors que la pauvre alcoolique n'avait pas l'air de se souvenir depuis combien de temps elle était à l'institut, Seattle me dit pour répondre a ma question :

- Sinon pour répondre à ta question, je suis arrivée depuis un peu plus d'une semaine... Donc comme tu le dis si bien, ça fait pas très longtemps

Hum ... Olala, c'est moi qui allait devoir animer toute la conversation ? Mais ... Je ... Je n'avais pas du tout l'habitude de tenir ce rôle là moi. Oui, d'habitude moi j'écoutais, j'essayais de participer à la conversation sans trop dire de bêtise. C'est vrai que grandir avec des grand ne m'avait pas aidé non plus. Et ça m'avait encore moins préparé à ce genre de situation ...

- Heu ... Vous ... Vous avez choisi vos lits ? Si vous voulez, je ne suis pas encore allée chercher ma valise, vous pourrez m'aider ?

La vérité, c'est que je ne savais pas du tout où elle était ma valise ... Peut être que Yuki ou Seattle en sauraient plus que moi ?

(Petit post, désolée T.T)
##   Jeu 26 Déc 2013 - 18:59
Seattle Carter

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Seattle Carter
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Je crois que je suis définitivement pas de bonne humeur. Je meurs d'envie de quitter la pièce et de me retrouver seule. Arg. La pauvre Crystal va devoir en pâtir, faudra que je trouve un moyen de me rattraper plus tard. Non mais COMMENT est ce que je suis sensée rester calme et sereine dans cette situation? Le problème dans les paroles de Yûki, c'est plus tant le contenu mais ce que ça m'évoque. "Addiction". Rien que d'entendre ce mot ça me fout des frissons. J'ignore absolument tout de qu'à vécu Yûki mais, même si ça me fait mal de l'admettre, on a un paquet de trucs en commun on dirait. Sauf que moi j'ai réussi à reprendre ma vie en main, contrairement à elle. 
Une voix me tire de ma réflexion:

- Heu ... Vous ... Vous avez choisi vos lits ? Si vous voulez, je ne suis pas encore allée chercher ma valise, vous pourrez m'aider ? 


Ah oui, c'est vrai. On est sensés être des camarades de chambres qui se rencontrent pour la première fois. Je crois que tant que je m'adresse à Crystal, je peux contenir plus ou moins ma mauvaise humeur et ma colère. 

- En ce qui me concerne je pense continuer de dormir dans celui du fond si ça vous va. Et... je suppose que Yûki à également déjà plus ou moins le sien maintenant, non? 

C'est dingue, mais plus j'observe Crystal, plus elle me fait l'impression d'être une petite soeur dont il faut prendre soin. Elle semble complètement décalée entouré d'une alcoolique renfrognée comme Yûki et d'une énervée de la vie comme moi. 

- Et en ce qui concerne ta valise... Quand je suis arrivée ici j'avais juste un sac sur le dos alors je peux pas t'aider. Mais tu peux aller voir la directrice pour lui demander, elle pourra sûrement t'aider! Je peux même t'accompagner si tu vois pas où c'est... 

Pitié faite qu'elle accepte, il faut que je sorte de cette pièce.


Une rencontre c'est bien, mais deux, est-ce que c'est mieux ? <a href=Une rencontre c'est bien, mais deux, est-ce que c'est mieux ? Meguri12
##   Lun 30 Déc 2013 - 16:38
Anonymous
Invité

Fatigue, quand tu nous tiens. Et qu'on n'a pas d'autre choix que de lutter contre toi.
Mentalement, bien que j'avais horriblement mal au crâne, j'essayais de me faire un petit sum-up de la situation. Pourquoi maintenant ? Parce que je me sentais capable de le faire à ce moment-là. Alors j'avais quitté le barre où j'avais rencontré deux hommes et là j'étais dans une chambre, avec deux filles donc une contre qui j'avais envie de crier ma rage pour qu'elle garde ses remarques. J'étais encore à moitié ivre, particulièrement fatiguée, et je ne savais pas ce que je devais ou allais faire.

Lorsque Crystal prit la parole, je redressai un peu ma lourde tête et essayait d'écouter au mieux. Mais pourquoi j'écoutais en fait, je n'en avais pas envie à la base. Enfin...
Alors on était camarades de chambre ? Dans ce cas, je pensais avoir déjà choisi mon lit. Je jetai un coup d'oeil rapide à l'oreille, pendant à cette horrible envie que j'avais de poser ma tête dessus et de sombrer dans le sommeil, pendant au moins une heure, comme toujours.

En ce qui concernait la valise de Crystal, je me contentai de répondre par un nouveau "je sais pas" désintéressé.
La vie dans une chambre à trois risquait d'être très joyeuse.

Je me levai du lit et me penchai vers mon sac pour en sortir une boite de comprimés divers et variées, de tout un tas de couleurs, plus ou moins gros, et un petit paquet de cigarettes.

Je posai le tout sur mon nouveau lit, écoutant d'une oreille Seattle et Crystal, puis je sortis quelques comprimés de ma boîte.

- Je vous accompagne pas, je vous ralentirai, lançai-je calmement.

Je leur dis ensuite que j'attendrai qu'elles reviennent puis je me dirigeai vers la salle de bain pour avaler mes comprimés avec de l'eau. Je retournai ensuite m'asseoir sur mon lit, hésitant à aller fumer à la fenêtre. Je n'en fis finalement rien, et commençai à attendre sans savoir quoi.
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