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##   Jeu 18 Juil 2013 - 10:25
Ipiu Raspberry

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Ipiu Raspberry
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Ipiu était le genre de fille à avoir grandement besoin d’écrire. Elle refoulait tellement sa peine au quotidien. Elle avait tant de mal à gérer, à digérer la perte de l’être aimé. Alors elle décida d’écrire.

« Cher journal…

Je n’ai jamais tenu de journal avant… Même à la mort de mes parents. Mais aujourd’hui j’ai besoin d’un confident. Je ne connais personne ici, je ne sais même pas si j’aurais le courage de me lier vraiment aux gens. Alors tu seras ce confident. Cet ami.

Je veux te parler de quelqu’un que j’ai aimé. Quelqu’un que j’aime sans doute encore. Que j’ai peur d’aimer toute ma vie. Quelqu’un qui est mort.

Je vais te parler de lui, du bonheur qu’il m’a apporté, peut-être qu’en parlant de la joie qu’il m’a apporté j’oublierais la peine de sa disparition. Peut-être que les images des moments heureux remplaceront la vision de son corps déchiqueté…

Julien…

Je l’ai rencontré par hasard, j’arrivais dans une nouvelle maison d’accueil, dans un nouvel établissement aussi. Lui était le fils de ceux qui m’hébergeaient. On nous a présentés dès mon arrivée. Il était légèrement plus âgé que moi et allait déjà au lycée. Rien ne nous rapprochait vraiment, j’étais un peu l’intruse dans sa famille… Au début, on va dire que notre relation étaient très mal partie, je pense qu’il m’en voulait de briser son quotidien, qu’il en voulait à ses parents de s’être soudainement engagés à élever des enfants inconnus.

On aurait pu rester distants, on aurait sans doute du…

Pourtant un jour dans le bus, cet idiot, assis avec un de ses camarades sur les sièges devant moi se mit à parler de maths. A un moment ils parlèrent de l’impossibilité de diviser par zéro. Et sans réfléchir j’objectais :

« Et pourquoi on ne pourrait pas diviser par zéro ? Ce n’est pas car c’est hors de notre compréhension que c’est impossible ! »

Je me suis faite engueulée quelque chose, la phrase qui m’a le plus blessée fut sans doute de sa prononciation. « T’as beau être belle t’es pas futfut. » D’ailleurs je crois que la seule chose que j’ai retenu sur le moment c’est qu’il me trouvait bête. Il avait gagné. Je me suis mise en colère. J’allais devenir le cauchemar de sa vie… La petite sœur parfaite !

Je demandais la permission de m’inscrire en UNSS gym, sport que j’avais arrêté de pratiquer car je changeais trop souvent de famille. Je rapportais toujours de notes excellentes. Je recevais des compliments perpétuels de ses parents pour cela, ou pour ma chambre parfaitement rangé, ou l’aide que j’apportais à la maison. Je lui tirais pourtant la langue dès que nous nous retrouvions seuls dans un couloir. Il enrageait.

Pourtant je n’ai pas continué mon cirque trop longtemps, le faire chier sans aucun doute. Pas me le mettre à dos. Alors petit à petit je suis retournée vers lui. Au début je l’ai fait se sentir intelligent. Je débarquais le soir dans sa chambre pour lui demander de l’aide pour telle ou telle chose que je n’avais pas comprise en cours. Au début il râlait, mais au final nous avons trouvé un accord. Je l’aidais à ranger sa chambre une fois par semaine s’il m’aidait avec mes devoirs.

Je ne sais pas comment est née la confiance entre nous… Je n’arrive pas à m’en rappeler. Cher journal je suis désolée, je vais arrêter d’écrire pour ce soir.

Cher journal, aujourd’hui j’ai repris les cours.

Ca me fait bizarre. Je ne comprends pas pourquoi moi je continue à vivre normalement. Pourtant c’est le cas. Alors je vais encore essayer de te raconter Julien.

Ce n’étais pas un type très accessible. Au contraire, il n’avait que peu d’amis, il créait autour de lui une sorte de carapace. Pourtant il avait le cœur sur la main. Je ne sais pas comment j’en suis tombée amoureuse. Je sais qu’il était là. Un jour je ne sais pas ce qu’il m’a pris. Je lui ai dit. Tout simplement que j’étais amoureuse.

Je n’étais qu’une sœur pour lui rien de plus. Cruelle déception. Pourtant ce n’était pas la fin. Nous avons continué à vivre comme un frère et sa sœur. Jusqu’au jour où j’ai dû changer de maison d’accueil. Pourquoi ? Tout simplement comme ça, sans raison, ses parents m’auraient bien gardé, mais j’étais restée trop longtemps, et ils ne souhaitaient pas m’adopter non plus. Donc je suis partie.

Je croyais qu’on ne se reverrait plus, et si cela me blessait, je préférais. Je n’avais plus à dissimuler mes sentiments. Je pourrais l’oublier. Ce que je fis. Jusqu’au jour où il débarqua tout naturellement au collège. Je ne donnais pas de nouvelles. Normal, il n’y avait rien de nouveau dans ma vie.

Je ne sais plus comment s’est arrivé, on est allé boire un verre et puis… au moment se séparer on s’est… Embrassés. C’était d’ailleurs assez irréel. Comme situation… Mais on est devenus un couple. Jusqu’à sa mort.

Cher journal. Désolée hier je t’ai laissé en plan !

Mais j’avais prévu de te parler du positif, et ça m’a ramené à sa mort. C’était horrible. Alors je vais te parler du présent même s’il y a moins à raconter. J’ai recommencé la gym. Je me planque le matin sur le toit et je saute dans tous les sens pendant une demi-heure. J’ai perdu en souplesse, mais pas en dynamisme.

Je crois que j’aimerais toujours se sport. Il me permet de gagner en assurance et en précision.

Salut journal oh tant bien délaissé.

Je me suis cassée la gueule se matin. Tu n’imagines pas ma surprise quand un type a débarqué ni vu ni connu sur le toit. Il m’a fichu la trouille de ma vie ! Ou pas. En tous les cas je n’ai pas réussi à tenir mon ATR. J’me suis ramassée sur le dos. J’ai un joli bleu au coude et je n’ose pas m’observer le dos dans un miroir.

Ah ? Le garçon. Sans intérêt.

Cher journal,

Je me croyais en voie de guérison. Je me trompais. Je me forçais juste à ne plus penser à Julien. Pourtant cette nuit j’ai rêvé de lui, j’ai rêvé qu’il me prenait dans ses bras comme avant… Mais plus jamais ça ne sera possible. Il est mort. Par ma faute. C’est toujours ma faute quand les gens meurent. Ils me fuient.

Très cher journal,

Aujourd’hui je vais mieux. J’ai trouvé un petit job, ça m’occupera l’esprit. D’ailleurs je dois te laisser. Je dois partir travailler. »


Ipiu ferma le libre à la couverture de cuir noir. Elle avait un paquet de livre à trier et à ranger. Elle en oublia le journal. Lorsqu’elle remarqua son absence elle avait déjà quitté la bibliothèque qui avait par ailleurs fermée…

Le lendemain, elle ne retrouva pas le précieux journal. Heureusement il n’y avait rien pouvant révéler Henrietta dedans.



“- A qui la nuit fait-elle peur ?
- A ceux qui attendent le jour pour voir.”
― Pierre Bottero, Ellana
##   Jeu 18 Juil 2013 - 22:10
Dan Ushiromiya

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Qui a dit que Dan était juste un beau gosse joueur (dans tous les sens du terme), qui passe ses journées à récolter des filles ? Bien que ça ne se voit pas tellement, ce jeune Héritier est quelqu’un de très sérieux. Son QI de 200 n’est pas venu du ciel (quoique les gènes ont un peu aidé peut être) mais par son dur labeur. C’est pourquoi, il est peut être surprenant de voir un garçon ayant une telle réputation dans… une bibliothèque. Il y était venu pour emprunter quelques livres portant sur les théories fondamentales de l’économie. Après avoir parcouru les rayons, il finit par en prendre quatre, portant sur les quatre courants de pensées : classique, néo-classique, marxiste, et keynesienne.
Mais c’est en rentrant dans sa chambre, et en commençant à ranger les livres empruntés qu’il se rendit compte qu’il en avait un en plus : c’était une sorte de carnet à la couverture noire, sans titre. Surpris, il chercha dans sa mémoire où est-ce-qu’il avait bien pu le trouver, et c’est en visualisant le moment où il avait fait valider son emprunt qu’il remarqua qu’il avait posé ses livres sur ce petit carnet. Et lorsqu’il avait reprit les livres, il avait, sans s’en apercevoir, embarqué le carnet avec lui.
Curieux, il s’assit sur son bureau, et ouvrit le carnet.
C’était un journal intime, avec une écriture de fille. Aucune information sur la détentrice de cet élégante écriture. Dan chercha, retourna et re-retourna le livre pour trouver ne serait-ce qu’une petite information sur cette personne, mais aucune. Il décida d’abandonner les principes fondamentaux de l’économie et les différentes théories pour… un journal intome. La curiosité est un vilain défaut, certes, mais si les humains n’avaient pas été aussi curieux, on n’en serait pas arrivé là. L’Héritier, même si une pointe de culpabilité s’installait en lui, commença à le lire.
La première chose qu’il apprit fut que c’était une orpheline, plutôt timide. Une Eau, peut-être ? Et bien entendu, ça parlait d’amour. Dès la première page. Il s’attendait à un roman pour des gamines pré-pubères. Mais il continua de lire, parce-qu’il avait commencé. « Corps déchiqueté » le frappa. Ce n’était peut-être pas un conte de fée, après tout. Le garçon en question s’appelait Julien. Il continua de lire, sans même se rendre compte que le temps passait. Il tourna la dernière page avidement (malgré lui) mais fut déçu de n’y rien trouver. C’était comme dans les séries où il y a écrit « to be continued »… sauf que là, ce n’était pas le cas. Beaucoup de questions trottaient dans sa tête, et il avait envie de les poser. Mais comment ? Qui était la demoiselle à qui appartenait ce journal ? Il ne le savait pas, mais peut-être qu’en écrivant dans ce journal, et en le remettant à l’endroit où il l’avait trouvé, il pourrait savoir qui c’était. Mais en y réfléchissant un peu, il se rendit compte que ce n’était pas tant la personne qui avait écrit qui l’intéressait, mais plutôt la suite de l’histoire. Il prit un stylo-plume, et, hésitant un instant, il finit par écrire :

«  A la détentrice de ce journal, »

Il s’arrêta. Devait-il la vouvoyer, ou la tutoyer ? Comme il ne la connaissait pas, il préféra se fier à la bienséance du monde aristocratique, et décida de la vouvoyer. Il reprit donc :

«     Je tiens tout d’abord à m’excuser pour avoir emporté votre journal par mégarde et pour l’avoir lu. Mais au final, je pense que ce n’était pas si mal que ça, puisque j’ai eu l’occasion de lire une histoire, la votre. Rassurez-vous (ou peut-être que vous le savez déjà), j’ignore qui vous êtes. Et je pense que ça vous convient aussi. Ce n’est pas forcément très agréable de savoir qu’un inconnu connaît tous vos secrets… alors que savoir qu’un inconnu pour qui vous être une inconnue connaît vos petits secrets n’est pas si dérangeant que ça. Du moins, c’est votre point de vue.
Je vous avoue que quand j’ai vu que vous alliez parler de votre amour, j’ai soupiré. Je pensais que j’allais avoir le droit au récit d’une adolescente gamine et hystérique amoureuse d’un « trop beau gosse de ouf sexy et tout, le prince quoi », mais qui ne l’aime pas en retour. Mais il me semble que votre histoire soit plus… tragique. En effet, « corps déchiqueté » n’est pas forcément une Happy End.
Votre histoire m’inspire beaucoup de questions, et je n’ai pas pu me retenir d’écrire. Bien sûr, je comprendrais tout à fait que vous ne vouliez pas répondre à un inconnu, mais… écrire à un journal qui ne vous répond pas est triste, n’est-ce-pas ? Que diriez-vous d’un… confident inconnu ? Appelez-moi comme vous voulez.
Je me permets à présent de poser des questions, et de vous dire ce que je pense. Tout d’abord, les parents de Julien, ne se doutaient-ils pas d’une éventuelle relation entre vous ? Certes vous ne vous entendiez pas bien au début, mais pourtant, vous avez écrit qu’au fur-et-à-mesure, votre relation s’est en quelque sorte améliorée, basée sur une confiance mutuelle. D’ailleurs, au passage, j’aime beaucoup votre phrase : « Et pourquoi on ne pourrait pas diviser par zéro ? Ce n’est pas car c’est hors de notre compréhension que c’est impossible ! » Car je suis tout à fait d’accord avec vous. Et puis, ne pensez-vous pas que tout en vous disant que vous n’étiez pas fufut’, il vous a fait un compliment… « belle ». Au final, cela veut dire que vous lui plaisiez. C’est ce que je pense, en tant que garçon. C’est un compliment caché, en fait.
Je continue, quand vous dîtes que vous vous êtes retournée vers lui, ne s’est-il pas posé des questions ? Car lorsqu’une fille nous pourrit la vie, et que soudainement, elle nous fait nous sentir intelligent, on trouve ça étrange.
Autre chose que je trouve étrange, c’est que lorsqu’une fille tombe amoureuse… pour avouer sa flamme, elle… comment dire, vu que je ne suis pas une fille, il m’est difficile d’expliquer… Moi-même ayant trois (petites) sœurs, je sais que quand elles déclarent leur flamme… c’est un grand moment, c’est le stress de leur vie ! C’est un moment dont elles s’en souviendront (et s’en souviennent) à vie. Pourtant, pour vous, cela vous semble aussi simple que dire « bonjour ». Peut-être que je me trompe…
J’avoue être surpris de la réponse de Julien, je pensais qu’il accepterait. Mais étant donné que pour lui (peut-être) vous n’étiez « que » sa petite sœur, au début… Mais vous savez, généralement, les garçons commencent à réaliser leurs sentiments juste après la déclaration d’une fille… donc, le fait qu’il vous ait embrassé par la suite ne m’étonne pas tellement.
Il me semble que nous ayons un point commun : j’aime aussi la gym. Mais je n’en pratique pas autant que vous. J’ai fait de tout (mais alors vraiment de tout) et surtout des arts martiaux. Il faut beaucoup de souplesse, de précision et d’agilité dans ces sports.
Vous venez de me donner un indice pour trouver votre idendité, mademoiselle… Un bleu sur le coude, je retiens.
Je ne pense pas que ce soit très… respectueux de ma part de vous poser cette question, mais… elle me trotte dans la tête depuis tout à l’heure donc… je la pose quand même. Et puis, je suis votre confident (autoproclamé, ou pas), non ? Donc… qu’est-il arrivé à Julien ?

Votre confident

P.S : Si vous me répondez, posez ce journal sur la table près du rayon « Economie ». Presque personne n’y va…
»

Dan reposa son stylo. Il était fier de sa petite… lettre ? Confidence ? Bref. Il alla poser le journal à la même place où il l'avait pris par mégarde (c’est-à-dire près du bureau de la bibliothécaire) le surlendemain. (oui car le lendemain, il avait complètement oublié). Et c’est avec impatience qu’il attendit le jour suivant pour voir si la détentrice avait répondu.


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##   Jeu 18 Juil 2013 - 23:37
Ipiu Raspberry

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Ipiu chercha vainement toute la soirée dans la bibliothèque. Elle avait de la peine d’avoir perdu son confident. Elle avait honte à l’idée que quelqu’un soit tombé dessus… et en même temps elle était heureuse de ne pas avoir révélé son nom. Henrietta et Ipiu s’étaient mêlées pour écrire leurs sentiments pour Julien, elles étaient pour l’instant restées à l’abri, personne ne les reconnaitrait. Elles pourraient écrire à nouveau… Ailleurs. Pourtant le surlendemain de sa disparition, le livre était réapparu. Presque par magie. Elle le serra contre son cœur avant de le ranger dans son sac.

Le soir elle eut envie d’écrire. Quelle ne fut pas sa surprise en découvrant une autre écriture au cœur de son confident. Elle poussa un léger cri apeuré. Quelqu’un avait lu son journal. Cela elle n’en doutait pas… Mais on lui avait répondu. Une écriture de docteur, ou du moins celle d’une personne habitué à écrire des lignes et des lignes par jour. Le type d’écriture épurée pour devenir rapide, écrire une note en une poignée de secondes. Elle connaissait ce type d’écriture, elle avait appris à décrypter, pourtant elle nota l’effort fait pour rester lisible. Elle lut, en silence.

Elle hésita longuement. L’idée n’était pas mauvaise. Elles en avaient besoin, mais c’était dangereux. Henrietta pourrait se dévoiler un peu trop. Cependant il ne la connaissait pas, et elle pourrait lui parler de comment elle avait appris à aimer Julien au travers des yeux d’Ipiu. En même temps, elle avait peur, peur non pas de dévoiler son identité mais de dévoiler son cœur. Peur d’être jugée, mais il ne la connaitrait jamais non plus. Alors elle se décida, elle le ferait.

Elle relut la lettre et souri ce coup-ci, elle portait toujours des manches longues, alors il ne la découvrirait jamais. De toute manière le bleu s’estompait déjà. Lui par contre lui avait fourni une précieuse information… Le rayon des livres d’économie. Il n’y avait qu’une dizaine d’étudiant qui s’y rendaient et y empruntaient des livres… Hum.


Cher journal,

Oui puisque tu as décidé d’être l’âme de ce journal, je t’appellerais journal… Tu te poses bien des questions sur ma vie.

Ce que j’avais écrit n’était pas destiné à être lu, et il te manque bien des clés pour comprendre. Je vais répondre à tes questions, dans le désordre… Mais en contrepartie, serais-tu prêt à en faire de même ? A prendre le risque de me délivrer ton passé ? Moi je prends le risque.

Tu veux savoir ce qui est arrivé à Julien… Tu peux taper « meurtre Tourcoin 17 juin 2013 » dans ta barre de recherche google. Sans doute t’apprendra-t-il des choses que j’ignore. Que je ne veux pas savoir, ce que j’en sais moi, c’est qu’il est mort. Que je ne le reverrais plus. Qu’à chaque fois que je pense à lui je revois l’image du parc où nous avions rendez-vous « décoré » des morceaux de son corps.

Je suis désolée, mes mots sont peut-être crus. J’ai réfléchi longuement avant de les écrire, et je n’ai pas trouvé d’autre façon de le formuler. Je ne sais ni pourquoi, ni comment. Je ne veux pas savoir. Je ne veux pas ressentir de la haine, je préfère me battre contre ma tristesse.

Ensuite les parents de Julien. Oui ils se doutaient de quelque chose, en même temps je n’ai rien désiré leurs cacher mes sentiments. Je pense qu’ils connaissaient mes sentiments et ne m’ont pas adopté à cet égard. Ils ont de suite été mis au courant quand nous avons réellement commencé à sortir ensemble bien que je ne vive plus sous leur toit à ce moment-là. Je les aime comme s’ils étaient de ma famille, et j’ai honte de les avoir quittés pour entrer à Terrae… Mais eux ils ne m’en veulent pas, dans leur dernière lettre ils m’ont dit que la seule chance qu’ils aient eu dans tout ça, c’est de n’avoir perdu qu’un seul enfant. Je pense qu’ils devraient me haïr, si on n’avait pas eu rendez-vous avec Juju, il serait sans doute vivant.

Tu penses qu’il est compliqué pour une fille d’avouer ses sentiments ? Sans doute quand comme tu le dis on pense avoir trouvé le prince charmant, celui avec qui on finira sa vie cela doit être dur de se déclarer. Cependant je connaissais Julien, il aurait été injuste de lui cacher mes sentiments. Quelle que soit sa réponse, cela ne nous aurait pas tant éloigné que mon silence. Là tout était clair.

De toute manière, je n’ai jamais été fleur bleue. J’ai toujours eu conscience de mon jeune âge, du fait que les relations des collégiens durent rarement plus de deux mois. J’avais envie de profiter du fait d’être sûre de mes sentiments avant qu’ils ne passent… J’avais besoin de tenter ma chance en quelques sortes. Sa réponse m’importait peu en fait, j’étais sereine avec moi-même dès le moment où j’ai arrêté de lui mentir. Bien sûr il m’a fallu du courage pour lui avouer mes sentiments mais me taire était sans doute bien plus angoissant.

Tout comme il est angoissant de vivre avec une personne qui vous déteste. S’il s’est posé des questions il ne m’en a pas fait part. L’humain est un être sociable et il est souvent bien moins épuisant de faire la paix que de continuer à se battre. Je pense que nous avions besoin de nous entendre tous les deux pour nous faciliter la vie.

Tu sais, je m’en suis rendue compte que je l’avais attiré depuis longtemps, mais les garçons semblent long à la détente… Pour lui qui n’avait jamais ressenti d’amour, il devait croire que son amour était simplement fraternel, et tant que j’ai vécu auprès de lui il ne pouvait se résoudre à penser autrement… Il était tellement buté ! Mais en même temps ce trait de caractère pouvait parfois être tellement drôle ! Je n’ai jamais réussi à lui faire admettre qu’un jour quelqu’un pourrait diviser par zéro… Même pas Chuck Norris !

Tu as compris ce que j’aime dans la gym. La souplesse et l’agilité, moi je n’ai jamais fait beaucoup de sports, j’ai découvert vers neuf ou dix ans la gym, avant j’étais plus ou moins une grosse larve. Je souffrais beaucoup de mon manque d’agilité, il était courant qu’on dise de moi que j’avais deux mains gauches. Alors j’ai aimé la gym car je pouvais m’entrainer seule, j’ai aimé la gym car elle me permettait de découvrir les limites de mon corps et de les dépasser. Maintenant la gym fait partie de moi, de mon quotidien… Même si je vais changer de lieu d’entrainement, tu as déjà trop d’indice sur moi. »


Elle hésite un peu puis signe :


« L’auteure.

PS : Tu devrais lire le livre que j’ai posé dessous, c’est plus intéressant que l’économie.»


Le lendemain elle dépose le petit livre à la couverture noire sur la table alors qu’elle rangeait les derniers livres empruntés. Elle glissa dessous un livre qu’elle avait parcouru la veille… Une BD…La Nostalgie de Dieu


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##   Sam 20 Juil 2013 - 22:00
Dan Ushiromiya

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Dan retrouva le lendemain le fameux journal intime, avec un livre en dessous. Il ne put s’empêcher de sourire : elle avait accepté. Voilà quelque chose d’amusant et de nouveau à faire : un échange épistolaire… avec une inconnue.
C’est en vérifiant avec précaution que personne ne l’observait, qu’il prit le journal et la BD.
Le soir venu, il avala de l’aspirine à cause d’une migraine qui persistait depuis déjà le début de l’après midi. Lire des théories économiques complexes pendant trois heures de suite ne lui faisait aucun bien. C’est pourquoi il décida de se divertir. Il avait plusieurs façon de le faire : sortir, amener une fille dans son lit ou… lire. C’est en se demandant ce qu’il pourrait bien faire qu’il se souvint du journal.
Il le sortit de son tiroir, et vit que la détentrice avait répondu. Son écriture était beaucoup plus lisible que la sienne, avec des lettres mieux dessinées, … une écriture de fille on dira.
Il lut la réponse, et sourit à l’idée de s’appeler… « journal ». C’était pas mal. Il chercha par la suite l’incident qui s’était produit, et découvrit qu’un psychopathe (toujours pas retrouvé) avait prit plaisir à déchiqueter un « jeune garçon ». D’ailleurs, ce « jeune garçon répondant au nom de Julien » était décrit par ses proches comme « gentil » « exceptionnel » « souriant » et tout le blabla qui va avec.
Ensuite, il commença à lire les premières planches de la BD, et ne le regretta pas. C’était certes assez ironique de la part de l’auteur, mais tellement drôle. Dan était toujours un enfant derrière son masque de mec playboy et sérieux, et inutile de dire comment il ria tout le long de sa lecture. Il lé dévora en moins de trente minutes. Comme quoi, on n’avait pas besoin d’être un grand dessinateur pour faire apprécier une BD.


    « A celle qui écris, »


Oui, il changea de formulation, puisque de toute façon, il était « l’ame du journal », donc le journal…


    « C’est bien étrange de s’appeler « journal », mais je ferais avec.

    Délivrer mon passé ? Il n’a rien d’aussi extraordinaire ou tragique que le tien, vous savez. J’ai l’habitude d’intérioriser mes sentiments, et de garder mon passé bien enfoui en moi. Ce que je veux dire, c’est que… je n’ai pas l’habitude de me confier. Que ce soit à un journal, ou à une personne. Je déteste faire ça. C’est comme si j’étais mis à nu, et se sentir nu devant quelqu’un n’est pas forcément une très bonne sensation… (Quoique, ça dépend de qui).
    Je suis en effet allé voir ce qui s’était passé, et je dois avouer que, même si vos mots sont crus, c’est bien ce qui s’est passé. Je suis l’âme de votre journal, alors vous pouvez utiliser tous les mots que vous voulez. Vous voulez tout ignorer ? A votre place, j’aurais enquêté, et je serais allé me venger… à ma façon.
    Pourquoi ne voulez-vous pas regarder la réalité en face ? Pourquoi fuyez-vous ? Est-ce-que cela vous convient vraiment ? Se battre contre la tristesse… Il est plus facile de se battre contre la tristesse que contre la haine. Vous choisissez donc la facilité. Mais au final… vous vous blessez. Plus que vous ne le pensez.
    Vous avez eu de la chance de tomber dans une famille aussi gentille. J’ai des connaissances, qui, eux, n’ont malheureusement pas eu autant de chance que vous.

    Julien n’était-il pas, à vos yeux, votre Prince charmant ? Mais de toute façon, vous , les filles, ils vous est facile de changer de garçon, de jouer la comédie pour obtenir quelque chose.
    »


Il s’arrêta, hésitant. Sa rancœur envers les femmes ne s’était pas entièrement évaporée. Il chercha à changer de sujet, préférant ne pas s’étaler dessus.


    « Je comprends mieux maintenant pourquoi Julien a préféré « la paix ». Mais moi, je pense que je me serais méfié. Je n’ai pas peur de la difficulté, j’imagine. Plus quelque chose est difficile, plus ça me… motive.

    Je ne pense pas qu’il ait cru que son amour était fraternel. A mon avis, inconsciemment, il savait parfaitement qu’il vous aimait. Non, autant dire qu’il le savait tout court. Je pense qu’il avait peur… Les garçons, quand ils ressentent ça pour la première fois, surtout quand la fille est sensée être votre « petite sœur », ça l’a un peu effrayé. Il n’a pas voulu l’admettre. Je contredis ma précédente réponse. Mais plus j’y réfléchis, et plus je me dis qu’il ne savait pas que faire de ses sentiments. Bref, le sentiment d’être amoureux m’est presque inconnu. Il m’a laissé un goût amer, et je ne veux pas tellement m’étaler là-dessus.

    Vous avez beau vous cacher, un jour viendra où je saurais qui vous êtes. Ca se trouve, je vous connais déjà…

    J’ai lu votre BD, que j’ai trouvée très drôle. Même si à première vue cette œuvre semble comique, je pense que derrière il y a un réel message. Les Hommes se reposent sur un être divin, qui n’existe peut-être pas. Ils croient que si on demande, on nous le donnera. Dans ce cas… tout le monde serait heureux, n’est-ce-pas ?

    Vous avez écrit que vous vouliez connaître mon passé également. Je le répète, il n’a rien de… passionnant, dirons-nous. Mais... je vais en dire quelques bribes.

    Je suis né avec le fardeau de l’aîné sur mes épaules. A Terrae, nous sommes tous sur un pied d’égalité (du moins, c’est ce que la Directrice veut). Mais une fois le portail franchi, je suis… une personne importante, si on peut dire ça comme ça. Aîné d’une famille très stricte, avec des valeurs traditionnelles, et une éducation sans faille (c’est ce que tout le monde pense), j’ai été formaté dès mon plus jeune âge pour gérer beaucoup de choses que vous n’imaginerez même pas.
    Nous, on doit faire partie de l’élite. On doit être les premiers partout. C’est notre devise, en quelque sorte. C’est ce que j’ai appliqué, dès mon plus jeune âge, et c’est ce que j’applique toujours.
    Etre l’aîné est quelque chose de difficile, même dans une famille « normale » : on porte toute la responsabilité des frères et sœurs, mais aussi celle des parents. On doit les aider dans leurs affaires, et tout ce qui va avec. Je pense que
    »


Non, il ne pouvait pas écrire ça. Pourquoi se confiait-il à un foutu journal, ou plutôt à une inconnue ? Il devait devenir fou. Il barra ce qu’il avait commencé, et se contenta de bâcler la lettre.


    « Votre confident, M.le Journal. »


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Ecrire avait été une chose, déposer le journal s’était avéré un peu plus compliqué… Comme si… Comme si c’était un nouveau pas à franchir dans la direction du lecteur. Un pas qu’elle franchit, pourtant elle ne lui faisait pas confiance. Elle avait même établi un plan, laisser une bande dessinée et voir qui la ferait enregistrer ou qui la rendrait… Cependant elle ne li fit pas. Quelque chose lui dit que c’était incorrect. Elle demanda à ne pas travailler aux départs puis à ne pas travailler aux arrivées jusqu’à ce que le journal ait repris sa place.

Quand elle vit réapparaitre le petit cahier à la couverture noire, elle ne put s’empêcher un sourire pourtant elle ne le récupéra comme d’habitude que lorsqu’elle alla poser des livres dans le rayon économie… Qui avait assez de patience pour lire ça ? Henritta. En d’autres temps. Une autre mission. Elle attendit le soir, d’être bien callée dans son lit. Elle se moquait que quelqu’un la voie écrire dans ce journal vu qu’elle ne le laissait jamais seul… Sauf quand il attendait son… Second propriétaire ?

Cette fois-ci elle lut lentement. Il est pudique, comme elle, avant. Il intériorise ses sentiments, comme trop de monde… Le syndrome de la cocotte-minute. Enfin, il se demande pourquoi elle ne veut rien savoir… Henrietta sait déjà, elle est coupable. Tout ce qui est arrivé à Julien et de sa faute, cependant, ça… Elle ne peut en parler, elle n’en a pas le droit. Alors elle prendra la  vision du monde d’Ipiu pour répondre, cette vision tellement niaise qu’elle lui donnerait envie de rire, mais qu’elle partageait… avant…


    « Cher journal, comment vas-tu ?

    Je voudrais que tu saches que je ne fuis pas la réalité. Je l’accepte. Julien est mort. C’est tout ce qui m’en importe, trouver un coupable me le rendra-t-il ? Si mon but était la vengeance, que me resterait-il après ?

    Je serais devenue une autre que Julien ne reconnaitrait sans doute pas. Cela en vaut-il la peine ? Pa pour moi. Je préfère avancer, aller de l’avant et oui, combattre ma peine, même si j’en ressors blessée, c’est mieux que de vivre pour le passé. »


Cet adage Henrietta essaie vraiment de l’appliquer, de s’y tenir… Comme si Ipiu lui avait enseigné quelque chose. Ou essayait. Ce qui était différent. Il parle des femmes comme s’il les connaissait, sans doute a-t-il souvent été trahi. Cela arrive tout le temps en définitive.


    « Tu as raison. Julien n’était pas un prince charmant, un de ses stéréotypes en papier mâché. Non, c’était un être humain, avec ses défauts et ses qualités. Il n’était pas un super héros, je n’attendais pas qu’il le soit. Il était simplement, et reste, la personne que j’aime. Alors oui, tu as raison, parfois j’aimerais passer à autre chose, l’oublier…  Donner mon cœur au premier venu, mais cela m’est impossible. »


Il pense qu’à la place de Julien il se serait méfié… Il pense réellement que si elle s’est rapprochée du fils de cette famille c’était pour… Sortir avec lui ? Sauf que ce n’est pas le cas. Il a raison, elle avait de la chance dans cette famille, elle était bien traitée, mais pour combien de temps ? Souvent, toujours, son propre enfant prime sur celui dont on prend la charge.


    « Il aurait sans doute dû se méfier de moi tu as raison sur un point, j’étais tout aussi intéressée que lui par la paix. J’avais trouvé une famille où je me sentais bien, pour la première fois depuis longtemps, et s’ils toléraient notre animosité l’un envers l’autre cela n’aurait pas duré. Tes amis ne t’on pas menti, les familles d’accueil ne sont pas toutes si accueillantes. »


Il livre enfin un peu plus de son âme. Il dit avoir été déçu par le sentiment amoureux… Mais qui ne l’ait pas. Ipiu réfléchit, elle ne veut pas le braquer. Elle ne veut pas le blesser plus qu’il ne l’est déjà. Car oui elle sent une blessure dans son cœur. Elle ne relèvera pas, si un jour il veut briser le silence, il le fera.


    « Je pense que l’auteur dresse une caricature de l’humanité d’aujourd’hui, pointant du doigt ses incohérences. Dieu n’est qu’un protagoniste qui les met en évidences. »


Elle lit la suite. Elle comprend, enfin, non, Henrietta comprend ce qui pour ipiu reste vague concept. Elle sait ce que le mot responsabilité veut dire, elle sait ce que c’est de devoir toujours être la meilleure, seulement si elle avait échoué à ce jeu, elle serait morte. Pourtant encore une fois c’est Ipiu qui prend la plume.


    « Cher journal, j’ai lu quelque part que « la responsabilité est le prix du succès. » Si tu avais été un parfait abruti, famille ou pas, tes parents n’auraient peut-être pas autant exigé de toi. Ou alors ils auraient masqué ton existence au monde… Un peu comme dans des romans bizarres…

    Après, je ne connais pas ta famille ou ta situation, mais même si tu es l’ainé, as-tu grandi seul ? Dans mes souvenirs grandir avec sa famille reste très agréable. Cela ne l’a-t-il pas été pour toi ? Après tout tu dis avoir été formaté… Aurais-tu voulu devenir un autre que toi-même ? Maintenant que tu es à Terrae, pourquoi n’en est tu pas libre ?

    Celle qui écrit. »


Elle posa le journal le lendemain, en rangeant un livre.


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##   Mar 23 Juil 2013 - 12:13
Dan Ushiromiya

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Il avait maintenant l'habitude de passer à la bibliothèque tous les jours. Chose qui ne resta pas sans attirer l'attention d'Akari qui lui faisait quelques remarques. « Dan, aller à la bibliothèque de temps en temps, c’est crédible. Mais Dan, aller à la bibliothèque tous les jours, c’est étrange. » disait-elle. Le grand-frère se contentait de répondre que contrairement à elle, il était plus sérieux dans ses études. Sa soeur était un vrai radar, et ça le saoulait un peu, parfois.
Il se demandait ce qui lui avait pris de répondre à une inconnue. Il aurait pu se contenter de donner à la bibliothécaire sa trouvaille. Pourquoi ne l'avait-il pas fait? Il ne savait pas, lui, le jeune homme tant envié. Celui qui trouvait solution à tout.


    « A celle qui écris,

    Je vais plutôt bien, et vous? Terrae est un endroit où on oublie ses soucis, c'est un peu comme un endroit de vacances, j'ai l'impression. Donc tant que je suis dans cet endroit, je suppose que je vais bien. Mais qu'est-ce-que ça veut dire "aller bien", de toute façon? Est-ce-que ne pas avoir de soucis veut dire qu'on est heureux? Je me le demande, parfois... »



Il arrêta de jouer aux philosophes. Qui aurait cru que Dan se posait de telles questions...



    « J'imagine que vous avez raison. Mais vous acceptez si facilement la mort d'un être aimé, c'est surprenant. Vous me semblez très mature, à moins que vous intériorisez vos sentiments. Ces personnes là sont souvent considérées comme matures par leur entourage, alors qu'ils se brisent à l'intérieur...
    Ne voulez-vous pas savoir qui est derrière ce meurtre? Peut-être que "le psychopathe" n'en est pas un, peut-être que c'est un meurtre planifié par vos ennemis (si vous en avez)...? Il y a tellement de questions à se poser.
    Vous n'êtes gagnante de votre persévérance que si vous n'en ressortez pas blessée.
    »


Il pouvait paraître assez utopiste, trop même. Ne pas ressortir blessé d'une blessure passée... c'était une chose impossible. Malheureusement. Mais la raison pour laquelle il écrivait ceci, c'était parce-qu'il était irrité par l'ignorance de la personne qui écrivait. N'aimait-elle donc pas ce Julien? Pourquoi ne voulait-elle pas savoir qui était derrière tout ça? Connaître qui est derrière tout ça, et se venger étaient deux choses différentes.


    « Je ne voulais pas dire donner votre coeur au premier venu. Si vous le faisiez, vous ne seriez qu'une femme à la recherche d'un "remplaçant de Julien". »


Il se demandait s'il l'avait vexée. Les femmes de ce genre, il les séduisait et il les jettait pour leur faire comprendre les vérités de la vie. Dan n'était pas trahi, il trahissait, c'était différent.


    « On dirait que c'est du vécu, les familles d'accueil pas très sympathiques. Vous en avez quelques exemples?

    De toute façon, on ne connaîtra la vérité qu’après notre mort. Pour être honnête, Dieu ou les Dieux ne m'intéressent pas. Ce ne sont que des personnages crées par l'Homme. On va dire que je suis comme Thomas dans la Bible, tant que je ne vois pas, je ne croirais pas. Et ça ne s'applique pas seulement à la religion. Et vous, qu'en pensez-vous?

    Vu sous cet angle, c'est vrai. Un proverbe dit que l'erreur est humaine. Pourtant, dans ma famille, l'erreur c'est pour les faibles. Peut-être que je ne suis pas un abruti, mais je dois être, incarner la perfection. Seulement, la perfection est-elle humaine?

    J'ai eu de la chance d'avoir grandi dans une famille très soudée et aimante malgré ses principes et ses valeurs. J'ai trois petites soeurs adorables aussi, toujours là pour me soutenir, même si c'est souvent moi qui le fait. Elles traversent la période la plus heureuse mais pourtant tumultueuse de la vie, l'adolescence. Je dois donc les surveiller de près.
    Non, je n'aurais pas voulu devenir un autre que moi. Quoique , peut-être que si j'avais été moins "extraordinaire", je n'aurais pas à faire face à autant de rivaux. J'aurais voulu vivre aussi, une vie tranquille, loin des médias. Une personne ayant une vie ordinaire, mais avec des capacités extraordinaire. Je ne sais pas si vous me saisissez...
    Même en étant à Terrae, je garde le contact avec mon père et les affaires de famille. Tous les contrats avec des entreprises asiatiques, c'est moi qui les gère, donc où que je sois, j'ai toujours du boulot. Je ne suis pas libre, mais ça ne veut pas dire que je ne peux pas l'être...

    Je vous rends la BD. Je ne veux pas aller l'enregistrer dans la bibliothèque, vous me trouverez trop facilement. Vous pourrez très bien aller fouiller dans l'ordinateur, ou même être la bibliothécaire! Je reste prudent.

    M.Le Journal.
    »


Il posa le journal avec la BD en dessous le lendemain, toujours en vérifiant si on l'observait.


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##   Mar 23 Juil 2013 - 19:19
Ipiu Raspberry

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Elle récupéra le journal le matin, elle n’était pas en service mais elle avait dans l’idée d’emprunter « l’économie pour les nuls. » Histoire de voir… Elle écrivit dans le journal pendant son cours de français, personne ne regardait.


    « Cher journal,

    Quelle définition donner au bonheur autre que l’absence de soucis ? Si nous ne nous satisfaisons pas de ça, alors ne construisons nous pas notre propre malheur ? Je vais même souvent à penser que les soucis ne nous empêchent pas d’être heureux, et que souvent nous refusons simplement le bonheur que nous entrapercevons. Le bonheur n’est pas une histoire, il ne meuble pas aussi bien la vie que la peine, la détresse, le bonheur ne se raconte pas, il est inintéressant.  Alors on meuble, on recherche la peine…

    Moi je l’admets, je ne vais pas bien, Julien hante mon cœur et mon esprit, il s’invite dans mes pensées à tout instant de la journée, rappelant à mon cœur sa douloureuse absence. Mais j’essaie, j’essaie de tout cœur de l’accepter, pour pouvoir un jour dire sans mentir que je vais bien. Car un jour j’irais bien, la douleur disparaitra et je penserais à Julien avec le même sourire que lorsque je pense à mes parents. Du moins je travaille en ce sens.

    Tu penses que je suis mature, sans doute plus que beaucoup d’enfants de mon âge. J’ai déjà tout perdu, alors je sais que si je veux continuer à vivre il me faut accepter. Cela me brisera-t-il ? Peut-être, mais je préfère finir brisée en restant moi-même que chercher à être celle que tu penses que je devrais être. Devrais-je chercher qui a  tué mon amant ? Peut-être. Mais ce temps passer à chercher la cause de ma douleur ne me servira pas  à en sortir. C’est égoïste, je l’admets, mais je préfère avancer que de vivre dans la douleur.

    Tu penses que je pourrais avoir des ennemies ? je n’ai ni famille ni fortune. Certes en quatorze ans de vie j’ai sans doute lésé bien des personnes, mais je ne pense pas avoir des ennemis. Certaines personnes ont peut-être de la rancune envers moi, mais pas assez de courage pour faire ce genre de choses. Pas assez de folie non plus.

    Car oui ce que j’ai vue n’était que folie, personne ne saint d’esprit aurait pu faire un tel… Désolée, je crois que je préfère parler d’autre chose. D’ailleurs je retire que je suis désolée, je parle de ce que je veux dans mon journal… Non ?

    Tu veux toujours des exemples du pire, des détails de ce dont l’évocation même devrait suffire…  Qu’est-ce qu’une famille d’accueil non accueillante ? Une famille qui ne te voit que comme une entrée d’argent et qui se fout totalement de ce que tu fais ? Une famille qui te rappelle constamment combien tu dois leur être redevable de t’héberger et qui te transforme en larbin ? Il y a tellement de cas de familles peu accueillantes, mais je crois que ceux-ci sont les plus courants.

    Tu penses que dieu n’existe pas… Moi je n’en sais rien, je pense que croire ne me tuera pas. Alors je crois qu’il y a quelque chose qui nous est supérieur, est-ce que cela lui donne le pouvoir d’intervention dans nos vies… Peut-être pas… Mais je me dit qu’il doit bien y avoir quelqu’un qui a créé tout ce qui est beau dans l’univers, toutes ses choses inutiles mais qui comblent nos yeux, nos oreilles, notre odorat… Je ne pousse pas le fanatisme trop loin, une vie après la mort et toutes ces conneries créées par l’homme pour se donner de l’espoir ou bonne conscience. Si tout était si facile quel plaisir y aurait-il à vivre ? Autant tous se suicider.

    La perfection ne peut être humaine, de même que quelqu’un de parfait serait inhumain non ? Tu as bien de la chance d’avoir grandi dans ta famille, je t’envie presque, ma famille à moi m’a souvent manquée. Non, en fait celles que j’envie se sont tes sœurs, j’ai souvent l’impression d’avoir sauté la case adolescence. Enfin, peut-être viendra-t-elle un jour…

    J’ai l’impression que tu es quelqu’un de très célèbre, au même titre que les stars… Autant je peux te citer un grand nombre d’auteurs différents, autant je crois que la seule star que je reconnais soit Jonny  Depp… Tu es Jonny Depp ?

    Bon ça valait le coup d’essayer non ? Je pense que tu as de la chance d’être « extraordinaire »  et que ce serait du gâchis de ne pas utiliser tes capacités à fond. Après, moi je pense toujours qu’on doit faire le plus que l’on peut. Après j’admets tu parles de firmes, de contrats et de tout plein de choses qui ne font pas partie de mon univers, et qui pour moi semblent vraiment ennuyants… Tu regrettes d’utiliser tes capacités pour ça ?

    Tu as déjoué mon plan ! Moi qui espérais voir qui emprunterait la BD ! Bon, j’admets j’y ai pensé, et je me suis dit que ce ne serait pas bien. On a dit que nous étions des inconnus, alors je ne chercherais pas à te connaitre. Bien que tu sois vraisemblablement plus connu que moi. Si je te vois passer dans les journaux se ne sera pas ma faute hein ?

    Celle qui écrit.

    PS : tu peux me tutoyer tu sais ? »


Elle remit le journal à sa place le soir même.


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##   Mer 12 Fév 2014 - 21:36
Dan Ushiromiya

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Il trouva le journal le lendemain, posé au même endroit. Tout en le prenant, il emprunta un livre sur les religions du monde. Pourquoi ne pas s'y intéresser un peu?


    «  A la personne qui écrit, L’absence de soucis n’existe pas. Alors dans ce cas, le bonheur n’existe pas non plus. Meubler sa vie avec de la peine ? Je pense que préférerais milles fois la meubler avec du bonheur. Mais d’un côté, sans soucis, la vie ne veut rien dire. Elle ne vaut pas la peine d’être vécue. Le bonheur de réussir après avoir franchi ses obstacles –des soucis-, et pleins d’autres choses comme ça. Une de mes sœurs dit toujours : « La vie est comme un arc-en-ciel : il faut du soleil et de la pluie pour en voir les couleurs ». Le soleil, ce sont tous les petits bonheurs de la vie quotidienne, et la pluie, les soucis. je te laisse avec le journal Divertissement de Blaise Pascal, dis moi ce que tu en penses. »


Il arrêta d’écrire, et sourit tendrement. Ah, Celia et ses citations ! A force de les lui dire, ça lui restait en tête !


    « Et comme TU (note que je te tutoie) l’as dit, on peut être heureux tout en ayant des soucis. Mais je pense que le bonheur, c’est une courte petite période. Manger un bon gâteau qui te rassasie bien, je pense que c’est un petit moment de bonheur. Surtout quand c’est des gâteaux au chocolat fondant ! »


Il se dit qu’il devait se faire passer pour un vrai dalleux. Mais bon, il n’y a rien de meilleur qu’un bon fondant au chocolat après une dure journée de travail !


    « Si j’étais toi, j’aurais cherché le meurtrier. Et quand je l’aurais trouvé, je me serais peut-être vengé, et finalement, j’aurais été en paix avec moi-même. Je me dirais, que je viens de venger cette personne chère. Mais peut-être que ce que je dis est totalement irresponsable et naïf. Mais, je ne pourrais pas être aussi fort que toi, et vivre chaque jour avec cette douleur, sans chercher à connaître la vérité. Cela me ferait trop mal.   Tu peux très bien accepter une chose, et en chercher la cause. Chercher les meurtriers ne remet pas en cause le fait que tu accepte ou non le meurtre de Julien. Du moins, c’est ce que je pense. Mais, je pense que tu n’as pas accepté le meurtre du Julien. Sinon, tu n’y penserais pas tout le temps, si ? Tu as bien de la chance d’avoir des ennemis qui ne sont pas fous. Parce-que ceux que j’ai, guettent la moindre chance de me faire tomber (dans les affaires) ou de me tuer. »


Cette dernière phrase le fit sourire, mais cette fois-ci avec un sourire sadique. Ceux qui le guettaient ne se comptaient pas sur les doigts d’une main, ni des deux mains, ni des deux mains et des doigts de pieds.


    «  Je suis désolé d’être aussi insensible. Mais ma curiosité a pris le dessus. Je n’ai jamais vécu dans une famille d’accueil. M. le journal s’excuse donc sincèrement. Ces exemples me font un peu penser à l’histoire de Cendrillon, qui était le larbin de sa belle-mère. Comme quoi, les contes ne sont pas toujours merveilleux. Passons ces mauvais souvenirs.Moi aussi, parfois, je me dit que le monde est trop parfait pour n’être crée que par un Big Bang. Le fonctionnement du corps humain, par exemple ? N’est-il pas, en soi, impressionnant ? Comment un simple Big Bang pourrait le faire ? MAIS, tant que je n’ai pas de preuves, je ne crois ni au Big Bang, ni a Dieu. Ce qui est assez drôle dans la vie après la mort, c’est le Paradis et l’Enfer. Si ça existait vraiment, personne n’irait au Paradis. On fait des pêchés tous les jours. Même le Pape n’irait pas, aussi saint soit-il. La vie après la mort est assez étrange : ceux qui vont au Paradis louent Dieu pendant toute l’éternité, et ceux qui vont en Enfer souffrent dans les feux de la Géhenne toute l’éternité. Quitte à choisir, je pense que je préférerais vivre sur Terre… ! Ce n’est pas une histoire de bonne conscience, à mon avis. C’est juste pour se persuader qu’ils ne partiront pas définitivement, et qu’on pourrait retrouver les êtres chers là-haut, ou… en bas !

    Dans ce cas, on est deux. Je pense que j’ai sauté la case adolescence aussi. J’étais différent des autres, je me devais être parfait, et on choisissait mes amis. Pas moi. Mais mon grand-père. Il tenait absolument à m’éduquer « correctement », et il m’a conditionné pour apporter du profit à ma famille sur le plan financier. Parfois je me demande si je ne suis pas qu’un simple pantin, un robot… Si mes parents avaient été plus présents, je pense que j’aurais pu échapper à ce conditionnement. Tu n’imagine pas toute la pression que tu as sur les épaules, toute une fortune dépend de toi. Tu es constamment jugé, on te surveille, on t’envie, on te déteste, on veut ta disparition.

    Johnny Depp à Terrae, c’est pas mal ! Je ne suis pas une « star » du showbiz. Tu peux me considérer comme une star du monde des affaires.

    Vu comme ça, utiliser mes capacités pour encaisser de l’argent, ça paraît plutôt bien. Mais comme je te le disais, j’ai été conditionné pour ça. Conditionné pour vivre dans le monde cruel des affaires.
    Ah, j’en étais sur que t’y avais pensé ! Dans ce cas, moi non plus je ne chercherais pas à savoir qui tu es. Je ne passe pas que dans les journaux ! Sérieusement, à Terrae, les filles me connaissent plutôt bien. Je te laisse réfléchir pourquoi…

    M.  le Journal, aimé des filles »


HRP: Désolé pour ce monstrueux retard ! ><


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##   Sam 15 Fév 2014 - 0:22
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Le journal. Elle l’avait oublié. Pendant un certain temps. Deux, peut-être trois jours. Ce n’était pas prudent de ne pas vérifier, n’importe qui pouvait tomber dessus. Fusse le cas ? Jamais elle ne le saurait.

Elle avait été occupée. Un peu. Beaucoup. Enormément. Ranger le nouvel arrivage de livre n’était pas vraiment le pire… Rattraper son retard en mathématiques non plus. Elle avait encore une voir deux années de tranquillité à ce niveau. Bon okay. Elle en avait au moins cinq. Les maths la connaissaient. Non, ce qui l’avait perturbé c’était un travail d’art plastique. « A travers. »

Ce prof il avait dû fumer toute sa moquette… Et toute celle des voisins. Elle avait vraiment eu du mal à traiter ce sujet. Elle n’était pas une artiste. Elle n’avait peut-être pas assez d’imagination, pas la fibre artistique ou tout simplement pas d’inspiration. Enfin, ça lui avait pris le chou. Elle ne voulait pas se décevoir, elle s’était engagée dans ce cours, autant que ça serve à quelque chose.

Elle avait réussi. Et s’était rappelé du journal.

    « Cher journal,

    Tu es bien connu des filles de Terrae ? Je ne sais pas vraiment comment je dois le prendre ? Dois-je en conclure que tu as un égo surdimensionné ? ou que tu es une catastrophe ambulante ?

    Ou tout simplement que je ne suis pas une fille.

    Si c’est bien ça, tu es mesquin mon cher journal. En tous les cas, ça me fait rire. Je pense que je réfléchis trop, mais tant que ça m’amène à penser des choses drôles… C’est bon signe non ?

    A part ça… au risque de me faire traiter de schtroumpf (car tout le monde le sait, les schtroumpfs sont communistes…) C’est si important que ça le showbiz ? (Je n’avais jamais écris ce mot… je pense que je n’aurais même pas su l’orthographier si tu ne l’avais fait. Te dire à quel point ce mot me semble peu important. ) pour moi il fait organisation secrète qui dirige le monde.

    Tu crois que si je dis à tout le monde que mon journal intime travaille dans la maffia je vais finir dans un asile ? A la réflexion faite… Terrae est déjà un asile.

    J’ai une question. Enfin plusieurs, mais bon.

    D’après toi c’est quoi être adolescent ?

    Il y a-t-il une chose, en particulier que ton conditionnement t’empêcherait-il de faire ?

    Tu as quelque chose en tête ? là maintenant de suite ?

    Je te mets au défi de le faire !

    Si tu as le courage de le faire, raconte-moi. Est-ce qu’être incorrect est drôle ?

    Si tu ne le fais pas, tant pis, peut-être un jour. En ce moment j’essaie de tester des choses que je n’avais jamais tenté… Ces trois derniers jours j’ai essayé de faire de l’art. Ca m’étonnerait d’y être arrivé, mais je crois que j’ai aimé. Faire quelque chose qui n’a aucun sens. Sur ce je te laisse. Je retourne travailler. Désolée du retard !

    Celle qui écrit.

    PS : je prends le livre, je le lirais pour la prochaine fois, je te poserais pleins de questions si je ne le comprends pas ! »


HRP : C’est juste un peu dommage, Ipiu a beaucoup avancé, et son journal a pas suivi ? maintenant j’me souviens pas de tout. ><


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