Depuis quelques jours, je m'entrainais sans relâche intensivement à la maitrise de l'électricité. Et pour seul fruit de mon lourd labeur, je n'eus que brûlures sur brûlures, égratignures, des circuits pétés et différents objets électroniques fumant dans un coin de la pièce. Tout ceci à mon plus grand malheur. Voyant ma mauvaise posture, et surtout après avoir démolit une précieuse montre de ma chère Shizuru, cette dernière me proposa de l'aide extérieure. Étant de nature féroce et peu enclin à se faire aider, j'ai refusé sans lui laisser le droit de me contredire.

Et cela dura encore et encore. Aussi tête de mule l'une que l'autre, la fille de feu n'arrêtait pas de me suivre partout en répétant inlassablement que j'avais besoin d'aide et qu'elle connaissait quelqu'un qui serait à la hauteur. Évidement, seul un 'non' sec sortait de ma bouche. C'est surement pour cette raison qu'elle passa à l'attaque plus intensivement. Commençant à critiquer chacune de mes erreurs en soulignant que cela pourrait être résolut si j'étais pas aussi têtue, et aussi, en me montrant avec insistance sa montre cassée à laquelle elle tenait, soi-disant, énormément. Au bout des nerfs après une belle brûlure à la main, je n'eus le choix que d'accepter la main tendue du pot de colle.

C'est ainsi que je me retrouvais seule dans cette salle d'entrainement. Pourquoi seule? Parce que madame m'a délaissé devant la porte en disant qu'elle avait à faire. Merci Shizuru, tu me le payeras. C'est avec des divers procédés de meurtre qui germaient dans mon esprit que je m'assis du bon matin dans un coin de cette énorme pièce. Regardant mon nouveau portable qui par miracle n'avait pas cramé, je vis qu'il était que 6h30. Pourquoi si tôt? Tout simplement car je ne laissais pas Fujino dormir ce matin, toujours vexée qu'elle ose appeler de l'aide ainsi chez des gens. Pour seule réaction de sa part, j'ai reçu un énorme sourire suspect avant qu'elle m'envoie un 'de toute façon tu iras à cet entrainement' avant d'appeler ladite aide.

Une heure passa, je commençais à m'impatienter. Je détestais qu'on me fasse attendre, c'était mon hobby et pas l'inverse. Tout en grognant de frustration, je maudissais la personne avant même de la connaitre. J'imaginais déjà un Master de plus bizarre se ramener pour constater que je n’étais pas une personne fréquentable et s'enfuir en courant. Ou encore, une cruche croyant que j'allais lui obéir en exécutant tout ce qu'elle me dira. Si c'était le cas, Shizuru pouvait se mettre un doigt dans l'oeil, idem pour le pseudo-Sensei. Tout en trouvant un sac sortit de je ne sais où, je défoulais ma colère dessus.

-Excuses-moi … Serais-tu Natsuki ?

Tournant mon attention vers la voix qui m'interpela, je balançais un regard mécontent à l'encontre de la jeune femme me faisant fasse. Et c'est cette personne qui était censée m'enseigner? En tout cas, je la détaillais rapidement sans s'attarder d'avantage, juste sur ses quatre étoiles signalant qu'elle était Master. Drôle de spécimen, mais ca ne me surprenait pas, surtout si c'était une connaissance de Shizuru. Natsuki? Elle se permettait d'être trop familière avec moi à mon gout.

-Je suis Miya Asama, Shizu-Chan m’a appelé ce matin en disant que tu aurais peut être besoin de mon aide … N’est-elle pas venue avec toi ?

Asama? Cela ne me disait rien. Qu'est-ce qui t’étonnes? Non.. Effectivement notre chère Fujino ne voulait pas me dévoiler le nom de la femme, disant que je le découvrirai par moi-même. Sinon, j'aurais déjà fait des recherches dessus. Jetant sur le sol ce qui était un sac à un moment donné de son existence, je me relevais lentement en arquant un sourcil.

-Shizu-chan?

Tout en restant perplexe à cette appellation, je mis mes mains dans les poches tout en répliquant froidement.

-Vous êtes en retard. Bravo l'incompétence.

Ca commençait bien, je me devais tout de même de lui répondre. Shizuru m'a prévenue d'être ne serait ce qu'un peu sociable.

-Natsuki Kuga. Et non, Shizuru...

J'insistais bien sur le prénom de ma chère femme de feu.

-... ne put être présente. Trop occupée. Et on verra si vous serez à la hauteur de m'apporter quelques techniques, avant toute chose, Asama-Sensei.

Oui, un peu de politesse ne ferait pas du mal, même à moi. Enfin, ca risquait de changer dans peu. On verra bien.

Regardant la jeune femme à sortir une épée de sous sa cape, je restais perplexe sur le moment. Qu'allait-elle faire avec? J'espérais qu'elle n'avait pas trop mal pris mes paroles au point de vouloir me découper en morceau. Quoi que, ce serait bien intéressant à voir.

-Désolée si je t’ai parue impolie Na-Chan, mais Shizu-Chan et moi sommes de vieilles connaissances. Quoi qu’il en soit, je suis ici pour t’aider et non pour déballer ma vie.

J'aimais bien sa façon de percevoir les choses, il allait de soi qu'on était pas là pour s'amuser. Je laissais apparaitre un mince sourire moqueur sur mon visage tout en regardant ce que cette femme allait faire, toujours sur mes gardes au cas où. Même si elle n'avait pas tilté à mon comportement désagréable, il valait mieux savoir à qui on avait à faire. La prudence ne tue pas.

-Je suis un Master de l’Air, j’essayerai de t’aider du mieux que je peux.

De l'air? Qu'est-ce que ca avait avoir avec le tonnerre? Dans quoi je me suis encore foutue? Avant que je lui réplique quoi que ce soit, elle accentua ses dires en me faisant une démonstration. Une concentration de l'air tournant à grande vitesse dans sa main, plus communément une tornade, apparut devant mes yeux comme par magie. Restant intriguée par ceci, je me doutais que ce n'était qu'un millième du pouvoir qu'avait un Master.

-J’ai l’habitude d’enseigner la maitrise sonore, grâce à mon épée je sais faire des ondes invisibles sachant trancher quoi que ce soit à longue distance grâce à ma faculté, si l’envie te vient, je peux toujours t’apprendre ce petit tour. Shizu-Chan m’a dit que tu étais Tonnerre n’est ce pas ? Voudrais-tu bien me montrer ce que tu sais déjà faire ?

Comme je disais, j'étais sure de ne pas faire le poids contre une telle personne. Air donc, sonore. Grimaçant, je m'avançais d'un air ennuyé en direction de la femme. Tout en engageant la conversation, je tendis ma main droite devant moi et rivais mon regard dessus.

-Eh bien, je vois qu'un Master a un pouvoir énorme. Mais, en quoi l'Air et le Tonnerre sont similaires?

Il allait de soi que ca m'intriguait. Je n'avais aucune connaissance des autres pouvoirs et ce n'était pas comme si je m'intéressais à cela non plus. Mais à ce stade là, il vaudrait mieux se renseigner un minimum. Fronçant les sourcils avec un air concentré, je serrais les dents sous l'effort que cela me demandait. Voyant un petit filament blanc apparaitre autour de ma main pour se fracasser en petits morceaux un peu partout autour, je palis en savant que ca risquait de tourner mal. Mais qui ne tente rien, n'a rien. C'est surement pour cette raison que je continuais à essayer d'amasser du pouvoir autour de ce fichu fil blanc, et c'est surement pour ca que ca explosa avant même que je m'en rende compte, laissant un joli coup de fouet rouge sur ma main.

Jurant de colère, je jetais un coup d'oeil à Asama-sensei qui restait toujours à sa place initiale. Tout en attendant son verdict, je me frottais la main contre mon jeans, question de faire passer le picotement.

-Je pense pas que vous saurez m'aider pour ça.

Mon humeur maussade revenait en force dirait-on.

Tout en m'expliquant comment fonctionne une éolienne et qu'il est peut être possible de mettre ce principe en relation avec mon pouvoir, Miya vint se placer derrière moi. Voulant me reculer, trop de proximité tue, je stoppais mon mouvement à la vue de ce qui se créait dans mes mains. Les deux pouvoirs fusionnés faisaient naitre des étincelles plus réussies les une que les autres. Après que Miya eut lâché mes mains pour je ne sais quelle raison, peut être pour me laisser gérer tout ca seule, les éclairs se propulsèrent dans toute la salle manquant de peu de nous tuer toutes les deux. Chose évitée grâce au bouclier du Master.

-Je me demande parfois comment j’ai réussi à devenir Master moi …

Gratifiant ladite Master d'un regard noir, je sentis la colère monter en flèche. Je savais bien qu'une telle personne, en plus si c'était conseillé par Shizuru, ne pouvait rien faire et, au contraire risquait ma mort. Croisant les bras sur ma poitrine avec une grimace de mécontentement, j'attendis que la 'sensei' trouve une solution à la délicate situation dont elle se trouvait.

- Bon … Tu sais quoi ? Je crois que je ne serais pas t’aider Na-Chan … Shizuru serait encore plus utile que moi avec ses compétences de Feu Lunaire … En plus de ça, c’est une marionnettiste … Ne t’a-t-elle jamais montré ses dons dans ce domaine ? Pour une initié … Elle à un don trop avancé pour ça …

Tout en l'écoutant parler, je soupirais en m'avançant jusqu'à l'un des murs de la salle sur lequel je pris appui. Détaillant Asama, oui le sensei n'était plus d'actualité, je répondis d'une voix glaciale.

-Natsuki. Gardez vos diminutifs pour vous. Oui, je me demande aussi comment une personne comme vous peut enseigner ici, de plus si vous risquer de tuer vos étudiants par maladresse.

Ne quittant pas la jeune femme de mes yeux perçant, je m'attardais un moment sur sa personne tout en continuant mon flot de paroles.

-Shizuru a de bonnes raisons pour ne pas utiliser son pouvoir sur moi, de plus je ne lui permettrais pas. Cela n'est pas le sujet de notre entrainement. Vous m'aviez fait perdre du temps avec votre incompétence. Si c'est tout, j'aimerais me retirer.

Je restais là, à la regarder sans attendre une quelconque permission de sa part, c'était juste pour la forme qu'autre chose. Je voyais déjà Shizuru accrochée par les pieds à un arbre me suppliant le pardon.

-N’abandonnons pas maintenant, essayons encore quelque chose d’accord ?

A croire que cette femme n'abandonnera jamais. Mais d'après son air déterminé, je constatais qu'elle avait une idée derrière la tête, je priais juste qu'elle ne me tue pas dans les minutes à venir.

-Essaye de matérialiser une source électrique entre tes mains, pendant ce temps, j’essayerai de générer ton énergie pour qu’elle n’explose pas.

-Et bien voilà, tu as réussis … Continuons jusqu’à ce qu’elle soit à une grosseur satisfaisante.

Suivant ses conseils à contre-coeur, je dus tout de même constater que j'étais assez contente du résultat que cet entrainement m'offrait. Restant tout de même sur mes gardes au cas où cette personne se goure si je perds contrôle, je voyais la boule lumineuse grossir dangereusement entre mes mains. Après quelques minutes où mes sourcils étaient froncés et que mes yeux ne quittaient pas une seconde la boule, un résultat plus satisfaisant apparut. Enfin, des éclairs se formèrent, minimes qu'ils soient. Contente de ce résultat qui arriva après si peu de temps.. Enfin peu, en ne prenant pas en compte mes heures d'entrainement solitaire. Je lançais un regard de questionnement à la Master, me demandant que faire après. Avant que je puisse poser ma question, celle-ci me demanda d'exécuter un nouvel exercice.

-Maintenant, essaye de le mouvoir sans le toucher, contrôle ta puissance et deviens maitre de celle-ci, ca ne devrait pas être difficile pour toi Na-Chan.

Entendant sa dernière réplique, je la foudroyais du regard perdant par la même occasion le contrôle de mon pouvoir encore instable. Évitant aisément la catastrophe grâce à la boule d'air entourant mes mains. Grognant de frustration, je laissais échapper un sifflement furieux.

-Non mais je vous ai dit d’arrêtez de m’importuner avec vos fichues appellations!!

Voyant son regard dépité, je grimaçais tout en me remettant en position de concentration. Reformant facilement mes éclairs de tout à l'heure, je suivis ses dires essayant d'éloigner doucement mes mains de la boule électrique. Sentant que l'énergie commençait à m'échapper, je rétrécis la distance entre mes doigts et l'énergie dansante. Perplexe, je recommençais cette procédure en m'appliquant d'avantage. Et comme ça pendant des longues minutes au point que des perles de sueurs faisaient apparition sur mon front.

-C'est bon comme ça? Où il faut que je m'éloigne encore plus?

Demandant cela comme si ma vie en dépendait, je restais rivée sur les éclairs se trouvant déjà à une cinquantaine centimètres de moi.

-Dites, vous êtes Master depuis longtemps?

Question innocente, pour changer mes idées de la fatigue qui montait peu à peu.

M'asseyant sur le sol tout en regardant cette femme d'un air neutre, je me reposais de l'effort fournit au part avant. Il était hors de question que je me tape encore un cours en compagnie de cette personne. Je me demandais vivement d'où Shizuru l'aie sortie, parce que là, je pouvais aussi bien faire cet entrainement seule.

-Cela fait un peu moins d’un an si je ne m’abuse … Et toi ? Cela fait combien de temps que tu es initiée ?

Moins d'un an? Et cette femme était assez compétente pour enseigner? Oké, savoir maitriser son pouvoir et transmettre son savoir aux autres, étaient deux choses différentes.

-Tu veux que je t’apprenne un petit tour avec mon épée ? Tu sais manier l’épée ?

Une épée? Ce serait étrange de voir une jeune fille se promener avec une épée dans les rues de Kobe. Par contre un couteau c'était de ma trempe. Je sentais mal le fait d'utiliser ce fer contre quelqu'un. Une arme à distance serait meilleure.

-Vous n’êtes pas encore assez compétente pour donner cours...

Un constat neutre sans moindre pitié. Prenant un air pensif, je continuais, mais cette fois d'un ton moins froid.

-Cela fait près de deux semaines que je suis passée initiée.

Je me rappelle encore de ce jour. Et surtout de la nuit qui suivit ce jour. Inoubliable.

-Je ne sais pas manier cette arme. Les armes ne sont pas mon for, je préfère me battre à main nue.

Où en utilisant des coups bas, comme enfoncer un couteau invisible dans la manche, dans le ventre d'une personne cible. Beaucoup plus subtile. Mais ceci je garderais bien pour moi. D'ailleurs, il me faudra faire un petit tour dehors, question de faire des provisions en certaines choses illicites. Oui, depuis que Shizuru fait d'avantage partie de ma vie, mais sorties clandestines dans des lieux lugubres diminuèrent considérablement.

-D'où connaissez-vous Shizuru? Ca me surprend tout de même qu'elle connaisse personnellement un Master dans cet endroit.

Mais après tout, Shizuru et ses connaissances en temps qu'enfant de bonne famille, ca devait être un large réseau dans divers pays. Ca me faisait penser au réseau de la mafia de Kobe ça. Bref.

- Tu … Espèce de … Chienne. NE PRONNONCE PAS SON NOM AINSI !

Ce n'est surement pas la réponse que j'ai voulu recevoir de la part de cette femme. Avant même que je puisse comprendre ce qui se passait, je vis une lame passer à quelques centimètres de moi. Fermant les yeux en sentant mon heure approcher, je sentis une bourrasque de vent me toucher de plein fouet. Propulsée en arrière, je sentis quelque chose de dur et froid rentrer brutalement en contact avec mon dos. Voulant échapper un petit gémissement de douleur, seul un gout de sang me parvint. Ce liquide rouge que je recrachais sur le sol sans moindre manière.

Et c'est à ce moment que j'ai senti monter quelque chose en moi trop rapidement à mon gout. Ce sentiment de haine et d'excitation mélangés. Cette envie soudaine de massacrer quelqu'un, de voir sa douleur se peindre sur ses traits. Un sourire malsain apparut sur mon visage, tandis que mes yeux exprimaient l'adrénaline dont mon corps était parcouru telle une décharge électrique. D'ailleurs cette comparaison me fit bien rire.

Comment cette... osait me faire face ainsi, en plus quand j'essayais d'être gentille. Oser lever la main sur moi... Cela n'était plus arrivé depuis un petit moment, depuis que j'étais en bon terme avec Shizuru. Et ELLE ... elle a osé me frapper au moment où j'ai baissé un peu ma garde. Enfoirée... Personne ne s'en sortait indemne après m'avoir fait face. Et cette cruche allait y passer aussi, peu importe sa force. Laissant échapper un ricanement, je relevai doucement la tête en apercevant personne d'autre que Shizuru devant moi. Hallucination?

-Ara … Natsuki se serait-elle fait mal en se heurtant contre le mur ?

Non, elle était bel et bien là. Souriant à ses mots tout en foudroyant sans relâche Miya des yeux, je me mis à rire. D'un rire doux qui se transforma rapidement en un rire sonore, psychopathe.

-Heh... Hahahaha.. hah... haaa... Salope.

Ce dernier mot ne sortit pas d'un air joyeux, non. C'était un grognement sauvage d'une froideur inestimable. Mon regard noir comme les ténèbres et mon sourire cruel, ne s'accordaient pas du tout à ce moment. D'un coté une folie emplie de haine et d'un autre, une excitation provoquée par le sentiment de lutte. J'allais la tuer, peu importe qu'elle me découpe en rondelle. Seul problème, je n'arrivais pas à bouger, m'aurait-elle cogné aussi fort?

Concentrant toutes mes forces, je propulsais mon corps en avant, tout en repoussant ma chère blagueuse pour qu'elle ne soit pas dans mon chemin. Titubant une seconde environ, je m'écroulais au sol dans l'incapacité de me relever. Frustrée, je hurlais presque mon désarroi.

-C'est quoi cette enroule??!! Ramènes-toi enfoirée!

Un animal, rien d'humain. Seul ma partie bestiale resta en ce moment même dans mon enveloppe charnelle. Une envie de meurtre que rien ni personne ne pouvait stopper. Je l'aurai... Je l'aurai! Furieuse comme jamais, j'essayais de me redresser sans beaucoup de succès. Explosant littéralement, je sentis mon pouvoir se déchainer en moi et se libérer à l'extérieur de mon corps en une fraction de seconde. Voyant rouge, j'entendis le bruit caractéristique de l'électricité libérée. On dirait des oiseaux criant d'une voix aiguë leur colère. Je ne savais pas quelle était la situation autour de la surface remplie de l'électricité, mais je n'avais pas envie que ma chère et tendre regarde mon état animal.

-Shizuru, pars d'ici.

Un ordre dit d'une voix glaciale. Sans droit à une quelconque objection.

-Et toi fichu Master, je te dis de te ramener!

Peu importe si je devais ramper, j'allais la décapiter, torturer, bruler... Tout simplement, faire saigner. On ne se frotte pas à Kuga Natsuki de la sorte. C'est en joignant toutes mes forces que je me relevais doucement. D'abord m'appuyant sur mes coudes instable, puis sur les genoux, pour me retrouver debout titubant de gauche à droite. Regardant vers la forme, floue à cause de l'énergie m'entourant, je la foudroyais des mes yeux sauvages et emplis de folie, sans vraiment la voir.