Quand les inquiétudes et les souvenirs font surfaces !

vingt heures du soir, la journée c'était passé de l'une des façons les plus banals qui soient. J'avais été en cour comme tout le monde en me levant assez tôt ensuite le midi j'avais mangé comme tout le monde juste en observant les troubles fête puis l'après-midi des cours normaux et à noté d'ailleurs que nous faisions pour le moment que des révisions ce qui avait un aspect assez barbant même pou moi qui aimait bien apprendre. Comme d'habitude en classe il y avait eu quelque brimade sur certains élèves et du coup je les aidais et les soutenais contre les autres car les groupes qui s'en prenaient à une seul personne je détestais ça et je les faisais fuir facilement grâce à ma force tendis que ceux que j'aidais me remerciaient.

Mais en cette douce nuit éclairait par l'astre lunaire je ne me sentais pas bien du tout.Il y avait une semaine de cela j'avais subit une après-midi joyeuse au début puis triste à la fin avec un séjour à l'hôpital en prime et avec une petite opération pour me remettre quelques broches dans le dos. Mais le plus pénible c'était qu'à cause de ça je voulais de plus en plus savoir ce qu'il advenait de mes parents et du foyer dans lequel nous vivions tous ensemble, cette remonté de souvenir était dû aux paroles d'Olivia sûr la famille. Ce que je faisais devant ces grilles à cette heure-ci ? C'était assez simple, je voulais sortir en douce pour pouvoir aller à la pêche aux nouvelles dans ma ville natal, après tout grâce à mon job j'avais pu économiser quelques sous pour moi.

Les grilles étaient très hautes et elles pouvaient empêcher n'imprte qui de " normal " de sortir d'ici ou d'y rentrer, heureusement pour moi j'avais mon pouvoir de titan. Je savais que c'était mal de les casser et c'était pour cela que j'avais posé un paquet d'argent avec un mot pour m'excuser au sol d'avoir fait ça. Je chargeais donc mon poing en énergie et frappais de toute mes forces....sauf que bon...les grilles étaient électrisé et ça je ne le savais pas. Quand mon poing était rentré en contact avec un barreau, je sentis une grosse douleur et en plus de ça j'étais projeté en arrière et tombais dans l'herbe totalement étourdit et engourdi au niveau de chacun de mes muscles à cause de ça.

-Maman, papa, pourquoi je n'ai pas le droit de vous voir ou au moins de me rappeler de vous ? Pourquoi suis-je la cible de ce cruel destin ? Je voudrais tellement savoir comment vous allez ! Avais-je dis étendu sur le sol totalement déprimé.

Essayant d'oublier un peu tout ce qu'il s'est passé la veille, Kaori c'est bien habillée pour aller faire les boutiques. Elle voulait les faire seule, en faite, elle n'ose jamais demander à de nouveaux ou nouvelles am(e)s. Elle porte, en cet après-midi, un magnifique kimono de couleur claire avec des motifs joyeux. Elle veut commencer en bel après-midi ensoleillé, par être de bonne humeur et se réjouir d'avoir eu son étoilisation. Mais Elle n'y parvient pas, elle a beau se faire très jolie et sortir pour aller voir du monde, au final, elle préfère rester cloîtré chez elle.
Elle regarde un long moment par la fenêtre, se demandant ce que fait Aïsu et Luna en ce moment. Elle aimerait bien les revoir. Malheureusement ils ne se sont pas quitté comme elle aurait voulu. Pourtant, quelque chose d'étrange se passe dans son petit corps. Un cœur à l'aire de lui réclamer quelque chose. Elle ne parvient pas à mettre le doigt dessus. Elle se lève, daignant enfin à ouvrir son courrier. Une lettre étrange est posé avec les autres. Elle l'ouvre, puis commence à la lire. En lisant ses derniers mots, elle fait tombé le bout de papier au sol. Elle devait partir. Comment savent-ils qu'elle est ici ? Bonne question. Kaori devait choisir le successeur de la mafia de son beau-père. Effectivement son beau-père avait écrit dans son testament qu'il donnerait tout ce que veut Kaori mais à condition qu'elle choisi le successeur. Pourquoi elle ? C'est encore un mystère. Mais Kaori n'a pas le temps de se préoccuper de ça et file sortir dehors en courant malgré sa tenue.
Elle s'arrête ensuite nette car ele ne pouvait pas sortir sans demande et surtout, sans master. Elle a beau être étoile, elle ne peut pas se débrouiller seule. Elle réfléchit en faisant les cent pas pour trouver les mots et un master. Aïsu est master mais elle est bien trop timide pour les demander. Et surtout qu'elle s'était trouver bête hier. Malgré sa "bêtise", elle est devenue étoile. Elle décide d'aller réfléchir à un moyen de s'évader discrètement puis re-rentrer en se rendant aux grilles. Sur le chemin, elle soupire un peu, elle et incapable de demander à Hideko qui avait l'air très occupé en ce moment. D'autant plus qu'il y a des fou dangereux à Terrae donc il ne faut pas qu'il manque de master et de guérisseur !
Donc, elle décide d'y aller en douce sans rien dire à personne car après tout, elle doit choisir un successeur pour son beau-père. Ce n'est pas chose facile, elle ne connait pas beaucoup d'amis de son père. Elle ne peut pas choisir de femme car seul les hommes ont le droit d'être chef, sinon elle le serait tout le temps. Là, elle l'est provisoirement mais elle veut se débarrassé de ça à tout prix. Elle décide d'aller faire quelque chose de bien à ses autres résidences. Elle veut que quelques unes d'entre elles soient transformer en orphelinat et d'autres, en hôpital. Elle ne peut que faire ça à l'extérieur de Terrae. Il va falloir qu'elle se débrouille seule et elle ne sait pas le faire. Mauvaise idée donc mais sa naïveté est grande, comme sa bonté.
Arrivé aux grilles, elle voit au loin quelqu'un avançant vers ce grillage. Elle ne le voit pas tout de suite car c'est déjà le soir et qu'il fait presque nuit. Cet individu, met un coup aux grillages et s'électrocute. Il est projeté et atterri au sol. Kaori se presse alors pour voir s'il n'est pas trop blessé. Elle cours à vive allure jusqu'à l'homme puis le regarde, un peu paniqué.

- M-monsieur ! Rester allongé je vais vous guérir ! Dit-elle en regardant où il a mal.

Elle prend son poing puis ferme les yeux et se concentre. la "blessure" disparaît peu à peu et elle ouvre les yeux. Elle lui caresse un peu la main puis lui rend en souriant. Elle voit alors ce cet homme aux cheveux long et noir, elle regarde son visage puis le regarde dans les yeux avec un beau sourire.

- Ça va aller, je vous ai guérit. Que faites-vous là tout seul ?! Oh euh... pardon c'était indiscret hum... désolé ! Fait-elle en se relevant, confuse. Vous pouvez vous relevez ? Ah ! Heum... je suis Kaori Tsuki, enchanter et euh... ne refaite plus ça, c'est dangereux et puis si vous voulez partir je ne pense pas que ce soit la meilleure des solutions... J-je me mêle de ce qu'il ne me regarde pas désolé !

Ce sentant toute nulle, elle s'éloigne un peu, ayant peur que celui-ci prenne mal ce qu'elle vient de lui dire. Kaori se sent mal à l'aise, malgré sont âge, c'est toujours la même petite fille qui reste derrière un arbre à regarder les autres jouer. Elle a un peu évolué, elle est moins timide mais en ce moment ça ne va pas et donc elle reprend ses vieilles habitudes.

Elle est comme ça =3 : http://cf.imados.fr/1/bd-manga/xxx-holic/photo/0815305081/20634501e/xxx-holic-himawari-img.jpg:

J'étais là, étalé sur ce tapis d'herbe qui effleurait mes bras nues me faisant frissonner car mon pull se trouvé dans mon sac que j'avais posé juste à côté de ces satanés grilles. Pourquoi était-elles électrifiés ? Surement pour empêcher n'importe quel intrusion de la part de n'importe qui, même si une personne trop dangereuse avait réussi à se glisser parmi ces grands barreaux qui nous entouraient, mais pour sortir par contre on ne pouvait pas lee faire en douce. Si nous voulions nous enfuir je supposais à ce moment là qu'il fallait en parler à quelqu'un qui garde ce lieu sous sa * protection *. Les questions tournées dans ma tête ainsi que la tristesse de rien pouvoir faire pour me renseigner, je pouvais enfin bouger le bras au bout de quelques minutes mais bon à quoi bon cela servait dans le cas présent à part souffrir encore plus.
J'eus à peine le temps de poser mon bras sur ma tête que j'entendis d'abord des bruits de pas au loin qui se faisaient de plus en plus rapide et de plus en plus proche jusqu'à arriver à mon niveau. En premier lieu je ne voulais pas d'aide, et c'était pour ça que je ne la regardais pas car quand la personne m'avait appelée, j'avais de suite reconnu une voix féminine mais je ne savais pas pour autant qui c'était. Pourtant alors que j'étais assez réticent, elle avait prit mon poing ce qui me fit la regarder alors qu'elle se concentrée pour me soigner, et alors que je me sentais mieux physiquement je ne pus résister à la sensation de ses mains me soignants et son beau sourire ainsi que son doux regard.
J'essayais alors de lui rendre un beau sourire à mon tour tendis qu'elle me posait tout une tripotée de question tout en se présentant :

- Ça va aller, je vous ai guérit. Que faites-vous là tout seul ?! Oh euh... pardon c'était indiscret hum... désolé ! Fait-elle en se relevant, confuse. Vous pouvez vous relevez ? Ah ! Heum... je suis Kaori Tsuki, enchanter et euh... ne refaite plus ça, c'est dangereux et puis si vous voulez partir je ne pense pas que ce soit la meilleure des solutions... J-je me mêle de ce qu'il ne me regarde pas désolé !

Comment avait-elle devinée que je voulais partir de l'institut en douce, cela 'inquiétait un peu car elle pourrait le rapporter à quelqu'un haut placé et je frôlais encore une fois l'exclusion. Cependant je ne pouvais m'empêcher de rire face à sa confusion et sa timidité, j'avais cru me voir moi au début quand j'étais arrivé à Terrae dans les premiers jours. Mais depuis j'avais changé pas mal de point en moi, avant de commencer à lui répondre je me redressais d'abord pour m'assoir tout en reprenant des forces puis je dis finalement toujours en souriant même si ce devait pas être un sourire bien joyeux :

D'abord je me nomme Léon Valentine originaire de France, enchanté mademoiselle Kaori ! Ensuite ce que je faisais ici seul ? C'est simple comme vous l'avez deviné miss je tente de m'enfuir pour un gros problème. Je ne me souviens plus de mes parents, même ma sœur avait dû me dire certaine parole pour que j'arrive à me souvenir d'elle, alors je voulais partir d'ici pour enquêter sur nos parent tout simplement. Et vous donc, que faites vous ici à une heure où tout le monde est censé manger ou réviser etc.. ?

Tout en lui demandant ça, je m'étais relevé pour épousseter mes habits qui étaient un peu poussiéreux et j'étais allé reprendre mon sac pour au moins l'avoir tout proche de moi et l'avait ramené au pied de la jeune fille. Je la regardais en attendant une réponse car aussi bien c'était une espionne ou autre, d'ailleurs je lui avais dit sans tarder :

-S'il te plait ne répète à personne ce que tu viens de voir par contre car je risque sûrement de gros ennuis !

Et en ce moment je n'en avais absolument pas besoin du tout, je préférais me concentrer sur mon objectif principal qui était de savoir ce que sont devenus mes parents et cette chère petite ville nommé * Ilirium * par les réfugiés qui combattaient les armées pour leur bien les plus précieux.

Léon, maintenant que je sais comment il s'appelle, répond à toutes mes questions indiscrète avec franchise. Mais je n'ai pas pensé qu'il me retournerait la question. Qu'est-ce que je fiche ici ? Je ne vais tout de même pas lui dire que c'est pour élire un chef de la mafia japonaise..! Je le laisse se relevez sans répondre à sa question pour le moment.
En fait, lui recherche des réponses sur sa famille et moi des solutions à mes problèmes. Si on sort tout les deux et que l'on fait équipe ça pourrait arranger nos petites affaires ? Je ne sais pas combien de temps ça aller prendre pour lui car s'il ne connait pas sa famille ça va être compliquer. Moi je serais revenu dans même pas un petit mois.
Enfin j'espère... Juste le temps d'élire un gros bras sans pitié et faire quelques signatures pour les terrains m'appartenant. Il faut aussi que je vois des règles de cette mafia d'un peu plus près car si j’élis un homme, je ne veux pas me retrouver à l'épouser. C'est tout de même l'une de ses raisons qui m'ont poussé à m'enfuir à Terrae.

-S'il te plait ne répète à personne ce que tu viens de voir par contre car je risque sûrement de gros ennuis ! Dit-il.

Il est dangereux pour un initié de s’aventurer seul en dehors de Terrae, même pour moi. Je lui sourit alors pour le rassurer que je ne dirais rien.

- Ne t'en fais pas, je ne vais aller le répéter, je suis moi aussi venu pour m'échapper quelques temps car j'ai... heum... plusieurs affaires à résoudre en dehors que je ne peux pas faire ici... euh et bien... parce que c'est dangereux. Enfin.. Soupirais-je. On pourrait faire une mission tout les deux si on demande à Mademoiselle Hideko. Il nous faudra peut-être un master... J'en connait un mais... heum... je ne veut pas le déranger...

En fait, c'est surtout parce que je ne pourrais pas placer un mot sans bafouiller et il ne va pas comprendre ma demande. En plus, je me suis rendu ridicule la dernière fois, même si ça m'a valu d'être étoile. Et puis... et bien... je vais devoir lui expliquer pourquoi je veux partir et... seule Hideko me croira sur ce sujet. Je sais qu'elle est très gentille et qu'elle comprendra surement ma démarche. Hideko est une femme bien, je le sais, ça se voit. J'ai toute confiance en elle.

- Ne t'inquiète pas, je doute qu'elle rejette notre requête. Dis-je en souriant. T'en que l'on y est je suis Air solaire et toi ? Oh ! Heu... S-si je veux te tutoyer !

( Désolé post court je ne sais pas trop quoi mettre. >w< )

J'étais là, devant elle debout après qu'elle m'ait soignée de mes ridicules blessures, je l'écoutais me parler d'elle à son tour me perdant en même temps dans mes pensées. Elle avait dit qu'elle ne dirait rien mais de toute façon me connaissant je le dirai un jour ou l'autre à la principal ou quelqu'un de haut placé, ensuite tout comme moi elle était surement là pour sortir en douce sauf que vue mon acte totalement irréfléchis elle a du voir que c'était clairement pas possible. Ensuite elle parlait d'Hideko et justement on aurait pu aller la voir directement mais quand elle parla du Master je me disais qu'il valait mieux directement en parler à celui-ci ce serait plus simple et plus poli que de passer par quelqu'un d'autre. Mais sinon l'idée de la mission je l'acceptais volontiers surtout si je pouvais enfin savoir tout ce qu'il se passait chez moi pour plus tard en informer Crystal.

-Je suis tout à fait fait partant pour la mission mais je souhaiterais que l'on ne soit pas plus que trois s'il te plait c'est assez important pour moi d'avoir le fin mot de toute mon histoire en privée ou du moins presque. Car je ne souhaite pas vraiment que tout ce qui va se passer que ce soit en bien ou en mal se sache.

J'espérais que je n'avais pas été trop crue ou vviolent dans mes propos car en ce moment j'allais juste pas vraiment bien du tout et ça se répercutait sur mes phrases ou mes gestes quotidiens. Je dors moins, je mange moins et je suis souvent stressé et en entendant Olivia parler de sa famille comme elle l'avait fait, à fait ressortir en moi cette envie de tout savoir. Je savais que ce n'était pas une raison pour en vouloir au monde mais je commençais à dérailler alors je devais maintenant tout faire pour me souvenir de ma vie d'avant Terrae. Tendis qu'elle tentait de me rassurer sur Hideko, je souris légèrement et écouté attentivement ses attributs, dans un plus grand sourire face à son hésitation je lui répondais alors :

-Hihi t'en fais pas pour Hideko elle sera d'accord avec ça, mais je pense que l'on ne devrait pas trop la déranger pour le moment elle doit avoir pas mal de boulot comme ça, allons plutôt voir e Master ce sera plus simple et moi ennuyant au moins. Pour moi je suis un terre Lunaire d'où le fait que j'ai foncé comme un crétin sur la grille. Et bien évidement que l'on peut se tutoyer voyons ne soit pas autant gêné que ça avec moi après tout je ne suis qu'une âme en peine ou bombe à retardement au choix.

Je me frottais la tête avec un sourire un peu bête mais bon j'y pouvais rien puis il fallait bien que j'essaie de la détendre non ? Toujours était il qu'elle avait pluqu'à décidé de ce qu'elle voulait à présent faire. J'étais presque sûr que sa timidité la bloquait un peu comme moi auparavant, mais en venant ici j'avais réussi à changer en bien comme en mal à cause des derniers événements survenus.

Le jeune homme à l'air bien emballé pour la mission mais pas pour aller voir notre directrice... Je me demande bien pourquoi... C'est parce qu'il veut que se soit privé au point de ne pas lui en parler ? C'est dommage... Bon bon bon... Je ne vais pas trop me remettre dans mes pensés j'ai mieux à faire qu'à me demander tout ça et puis... cela ne me regarde pas.
J'écoute attentivement ce qu'il a à me dire comme le fait que l'on peut à présent se tutoyer. Il a l'air gentil, j'aime beaucoup son sourire.

- Je suis Air Guérisseur, je serais alors utile pour guérir vos blessure, je suis étoile de puis peu mais j'espère être à la hauteur. C'est dangereux à l’extérieur, il y a des scientifiques et j'ai entendu parler d'une certaine avatar qui à pleins de pouvoirs et qui veut détruire Terrae. En tout qu'à j'aimerais bien être vite revenue pour soigner tout les blessés qui sont sur le chemin de cette femme... Et même d'ailleurs bien avant qu'ils ne soient tous blessés ! Mais je ne suis pas assez forte... J'aimerais être vite master comme ça je serais en mesure de servir de bouclier. Heu... Je regarde mon interlocuteur puis rougie comme une idiote. Heuu.. heu... a désolé je parle un peu trop... navré ... Heu... Je recule un peu.

Je n'aurais peut-être pas dû en parler... Euhm... parler d'autre chose. Ah oui, le Master ! Heu... Non non... Enfin, cela dépend qui est le Master. Aïsurendo... Je baisse les yeux, repensant à lui. Le pauvre, je suis partie sans dire de nouvelle alors que j'allais mal... J'ai eu mal eu cœur quand le cristal s'est brisé... Mon étoilisation n'était pas de tout repos... Pauvre Hideko... Elle a dû s'occuper de moi à la dernière minute. Après, je n'ai plus revue Aïsu... Son regard était si doux, si triste... Et ses bras son si chaleureux, malgré qu'il est de très long cheveux gris pour un homme je le trouve très.. AH ! Qu'est-ce que je raconte ?! Je suis toute bizarre envers ce Master... Je... Je... Je suis incapable de lui demander de... m'accompagner... avec lui... Ah non... Jamais !

- Oh ?! Je le regarde, je m'étais encore perdue dans mes pensés. Désolé ! Heum... Pour le Master j'en connais un mais... Gloups... Heu... Il est... et bien... Je te mènerais à lui mais... heum... Tu pourrais lui demander toi... Parce que... et bien... Je...

Je ne dit plus rien, me faisant passer pour une idiote pas dégourdit du tout ! Pourquoi est-ce si dur de parler à ce Master ? Avant mon étoilisation je lui avait même toucher le visage et on avait danser parmi les fleurs et il... Woua ! Non, ne pas y penser, faut se ressaisir !

- Allons le voir, il est là-bas, près du cimetière. J'ai reconnu ses vêtement, c'est celui qui s'occupe... et bien... voilà...

Je me retourne en direction du cimetière car il habite juste à côté. Je suis impatiente de le voir mais aussi un peu effrayer de sa réaction. Qu'es-ce qu'il va dire ? Ah j'en sait rien ! En plus je n'ai fais que penser à lui alors qu'il y a un gentil camarade avec moi et je déballe tout comme une enfant. Je ne suis plus toute frêle et fragile, je suis Kaori Tsuki et je deviendrais plus forte afin de protéger ce monde si merveilleux qu'Hideko nous a offert.

- Allons-si !

Cette mission me plaisait grandement et être accompagné en plus de ça d'une guérisseuse c'était parfait pour moi qui me blesse assez souvent en ce moment. Pour l'extérieur j'en avais déjà entendu parler, ces sales rats qui trainaient de partout et qui cherchaient la moindre occasion de nous embarqué dans leur laboratoire pour faire différentes expériences sur nous. Moi personnellement je me foutais presque de mon sort, mais il y avait des gens bien plus jeune en cette endroit et savoir que ces scientifiques voulaient mettre leur sale pâte sur eux ça me foutaient en rogne assez facilement. Kaori se mit ensuite à parler de l'avatar, cette énergumène qui avait déjà causé des dégâts. Je respirais calmement tendis que mon pouvoir affluait hors de mon corps, je me devais de le contrôler et je devais surtout me contrôler pour ne pas faire peur à la demoiselle mais malgré tout, mon sourire avait légèrement quitté mon visage. Et il me quitta encore plus quand elle parla de servir de bouclier tendis que mon corps devenait lourd au point de faire des fissures dans le sol, je la regardais alors pas content :

Dis pas de sottise de ce genre s'il te plait ! Je veux pas revoir la même scène, personne ne sera mon bouclier et encore moins une soigneuse gentil comme toi ! JE serais ton bouclier et tu me soignera mais tu ne sera pas en premiére ligne je te l'interdit, trop de monde auront besoin de toi pour que tu fasses cette bêtise ! Quand au scientifique on fera attention à nous d'accord après tout nous serons une équipe sur le terrain !Avais-je dis en reprenant mon sourire habituelle.

Cette engueulade était un peu nécessaire pour lui faire comprendre qu'elle avait pas a faire ça car après tout le soutient reste en dernière ligne pour aider les autres. Elle avait d'un coup l'air perdu dans ses pensées comme ça m'arrivait assez souvent, faisant quelques signes pour la faire revenir à elle, rien ne fonctionnait alors j'attendais qu'elle se ressaisisse. Quand elle le fit, elle parla d'un master qu'elle connaissait mais elle avait l'air d'être très perturbé par lui au poins de me demander de lui parler à sa place.D'un hochement de tête j'acquiesçais tout en lui faisant un sourire réconfortant. Elle me dit alors d'aller le voir car il habitait près d'un cimetière, la voyant se retourner je fis de même tout en lui demandant :

N'en dis pas plus je comprend, mais pourquoi donc habite t'il là-bas et non pas dans des logements normaux ? M'enfin j'espère au moins qu'il sera d'accord et t'en fais pas si tu ne te sens pas de lui parler je le fais quand tu veux !

J'emboitais le pas derrière elle me demandant qu'elle genre de personne ce pouvait être car son métier n'était pas le plus joyeux du monde à mon gout et je ne devais pas être seul à penser ça.

- N'en dis pas plus je comprend, mais pourquoi donc habite t'il là-bas et non pas dans des logements normaux ? M'enfin j'espère au moins qu'il sera d'accord et t'en fais pas si tu ne te sens pas de lui parler je le fais quand tu veux !

Ouf... Je soupire alors intérieurement comme soulager d'un énorme poids. Je lui sourit pour acquiescer ce qu'il vient de dire tout en marchant près de lui. Il est tard, j'espère qu'on ne va pas le déranger... Si seulement je connaissais un autre Master, en plus je dois en trouver un qui m'aiderais à passer au rang supérieur, malheureusement c'est impossible car il n'y a pas d'Air Master. Je me demande comment font les autres... Peut-être faut-il attendre que l'un de nous obtienne ce rang pour conseiller tout les autres. Il ne doit pas y avoir beaucoup d'air à Terrae. En gros, c'est mal parti pour que l'on se développe. Léon est Terre et on m'a dit qu'il y en avait un de Master terre. Il aura nettement plus de chance d'évolué. Les air ont un pouvoir qui ne se rapproche pas vraiment des autres, comme la terre. Le feu, l'eau et le tonnerre peuvent avoir des attaques similaire mais une boule d'air ou de terre ça c'est pas trop possible par exemple.
Bon, on est bientôt arrivé...

- On est presque arrivé, tu vois là-bas, on aperçoit des tombes assez grande, lui doit bien être quelque part.

Après que l'on soit arrivé devant les grilles du cimetière, je regarde un peu partout pour voir si on ne trouve pas de maison à proximité. Mais comme il fait nuit et qu'il y a qu'une lumière pour éclairer le cimetière, cela va être difficile.

- Hummm... Je n'ai jamais été chez lui, je me demande où peut-il bien habiter, rien que le fait qu'il habite ici ça me fait un peu.. heum... étrange ?

Étrange n'est pas vraiment le bon mot, en fait je voulais dire "peur" mais quand je repense au champs de fleur où il m'a trouver, je n'avais pas peur de lui. On tourne un peu autour des grilles du cimetière puis n'ayant rien trouver je fais un grand soupire.

- Bon, il va falloir voir à l'intérieur du cimetière. Il habite peut-être derrière. A moins que je ne me sois totalement trompé...

Je regarde les grilles fermer à clés puis Léon. Je pense qu'il devrait sans problème casser ça mais je ne pense pas qu'Aïsurendo serait content après... Peut-être passer par au-dessus. Hummm... Oui mais l'autre personne va être coincé à l'extérieur vu qu'elles sont trop grande pour escalader seul. Mince alors... Je viens de me rendre compte que je pense à un plan pour m'infiltrer dans un cimetière et chez quelqu'un en plus. C'est la première fois que je rentre comme ça chez les gens ! Ce n'est pas bien, que faire ?

- Heuu heu... T-tu as une idée pour rentrer là-dedans ?

Je le regarde, légèrement mal à l'aise. N'ayant jamais fait ça, si Aïsurendo ou quelqu'un d'autre nous voyait, se serait terrible ! Que faire ?...

Nous sommes en début d'après-midi, le temps est calme et le travail ne manque pas dans l'atelier. Je me tourne solennellement vers une recrue :

« Nous accueillons aujourd'hui en ces lieux une jeune fille de dix ans, décédée suite aux ravages d'une maladie orpheline. J'attends donc un travail impeccable et le plus grand respect à l'égard du corps. Sa mère nous a donné les étoffes qu'elle devra porter pour ses derniers instants en public... Je vais m'occuper personnellement du cercueil... »

Si j'avais plus de temps, je prendrai complètement en charge cet enterrement, mais il faut l'économiser au maximum alors je préfère déléguer un peu..Mes yeux fatiguent après plusieurs heures passées à travailler le bois. Je grave quelques runes protectrices sur des pierres avant de les déposer dans le double-fond du petit lit funèbre. Il est vrai que parfois ce métier devient un peu déprimant, même si honorer les morts reste mon principal but et que mes compétences ne sont plus à démontrer.
Mais j'ai plus de facilité à alléger mon esprit depuis que j'ai fait la connaissance de la jeune et jolie Kaori.
Avec qui je ne me suis pas comporté très convenablement d'ailleurs... J'essaierai de me faire pardonner à l'occasion.

Frissonnant légèrement au contact de sa peau glacée, j'aide mon collègue à porter la petite dans le cercueil et nous l'emmenons ensemble jusque la salle des adieux où sa famille nous attend déjà. Nous retournons ensuite au cimetière préparer les lieux et la laissons aux porteurs et aux proches. Une fois la cérémonie terminée et la défunte enterrée, je vais lui porter une rose blanche et discuter quelques instants avec elle, lui souhaitant la bienvenue et lui jurant une protection infaillible en ces lieux. Je retourne ensuite chercher mes affaires en traînant la patte. Le long de ces petits chemins irréguliers qui ne cessent de se croiser, on entendrait presque le vent caresser la pierre avec douceur. Le soleil disparaît rapidement et l'atmosphère devient plus douce, malgré le froid sec qui caractérise bien la saison. Me gavant de berlingots, j'essaie de visualiser plus précisément celle qui hante mes pensées depuis quelques temps. Sauf que, je n'ai pas besoin de l'imaginer...Elle est là ! Derrière la grille avec un jeune homme. Ils ont l'air perdus tous les deux. Est-ce qu'elle...me cherche ? Ce serait bien la première fois que quelqu'un se déplacerai jusqu'ici pour me voir. Mais je doute qu'ils soient venus aux nouvelles, ou pour me porter des fleurs, hu hu.
Je n'en attendais pas plus de sa part de toute façon, elle est si adorable. Et je suis parfois si immoral...si dépravé...

J'avance en silence dans leur direction et leur apparaît alors derrière la grille, au moment où ma lady me tourne le dos et discute avec son escorte. N'étant pas dissimulé, je remarque, affligé, qu'aucun des deux ne m'a encore remarqué. Je me hasarde donc à signaler ma présence, donnant au passage un tour de clé à la serrure de cet affreux portail.

« Hum...Bonsoir, jeune fille...Êtes-vous ici...Pour me voir ?Hu hu... Ou alors, puis-je vous aider de quelque façon ? Oh, permettez., je n'aime pas parler à travers des barreaux. »

J'entrouvre la porte et salue le jeune homme. Mais je n'ai vraiment d'yeux que pour elle, incapable de dissimuler mon contentement en sa présence.

Nous marchions pendant un petit quart d'heure mais guère plus avant d'arriver finalement devant le cimetière qui était assez sombre en faite, bon d'accord il faisait presque nuit et nous étions dans un lieu réservé pour les morts mais tout de même. Nous avions comme seul lumière un lampadaire à côté de nous tendis que je cherchais si il y avait du mouvement, elle me disait que ça lui paraissait assez étrange que quelqu'un habite justement dans un cimetière. Pour moi aussi c'était bizarre mais bon peut être qu'il était là pour éviter que des scientifiques viennent piller les tombes et emporter les cadavres pour les examiner à des fins plus que puéril à mon gout. Elle parla ensuite de rentrer dans le cimetière alors que je restais silencieux cherchant déjà une façon de le faire, je pris la peine de lui répondre gentiment :

-Hum on peut rentrer par effraction ou en escaladant la grille mais ce serait assez irrespectueux je pense. Par contre tu peux tenter de l'appeler peut être qu'il viendra directement non ?

Sauf que bon, à peine j'eus dit ça qu'une personne apparaissait tel un fantôme derrière cette grille. Tendis que je l'entendais passer ses clefs dans la serrure, je tentais de lui faire des signes pour le saluer comme il fallait MAIS il avait l'air de se foutre totalement de moi ce qui était assez dérangeant car en plus de ça il avait uniquement commençait à parler à Kaori. Gardant mon mal en patience je me manifestais en me présentant :

-Bonsoir monsieur, je me nomme Léon Valentine et je suis avec Kaori car nous avons besoin de vous pour aller à l'extérieur de Terrae. J'espère juste que l'on ne vous dérange pas en venant assez tardivement ?

Voila qui était fait, j'avais fais ce que la demoiselle voulait en parlant le premier même si je pouvais voir qu'ils se connaissent assez bien donc ça allait peut être pas être facile de capter son attention. Quoique il me salua tout de même au final mais bon c'était assez comment dire...rapide. Elle allait sûrement devoir lui parler du reste mais au moins le dialogue était ouvert avec ce personnage assez différent des gens que j'ai pu voir mais tout aussi intéressante et plutôt poli. Mais bon en attendant que l'un ou l'autre décide de continuer de parler, je regardais les différentes sépultures me demandant si tout ces gens étaient morts de cause naturel ou non.

Alors que mon partenaire me parle, je sens un soufflement derrière nous. La grille bouge et lorsque je me retourne face au cimetière j'aperçois dans la mi-ombre Aïsurendo qui nous fixe du regard. Il me salue, m'ayant reconnu tout de suite. Il ouvre le verrou puis ouvre le portail en avançant dans notre position. Il sourit, il a donc l'air de bonne humeur. Tant mieux, je m'inquiétais un peu car je les ai laissés tout les deux et je ne sais pas comment cette histoire à fini. Il regarde à peine Léon qui, malgré cela commence à parler avant moi. Il se présente poliment puis expose notre requête tout en restant aimable à la fin. Je crois que c'est moi qui devra en dire plus à ce sujet, malheureusement.

- B-bonsoir Aïsurendo... heum... Comme l'a dit Léon, on a une petite faveur à vous demandez. Je lui sourit, contente de le voir bien réagir malgré l'heure. ( elle lui fait un sourire angélique et adorable ) On pourrait entrer pour parler de tout ça dans un endroit plus approprié ? Enfin... si cela ne vous dérange pas... désolé qu'il soit si tard pour vous prévenir de notre arriver.

Tout ce que je lui ai dit n'a aucun ordre, je suis si gênée. J'espère ne pas trop l'ennuyer, il a un travail, il doit sans doute se lever tôt. On aurait pas dû y aller aussi tard mais en pleine journée, il serait surement avec des clients... Son métier est tellement triste mais si important. J'espère que ce travail ne le met pas trop de mauvaise humeur, Aïsu' est quelqu'un de bien, j'en suis persuader. Même s'il paraît étrange comme personne au début, il a tenté de me consoler et je crois bien que ça ai marché car, je pense souvent à lui. J'aimerais qu'il sourit plus souvent, ça lui va si bien se sourire délicat et en même temps énigmatique. Humm...! Il faut me reprendre, si je suis trop dans la lune je ne vais pas pouvoir écouter sa réponse. Je le regarde puis regarde Léon qui semble nous regarder étrangement. Je lui sourit alors, lui faisant comprendre qu'il n'est pas en retrait mais bien là avec nous. Après tout, on est partenaire tout les deux et peut-être que l'on sera un trio avec Aïsu'. J'aimerais bien, même si notre quête n'ai pas réjouissante. Léon doit retrouver sa famille, c'est ce qu'il est le plus important. Aïsu' et Luna forme une famille à deux, alors eux aussi doivent se souder s'ils veulent être heureux. Moi, je n'ai plus personne alors ma seule joie sera de réunir les familles. Si on trouve la famille de Léon, j'en serais très heureuse. Je reporte mon sourire et mes yeux à Aïsu', ayant fini mon monologue intérieur.

Ma petite Kaori semble pensive, à des lieux d'ici alors qu'elle est sous mes yeux. Elle me sourit une fois redescendue sur Terre, j'essaie de faire de même en baissant la tête pour la regarder en face. Puis elle me demande gentiment, un peu embarrassée :

«B-bonsoir Aïsurendo... heum... Comme l'a dit Léon, on a une petite faveur à vous demandez. On pourrait entrer pour parler de tout ça dans un endroit plus approprié ? Enfin... si cela ne vous dérange pas... désolé qu'il soit si tard pour vous prévenir de notre arriver. »

Entrer ? Me demander un service ? Hum, je devrais pouvoir faire cela pour elle... Elle semble résolue, et vu la tête qu'elle fait, je me vois mal lui refuser quoi que ce soit...Elle peut même me séquestrer dans une cave et me...Mais je m'égare ! Fin de l'aparté, et vu qu'il ne faut pas frustrer la jeunesse motivée, je me mets un peu en retrait et leur fait signe d'entrer par une petite courbette. Lorsqu'ils passent devant moi, hésitants, je toise discrètement son camarade. Je sentirai presque son pouvoir en le frôlant lorsqu'il entre, il bout intérieurement ce petit...Pas si petit d'ailleurs...Je dois avouer que je ne me posais pas trop de questions au début, si heureux que ma désirée guérisseuse vienne me trouver dans mon antre malgré l'heure tardive. Mais à présent, la gaieté un peu niaise qui m'animait m'a passé, et je ne saurais dire en les regardant si l'heure est grave ou non. Que cherche ce jeune homme ? Kaori était-elle embarrassée par ma présence ou appréhendait-elle le moment de me soumettre son ''petit soucis'' ?

Cette réflexion refrène quelque peu mes ardeurs et je me décide à prendre en compte plus sérieusement ma position de master, au détriment de mes sentiments personnels. Je sais que ce qui c'est passé au champ de fleurs puis dans l'arène, malgré notre embarras suite aux événements, nous a grandement rapprochés. Mais pour elle, pour eux deux, je dois me montrer responsable.

Je les fais donc entrer et les guide jusque mon atelier, à présent entièrement silencieux et vide.
Nous passons par la salle de stockage des pièces de bois, puis arrivons dans l'entrée où prône mon solitaire comptoir en acacia vieilli.
Je leur emboîte le pas. Nous semblons pareils à des esprits en pèlerinage,respectueux du silence, dans noir presque délicieusement complet, le regard au loin. Nous sommes en fait tous ailleurs, perdus dans nos pensées respectives.

Je m'avance au comptoir et récupère un trousseau de clés sous une pile de documents administratifs, dont je m'occuperai plus tard.
Je les guide ensuite jusque la petite arrière-salle que j'emploie comme chambre. Leur demandant calmement d'attendre là, une fois la porte ouverte. Je vire rapidement les quelques piles de livres qui traînent sur le divan et leur propose de venir prendre place. Puis une fois mon haut de forme posé sur son socle, je décide d'ouvrir la bouche.

« Je vous offre à boire ? J'ai les boissons chaudes communes...thé, café....et certainement une bouteille de saké pas encore vide qui traîne sur une étagère... »

Puis je m'attarde à nouveau sur le jeune homme, me rappelant que je l'ai quelque peu ignoré au portail, et j'ai été sur ses talons tout le reste du trajet, ce qui n'a pas vraiment favorisé le dialogue.

« Hum, il serait peut-être de bon ton que je me présente. Alors, Léon, je suis Aïsurendo Shitsu chi, master spécialisé dans la pyrokinésie et croque-mort de ma profession. J'espère au moins que les nouvelles ne sont pas trop mauvaises et que votre requête mérite mon intérêt sans être suicidaire... »

Mes mèches retombent sur mes yeux alors que je penche la tête sur ces mots, me donnant une mine plus grave. J'en profite pour les observer et vite me rendre compte à leur expression que je ne suis pas très loin du compte malgré mes propos plutôt abstraits. Je me sers un petit verre de la bouteille retrouvée et m'installe patiemment en face d'eux sur une chaise, leur laissant tout le loisir de choisir leurs mots afin qu'ils soient des plus convaincants. Enfin, j'espère pour eux qu'ils sauront exploiter ce temps au mieux. Je ne voudrais pas paraître...cruel...tout de même...

	## Mar 24 Sep 2013 - 14:54
Invité	vingt heures du soir, la journée c'était passé de l'une des façons les plus banals qui soient. J'avais été en cour comme tout le monde en me levant assez tôt ensuite le midi j'avais mangé comme tout le monde juste en observant les troubles fête puis l'après-midi des cours normaux et à noté d'ailleurs que nous faisions pour le moment que des révisions ce qui avait un aspect assez barbant même pou moi qui aimait bien apprendre. Comme d'habitude en classe il y avait eu quelque brimade sur certains élèves et du coup je les aidais et les soutenais contre les autres car les groupes qui s'en prenaient à une seul personne je détestais ça et je les faisais fuir facilement grâce à ma force tendis que ceux que j'aidais me remerciaient. Mais en cette douce nuit éclairait par l'astre lunaire je ne me sentais pas bien du tout.Il y avait une semaine de cela j'avais subit une après-midi joyeuse au début puis triste à la fin avec un séjour à l'hôpital en prime et avec une petite opération pour me remettre quelques broches dans le dos. Mais le plus pénible c'était qu'à cause de ça je voulais de plus en plus savoir ce qu'il advenait de mes parents et du foyer dans lequel nous vivions tous ensemble, cette remonté de souvenir était dû aux paroles d'Olivia sûr la famille. Ce que je faisais devant ces grilles à cette heure-ci ? C'était assez simple, je voulais sortir en douce pour pouvoir aller à la pêche aux nouvelles dans ma ville natal, après tout grâce à mon job j'avais pu économiser quelques sous pour moi. Les grilles étaient très hautes et elles pouvaient empêcher n'imprte qui de " normal " de sortir d'ici ou d'y rentrer, heureusement pour moi j'avais mon pouvoir de titan. Je savais que c'était mal de les casser et c'était pour cela que j'avais posé un paquet d'argent avec un mot pour m'excuser au sol d'avoir fait ça. Je chargeais donc mon poing en énergie et frappais de toute mes forces....sauf que bon...les grilles étaient électrisé et ça je ne le savais pas. Quand mon poing était rentré en contact avec un barreau, je sentis une grosse douleur et en plus de ça j'étais projeté en arrière et tombais dans l'herbe totalement étourdit et engourdi au niveau de chacun de mes muscles à cause de ça. -Maman, papa, pourquoi je n'ai pas le droit de vous voir ou au moins de me rappeler de vous ? Pourquoi suis-je la cible de ce cruel destin ? Je voudrais tellement savoir comment vous allez ! Avais-je dis étendu sur le sol totalement déprimé.

	## Jeu 26 Sep 2013 - 22:06
Invité	Essayant d'oublier un peu tout ce qu'il s'est passé la veille, Kaori c'est bien habillée pour aller faire les boutiques. Elle voulait les faire seule, en faite, elle n'ose jamais demander à de nouveaux ou nouvelles am(e)s. Elle porte, en cet après-midi, un magnifique kimono de couleur claire avec des motifs joyeux. Elle veut commencer en bel après-midi ensoleillé, par être de bonne humeur et se réjouir d'avoir eu son étoilisation. Mais Elle n'y parvient pas, elle a beau se faire très jolie et sortir pour aller voir du monde, au final, elle préfère rester cloîtré chez elle. Elle regarde un long moment par la fenêtre, se demandant ce que fait Aïsu et Luna en ce moment. Elle aimerait bien les revoir. Malheureusement ils ne se sont pas quitté comme elle aurait voulu. Pourtant, quelque chose d'étrange se passe dans son petit corps. Un cœur à l'aire de lui réclamer quelque chose. Elle ne parvient pas à mettre le doigt dessus. Elle se lève, daignant enfin à ouvrir son courrier. Une lettre étrange est posé avec les autres. Elle l'ouvre, puis commence à la lire. En lisant ses derniers mots, elle fait tombé le bout de papier au sol. Elle devait partir. Comment savent-ils qu'elle est ici ? Bonne question. Kaori devait choisir le successeur de la mafia de son beau-père. Effectivement son beau-père avait écrit dans son testament qu'il donnerait tout ce que veut Kaori mais à condition qu'elle choisi le successeur. Pourquoi elle ? C'est encore un mystère. Mais Kaori n'a pas le temps de se préoccuper de ça et file sortir dehors en courant malgré sa tenue. Elle s'arrête ensuite nette car ele ne pouvait pas sortir sans demande et surtout, sans master. Elle a beau être étoile, elle ne peut pas se débrouiller seule. Elle réfléchit en faisant les cent pas pour trouver les mots et un master. Aïsu est master mais elle est bien trop timide pour les demander. Et surtout qu'elle s'était trouver bête hier. Malgré sa "bêtise", elle est devenue étoile. Elle décide d'aller réfléchir à un moyen de s'évader discrètement puis re-rentrer en se rendant aux grilles. Sur le chemin, elle soupire un peu, elle et incapable de demander à Hideko qui avait l'air très occupé en ce moment. D'autant plus qu'il y a des fou dangereux à Terrae donc il ne faut pas qu'il manque de master et de guérisseur ! Donc, elle décide d'y aller en douce sans rien dire à personne car après tout, elle doit choisir un successeur pour son beau-père. Ce n'est pas chose facile, elle ne connait pas beaucoup d'amis de son père. Elle ne peut pas choisir de femme car seul les hommes ont le droit d'être chef, sinon elle le serait tout le temps. Là, elle l'est provisoirement mais elle veut se débarrassé de ça à tout prix. Elle décide d'aller faire quelque chose de bien à ses autres résidences. Elle veut que quelques unes d'entre elles soient transformer en orphelinat et d'autres, en hôpital. Elle ne peut que faire ça à l'extérieur de Terrae. Il va falloir qu'elle se débrouille seule et elle ne sait pas le faire. Mauvaise idée donc mais sa naïveté est grande, comme sa bonté. Arrivé aux grilles, elle voit au loin quelqu'un avançant vers ce grillage. Elle ne le voit pas tout de suite car c'est déjà le soir et qu'il fait presque nuit. Cet individu, met un coup aux grillages et s'électrocute. Il est projeté et atterri au sol. Kaori se presse alors pour voir s'il n'est pas trop blessé. Elle cours à vive allure jusqu'à l'homme puis le regarde, un peu paniqué. - M-monsieur ! Rester allongé je vais vous guérir ! Dit-elle en regardant où il a mal. Elle prend son poing puis ferme les yeux et se concentre. la "blessure" disparaît peu à peu et elle ouvre les yeux. Elle lui caresse un peu la main puis lui rend en souriant. Elle voit alors ce cet homme aux cheveux long et noir, elle regarde son visage puis le regarde dans les yeux avec un beau sourire. - Ça va aller, je vous ai guérit. Que faites-vous là tout seul ?! Oh euh... pardon c'était indiscret hum... désolé ! Fait-elle en se relevant, confuse. Vous pouvez vous relevez ? Ah ! Heum... je suis Kaori Tsuki, enchanter et euh... ne refaite plus ça, c'est dangereux et puis si vous voulez partir je ne pense pas que ce soit la meilleure des solutions... J-je me mêle de ce qu'il ne me regarde pas désolé ! Ce sentant toute nulle, elle s'éloigne un peu, ayant peur que celui-ci prenne mal ce qu'elle vient de lui dire. Kaori se sent mal à l'aise, malgré sont âge, c'est toujours la même petite fille qui reste derrière un arbre à regarder les autres jouer. Elle a un peu évolué, elle est moins timide mais en ce moment ça ne va pas et donc elle reprend ses vieilles habitudes. Elle est comme ça =3 : http://cf.imados.fr/1/bd-manga/xxx-holic/photo/0815305081/20634501e/xxx-holic-himawari-img.jpg:

	## Jeu 3 Oct 2013 - 23:39
Invité	J'étais là, étalé sur ce tapis d'herbe qui effleurait mes bras nues me faisant frissonner car mon pull se trouvé dans mon sac que j'avais posé juste à côté de ces satanés grilles. Pourquoi était-elles électrifiés ? Surement pour empêcher n'importe quel intrusion de la part de n'importe qui, même si une personne trop dangereuse avait réussi à se glisser parmi ces grands barreaux qui nous entouraient, mais pour sortir par contre on ne pouvait pas lee faire en douce. Si nous voulions nous enfuir je supposais à ce moment là qu'il fallait en parler à quelqu'un qui garde ce lieu sous sa * protection . Les questions tournées dans ma tête ainsi que la tristesse de rien pouvoir faire pour me renseigner, je pouvais enfin bouger le bras au bout de quelques minutes mais bon à quoi bon cela servait dans le cas présent à part souffrir encore plus. J'eus à peine le temps de poser mon bras sur ma tête que j'entendis d'abord des bruits de pas au loin qui se faisaient de plus en plus rapide et de plus en plus proche jusqu'à arriver à mon niveau. En premier lieu je ne voulais pas d'aide, et c'était pour ça que je ne la regardais pas car quand la personne m'avait appelée, j'avais de suite reconnu une voix féminine mais je ne savais pas pour autant qui c'était. Pourtant alors que j'étais assez réticent, elle avait prit mon poing ce qui me fit la regarder alors qu'elle se concentrée pour me soigner, et alors que je me sentais mieux physiquement je ne pus résister à la sensation de ses mains me soignants et son beau sourire ainsi que son doux regard. J'essayais alors de lui rendre un beau sourire à mon tour tendis qu'elle me posait tout une tripotée de question tout en se présentant : - Ça va aller, je vous ai guérit. Que faites-vous là tout seul ?! Oh euh... pardon c'était indiscret hum... désolé ! Fait-elle en se relevant, confuse. Vous pouvez vous relevez ? Ah ! Heum... je suis Kaori Tsuki, enchanter et euh... ne refaite plus ça, c'est dangereux et puis si vous voulez partir je ne pense pas que ce soit la meilleure des solutions... J-je me mêle de ce qu'il ne me regarde pas désolé ! Comment avait-elle devinée que je voulais partir de l'institut en douce, cela 'inquiétait un peu car elle pourrait le rapporter à quelqu'un haut placé et je frôlais encore une fois l'exclusion. Cependant je ne pouvais m'empêcher de rire face à sa confusion et sa timidité, j'avais cru me voir moi au début quand j'étais arrivé à Terrae dans les premiers jours. Mais depuis j'avais changé pas mal de point en moi, avant de commencer à lui répondre je me redressais d'abord pour m'assoir tout en reprenant des forces puis je dis finalement toujours en souriant même si ce devait pas être un sourire bien joyeux : D'abord je me nomme Léon Valentine originaire de France, enchanté mademoiselle Kaori ! Ensuite ce que je faisais ici seul ? C'est simple comme vous l'avez deviné miss je tente de m'enfuir pour un gros problème. Je ne me souviens plus de mes parents, même ma sœur avait dû me dire certaine parole pour que j'arrive à me souvenir d'elle, alors je voulais partir d'ici pour enquêter sur nos parent tout simplement. Et vous donc, que faites vous ici à une heure où tout le monde est censé manger ou réviser etc.. ? Tout en lui demandant ça, je m'étais relevé pour épousseter mes habits qui étaient un peu poussiéreux et j'étais allé reprendre mon sac pour au moins l'avoir tout proche de moi et l'avait ramené au pied de la jeune fille. Je la regardais en attendant une réponse car aussi bien c'était une espionne ou autre, d'ailleurs je lui avais dit sans tarder : -S'il te plait ne répète à personne ce que tu viens de voir par contre car je risque sûrement de gros ennuis ! Et en ce moment je n'en avais absolument pas besoin du tout, je préférais me concentrer sur mon objectif principal qui était de savoir ce que sont devenus mes parents et cette chère petite ville nommé Ilirium * par les réfugiés qui combattaient les armées pour leur bien les plus précieux.

	## Dim 6 Oct 2013 - 17:14
Invité	Léon, maintenant que je sais comment il s'appelle, répond à toutes mes questions indiscrète avec franchise. Mais je n'ai pas pensé qu'il me retournerait la question. Qu'est-ce que je fiche ici ? Je ne vais tout de même pas lui dire que c'est pour élire un chef de la mafia japonaise..! Je le laisse se relevez sans répondre à sa question pour le moment. En fait, lui recherche des réponses sur sa famille et moi des solutions à mes problèmes. Si on sort tout les deux et que l'on fait équipe ça pourrait arranger nos petites affaires ? Je ne sais pas combien de temps ça aller prendre pour lui car s'il ne connait pas sa famille ça va être compliquer. Moi je serais revenu dans même pas un petit mois. Enfin j'espère... Juste le temps d'élire un gros bras sans pitié et faire quelques signatures pour les terrains m'appartenant. Il faut aussi que je vois des règles de cette mafia d'un peu plus près car si j’élis un homme, je ne veux pas me retrouver à l'épouser. C'est tout de même l'une de ses raisons qui m'ont poussé à m'enfuir à Terrae. -S'il te plait ne répète à personne ce que tu viens de voir par contre car je risque sûrement de gros ennuis ! Dit-il. Il est dangereux pour un initié de s’aventurer seul en dehors de Terrae, même pour moi. Je lui sourit alors pour le rassurer que je ne dirais rien. - Ne t'en fais pas, je ne vais aller le répéter, je suis moi aussi venu pour m'échapper quelques temps car j'ai... heum... plusieurs affaires à résoudre en dehors que je ne peux pas faire ici... euh et bien... parce que c'est dangereux. Enfin.. Soupirais-je. On pourrait faire une mission tout les deux si on demande à Mademoiselle Hideko. Il nous faudra peut-être un master... J'en connait un mais... heum... je ne veut pas le déranger... En fait, c'est surtout parce que je ne pourrais pas placer un mot sans bafouiller et il ne va pas comprendre ma demande. En plus, je me suis rendu ridicule la dernière fois, même si ça m'a valu d'être étoile. Et puis... et bien... je vais devoir lui expliquer pourquoi je veux partir et... seule Hideko me croira sur ce sujet. Je sais qu'elle est très gentille et qu'elle comprendra surement ma démarche. Hideko est une femme bien, je le sais, ça se voit. J'ai toute confiance en elle. - Ne t'inquiète pas, je doute qu'elle rejette notre requête. Dis-je en souriant. T'en que l'on y est je suis Air solaire et toi ? Oh ! Heu... S-si je veux te tutoyer ! ( Désolé post court je ne sais pas trop quoi mettre. >w< )

	## Sam 12 Oct 2013 - 0:22
Invité	J'étais là, devant elle debout après qu'elle m'ait soignée de mes ridicules blessures, je l'écoutais me parler d'elle à son tour me perdant en même temps dans mes pensées. Elle avait dit qu'elle ne dirait rien mais de toute façon me connaissant je le dirai un jour ou l'autre à la principal ou quelqu'un de haut placé, ensuite tout comme moi elle était surement là pour sortir en douce sauf que vue mon acte totalement irréfléchis elle a du voir que c'était clairement pas possible. Ensuite elle parlait d'Hideko et justement on aurait pu aller la voir directement mais quand elle parla du Master je me disais qu'il valait mieux directement en parler à celui-ci ce serait plus simple et plus poli que de passer par quelqu'un d'autre. Mais sinon l'idée de la mission je l'acceptais volontiers surtout si je pouvais enfin savoir tout ce qu'il se passait chez moi pour plus tard en informer Crystal. -Je suis tout à fait fait partant pour la mission mais je souhaiterais que l'on ne soit pas plus que trois s'il te plait c'est assez important pour moi d'avoir le fin mot de toute mon histoire en privée ou du moins presque. Car je ne souhaite pas vraiment que tout ce qui va se passer que ce soit en bien ou en mal se sache. J'espérais que je n'avais pas été trop crue ou vviolent dans mes propos car en ce moment j'allais juste pas vraiment bien du tout et ça se répercutait sur mes phrases ou mes gestes quotidiens. Je dors moins, je mange moins et je suis souvent stressé et en entendant Olivia parler de sa famille comme elle l'avait fait, à fait ressortir en moi cette envie de tout savoir. Je savais que ce n'était pas une raison pour en vouloir au monde mais je commençais à dérailler alors je devais maintenant tout faire pour me souvenir de ma vie d'avant Terrae. Tendis qu'elle tentait de me rassurer sur Hideko, je souris légèrement et écouté attentivement ses attributs, dans un plus grand sourire face à son hésitation je lui répondais alors : -Hihi t'en fais pas pour Hideko elle sera d'accord avec ça, mais je pense que l'on ne devrait pas trop la déranger pour le moment elle doit avoir pas mal de boulot comme ça, allons plutôt voir e Master ce sera plus simple et moi ennuyant au moins. Pour moi je suis un terre Lunaire d'où le fait que j'ai foncé comme un crétin sur la grille. Et bien évidement que l'on peut se tutoyer voyons ne soit pas autant gêné que ça avec moi après tout je ne suis qu'une âme en peine ou bombe à retardement au choix. Je me frottais la tête avec un sourire un peu bête mais bon j'y pouvais rien puis il fallait bien que j'essaie de la détendre non ? Toujours était il qu'elle avait pluqu'à décidé de ce qu'elle voulait à présent faire. J'étais presque sûr que sa timidité la bloquait un peu comme moi auparavant, mais en venant ici j'avais réussi à changer en bien comme en mal à cause des derniers événements survenus.

	## Dim 13 Oct 2013 - 18:02
Invité	Le jeune homme à l'air bien emballé pour la mission mais pas pour aller voir notre directrice... Je me demande bien pourquoi... C'est parce qu'il veut que se soit privé au point de ne pas lui en parler ? C'est dommage... Bon bon bon... Je ne vais pas trop me remettre dans mes pensés j'ai mieux à faire qu'à me demander tout ça et puis... cela ne me regarde pas. J'écoute attentivement ce qu'il a à me dire comme le fait que l'on peut à présent se tutoyer. Il a l'air gentil, j'aime beaucoup son sourire. - Je suis Air Guérisseur, je serais alors utile pour guérir vos blessure, je suis étoile de puis peu mais j'espère être à la hauteur. C'est dangereux à l’extérieur, il y a des scientifiques et j'ai entendu parler d'une certaine avatar qui à pleins de pouvoirs et qui veut détruire Terrae. En tout qu'à j'aimerais bien être vite revenue pour soigner tout les blessés qui sont sur le chemin de cette femme... Et même d'ailleurs bien avant qu'ils ne soient tous blessés ! Mais je ne suis pas assez forte... J'aimerais être vite master comme ça je serais en mesure de servir de bouclier. Heu... Je regarde mon interlocuteur puis rougie comme une idiote. Heuu.. heu... a désolé je parle un peu trop... navré ... Heu... Je recule un peu. Je n'aurais peut-être pas dû en parler... Euhm... parler d'autre chose. Ah oui, le Master ! Heu... Non non... Enfin, cela dépend qui est le Master. Aïsurendo... Je baisse les yeux, repensant à lui. Le pauvre, je suis partie sans dire de nouvelle alors que j'allais mal... J'ai eu mal eu cœur quand le cristal s'est brisé... Mon étoilisation n'était pas de tout repos... Pauvre Hideko... Elle a dû s'occuper de moi à la dernière minute. Après, je n'ai plus revue Aïsu... Son regard était si doux, si triste... Et ses bras son si chaleureux, malgré qu'il est de très long cheveux gris pour un homme je le trouve très.. AH ! Qu'est-ce que je raconte ?! Je suis toute bizarre envers ce Master... Je... Je... Je suis incapable de lui demander de... m'accompagner... avec lui... Ah non... Jamais ! - Oh ?! Je le regarde, je m'étais encore perdue dans mes pensés. Désolé ! Heum... Pour le Master j'en connais un mais... Gloups... Heu... Il est... et bien... Je te mènerais à lui mais... heum... Tu pourrais lui demander toi... Parce que... et bien... Je... Je ne dit plus rien, me faisant passer pour une idiote pas dégourdit du tout ! Pourquoi est-ce si dur de parler à ce Master ? Avant mon étoilisation je lui avait même toucher le visage et on avait danser parmi les fleurs et il... Woua ! Non, ne pas y penser, faut se ressaisir ! - Allons le voir, il est là-bas, près du cimetière. J'ai reconnu ses vêtement, c'est celui qui s'occupe... et bien... voilà... Je me retourne en direction du cimetière car il habite juste à côté. Je suis impatiente de le voir mais aussi un peu effrayer de sa réaction. Qu'es-ce qu'il va dire ? Ah j'en sait rien ! En plus je n'ai fais que penser à lui alors qu'il y a un gentil camarade avec moi et je déballe tout comme une enfant. Je ne suis plus toute frêle et fragile, je suis Kaori Tsuki et je deviendrais plus forte afin de protéger ce monde si merveilleux qu'Hideko nous a offert. - Allons-si !

	## Mar 15 Oct 2013 - 21:09
Invité	Cette mission me plaisait grandement et être accompagné en plus de ça d'une guérisseuse c'était parfait pour moi qui me blesse assez souvent en ce moment. Pour l'extérieur j'en avais déjà entendu parler, ces sales rats qui trainaient de partout et qui cherchaient la moindre occasion de nous embarqué dans leur laboratoire pour faire différentes expériences sur nous. Moi personnellement je me foutais presque de mon sort, mais il y avait des gens bien plus jeune en cette endroit et savoir que ces scientifiques voulaient mettre leur sale pâte sur eux ça me foutaient en rogne assez facilement. Kaori se mit ensuite à parler de l'avatar, cette énergumène qui avait déjà causé des dégâts. Je respirais calmement tendis que mon pouvoir affluait hors de mon corps, je me devais de le contrôler et je devais surtout me contrôler pour ne pas faire peur à la demoiselle mais malgré tout, mon sourire avait légèrement quitté mon visage. Et il me quitta encore plus quand elle parla de servir de bouclier tendis que mon corps devenait lourd au point de faire des fissures dans le sol, je la regardais alors pas content : Dis pas de sottise de ce genre s'il te plait ! Je veux pas revoir la même scène, personne ne sera mon bouclier et encore moins une soigneuse gentil comme toi ! JE serais ton bouclier et tu me soignera mais tu ne sera pas en premiére ligne je te l'interdit, trop de monde auront besoin de toi pour que tu fasses cette bêtise ! Quand au scientifique on fera attention à nous d'accord après tout nous serons une équipe sur le terrain !Avais-je dis en reprenant mon sourire habituelle. Cette engueulade était un peu nécessaire pour lui faire comprendre qu'elle avait pas a faire ça car après tout le soutient reste en dernière ligne pour aider les autres. Elle avait d'un coup l'air perdu dans ses pensées comme ça m'arrivait assez souvent, faisant quelques signes pour la faire revenir à elle, rien ne fonctionnait alors j'attendais qu'elle se ressaisisse. Quand elle le fit, elle parla d'un master qu'elle connaissait mais elle avait l'air d'être très perturbé par lui au poins de me demander de lui parler à sa place.D'un hochement de tête j'acquiesçais tout en lui faisant un sourire réconfortant. Elle me dit alors d'aller le voir car il habitait près d'un cimetière, la voyant se retourner je fis de même tout en lui demandant : N'en dis pas plus je comprend, mais pourquoi donc habite t'il là-bas et non pas dans des logements normaux ? M'enfin j'espère au moins qu'il sera d'accord et t'en fais pas si tu ne te sens pas de lui parler je le fais quand tu veux ! J'emboitais le pas derrière elle me demandant qu'elle genre de personne ce pouvait être car son métier n'était pas le plus joyeux du monde à mon gout et je ne devais pas être seul à penser ça.

	## Lun 21 Oct 2013 - 11:58
Invité	- N'en dis pas plus je comprend, mais pourquoi donc habite t'il là-bas et non pas dans des logements normaux ? M'enfin j'espère au moins qu'il sera d'accord et t'en fais pas si tu ne te sens pas de lui parler je le fais quand tu veux ! Ouf... Je soupire alors intérieurement comme soulager d'un énorme poids. Je lui sourit pour acquiescer ce qu'il vient de dire tout en marchant près de lui. Il est tard, j'espère qu'on ne va pas le déranger... Si seulement je connaissais un autre Master, en plus je dois en trouver un qui m'aiderais à passer au rang supérieur, malheureusement c'est impossible car il n'y a pas d'Air Master. Je me demande comment font les autres... Peut-être faut-il attendre que l'un de nous obtienne ce rang pour conseiller tout les autres. Il ne doit pas y avoir beaucoup d'air à Terrae. En gros, c'est mal parti pour que l'on se développe. Léon est Terre et on m'a dit qu'il y en avait un de Master terre. Il aura nettement plus de chance d'évolué. Les air ont un pouvoir qui ne se rapproche pas vraiment des autres, comme la terre. Le feu, l'eau et le tonnerre peuvent avoir des attaques similaire mais une boule d'air ou de terre ça c'est pas trop possible par exemple. Bon, on est bientôt arrivé... - On est presque arrivé, tu vois là-bas, on aperçoit des tombes assez grande, lui doit bien être quelque part. Après que l'on soit arrivé devant les grilles du cimetière, je regarde un peu partout pour voir si on ne trouve pas de maison à proximité. Mais comme il fait nuit et qu'il y a qu'une lumière pour éclairer le cimetière, cela va être difficile. - Hummm... Je n'ai jamais été chez lui, je me demande où peut-il bien habiter, rien que le fait qu'il habite ici ça me fait un peu.. heum... étrange ? Étrange n'est pas vraiment le bon mot, en fait je voulais dire "peur" mais quand je repense au champs de fleur où il m'a trouver, je n'avais pas peur de lui. On tourne un peu autour des grilles du cimetière puis n'ayant rien trouver je fais un grand soupire. - Bon, il va falloir voir à l'intérieur du cimetière. Il habite peut-être derrière. A moins que je ne me sois totalement trompé... Je regarde les grilles fermer à clés puis Léon. Je pense qu'il devrait sans problème casser ça mais je ne pense pas qu'Aïsurendo serait content après... Peut-être passer par au-dessus. Hummm... Oui mais l'autre personne va être coincé à l'extérieur vu qu'elles sont trop grande pour escalader seul. Mince alors... Je viens de me rendre compte que je pense à un plan pour m'infiltrer dans un cimetière et chez quelqu'un en plus. C'est la première fois que je rentre comme ça chez les gens ! Ce n'est pas bien, que faire ? - Heuu heu... T-tu as une idée pour rentrer là-dedans ? Je le regarde, légèrement mal à l'aise. N'ayant jamais fait ça, si Aïsurendo ou quelqu'un d'autre nous voyait, se serait terrible ! Que faire ?...

	## Dim 1 Déc 2013 - 2:29
Invité	Nous sommes en début d'après-midi, le temps est calme et le travail ne manque pas dans l'atelier. Je me tourne solennellement vers une recrue : « Nous accueillons aujourd'hui en ces lieux une jeune fille de dix ans, décédée suite aux ravages d'une maladie orpheline. J'attends donc un travail impeccable et le plus grand respect à l'égard du corps. Sa mère nous a donné les étoffes qu'elle devra porter pour ses derniers instants en public... Je vais m'occuper personnellement du cercueil... » Si j'avais plus de temps, je prendrai complètement en charge cet enterrement, mais il faut l'économiser au maximum alors je préfère déléguer un peu..Mes yeux fatiguent après plusieurs heures passées à travailler le bois. Je grave quelques runes protectrices sur des pierres avant de les déposer dans le double-fond du petit lit funèbre. Il est vrai que parfois ce métier devient un peu déprimant, même si honorer les morts reste mon principal but et que mes compétences ne sont plus à démontrer. Mais j'ai plus de facilité à alléger mon esprit depuis que j'ai fait la connaissance de la jeune et jolie Kaori. Avec qui je ne me suis pas comporté très convenablement d'ailleurs... J'essaierai de me faire pardonner à l'occasion. Frissonnant légèrement au contact de sa peau glacée, j'aide mon collègue à porter la petite dans le cercueil et nous l'emmenons ensemble jusque la salle des adieux où sa famille nous attend déjà. Nous retournons ensuite au cimetière préparer les lieux et la laissons aux porteurs et aux proches. Une fois la cérémonie terminée et la défunte enterrée, je vais lui porter une rose blanche et discuter quelques instants avec elle, lui souhaitant la bienvenue et lui jurant une protection infaillible en ces lieux. Je retourne ensuite chercher mes affaires en traînant la patte. Le long de ces petits chemins irréguliers qui ne cessent de se croiser, on entendrait presque le vent caresser la pierre avec douceur. Le soleil disparaît rapidement et l'atmosphère devient plus douce, malgré le froid sec qui caractérise bien la saison. Me gavant de berlingots, j'essaie de visualiser plus précisément celle qui hante mes pensées depuis quelques temps. Sauf que, je n'ai pas besoin de l'imaginer...Elle est là ! Derrière la grille avec un jeune homme. Ils ont l'air perdus tous les deux. Est-ce qu'elle...me cherche ? Ce serait bien la première fois que quelqu'un se déplacerai jusqu'ici pour me voir. Mais je doute qu'ils soient venus aux nouvelles, ou pour me porter des fleurs, hu hu. Je n'en attendais pas plus de sa part de toute façon, elle est si adorable. Et je suis parfois si immoral...si dépravé... J'avance en silence dans leur direction et leur apparaît alors derrière la grille, au moment où ma lady me tourne le dos et discute avec son escorte. N'étant pas dissimulé, je remarque, affligé, qu'aucun des deux ne m'a encore remarqué. Je me hasarde donc à signaler ma présence, donnant au passage un tour de clé à la serrure de cet affreux portail. « Hum...Bonsoir, jeune fille...Êtes-vous ici...Pour me voir ?Hu hu... Ou alors, puis-je vous aider de quelque façon ? Oh, permettez., je n'aime pas parler à travers des barreaux. » J'entrouvre la porte et salue le jeune homme. Mais je n'ai vraiment d'yeux que pour elle, incapable de dissimuler mon contentement en sa présence.

	## Jeu 19 Déc 2013 - 13:04
Invité	Nous marchions pendant un petit quart d'heure mais guère plus avant d'arriver finalement devant le cimetière qui était assez sombre en faite, bon d'accord il faisait presque nuit et nous étions dans un lieu réservé pour les morts mais tout de même. Nous avions comme seul lumière un lampadaire à côté de nous tendis que je cherchais si il y avait du mouvement, elle me disait que ça lui paraissait assez étrange que quelqu'un habite justement dans un cimetière. Pour moi aussi c'était bizarre mais bon peut être qu'il était là pour éviter que des scientifiques viennent piller les tombes et emporter les cadavres pour les examiner à des fins plus que puéril à mon gout. Elle parla ensuite de rentrer dans le cimetière alors que je restais silencieux cherchant déjà une façon de le faire, je pris la peine de lui répondre gentiment : -Hum on peut rentrer par effraction ou en escaladant la grille mais ce serait assez irrespectueux je pense. Par contre tu peux tenter de l'appeler peut être qu'il viendra directement non ? Sauf que bon, à peine j'eus dit ça qu'une personne apparaissait tel un fantôme derrière cette grille. Tendis que je l'entendais passer ses clefs dans la serrure, je tentais de lui faire des signes pour le saluer comme il fallait MAIS il avait l'air de se foutre totalement de moi ce qui était assez dérangeant car en plus de ça il avait uniquement commençait à parler à Kaori. Gardant mon mal en patience je me manifestais en me présentant : -Bonsoir monsieur, je me nomme Léon Valentine et je suis avec Kaori car nous avons besoin de vous pour aller à l'extérieur de Terrae. J'espère juste que l'on ne vous dérange pas en venant assez tardivement ? Voila qui était fait, j'avais fais ce que la demoiselle voulait en parlant le premier même si je pouvais voir qu'ils se connaissent assez bien donc ça allait peut être pas être facile de capter son attention. Quoique il me salua tout de même au final mais bon c'était assez comment dire...rapide. Elle allait sûrement devoir lui parler du reste mais au moins le dialogue était ouvert avec ce personnage assez différent des gens que j'ai pu voir mais tout aussi intéressante et plutôt poli. Mais bon en attendant que l'un ou l'autre décide de continuer de parler, je regardais les différentes sépultures me demandant si tout ces gens étaient morts de cause naturel ou non.

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	## Dim 22 Déc 2013 - 16:30
Invité	Alors que mon partenaire me parle, je sens un soufflement derrière nous. La grille bouge et lorsque je me retourne face au cimetière j'aperçois dans la mi-ombre Aïsurendo qui nous fixe du regard. Il me salue, m'ayant reconnu tout de suite. Il ouvre le verrou puis ouvre le portail en avançant dans notre position. Il sourit, il a donc l'air de bonne humeur. Tant mieux, je m'inquiétais un peu car je les ai laissés tout les deux et je ne sais pas comment cette histoire à fini. Il regarde à peine Léon qui, malgré cela commence à parler avant moi. Il se présente poliment puis expose notre requête tout en restant aimable à la fin. Je crois que c'est moi qui devra en dire plus à ce sujet, malheureusement. - B-bonsoir Aïsurendo... heum... Comme l'a dit Léon, on a une petite faveur à vous demandez. Je lui sourit, contente de le voir bien réagir malgré l'heure. ( elle lui fait un sourire angélique et adorable ) On pourrait entrer pour parler de tout ça dans un endroit plus approprié ? Enfin... si cela ne vous dérange pas... désolé qu'il soit si tard pour vous prévenir de notre arriver. Tout ce que je lui ai dit n'a aucun ordre, je suis si gênée. J'espère ne pas trop l'ennuyer, il a un travail, il doit sans doute se lever tôt. On aurait pas dû y aller aussi tard mais en pleine journée, il serait surement avec des clients... Son métier est tellement triste mais si important. J'espère que ce travail ne le met pas trop de mauvaise humeur, Aïsu' est quelqu'un de bien, j'en suis persuader. Même s'il paraît étrange comme personne au début, il a tenté de me consoler et je crois bien que ça ai marché car, je pense souvent à lui. J'aimerais qu'il sourit plus souvent, ça lui va si bien se sourire délicat et en même temps énigmatique. Humm...! Il faut me reprendre, si je suis trop dans la lune je ne vais pas pouvoir écouter sa réponse. Je le regarde puis regarde Léon qui semble nous regarder étrangement. Je lui sourit alors, lui faisant comprendre qu'il n'est pas en retrait mais bien là avec nous. Après tout, on est partenaire tout les deux et peut-être que l'on sera un trio avec Aïsu'. J'aimerais bien, même si notre quête n'ai pas réjouissante. Léon doit retrouver sa famille, c'est ce qu'il est le plus important. Aïsu' et Luna forme une famille à deux, alors eux aussi doivent se souder s'ils veulent être heureux. Moi, je n'ai plus personne alors ma seule joie sera de réunir les familles. Si on trouve la famille de Léon, j'en serais très heureuse. Je reporte mon sourire et mes yeux à Aïsu', ayant fini mon monologue intérieur.

	## Lun 5 Mai 2014 - 16:11
Invité	Ma petite Kaori semble pensive, à des lieux d'ici alors qu'elle est sous mes yeux. Elle me sourit une fois redescendue sur Terre, j'essaie de faire de même en baissant la tête pour la regarder en face. Puis elle me demande gentiment, un peu embarrassée : «B-bonsoir Aïsurendo... heum... Comme l'a dit Léon, on a une petite faveur à vous demandez. On pourrait entrer pour parler de tout ça dans un endroit plus approprié ? Enfin... si cela ne vous dérange pas... désolé qu'il soit si tard pour vous prévenir de notre arriver. » Entrer ? Me demander un service ? Hum, je devrais pouvoir faire cela pour elle... Elle semble résolue, et vu la tête qu'elle fait, je me vois mal lui refuser quoi que ce soit...Elle peut même me séquestrer dans une cave et me...Mais je m'égare ! Fin de l'aparté, et vu qu'il ne faut pas frustrer la jeunesse motivée, je me mets un peu en retrait et leur fait signe d'entrer par une petite courbette. Lorsqu'ils passent devant moi, hésitants, je toise discrètement son camarade. Je sentirai presque son pouvoir en le frôlant lorsqu'il entre, il bout intérieurement ce petit...Pas si petit d'ailleurs...Je dois avouer que je ne me posais pas trop de questions au début, si heureux que ma désirée guérisseuse vienne me trouver dans mon antre malgré l'heure tardive. Mais à présent, la gaieté un peu niaise qui m'animait m'a passé, et je ne saurais dire en les regardant si l'heure est grave ou non. Que cherche ce jeune homme ? Kaori était-elle embarrassée par ma présence ou appréhendait-elle le moment de me soumettre son ''petit soucis'' ? Cette réflexion refrène quelque peu mes ardeurs et je me décide à prendre en compte plus sérieusement ma position de master, au détriment de mes sentiments personnels. Je sais que ce qui c'est passé au champ de fleurs puis dans l'arène, malgré notre embarras suite aux événements, nous a grandement rapprochés. Mais pour elle, pour eux deux, je dois me montrer responsable. Je les fais donc entrer et les guide jusque mon atelier, à présent entièrement silencieux et vide. Nous passons par la salle de stockage des pièces de bois, puis arrivons dans l'entrée où prône mon solitaire comptoir en acacia vieilli. Je leur emboîte le pas. Nous semblons pareils à des esprits en pèlerinage,respectueux du silence, dans noir presque délicieusement complet, le regard au loin. Nous sommes en fait tous ailleurs, perdus dans nos pensées respectives. Je m'avance au comptoir et récupère un trousseau de clés sous une pile de documents administratifs, dont je m'occuperai plus tard. Je les guide ensuite jusque la petite arrière-salle que j'emploie comme chambre. Leur demandant calmement d'attendre là, une fois la porte ouverte. Je vire rapidement les quelques piles de livres qui traînent sur le divan et leur propose de venir prendre place. Puis une fois mon haut de forme posé sur son socle, je décide d'ouvrir la bouche. « Je vous offre à boire ? J'ai les boissons chaudes communes...thé, café....et certainement une bouteille de saké pas encore vide qui traîne sur une étagère... » Puis je m'attarde à nouveau sur le jeune homme, me rappelant que je l'ai quelque peu ignoré au portail, et j'ai été sur ses talons tout le reste du trajet, ce qui n'a pas vraiment favorisé le dialogue. « Hum, il serait peut-être de bon ton que je me présente. Alors, Léon, je suis Aïsurendo Shitsu chi, master spécialisé dans la pyrokinésie et croque-mort de ma profession. J'espère au moins que les nouvelles ne sont pas trop mauvaises et que votre requête mérite mon intérêt sans être suicidaire... » Mes mèches retombent sur mes yeux alors que je penche la tête sur ces mots, me donnant une mine plus grave. J'en profite pour les observer et vite me rendre compte à leur expression que je ne suis pas très loin du compte malgré mes propos plutôt abstraits. Je me sers un petit verre de la bouteille retrouvée et m'installe patiemment en face d'eux sur une chaise, leur laissant tout le loisir de choisir leurs mots afin qu'ils soient des plus convaincants. Enfin, j'espère pour eux qu'ils sauront exploiter ce temps au mieux. Je ne voudrais pas paraître...cruel...tout de même...

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