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On est obligés de mettre un titre philosophique quand on fait une tentative de suicide ?
##   Mer 2 Oct 2013 - 14:33
Michigan Carter

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Michigan Carter
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Humeur : La mienne, l'unique, la plus parfaite, quoi !

Ça faisait déjà quelques jours. Et j'avais perdu tout espoir de sortir de ma dépression avant l'année prochaine. Concrètement, j'en avait rien à faire. J'étais tout à fait conscient d'être insupportable aux yeux des autres (quoique ça changeait pas d'avant, du coup) et j'en avais strictement rien à foutre. Ça ne m’inquiétait pas, je ne me sentais pas concerné. Quand on m'avait identifié comme le gars ayant manqué de faire cramé le bar, je n'avais pas répliqué. Quand on m'avait dit que ma sœur était à l'hôpital à cause de la brûlure que je lui avais infligé, j'avais pas non plus réagis. En fait j'étais devenu cet espèce de gars amorphe comme un légume qui sort d'une soirée après une overdose. Vide comme un mollusque après un repas de Noël. J'en avais conscience. Et ça ne me faisait absolument rien.
Ce matin, en me levant, j'avais renversé mon lit, saccagé la totalité des meubles et avait laissé l'empreinte de mon poing dans le mur, faisant fondre une tige métallique qui se trouvait à l'intérieur. Inutile de précisé que la veille, j'avais balancé des feutres, de la peinture et de la colle liquide contre ce même mur, lui donnant désormais une décoration plutôt originale et une mauvaise odeur certaine. Tout ça pour quoi ? Me lâcher ? non. Je sais même pas pourquoi. Je ne me rappelle pas avoir été en colère à ce moment là. J'avais agis, rien de plus. 
Dire qu'il y a juste un an, je me serais enfermé dans ma chambre pour pleurer et me plaindre, j'en étais à un tout autre stade de mes déprimes. Pleurer, on peut le faire même quand on est heureux. Mais ce que je faisais en ce moment, d'autres en seraient empêchés par leur conscience des autres et du monde qui les entour. Pas moi. Enfin, plus moi, nuance. J'ai du mal à imaginer ce que ça donnera quand je sortirais de ma phase de déprime... Peut-être aurais-je tuer quelqu'un, d'ici là ? Je m'en fout, en fait.
Je me suis levé. Cette sieste ne m'avait pas fait du bien. Dormir ne me fait plus rien. J'ai marché deux minutes, dans une direction quelconque. Je suis tombé devant un gars qui vendait des croissants. J'en ai acheté un. J'ai encore marché. J'en avais marre d'observer le croissant, je l'ai jeté. Pourquoi se prendre la tête à le manger ? La nourriture ne m'apporte plus rien non plus. J'ai continué mon chemin. J'ai monté des escaliers, traversé des couloirs... pour arriver devant une porte. Alors que je m'apprêtais à faire demi-tour, je l'ai ouverte. Encore une pulsion, tiens... Je me suis avancé. Un coup de vent m'a bercé.
Le toit. Je me suis avancé. pourquoi y a t-il des grillages ? Pff... Rien à faire. J'ai tendu la mais vers ceux-ci. Je ne contrôle pas mon pouvoir. Il va il vient, dans le but de m'ennuyer profondément. Hier, j'ai failli faire brûler mon lit alors que je dormais. Mon bras devient transparent. Qu'est ce que je disais. Je tend l'autre bras. Il est rouge vif. Et ma peau à moitié brûlée me fait mal. Atrocement mal. Mais je ne dis rien, la douleur ne m'atteint même pas là où je suis. Les grillages fondent. Je m'avance encore, montant sur le légé rebord. 
Je regarde en bas. Le sol. Je prend mes lunettes... et les lâchent dans le vide. Elles s'écrasent au sol avec un craquement sec, manquant de percuter quelqu'un. Ha... J'ai plus de lunettes. Je regarde le ciel. Je ferme les yeux. Plus qu'un pas en avant. Un pas et je volerais au dessus de tout ça. Au dessus de tout.
Mon corps se déchaîne intérieurement. Je le sens s'échauffer de plus en plus, toujours incapable de produire la moindre flamme. Je sens le vent essayer de calmer ces ardeurs en vain. Je sens mes sentiments disparus s'envoler comme des miettes tendues aux oiseaux. Je sens mon corps disparaître, autant à cause de mon invisibilité précaire que la chair désagrégée. La chaleur est de plus en plus présente. J'ai mal. Je fume. J'ouvre les yeux. Le monde est toujours le même.
Je me penche dans le vide.
Ha... Je vais mourir.


Dernière édition par Michigan Carter le Dim 6 Oct 2013 - 18:56, édité 1 fois
##   Mer 2 Oct 2013 - 19:15
Sergueï Von Beilschmidt

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Sergueï Von Beilschmidt
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Impassible, Sergueï observait l'afflux des élèves quitter le bâtiment où avaient lieu les cours. La journée se terminait enfin, tout le monde relâchait la pression avec bonne humeur. Lui-même se sentait tranquille, il renouait peu à peu avec ses vieilles habitudes prises dans son propre établissement en Russie. Observer les gens silencieusement en essayant de deviner leurs préoccupations en faisait partie. Mais ici, les gens étaient rarement préoccupés par des petits soucis... On n'arrivait pas à Terrae pour rien. Quoi que lui finissait par se sentir comme coupable : il n'avait quasiment rien connu de traumatisant par rapport aux autres. Il avait toujours peur qu'on vienne le voir un jour pour lui demander de céder sa place à quelqu'un de plus méritant que lui. Vêtu d'une de ses récentes acquisitions, un blouson en cuir noir, il ne sentait pas le froid. De temps en temps, des nouveaux le dévisageaient curieusement, mais les anciens s'empressaient de dispenser leur savoir sur sa personne pour les rassurer. De quoi ? Bah, qu'il n'était pas aussi inquiétant qu'il en avait l'air. Et après ils ajoutaient en général deux-trois détails sortant de leurs têtes pour compléter la description. Sergueï trouvait ça assez divertissant. Quelqu'un avait un jour jugé bon de  raconter une petite partie de son combat contre Akari, autre "star" de Terrae, en ajoutant de nombreux détails croustillants. Ainsi, Akari avait failli perdre une jambe alors que lui s'était fait embroché et avait quand même survécu. N'importe quoi.

Se décollant finalement du mur contre lequel il était appuyé, il se dirigea nonchalamment vers le toit de l'Institut. Endroit qu'il jugeait comme l'un des plus agréables et des plus tranquilles dans cet établissement. Et au moins, là, il pouvait s'entraîner tranquillement avec son élément, sans que quelqu’un y aille de son petit commentaire. Gravissant les marches deux à deux, il arriva rapidement à destination et prit un profonde inspiration, se remplissant les poumons d’air frais. Oui, c’était vraiment ici qu’il était le mieux. Un léger sourire aux lèvres, il allait se diriger vers les grillages pou prendre appui contre eux mais il se figea soudainement. Le sourire disparut rapidement, et ses yeux s’agrandirent face au spectacle qui se déroulait. Oulà, il nous fait quoi ce Feu ?  Sergueï le vit jeter comme au ralenti ses lunettes de soleil dans le vide, ricaner doucement, puis mettre un pied dans le vide. Et manifestement, ça ne lui suffisait pas. Une pure décharge d’adrénaline parcourut ses veines et l’albinos se précipita pour rattraper le suicidaire. Il le vit distinctement basculer, et utilisa sa maîtrise pour ralentir au maximum la chute. Finalement, lui-même passa par-dessus bord, rattrapa par un pan de vêtement le jeune homme et le ramena sur la terre ferme, un peu secoué.

- Eh, on ne t’as jamais dit que c’était dangereux de se pencher comme ça au-dessus du vide quand on ne sait pas voler ?

Il dévisagea rapidement celui à qui il venait de sauver la vie, lui trouvant un air purement maladif et un peu fou. Blond aux yeux gris, d’une apparence tirant plutôt vers les 18 ans… Et un bras sévèrement brûlé. Ok, suicidaire et sûrement un peu pyromane raté sur les bords. Doucement, Sergueï se redressa sur les genoux et attrapa avec un air autoritaire le bras blessé en question. Pas joli joli…

- Et sinon, ça te dit que je te soigne ça ? Que je puisse évaluer la taille de ta dette envers moi dès maintenant…


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Dernière édition par Sergueï Von Beilschmidt le Lun 25 Nov 2013 - 19:15, édité 1 fois
##   Jeu 3 Oct 2013 - 19:34
Michigan Carter

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Quand je sens l'air devenir plus lourd autour de moi, je ne me pose pas de questions. Quand une main m'attrape non plus. Quand je me retrouve de nouveau sur le toit encore moins. En fait il y aurait tout un paquet de questions à se poser, mais j'ai pas la moindre envie de connaître les réponses. Et je me fous de ces questions. Une fois déposé au sol, j'entend le gars qui m'a sauvé me parler. Enfin sauvé, c'est pas comme si ça me dérangeait de mourir, non plus. Du coup on peut pas dire qu'il m'ait sauvé. Mais ce genre de réflexions à deux balles, je me les garde pour quand je suis de bonne humeur, on va dire. Je regarde l'homme en face de moi de mes yeux vides et froids. Vides d'émotions, vide d'une quelconque pensée complexe, car pour moi le monde ne se résume qu'à une chose, moi. Et même en ce moment je me tape complet de savoir ce qui peut m'arriver.
Il est albinos. Plutôt grand, plutôt classe. Voilà ce que je suis en mesure de penser. Ha non, un autre détail retiens mon œil. Son uniforme. Plutôt les trois petites étoiles qui y figurent. Ben voyons. Si j'était capable de la moindre expression faciale, j'aurais sans doute levé un sourcil. Voir même fait une tête de poisson sorti du congélateur après 100 ans de cryogénisation. Il faut dire que c'est ma troisième étoile (non, je ne laisserais pas l'auteure faire sa blague pourrie sur le ski et le nombre de "stars" qu'on trouve sur Terrae en ce moment). Le jour de mon arrivée, Mitsuki. Ça c'était mal passé. Quelques jours plus tard, Alexander. Ça c'était aussi mal passé. Maintenant lui... Je vous fait pas le pronostique, c'est assez évident, hein. Le fait est qu'il vient de m'empêcher de me jeter du toit. Appelez ça comme vous voulez, tentative de suicide ou autre, mais ce gars a perturbé mes pulsions. Je ne suis pas en mesure de m'énerver, mais je suis pas sur que ce soit une bonne idée de faire ça. En fait j'en sais rien, et je... Ouais, vous connaissez la suite, pas besoin de me répéter.
Il me prend le bras. Accessoirement, ça fait un mal de chien. Enfin ça devrait. Mais vu le nombre de coups que j'ai reçu dans le passé, ça m'étonnerait pas qu'on me dise que mon système nerveux est aussi efficace que les panneaux photovoltaïques en hiver. 

- Et sinon, ça te dit que je te soigne ça ? Que je puisse évaluer la taille de ta dette envers moi dès maintenant…


Je penche la tête d'un côté. Puis de l'autre. Mes yeux sont toujours aussi vides. Alors qu'il observait mon bras, celui ci se mit à chauffer. Ha. Ces pouvoirs sont incontrôlables. Oui, c'est sûrement parce que je n'y met pas la volonté... Vous croyez que je doit lui dire que sa main risque de ressembler à un steak dans trente secondes ? Bah, rien à foutre, c'est lui qui veut me guérir, hein. Voyant mon bras qui commence à fumer, je me lève. Ne cherchez pas de logique dans mes actions, y'en a pas. J'avais même pas envie de me lever, en fait. Lentement mais sûrement, je vais m'asseoir sur le rebord du bâtiment et regarde le nouveau venu. Vous croyez que ça va l'énerver si je ressaute ? Possible. Je le regarde. Du temps s'écoule. Je n'ai pas envie de parler. En fait si je m'écoutais, je serais camisolé dans ma chambre toute la journée. Mais voilà, mon corps s'est pris la manie de bouger sans me demander mon avis, alors bon... Qu'il fasse ce qu'il veut, j'en ai rien à battre.

_ Je n'ai de dettes envers personne.

Ha. Mon corps parle aussi tout seul, tiens. C'est marrant ça. J'aurais pas cru ça possible. Je continue de regarder mon interlocuteur, plongeant mon regard dans le sien, infiniment plus profond. J'ai de nouveau penché la tête.

_ Je voulais m'écraser. Pour m'en avoir empêcher, c'est plutôt toi qui a une dette, non ?

Poua, ma propre conversation me fait déjà chier, c'est dingue. Disons que m'écouter parler ne me fait ni chaud ni froid, comme tout ce qui m'entour. Comme le vide derrière moi, par pur exemple.

_ Ton nom, que je sache qui m'est redevable.

J'y vais fort ? Pourquoi ? Vous savez ce que ça fait de se faire tabasser tout les jours pendant 4 ans ? De se faire humilier ? Que votre père soit parmi les gens qui vous maltraitent ? Que vos meilleurs amis tentent de vous violer ? Que votre mère soit au courant ? De rester enfermer un an dans une chambre ? Que vous aillez une sœur depuis 17 ans sans le savoir ? Que vous avez perdus votre premier amour après 5 ans d'espérance ? Que vous êtes accusés d'avoir commis tout un tas d'actes répugnants à cause de pensées déformées, ou pour le seul honneur d'une famille ? Savez vous ce que ça fait ?
Plus rien du tout. 
Et c'est là que j'en suis aujourd'hui.
##   Jeu 3 Oct 2013 - 22:30
Sergueï Von Beilschmidt

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Sergueï Von Beilschmidt
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L'autre garçon n'a pas l'air très réactif. Seuls ses mouvements lents de tête indiquent qu'il est plus ou moins conscient de ce qui lui arrive. Sergueï ne s'en laisse pas compter, après tout il s'en moque un peu tant que cela ne vient pas le gêner pour le soigner. Il verrait ce manque de réaction plus tard, et au pire, il le mettrait sur le compte du contrecoup. Il a quand même essayé de mettre fin à ses jours, et ce, pas de la manière la plus douce qui soit. Vouloir finir à l'état de crêpe est quelque chose que n'a jamais compris l'albinos. Peut-être que c'est pour cette dernière sensation d'adrénaline ? On tombe, tombe, libre de toute apesanteur ou presque... Ca doit être grisant. Sauf que le retour à la réalité pour les quelques minutes qu’il vous reste est loin d'être agréable. Un léger frisson parcourt le dos du jeune homme lorsqu'il croise le regard vide du blessé. Puis soudainement, une sensation de brûlure le fait sursauter. Il lâche le bras soudainement, surpris de voir qu’un Feu est incapable de contrôler l’action de son pouvoir. Lui qui croyait que tous les Fes étaient ignifugés… Cela signifie donc que le contrôle n’est pas aussi instinctif que ça. Akari et Dan ont dû s’entraîner régulièrement pour maîtriser leur élément d’une façon aussi minutieuse.

Le garçon se relève sans lui accorder plus d’attention et part s’asseoir de nouveau près du bord du toit. Sergueï craint un instant qu’il ne retente sa tentative de suicide, mais il ne le voit pas bouger. Un moment de silence passa, le Russe considérant calmement cet étrange individu. Qu’est-ce qui pouvait bien lui passer par la tête ? Avec son visage sans expression et ses yeux vides, il faisait peine à voir. Avait-il souffert de quelque chose d’horrible ? De vieux souvenirs viennent-ils le hanter ? Les gens en paix avec eux-mêmes ne se trouvent pas dans l’Institut, ou alors pas en tant que simple élève Initié, comme l’indiquent les étoiles sur son uniforme. Sergueï ne dit rien pour briser le silence, il se relève juste et reste planté là, laissant une distance respectueuse entre eux deux. Finalement, c’est le suicidaire qui prend la parole. Pas pour remercier, non, mais il parait que c’est normal après une tentative de suicide avortée. Pas non plus pour péter un câble. Juste pour énoncer calmement un de ses principes. Sergueï relève un sourcil, mais c’est bien sa seule réaction.

_ Je voulais m'écraser. Pour m'en avoir empêcher, c'est plutôt toi qui a une dette, non ?  Ton nom, que je sache qui m'est redevable.

Un sourire narquois apparaît sur les lèvres de l’albinos, bien que le raisonnement tordu de l’autre le surprenne un peu. Néanmoins, il ne peut s’empêcher de répondre d’une voix un peu ironique :

- Ca, je n’en doute pas. C’est en général le but lorsqu’on saute d’un bâtiment.

Il fit deux pas en direction de son interlocuteur, et s’assit par terre en face de lui tout en soutenant son regard souffrant et égaré. Parce qu’au fond, c’était bien ça qu’exprimait ses yeux : de la souffrance à l’état pur. Pas étonnant que son pouvoir face des siennes avec ces problèmes psychologiques… Il lui trouve un air perdu. Et c’est cet air qui l’empêche entre autre de partir et le laisser là, affronter ses problèmes seul.

- J’ai donc contracté une dette sans le vouloir. Que devrais-je faire pour m’en débarrasser ? Te laisser sauter tranquillement ? Malheureusement, j’aurais des gros problèmes si je laissais faire ça.

Des procès et autres joyeusetés dans le genre notamment… Ainsi qu’un poids à vie sur la conscience et de nombreux questionnements. Mais ça, l’autre n’avait pas besoin de le savoir. Tout comme son nom d’ailleurs... S’il voulait le faire chanter… Quoi que, vu sa tête, il y avait peu de chance.

- Sergueï. Je m’appelle Sergueï. Et toi, tu préfère que je t’appelle le suicidaire ou par un prénom ?


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Dernière édition par Sergueï Von Beilschmidt le Lun 25 Nov 2013 - 19:16, édité 1 fois
##   Ven 4 Oct 2013 - 19:02
Michigan Carter

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A la première réponse qu'il me donne, je me rend compte que ce mec a un sens de l'humour. J'aime pas les gens dotés d'un sens de l'humour. Enfin j'aimais pas, toujours la nuance qui tue, hein... Tout ça pour dire que généralement, ils font semblant de rien en avoir à foutre, mais en fait quand ils se sentent concernés, ils ont beaucoup de mal à garder leurs sang froid. Sauf si ils entrent dans la catégorie 'humour excessif sur lui même", soit, si c'est un authentique partisan de l'"auto-foutage-de-gueule". Si j'avais eu envie de faire quelque chose, ça aurait été de trouver son point faible et de le foutre en rogne. J'ai déjà vu un tonnerre en colère, un terre en colère, un air en plus -non, pas un nerf- ça m'aurait fait sacrément plaisir, sûrement (oui, la quasi totalité de mes rencontres ont fini en fight, sauf pour les deux qui ont chopé le syndrome de Stockholm). Mais évidemment, comme vous avez pu le remarquer avec ma vertueuse et fastidieuse utilisation du passé (l'auteure stipule qu'elle est même pas sûre que ça se dise. En fait, c'est une vrai merde en français, tout ce qu'elle sait faire, c'est me faire dire des insultes, y'a que ça qu'elle maîtrise, pas vrai Chantal ?), ça veut dire qu'aujourd'hui je m'en tape royalement. Ce genre de jeux ne me paraît plus autant jouissif qu'avant. En fait c'est fou ce que le monde est fade.

- J’ai donc contracté une dette sans le vouloir. Que devrais-je faire pour m’en débarrasser ? Te laisser sauter tranquillement ? Malheureusement, j’aurais des gros problèmes si je laissais faire ça. 


Ha... L'espace d'un instant, j'avais oublié que je suis le seul ici qui aurait pu regarder un gamin de huit ans se faire exploser la gueule au fusil à pompe sans rien en avoir à foutre. En gros, le seul a ne pas avoir de sentiments. Vous trouvez que je me répète ? Alors relisez tout depuis le début et... Vous trouverez ça encore plus flagrant. Mais c'est vrai que les gens d'ici ont une conscience... Quoique La fille m'avait bien menacé de m'électrocuter, et Alex m'a bien balancé une attaque mentale, je vois pas vraiment la différence avec empêcher un suicide. En fait j'ai pas la force de faire des comparaisons, ça me sert à rien, et puis ça me fatigue même pas. En tout cas, ça me donne pas pour autant envie de dormir.
Tiens ? J'avais pas vu qu'il s'était approché. Ha... Ce sourire narquois... Un joueur ? Moi aussi j'étais comme ça. Mais meilleur acteur [il faut croire que la dépression chez Michigan n'affecte pas son égo... -_-']

- Sergueï. Je m’appelle Sergueï. Et toi, tu préfère que je t’appelle le suicidaire ou par un prénom ?

_ C'est russe...

... [Si il avait des sentiments, il se serrait assurément senti très con en sortant ça...]... J'aimerais bien que l'auteure arrête ses coming out, c'est de sa faute si je suis dans cet état là, alors elle a rien à dire. Oh puis en fait je m'en fout... Bon. Mon corps a pas l'intention d'en dire plus ? non parce que mon esprit s'en va, là. Il explore mon vide intérieur, et c'est pas forcément passionnant. Et rien n'est passionnant, en fait. Et qu'est ce que je fais encore en vie, moi ?
J'ai passé une main dans mes cheveux, puis je l'ai enlevé. J'ai senit une mèche roussi. Ha ouais. J'aurais peut-être dû y aller avec l'autre main... Tiens , Ha. Ma tête prend feu. Bon tant pis. J'ai pas l'impression que mes cheveux crament, c'est déjà ça... un début d'adaptation à mon pouvoir ? Allez savoir... Enfin bon...
Je le regarde.

_ J'ai fait un truc récemment en Russie. Ça leur a pas plus. 

J'ai secoué lentement la tête. Le feu s'est arrêté. Avoir une plaque chauffante à la place du bras, c'est pas toujours pratique... Mais qu'est ce que j'ai fait en Russie déjà ? Ha oui, c'est aussi à cause de ça que mon masque est tombé, c'est vrai. Ben dis donc, c'est pas des souvenirs joyeux tout ça... C'est quoi la joie, déjà ?

_ J'ai couché avec un hétéro. Il a pas apprécié le réveil. Il m'a foutu un coup de chaise, je crois. Et il m'a pété une omoplate... Et après... Ha oui, il a dis que je l'avais violé. C'était pas cool. Enfin j'imagine... C'était lui qui m'avait sauté dessus...

J'ai haussé les épaules. Bah, c'est une anecdote comme les autres. J'en ai des tonnes, des comme ça. J'assume pas, hein, on va dire que... Bah rien, mais là j'assume pas, parce que je vois pas pourquoi je ferais ça... Bon c'est pas tout, mais ça doit pas le faire triper mes histoires à la con...
Mon bras encore chaud va s'encastrer dans le poteau du grillage à côté de moi, faisant fondre celui ci. Ha... Encore une pulsion...

_ Moi, c'est Michigan.

Plus de famille, plus de nom. Plus de père, plus de mère, plus de sœur, plus rien. Parfait quoi. Je saisi le haut du poteau que j'ai "malencontreusement" cassé en deux et... Le balance derrière moi, dans le vide. Ha... Peut-être que quelqu'un va se le prendre... Bon ben tant pis.

_ Pour la dette...

Qu'est ce que je pourrais lui demandé ? Bah je sais pas. Soigner Seattle que j'ai envoyé moi même à l'hôpital ? Genre j'en ai quelque chose à faire de ma sœur... Son petit air joueur me revient à l'esprit. Ha. Il s'éclate en fait. Bon, pourquoi je trouverais un truc au fait ? Ha, je sais. J'ai enfin une idée à moi.

_ Soit tu manges un paquet de marshmallow entier en 3 secondes soit je reporte ta dette de... Un an, le temps que je redevienne lucide et que je prenne le temps de penser à un truc dont j'en aurais un peu moins rien à faire.

Cadeau empoisonné. Si il accepte, il est franchement dans la merde. Pas pour les marshmallow, parce que c'est purement impossible et j'en ai rien à foutre, mais si il attends que je sois lucide, il va souffrir. Je me connais assez pour savoir ça. Mais bon, c'est lui qui choisi, après tout, qu'est ce que vous voulez que j'en ai à battre ?
##   Sam 5 Oct 2013 - 8:57
Sergueï Von Beilschmidt

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_ C'est russe...

Non, vraiment ? Depuis le temps qu'il était ici, Sergueï avait toujours eu à faire avec ce genre de commentaire lorsqu'il disait son nom. C'était un peu comme si ils leur donnait sa carte d'identité en même temps. La question n'était plus "Comment tu t'appelles ?" mais "Tu viens d'où ?". Trop fort mine de rien, il répondait au deux à la fois en un mot. Prénom plus reconnaissable que celui-là, tu meurs. Sergueï, t'es russe. C'est là où il aurait aimé pouvoir dire : " Aha ! Que tu crois ! Je suis BIELO-russe ! Nuance !" Ou Ukrainien. Ça marche aussi. Mais le fait est qu'il était bel et bien Russe, avec un peu de sang allemand tout de même, mais Russe de Russie. Les gens trouvent juste dès le premier essai. Il croise le regard du suicidaire, qui lâche d'un air nonchalant sa dernière action dans sa mère patrie après s'être à moitié brûlé une mèche de cheveux. Il n'est pas bien.

Opposant politique ? Non, non, beaucoup moins grave que ça. Sinon, il ne serait sûrement pas libre de ses mouvements... Entre autre. Mauvais réveil (alcoolisé sûrement) avec un hétéro. Ça va. Le truc vraiment pas cool à son sens était que cet hétéro avait sûrement du le faire jeter hors du pays avec pertes et fracas. Les gens de son pays ne sont pas très cool sur l'homosexualité... Affichée en tout cas. Sergueï est légèrement consterné et incrédule. Des histoires comme ça en général, on les garde pour soi quand on ne les a pas bien digérées... Et là, c'est l'évidence même que le gars n'a pas digéré ça. Mais il change de sujet rapidement, après avoir envoyé un malheureux poteau par dessus bord, lui donnant son nom finalement. Sergueï serait bien tenté d'aller voir l'atterrissage, mais il reste sagement assis là où il est.

Michigan... Peut-être américain ? Ou anglais. Fait chier les noms anglo-saxons tiens. On ne peut jamais être sûr de rien. Si ça se trouve, lui est Australien. Ou d'une autre nationalité où l'anglais est la langue officielle. Afrique du Sud peut-être ? Ou tout simplement Américain, hein. Puis il lui annonce ce qu'il peut faire pour rembourser sa soi-disant dette envers lui. Il serait bien tenté par le paquet de marshmallows, mais l'ennui c'est que c'est impossible. Alors la dette dans un an ? Sauf que le gars est trop bizarre pour qu'il se fit à sa parole.


- Non. La dette c'est ici et maintenant que je la rembourse, pas plus tard. Sinon, tu peux aussi bien l'oublier puisque je ne m'en préoccuperais plus le moins du monde.

L'albinos se leva et s'approcha à nouveau de Michigan le suicidaire homosexuel malchanceux, lui saisissant son bras une deuxième fois. La sensation de chaleur intense ne le prenant plus au dépourvu, il inspecta rapidement la chair abîmée et passa sa main dessus. Là. C'est déjà moins moche. Par contre pour les cheveux... Bah n'étant pas coiffeur ni faiseur de miracles, il ne pouvait rien faire pour eux.

- Et donc, pourquoi t'as décidé de sauter ce soir ? Tu es extrêmement attristé de ne pas pouvoir revenir en Russie ?


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Dernière édition par Sergueï Von Beilschmidt le Lun 25 Nov 2013 - 19:17, édité 1 fois
##   Dim 6 Oct 2013 - 18:28
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- Non. La dette c'est ici et maintenant que je la rembourse, pas plus tard. Sinon, tu peux aussi bien l'oublier puisque je ne m'en préoccuperais plus le moins du monde.


Ha... Bah tant mieux pour lui, j'ai envie de dire. Ouais, il s'est pas laissé piéger, quoi. Pas de "dommage", rien, encore juste un "Ha.". Je commence à m'ennuyer tout seul avec mon envie de ne rien foutre de ma vie. Ça fait combien de temps que j'ai rien avalé, tiens ? Et bien dormi ? Non, la question c'est plutôt : "ça fait combien de temps que j'ai plus faim ?" Et la réponse est toujours la même, devinez ! Le pire c'est que dire que je m'ennuie est un mensonge. Parce que je ne sais plus ce que c'est. J'ai juste l'impression d'être en train de regarder ma vie comme un mauvais film auquel on accroche pas. Et j'ai même pas d'impressions, ne fait. Pourquoi c'est si compliqué d'expliquer ce que je ressens ? Parce que je ressens rien et que je m'en fout. Et franchement ce texte tourne en boucle.
Bon. Qu'est ce que je pourrais lui donner comme défi ? J'ai pas d'idées, j'ai pas envie, je m'en taaaaape ! Pourquoi j'ai dis ça au juste ? J'aimerais bien avoir un minimum de contrôle sur mon corps des fois, ça m'aiderait, en fait. Mais non, je reste là devant mon film, comme un américain type mangeur-de-chips-cola-qui-commande-ses-repas-au-drive-in. Bon vous savez quoi, je vais faire comme il a dit et oublier, ça c'est facile. C'est cool et facile, et en plus j'en ai besoin. Enfin question besoin en ce moment, je suis un peu hors-circuit, mais j'en ai marre de me casser la tête pour rien, il faut dire. Et le monde c'est quoi ? Rien. On m'a dit que si on enlevait le vide qu'il y a dans la tour Eiffel, elle rentre dans un dé à coudre, alors je vous parle pas de ma têt. Et puis non mais sérieux, qui s'intéresse à ça quoi ! Pas moi en tout cas. Donc je viens encore de faire un paragraphe inutile... La flemme de l'effacer... En tout cas j'ai la vague impression qu'il commence à se méfier de moi. Ha. Bon ben il fait bien ce qu'il veut, hein...
Jonathan (oui, ou Sergueï ou Janine ou Chloé, qu'est ce que vous voulez que ça me fasse...) s'approcha de moi et me pris la main, toujours brûlante. Il passa sa main dessus et pof ! Moins mal. Enfin surtout moins moche, vu ce que je sens de la douleur... Bon, il a pas intérêt à s'attendre que je le remercie, déjà avant c'était pas mon style, mais alors maintenant... Il sembla regarder les mèches aux bouts roussis d'un œil interrogateur. Ha. C'est si grave que ça ? Bon on s'en fout, ça se trouve c'est pas mal, avoir les cheveux blond et légèrement roux sur les pointes... Et qui sentent le cramé... Ho pis c'est pas ma faute, on m'a pas laissé choisir mon pouvoir, aussi, hein... Je pense que j'aurais préféré être tonnerre. Je me souviens plus ce que je pensais avant. Enfin comment je pensais surtout...

- Et donc, pourquoi t'as décidé de sauter ce soir ? Tu es extrêmement attristé de ne pas pouvoir revenir en Russie ?

Ha. On me fait savoir que c'est du foutage de gueule. Merci Chantal, genre je suis plus capable de reconnaître ce genre de truc. Bon c'est pas que ça me dérange d'être pris pour un con, hein, mais bon... Revenir en Russie... 

_ L'avion était cool, la température merdique et les gens exécrables. Et je parle pas de l'alcool...

Comment ça c'est de la provocation ? Bah non, pas pour si peu quand même ! Si ? Ha, je pensais pas. Mais c'est vrai que la plupart de mes pensées ont toujours été prises comme quelque chose de révoltant. J'ai jamais compris pourquoi. Et je m'en suis toujours royalement foutu. Enfin je ne fais que lui rapporter ce que j'ai pensé à ce moment là, hein. C'est vrai que je me souviens que la seule chose que j'avais appréciée (et ce depuis que je suis venu la première fois à Terrae), c'était l'avion. C'est fout le nombre de conneries que j'ai fait dans ces engins volants... 

_ Si j'ai sauté, c'était pour faire chier les gens comme toi.

Faux ! Faux ? Faut voir, hein. J'ai toujours eu une notion particulière du "vivre ensemble". Voir pas de notion du tout. Bon enfin c'est une réponse valable, non ? Ouais, on va faire avec. Tiens ? Pourquoi mon corps chauffe comme ça ? Je vous jure c'est un peu gavant à la fin. Enfin gavant, dans la limite de mes émotions, hein. Bon. En tout cas ça commence à chauffer très fort. A fumer même. On dirait que je suis une torche humaine... sans flammes. Ha. Ça fait un mal de chien, quand même. Bon, je crois que mon corps déconne...
Je me suis levé, j'ai attrapé la main du guérisseur. Je l'ai serré. Ha. On dirait encore que ça va mal finir... Je commence à perdre le contrôle. Mais vraiment. Le sol commence à ne plus trop supporter la chaleur de mon corps. A ce rythme, je vais finir un étage en dessous, tiens... Je continue à chauffer. Et à ressentir la douleur. Je suis bien content d'être dans un état second, en vrai ça m'aurait juste défoncé le cerveau. Mes yeux hésitent. Gris ? Ou rouge ? Ou gris ? Ou... Rouge ?
Je regarde Sergueï.

_ Désolé. Je suis légèrement... instable.
##   Mar 8 Oct 2013 - 22:35
Sergueï Von Beilschmidt

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Sergueï rit légèrement en l’entendant faire une description à peu près correcte de son pays. A peu près correcte, parce qu’il avait faux question alcool. La vodka, c’est pas si mal que ça. Quoi que, vu où ça l’a conduit… On comprendra pourquoi il n’aime pas l’alcool russe. Après les gens… Il faut y être né pour pouvoir les comprendre. Il se demanda un instant si ce raisonnement s’appliquait aussi à lui, puis secoua doucement la tête, préférant se reconcentrer sur le bras blessé de Michigan tout en le laissant parler. Ce n’est pas plus mal qu’il pense à autre chose qu’à la douleur, parce que vu la gueule de la brûlure, ça doit faire vraiment mal. La peau, qui était à vif, venait de retrouver une allure beaucoup plus naturelle grâce à ses soins, mais le dessous de la surface n’était pas encore soigné. Les muscles devaient avoir une sale allure.

_ Si j'ai sauté, c'était pour faire chier les gens comme toi.

Ben c’est raté alors. Sergueï eut un sourire légèrement narquois, juste amusé par cette réplique digne d’un gamin. Il était malheureusement du genre patient et calme face à toute épreuve. Les seuls ayant un jour réussi à le faire sortir de ses gonds étaient Akari et Dan Ushiromiya, ce qui mettait la barre relativement haut. Mais qui sait, si Michigan veut entrer dans la compétition aussi… C’est lui qui se lassera le premier. Etant de toute évidence un Feu, Sergueï aurait le droit à une belle colère à la clé. Et techniquement, ça ne le faisait pas chier de sauver quelqu’un. C’était même assez gratifiant comme sensation, même si le gars qu’on a sauvé est apparemment aussi reconnaissant qu’une moule qu’on a remis à l’eau.

Brusquement, une nouvelle sensation de brûlure se répandit sur le bras de Michigan, dont l’albinos pouvait sentir la chaleur rien qu’en tenant sa main légèrement au-dessus. La vache, mais ça ne plaisante pas ces pouvoirs ! Il fut soudainement soulagé de ne pas être un Feu. Si c’est pour souffrir de problème de contrôle comme ça…. Sergueï releva les yeux vers le visage du blessé et constata avec angoisse qu’il fumait presque ! C’est assez grave à ce niveau, non ? Non ? Michigan lui saisit soudainement la main, et Sergueï put confirmer que oui, une brûlure qui provient d’un organisme apparemment chauffé à blanc fait bien mal. Et accessoirement, ça pique aussi. En fait, ça fait un peu toutes les sortes de sensations douloureuses possibles. Le Russe ferma la bouche pour ne pas laisser échapper de cri de douleur et fit tout son possible pour se concentrer et amoindrir la brûlure, aussi bien pour lui que pour Michigan. Etoile, il n’y a pas à dire, c’est quand même un niveau pratique.

- Eh, eh, Michi’ ! Reprends-toi, ça va aller, je crois qu’il faut juste que tu respires et que tu te calmes ok ? Il se passera rien de mauvais. Fit-il en regardant dans les yeux le jeune homme. Yeux inquiétants, soit dit en passant. Rouge, gris… Faudrait savoir. Ils ressemblaient à ceux d’une bête blessée aux aguets.

L’albinos parvint à capter le regard vide de son interlocuteur, qui lâcha :

_ Désolé. Je suis légèrement... instable.

Reprenant sa respiration bruyamment en essayant de ne pas relâcher sa concentration sous peine de sentir à nouveau l’horrible brûlure, il acquiesça lentement.

- Il n’y a pas de problèmes, tant que je ne perds pas ma main. Je crois qu’il va falloir qu’on s’occupe de ça rapidement, afin que le sol ne cède pas. On va bouger, puis tu vas prendre le temps de respirer, ok ? Ca devrait aider à canaliser un peu tout ce pouvoir. Si tu ne fais pas ça pour moi, fais ça pour tes cheveux. Et même ton corps en entier en fait, parce que tu vas finir par être brûlé vif.

L’affaire devenait sérieuse. Sergueï angoissait légèrement à l’idée de le voir se changer en torche humaine…


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##   Mer 9 Oct 2013 - 14:51
Michigan Carter

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Ha ? Visiblement, se faire attraper par une plaque chauffante à blanc, ça fait mal. Moi qui aurait pensé que les flammes faisaient plus de dégâts, je crois que finalement mon défaut est pas tout à fait inexploitable. Bon après faudrait que j'essaye l'invisibilité un de ces jours aussi. Sauf si apparemment elle le fait toutes seule. Non pis en fait je m'en tape de mes pouvoirs...

- Eh, eh, Michi’ ! Reprends-toi, ça va aller, je crois qu’il faut juste que tu respires et que tu te calmes ok ? Il se passera rien de mauvais.


Je le regarde dans le fond des yeux. Je sens que c'est un coup à faire sortir mon côté sadique... Mais en fait, c'est quoi être sadique ?

_ Tu as mal ? Non en fait je m'en tape. Moi je ne souffre pas. Je n'ai plus mal.

Il garde bien son calme, c'est étonnant. Ou normal ? Ou j'en sais rien, j'utilise des émotions que je ne ressens pas. Je ne suis pas capable de jouer comme le ferais un acteur. Mes yeux ne mentent plus. Seattle se foutrait probablement de ma gueule en voyant quel pitoyable acteur je suis devenu... Et je m'en fout. D'elle aussi.
Il utilise son pouvoir pour me contrer. Ça se sens. Ça se voit. Son visage est calme et en même temps tordu de douleur. Les sentiments et la souffrance ne m'intéressent plus. J'en ai eu ma dose. Mais pourquoi ces visage torturés ? Ce n'est rien non ? Juste une douleur, ce n'est rien. Celle dans mon cœur qui brûle est plus forte.

- Il n’y a pas de problèmes, tant que je ne perds pas ma main. Je crois qu’il va falloir qu’on s’occupe de ça rapidement, afin que le sol ne cède pas. On va bouger, puis tu vas prendre le temps de respirer, ok ? Ca devrait aider à canaliser un peu tout ce pouvoir. Si tu ne fais pas ça pour moi, fais ça pour tes cheveux. Et même ton corps en entier en fait, parce que tu vas finir par être brûlé vif.


J'approche mon visage du sien. Pour le regarder de plus près. J'accentue la pression.

_ As-tu vraiment besoin de ce bras ?

Rouge. 
Je me sens envahis de puissance. 
Mais trop. 
Trop grande. 
Mes membres tremblent. 
De la fumée sort de mon corps. 
Il hurle, je l'entend. 
Mon corps hurle. 
Il crie comme un fou de l'intérieur.
J'ai mal. 
J'ai mal.
J'ai mal.
J'ai mal.
Mal.
Mal.
Mal.
Mal.
Mal.
Je lâche soudainement son bras et me précipite vers l'entrée du toit. Je frappe. dans la porte en fer. Fort. Toutes mes forces, toutes mes brûlures, toutes mes blessures contre cette porte. Elle ploie. Elle plie. Elle fond et craque. Il n'y a plus de porte. Et la pression redescend. Juste un peu. Mais pas assez. Je me sens vide. Je suis vide.
Je frappe le mur. Une énorme trace de suie apparaît et noircit le mur. Mes poings saignent. Je continue. Je frappe comme un dingue. Mais ça ne suffit pas. 
J'ai mal. 
Trop mal.
##   Mer 9 Oct 2013 - 20:07
Sergueï Von Beilschmidt

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Hrp : Juste un peu ^^' Mais c'est ce qui fait son charme !

Sergueï se mordit la lèvre inférieure pour ne pas crier de douleur en sentant la poigne de Michigan se resserrer sur sa main, et la chaleur remonter tout le long de son bras. Bordel, ce que ça fait mal ! Et l’autre qui prend un plaisir sadique à toujours serrer davantage… L’albinos prit difficilement une nouvelle goulée d’air, essayant de passer outre déspérement. Michigan rapproche son visage du sien, l’albinos lui trouve un air fou. Et surtout inquiétant.  Il ne pouvait rien articuler, tant la douleur était forte et tant il prenait de grandes inspirations. Foutage de gueule de la part de l’attaquant : Il en avait besoin de ce bras, oui, effectivement ! Abruti ! C’était insoutenable. Même son don utilisé à la pleine puissance n’était pas suffisant pour le protéger de cette douleur horrible. Il sentait sa manche se désagréger, sa peau partir en lambeaux, ses muscles souffrir le martyr. Et il ne pouvait rien faire pour échapper à la poigne du suicidaire fou.
Ses yeux sont rouge sang. Même ceux de Akari sont moins inquiétants que ceux-là. Sergueï finit par se débattre violemment, perdant espoir de raisonner Michigan. Il a mal, son bras le brûle comme jamais, sa vue est brouillée par les larmes qui coulent d’elles-mêmes à cause de cette foutue douleur. Mais Michigan souffre au moins autant que lui. Voir bien plus. L’albinos aimerait pouvoir faire quelque chose pour lui, peut-être pas dans l’immédiat par contre parce qu’il commence à perdre toute sensation venant de sa main brûlée, mais juste quelque chose lui permettant de retrouver ses esprits. D’arrêter de se faire du mal comme ça.
Finalement, après un laps de temps qui dura une éternité pour le jeune homme, sa main fut libérée. Il s’effondra immédiatement au sol, la serrant contre lui en réprimant furieusement ses sanglots. Se concentrant sur son souffle, et uniquement dessus, Sergueï parvint à reprendre le dessus sur ses émotions et à s’occuper immédiatement de son bras blessé. La guérison consista en une sensation d’eau fraîche coulant le long de son bras, réparant les tissus des muscles et la peau. Sa main retrouva peu à peu la notion du toucher, mais restait parsemée de brûlures rougeoyantes et douloureuses. D’un air menaçant, il se releva lentement puis se dirigea vers Michigan, qui frappait toujours la malheureuse porte. Ses propres yeux passèrent au blanc le plus pur. Tenant toujours sa main blessée contre lui, il frappa d’un coup de pied dans le dos le suicidaire, puis le gifla. D’une voix sifflante, il dit :

- Tu vas te calmer maintenant ?! Fais ce que je te dis pour l’amour du Ciel ! Reprends tes esprits, respire, raconte-moi n’importe quoi, tout ce qui te passe par la tête, mais tu te calmes !

Oui, le coup de pied, c’était gratuit. En revanche, il espérait que la gifle ait l’impact escompté : qu’elle réveille Michigan une bonne fois pour toute. Sergueï le soupçonnait de lui faire son Etoilisation, direct après sa tentative de suicide avortée… Ou alors, il était vraiment nul pour contrôler ses pouvoirs. Faites que ce ne soit pas un Feu Invisible, s’il lui disparaît sous le nez ça va être vraiment très problématique. Lui-même ayant des difficultés à se contrôler après ces émotions fortes, ça allait faire des étincelles. On pouvait sentir que le vent devenait plus violent et sifflant. S’obligeant à reprendre un souffle lent et mesuré, il tendit sa main valide à Michigan et reprit la parole :

- Je ne sais pas ce qui s’est passé avec toi. Je ne suis même pas sûr de vouloir le savoir. Mais je peux t’aider. Fais-moi confiance, juste pour ce soir. Après, on ne se devra plus rien. Tu ne seras même pas obligé de prétendre que tu es reconnaissant, on ne sera pas obligé de se revoir. Laisse moi juste t’aider ce soir. Ok ?

On ne pouvait pas le laisser comme ça. L’albinos ne savait pas quoi dire exactement pour lui faire comprendre qu’il n’était pas son ennemi, qu’il n’était pas dangereux, et surtout, que lui  allait se tuer s’il continuait comme ça. Il regretta soudainement de ne pas pouvoir se téléporter pour pouvoir aller chercher de l’aide. La Directrice était une Feu aussi, non ? Elle aurait su quoi faire…


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##   Lun 21 Oct 2013 - 11:02
Michigan Carter

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HRP : Désolée du retard, j'étais en voyage de classe ! ^o^ Bref, je me disais qu'il faudrait penser à prévenir Alex', parce que là on est déjà pas trop mal avancé... (et que mon perso va pas tenir longtemps à ce rythme...)



Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal.
Encore et toujours. Je ne sens plus mes doigts. Ni mes bras. Ni mon dos.
Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal.

J'ai une vague conscience de ce qu'il se passe. Je vois flou. Je n'entend plus grand chose. Je sens mon corps qui brûle de l'intérieur. Mes muscles fondent.
Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal.

Je n'arrive pas à arrêter cette douleur. Il faut que ça s'arrête ! D'où vient-elle ?
Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal.

De mon pouvoirs ? Oui. De mon corps ? Oui. De mon cœur ? Oui, c'est ça. Tant que mon cœur ira mal, j'aurais mal.
Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal.

Pitié ! Il faut que ça s'arrête ! Je n'ai pas fait ça pour en arriver là !
Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal. Mal.

Je me sens paniquer. Pourquoi ? Il faut que ça s'arrête... Pitié...
"Tu es prêt ?"
Prêt à quoi ?
"A tout arrêter. Pour le moment. La vraie sortie tu la trouveras tout seul."
Chantal ? Pourquoi...
"Tu es prêt ?"
Je ne veux plus avoir mal.
"... Tu n'es pas prêt..."


Ça n'a duré qu'un instant, mais c'était réel. Elle était là. Elle m'a parlé. Et je me sens vidé. Je sens qu'on me frappe dans le dos. Qu'on crie. Qu'on est en colère. Je tombe. Où je suis ? Ha oui, sur le toit. Qu'est ce qu'il s'est passé ? Ha oui, Sergueï. Pourquoi autant de vent ? Tiens, j'ai l'impression que ses yeux ont changés... Ma vue redevient net au fur et à mesure. Je vois. Je comprends. Et je m'en fout. Je n'ai plus mal. Ou presque. Je n'ai plus de forces. Plus la force de me lever. mon pouvoir a fini de s'activer tout seul, je ne suis plus qu'une vieille loque assise au sol. Les pouvoirs des initiés ne sont pas élevés, et j'ai tout dépensé. Je n'ai plus de blessures externes, comme si mon feu interne avait cautérisé mes plaies.

- Je ne sais pas ce qui s’est passé avec toi. Je ne suis même pas sûr de vouloir le savoir. Mais je peux t’aider. Fais-moi confiance, juste pour ce soir. Après, on ne se devra plus rien. Tu ne seras même pas obligé de prétendre que tu es reconnaissant, on ne sera pas obligé de se revoir. Laisse moi juste t’aider ce soir. Ok ?


Mon corps veut parler. Veux lui répondre que j'en ai rien à foutre de son aide. Mais ça ne marche pas. Aucun son ne franchit mes lèvres. Je suis comme bloqué en moi même. Comme si on m'avait enchaîné au fond de mon corps. Je suis encore spectateur. Je suis toujours assis. Je n'ai aucune force. Pas pour me lever, rien. Plus de pulsions. Mais je vois. Je ne bouge pas mais je vois. Et j'entend ma respiration. Je vais mourir ? Ha. J'ai froid. Pourquoi j'ai froid ? Je m'en fout... J'ai pas mal. Mais pourquoi je me met à brûler ? J'ai l'impression d'être si loin... Pourtant mon corps brûle, je le sens. C'est con, j'ai pas la force de bouger le jour où je produis ma première flamme... Les flammes... Viennent-elles vraiment de moi ? Pourtant je n'ai pas l'impression d'utiliser mon pouvoir, là... Je suis si fatigué... Et l'homme devant moi, il est dangereux ? Il va m'attaquer ? Pourquoi est-il en colère ? Il est sûrement comme tous les autres... Il croit qu'il peut m'aider... Cette blague... Steve a essayé aussi... Il a dit que j'étais fou... Il a dit qu'il fallait me laisser crever. Il a abandonné. Et Ginette aussi... Ha ha ha ! Elle pensait que me violer me rendrait hétéro ! Folle. Et Camus aussi... Et tous les autres aussi... Votre entraide à la con, je me la met dans le cul. Recule. Je n'ai pas besoin d'aide. C'est de la conneries, un cadeau explosif qui finit par vous salir les mains. L'amitié ? Que dalle, ça existe pas. Comme tout le reste. L'aide ? Me fait pas rire ! 
♪ Les gentils sont des hypocrites, les maniaques sont des psychopathes et les perfectionniste sont des tueurs en série ♪
Recule.
Une gerbe de flammes violentes se dirigent vers Sergeuï. Recule. Hypocrite. Recule.

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##   Jeu 24 Oct 2013 - 23:21
Alexander MacDowel

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Alexander était assis là, au beau milieu d'un petit carré de terre, au gré du vent et du temps. Il portait un casque audio enfermant totalement ses oreilles. Cependant, aucun Mp3 ou Ipod n'y était relié, il ne se servait de cela uniquement afin de véritablement le couper de toute autre sorte de bruits possibles. Le jeune homme savait qu'une certaine personne se trouvait dans les bâtiments et c'était donc mit plus à l'écart. Depuis quelques jours, Alexander s'entraînait à élargir son champs d'écoute ainsi que la recherche parmi un rassemblement de personnes. Et quoi de mieux que les pensées de son amants pour jouer le rôle de Charlie. (ref : Où est Charlie ?)

Cela faisait déjà une bonne heure qu'Alexander se concentrait, assis en tailleur, les cheveux malmenés par le vent qui se levait légèrement. Lorsque enfin, il réussit à déceler la voix de Sergueï, ses yeux s'ouvrirent d'un seul coup, une lueur terrifiée dans ceux-ci. En l'espace d'une fraction de seconde, le jeune homme était déjà en train de courir, laissant sur place son casque en train de se faire agripper par des ronces.

La détresse mentale de son amant atteignit son paroxysme alors qu'Alexander était à peine entré dans les escalier. Un cri déchirant sortit de la bouche du jeune homme tandis qu'il vivait la brûlure de Sergueï en temps réel sans pouvoir se soigner lui. Après tout, pas moyen de soigner, vu que ce ne sont que des sensations.. Gravissant les marches quatre à quatre, il déboula sur le toit et enfonçant littéralement la porte avant de se ruer entre Sergueï et la gerbe violacée, ayant tout juste le temps de dresser une muraille d'Atriplex (Plante ignifuge). Les flammes passées, Alexander dégagea le mur de plante et abattit toute sa force mentale sur Michigan afin de l'empêcher de reproduire cette attaque.

- ARRÊTES ! Michigan ! Reprends-toi bordel ! Où il est le gamin bordélique et complètement cinglé avec une tendance prononcée pour la provocation ?! Tu vas pas te laisser faire par la rage !?

Des larmes coulaient sur les joues du jeune brun, ses yeux semblaient terrorisés et ne cessaient de jeter des coups d'oeil à Sergueï.

- Terrae veut t'aider ! La preuve, même Sergueï a essayer de t'aider malgré tes attaques plus ou moins violentes ! C'est toi qui as choisis de te renfermer et d'ignorer tout tes sentiments ! Ce n'est pas Terrae ! C'est toi !

Soudain il porta la main à son bras, par réflexe. Celui-ci semblant avoir été atteint, ne serait-ce qu'un peu par la précédente attaque du jeune garçon. Néanmoins, Alexander ne diminua pas la pression mentale écrasant Michigan, il changea juste une chose. Il laissa l'entravement mais fit en sorte de ne pas le faire souffrir, afin de lui montrer sa bonne volonté.


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##   Dim 27 Oct 2013 - 21:53
Sergueï Von Beilschmidt

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Bordel, il le retenait celui-là. Oh que oui… Rancunier sur les bords le Russo-allemand. Sa main lui faisait toujours aussi mal, il savait qu’il allait se retrouver avec des traces de brûlures à vie. Incapable de les soigner maintenant et vu l’intensité du feu qui l’a brûlé, c’était inévitable. En serrant les dents, il se força à faire bouger ses doigts pour vérifier qu’il les sentait toujours avant de se reconcentrer sur Michigan. Il n’était pas beau à voir. On aurait presque pu le prendre en pitié s’il n’était pas aussi énervant à rejeter toutes tentatives d’aide par fierté mal placée, ego surdimensionné ou simple haine envers ses semblables. L’albinos se demandait s’il était comme ça tous les jours, ou simplement ce soir. Non, parce que si c’est tous les jours, il doit être juste impossible à vivre ! Le genre de mec qu’on supporte une heure, voir deux, puis on doit l’assommer avec une poêle pour retrouver la paix et le silence tout en calmant ses nerfs. Le silence revenait peu à peu, seules leurs respirations haletantes le troublaient avec le bruit du vent en arrière-fond.
Soudainement,  une gerbe de flammes jaillit vers Sergueï, qui ne l’avait pas vu venir croyant Michigan trop fatigué pour produire quoi que ce soit de plus.

_ Votre aide... C'est elle qui m'a conduit ici...

Il s’en fallut d’un cheveu pour qu’il ne se refasse griller une deuxième fois. Alexander, oui oui, son Alexander, était apparu de nulle part pour se mettre devant lui et le protéger de ces nouvelles flammes, laissant Sergueï la bouche ouverte derrière. Comment avait-il fait pour le retrouver ? Comment avait-il su qu’il avait besoin d’aide ?! Il le sidérait sur ce coup-là. Un brusque sentiment de soulagement l’envahit. Ouf, il n’était plus seul face à Michigan et ses « légers » soucis de contrôle ! Il posa une main sur l’épaule de son amant, murmurant un remerciement. Puis Alex’ fit disparaître le voile de plantes qui les avait protégé en s’adressant à Michigan pour tenter de lui faire retrouver la raison. Nouvelles volées de questions dans la tête de l’albinos : ils se connaissent ? Sérieusement ? Mais quand est-ce qu’il a pu rencontrer ce suicidaire ? Et est-ce qu’il le connaît bien d’ailleurs ? Non, parce que ça pourrait être utile pour le ramener à la réalité… Bon, après il y a ses pensées après tout. Pas besoin de tout connaître.
Alexander lui jetait de nombreux coups d’œil inquiets tout en parlant à Michigan, auxquels il répondait en souriant difficilement pour lui prouver que ça allait. Eh, il sent toujours sa main au moins ! Et ça fera une chose avec de la couleur sur son corps… Peau blanche, main rouge, yeux rouges, cheveux blancs. Il y a une légère continuité, non ? Il s’aperçut qu’il avait été lui aussi touché par le Feu du suicidaire fou. Il lui effleura rapidement le bras abimé, usant de son pouvoir encore une fois pour faire disparaître immédiatement cette brûlure. Pas question qu’il y ait quelqu’un d’autre de blessé, on aurait besoin d’un corps en pleine forme pour maîtriser et venir à bout de Michigan. Qui avait d’ailleurs réussi l’exploit de faire presque sortir de ses gonds Sergueï mine de rien. Et lui qui se vantait d’avoir une patience à toute épreuve…
Il ne voyait pas quoi ajouter aux paroles de son copain. Qu’est-ce qu’il pouvait dire pour toucher un garçon qu’il ne connaissait absolument pas ? « Bon rétablissement » était un peu (beaucoup ?) prématuré. L’approcher de nouveau ? Si c’est pour se prendre une nouvelle gerbe de flammes dans la tête, merci bien. Oh, et puis merde. Sergueï passa devant Alexander, se mit à la hauteur de Michigan et lui frappa doucement dans l’épaule.

- Tu es seul ? Tu détestes les gens ? Ta petite amie, ou ton copain après tout, t’as fait une crasse ? Merde, si tu te mets dans cet état là pour des gens qui ne valent rien, c’est stupide. T’en rencontreras toujours des gens méchants, ne leur fais pas le plaisir de disparaître parce que tu as cru à ce qu’ils disaient. Ou alors, tu es stupide effectivement. Ca après, on ne peut rien pour toi, désolé.

Allez, faites que ce soit un mec hyper caractériel qui se considère comme un génie, si on a à faire avec un dépressif, ce genre d'argument ne fonctionnera jamais...


On est obligés de mettre un titre philosophique quand on fait une tentative de suicide ? 1423425927-serguei-5-49e2678
Should I do something ?

Spoiler:


Merci Michi pour le kit !


Dernière édition par Sergueï Von Beilschmidt le Lun 25 Nov 2013 - 19:20, édité 1 fois
##   Lun 28 Oct 2013 - 9:26
Michigan Carter

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Michigan Carter
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Ma gerbe de flamme n'atteindra jamais sa cible. Dommage, pour une fois que je réussissait à en faire une, je suis un peu déçu. Enfin déçu, toujours façon de parler. Je n'ai pas vraiment préméditer cette flamme, alors pensez si j'en ai quelque chose à foutre qu'elle le blesse. Bon. Maintenant si je vous dis que le gars qui l'a arrêté, je le connais ? En fait si j'avais encore ne serait-ce qu'un gramme de force en plus dans le corps, j'en aurait envoyé une autre sur lui. Mon corps a des réflexes... étranges ? Ou justifiés ? Où est ce que j'ai vu ce visage, déjà ? Ha oui, c'était... aux dortoirs. Avec l'autre abruti de Nogaro. Donc.... Alexander, c'est ça ? Ha oui je sais pourquoi mon corps peut pas le voir. L'attaque mental, il a moyennement digéré. Y'avait pas une histoire de ratatouille ? Ha je sais plus mais je crois bien qu'il y avait de la ratatouille...
En attendant, ils ont l'air assez proches tous les deux. Assez proches pour qu'il vienne le sauver en hurlant à moitié tremblant. Assez pour qu'il court. Ha bah ok je vois, ça y est j'ai compris. J'ai affaire à un couple. Et manque de bol pour moi, j'ai l'impression que je les aime pas. Quoique ça a l'air réciproque.
Je me sens froid. Mais... Quelque chose écrase mes forces. Physiques et mentales. J'ai la tête qui tourne, je ne voit presque plus rien. Je n'ai pas mal, mais je suis bien incapable de me concentrer. Je crois reconnaître la signature, l'espace d'un instant. C'est un drôle d'effet. J'ai l'esprit complètement vide, seules quelques bribes de phrases et de souvenirs se mélangent dans ma tête, et pourtant je me sens lourd et empli de pensées. Mais ce ne sont pas les miennes, je ne peux pas les lire. J'ai l'impression d'être une bouteille de gaz presque vide qu'on cherche encore à compresser. Mais entre nous, si Alexander cherche vraiment à m'arrêter, ça suffira pas. Ce n'est pas mon esprit qui contrôle. Mais mon corps. Mon âme ne fait que regarder un film et ça ne sert à rien de brouiller les sens d'un spectateur. A part à le faire royalement chier, ça ouais ça marche.
J'entend des bribes de paroles. De loin. Mon mal de tête reprend.

"Où il est le gamin bordélique"... "laisser faire par la rage !?"... "Terrae veut t'aider !"... "C'est toi qui as choisis de te renfermer"... "C'est toi !"


Oui. C'est moi. Aide ? S'enfermer ? Oui, je me suis enfermé... Pour ne plus ressentir ça... Cette douleur... Plus jamais...
Un début de rire nerveux sort de mes lèvres. Ma bouche se rempli d'un liquide salé. Rouge. J'ai froid... Pourquoi j'ai froid ? Je ne veux plus...

"Tu détestes les gens ?"... "dans cet état là pour des gens qui ne valent rien"... "toujours des gens méchants"... "ne leur fais pas le plaisir de disparaître parce que tu as cru à ce qu’ils disaient."... "tu es stupide effectivement"

Ha. Ha ha. J'ai froid. Je les entend mais je ne peux pas leur répondre. Tout à l'air si facile pour eux... Oublier ? Continuer ? C'est en gros ce qu'ils me demande. Oublier ? Oui, ça tout le monde sait le faire assez facilement. C'est ce que j'essaye de faire. Les souvenirs me détruiront sinon. Mais ces paroles... Il faut... Il faut que je leur dise...
J'explose de rire. Un rire dément. Sans joie. Sans rien. Je me lève. Je ne sens plus mon corps, mais c'est lui qui contrôle. Je tousse. Je crache du sang. J'ai la tête qui tourne. Je m'en fout. Je les regarde.

_ Réveillez vous...

Ma voix n'est qu'un râle. Il faut qu'ils le sachent. Je ne veux plus rencontrer ces illuminés. Ces aveugles.

_ Et après ?

C'est aussi simple que ça. Ça tient en une seule phrase.

_ Vous y avez pensé... Pas vrai ? A ce qu'il y a après ? (nouvelle quinte de toux) Ici... C'est le paradis, c'est ça ? Alors... Vous irez où... Quand Terrae n'aura plus besoin de vous ? En Russie ?

Je souris. Je ris. Des gens méchants ?!? Sans blague ?!? Si ils sont là... C'est que les autres n'ont pas voulus d'eux ! Le système ne veut pas régler ses problèmes. Nous... 

_ N'avons plus notre place dans ce monde.

Je sens mes jambes plier et ma vue se brouiller. Se teinter de rouge.

_ Terrae n'est... qu'une illusion... éphémère. Et après ?

Mes mains sont maculées de sang. Tellement naïfs. Penser qu'on peut s'en sortir dans cette idylle est un rêve. Se laisser porter... Mais ça ne me concerne pas. Plus. Je n'ai jamais pensé que j'avais un avenir ici. Ni ailleurs. J'ai fait... plusieurs pays... Avec mon père... J'ai rencontrer des gens... J'ai froid... Et tous... Pas un seul ne m'a accorder un regard... Les gens s'en foutent... Tant qu'ils ne sont pas concernés. Tout le monde s'en tape. Tout le monde ne veut que sa sécurité. A n'importe quel prix.
Mon bras se met à trembler dangereusement. Je sens quelque chose... qui veut sortir... J'attrape mon bras. Je les regarde.
Le monde nous détruit. Terrae nous reconstruit. Pour mieux nous relâcher dans ce monde. C'est un cercle vicieux. Où on n'en finit pas de souffrir.
Je ne veux plus.
Plus jamais.
Je sens la peau de mon bras exploser.
Je tombe.
Je n'ai pas mal.
Je n'y voit rien.
J'ai froid.
Mais je n'ai plus mal.
##   Sam 2 Nov 2013 - 20:09
Alexander MacDowel

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Alexander MacDowel
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Je ne put que remercier Sergueï pour ses soins. J'allais certes devoir changer de haut, mais au moins, j'ai évité d'avoir une merguez à la place de mon bras. La douleur s'atténue avant de totalement disparaître. Cependant, mon visage ne se déride pas, mon front toujours froncé d'inquiétude à l'écoute des pensées de Michigan.
Le flot de pensées du jeune homme est tellement conséquent que je retint avec peine les informations importante et fût surpris lorsqu'il explosa de rire. Un rire qui aurait put me glacer le sang si je n'avais pas déjà entendu celui d'Aëlita.. Qui est pour moi la reine en la matière.

- Réveillez vous... Et après ? Vous y avez pensé... Pas vrai ? A ce qu'il y a après ? Ici... C'est le paradis, c'est ça ? Alors... Vous irez où... Quand Terrae n'aura plus besoin de vous ? En Russie ? N'avons plus notre place dans ce monde. Terrae n'est... qu'une illusion... éphémère. Et après ?

Michigan semblait vraiment mal en point, au sol, crachant du sang. Instinctivement, je m'agenouilla à ses côtés et voulut le prendre dans mes bras avant de m'arrêter, me rappelant de sa chaleur interne grâce à l'effet radiateur de faisait sa peau. Peau qui d'ailleurs semblait littéralement se calciner.

- Sergueï, aide moi. Il s'auto-détruit littéralement. Les pouvoirs sont là pour nous aider à reprendre confiance en nous et pour nous protéger.. J'ai l'impression qu'il se considère lui même comme une menace et son pouvoir l'en protège. Soigne le, je vais tâcher de contenir comme je peux.

Prenant soin de créer deux feuilles ignifuges et de les mettre dans mes paumes, je pris la main de Michigan et souffla.

- Michigan.. Peut-être que tu me détestes, peut-être que tu me hais, je m'en fiches. Reprends-toi... Calme toi..

Je pris une grande inspiration et repris calmement.

- Terrae n'est pas une prison.. L'institut n'a pas besoin de nous et ne nous forces pas à rester ou ne nous mettra pas à la porte.. Tu pars quand tu le sens, comme tu le sens.. Sergueï et moi.. Nous comptons rester encore un peu mais.. Quand nous partirons, nous partirons ensemble et surement en Russie oui.. On étais aussi paumés que toi en arrivant.. Chacun à ses plaies, mais on est là pour t'aider. Okay, ça fait très utopiste à deux balles, désolé mais ça vrai Michigan.

Tandis que je lui parlais, je pénétrais son esprit en douceur et me mit en quête de la manière dont je pouvais l'aider afin de faire cesser ce feu intérieur. Quitte à me brûler une ou deux neurones, j'allais lui couper l'alimentation de pouvoir si cela était possible.


On est obligés de mettre un titre philosophique quand on fait une tentative de suicide ? Aalex11
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