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Je dois le sauver ! ( Aaron ;3 )
##   Mer 2 Avr 2014 - 21:41
Anonymous
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Oh la la... On dirait que je me suis perdu ! Encore ! Mais où est la petite boutique qui sent si bon et qui est si original ? Ce n'est pas encore aujourd'hui que je trouverais la petite boutique vendant du thé du monde entier. Quel dommage... Maintenant je suis complètement paumée ! Hum... Je ferais mieux de rebrousser chemin car il n'y a plus grand chose par là-bas, juste une vieille maison abandonné. Hum... Elle est étrange cette maison. Que peut-il bien y avoir à l'intérieur ? Peut-être est-elle pas tant abandonné que ça. Je marche dans le petit jardin au herbes hautes où on distingue à peine un petit chemin de pierre qui mène à la porte d'entrée. D'ailleurs, quelqu'un est venu avant-moi car des herbes sont pliées parce qu'on a marcher dessus et aussi car la porte est entre-ouverte légèrement. Peut-être est-ce le propriétaire ? Je toque est attend. Personne ne vient, je n'entend même pas des pas. Je jette un œil de ce que je peux voir de l'intérieur même si ce n'est pas très poli. Je me demande si je dois ouvrir cette porte. Peut-être juste un peu, sans entrer. Elle grince cette porte, tellement que quelqu'un à dû entendre. Peut-être que la personne est partie au lieu d'entrer chez elle ? Ou peut-être le facteur ?

- Heum... Excusez-moi ? Il y a quelqu'un ? Dis-je poliment.

Personne ne me répond. Peut-être devrais-je partir ? Oh ! Un gémissement ! Peut-être que la personne est malade ou blessé. Ce n'est pas poli de renter comme ça chez les autres mais si ça se trouve elle a besoin d'aide. Il n'y a pas que la porte qui grince, le plancher aussi et le bois est sec. Je redemande s'il y a quelqu'un mais aucune réponse, que des gémissements.

- Où êtes-vous ?

Aucune réponse, les gémissements arrêtes. J'ai deux choix, soit les escaliers soit continuer tout droit. Elle est étrange cette maison, il fait un peu froid malgré le soleil dehors et personne ne fait le ménage. Les meubles sont vieux et je sens une odeur de renfermé. Les rideaux sont fermés, il fait un peu sombre. Je monte les escaliers pour ouvrir une grande fenêtre. Comme ça c'est déjà mieux. Oh ? J'entend une nouvelle fois des gémissements, le bruit vient d'en bas apparemment. Je descend les escaliers qui grincent eux aussi et arrive devant une porte ouverte. N'y a t-il pas de lumière ici ? Ah si ! J'ai trouvé interrupteur mais il ne marche pas. Oups... j'ai marché sur quelque chose... Ah, c'est un téléphone et il marche encore malgré la batterie faible. Je n'ai pas de téléphone et je ne sais pas comment ça marche. Peut-être que le propriétaire l'à perdu ? Mais qui habiterais ici dans cette vieille maison pas entretenu avec un portable neuf ultra branché tactile ? C'est bizarre ici... Encore un gémissement !

- J'arrive, ne vous inquiétez pas !

Je me sers du téléphone pour m'éclairer en avançant prudemment. Finalement il y a plusieurs portes mais je ne sais pas où aller. Tien ?! Les gémissements viennent de cette porte. Oh... Des escaliers ! Ils descendent au sous-sol. Je pense avoir un peu peur tout d'un coup mais je ne peux tout de même pas abandonner quelqu'un qui est peut-être en danger ! Oups ! Il y a un endroit où il n'y a plus de sol ! Les bruits viennent de là ! Quelqu'un a dû tomber et se faire mal, c'est pour ça qu'il gémit.

- Je suis là ! Je vais vous sauver ! Je suis Kaori Tsuki, air guérisseur, malheureusement je ne suis qu'initié alors... Oh non !

Un personne est bien en-dessous car je vois son visage grâce au portable mais elle semble inconsciente ! Hum... On dirait un garçon... C'est un garçon ! Je descend le rejoindre pour voir où il a mal en m'aidant du téléphone pour éclairer. Je ne voit aucune blessure moi pourtant. Je le secoue un peu et...

- AAAh !!!

Oh non, il est blessé et gravement blessé ! A la tête, ça saigne ! Il y en a partout ! Quel horreur ! Il faut que je le soigne ! Je place sa tête contre moi en lui parlant, essayant de le réveiller. Je l'appelle plusieurs fois mais il ne répond pas et n'ouvre même pas les yeux ! Que faire... Il saigne tellement ! Aller... Réveil-toi !

- Pourquoi ça ne marche pas ?!! Réveil-toi ! Sa blessure est très profonde, pourquoi est-il si blanc ? Je suis entrain de te guérir !!

Je regarde si son cœur bas toujours, c'est le cas. Je ne vais pas lui faire de massage cardiaque alors ! En plus... Je ne suis pas sûr de faire ça correctement j'en ai jamais fais !

- Je n'arrive pas à soigner... Trop profond... Aah... Je ne vais pas abandonner, il faut le sauver !! Que je vous sauve ! Ne mourez pas !!

Le sang coule encore, comment peut-il perdre tout ça ?! Allez, encore un effort ! Si j'appelle de l'aide il risque de mourir car je ne le guéri plus. Avec le portable ! Où est-il ? Je ne le vois plus ! Je ne vois plus rien ! J'ai peur, je veux sortir d'ici avec lui ! Oh non son cœur ne bat presque plus, que faire ? Je n'ai pas de défibrillateur et si je fais le massage cardiaque je ne peux pas soigner sa blessure... Et je suis déjà à bout de force... J'y met toute ma volonté mais je n'arrive pas à le faire...

- Booooooouuhhhh... Vivez... S'il vous plais ne mourrez pas..! Je suis là monsieur ne mourrez pas ! M-monsieur !! Aller debout !!! Je vous soignerais dehors ! Alleeeeeeeeeeeeez...!

Je me sens trembler car mes mains qui lui soutienne la tête le fait bouger. Je sens quelque chose de chaud dégouliner sur mes joues... Des larmes ! J'ai si peur... Qu'il se réveil... Pitié ! Pitié réveil-toi...

- Pitié !!! Réveil-toi... Boouuuhouuuhouuu...

Je n'arrive même plus à le soigner comment je vais faire ?! Il faut qu'il survive ! Il faut qu'il vive ! Ouvre les yeux ! A-ah... Je faiblis à vu d’œil ! Vite, vite !! Il faut que je me dépêche !! Je dois le sauver !
##   Jeu 3 Avr 2014 - 19:43
Aaron Williams

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Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ?

C'est une journée formidable. Terrae est formidable. Que dis-je ; le monde est formidable !
J'esquisse un sourire très doux en voyant Tomoe rentrer chez elle après m'avoir embrassé sur la joue, notant avec amusement et tendresse ses joues rougies par l'embarras.

– Merci pour le repas, Aaron. Ça m'a fait très plaisir.
– T'inquiète pas, va. On se refait ça quand tu veux.

Elle acquiesce lentement et hésite avant d'entrer. Le matin même, j'ai pris mon courage à deux mains pour l'inviter au restaurant. Genre invitation officielle, tout ça. Je me suis dit que ce serait une bonne occasion de lui avouer... enfin... que je l'aime, éventuellement ? 'fin, disons qu'au bout de six ans – sept, quasiment... – je pense que ce serait une bonne idée, tout de même. Un truc à faire. Un jour.
Ce matin, j'ai décidé que ce jour était arrivé. J'ai fait de mon mieux pour pas être trop chiant, et elle a dû remarquer ma nervosité. Même elle. Parce que même si Tomoe est certainement la fille la plus naïve et aveugle du monde, je crois que là, c'était impossible de louper mes signaux de fumée.
Je m'humecte les lèvres, un peu angoissé. Bon. C'est le moment.

– Eh, Tomoe ?

Elle se tourne vers moi, plante ses grands yeux verts emplis d'une lueur insondable dans les miens, pour me fixer intensément. Nous nous perdons un moment dans la contemplation l'un de l'autre – enfin, ça, c'est de mon point de vue –, avant que je ne réussisse à articuler, pris d'une soudaine angoisse :

– Ah. Euh. Tu. Enfin. Rien. Laisse tomber. Bonne journée !

Je me suis enfui.
JE ME SUIS ENFUI PUTAIN !
Aaron, t'as pas de couilles.

Bon, je vais réitérer mon message précédent. Cette journée est pourrie. Absolument pourrie. Je déteste Terrae, et j'emmerde le monde. Comme ça, c'est dit.
Allons ensemble à déprime-land.
D'un geste rageur, j'allume une clope au coin de mes lèvres. J'avais juré que j'arrêterai, mais là, j'en ai gravement besoin. Je comprends pas ce qu'il m'a pris. J'ai vu ses yeux qui semblaient trop en attendre, et... j'ai paniqué comme un abruti, en me disant que j'avais peut-être tort d'y lire ces émotions-là.
Damian avait raison au final, je suis terrorisé par mes propres sentiments... Et certainement encore plus par ceux des autres. Dire que je suis sensitif, c'est carrément du foutage de gueule...
Je plante mes mains dans mes poches et me balade au hasard dans Terrae, m'enfonçant petit à petit dans la forêt pour atteindre les abords de la maison hantée. Perdu dans mes pensées, j'allais passer à côté sans m'y attarder lorsque j'ai senti une faible vague d'énergie s'agiter, comme pour se briser de ses chaînes. Et, surtout, une palette de sentiments négatifs ; la peur, la tristesse, le désespoir.
Mes yeux cherchent la source du flux énergétique et, lorsque je repère la maison derrière les branchages, je m'y dirige sans attendre. Un frisson remonte le long de mon échine. J'aime pas cette baraque. C'est là que vis... ce type. Un Master Morphe trop bizarre, qui a pété les plombs y a des années. Même nous on évite de trop empiéter sur son territoire. Même s'il est pas forcément... trop dangereux, j'aimerais plutôt éviter de rester là trop longtemps.
Pourtant, je ne sens pas sa présence aux alentours ; c'est tant mieux, dans un sens.
En revanche, ce qui est moins rassurant, c'est l'aura très faible que je ressens aux côtés de celle d'un... guérisseur, je devine.
D'un pas prudent mais rapide, je m'approche de la bâtisse et y entre. La porte est entrouverte, et les planches sont à demi délabrées. Des traces de lacération sont visibles un peu partout, mais mes yeux peines à s'habituer au peu de lumière de l'endroit et ne distinguent qu'à peine les contours des meubles. Mon œil gauche, notamment, est presque inutile. Je me repère au radar, suivant les auras que je perçois, avant d'arriver devant une porte ouverte. Une fille crie et pleure dans les escaliers en contrebas, et une lueur argentée entoure la tête d'un adolescent.

– Eh, ça va ?

Bon, question bête, mais c'est surtout pour signaler ma présence et éviter qu'elle ne fasse une crise cardiaque.

– Ne bouge pas, je descends. Je suis Master, je continue d'une voix qui se veut douce malgré mon inquiétude. Tu sais ce qu'il s'est passé ?

Précautionneusement, je descends les marches en me tenant au mur pour ne pas risquer de chuter. Puis je m'accroupis à côté de la fille, sans voir son visage. Si c'est un fantôme, je hurle et je pars en courant.

– Calme toi, ça va aller. Il respire encore. Je ne pense pas qu'il fasse d'hémorragie interne, mais il faut le soigner pour éviter ça.

Je sens le sceau apposé lors de son initiation, instable à cause de tous les sentiments qui l'agitent, sur le point de se briser. Bon, dans un sens, ce serait pas plus mal si elle dévoilait son potentiel Etoile maintenant.

– Concentre-toi sur ton pouvoir de guérisseuse, d'accord ? Ça va aller. Concentre-toi, je psalmodie presque, utilisant ma voix envoûtante de Master pour la rassurer. Il faut que tu visualises ce que tu souhaites. Tu peux y arriver, d'accord ? Il ne faut pas que tu paniques.

Sans cesser de fixer le visage de l'élève inconscient, je surveille son pouls à l'aide de mon don de sensitif, prêt à réagir. C'est dans ce genre de moments qu'on aimerait bien être téléporteur, mine de rien.



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##   Ven 4 Avr 2014 - 16:31
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Que faire ? Je ne trouve rien ! Il n'y a pas de bandage ni d'autre chose pour le soigner ! Oh non je ne veux pas qu'il meurs par ma faute ! Quel horreur ! Je dois le sauver ! Et vite car sinon il aura de nombreuses séquelles lié à son évanouissement ! Pourquoi n'ai-je pas de trousse de secours ?! Et moi qui pensais que mes pouvoirs suifferait au cas où ! C'est une catastrophe ! J'ai passé tant d'effort pour m'améliorer... Il faut que j'aboutisse à quelque chose ! Pour lui comme pour moi !

– Concentre-toi sur ton pouvoir de guérisseuse, d'accord ? Ça va aller. Concentre-toi. Il faut que tu visualises ce que tu souhaites. Tu peux y arriver, d'accord ? Il ne faut pas que tu paniques.

- Aah !!! Un fantôme !

Je sursaute comme une tique, n'ayant pas du tout entendu l'arrivée de l'inconnu. Après mûre réflexion et le fait que je serre mon "patient" comme si je serrais mon coussin, je constate que je n'ai pas affaire à un fantôme. Mais... Je vais vérifier pour en avoir le cœur net ! Je lui touche le visage et effectivement, je touche littéralement son visage au lieu de passer à travers. Donc il est humain. Ouf... Je soupire de soulagement. Ah ! J'ai touché le visage d'un inconnu ! Mais ça ne se fait pas du tout ! Mince ! En plus il m'a dit de ne pas paniquer... Je n'ai pas du tout entendu s'il avait parler avant ça !

- Pa-pardon... Dis-je, le visage tout chaud, signe d'un rougissement soudain sans doute, comme d'habitude. Je suis Kaori Tsuki... heu... désolé... de vous avoir tâté comme ça... Ah ! Le blessé ! Vous êtes guérisseur ?

Pitié dit oui !!! Je n'y arriverais pas seule ! Oups... Si je ne le soigne pas il va mourir ! Je lui prend la tête pour me concentrer. S'il aurait été guérisseur il ne m'aurais pas dit ça. Je n'arrive plus à réfléchir, je suis perdue ! Il faut que je me concentre sinon c'est lui qui sera perdu et pour de bon. J'essaie de visualiser la blessure, malgré le sang qui me déconcentre. Là... C'est ici que je dois soigner en premier. Le reste est partiel, c'est juste qu'il... Il n'a qu'une parti vraiment endommagé. Il ne mourra pas... Pas tout de suite en tout qu'à !

- Oui... Ne pas paniquer... Mais c'est dur... Désolé...

Ouaaa ! Qu-qu'est-ce qui m'arrive ? J'ai les yeux qui brûle ! Qu'est-ce que ça veut dire ? Je ne vois plus mon "patient" ! Non, rectification, je le vois mieux ! Comme ça va vite, comment je fais pour être aussi efficace ? Je ne sais pas ce que sait que cette énergie mais si je peux le sauver avec ça alors je continu. Il faut pousser plus malgré cette gêne. Je fini de réparer le plus urgent, je suis certainement plus en panique maintenant que cette chose étrange fait comme si j'avais bue une boisson énergétique ou plutôt... Revigorante ! Mais qui est cet homme ? Un Fantôme ou non... Non, c'est pas un fantôme. Celui qui habite ici ? Peut-être... Mais au moins je ne suis plus seule. J'ai... heu... un inconnu avec moi. C'est mieux que rien. Il ne faut pas que je me disperse, je suis concentrée ! Voilà, maintenant les éraflures. Comment je réussi à tout faire ? Normalement je ne peux pas... Tant qu'il est sorti d'affaire, c'est tout ce qui m'importe mais tout de même, je sens encore cette énergie en moi qui ne demande qu'à sortir.

- Je... j'-j'ai fini..! Dis-je en le regardant.
##   Mar 8 Avr 2014 - 18:48
Aaron Williams

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Je m’effraie presque autant qu’elle lorsqu’elle sursaute et se met à crier à l’aide, croyant certainement voir… un fantôme ? Bon, c’est déjà bien, au moins c’est pas elle le spectre… Même si un mort pourrait croire voir un fantôme en voyant quelqu’un de vivant. Eh, pas con ! Ça pourrait presque être… drôle. Si la situation n’était pas aussi flippante, je veux dire. Pas que j’aime pas les maisons hantées, loin de là – disons que la dernière fois que j’avais dû regarder un film d’horreur, j’ai failli m’évanouir. Je déteste me faire des gros flips comme ça, c’est horrible ! (L’horreur est horrible ? Oh, wait…)
Je m’accroupis près de la jeune fille et essaie de la guider comme je peux, observant par moments son visage. Ses yeux, bien vite, prennent une couleur argentée et luisent dans la pénombre. Dans le même temps, le flux d’énergie devient plus important. Plus fort. Plus puissant.
Ça y est, le sceau est brisé. Son potentiel étoile vient d’être révélé. Dans la panique la plus totale. Mais ça va encore. Elle aurait pu vivre pire. Bien pire. Pauvres gosses. J’ai toujours un peu mal au cœur en constatant ce qu’ils ressentent quand leur sceau se fissure. Mais au moins, la situation n’est pas si grave, et c’est son don de guérisseuse qui s’est retrouvé décuplé. Pas plus mal en gros. Elle s’en tire plutôt bien pour le coup…

- C’est bien, c’est très bien, je lâche avec un sourire lorsqu’elle a terminé.

Je passe ma main sur le crâne du garçon et constate que sa blessure est totalement résorbée. Bon, tant mieux… Un petit check sur sa poitrine, pour vérifier que son souffle est régulier et que son cœur semble battre à un rythme normal, et je soupire de soulagement. Ça a été rapide. Même si la petite air risque d’être crevée maintenant… Je suppose que je vais devoir me taper le transport du gugus. Sérieusement, les gens font pas attention quand ils descendent les escaliers ? Et même, c’est quoi leur délire de venir dans une maison délabrée perdue au milieu de nulle part ? Ces bandes de tarés.

- Kaori… c’est ça ? je tente de me remémorer. Il devrait aller mieux rapidement, mais on va sortir d’ici d’accord ? Je me charge de le porter.

Je descends quelques marches et tente de le soulever. Mais c’est qu’il est pas tout léger en plus ! Avec difficulté, je le place sur mon dos et le porte, remontant les marches jusqu’en haut de l’escalier. Lentement, je tourne la tête vers la jeune fille et regarde qu’elle me suit bien. J’espère qu’elle a réussi à se calmer jusqu’ici.

- Tu viens ? Ne traînes pas trop, et fais attention où tu mets les pieds. Ce serait mieux de pas avoir un autre blessé sur les bras.

À pas prudents, je nous guide dans la maison, essayant d’éviter les meubles et hypothétiques trucs qui traînent.

- Pourquoi tu es entrée là-dedans au juste ? je l’interroge, tournant la tête pour essayer de retrouver la sortie.

Si on se perd là-dedans, je pleure jusqu’à ce que Tomoe vienne me chercher…



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##   Ven 11 Avr 2014 - 10:55
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Ouf... le pire est passé. Enfin, pour moi. Le master décide de prendre le reste des choses en mains. Qu'il a l'air confiant avec cette expression... Surtout qu'il a l'air motivé de la faire sa mission. Je serais bien incapable de porter un homme, ou du moins, un jeune homme. Il le soulève, le place sur son dos et le porte de toute ses forces. Il doit peser lourd, c'est courageux de sa part de faire ça tout seul. Il doit être master depuis longtemps, les masters sont censés avoir comblés leur vides, donc être sereins ou du moins apaisés.

- Oui, Kaori. Je vais faire attention. Dis-je en souriant.

Il me guide dans la maison, évitant les obstacles. Maintenant c'est sûr, il n'habite pas ici. Je me demande comment il a fait pour nous trouver. Peut-être a-t-il fait comme moi, chercher son chemin et tombé sur nous deux à cause des cris que j'ai poussés. Le pauvre, je l'ai prit pour un fantôme. Me suis-je excusé ? Je ne sais plus trop... beaucoup trop paniqué pour me souvenir même de son prénom si toute fois, il l'a prononcé.

- Heum... Hé bien... je suis rentrée ici car je me suis perdue... et que, j'ai voulu demander mon chemin à la personne vivant ici. Et puis, j'ai entendu des gémissements qui m'ont conduite jusqu'à lui.

Il se dirige dans des endroits où moi-même je n'y suis pas allée. Il connait la maison ? Il est sûr ? Peut-être prend t-il un raccourcie. Ce n'est pas évident de se retrouver quand il fait noir. Il tourne la tête, tendis que je reste derrière-lui à le suivre. J'aimerais bien l'aider à porter ce jeune inconnu mais je ne suis pas habitué à porter de choses aussi lourdes. Je n'avais, avant Terrae, jamais porté quelque chose de lourd puisqu'on le portait à ma place. Je suis sûr que je me suis musclé depuis que je suis venu à Terrae.

- C-comment vous vous appelez si je peux me permettre ?
##   Sam 12 Avr 2014 - 15:30
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La petite – bon, pas si petite, mais bref ! – semble avoir recouvré un peu son calme, et me suit docilement à travers le dédale de couloirs. C'est fou ce que cette baraque me fout mal à l'aise... J'ai toujours l'impression que l'autre psychopathe va débouler d'un instant à l'autre, même quand je ne ressens pas son aura aux alentours. Mon nez se plisse légèrement alors que nous tournons à nouveau à l'angle d'un couloir, et que je tente de replacer le type sur mon dos correctement. C'est bizarre, je crois qu'on est déjà passé dans cette pièce... Je nous ai tout de même pas perdus, hein ? Il manquerait plus que ça pour terminer cette journée déjà bien pourrie. Distraitement, je l'écoute me raconter comment elle est arrivée jusqu'ici... et ne peux retenir un soupir exaspéré. Bien sûr, elle est perdue et tout ce qu'elle trouve à faire c'est d'entrer dans la première maison abandonnée du coin pour essayer de demander à un potentiel propriétaire de la guider, j'ai bon ? Dans un sens, si elle l'avait pas fait, ce gosse serait peut-être plus en vie, mais voilà, faut faire gaffe dans la vie ! Ça me rappelle ce film d'horreur où il y a trois nanas qui ont un accident de voiture, en pleine nuit, juste à côté d'une forêt, qu'il se met à pleuvoir, et que ces cruches s'enfoncent dans la forêt pour tomber sur la maison du seul médecin psychopathe à des kilomètres à la ronde qui leur fait des trucs carrément immondes... Ouais, je sais, y a pas vraiment de rapport, juste que la logique voudrait qu'on préfère crever dans les bois que dans une maison pareille !

– C'est pas grave, je soupire encore. C'est pas plus mal que tu te sois trouvée dans le coin, vu ce qu'il lui est arrivé. Je crois que l'infirmière va le tuer quand il se réveillera. Enfin, si on arrive à sortir...

Ma dernière phrase n'est qu'un murmure à demi amusé, bien qu'un fond d'agacement y soit décelable : j'avoue que j'aimerais tout autant sortir rapidement du bâtiment, il est tellement délabré que j'ai peur qu'il nous tombe dessus. Et puis, mine de rien, l'autre gus est pas si léger...

– Sinon, moi c'est Aaron, Aaron Williams. Pas besoin de me vouvoyer ; je suis Master mais pas aussi vieux que la Directrice, non plus, je bougonne pour la forme.

Je m'arrête et soupire, regarde autour de moi. Essaie de retracer mentalement le chemin dans ma tête.

– Hum, ça doit être par là...



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##   Lun 21 Avr 2014 - 12:27
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Il a bien dit, " si on arrive à sortir...", il ne connait pas les lieux ? Nous sommes perdu ? Pourtant il a l'air si confiant quand il marche... En plus il y a quelqu'un sur lui, il doit être lourd à porter. Il a l'air agacé, il ne retrouve plus le chemin, c'est ça ? Tien, il se présente. Il s'appelle Aaron, d'accord... Un master, comme je m'en doutais ! Je ne dois plus le vouvoyer ? Mais cela ne marque pas la vieillesse pourtant, on m'a toujours dit que c'était juste une marque de politesse... Peut-être parce qu'il trouve le vouvoiement trop solennel. Je n'ai pas l'habitude de tutoyer, en réalité il n'y a pas grand monde que je ne vouvoie pas. Soudainement, il sort de ses réflexions, comme s'il reconnait quelque chose de familier. Tien, je reconnais se tableau, je suis déjà passé par-là ! Je me souviens à présent...

- Heum... D'accord... Vou-tu enfin... Je connais ce couloir, je suis passé par-là quand j'ai suivis les gémissements... Heum... Je pense qu'il faudrait continuer tout droit, bien que je ne remet pas en cause votre sens de l'orientation.

J'espère ne pas l'avoir vexé, en plus je l'ai encore vouvoyer. Je me demande si je peux trouver la sortie grâce à mes pouvoirs... Mais je suis bien trop fatigué pour percevoir du vent qui nous mènerais vers la sortie. Je suis encore bien trop fatigué et j'ai du mal à retrouver de l'énergie, comme si quelque chose a changé en moi. Je ne sais pas ce que c'est, et cela m'inquiète.

- Di-dites... Tu es master mais... de, de quel élément ? Peut-être que tu pourrais utiliser tes pouvoirs !

Je lui souris, me mettant à côté de lui tout en marchant. Je ne reconnais plus les murs, on s'est sûrement trop éloigné... J'aimerais sortir de là au plus vite ! Je me demande si Aaron a une idée, dommage qu'il ne soit pas téléporteur ! S'il est titan il peut casser les murs, mais ça ne se fait pas. Enfin, si vraiment quelqu'un habite ici bien sur ! Il peut être air et utiliser l'idée que j'ai eu bien qu'elle soit tiré par les cheveux. Après, peut-être que dans ce genre de situation, ses pouvoirs ne sont pas bien utile.
##   Mar 22 Avr 2014 - 23:35
Aaron Williams

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Bon sang. Une maison ne peut techniquement pas être aussi grande, hein ? C'est impossible. Ça doit déjà faire deux fois qu'on passe devant ce tableau. Mon dieu, je crois qu'on est définitivement perdus. Avec le stress, j'ai pas fait attention au chemin que j'empruntais à l'allée. Je suis les conseils de la petite Kaori et essaie cette fois de me concentrer sur mes pas, grognant une injure en me cognant dans le coin d'un mur. Bon, encore une fois la même pièce. Mais c'est pas vrai ! Pourquoiii ? J'en ai marre. Sérieux. Dès que je fais un truc, il faut que ça foire. Déjà avant. Mais ça, c'était prémédité. Oh merde, peut-être que Tomoe avait eu une vision là-dessus, en fait... D'où son expression angoissée à chaque fois que je croisais son regard ? J'ai un gros doute maintenant.
Ça y est, je crois que je me sens mal...
Un regard désespéré vers la gosse et sur la pièce, avant que je ne m'appuie contre un mur, un peu épuisé par mon lourd paquetage.

– Je suis sensitif, pas sûr que ça aide, je soupire.

Je regarde néanmoins autour de moi, essayant de repérer les dernières traces de mon aura sur le sol et dans l'air, afin de suivre le chemin mentalement.

– Bon, on va essayer par ici. Suis-moi. Tu tiendras encore le coup ?

Son énergie est très basse, mais pas encore assez faible pour qu'elle s'évanouisse d'après moi. Juste assez pour l'empêcher de réutiliser ses pouvoirs avant qu'elle n'ait passé une bonne nuit de sommeil. Ce qui n'est pas trop gênant en soi, mais voilà. Quand on est crevé, on a pas forcément envie de se faire trimballer dans une maison réputée hantée par un Master complètement fêlé... Ô joie divine. Surtout que j'ai l'autre boulet sur le dos, et je sais pas s'il a été correctement soigné... C'est vrai, quoi, je suis pas médecin, imaginez s'il fait une hémorragie interne ? Enfin, après, je remarquerais s'il y avait un problème grave, je pense. 'fin, je suis capable de percevoir les battements de son cœur et tout ça, mais... Bref, chut, du calme Aaron, il ne va pas mourir sur ton dos, tu le remarquerais quand même.
Nous repassons par des couloirs un peu plus connus, et je pousse un soupir de soulagement. À partir de là, je pense qu'on sera capables de retrouver le chemin jusqu'à la sortie.

– Là, faut que tu m'aides. Je crois qu'on est passés par là tout à l'heure, la cage d'escaliers est là, je lui explique en désignant un coin. Je pense que la sortie est dans le coin, mais guide moi au cas où, ok ? J'ai pas super envie de passer la nuit là-dedans.



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##   Lun 28 Avr 2014 - 12:36
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Mince... Lui est sensitif. Je ne pense pas que ça d'aide à grand chose effectivement. Il regarde autour de lui et se décide à prendre une autre direction. Je le suis en inclinant la tête en guise de réponse pour dire que ou, ça va. Mais lui par contre, à porter ce gars je ne suis pas sûr que ça aille. Les choses ne se présente pas bien, pourquoi est-ce si facile d'y entrer et si compliqué d'y sortir ? Je n'ai pourtant pas fait autant de chemin pour arriver vers l'inconnu inconscient et de même, Aaron n'a pas pu faire tout ce chemin à son tour pour nous trouver. Quelque chose cloche !
Soudain, Aaron eu une révélation, il soupire, soulagé en regardant ce qui nous entour. Un couloir qui nous ai bien familier à tout les deux. Il regarde la cage d'escalier tout en me demandant de l'aide. Il faut que je le guide.

- Bien je passe devant alors. Dis-je en souriant, mais gardant tout de même un air sérieux.

Je n'ai pas non plus envie de camper là, il nous faut sortir. Je passe donc devant-lui et marche un peu plus vite vers les escaliers, je regarde en bas mais on ne peux pas voir où ça nous mène. Je me penche mais rien à faire, on ne peut voir que des marches. La maison ne paraît pas si grande pourtant. Je descend les marches, faisant attention derrière-moi qu'Aaron me suit. Je prend un peu d'avance pour voir où tout ça va nous mener. Une a une on dévale doucement les escaliers pour ne pas que ça craque. Je n'aimerais pas qu'une marche se fissures et se casse et que l'on en soit prisonnier. Je finis de les descendre et... Nous sommes atterris dans la cuisine. Une cuisine dont la plupart des objets et murs sont cramés et même le plafond en a prit un coup. Il y a des rats morts, c'est dégouttant... Et l'un des carreaux est pété par une impacte de balle ! Il y a même une substance collante près du frigo... C'est un véritable champs de bataille ici ! Aaron arrive, je me pousse un peu dans un coin pour le laisser passer.

- Heum... Je pense que... Dis en regardant par la fenêtre. On est plus très loin car... Je vois le petit jardin avant et un bout du portail.

Je m'avance vers l'une des portes, l'ouvre et... Non, ce n'est qu'un placard remplit de poussières et de choses étranges dans des bocaux. Aaah ! Y-y a même... Une mue de serpent ! Je me paralyse aussitôt. Cela veut dire qu'il y a un serpent qui traîne dans cette maison et peut-être même dans la cuisine ! Je recule, regarde derrière-moi, fait attention à ne pas écraser un cadavre de rat puis regarde l'autre porte. Bon, ça doit être par-là... Pourvu que ce soit par-là !

- Avançons avec prudence, on ne sait pas ce qui pourrait nous tomber dessus..!

##   Mer 7 Mai 2014 - 22:53
Aaron Williams

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Un soupir de soulagement m'échappe alors qu'elle passe devant moi, et je replace correctement le p'tit bonhomme sur mon dos. Bon, il commence à peser lourd, là. Ouais, désolé, je suis taillé comme une biscotte et j'ai la force d'une moule, j'avoue que je peux pas faire grand chose contre ça. Depuis le temps que j'essaie de plus ressembler à une crevette... Enfin, je suis mince, pas maigre, y a quand même une sacrée nuance entre les deux ! Et j'ai quelques muscles... Cachés derrière ma peau. (Pas un pet de gras, et je fais pas de régime ; je sais que vous avez les nerfs. Mais je le vaux bien, c'est pour ça !)
Nous nous approchons petit à petit de la cage d'escaliers, où nous descendons lentement. Je me tiens difficilement à la rampe et grimace. Bordel... C'est vraiment affreux. J'ai l'impression que je vais louper chaque marche, entre l'instant où je lève mon pied et celui, infime, où je parviens à le poser sur celle d'en dessous, après l'avoir cherché presque à tâtons, à demi expérimenté le vide. Une demi seconde de frayeur, à chacun de mes pas.
Une fois arrivé en bas, je me sens un peu mieux. Logique, dirons-nous. Kaori avance un peu et essaie de faire des repérages devant nous pour nous permettre de trouver la sortie plus rapidement. Ahh, un ange cette gamine. Au moins j'aurais peut-être pas besoin de courir d'un bout à l'autre de la maison avec lui sur le dos... (Merde mais je vais finir par m'effondrer, moi !)
Je souffle lourdement alors que nous entrons dans une cuisine et que Kaori a la bonne idée d'ouvrir un placard... Mon dieu, mais y a des trucs morts là-dedans, c'est pas croyable.

– Ouais ben sortons d'ici avant qu'on tombe sur l'immense bestiole à qui le cadavre de peau appartient.

Cependant, j'ai comme l'impression que cette mue appartient tout bonnement à notre hôte Morphe... Enfin, sait-on jamais.
Je continue à la suivre dans les couloirs et plisse le nez en sentant une faible énergie se déplacer à ras du sol. Le grattement de ses petites pattes est assez insupportable ; je fais apparaître une légère étincelle près de sa position et l'animal part en couinant dans la direction opposée.

– Par là je crois, je reconnais le couloir.

Bien vite, nous arrivons face à la porte d'entrée toujours entrouverte et je soupire de bonheur.

– Mon dieu je croyais qu'on y arriverait pas, je soupire en sortant, fermant mon œil gauche, sensible à la lumière du jour. Maintenant reste à trouver un moyen de sortir de la forêt et de rejoindre l'infirmerie... Mais avant...

Je m'avance un peu en m'éloignant de la maison abandonnée et dépose le pauvre type au sol, vérifiant s'il allait bien. Bon, ça devrait le faire...

– Désolé, je suis pas réellement Hulk, je toussote en m'étirant pour faire craquer mon dos endolori. Et continuer à le porter jusqu'à l'infirmerie aurait été au dessus de mes forces.

Aaron, paie ton manque de virilité.



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##   Dim 11 Mai 2014 - 17:24
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( hrpg : Jolie nouveau kit ^^ désolé c'est court, je ferais mieux la prochaine fois ^^' )

On continu de marcher, apparemment il reconnait le couloir ce qui est une excellente nouvelle. On se rapproche de la sortie je vois de la lumière au sol. Là on y est ! On est sauvé ! Il était temps, cette maison me fait froid dans le dos. Comment peut-on habiter dans un endroit pareil ? Aaron semble soupirer de joie, j'en fais tout autant ! Il dépose l'inconnu au sol. Hum ? Moi qui pensait qu'il allait le porter encore ? Oui bon, comme il le dit, ce n'est pas Hulk. Je lui sourit alors, pour le rassurer.

- On pourrait appeler quelqu'un pour venir nous aider ?

Je m'approche près du garçon pour voir comment il va, surtout si sa tête est guérit totalement car on voit mieux quand on est dehors. Forcément car il fait si sombre là-bas... Bon, je l'ai bien soigné apparemment donc il va bien. Et si on essayait de le réveiller ? Je veux dire, si personne ne vient nous chercher. Hum... Aaron à l'air d'avoir mal au dos, j'aimerais bien le soigner mais j'ai l'impression que si j'utilise à nouveau mes pouvoirs, ça va mal se passer. Comme si quelque chose allait se fissurer ou se briser. Je pense qu'il ne faut pas jouer avec mes pouvoirs, il serait plus sage de ne pas les utiliser.

- Sinon, vu son état, on peut essayer de le réveiller ? Je ferais sa béquille parce que tu dois avoir mal au dos à force de le porter comme ça.

Je regarde à nouveau l'inconnu, essayant de s'avoir comment faire pour le réveiller. Il y a la manière forte : seau d'eau, crier dessus, frapper... Et la manière douce : parler doucement, câliner, bisous... Mais de toute façon les deux méthode je ne sais pas vraiment les faire. C'est la première fois que je réveille quelqu'un alors savoir comment s'y prendre est difficile.

- T-tu as une idée de réveil pour lui ?
##   Mer 11 Juin 2014 - 17:56
Aaron Williams

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HRP : T'inquiète pour la taille, c'est jamais un souci ♥ Et merci pour le kit ! (Faut que je change de signa j'aime pas celle là xD)


L'herbe offre un bon matelas à l'adolescent évanoui, puisque celui-ci ne semble pas décidé à reprendre conscience. Je m'étire un peu et m'accroupis près de lui à mon tour pour vérifier moi-même si ses blessures sont bien refermées, n'hésitant pas à palper un peu son crâne à l'endroit où semblait couler un peu de sang. (Pas que j'ai pas confiance en la gosse, mais bon, on sait jamais...) Bon, ça devrait aller, il est pas en trop mauvais état. Il aura sûrement pas de séquelles, mais il s'est pris un sacré coup sur la tête... L'os ne doit pas être fracturer non plus, tout semble normal. La nuque n'a pas pris de coup, je constate aussi en appuyant un peu dessus. Enfin je pense. J'en sais rien, je suis pas médecin moi !
Je relève les yeux vers Kaori.

– S'il ne se réveille pas, j'appellerai un Téléporteur, d'accord ?

L'espace d'un instant, je pense à Emmy et plisse le nez. Mouais, mauvaise idée. Je sais pas encore comment elle prend le fait que je sois à nouveau proche de Tomoe – mais bon, ça fait un an et demi qu'on est plus ensemble, donc je devrais pas avoir de compte à lui rendre nan ? Quel monde cruel.
Je frotte doucement mes mains l'une contre l'autre, produisant quelques étincelles.

– Le picotement devrait le réveiller. Ça ne lui fera rien.

Mon pouvoir de sensitif s'active en même temps que je passe mes mains près de ses tempes, lui envoyant de très légères décharges. J'essaie de le forcer à retrouver conscience via mon pouvoir, avant de lui asséner de petites tapes sur les joues.

– Allezzzz, réveille-toiii. J'ai pas envie d'avoir à appeler mon ex pour pouvoir nous téléporter, tu fais chier ! C'est quoi cette idée pourrie de tomber dans des escaliers en plus, sérieux ?

Un soupir m'échappe. Bon, au pire, j'aurais pu appeler Mitsuki mais bon, si je viens l'embêter tous les deux jours, elle va finir par me détester ! Et puis, je vais pas demander de l'aide à mon ancienne élève, ça va pas ?! Ce serait la honte... (Et hors de question que j'appelle Nikkou... Je suis chiant, mais putain, il est tellement pire !)
Enfin ! Le garçon semble papillonner des yeux, le regard vague. Celui-ci se porte sur moi, puis sur Kaori, et ainsi de suite pendant quelques secondes.

– Ah bah enfin, j'ai cru qu'on allait devoir te traîner sur le chemin du retour. Tu t'es cogné la tête et la miss t'a soigné. Fais coucou à la gentille dame.

Mon sourire est clairement moqueur, alors que je me redresse d'un geste souple et qu'il fronce les sourcils. Avant de la remercier. Ah bah voilà, un peu de politesse dans ce monde de brute, que diable !

– Allez, viens, relève-toi, je fais au type, un feu je crois. Je t'aide à marcher si t'as du mal. Mais bouge-toi, 'paraît qu'y a un psychopathe dans le coin, faut pas traîner, j'ai pas envie de me faire charcuter !

Immédiatement, ses yeux s'écarquillent, et je lance un sourire d'excuses à Kaori. Ouais, bon, d'accord, c'était pas la meilleure chose à dire, mais au moins, il bougera peut-être ses fesses ! En même temps, vu la maison délabrée derrière nous... J'ai vraiment pas envie de tomber sur son propriétaire. Nop'. Vraiiiiment pas.



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##   Mar 17 Juin 2014 - 16:27
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Hrpg : D'accord ♥ Moi je l'aime bien, il a l'air paisible ton Aaron :3

Aaron vient près de moi, essayant à son tour de le réveiller. D'abord, il essaie de l’électrifier grâce à son pouvoir de tonnerre tout en lui tapant les joues. Cela ne semble pas marcher. Ensuite, il s'énerve puis réfléchie désespérément à une solution. Et enfin, là seulement le garçon se réveil de son long sommeil. Il nous regarde, complètement pommé.

- Ah bah enfin, j'ai cru qu'on allait devoir te traîner sur le chemin du retour. Tu t'es cogné la tête et la miss t'a soigné. Fais coucou à la gentille dame.

Pauvre Aaron, le voilà soulagé de ne plus porté le jeune inconnu sur son dos. C'est d'ailleurs plutôt une bonne nouvelle qu'il se réveil. C'est même... Une excellente nouvelle ! Cela veut dire que j'ai réussit à le sauver, c'est une formidable nouvelle, c'est grandiose ! Il me remercie, à moitié encore dans les vapes.

– Allez, viens, relève-toi. Je t'aide à marcher si t'as du mal. Mais bouge-toi, 'paraît qu'y a un psychopathe dans le coin, faut pas traîner, j'ai pas envie de me faire charcuter !

Un psychopathe ? Mais qu'est-ce qu'il raconte ? Il n'y aucun... Oh d'accord, d'après son sourire c'est un prétexte pour qu'il aille plus vite. Je le regarde à mon tour, soupirant très légèrement avant de m'approcher du jeune.

- Ne t'en fais pas va, par contre il faut vite aller à l'infirmerie et bien te reposer d'accord ?

Il penche simplement la tête, se la frottant ensuite là où il a mal. Il grimace, ne disant pas un mot. Je me tourne vers Aaron, souriant, le regard fière d'avoir accomplit quelque chose.

- Je pense que l'on peut y aller maintenant.

Nous marchons donc doucement, essayant de garder l'inconnu assez conscient pour marcher en s'aidant d'Aaron comme canne. Le trajet est bien silencieux, le petit homme à l'air un peu moue vu l'allure qu'il adopte, ne facilitant pas les choses au Master qui le tien. Au moins on s'éloigne progressivement de cette étrange maison abandonné...

- Oh ! Je n'ai pas remercié Aaron ! Merci beaucoup pour tout ce que tu as fais... Tu as réussis avec moi à sauver quelqu'un, je ne serais jamais arrivé sans toi. Merci ! Tu es un Master fantastique ! Dis-je, souriante. A ce propos, comment nous as-tu trouvé ?
##   Sam 21 Juin 2014 - 14:40
Aaron Williams

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Le type se relève et je lui propose mon aide pour le soutenir. Qu'il est lent... Mais qu'il est leeeeent. J'ai l'impression de marcher moins vite qu'un escargot souffrant de rhumatismes, et je pèse mes mots. Je crois qu'on va arriver dans dix ans à l'institut, à ce train-là... Kaori lui donne quelques conseils rapidement, comme quoi il fallait qu'il se repose et bla bla bla. Mais sérieusement, laisse le se démerder, s'il est trop con pour réussir à ne pas se tuer dans les escaliers, c'est pas ton problème ! Bon, c'est le mien, vu que je suis prof, mais voilà. J’avoue que les boulets qui manquent de se tuer de la manière la plus débile qui soit me désespèrent un peu, mais pas grave. On va dire que c’est habituel dans cet institut… Entre les psychopathes, les débiles et les tarés, voilà hein ! Si tu t’y fais pas, t’es bon pour finir par essayer de t’étouffer toi-même dans un coussin.
Je suis sorti de mes pensées alors que Kaori m’adresse à nouveau la parole. Je mets quelques secondes à comprendre ce qu’elle vient de me demander, et hausse un peu les épaules.

– Je t’ai sentie paniquer pendant que je passais dans le coin et je suis venu. Je me suis dit que vu l’endroit, ça aurait pu être grave. Encore plus grave je veux dire.

Mon nez se plisse légèrement. Entre Aëlita et ce Master Morphe qui traîne dans les parages... Je ne sais pas trop si c'est une bonne chose de rester dans le coin. Parfois je ressens la force prédatrice de cette première dans la forêt. Un bref instant, son énergie se dévoile à mes sens développés de sensitif. Alors je la cherche, parfois longuement. D'autres fois, je ne fais qu'aller à l'endroit supposé où je la trouverais. Bien que je ne l'ai jamais vue, je sais qu'elle m'a déjà observée. À l'affût. Sauvage. Mais peut-être aussi terrifiée. Je comprends sa haine pour l'institut, mais je ne tolère pas qu'on s'attaque à des élèves. Il faut bien surveiller un peu... Et je suis parfaitement au courant de ne pas être le seul à participer à ces rondes qui nous amène parfois face à des scènes que l'on aurait pas souhaité voir.
Enfin. Ils ne l'ont pas rencontrée, donc c'est parfait.

– Qu'est-ce que vous foutiez dans cette maison vous deux aussi ? Sérieux... Va falloir qu'on rajoute une pancarte disant « Interdit aux élèves – fuyez aussi vite que vous le pouvez » je crois.

Je roule des yeux, un peu désespéré. Les élèves ont tendance à se fourrer dans des situations pas croyables, je sais pas comment ils font... Je veux bien croire que j'étais un peu casse-cou(illes, aussi) mais j'allais pas me foutre dans toutes les merdes possibles. Enfin moi je me faisais juste agresser par une Haley folle de rage à chaque fois qu'elle me croisait, c'est tout...
Une grimace tire mes traits à cette pensée. Mon dieu, dire qu'elle a toujours pas été mise au courant pour ce qu'il s'est passé avec Gaetano... Je prie pour que ça n'arrive jamais.



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##   Jeu 26 Juin 2014 - 11:27
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Nous marchons sans faire de pause et assez vite malgré que l'élève à l'air encore perturbé. Aaron s'étais donc inquiété quand il nous a senti, il est vachement courageux d'être venu ici alors qu'il a l'air d'avoir peur de cet endroit. Enfin disons, pas rassuré, sur ses gardes, prévoyant... Il semble plongé encore dans ses pensées, je vais le laisser réfléchir. Moi aussi je devrais penser à m'occuper d'un tas de choses. Je dois encore faire tant de projets, ma mère et mon beau-père doit être enterré le plus vite possible même si je retarde tout car après, je serais obligé d'être à la tête de "l'empire" de mon beau-père étant la seule héritière. Ils n'ont pas pu concevoir un enfant tout les deux et même la science n'a pas pu les aider. Être à la charge de tout ça j'en ai très peu envie... Je déléguerais une grande partie de mon héritage, donc le travail de mon beau-père à quelqu'un, quant à mes maisons secondaires qui se trouvent un peu partout j'en ferais des hôpitaux où des orphelinats et enfin, quand j'aurais mis la majeur partie de mon argent dans les constructions qui vont coûter chère, s'il en reste je les garderais pour Terrae. Je vais vivre ici donc c'est normal de participer un peu au frais. Je soignerais la population de Terrae après que j'aurais apprit la médecine. C'est cours me servirons pour mieux comprendre le corps humain afin de mieux soigner les malades. C'est plutôt une une idée mais j'ai encore beaucoup de boulot avant d'y parvenir à faire tout ça.

– Qu'est-ce que vous foutiez dans cette maison vous deux aussi ? Sérieux... Va falloir qu'on rajoute une pancarte disant « Interdit aux élèves – fuyez aussi vite que vous le pouvez » je crois.

Aaron me tire soudain de mes pensées, on est pas encore arrivé à destination mais on s'en rapproche. Il a du mal à comprendre ce qu'il s'est passé je crois, je vais donc éclairer sa lanterne.

- Désolé... J'étais en route pour le centre-ville mais je me suis perdue puis j'ai vu cette maison alors je me suis rapproché pour voir et j'ai entendu des gémissements étranges. Je suis aller voir et je l'ai vu, inconscient, la suite tu la connais.

Je souris, un peu confuse de l'avoir mit dans l’embarras. L'inconnu redresse vivement la tête, comme sortie tout droit d'un cauchemars. Il regarde Aaron, grommelle, racle sa gorge puis déglutit.

- Je voulais voir si cette maison était bien pour tourner un filme d'horreur avec des amis. Alors je suis aller voir et comme elle était parfaite j'ai voulu prendre des photos pour montrer à mes potes mais... Je suis tombé de l'escalier et après pouf ! Plus rien mec, je te le jure !
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Je dois le sauver ! ( Aaron ;3 )

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