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Prête pour mon grand retour.
##   Ven 6 Déc 2013 - 0:13
Tomoyo Marguerite Asama

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Tomoyo Marguerite Asama
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Cet endroit me rappelait tellement de chose. Akari, Shizuru, Alex, Akira, Myouki tous ces gens que j'avais rencontré et qui m'avait entraîné ou que j'avais entraîné ou terrorisé, plutôt la deuxième solution en fait.

J'étais heureuse que même après autant de temps les gens n'osaient pas me regarder dans les yeux et était apeuré dès que j'arrivais. C'était plaisant, j'avais eu le plaisir de voir qu'il y avait des garçons carrément canon et pourtant il n'y en avait qu'un qui hantait mes pensées sauf qu'il n'y avait qu'un seul soucis. J'avais voulu le tuer ... Deux fois.

Je m'étais enfermée après avoir péter un plomb et être passée étoile, il fallait que je me recentre et surtout que j’apprenne à contrôler toute cette puissance. J'avais perdu le contrôle trop vite. Alors j'avais fait l'ermite. Oui je sais, j'ai privé les étudiants de Terrae de ma sublime silhouette mais je m'aime plus que je peux aimer le regard des gens sur moi. J'ai toujours voulu être la meilleure et je le serai mais pour ça il fallait que j'apprenne à contrôler mon pouvoir destructeur. Et effectivement, ces mois passés à m'entraîner ont portés leurs fruits. J'étais de nouveau moi, et la puissance coulant en moi, je la contrôlais.

J'avais donc décidé de revenir dans cette salle, je voulais m'entraîner en condition réelle, dans une salle qui me rappelait tous ces souvenirs positifs. Je voulais pousser ma puissance au maximum. J'étais devenue étoile, il fallait que je sois à la hauteur de ce titre. Je ne pouvais pas décevoir Tomoe, elle qui était Master, même si elle m'avait abandonnée. J'allais leurs prouver à tous que Tomoyo Marguerite ne baissait jamais les bras.

Me voilà donc au centre de la salle d'entraînement, me concentrant afin de donner le meilleur de moi-même. J'avais choisi les mannequins mobiles, c'était marrant. Ils bougeaient dans tous les sens, je créais donc cinq boules de feu devant moi plus trois que je fis tourner autour de moi. Mes cinq boules de feu devinrent plus petites, je concentrais leurs énergies et les envoyais d'un geste de la main sur les mannequins qui volèrent en morceaux les uns après les autres. Les trois boules autour de moi devinrent des plaques de feu fines mais solide mais ce bouclier n'était pas assez bon pour moi, alors je m'enflammais et me recouvrait de ce bouclier. C'était jouissif, excitant de ressentir toutes cette puissance.

Je me souvins de mon entraînement avec Akari et je souris doucement, elle était exceptionnelle et forte et je voulais me rapprocher de son niveau. Je savais que j'étais puissante, car sinon je ne serai pas crainte par les élèves mais ce n'était pas assez. Je repensais donc à certains moments émotionnels fort pour moi et mis mes mains vers le sol en les remontants doucement, comme prévu mon mur de flamme se mit en place devant moi prêt à tout ravager sur son passage sans plus attendre, je le balançais vers le mur qui trembla à l'impact. Oups, il faudra refaire la peinture.

Regardant le plafond, je fis apparaître une pluie de feu soudaine, je m'étais amusé à matérialisé mon élément avec les yeux, au lieu de mes mains, pour certaines attaques et j'adorais ma pluie de feu.

- Ahem. Je suis prête pour mon grand retour.


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##   Sam 7 Déc 2013 - 11:45
Athéna

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Je n'étais jamais prête. Jamais prête à rien, je subissait toujours l'humeur des autres et me laissais porter sans réelle volonté. Et je ne voulais pas changer, au que non, c'était bien trop dangereux de laisser une brèche à des sentiments qui n'étaient pas sortis depuis... Un an et demi ? Plus, je ne sais pas. Regarder, analyser, comprendre, ça suffisait. Pas besoin de s'embêter avec autre chose.
J'ai secoué la tête. Décidément, je n'arriverais encore pas à trouver le sommeil. En même temps, si je n'essayais pas en plein jour... Ou sommes nous la nuit ? Allez savoir, tout est relatif, de toutes façons. Mais alors pourquoi est ce que je me sens si frustrée ? Houla, j'ai besoin de penser à autre chose, moi ! Hm... Des cookies, je veux des cookies ! Non mais c'est nul...
Je me lève. Il faut que je fasse quelque chose, que je pense à quelque chose. Un pissenlit pousse juste à côté de moi. Alors là non, ça va pas le faire. D'un geste calculé, je l'écrase. Pas des pissenlits, jamais. Je me lève. Faut que je trouve un truc à faire, la stabilité de mon cerveau est en péril. Je tente d'ouvrir les dossiers emmagasinés dans celui ci en marchant dans l'herbe fraîche.
Des plans surgissent de ma mémoire. "Ha oui c'est vrai, je n'ai toujours pas fait ce moteur à pression hydraulique, il faudrait que je m'y mette ! Et je suis sûr que les sudoku à douze cases par bloc sont possibles ! Hm... Est-il possible de faire un noir fluorescent ?" Autant de choses auxquelles je pense en ce moment, et qui pourtant ne suffisent pas à calmer mes légés tremblements. 
Je ne comprends pas. La peur irrationnelle ne fait pas partie de moi. Je n'ai rien à me reprocher ou à régler, je ne pense même pas à mon passé ou à mon avenir, alors pourquoi ? Je ne suis de plus pas quelqu'un que l'on énerve ou effraie facilement. Pas du tout, même. Serait ce quelque chose d'autre ? Un sentiment plus fort ? Ou une anticipation de quelque chose de grand ? J’interroge Pierre, mon cailloux adoptif. Mais il n'est pas très bavard, alors ça ne donne pas grand chose.
Je me dirige vers la salle d'entrainement. J'y vais plus souvent en ce moment, peut-être parce qu'elle m'aide à me concentrer ? J'aime observer ceux qui y sont, et parfois en rencontrer quelques uns, comme Jun la dernière fois. Mais là, c'est encore différent, parce qu'aujourd'hui je ne me sens pas d'humeur à réflexionner sur les états d'âme d'un arbre ou à barrer le chemin à des fourmis. Je ne me sens pas d'humeur à rencontrer qui que ce soit non plus. J'ai besoin de quelque chose qui me fasse retrouver mon aplomb habituel, quitte à me défouler sur un mur.
J'entre. Il n'y a qu'une seule personne. La salle irradie de lumières rouges et jaunes dansantes sur le long des murs, d'une puissance impressionnante. Une feu. Elle est dos à moi, et j'entre discrètement. J'observe. Je n'ai vu aucun feu posséder une telle maîtrise de son pouvoir jusqu'ici. Sûrement une étoile. Dommage, je voulais être seule...
Les flammes tombent comme une pluie élégante mais mortelle. Je reste hypnotisée. C'est beau. Mais j'aimerais pas être en dessous. Elle n'a pas non plus utilisé ses mains pour la faire apparaître, c'est étrange. Puis tout s'apaise. Je l'entend murmurer.

- Ahem. Je suis prête pour mon grand retour. 

Ça aussi c'était étrange. On ne peux pas revenir de très loin dans un espace clos et cerné comme Terrae. Serait ce ses sentiments qui reviennent ? Ou alors est-elle restée enfermée longtemps ? Encore des questions... Je remarque dans sa posture qu'elle n'a pas l'air peut fière d'elle. Généralité chez les feux, mais je ne l'avais jamais vraiment remarqué avant d'être obligé d'avoir à parler avec l'un d'entre eux. Pourquoi je devrais lui parler ? Parce que je viens de l'observer et que je veux aussi utiliser cette salle. Quelqu'un de normal aurait sûrement fait demi tour en voyant le spectacle de ses pouvoirs mais... Non, j'étais fasciné et curieuse. Une curiosité malsaine qui allait sûrement me foutre dans le pétrin, encore...
Je me suis calée confortablement sur le mur, le regard vide et le visage inexpressif.
_ Bon retour dans ce cas...
Ma voix était juste assez forte pour être entendue. J'étais là, juste comme ça, une sorte de fantôme sans présence. Et je n'étais pas stable, je sentais mes mains trembler, pour je ne sais quelle raison. Et ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps. M'attendant à une réaction violente, j'ai levé les mains en l'air, doucement.

_ Isis, ici depuis peu. Je souhaite utilisé la salle d'entrainement aussi... On partage ?
Non mais je vous jure, on se croiraient dans une pub de kinder bueno... Mon dieu j'ai honte.


Prête pour mon grand retour. ATHENA%20signa

Images de Awanqi
##   Lun 9 Déc 2013 - 14:06
Anonymous
Invité

A certain moment de notre existence, la profondeur de notre esprit nous emmène vers de tel abysse qu'on en ressort pas indemne. L'homme que je suis n'est plus. Il ne reste plus qu'une noirceur tel, que j’en oublie mon humanité. Froid, comme cette sensation amère qui coule en moi. L'empathie n'étant plus qu'un lointain souvenir. A vrai dire, toute source de sentiment a disparu. A ce demandé s’ils ont été un jour présents en moi. L'imaginaire se mélangeant à ce que je crois réel. Mais est-ce vraiment le cas? Que reste-t-il dans ces moments-là? En y réfléchissant bien, pas grand-chose. Si ce n'est notre rancœur, notre désespoir accompagné par une pluie puissante et mélancolique.

Qu’est-ce que je recherche dans la vie ? Suis-je à même de demeurer ? Je n'en suis plus si certains. Clamant haut et fort ma non-existence. Ne soyez pas abasourdi. Je ne trouve pas que cracher le venin de toute chose définisse en soit de façon légitime, ce qu'on pourrait appelé exister. Je ne puis concevoir que la douleur soit aussi présente dans ce que je peux ressentir. Pourquoi faut-il subir les aléas d'un soit disant destin.

En parlant de celui-ci. Laisser moi en rire. S’il existait vraiment, je pourrais influer sur lui. Et ce, de façon plus ou moins importante, certes, mais je le dominerais. Vous êtes persuadé d'avoir réussi à en changer certains paramètres. Permettez-moi d'en douter. Ou alors, est-ce votre capacité intellectuelle qui se trouve en dessous de la moyenne. Ce qui serait fort regrettable.

Depuis que j’ai acquis mon pouvoir, je n’arrive pas à penser à autre chose, des pensées moroses m’envahissent. Comme si tout ce qui me constituait était en train de se faire piétiner. Je ressentais au plus profond de moi cette étrange sensation révolutionnant ma logique cartésienne. A vrai dire, je crois que je ne réalisais pas encore exactement ce qui était en train de m’arriver. Pourquoi moi ? Je maudissais tout changement jusqu’au dernier petit atome qui le constituait.

Une chose est sûre, il fallait que j’en apprenne plus à son sujet, c’est pourquoi en pleine nuit comme à mon habitude, je décidai de me rendre à la salle d’entrainement. Marchant tranquillement dans la pénombre, pas un bruit ne dérangeait le calme de l’éther. A tel point que je trouvais ça presque étrange. Mais bon ce n’est pas pour autant que la noirceur du lieu m’effrayait. Bien au contraire, je me sentais dans mon élément.

Me voici enfin arrivé à destination. Un bâtiment majestueux, offrant à mon imagination la possibilité de s’étendre. Même de l’extérieur on pouvait ressentir le passé de la structure. Comme si, celui-ci était déjà imprégné par la sueur et la volonté de progressé. Curieux de découvrir ce qu’il pouvait bien s’y cacher, Hisméria se décida d’entrer. Mais n’en oubliant pas ses principes, il décida de contourner l’entrée principale et de prendre l’entrée de service.

Une fois à l’intérieure, il constata avec stupeur que le bâtiment était déjà occupé par deux personnes. L’une en face de l’autre. Afin de ne pas se faire remarquer, Hisméria se colla contre un mur et se mis à réfléchir.

Comment faire pour s’entrainer sans risquer de rentrer en conflit avec les deux personnes déjà présente ? Et puis, à vrai dire, l’adolescent ne pouvait prendre le risque de s’exposer maintenant. Cela faisait que trop peu de temps que son aptitude avait été révélée.

Et puis, ce n’est pas comme s’il se trouvait dans une salle d’entrainement. Le risque faisant partie du jeu.  

Tiens, il semble qu’une des deux personnes cherche à établir un contact. C’est étrange, même d’ici, j’arrive à les entendre. L’acoustique de cette salle est vraiment très étrange.

- Ahem. Je suis prête pour mon grand retour.

-  Bon retour dans ce cas...

- Isis, ici depuis peu. Je souhaite utiliser la salle d'entrainement aussi... On partage ?

On dirait qu’il ne cherche pas le conflit, mais je vais tacher de rester méfiant. Je me demande comment ils vont réagir.

Je vais quand même chercher à me déplacer, on ne sait jamais ça peut tourner. C’est partie !

Hisméria ne remarqua pas que le sol était un plancher ciré en cherchant à se déplacer, fit un bruit monstrueux. Bravo, Hismé ! Quel discrétion, cette fois c’est sûr, ils sont au courant de ma présence.  

Bien, cherchons à faire comme si tout cela était prévu.  Hisméria esquissant un léger sourire aux lèvres s’exprima :

- Pardon, je ne voulais pas déranger votre entrainement, serait-il possible d’occuper une partie des locaux ?
##   Lun 9 Déc 2013 - 23:43
Tomoyo Marguerite Asama

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_ Bon retour dans ce cas...

Je sentais bien qu'elle n'était pas la seule présente dans cette pièce. Il y avait quelqu'un d'autre mais peu m'importait, cela ne me faisait pas peur, loin de là même. Il faudrait être fou ou réellement puissant pour oser m'affronter et je ne pense pas que c'était le cas.

_ Isis, ici depuis peu. Je souhaite utilisé la salle d’entraînement aussi... On partage ?

Partager ? Avais-je une tête à partager ? Je n'étais plus venue ici depuis une éternité et cette initiée me demandait de partager. Elle était nouvelle, je ne pouvais pas la blâmer de ne pas savoir à qui elle s'adressait mais tout de même. Avant que je ne puisse répondre quoi que ce soit, un bruit monstrueux retentit dans la salle. Bon et bien il me semblerait que le deuxième intrus n'était pas du genre discret mais alors pas du tout. Comment allait-il faire dans un combat s'il était aussi bruyant et si peu agile ? Mon dieu, la nouvelle génération laissait réellement à désirer.

- Pardon, je ne voulais pas déranger votre entraînement, serait-il possible d’occuper une partie des locaux ?

Mon dieu, tout ceci était pathétique, pourquoi partager alors qu'on pouvait très bien faire quelque chose à trois. Non pas ce genre de choses, bande de pervers ! Enfin, pas que cela me dérange mais comme choix il y a beaucoup mieux ...

- Et bien, moi qui pensait être tranquille me voilà accompagnée de deux petits nouveaux initiés prêt à tout pour s'entraîner et devenir plus fort. Si c'est pas mignon.

Réfléchissant quelques instants, je me demandais si j'étais réellement prête à partager. En fait, c'était plutôt voulais-je être gentille ou non ! Tout compte fait, ils ne me connaissaient pas et ne me respecterai pas si je jouais la gentille et puis je devais être honnête avec moi même, il fallait mériter ma gentillesse. Et pourquoi, m'occuperais-je d'avoir l'amitié de ces deux gamins ?

- D'accord, on va partager ... Mais un conseil mettez-vous à deux car ...

Regardant les sorties, je fis en sorte de créer un mur de flamme devant ces dernières afin qu'il ne puisse pas s'échapper.

- ... cela ne sera pas de trop pour sortir d'ici indemne.

Je leur fis un sourire sadique, quoi ? J'avais bien dit que j'étais de retour et on ne change pas une équipe qui gagne, maintenant il ne restait plus qu'à voir s'ils allaient avoir la bonne réaction envers moi. Se défendre et se battre pour la place et pour que je leurs donne mon respect ou fuir et supplier pour que je les épargnes. Epatez-moi mes agneaux, je serai peut-être d'humeur clémente.


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##   Dim 15 Déc 2013 - 12:28
Athéna

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HRP : Miiiince désolée j'avais pas vu que tu avais répondu >.<

La fille ne semblait pas du tout prête à m'écouter, j'avais bien fait de me montrer méfiante. Elle me faisait penser à un chien fou sanguinaire, incontrôlable. Elle avait pourtant les cheveux blancs, comme moi ou Mitsuki, mais elle ne semblait pas du tout du même tempérament. Disons que c'est une confirmation que l'habit ne fais pas le moine. Ou les cheveux... peu importe ! Un petit bruit me signala que nous n'étions plus seules, juste avant un grand fracas. Le nouveau venu n'était en effet pas du genre discret le moins du monde, ce que le regard exaspéré de la jeune femme me confirma. Je tournais lentement la tête en gardant un œil sur elle. On ne sait jamais ce que les fauves ont derrière la tête, je suis on ne peut mieux placée pour le savoir.

- Pardon, je ne voulais pas déranger votre entraînement, serait-il possible d’occuper une partie des locaux ?

J'avais envie de lui dire de sortir dans l'immédiat. Pour deux raisons simples : la première étant que j'avais l'impression de ne pas être stable depuis que j'étais entrée dans cette pièce, la seconde parce que notre chère étoile avait pas l'air de bon poil (analogie avec les fauves, LOL ! Ok c'était de la merde...) A son regard incertain, j'avais en plus l'impression que c'était la première fois qu'il mettait les pieds ici. J'allais être donc assez limitée si elle décidait de nous provoquer. J'avais plus qu'à espérer que notre compatriote était pas du genre belliqueux...

- Et bien, moi qui pensait être tranquille me voilà accompagnée de deux petits nouveaux initiés prêt à tout pour s'entraîner et devenir plus fort. Si c'est pas mignon. 

Elle nous méprise. Son regard supérieur ne la mènera pas loin. J'aimerais pouvoir lui faire comprendre mais j'ai pas envie d'avoir affaire à un dialogue à sens unique, pas maintenant. Ce n'est pas en sous-estimant ses ennemis qu'on s'offre les meilleures chances de gagner. Toujours immobile sur mon mur, je me suis tut et ai observé.

- D'accord, on va partager ... Mais un conseil mettez-vous à deux car ...

Les portes de sorties se sont barrées d'un mur de flammes. J'étais moi même à côté de l'une d'entre elles, mais je me suis reculée juste à temps, voyant son regard insistant sur les portes. Je la fixais dans les yeux. Il était clair qu'elle nous prenait pour son amuse gueule de la soirée. Ça ne me mettait pas en colère, il en faut beaucoup plus que ça. Mais elle me faisait penser aux fauves. Et les fauves, ça je connais.

- ... cela ne sera pas de trop pour sortir d'ici indemne.

Elle sourit. J'aurais pu en faire autant, mais non. Parce que  je ne souris pas souvent et que je ne suis pas d'humeur. Pas du tout d'humeur. J'ai juste envie d'étudier cette personnalité, l'observer et deviner toutes ses facettes sans qu'elle me le dise. Même si j'ai presque fini de le faire. 
J'ai laissé passé un silence puis ai regardé vers son autre prisonnier. Quitte à ce qu'on se batte ensemble, il fallait que je sache sur quoi je pouvais compter de lui, même si il ne savais sûrement pas quelle spécialité il maîtrisait le mieux. Haaa, quel casse tête. J'ai ensuite de nouveau regardé la fille, toujours dans les yeux. Inexpressive.

_ Si tu veux un combat, dis le simplement, ça marche tout aussi bien.

Jamais je n'aurais dis une telle chose dans mon état normal. Je ne suis pas pour les combats. Mais j'ai besoin de me défouler, j'ai besoin de faire sortir cette puissance que j'ai en moi ce soir. Et si c'est en combat, peu importe. Je ne pense pas pouvoir faire le poids, vu ce que j'ai entraperçu, mais ça me permettra peut-être d'éviter une telle erreur la prochaine fois. Si il y en a une...
J'ai soufflé, puis, sans regarder pour autant la présence à ma droite, je lui ai parlé.

_ Le feu dévie le feu, l'air l'étouffe, la terre l'isole, l'eau l’éteint et le tonnerre l'amplifie. 

Message subliminal évident : si t'es tonnerre on est dans la merde. C'est une façon pour lui de savoir ce qui peut faire sans révéler son pouvoir à l'adversaire et conserver un atout principal. Atout que je ne peux pas me permettre de garder, malheureusement, parce que je suis celle qui devra donner le plus. Je ne vais pas lancer un inexpérimenté au front, il ira quand il sentira que c'est le moment.
Je continue.

_ Les bases d'une bonne attaque et d'un bon entrainement sont : concentration, précision, force et réflexe.

Les mêmes règles que j'avais énoncé à Jun, même si lui avait plus de temps pour la mettre en pratique. J'avais l'impression de faire un condensé de cours en trois minutes, les bases ultimes qui servaient en tout combats avec des pouvoirs et que malheureusement il n'avais pas le temps d'acquérir. J'espérais que cet enseignement rapide pourrait tout de même lui être utile, j'avais besoin de pouvoir compter sur lui. 
Je regardais toujours la fille.

_ Maintenant, vos noms, j'aime savoir avec qui et contre qui je me bat.

Ma voix était grave, sans appel, neutre. La même que j'utilisais autrefois pour garder le contrôle des fauves que j'élevais. J'avais l'impression d'être de retour dans l'arène, et a ne me plaisait pas du tout. Toujours adossée au mur, j'ai mis ma main dans ma poche pour en sortir des cailloux ramassés en venant. J'ai serré le poing. La roche s'est distordue. Elle est remontée le long de mon poing avec lenteur et s'est enroulée autour de mon avant bras. Ce n'était pas une protection suffisante, mais c'étai déjà pas mal. 
Il me fallut encore quelque secondes pour protéger tout mon bras. La pierre remonta ensuite jusqu'à ma joue droite, où elle s'arrêta et se solidifia, en créant quelques piquants. Je n'étais pas sûre qu'elle puisse résister à la chaleur longtemps, mais je ne pensais pas que notre adversaire puisse produire du feu assez chaud pour la faire fondre, à moins de vraiment concentrer toute son énergie à ça. Et même dans ce cas, je pourrais toujours contrôler le magma.
J'ai senti mon pouvoir de titan danser dangereusement dans mon corps. Tous mes sens étaient en alerte. J'étais prête.


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##   Lun 16 Déc 2013 - 18:47
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- Et bien, moi qui pensait être tranquille me voilà accompagnée de deux petits nouveaux initiés prêt à tout pour s'entraîner et devenir plus fort. Si ce n’est pas mignon,

C’est bien ce qui me semblait, ma tentative d’approche n’a pas fonctionner. Le regard Hisméria changea brutalement, laissant paraitre toute la haine et le dédain pour l’humanité que celui-ci avait engendré jusqu’ici. S’il y a bien une chose que l’adolescent ne pouvait supporter, c’était le mépris. Et celui-ci ne rendait que trop bien l’appareil. Attisant avec parcimonie l’embrasement du dégout.  

D’une froideur telle, Hisméria se mit en condition. Bien sûr, le jeune homme avait conscience qu’il pouvait paraitre jeune et frêle, mais ne vous fiez pas aux apparences, c’est là bien tout ce qu’il veut vous faire croire. Continuez de le sous-estimé, et vous gouterez au retour de bourrasque. Sa cicatrice se mit à le bruler, ce qui eut pour effet d’augmenter sa rage. Mais étrangement, bien qu’hors de lui, Hisméria ne laissait rien transparaitre. Comme si, au plus profond de ses entrailles, l’adolescent réussissait à canaliser le tout, voir même à puiser de cette état de colère.

La jeune femme aux cheveux argentés, lasse du silence repris la parole :

- D'accord, on va partager ... Mais un conseil mettez-vous à deux car cela ne sera pas de trop pour sortir d'ici indemne

C’est à ce moment-ci qu’Hisméria pris conscience qu’il ne pourrait revenir en arrière. Ce qui en soit tombait bien, car l’homme n’en avait aucunement l’intention. Et puis ses larges flammes autour de lui, intéressant… Bien que dangereuse, Hisméria pris conscience du potentiel de contrôle qu’il pourrait avoir sur ses étincelles. Bien sûr, cela n’aurais rien d’évident, mais de toute manière l’homme n’avais plus le choix.

Il lâcha contre le sol son sac, ce qui eut pour effet de provoquer un grand bruit sourd. Marquant ici, une provocation certaine, mais aussi communiquant sa détermination à ne pas plier. Il ne pouvait que trop bien connaitre les aléas de ce genre de combat. Mais les petites rafales ne lui faisaient plus peur depuis son pouvoir acquis.

C’est fois ci, c’est l’adolescente à côté de moi qui s’exprima d’une manière sèche et déterminé :

- Si tu veux un combat, dis le simplement, ça marche tout aussi bien.

Je suis prêt. Hisméria se contenta simplement d’hocher la tête comme pour acquiescer qu’il ne lui fera aucun cadeau. Mais en y pensant, comment aller t’il s’y prendre ? Pour ce qui était des aptitudes de son adversaire, pas de doute possible, elles étaient plus pousser que ses pouvoirs.

La bataille n’allait pas être de tout repos, mais à vrai dire ça fait longtemps qu’il n’avait pas eu de véritable adversaire attisant autant sa curiosité. Un léger sourire se dessina au coin de ses lèvres. Pour l’instant contentons nous de trouver le point faible de cette demoiselle fière et effronté. Je suis sûr que tout élément possède un contre, mais je me demande bien ou agir pour que le roseau plie.

Bien Hismé, réfléchis à ce que tu vas faire, ton principal atout sur ce coup-là c’est la légèreté, et la fourberie de l’air. Il va falloir qu’on unisse nos forces si on veut réussir à parer ses attaques. Et je crois que la jeune à mes côtés l’a aussi compris.

Celle-ci reprit la parole :

- Le feu dévie le feu, l'air l'étouffe, la terre l'isole, l'eau l’éteint et le tonnerre l'amplifie.

C’est donc bien ça, un partenariat se créer. Espérons simplement que cela va fonctionner. .J’ai donc des premiers éléments de réponses. Bien que je ne sache pas qu’elle élément est ma partenaire, il va falloir que nous travaillions sur la même longueur d’onde. En parlant de phénomène vibratoire, concentre toi Hisméria et rappelle-toi comment tu as fait pour déclencher cette tempête en toi…

Une fois de plus le silence trop long, la jeune femme repris la parole, comme si elle avait pressentit le besoin d’Hisméria pour activer ses compétences :

- Les bases d'une bonne attaque et d'un bon entrainement sont: concentration, précision, force et réflexe.

Cette fois j’ai tout. Et en y réfléchissant, nous avons même avantage. Mon adversaire ne connait pas mon élément. A moi d’agir suffisamment rapidement et au bon moment pour la déstabilisé. En attendant je servirais d’appât. Après tout, ce n’est qu’une vaste partie de balle au prisonnier. Bon d’accord, l’enjeu n’est pas le même. Mais ce qui différentie une brise à un cyclone. La disparité d’intensité rajoute de l’intérêt à la chose. Cependant, il faut quand même que je fasse comprendre à mon allié la manière dont je vais agir.

- Maintenant, vos noms, j'aime savoir avec qui et contre qui je me bat.

C’est l’occasion rêvé pour lui faire comprendre ce qui a d’important. Hisméria avant que l’autre personne puisse prendre la parole décida d’interagir, d’une manière calme et sûre de lui.

- Hisméria, mon nom est Hisméria.

Esquissant un léger sourire, puis baissant la tête, fis semblant d’enlever son manteau. Dans le mouvement rotatoire et tout en s’assurant que son adversaire ne puisse l’entendre, prononça dans un souffle à sa partenaire :

- Hisméria Altair [Prononcé Alt’ Air]

L’homme releva la tête, dégagea la mèche de sa cicatrice et commença à se concentrer. Il était maintenant prêt, surveillant calmement les faits et gestes de son adversaire.  
##   Mar 17 Déc 2013 - 19:13
Tomoyo Marguerite Asama

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_ Si tu veux un combat, dis le simplement, ça marche tout aussi bien.

La gamine a dit quoi ? Comment osait-elle me parler comme ça ? Ne savait-elle pas à qui elle parlait ? N'avait-elle rien entendu à mon sujet ? Avait-elle envie de mourir aujourd'hui, car pour oser me parler de cette manière, elle était suicidaire.

_ Le feu dévie le feu, l'air l'étouffe, la terre l'isole, l'eau l’éteint et le tonnerre l'amplifie. 

Vraiment, elle en était là ? Regardant les deux initiés d'un air amusé, je les laissais faire. Après tout pourquoi ne pas les laisser espérer une éventuelle victoire ? Ils pouvaient tenté ce qu'ils voulaient, ils n'arriveraient à rien contre moi. Cela m'amusait réellement pour être honnête, c'était mignon de la voir proposer une stratégie.

_ Les bases d'une bonne attaque et d'un bon entraînement sont : concentration, précision, force et réflexe.

C'est bien, elle connaissait la théorie, restait plus qu'à voir si sa pratique était bonne. Car c'est bien beau de connaître ça, mais si tu n'as pas l'envie de combattre, si tu n'avais pas la rage et l'envie de faire souffrir les gens, tu ne seras jamais réellement puissant. J'aimais combattre, j'aimais voir le sang couler du corps de mes victimes et par dessus tout j'aimais gagner.

_ Maintenant, vos noms, j'aime savoir avec qui et contre qui je me bat.

Je n'aimais pas sa manière de parler. Je n'étais pas un chien, enfin je parlais comme ça aux gens mais moi je le pouvais tandis qu'elle...ce n'était qu'un pion, qu'un élève inférieur que je me ferai un plaisir d'écraser comme un vulgaire moustique qui vous énerve le soir. Ma rage commençait à monter, moi qui ne voulait que m'amuser, c'était mal parti. Je m'énervais et ce n'était jamais bon signe, enfin pour eux. Il souffrirait beaucoup plus.

- Hisméria, mon nom est Hisméria.

Parfait, pauvre imbécile. Tu venais de me donner le moyen de te retrouver si tu trouvais le moyen de t'échapper. Bref, il n'avait sans doute jamais rencontré quelqu'un comme moi. Pauvre chou, il venait de signer son arrêt de mort. M'enfin, cela ferait un bon jouet.
Bon visiblement, la nouvelle génération n'était pas doté d'une intelligence extrêmement développé. Tant pis j'allais leur montrer ce que c'était de combattre.

- Bien, si vous voulez mourir, je vais me montrer gentille. Par contre gamine, pour savoir mon nom, tu devras me le demander en suppliant. Pour le reste, tu demanderas à un inconnu dans Terrae, il saura te répondre, enfin si tu sors d'ici vivante.

Regardant, mes adversaires avec un sourire sadique. Je matérialisais un fouet enflammé et fit sauter le boîtier des plombs. Oui les portes étaient automatiques, donc, maintenant elles étaient bloquées et le feu présent m'aiderait pour plus tard, non pas que j'en ai réellement besoin.

- Bien, vous pensez pouvoir me battre ? Montrez-moi de quoi vous êtes capables !

Haussant légèrement la voix, j'envoyais vers mes adversaires des petites boules de feu explosives. Autant ne pas tout donné maintenant, ils prendraient confiance en eux et j'anéantirai tous leurs espoirs d'un coup. M'abaissant, je mis mes mains sur le sol afin de le faire chauffer à une température extrême. Moi, je ne ressentais pas cette chaleur, heureusement pour moi sans doute car à en croire leurs tête ça devenait chaud. Sautant rapidement vers les gradins, je m'assis sur l'un deux et fis apparaître un deuxième fouet afin de les faire claquer devant ces deux imbéciles.

- Et bien, j'attends !


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##   Mer 18 Déc 2013 - 14:22
Athéna

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Athéna
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Elle nous prenait de haut. de très haut. Mais elle semblait oublier que chaque personne ici a son passé et parfois même qu'il a été efficace en toutes sortes de choses, dont en combat. Elle m'écouta faire mon cours avec un sourire, et je fixais ses réactions tout le long. J'avais réussi à cerner mieux la personnalité que j'avais en face de moi, et il était impossible de l'aborder de façon à ne pas l'énerver d'une autre façon que de rentrer dans son jeu. Ce que je sentais que mon partenaire n'avait aucune envie de faire. Hisméria. Joli prénom. Et son nom de famille dit tout à propos de son élément, d'après ce que j'ai pu comprendre. L'espace d'un instant j'ai eu peur que le fait d'enlever sa veste fut trop voyant, mais la personne en face de nous semblait bien moins attentive aux détails que ce que je pensais. Et bien évidemment, c'est parce qu'elle était sûre de gagner, ce que je ne peux en aucun cas lui reprocher vu sa situation plus qu'évidente. Nous allions perdre, c'était plus que défini d'avance. Surtout que je n'avais pas encore déterminé si elle était marionnettiste ou invisible, décalage qui me provoquait beaucoup d'incertitudes quand à ma façon de combattre. 

- Bien, si vous voulez mourir, je vais me montrer gentille. Par contre gamine, pour savoir mon nom, tu devras me le demander en suppliant. Pour le reste, tu demanderas à un inconnu dans Terrae, il saura te répondre, enfin si tu sors d'ici vivante.

Donc elle s'estimait connue. Elle l'était sûrement je n'en doute pas, et quelque chose me dit que c'est plus pour sa cruauté que pour sa sympathie... Peut-être le sourire sadique en bout de lèvres ? Allez savoir...
Elle fit exploser le boîtié des portes. Je me demande ce qu'elle a à s'acharner dessus, étant donné qu'elle pense qu'on ne peux déjà plus les franchir... Et je me demande combien de temps les flammes vont rester actives, aussi, parce que ça ne m'étonnerait pas qu'elles nous prennent à revers au moment crucial... Enfin bon, si je le souhaitais vraiment, ouvrir ses portes ne serait pas un véritable problème. Être titan et avoir son bras droit couvert de pierre qui immunisent passablement contre les flammes, ça aide. Surtout contre de faibles portes automatiques, bourrées d'un tel nombre de points faibles que j'ai la grande flemme de les nommer. Laissons lui donc croire que nous sommes enfermé, ne détruisons pas sa fierté, ce serait tellement con !

- Bien, vous pensez pouvoir me battre ? Montrez-moi de quoi vous êtes capables !

Elle nous envoya de petites boules de feu. non mais sérieux, elle joue vraiment avec nous, c'est ridicule. Je refuse d'utiliser mon pouvoir contre des trucs comme ça, c'est stupide. Comme si c'était pas évident que ces projectiles allaient péter au moment où on les toucherait ! Oui, je suis parano, mais avec elle en face, je pense que j'ai raison de me méfier, non ?! 
J'ai sorti des cailloux de ma poche et les ai lancé à la rencontre des billes explosives, qui se sont empressées d'exploser pendant que je me protégeais avec mon bras en pierre. Sans regarder autour de moi, j'ai arraché le bas de mon pantalon et en ai fait un bandeau que je me suis mis autour de la bouche et du nez. Pourquoi ? Vous allez voir.
Puis le sol a chauffé. J'ai grimacé et ai protégé mes semelles avec de la pierre. En fait elle est beaucoup plus stupide que je ne le pensais, tout comptes fais. Peut-être qu'elle ne ressent pas la chaleur, mais y'a bientôt un truc qui va lui arriver au cerveau et qu'elle aura pas vu venir. Pourtant elle est feu. Putain mais non quoi, y'a vraiment que les terres pour penser à ce genre de chose purement humain ? C'est pas grave, continue à chauffer, ma vieille, et tu seras cuite avant nous !
Elle sorti un fouet enflammé qu'elle fit claquer devant nous. J'esquivais sans aucune gêne. J'ai manié ces trucs pendant treize ans. Et je suis d'ailleurs bien meilleure qu'elle, sans vouloir me vanter. 

- Et bien, j'attends !

Je me suis dirigé vers Hisméria d'un bon. Je remarquais un point que je n'avais pas pu saisir dans l'obscurité. Sa cicatrice. D'un sourire masqué par mon foulard, je lui montrais les deux qui ornaient mon front, signifiant que je savais me battre. Oui, peut-être que c'était un tigre qui me l'avait faite, mais j'ai pas de temps de lui faire un exposé, hein ! 
J'ai ensuite montré mon masque improvisé, puis la salle, puis les flammes, puis ma gorge, en espérant qu'il comprenne. La salle n'était pas si grande, et le feu brûlait depuis un moment déjà. Ne voyez vous pas ce qu'il risque de manquer ? OUI, ça y est vous y êtes, DE L’OXYGÈNE ! Hors, sans oxygène pas de feu ! Ses flammes étaient donc vouées à s'affaiblir au fur et à mesure de ses attaques. Et l'air manquant, il faudrait économiser pour ne pas tomber dans les pommes. Voilà pourquoi le foulard, il filtre en partie l'air. Élémentaire, mon cher Hismé ! Et d'ailleurs, à propos d'élément (petite transition débile) devinez qui peut légèrement accélérer le processus ? Oui je sais, je suis un génie.
Je me suis ensuite tournée vers l'ennemie. Puis vers les murs de la salle. Non mais vraiment, elle a très très trèèèèès mal choisi son terrain de jeu. Je me suis accroupie et ai posé ma main pierreuse sur le sol. J'ai senti un frisson me saisir. Je compris pourquoi je ne pouvais pas m'inquiéter dans cette pièce. Tout me semblait si... puissant. J'ai laissé mon pouvoir parcourir le sol à grande vitesse. Un sourire aimable a percé sur mon visage, en même temps que des gouttes de sueurs liées à la chaleur et à l'effort que je faisais.

_ Avant que le spectacle ne commence, nous voudrions être sûrs que les spectateurs sont bien... installés, madame.

Trois serpents de pierres aux dents asserrées ont jailli du sol juste à ses côtés. Trois serpents que je manipulais dans un seul but : mordre. Et qui ne s'arrêteront que quand ils auront mordu.
Non mais quelle idée aussi, de faire une salle d'entrainement en béton !


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##   Mer 18 Déc 2013 - 21:03
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- Bien, si vous voulez mourir, je vais me montrer gentille. Par contre gamine, pour savoir mon nom, tu devras me le demander en suppliant. Pour le reste, tu demanderas à un inconnu dans Terrae, il saura te répondre, enfin si tu sors d'ici vivante.

Quelle arrogance, à ce que je peux voir, les feux ont tous cette particularité. Peut-être les éléments dépendent-il du caractère ? Cela est plus que probable en y repensant.

Un détail dans ce que mon adversaire venait de prononcer parut à l’adolescent des plus intéressant. Elle est connut. Il sera donc facile de la retrouver si nous échouons aujourd’hui. Car une chose est sure, Hisméria n’est jamais resté sur un échec. Et même si le jeune homme doit employer la fourberie, et la traîtrise, cela ne le gêne pas. Ne perdant sous aucun prétexte ce pourquoi il est ici.

Réfléchis Hismé’, il y a forcément un moyen d’arriver à la parer. Souviens-toi, dans ton ancienne école, dans le cours de combustion, il était question du triangle du feu. Un comburé, un comburant, un combustible…

J’y suis le combustible : l’oxygène ! Il y a sûrement une technique pour que je le contrôle. Et puis j’ai pu remarquer que sous les portes verrouillées derrière mon adversaire, de légères ouvertures étaient présente. Suffisamment pour que je puisse chasser l’air présent dans la salle ! Mais attention, c’est tout de même risqué. Si je me loupe, je pourrais attiser les flammes d’une manière si violente que ça sera la fin de nous. Oui le danger n’est pas sans conséquence. Il faudra vraiment que j’utilise cette méthode en dernier recours.

Hisméria n’eut pas eu le temps de finir ses pensées que son adversaire repris la parole :

- Bien, vous pensez pouvoir me battre ? Montrez-moi de quoi vous êtes capables !

C’est vrai, la battre sera compliqué, voir même impossible. Mais dans les combats sans issues, Hisméria excelle. Depuis cette large cicatrice que S.N.E lui à imposer, l’homme ne peut se contraindre à l’idée que tout réside dans le destin.

Dans un combat, une fraction de seconde peut permettre un bouleversement de situation. Et c’est qu’Hisméria va chercher à atteindre. Bien sur ses chances sont minimes, mais de toute façon, il ne possède guerre d’autre choix, sa vie en dépend.

Pour finir la réflexion sur le triangle de feux, un autre paramètre vient à l’esprit d’Hisméria. Le risque d’étouffement n’était pas négligeable. Cependant, quelque chose attira l’attention du jeune homme. On dirait que sa partenaire a eu la même idée. La disposition de son écharpe était tel, qu’il comprit que cela était un geste de prévention au manque d’oxygène. Cela donc une solution que l’adolescente envisageait aussi. Ça tombait bien, Hisméria possédait aussi un foulard, et auquel cas, en cas de manque d’air, celui-ci pourrait rapidement s’en équiper.  

Comme si cela ne suffisait pas, la jeune pyromane lança un nouvel affront pour augmenter la rage de ses concurrents :

- Et bien, j’attends!

Pile à ce moment-là, sa partenaire bondit à ses côtés, comme si celle-ci avait une idée. A moins que ce soit les derniers mots de la fille aux cheveux argent qui eurent raisons de ses nerfs. Non, il ne me semble pas qu’elle soit aussi impatiente.
C’est autre chose, mais qu’est-ce que la jeune fille peut bien avoir en tête. Je ne vais pas tarder à le découvrir.

Soudain l’adolescente s’accroupit, comme si elle avait remarqué un autre détail avec lequel elle pourrait interagir.  Et puis, trois serpents se dressèrent autour de notre adversaire. Décidément cette fille est pleine de ressource. Au même moment de l’apparition de ses créatures, l’adolescente prononça :

- Avant que le spectacle ne commence, nous voudrions être sûrs que les spectateurs sont bien... installés, madame.

C’est le moment opportun pour commencer mon travail de concentration. Il faut quand même que je fasse attention aux attaques de mon adversaire, mais les monstres de ma partenaire devraient l’occuper suffisamment pour que je rentre en phénomène de résonance. J’espère que j’arriverai à me concentrer assez longuement pour déplacer la quantité d’air présente dans la salle.

Hisméria se concentra sur lui-même et se mis à trembler si fort que son corps semblait interagir avec petite molécules l’entourant. L’homme se rappela avec précision le sentiment qu’il avait ressenti la première fois que ses pouvoirs sont apparus. Cette tristesse heureuse coulant dans ses veines. Ce tourbillons de folie grandissant, à tel point qu’il était impossible de l’arrêter. Son expression changea brutalement et son expression s’assombrit. Comme si les ténèbres ne faisait plus qu’un avec ce qui le constitue. Corps et esprits s’alignèrent, formant une alchimie parfaite.  Ca y est-il était prêt.

L’adolescent avait eu juste assez de temps et d’énergie pour activer ses compétences. Pourtant il préféra attendre le moment opportun pour déplacer le flux d’air. Ceci afin de ne pas embraser la totalité de la pièce et donné avantage à son adversaire. Déjà le combat était inégale, il ne manquerait plus qu’il fasse tout échouer.

Alors une idée lui viens, son adversaire s’embraser facilement, pourquoi ne pas augmenter sa colère pour faire diversion.

Oui ça pourrait être en effet une autre source de diversion. Alors Hisméria un air emplis de moquerie et de déni s’exprima :

- Eh bien, tu ne fais plus rien ? Allez rend toi, on a compris que tout cela n’était que des belles paroles et que tu cherches à te donner un genre puérile et futile. Surement un manque d’affection bien trop présent. En même temps, comment apprécier des personnes aussi vide que toi. Je sens d’ici le creux et la monotonie que tu dégages.


Je crois que ça suffit pour le moment. A mon avis, mon adversaire va réagir au quart de tour. Ou du moins, espérons-le.

Hrp : Je m’excuse d’avance, mais je ne pourrais pas vous répondre avant le 31. Je vous souhaite d’ici là de bonne fête et à bientôt, Hisméria.
##   Mer 18 Déc 2013 - 22:32
Tomoyo Marguerite Asama

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Bien, les deux enfants voulaient jouer ? On allait jouer. J'en avais marre de jouer dans leur jeu et les laisser croire qu'ils avaient une chance de me vaincre. Pour qui se prenaient-ils ? Deux petits initiés croyait réellement être capable de me vaincre moi ?

Eclatant d'un rire sadique, je regardais mes deux « adversaires », si on pouvait appeler ça comme ça, et tendit mes mains vers eux.

- Vous avez voulu faire les grands ? Admirer bien ce que c'est être une grande.

Les regardant doucement, la température autour de moi commençait à chauffer de plus en plus, regardant les petits serpent arrivés vers moi, j'envoyais des boules explosives sur ces petits tas de pierres avant de les regarder.

- Qu'est ce que vous voulez me faire ? Me blesser, vous ne devez faire qu'une seule chose.

Mes yeux devenaient rouges, on avait assez jouer niveau bac à sable. En espérant pour eux qu'ils survivent, en fait non je m'en contre fou, ils l'avaient cherché. Bien mes petits agneaux et si on dansait maintenant.

M'entourant de flammes j'envoyais des boules de feu autour droit sur eux et les emprisonnaient dans un cercle de feu.

- Sous ce serment, je vous contrôle !

Sentant les ficelles de mon don arrivée, je les fis se mettre a genoux devant moi. Aucune difficulté, pauvre gosses. Me rapprochant doucement, je leurs crachais dessus.

- Apprenez le respect !

M'approchant des portes, je mis un coup de pied dedans et sortis de la salle.



HRP : Aller lire la fiche pour vos capacités.


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##   Sam 21 Déc 2013 - 21:29
Athéna

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Dès mes serpents sortis de terre, j'ai compris la différence de niveau. Ou plutôt, j'ai eu un aperçu du chemin qui me restait à parcourir. Un chemin encore très long et très dur, malgré les nombreuses séances d'entrainement que j'avais déjà derrière moi. L'un était beaucoup trop loin de sa cible. Le second n'avait pas de dents. Et le troisième était si lent et si chétif qu'on aurait cru qu'il allait lui même tomber en cendre. Pourtant ils me pompaient une énergie phénoménale. Modifier la pierre est une chose, la faire bouger à distance en est une autre, et j'en ai conscience. Seulement... Avais-je réellement eu le choix ?
Je ne pouvais pas prêter attention aux vociférations de notre adversaire, je devais resté concentrée pour ne pas m'évanouir. Tester une nouvelle technique en combat.... Quel amateurisme de ma part ! Quand je senti mes petites bestioles exploser, je ne fus pas le moins du monde surprise. Mais mon énergie fut détruite si rapidement que je manquais de tomber à terre et de me brûler le visage sur le sol brûlant. Je n'avais presque plus une onde de pouvoir en moi. Mon armure de pierre commençait à se désagrégée tandis que la chaleur se faisait plus forte. Toujours plus forte. 
J'étais trop proche du sol, et malgré mon masque, j'avais énormément de mal à respirer. L'air était devenu trop dense, trop brûlant, et les premières flammes arrivaient jusqu'à mes chevilles. Ne devaient-elles pas être étouffées ? La pièce était si petite ! J'ai levé les yeux. Les portes étaient ouvertes et créaient un appel d'air important. Voilà pourquoi... Je luttais pour ne pas commencer à tousser.
Une boule de feu que je n'avais pas vu arriver détruisit les restes de mon armure. Je réussis à en esquiver une deuxième avant de me rendre compte que mes vêtements commençaient à roussir dangereusement et que nous étions entourés d'un cercle de flammes. Trop proches. Je n'avais plus la force... Mais il fallait que je...
Mon corps bougea tout seul. Il se mit à genoux. Je ne cherchais pas à lutter (ce qui m'aurait été impossible de toutes façons) comprenant la nature de cette soumission. Alors voilà, nous n'avions vraiment aucune chance, c'est ça ? Une marionnettiste, que demander de pire ? Mais, bien plus cuisants que la défaites, les mots durs qu'elle prononça en nous crachant dessus manqua de me faire perdre le dernier contrôle que j'avais encore de moi.


- Apprenez le respect !

Qui ? Nous ? NOUS devions apprendre le respect ? Qui nous a manqué de respect alors que nous entrions paisiblement dans cette pièce pour nous entraîner ? Qui voulait nous voir crier et perdre dans les règles d'un art qui m'échappe ? Qui voulait voir la souffrance de la soumission sur nos visage encore si inexpérimentés ? Qui s'énerve enfin parce que nous avons peut-être réussi à lui montrer que nous étions capables d'essayer de nous battre, de ne pas avoir peur, quelque soit l'adversaire ? Cette personne là manque de respect pour le peu que nous avons pu accomplir. Et cette personne là, ce n'est pas nous.
Le respect, c'est qu'elle aurait du nous regarder pour ce que nous sommes, c'est à dire des débutants. Qu'elle aurait du jouer franc jeu au lieu d'avoir des attentes. Elle savait qu'on ne pouvait la distraire, nous n'avions pas le niveau. Je le savais aussi. Mais elle n'avait même pas daigné nous accorder une once d'attention, pendant tout le long du combat. Elle n'avait même pas approché, pour voir notre valeur au corps à corps. Elle ne s'intéressait ni à nous, ni à nos capacités.

_ Lâche...

Le mot n'était qu'un souffle. Je ne pouvait pas bouger, entourée par les flammes. Elle partait, contente de ce qu'elle savait déjà ou croyait savoir : que nous ne valions rien. Mais je le sais, la valeur du cœur est tout aussi importante, et dans celle là elle ne réussira jamais. Dans le savoir, la sagesse, tout ça, même si je suis impuissante, je la surpasse d loin.
Impuissante... Le mot fit surgir en moi un visage. Celui de mon tigre, mon monstre. Celui de Dunkan. Non, même dans le future, je ne me montrerais plus impuissante, plus jamais. Je serrais le poing, commençant à perdre la notion de l'espace environnant à cause de la trop forte chaleur. Je ne pouvais toujours pas bouger. Mais mon pouvoir de titan s'exprima à ma place. Exécutant une forte pression sur le sol, ce dernier craqua et une fente, grande apparut. Non, je ne suis pas impuissante. Le combat était juste trop tôt. A sens unique.
Sentant que j'allais perdre connaissance, j'ai utilisé les dernière forces qui me restaient pour porter un coup unique. Pas très puissant. La terre s'est soulevée, juste un petit carré en est sorti, comme expulsé de celle ci. Il m'a percuté violemment au thorax (alors que je visais initialement le bas ventre, ahem...) et m'a projeté hors du cercle de flammes que se refermait sur nous. Le sol était fumant. Le bout de mes cheveux roussissait.
Après, je ne me souviens pas.


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Images de Awanqi
##   Mer 1 Jan 2014 - 18:33
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- Vous avez voulu faire les grands ? Admirer bien ce que c'est être une grande.

Sur ce point-là, je ne peux démentir. Même si toute ma volonté est en phase pour déplacer toute cette aire. Comment pourrais-je y arriver ? Je n’ai jamais fait ça auparavant comment savoir si ça va fonctionner ?

Toutes ses interrogations eurent pour effet d’ébranler la concentration d’Hisméria. Si bien, qu’il ressentit la perte de contrôle sur cet élément si vaste qui l’entourait.  

- Qu'est-ce que vous voulez me faire ? Me blesser, vous ne devez faire qu'une seule chose.

Avant que je n’aie le temps de répondre, je me pris une boule de feu dessus, et je ne réussis à l’esquiver.

Mon esprit se relâcha, ma vision se troubla. Et j’avais mal, tellement mal que je ne pouvais plus bouger.

Et puis, je finis par m’évanouir. Les derniers mots que je réussis à distinguer furent le « lâche » d’Isis…


Et sur ce coup-là, je n’en pensais pas moins, mais n’arriva pas à répliquer.  
Il fallait que je me relève, allez Hismé, un petit effort. Ma respiration haletante, traduisait de plus en plus mon épuisement, et je sentais vraiment que je ne serais pas en mesure de me relever.. Un dernière effort Hisméria se mis enfin debout... L'espace de trois seconde, et retomba aussi rapidement et d'un coup sec contre le sol.

Et puis trou noir. Je ne me souviens plus de rien. Je serais même incapable de vous dire comment je suis sortie de la salle ou nous étions piégé. Et tout cela me parait vraiment mystérieux. Tout ce que je peux vous dire, c’est que quelqu’un ou quelque chose m’emmena à l’hôpital.
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