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Un moment de tranquilité ? Le jour de la Saint Valentin, n'y compte pas !
##   Ven 14 Fév 2014 - 20:30
Cendre De Lune

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Cendre De Lune
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Humeur : Moi ? De bonne humeur ? C'est surement la pleine lune !

Ma journée avait été légèrement éprouvante.

Il faut dire qu'en mon petit encéphale, erreur de la nature et à la fois prouesse de dédales alambiqués, le 14 Février 2014, et que de répétition de 14 ! Le 14 Février 2014, donc, rimait plus avec pleine lune qu'autre chose.

Car oui, jour frabieux, et jour de pleine qu'est ce jour !... Jour frabieux mais nuit d'insomnie s'annonçant plus que surement, bien qu'en 18 ans d'existence, j'eu le temps d'assimiler un rythme de déambulation nocturnes mensuel.

J'hésitais un instant avant d'entrer dans la salle commune : En effet, mon esprit ayant furieusement cogiter aujourd'hui, une migraine débordant de sujet cyborbiques, anthropoiques et d'autre mot barbare à forte connotation robotiques menaçant de venir jouer au tractopelle dans ma tête si les heures qui suivent si je ne me calmais pas, réduisant neurones en purée sous ses cruels rouleaux compresseurs.

Je savais que dans la salle commune, bien que l'endroit était confortable et accueillant, je ne serais pas tranquille plus de deux minutes.

Que le social vous harcèle, quand on crèche en un institut peuplé d'innombrables visages familier. Du moins, plus qu'un ermite dans la montagne... Bref, non pas que l'idée d'être ermite dans la montagne me séduise plus que ça, à vrai dire...

Remarque faite, un institut, ça ne me change pas non plus vraiment d'un foyer...

J'entrais dans la salle commune, abandonnant remords migraineux et retenue, je m'affalais en l'un des sièges accueillants, qui semblait me tendre ses accoudoirs plus que les autres.

Je m'enfonçais jusqu'aux ressorts du fauteuil, qui avaient rendu l'âme depuis longtemps, malmené par des dizaines de popotins d'ados migraineux, avant de retrouver une assise plus gracieuse, ou du moins plus digne, à moitié perchée sur un accoudoir.

Je pris un journal sur la table, un journal anglais, car il y en avait quelques uns, de divers pays, à notre disposition. Ayant la flemme de lire, je passais rapidement le regard sur les caractères d'imprimeries, mes yeux volants comme un papillon fous.

Je soupirais, je croyais que je serais peut être tranquille un moment, en fin de compte. Mais j'avais oublié une chose.

Le 14 Février, 2014, c'est la pleine, mais en général, c'est aussi la Saint Valentin.


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Quand je suis née, Mme Motivation m'a regardé et s'est barré en courant...



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##   Ven 14 Fév 2014 - 22:35
Jacques Duroy

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Ah! La Saint Valentin, jour béni où l'amour fleuri en tout les recoins du monde civilisé, où consumérisme rime avec passion, où damoiseaux et demoiselles flirtent allègrement l'espace de quelques étreintes amoureuses. Oui, j'aime ce jour, mais certainement pas pour ce genre de niaiseries dégoulinantes et injustes, laissant quelques jolies minois esseulés et tristes jalouser tout un jour ces couples facétieux. Je me devais donc de réparer cette injustice et c'est pourquoi je me lançais dans un tour de Terrae pour cette journée.

La chose était très simple. Embrasser une eau, une feu, une tonnerre, une terre, une air, une novice et enfin une master dans l'espace de cette journée. Ce petit défi que je m'étais lancé promettait de faire de ce jour un moment haut en couleur.

Je me levais donc tout heureux de la journée qui s'annonçait. Une douche longue et bouillante, une taille de la barbe et un long entretien de mes mains et enfin, là où le travail commence, le choix de la tenue pour la journée. J'optais tout d'abord pour un pantalon de costume noir, ensuite une chemise blanche cintrée habillée d'une cravate rouge sombre et enfin, une veste de costume noir que je laissais ouverte pour un effet plus décontracté. J'optais, pour finir, pour une paire de sebbago noir et des boutons de manchette dorés pour faire un peu de couleur. Cerise sur le gâteau, une rose rouge achetée la veille dans la poche avant de ma veste de soirée.

Je sortais et me mettais donc en quête de la première demoiselle à qui j'allais offrir un flirt de la saint-Valentin. Mes pas me menèrent vers la salle commune. Je jetais un coup d’œil rapide par le biais de la porte entrouverte et voyais un visage connu, Cendre. Elle était seule, posées sur un fauteuil et lisant un journal de manière un peu distraite. Je me faufilais, espérant passer inaperçu, et passa derrière son fauteuil avant de lui cacher les yeux à l'aide de mes mains et de lui glisser à l'oreille d'une voix de velours:

" Devine qui c'est. "


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##   Sam 15 Fév 2014 - 0:58
Cendre De Lune

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Je survolais un article, ne captant que le quart des mots se suivant comme en un rang, en un rang d'article, non pas que l'anglais me bute tant que ça en la compréhension du texte, puis ce que je me débrouillais plus ou moins en langue, mais plutôt parce que je lisais, disons, de façon... floue ?

Pourquoi ne pas dire de façon plus directe que flemmarde en son confort, procrastinatrice de niveau olympique, et je me languis en cet art, je survolais la lecture d'un air distrait.

Soudain, deux mains blanches, et je ne sus dire de qui, passèrent devant mes yeux comme deux papillons de nuits attiré par une ampoule nue, et se posèrent, accompagnées de l'inévitable phrase :

- Devine qui c'est.

Je sentis un souffle chaud, près de mon oreille, roulant sur mon épaule, une voix posée, masculine, une présence vers moi.

Mon cerveau sembla dérailler, comme un vélo rouillé, et mon encéphale m'abandonnant totalement, cruel sort, je ne trouva qu'à répondre à cette chaleur humaine contre moi :

- Euh ... Un brun ténébreux ?

Au timbre de voix masculin, aux manière de faire... Ce fut la seule réponse que me souffla mon poste de contrôle ... Catastrophique poste de contrôle...

Doucement, je prenais les mains dans les miennes, surement un peu froides. Je les enlevais, et me retournais lentement.

Se tenait derrière moi un homme grand, à l'allure soignée, un blond étant, précisons le, indiscutablement blond. Enfin, plus blond que brun. Mauvais pronostique.

- Jacques ! ... Je murmurais, surprise, et me demandant ce qui me valait cette visite.

Je le regardais, non pas de travers, mais avec de grands yeux écarquillés, surpris, inquisiteurs. Des yeux qui me donnaient un peu une expression de poisson hors de l'eau et qui faisait peur aux petits enfants... Ou au enfants tout courts d'ailleurs.

D'ailleurs, ce dernier point est à nuancer : Je suppose plus que surement avec une justesse douloureuse que ce fut mon être entier qui aurait fait pleurer un gaillard atteignant bravement son cinquième solstice.

- Que... Pourquoi ? Je epux t'aider ?... je demandais, mon sens inné et sublime de la plus fine et diplomatique des répartie étant à toujours présent à mes cotés.


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##   Sam 15 Fév 2014 - 20:06
Jacques Duroy

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Si je souriais intérieurement à la réaction de la jeune femme, mon visage affichait une moue un peu triste que j'avais passé des heures à travailler.

" Je suis désolé de ne pas être le genre d'homme que tu avais l'air d'avoir en tes rêveries. Surtout désolé pour moi en vérité/ "

Elle s'emparait de mes mains puis se retournait, probablement pour voir à qui elle avait affaire. Son air surpris et mon nom qui fut prononcé laissaient pensée qu'elle n'attendait pas qu'on vienne la voir ainsi, une chance pour moi.

Je lui souriais gentiment alors qu'elle me demandait, non sans bafouiller quelque peu, la raison de ma visite. Je laissais mes mains dans les siennes et la regardais droit dans les yeux.

" Désolé, je pensais pas te déranger, je vous simplement te saluer et prendre de tes nouvelles, il y a plusieurs lunes qu'on ne s'est pas vu après tout, et je trouvais dommage de laisser passer l'occasion."


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##   Sam 15 Fév 2014 - 21:37
Cendre De Lune

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Lorsque je que me retournais, je perdis l'équilibre pourtant confortable dans mon perchoir, à savoir, l'accoudoir du fauteuil, et perdait environ dix centimètres d'attitude d'un coup, en raison de la flegme de l'assise dudit fauteuil.

Confortablement et aussi discrètement que possible, je tentais de réinstallais mes fesses sur cet accoudoir à l'humeur changeante.

Quand j'entendis le mot Lune franchir les lèvres de Jacques, mon visage s'illumina, et je repensais à Pégase et à son infortune.

Mon cher encéphale, ne me voulant que bien et survie sociale, évidemment, eu comme premier réflexe d'envoyer comme dossier urgent aux cordes vocales, l’exclamation suivante :

- C'est la pleine lune aujourd'hui !


Puis me rendant compte de l’anacoluthe que mon interjection semblait amener, je me reprenait, maudissant une impulsivité m'ayant pourtant gracieusement offert ce cadeau ô combien apprécié consistant en téléportation foireuse et autre éclairs humides :

- Euh, je veux dire, c'est un plaisir, oui ! Ca ne me dérange pas, de toute façon, je ne portais qu'un intérêt limité à ce papillon de papier...


Je laissais quelques instants filer, jetant un regard en coin au quotidien, qui avait glissé à terre et affichait un article tout à fait passionnant sur le cours de la bourse.

Je suppose que l'article aurait pu être en Français comme en Japonais, j'aurais tiré à peut près les mêmes conclusions à la fin de la lecture. L'économie ne doit avoir qu'une place limitée en mon cerveau, ou alors celui ci, d'humeur magnanime, si ce n'est facétieuse, l'aurait fait illusion et caché en un coin reculé de mon espace encéphalique.

Je reportais mon regard sur Jacques, qui ne détournais pas le sien, et j'avais l'impression d'être un livre, un article plus facile à décrypter que celui de la bourse, qu'il semblait lire.

- Et toi, comment va tu ? D'autres nuits où Lune et cigarettes semblent être seule compagnons nocturne dans la pénombre ? ...


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##   Dim 16 Fév 2014 - 20:17
Jacques Duroy

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Je plaçais mon bras de manière à prévenir la chute quand je la vis perdre son équilibre bien que mon geste s'avéra inutile. Elle repris sa contenance et se rajusta sur le fauteuil alors que je terminais ma phrase.

Cette dernière avait eu pour effet de la faire réagir et, tout sourire, elle m'annonça de l'imminence de la pleine Lune. Cette réaction me tira un sourire un peu idiot, je la trouvais tout à fait charmante dans sa spontanéité et je ne pu m'empêcher de répondre:

" Ah oui? C'est une information cruciale que voilà, alors j'irai peut-être sur le toit en quête d'une charmante demoiselle noctambule."

Elle finit par répondre , certes un peu en décalage, à mon antépénultième phrase en me signifiant que je ne la gênée pas. Je souriais de nouveau alors qu'elle me signifiait son goût très prononcé pour le journal. J'y jetais un coup d’œil avant de feindre la nausée devant le thème.

" L'homme qui à introduit l'économie dans les journaux doit brûler en enfer à l'heure qu'il est."

Elle laissais se passer un instant avant de demander de mes nouvelles, se préoccupant plus spécialement de mes nuits. Il est vrai que c'est dernier temps, mon sommeil se trouvait régulièrement perturbé par quelques songes assez sinistres et que je préférais le plus souvent attendre que l'épuisement se saisisse de moi pour sombrer dans un sommeil sans rêves. Mais je gardais ces détails pour moi.

" Oui de temps à autres quand le lyrisme m'empêche de dormir, assez régulièrement d'ailleurs, mais que veux-tu, quand on vit dans un lieux avec tant de belles demoiselles et que l'on a le coeur tendre comme moi, c'est une chose à laquelle on doit s'habituer. Et de ton coté, toujours en pérégrination nocturne ou bien Morphée se montre plus souvent à ta porte?"


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##   Dim 16 Fév 2014 - 22:10
Cendre De Lune

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Quand Jacques affirma que l'homme ayant eu l'idée de mettre en les journaux de macabres réjouissance telles que les cours de la bourse devait pourrir en Enfer, j’acquiesçais fortement derechef :

- Sur ! Ô Allégresse, qu'il y reste, au sévices d'Hadès !


Et l'économie ne me semble qu'une des moins pires barbaries de ces journaux sérieux... Un visage défiguré à coups de machettes, le tout en gros plan, en guise d'illustration d'un article sur le conflit centrafricain...

Non pas que le gore me retourne particulièrement l'estomac où que je me fasse quelconque illusion sur la violence de l'homme s'étant dit que sa machette pouvait potentiellement servir à faire de la charcuterie plutôt que de la bouillie de dattier...

Je soupirais, quand Jacques amenait en de paroles diplomatique et tout à fait raffiné que ces nuits était plus occupée par les demoiselles que par le sommeil.

Je ne pus m'empêcher de rire, bizarrement, je ne me sentais que relativement peu concernée, peut être parce que plus ou moins naïve ou en tout cas n'ayant pas l'esprit tordu -Du moins, à ce sujet, car Lune seule sait à quel point ces méandres encéphaliques sont sinueux-, pour voir en ces attitude charmantes et bienveillante une quelconque technique rodée...

Même si cela collait à peu près avec l'image que je me faisais de lui, finalement...Je ne sais pas, mon encéphale arrivant sur une pente douteuse, et étant procrastinateur dans l'âme, mon cerveau fit demi tour fissa.

Chemins de pensée parfois alambiqué, c'est fou comme j'arrive à me perdre en certain et à totalement obstrué d'autres.

- Morphée ne semble pas vouloir me donner de nouvelle, ni plus que tenir à ma propre personne ! ... Je continue d'arpenter obscurité et temps nocturnes seule, cherchant Lune, le plus souvent, ou encore, dernièrement, à me téléporter...

Je réfléchissais un instant, remarquant au passage, et ceci n'est pas une aparté utile, si c'est cela que vous attendiez impatiemment, je remarquais donc que je voyais Jacques à contre jour, car la lampe qui diffusait la lumière à proximité était dans son dos.

- Mes activité nocturne évoluent donc en quelques sorte, avant, je cherchais la lune à pieds, maintenant, ô allégresse de la téléportation foireuse et assez aléatoire, je la cherche d'une manière que je n'aurais pus imaginer auparavant qu'en mes rêves les plus fous ... Ou du moins, les moins cohérents...

En fait, même ayant souvent rêvé de m'échapper de cette vie nébuleuse, condamnée à être pupille de l'état et à voguer au gré des vents de foyer en foyer, je n'avais jamais émis l'hypothèse de pouvoir me téléporter au Japon dans un institut tel... Étrange, non ? Pourtant, l'hypothèse est tout à fait probable !...



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##   Mer 19 Fév 2014 - 3:06
Jacques Duroy

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Le fait qu'elle renchérisse me tira un énième sourire, j'aimais bien Cendre, On avait des goûts assez similaire mais avec un caractère très différent, je crois que c'était pour ça qu'elle avait toute ma sympathie.

Alors que je parlais des jolies demoiselles de Terrae, elle se mit à rire... Le compliment était pourtant à peine voilé, je prenais donc le parti de faire encore moins de subtilité et d'admirer ensuite le résultat.

" Et tu ries parce que tu ne te sens pas concernée, je me trompes? Je vois qu'on interprète bien présomptueusement. Et si tu étais été l'une de ces ravissantes jeunes filles? "

Alors qu'elle me parlai de ses insomnies qui durée encore, je prenais un air grave. Les miennes me tourmentées tan et si bien que j'avais pris la peine d'acheter du fond de teint pour dissimuler mes cernes. Je n'en étais pas très fier d'ailleurs. Je n'aime pas le maquillage. Pas sur moi.

Enfin faisons fis de digressions. Je profitais de son discours sur sa ballade et le pouvoirs qu'elle avait reçu pour m'installer dans le fauteuil m'appuyant sur le dernier accoudoir de libre et regardant Cendre perché sur l'autre . Alors comme ça c'était une tonnerre? une rêveuse comme elle aurait bien trouvé son lot chez les airs.

Je souriais alors qu'elle commentais ses nouveaux dons et moi même j'y allais donc du mien.

" Bon je te trouve une combinaison de cosmonaute et une réserve d'oxygène pour le jour où tu deviendras master comme ça u pourras t'y téléporter... J'en trouverai aussi une pour moi et e supplierai à genou de m'emmener avec toi loin de ce monde qui me laisse sans voix devant sa futilité."


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##   Mer 19 Fév 2014 - 20:30
Cendre De Lune

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Quand Jacques m'interpella directement par un question rhétorique m'accusant d'être une de ces ravissantes jeunes filles, je cogitais au moins un quart de secondes avant que mon encéphale ne tire une petite sonnette d'alarme.

Je m'appliquais à ne pas rougir, autant restez debout sous les éboulis de caillasses... Ou de compliments, pour le coup, ce qui ne riment pas exactement au même son de cloche.

Même si la méthode adoptée automatiquement comme un instinct primitifs et surdéveloppé pouvant plus que surement s'apparenter à la partie surdimensionné "Bourdes et bêtises" de mon cerveau, étaient la même pour les deux cas : Restez debout coute que coute !

En tout cas, je ne sais pas si je rougissais, par que je n'avais ni flaque d'eau comme dans les films, ni verres d'eau comme dans les livres, ni miroirs comme dans les salles de bains, sous l’œil, je ne fus pas au courant du résultat.

Disons seulement que je l’espérais très fort.

Quand Jacques parla de master, et d'aller sur la Lune, cette fois là, je m'empourprais, mais d'excitation. Me téléporter sur la Lune ! Je ne me suis pas encore faite à l'idée de ce pouvoir... Exceptionnel, décidément, j'en veux pour preuve que je n'y avais même jamais émis l'hypothèse...

- Je n'y avais jamais pensé ! Quelle bonne idée ! Je t’emmènerais, ne t'inquiète pas ! Tu ne fus pas Air, qu'on ai pas besoin de costume d'Astronautes ? Sinon tant pis ! Terrae pourra quand même se glorifier d'avoir un jour envoyé deux masters un peu frappés sur la Lune, et on racontera entre novices, dans les dortoirs, ces légendes, comme quoi on ne serait jamais revenus...


Je m'arrêtais soudain dans mon élan, car un mot m'avait interpellé... Futilité ? Qui parle de futilité ? Qui trouve que la vie est futile ?

- Jacques ? je demandais, mon regard se posant soudain sur lui sans pourtant avoir un air grave, car je ne savais pas faire les airs graves plus les airs sérieux ou scientifiques.

- Futilité ? Futilité devant une immensité dans laquelle on se noie, Futilité amoureuse ou futilité devant la mort ?


Je me rendais soudain compte que j'avais encore fait une bourde...

Tout le monde a Terrae a son lot de passé ombrageux, sombre même, comme l'obscurité d'une solitude nocturne.

Ce n'était pas mon genre de parler ainsi, pourtant, et je le l'avais pas fait vraiment exprès en plus ! ...

Si je ne suis pas légère comme une air, je suis bel et bien impulsive comme les tonnerre...


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##   Mar 25 Fév 2014 - 5:53
Jacques Duroy

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La petite histoire fantasmée qu'elle venait d'inventer sur notre hypothétique voyage lunaire me tirait un sourire. Même si sa réaction était prévisible, elle ne perdait pas de sa saveur.

Deux masters un peu frappés partent en expédition sur la Lune.... Un bon titre pour un journal... si il y en avait un propre à ce lieu. Je songeais que partir à la recherche de renseignement n'aurait pas été vain mais j'avais d'autres priorités, dans l'immédiat...

...comme répondre rapidement à la question de Cendre qui avait souligné un mot qui m'avait échappé et probablement trop proche de ce dont j'aurai aimé évité de parler dans une conversation de saint-valentin. Sans compter avec la dissimulation immédiate de mon air ahuri, ou révélateur, alors qu'elle m'interrogeait.

Faisant usage de tout mon talent pour la comédie, je me recomposé un sourire charmant et posé mon index sur ses lèvres comme pour la faire taire. Je rapprochais mon visage du sien et, sur un ton de confession, lui tint à peu près ce langage.

" Il n'est pas très convenable pour une demoiselle de s’immiscer dans les penser d'un jeune homme au cœur tendre. Ce dernier pourrait éventuellement demander réparation."

Je retirais mon doigts et ,d'un air détacher, reprit la parole.

" De plus, c'est probablement une question aussi vaste qu'ennuyeuse. Qu'est ce qui n'est pas futile en ce bas monde. Rien. Tout est insignifiant, c'est peut-être ça qui rend les choses précieuse. Doux paradoxe. Mais cessons incessamment ces suppositions insouciantes et insensées."

Je lui servais ensuite mon sourire, sincère. Oui, les allitérations amusent les gens.... en tout cas, je trouve ça très divertissant.


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##   Jeu 13 Mar 2014 - 18:14
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Je crois que ce doigt fin sur mes lèvres, n'est non moins une demande expresse qu'un intimation au silence.

Je me suis déjà auto-décernée des tas de prix. Le prix du silence qu'il ne fallait pas brisé par un éternuement, le prix du mot à ne pas mettre dans une conversation, le prix de la courge qui perd le sens de la conversation, le prix de la gourde qui dit ce qu'il fallait pas...

Et bien, nouveau trophée tout beau à poser sur mon étagère : Celui de l'andouille qui ne réfléchit pas avant de parler !

Enfin, je suis tonnerre aussi, je ne sais pas si c'est seulement pour ce critère... Car oui, j'ai lu les critères des tonnerres, puisque que j'étais destinée (LE DESTIIIIIIIIIIN) à le devenir, et je cogite en me demandant si le destin est cruel, je cogite, plutôt, en me demandant pourquoi pas...

Autre chose ? C'est peut être parce que je sais pas que je suis Tonnerre ? ...

Bref, se perdre en les méandres de mes pensées à l'instant ne me semblait pas la choses la plus sage à faire, alors je faisais un effort pour revenir le plus en douceur possible sur Terrae - Désolé.

Enfin, doux euphémisme de vouloir revenir doucement. Disons, aussi doucement que possible, c'est à dire, comme d'habitude, brusquement, douloureusement, sous le regard de Jacques, derrière son sourire affable...

Comme Jacques était assis sur l'autre accoudoir du fauteuil, ou cette montagne mollasse de ressorts des plus paresseux, ça équilibrait ce numéro de funambule que je faisais ainsi, me simplifiant la tâche pur rester ainsi perchée.

Jacques s'approcha alors, doucement, et le numéro de funambule se pimenta. Je ne bougeais plus, et restais ainsi figée, attendant, que sais-je ? Une parole, un papillon, ou un nuée de papillon . Que minuit sonne, que mon cœur s'arrête et que je meurs minablement d'une crise cardiaque en attendant...

Réparation ? Voici une demande qui me surprit, plutôt par sa forme, puisque je savais que Miss Bourde avait encore frappé au moment où le mot futilité me rattrapant, comme ce jour où j'avais failli finir en purée entre rail et train.

Ou entre talus et train. Mais le résultat aurait été le même, je crois. Couic la Cendre.

- Ennuyante ?
Je fis, sans réfléchir, encore une fois, pour changer, en pensant que ce qu'il venait de dire allait pouvoir occupé et allait surement occupé quelques instant de nuits d'insomnie.

Quand il finit par se taire, je ne savais plus quoi ajouter. Surement parce qu'il ne devait rien y avoir à ajouter, puisque qu'il avait intimer de cesser en la fin de sa tirade.

Même si il y eu surement beaucoup de choses à ajouter... Je ne me gardais bien de le faire. Si ce n'est trop vous demandez, Monsieur l'encéphale ? Poste de contrôle ? Allo ?...

- Les papillons me semblent futiles... Je soufflais, les yeux écarquillés.

Les yeux écarquillés. Ce qui ne me donnait pas forcement un air intelligent mais ça aurait pu être pire, niveau face d'abruti. Disons juste que c'était un regard qui faisais au petits.

- Ils ne vivent que quelques jours, et sont si... Ils volètent, avec leurs ailes comme papier de soie...


Je mime en même temps la trajectoire d'un papillon un peu fou, avec le bout du doigt. Je le fais souvent, en pensant à des papillon, je dois être un peu simple d'esprit sur les bords pour que le bout de mon doigt m'amuse tant.

Mais la nuit, le temps semble s'arrêter, et seule dans la pénombre, ou devant la lune, les secondes semblent minutes, et les minutes des heures.

Alors regarder mon doigts imiter la trajectoire à la fois gracieuse et désordonné d'un papillon me fascine tellement ...

- C'est ça, à la fois gracieux et désordonnée. Une ampoule nue suffit souffler le feu sur les ailes d'un paillon de nuit... Futile me vint à l'esprit...


Je réfléchit pas vraiment, plutôt, je dirais, devise sans réfléchir, ma laisse porter comme une feuille poser sur le courant d'un vent.

Vent de mes pensées, parfois assez cruel.

- Futile ? Ce serait ça qui les rends beau, ces papillons ? Tu as peut être raison...

Je me tais, il faudra bien que je sorte des mes pensées un jour...


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##   Mar 1 Avr 2014 - 15:08
Jacques Duroy

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Jacques Duroy
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En ce bas monde, on peut distinguer deux types de personnes, d'une part les simples d'esprit dont le schéma intellectuel peut être suivi aisément et d'autre part les gens dont les méandres spirituelles sont si tortueuses que même ceux dotés d'une empathie cognitive très aiguisée ne peuvent pas en en comprendre les aboutissements.

Il va sans dire que Cendre faisait parti intégrante de cette deuxième catégorie. Après m'avoir lâché un " Ennuyante?" en plein visage dont le sens m'avait quelque peu échappé, je devais l'avouer, elle m'annonça avec un air enfantin que les papillons lui semblaient futiles. J’acquiesçais de la tête, un peu ébaubit par la vraisemblance et l'inattendue de cette réponse.

Elle dissertait quelque peu sur la fragilité de cette créature et commençait, avec le bout de son doigt, à mimer le parcours imaginaire d'une de ces petites choses. Des yeux je suivais le mouvement avant de tourner ma tête vers celle de Cendre pour la regarder un instant. Je suppose que quelqu'un qui ne la connaissait pas l'aurait trouvée étrange voir bizarre, Moi je la trouvais ... mignonne. elle semblait s'épanouir dans sa petite bulle et quelque part je l'enviais un peu.

J'avais eu, à une époque, un petit monde à moi comme ça, et si je ne vivais pas dedans aussi ostensiblement que Cendre, j'y avais pourtant passé de bon moments et aussi étrange que cela puisse le paraitre ce microcosme me manquait. Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas plongé dans ce petit univers grouillant de choses variés et essentiellement basées sur les roman de capes et d'épées.

Elle laissa échapper un commentaire, gracieux et désordonné, suivit de quelques réflexions articulées autour de ces deux mots. Et futile qui revennait parmis nous, elle laissa fonalement entendre que j'avais peut-être raison, et je pensais avoir raison, sans emettre pour autant aucune certitude. Je n'étais plus très sûr de rien quand je parlais avec cette demoiselle. Elle m'offrait un regard différent sur les choses, une vision qui n'était pas la mienne mais s'en rapproché quelque peu tant la démarche était alambiquée.

" Ou alors, peut-être que je me trompe et que la beauté des choses résides dans ce qu'elles sont, le papillon, la fleur, la lune, le demoiselle papillonant au clair de lune comme une fleur nocturne. au final il est tout un tas de ces choses qui sont belles, mais sont elles vraiment futiles, et par rapport à quoi, à qui?"

Je n'avais pas quitté la jeune fille des yeux et une idée me traversait l'esprit je lui servais un sourire qui annonçait que j'allais faire quelques choses un instant avant de me laisser choir depuis la hauteur de mon accoudoir jusque sur le coussin initialement conçue pour s'assoir dans le fauteuil et dont les ressorts provoqués une sensation peu agréable sur mon arrière train. L'bjectif? Déséquilibré Cendre et la faire tomber sur mes jambes. Et oui je gardais mon plus beaux sourire pour me faire pardonner.


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##   Ven 4 Avr 2014 - 19:26
Cendre De Lune

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Humeur : Moi ? De bonne humeur ? C'est surement la pleine lune !

Ou alors, peut-être que je me trompe et que la beauté des choses résides dans ce qu'elles sont, le papillon, la fleur, la lune, le demoiselle papillonnant au clair de lune comme une fleur nocturne. au final il est tout un tas de ces choses qui sont belles, mais sont elles vraiment futiles, et par rapport à quoi, à qui?

Papillon, fleur, lune... Je n'irais pas jusqu'à affirmer que mon cerveau ne se risquerait pas à traiter autant d'information ou de mots non moins frissonnants à la fois, mais il aurait peut être un tant soit peu tendance à dérailler.

Ou encore, pris d'une crise de procrastination prompte et subite, à  aussitôt se régler en mode off, me laissant comme un lapin au milieu des loups, comme un papillon devant une ampoule incandescente, nue de pensées sensées pour peu qu'il puisse y avoir parfois une pensées sensée comme un éclat dans cet embrouillaminis de phalènes voletant, suite de signaux électriques envoyés entre un réseau de neurones anonymes.

Aaaaah, la beauté des choses. Petits papillons, milliers de voix différentes comme une nuée d'hétérocères en mon encéphale.

Mais peut-on seulement ne pas se tromper ou ne serait-ce qu'avoir un avis juste lorsque l'on aborde de tels sujets ? Cela releverait donc de ces mystérieuses philosophies !

Ayant tout juste dix-sept, si ce n'est plutôt seize hiver, lorsque j'avais quitté la France, et allant tant bien que mal bientôt en seconde...  

Enfin, la où ils auraient voulus de moi, plutôt, c'est à dire en bac pro, surement, et au vu du système de note qui vole, comme un papillon de nuit, j'aurais à mon avis pu répéter autant de fois que je voulais dans mes premiers choix sur mon dossier,  faire langues, le papillon se serait envolé loin, looooin...

Bref, tout ça pour dire que je n'avais pas encore vu la couleur d'un cours de philo, et qu'en mon cerveau embrouillé, ceci restait un mystère un tant soit peu brumeux.

J'allais répliquer sur le même ton, tranchant tant bien que mal et de manière désordonnée entre les milliers de réponses soufflées que me venait, inspirée.

Pourquoi sortir un discours semblant aussi faste qu'hypocrite tant il est remâché que tout n'est qu'une question de goûts ? N'est ce pas plutôt les perceptions, et les manières de les appréhender ?

Par rapport à quoi, à qui, si je puis, ou même si je ne puis pas, je me serais contenté d'une réponse qui n'en est pas une, ou plutôt, qui ne l'est seulement pour moi, le genre de tirade nébuleuse laissant sur sa faim la quête d'argumentation.

Comme à l'habitude, car c'est en voletant ainsi que j'ai pour habitude d'enregistrer et de percevoir les choses.

Mais l'habitude devient vite barbante, les papillons sont désordonnés et ne suivent aucun cours, ça les rends futiles. Et beau, donc, il semblerait, semblant de reflet.

J'ouvrais la bouche quand je surprit un sourire presque carnassier qui se peint alors sur le visage de Jacques. Un instant plus tard, celui ci se laissait tomber du haut de son accoudoir, perchoir d'un soir, dans le  fauteuil paresseux, à l'assise aussi molasse qu'une pudding, aux ressorts traitre ou ne serait-ce qu'un peu fatigués.

Fauteuil blasé de tous ces fessiers.

Déséquilibrée, je n'eu surement même pas le temps de penser à tenter d'essayer d'attraper quelques chose, une aide extérieure, ce qui me fit, le temps d'un battement de bras, semblée aussi désordonnée que le vol d'un papillon de nuit, sans dire que la grâce liée à la futilité me semblait alors tout à fait absente, contrairement au grotesque.

Je retombais moi aussi, et mon numéro savant de funambule improvisé pris fin dans les bras de Jacques.

A bien choisir, entre le sol et sa propre personne, mon cerveau pouvant me dire autant de fois qu'il veut qu'il préfère le sol, moi j'ai plus vite additionné 2+2 qu'à l'ordinaire et dans le feu de l'action, ai fais mon choix.

Je relève la tête aussitôt, ayant recouvré mon équilibre, miraculeusement, sur les genoux d'un homme qui affiche le plus innocent des sourire, ou, tant bien qu'il ne puisse paraitre aussi innocent que s'il l'était, un air qui lui ferait surement pardonner bien des crasses.

J'ai un peu des yeux de chouettes, dû à la surprise passée, cette fois. Je trouve un appui de chaque coté de Jacques, et remonte ainsi mon buste, le décollant du jeune homme pour mieux le voir.

- Et bien, je ne sais pas comment c'était calculé, mais bien joué...

Je louche en regardant le visage du jeune homme, la proximité s'est soudain réduite de manière fulgurante.

Oui, je suis un peu en train de l'écraser, aussi, ça aide, pour la proximité...


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##   Sam 17 Mai 2014 - 19:11
Jacques Duroy

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Résultat et conséquence prévisible de mon plan aussi improvisé que parfait, Cendre chut comme escompté de la hauteur de son accoudoir biaisais jusqu'à mes bras préparés. Si son air était surpris, son exclamation laissait savoir qu'elle avait compris que mon acte était délibéré. Fourbe que je suis. Je lui répondais avec l'air le plus angélique du monde.

" C'est une alchimie très simple, une once de talent, un zeste d'action entreprenante et une chance insolente. Rien de plus, rien de moins. Puis bon, servir de reposoir pour un jolie papillon ne peux que convenir à l'esthète que je me vante d'être, à tord ou a raison."

Notre situation actuelle devait être très picturale, une jeune demoiselle dans les bras d'un jeune homme, le duo posais sur un fauteuil avachit. Une vrai couverture de roman pour jeunes filles en pleine puberté qui ne rêves que d'amour et de romances insidieuses. L'esprit de Cendre ne devait pas être en train de se focaliser là dessus, peut-être même qu'elle pensait toujours aux papillons. Je ne tentais pas de comprendre ce qu'elle pensait, je ne pourrais pas malgré toute ma volonté et tout mes efforts.

Je venais de réaliser qu'elle louché quelque peu en me regardant, c'était.... mignon ou quelque chose dans cette gamme là. Son coté toujours naturelle et toujours tellement elle-même, ce qui ne fait aucun sens après tout qui peut-on être si ce n'est nous même. Cependant, Cendre me donnait une leçon sur ce point là, et je me demandais finalement si ce n'était pas moins qui avait un esprit surprenant à calculer ceci et cela pour voler un baiser à une jeune fille.

Non pas que j'ai des remords, cela ne me ressemblerai pas sur ce point là, surtout qu'un baiser n'est que la traduction innocente d'un sentiment qui ne l'est pas toujours. ( Innocent car je ne force personne.)

Je souriais toujours à la demoiselle sur mes genoux et avec un air un peu désolé je lui disais:

" Si la promiscuité te dérange, je m'en excuse. La bienséance voulait que je te demande ton avis avant mais entre nous, ça aurait nettement moins intéressant si tu avais été prévenue."

Puis détournant le regard, dans un léger rougissement plus ou mois préparé et contrôlé, je rajoutais:

" Puis je ne suis qu'un homme et quand cela concerne ce qui est beau, il est bien difficile de résister à la tentation de vouloir s'en rapprocher. Bien que j'ai l'odieuse impression de monopoliser la parole, mais c'est une seconde nature chez moi."

De ma main gauche, j'allais effleurer sa joue du bout des doigts et soufflais à voix basse.

" Jolie papillon. "


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