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Je m'étais pourtant promis que rien ne m'empêcherais plus de sourire (RP solo)
##   Ven 29 Nov 2013 - 18:00
Olivia Rosenberg

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Olivia Rosenberg
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Emploi/loisirs : Chanter, utiliser mes pouvoirs, me retrouver dans des situation improbables et juste vivre avec le sourire !

Jour 1 : "Un corps brisé, un cœur en morceaux et une âme à l'agonie."

Bip ... Bip ... Bip ...

J'ouvris les yeux. Et je regretta cet acte dès la seconde qui suivis. Je n'avais pas besoin de ma vue pour deviner où est ce que je me trouvais. L’ouïe me suffisait pour savoir que j'étais entourée de perfusions qui faisait un bruit de goutte a goutte, d'infirmières qui faisaient des allers retours dans les couloir et de toutes sortes de machines médicales dont l'une faisait ce BipBip toutes les secondes. Non, j'aurais mieux fait de garder les yeux fermés ... Mais a quoi bon ? A quoi bon ignorer l'horrible vérité plus longtemps ? La lumière blanche de l'hôpital vint m’éblouir les yeux et ce fut comme la réalité qui m'explosa au visage. Le gout du sang, comme une trace indélébile dans ma bouche me donnait envie de vomir. Mon visage était encore humide de toutes les larmes que j'avais versées et mes cheveux avaient l'air de ne pas avoir été lavés ni démêlés depuis 3 mois. Mais le pire ce n'était ni mon visage abîmé par tant de tristesse ni ce mal au vendre qui me tiraillait a cause de mon bandage ... Le pire n'était pas visible. Non, rien en surface n'était aussi brisé, démoli, anéanti que mon fort intérieur. (C'était comme si j'étais dans le corps d'un morte). Si l'on avait facilement put sauver mon corps, mon cœur était celui d'un cadavre. Pire encore, la cassure que j'avais ressentie lorsque ça s'était passé était encore plus forte, et je n'avais toujours pas compris d'où elle venait. De toute façon, est ce que j'avais envie de le savoir ? Tout ce que je savais, c'est que je me sentais vide de tout ... (intérieurement). Plus envie de rien faire, de rien dire, je m'en voulais à mort car j'étais bien consciente que tout était d ma faute. Ils auraient mieux fait de me laisser pour morte, c'est tout ce que je méritais de toute façon ... Mais ces messieurs les guérisseurs n'avaient pas l'air d'être de mon avis. Je n'avais même plus la motivation de leur demander de me laisser mourir ... Même plus ça ... (* ?) Je me laissa retomber, exténuée par cette haine(?) contre moi même qui émanait de mon âme.


Jour 2 : "Je me déteste"

Quand, malheureusement, mes yeux se rouvrirent, la nuit tombait déjà sur la capitale japonaise. Alors comme ça, mon âme ne voulait pas se laisser dépérir toute seule jusqu'à s'éteindre lentement ? Au contraire ! J'avais l'impression que ma vue s'était améliorée depuis la dernière fois. Mon corps se remettait lentement mais ce n'étais pas le cas de mon esprit ... Je m'en voulais tellement ... Pourquoi est ce que je ne mourais pas ?! POURQUOI ?! Je le méritais pourtant ! J'étais une meurtrière ! UNE MEURTRIÈRE ! Et si je ne m'étais contenté que de tuer ma victime d'une arme à feu ... Non, je l'avais fait souffrir, la saignant à mort sous le regard sadique qu'avait été le mien et sous les yeux d'Akira. Pauvre Akira ... Qu'est ce qu'elle doit penser de moi maintenant ? Sous les coups de mes lames de glace, mes bêtes d'eau, mes sphères aquatiques et de glace, je l'avais regardé
se vider de son sang avant de l'achever sous la forme de cet animal en lequel j'avais toujours rêvé de me transformer ... Le léopard des neiges ... Mais tout ça, c'était sans parler de qui état ma victime ... Léon ... Je suis tellement désolée ... Je m'en voulais surtout car lors de notre dernière rencontre, c'est à lui que l'on en avait voulu et que l'on avait blâmé pour avoir risqué sa vie. J'avais eu tellement peur pour lui ce jour là ... Tournant la tête vers ma table de chevet, j'aperçu un bout de papier teinté d'une grosse tâche de sang. C'était le mot que Léon m'avait donné ce jour, ce mot où il me disait qu'il était désolé pour la peur qu'il nous avait causé ... Non Léon, ce n'était pas a toi de t'excuser, c'est moi qui vous avez amené à l'arène ce jour là. Et maintenant c'était encore  de ma faute. Je n'étais qu'un monstre ! UN MONSTRE !! Ces pouvoirs étaient fait pour faire le bien et a cause de MOI il avait faillit MOURIR ! Je ne méritait RIEN, même pas la vie ! On devrait me TUER pour ça et en plus me faire SOUFFRIR comme je l'avais fait souffrir durant toutes ces minutes ! METTEZ FIN A MA VIE OU C'EST MOI QUI M'EN CHARGERAIS !!! Je tirais de toutes mes forces sur les fils auxquels j'étais reliée quand je me sentie soudain lourde et m'endormie. Maudit calmants ... ZzZzZz


Jour 5 : "J'avais essayé de m'arracher aux fils qui me reliaient à la vie ..."

Qu'est ce qui m'avait pris ? Léon, Akira, cette haine contre moi même ... J'avais  véritablement tenté de me tuer. Quelle folie ... Ce n'était pas digne de moi ... Ou du moins de ce que je pensais être moi. J'avais cru que mettre fin a mes jours arrangerait quelque chose, permettrais a Léon de guérir plus vide de ses horribles blessures ... Quelle égoïste je faisais. En tournant la tête,  je vis que je n'étais pas seule dans ma chambre d’hôpital. J'avais de la compagnie apparemment.
Akira. Elle était venue. Je lui lança un regard que j'aurais voulu être rassurant mais je doutais l'avoir vraiment réussi. Elle, elle n'avait pas l'air de me détester après ce que j'avais fait pourtant il y avait de quoi. Si j'en étais arrivée là a me détester si fort au point de vouloir me tuer ce n'était pas pour rien. Ma demi-sœur ne disait rien et c'était mieux ainsi ... Qu'aurait-elle pu dire de toute manière ? Elle resta encore quelques instants a me regarder, apparemment rassurée. Puis elle me dit avec un sourire bienveillant :

"Re-bienvenue parmi les vivants, Olivia."


Jour 6 : "Ma famille ?" ou "Le présent plutôt que le passé."

C'était l'aube du 6e jour et mon lit commençait déjà a me paraître trop petit. Il fallait me rendre à l'évidence : je devais aller de l'avant. Depuis la visite d'Akira; j'avais passé beaucoup de temps éveillée, à réfléchir, à penser ... Peut être même trop, mais qu'importe. Akira m'avait ouvert les yeux ... Et pourtant, vous me direz, elle n'avait pas fait grand chose, juste dit une phrase en fait. Mais c'était LA phrase. Puis elle m'avait fait ce sourire que je n'avais jamais reçu d'une amie, même pas de ma meilleur amie en Alaska. Comment dire ... j'avais l'impression que ce sourire venait d'une grande sœur. Sincère, étincelant, c'est le genre de chose qui ne pouvait venir que d'une sœur. Ce n'était presque rien pourtant, une sourire si simple mais qui signifiais que l'on pouvait avoir une confiance aveugle en la personne qui vous l'avait donné et que l'on pouvait tout lui dire car rien ne lie plus 2 personnes que les lien du sang. Bien sûr qu'il y avait toujours des crises entre eux mais ceux de ta famille seront les seuls qui ne t’oublieront jamais et sur qui tu pourra toujours compter. C'était ma définition de la famille et je savais que désormais, ma demi-sœur en faisait parti, (y compris dans mon cœur). C'était assez fou quand même tout ce qu'un simple sourire pouvait faire ... Quelle joie cela procurait quand l'on sentait que l'on était pas seule dans ce combat contre soi-même. Car tout ce j'ai raconté là, cette vision positive, heureuse de cette situation, n'était ma vision des choses que lorsque j'arrivais à faire abstraction de ce qui était arrivé au champ de fleur. Malheureusement, ça ne durait jamais très longtemps ...
J'aurais bien aimé pouvoir ne penser qu'à Akira et Lucky, qu'à ce morceau de famille que je retrouvais enfin ... Mais le souvenir de cet après midi sanguinaire au champ de fleurs me tournait toujours dans la tête tel un bourdon. Le pire c'était que cette histoire n'était qu'un interminable cercle vicieux. Ces images me revenait d'abord en tête comme par flashs puis c'était toute la scène que réapparaissait en boucle, et plus particulièrement la dernière, celle où j'avais tenté de le mettre à mort sous la forme d'un léopard des neiges ... Un seul petit progrès notable : cet insoutenable goût de sang dans ma bouche était moins puissant qu'avant et était même en passe de disparaître. Mais ce n'est pas ça qui pus (= pouvait) empêcher ces horribles souvenirs de me revenir en tête. Et puis dès que ces images étaient installées dans mon esprits, elle y tournaient en boucle comme un film sans fin ... Le pire film d'horreur que j'aie jamais vu. Je n'ai (= n'avais) même pas le courage de décrire ses souvenirs tellement ils étaient éprouvants à vivre de l'intérieur. Ils n'arrivaient pas à sortir de ma tête et m'empêchaient de dormir. Puis quand j'arrivais enfin à trouver le sommeil, je me réveillais le plus souvent quelques heures m'être endormie, en sueur et tremblant de tous mes membres. Encore un cauchemar. Je vivais ce ... ce drame, comme une victime, mais en réalité c'était bien moi la criminelle. C'est moi qui avait persécuté le pauvre Léon à mort avant de l'acheter dans les règles de l'art. Mais heureusement d'après ce qu'on m'avait dit, il se remettait assez bien de ses blessures, tout du moins de ses blessures physiques ... Alors quand ses pensées là me revenaient en tête, je préférais penser à la véritable victime, quitte à continuer à culpabiliser comme jamais, pour ne plus penser à ce qui s'était passé pendant ce terrible combat. Penser au présent plutôt qu'au passé, voilà la seule chose qui pouvait me faire tenir après tout.


Jour 7 : "Quand le corps est guéris mais que l'âme commence à peine à se remettre de ses blessures."

Ne pas penser à lui, ne pas penser à ça ... NE PAS penser ) ce qu'il s'était passé ce maudit soir au champ de fleur. Plus je pensais, plus je me rendais compte que tout était de ma faute. Mais je ne comprenais pas ...comment j'avais pu être à l'origine de toute cette violence et de toute cette souffrance ?... J'avais beau penser, me questionner, tourner la question dans tous les sens, je n'étais pas encore arrivée à expliquer exactement pourquoi j'avais fais ça. Surtout que avant de savoir pourquoi, il aurait fallu aussi que j'explique Comment. Toutes ces choses que j'avais faites avec mon pouvoir ... C'était de pure folie. Je n'aurais jamais réussi à faire ça en temps normal, tout simplement parce que ce n'était pas du niveau d'une Initié ... Et je doutais même qu'une Etoile aurait pus faire ça. On arrivais donc aux Masters ... Comment j'avais fait ?... vraiment ... Et puis ce ne pouvait être que de ma faute tout ça. Quoique finalement, peut être pas ... Il y avait deux responsables dans cette histoire. En tout premier moi, c'était impardonnable toutes ces horreurs que j'avais commises ... Mais j'étais bel et bien consciente à ce moment là, enfin peut être que je n'étais pas dans mon état normal mais je n'avais rien fait pour arrêter ça. Au début tout du moins, après ... Je ne sais pas exactement ce qu'il s'était passé. Puis il y avait un deuxième responsable, une personne qui ne méritait rien d'autre que de mourir. Mon père. Tout mal en point que j'étais, c'était bien lui que j'avais reconnu à travers Léon, physiquement bien sûr. A ce moment là c'est (=c'était) parce que j'avais pensé que c'était mon père que j'avais voulut le déchiqueter, le faire souffrir à mort ... Et c'est ce que j'avais fait. Sauf que ce n'était pas lui ... Mon père ... Personne au monde ne m'avait fait autour souffrir. Tout ce qui émanait de lui n'était qu'argent malpropre, malhonnêteté et manipulation, un sans cœur voilà tout ce qu'il était ! Et penser à lui me faisait souffrir plus encore ... Quelle horreur ... Je pensais trop et ça faisait du mal. Mais après tout, que faire d'autre quand l'on est enfermé à longueur de journées dans une salle blanche, perdue parmi tant d'autres dans cet hôpital ?
Peu à peu, j’apprenais à ne plus me confronter à ces horribles souvenirs. J'avais compris que je ne pouvais pas faire autrement que de vivre avec et qu'il fallait éviter le plus possible de me les remémorer.

Jour 8 : "Vers un nouveau départ" "Direction le bureau de Mme Honda."

Maintenant que mes cauchemars étaient de plus en plus rares, les médecins m'autorisèrent enfin à sortir de cette prison qu'était l'hôpital. D'autant plus que de nouveaux malades auraient bientôt besoin du lit que j'occupais ( et franchement, j'étais ravie de leur laisser ma place). Il était 11 heure du matin et me voilà prête à quitter ce royaume qui ne connaissait que la lumière vive des néons et la blancheur des couloir de l'hôpital. Mes horribles souvenirs me revenaient toujours de temps en temps mais je m'étais habituée à les contrer et non plus à les subir. Mes mains dans mes poches, je triturais d'une main ce papier imbibé de sang qui était maintenant imbibé aussi de toute une histoire, le papier que Léon m'avait donné à l'arène. Le serrant dans mon poing, je me promis de cette façon qu'il n'arriverait plus rien à l'initié Terre par ma faute. C'était une promesse que je me faisais et que je me promis de tenir quoi qu'il arrive. En sortant de l'hôpital, une seule pensée me vint : "Et maintenant ?". Maintenant, j'allais devoir rendre une petite visite à notre chère directrice pour lui poser quelques question à propos de certaines choses et sur ce que je soupçonnais déjà d'être l'étoilisation.


Je m'étais pourtant promis que rien ne m'empêcherais plus de sourire (RP solo)  448347Olisignat2015
~ Si on cesse de rêver, on meurt ~
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Je m'étais pourtant promis que rien ne m'empêcherais plus de sourire (RP solo)

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