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L'invention du siècle pour un handicapé ~ ( Hisméria :D )
##   Sam 10 Mai 2014 - 21:12
Anonymous
Invité

- T'as... Heow... faire toi-même...

Hisméria avec un grand sourire limite sadique s’exprima :

-C’est si gentiment proposé !

Hisméria allait enlever la ceinture quand Lysandre se sentant menacé l’ôta par lui-même et la déposa sur la table.  L’homme se contenta de prendre la ceinture et de retourner travailler. « Ok, donc maintenant les capteurs, deux à l’arrière pour pas qu’il puisse être abimés » Pensa Hisméria.

Lysandre curieux s’exclama :

- Qu'est-ce que tu fabrique monsieur le Ninja sadique ?

Hisméria agacé et concentré répondit :

- Une omelette aux champignons, ça ne se voit pas ?

Après avoir répondu, l’homme se replongea dans ses calculs de dimensionnement. Soudain, il s’empara de la ceinture de Lysandre et commença à la bricoler. Soudant un morceau de métal et ajoutant un bordel de câbles électriques...

Lysandre curieux demanda :

- Pourquoi tu fais tout ça..?

Hisméria releva la tête puis, d’un air menaçant,  fit comprendre à son interlocuteur qu’un mot de plus et il se lèverai pour lui faire passer le gout du pain :

- Est-ce que je demande le nom de jeune fille de ta mère ? Non ! Alors soit gentil et laisse-moi bosser.

Après quelques secondes l'homme reprit :

- Bien, laisse toi faire maintenant.

Hisméria porta Lysandre jusqu’à son fauteuil et l’installa confortablement. Il lui remit la ceinture et recommença à bidouiller des capteurs à l’arrière de l’engin. « Un petit coup de cutter et ça sera parfait. » pensa-t-il un peu trop fort.

Fière de lui l’homme dit :

- On va voir si tu ne te relève vraiment pas !

Après avoir pris son élan Hisméria frappa dans le dos de Lysandre si fort que le gamin se vautra contre le sol, la tête la première. Après dix minutes d’attente, le gamin était encore au sol...

Hisméria proche de la dépression reprit :

- Ok, ton cas est encore plus d’espéré que je ne le pensais. Appuie sur le bouton au milieu de ta ceinture, tu as un système de traction comparable à celui des camions remorques avec un câble en acier capable de soulever 12 Tonnes qui te ramènes jusqu’à ton siège. Le tout relié par un petit émetteur radioguidé placé dans la boucle de ta ceinture avec une portée de 1 Km. De quoi te remettre dans ton siège quand tu tombes quoi. Une précision : c’est l’émetteur le plus fragile, alors Vas-y mollo quand tu te déshabilles !

Hisméria effectua une courte pause pour reprendre son souffle.

- Ah, et autre chose, j’ai rajouté un moteur électrique d’une puissance de 90 Ch et une boite de vitesse, tu as ton permis gamin ? Parce qu’il va être temps de faire des courses de fauteuil roulant. Pour freiner relâche simplement l’accélérateur que tu trouves sur la droite. Exactement comme sur une moto. C’est un système de capteur solaire, donc pas besoin de les rechargé. Et c’est pareil pour ton émetteur.  

L'homme se retourna et s’apprêta à sortir. Lorsqu'il franchit le seuil de la porte, celui-ci dit :

- Bon je vais chercher le dîner, rejoint moi une fois que tu auras compris comment fonctionne ton nouvel engin.
##   Dim 11 Mai 2014 - 1:25
Anonymous
Invité

Et voilà, qu’est-ce que je t’avais dit Lysandre ? Il t’a encore envoyé chier. Je sais. Et ça ne t’énerve pas plus que ça ? Si mais non. Si tu es tant en colère je peux intervenir. Non. I-il s’approche encore de moi, il me porte. Il me porte même encore comme un sac à patate ! Je suis un être humain. Il me met sur mon siège, pourquoi ? Il m’installe plutôt bien en plus, il a décidé d’être gentil ? Il me met une ceinture ! Regarde Ludwig, j’ai une ceinture tout belle ! Oui, y’a une couille quelque part. Où est-ce qu’il va. Ah ! Il me fonce dessus !!!

- AAAaaahhh !!!

Je me vautre au sol comme une peau de banane. Non, comme une merde en réalité. Il attend quoi encore ? Pourquoi il est aussi méchant. Il attend que je me relève ? J’ai mal au dos moi… Il n’est pas allé de mains mortes en plus…

- Mon dos…

Là, il commence à me parler, mais de quoi ? Un système quoi ? Mais c’est quoi son charabia ? C’est une formule d’exorcisme ? Non abruti, il t’a construit un truc, écoute je te décoderais. D’accord… Je vois, ce n’est pas juste une ceinture, elle a pleins de trucs intégrés là-dedans.  Même jusqu’à placer un capteur, oui du travail de pro. Il doit être plus qu’un simple mécano’ du dimanche lui, ça c’est sûr. Il fait une courte pause mais évidemment je ne peux pas en placer une. Tais-toi, écoute. Il a rajouté un moteur ! Un moteur quoi ! En plus il a installé des panneaux solaires pour recharger, ce type est un génie. Tu l’aime bien toi maintenant ? La ferme « gamin ». Arrête de rire…

- Bon je vais chercher le dîner, rejoint moi une fois que tu auras compris comment fonctionne ton nouvel engin.

- Attend ! Heow… Hum… ben heow… Merci…

Je ne sais pas trop comment m’exprimer, je ne sais pas si c’est vraiment ce qu’il fallait dire, avec la tête qu’il faut tout ça… Ah ma tête on dirait que je ne ressens rien mais, je suis extrêmement touché. Comment le faire ressortir ? Je ne sais pas. Démarre moi ça crétin et suis-le. Oui, oui. Ce n’est pas très compliqué. Je le regarde, le suis. Pourquoi ? Pourquoi je suis mon agresseur ? Il s’est démené pour tout ça. Je ne sais pas comment réagir et je ne pense pas que partir en courant soit la meilleure solution. Alors je le suis sagement.

-T-tu veux m’inviter à dîner après m’avoir fait… Heow ça… Pourquoi dis… ?

J’aimerais bien qu’il s’explique, je ne comprends pas pourquoi tout à coups il est sympa. Cela me dépasse totalement en réalité. Mais alors, je plane à dix mille ! J’aimerais bien comprendre, enfin espérer comprendre s’il explique ses gestes. D’abord il m’ignore puis commence à me faire flipper, puis ça se dégrade, Ludwig intervient une ou deux fois… Heow deux fois il me semble puis l’aventure au bar avec de mauvaises rencontres et enfin ça…
Là, il met un engin où je n’ai même pas idée comment il a fait et comment m’en servir à fond et en plus il veut m’inviter à manger heow non, apporter le dîner. D’ailleurs, il est si tard que ça ? Ouaaaa !!! J’ai avancé trop vite on dirait ! Je l’ai dépassé, je suis donc à l’arrêt, jusqu’à ce qu’il soit sur mes pas puis avance de nouveau.
Il est plutôt grand, il a un beau brun, bien taillé, une cicatrice qui sur lui fait classe. Son accent est heow… Un américain. Moi qui pensais que les américains étaient tous gros et fainéant. Celui-là, il n’est pas banal.
##   Dim 11 Mai 2014 - 13:08
Anonymous
Invité

- Attend! Heow… Hum… ben heow… Merci…

Hisméria continuait d’avancer à grande allure. Cependant, le gamin semblait pouvoir le rattraper avec son nouvel équipement ; Chose qui fit sourire l’adolescent. « Au moins, il ne pourrait plus avoir d’excuse pour être à la traine ou en retard… » Pensa Hisméria. Paramètre qui arrangeait particulièrement l’homme dans le contexte actuel.

Hisméria s’exclama :

- Tu me remercieras plus tard gamin, on a à faire maintenant. Et j’espère que je ne me trompe pas à ton sujet.

Hisméria avait un air mystérieux, très sûr de ce que l’avenir pouvait lui préserver. C’était comme si l’adolescent avait une longueur d’avance sur le temps…

Lysandre surprit s’exclama :  

-T-tu veux m’inviter à dîner après m’avoir fait… Heow ça… Pourquoi dis… ?

Hisméria continuait d’avancer sans rien dire, perdu dans ses pensées. L'homme répondit simplement :

- Cette histoire d’omelette aux champignons m'a donné faim.

Les voilà maintenant devant une grande auberge.

L’Imprévu était un restaurant à ciel ouvert, bouillonnant vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept. Il servait le meilleur omellette de Terrae, se targuant même d'utiliser des œufs  non synthétique. Foutaises, évidemment, mais les gens s'en fichaient tant que ça restait bon.

Le serveur, un homme d'une vingtaine d'années était le stéréotype même de l’étudiant finançant ses études. « Au moins, je n’aurais jamais ce genre de préoccupation » pensa Hisméria.

Le serveur les installèrent nerveusement à une petite table qui aurait pu s'avérer sympathique si elle ne se trouvait pas si près des toilettes de l'établissement.

A vrai dire, Hisméria n'en avait rien à secouer de l'emplacement où il mangeait. Ce qu'il l'importait c'était la rapidité du service. L'inconnu semblait soulagé et fila accueillir d'autres clients. Après quelques minutes d'attentes l’adolescent interpella  le serveur et lui commanda deux whisky « on the rocks ».

D’une voix neutre celui-ci ajouta :

- Tiens gamin, goûte moi ça.


Le serveur revient deux minutes plus tard et pausa calmement sa commande sur la table. Hisméria sirote celui-ci en tentant de faire abstraction d'un homme étrange sur sa gauche qui n'arrêtait pas de se retourner à la vue de ma cicatrice...

Devant eux une jeune femme dévorait un burger géant. Celle-ci dégageait une sorte de charme bestial, ses cheveux rouges en pétard, ses tatouages, ses yeux d'ambre et son regard de fauve ne laissa pas l’homme  indifférent…

« Deux sur la droite, et trois derrière… » Marmonna Hismé qui surveillait le fait et geste de chacun des clients.  

Naturellement, l’homme reprit :

-Bon qu’est-ce que tu manges gamin ?

Après avoir fini son verre cul sec, Hisméria reprit d’un ton plus sévère :

- Va falloir que tu m’expliques certaines choses gamin, c’est quoi ton problème ? Je suis persuadé de t’avoir vu debout, mais dans l’état actuel des choses, tu ne peux plus te lever. Tu m’expliques c’est quoi ton numéro de pitrerie ? Simplement un genre que tu te donnes ?

Un homme étrange entra dans la salle de restauration. Vêtu d’un grand manteau noir et d’un chapeau, l’inconnue s’assied à une table non loin d’ Hisméria et du gamin. Du coin de l’œil l’adolescent le surveillait quand soudain son regard se crispa. Puis un sourire au coin apparut sur les lèvres de l’adolescent. « Je ne pensais pas le voir de sitôt » murmura Hisméria.

D’une voix le plus calme possible, l’adolescent chuchota :  

- Gamin, va falloir que tu apprennes à te servir de ton fauteuil et cela rapidement ! On va devoir sortir d’ici.  Laisse tomber le repas.
##   Dim 11 Mai 2014 - 16:02
Anonymous
Invité

On entre dans le restaurant, il n’est pas très chic et on n’est pas vraiment assit au bon endroit. Il aurait pu faire un effort ce serveur, près des toilettes quoi… L’inconnu qui m’invite à manger commande de l’alcool. Enfaîte, il commande deux verres de « Whisky ». Je n’ai pas très envie d’y goûter, j’espère que les deux verres sont pour lui. Ah ben non, le verre est à présent en face de moi et il me demande d’y goûter. Très peu pour moi, je n’en ai pas envie. Le serveur revient, je n’ai pas touché à mon verre, il me demande ce que je vais commander. En plus il y a l’autre femme, on dirait qu’elle veut nous manger comme elle mange son burger. Elle me fait froid dans le dos celle-ci. Pourquoi on se retrouve près de gens douteux ?! E-enfin, moins douteux que lui, qui boit cul-sec ça comme un verre de jus de fruit ! Ah, le revoilà avec ses questions… Oui tu m’as vu debout tu n’as pas rêvé et non jamais je ne te dirais comment et pourquoi. Un genre d’être handicapé, pfft’…

- Je ne me donne pas un genre, je suis réellement handicapé, arrêtez de m’harceler avec ça. Pourquoi voulez-vous absolument savoir ?

Un type entre et l’air de cet alcoolo change rapidement. Il le connait ? Ils se connaissent ? Ils s’échangent un regard. Le type est plutôt grand et costaud mais ce qui m’interpelle c’est surtout ses cheveux longs et brun. Un brun foncé, comme la couleur de ses yeux d’ailleurs. Il a un habit d’enquêteur on dirait, hum… Non, un habit comme l’autre en face de moi. Oui, ils ont la même broche sauf que lui c’est écrit E.Lust je crois. Il n’est pas loin de nous et plus je le regarde, plus je le trouve beau. Heow non, plus je le trouve mystérieux. Si ça se trouve ils sont de la même organisation, et si l’organisation consiste à trouver les schizo’ et autres malades pour les enfermer. Alors ils font équipe, c’est pour pas que je sorte de là ! Non, non, ce n’est pas possible voyons… Sinon, pourquoi il s’est embêté à me faire tous ces machins sur mon fauteuils ? C’est forcément autre chose. Et puis, ils n’ont pas l’air de s’aimer non plus…
Heow… Le plus beau entre les deux… Hum… Il se ressemble, cheveux brun tous les deux, mais l’un les a long. Les yeux de l’autre présumé ivrogne sont mieux que ceux que « E.Lust ». Mais ce dernier à un air moins menaçant par rapport à l’autre qui sourit. Ils ont du charme tous les deux. Hum… Je les regarde l’un après l’autre, ils vont trouver ça bizarre. En même temps pourquoi je les compare moi aussi ? Tu es stupide et puis tu aimes bien les bruns ténébreux. Un vrai princesse quoi. Tais-toi. Hum… Il a murmuré quelque chose ? Quoi, laisser tomber le repas et partir comme ça ? Mais c’est vachement suspect. Pourquoi on quitte le resto’, il n’aime pas le « Lust » ? Il a un prénom de restaurant en plus, genre « Le Lust, restaurant gastronomique. ». Bref, passons, comment faire ça discrètement si l’autre nous regarde ? Et puis je suis en fauteuil, même s’il va vite égaler à la course un homme c’est encore impossible.

- Pourquoi on sort ? Non, laisse tomber ma question. Dis-je en chuchotant. Dis-moi plutôt comment veux-tu que je sorte !

Le type louche aux longs cheveux et-que tu trouves particulièrement charmant. Chut, ne laisse pas indifférent l’homme qui m’invite. Enfaite, j’ai un peu l’impression d’être cerné avec cette femme, ce type louche et le ninja. Je me demande ce qui va se passer, j’espère qu’on n’aura pas d’ennuis !
##   Dim 11 Mai 2014 - 17:53
Anonymous
Invité

- Je ne me donne pas un genre, je suis réellement handicapé, arrêtez de m’harceler avec ça. Pourquoi voulez-vous absolument savoir ?

Hisméria se mit à sourire et répondit simplement

- Disons que dans un avenir très proche ça pourrait nous servir…

L’homme semblait préoccuper par la position de chacune des personnes dans la salle. Au bout d’un moment Hismé remit sa capuche et rattacha son Wakizashi. Lysandre quant à lui intrigué par les paroles de l’adolescent chuchota :

- Pourquoi on sort ? Non, laisse tomber ma question. Dis-moi plutôt comment veux-tu que je sorte !

Hisméria fit très attention de ne pas parler trop fort pour ne pas être entendu par le reste de l’assemblé :

- Sors par la porte arrière, dès que je dégaine le Wakizashi prononça Hismé les dents serrées.

L’inconnu se leva et se dirigea vers la table des deux compagnons. Lust tapa le manche de sa lance contre le sol, créant un grand bruit dans toute la pièce. Celui-ci dit :

- Ça fait longtemps Hismé ! Tu fais dans le sociale maintenant ?

Hisméria un léger sourire au coin répondit :

- Disons que le secours populaire m’a supplié à genoux de m’occuper de ce gamin. Et toi, toujours à t’occuper de rousse affamé ?

Lust ne perdant pas son sang-froid, reprit

- Trêve de plaisanterie vieux fou, il parait que tu as finalement décidé de mettre en place ton prototype, S.N.E est très intéressé par l’acquisition de ton engin. Pose-le simplement sur la table, et on en restera là pour aujourd’hui.

Tout en dégainant son arme, Hisméria prit un air menaçant et s’exprima :

- C’est dommage, je viens de faire affûter mon Wakizashi.

Apres une courte pause Hismé s’exclama :

- Cours Gamin…

Grogna Hismé.

- Enfin roule ! Ou lève-toi et bat toi.
##   Dim 11 Mai 2014 - 21:40
Anonymous
Invité

Sortir par derrière ? Comme dans les films d’actions ? La classe ! Mais je ne sais pas le faire moi, et surtout comment je pourrais le faire ? Ah, y’a l’autre Lust qui bouge et vient vers nous. Il nous veut quoi ? Comment ça dans le social ? Hé ! Je ne suis pas au secours populaire moi ! Et toc, l’autre rousse en a pris pour sa pomme. C’est quoi S.N.E ? On ne me l’a toujours pas dit ! Ou plutôt, c’est qui car ça pourrait être une personne. Quoi que, S.N.E, une genre d’organisation tout entière intéressé par… Ce gars. Ou une personne, genre un boss et tout.

- C’est dommage, je viens de faire affûter mon Wakizashi.

Quoi ? Ils veulent se battre là ? Ici ? Mais si ils tous taré, en plus deux contre un. Eh bien oui je ne me compte pas, je ne suis pas d’une grande aide plutôt un boulet. Il me demande de… Courir. Puis de rouler et là, carrément de me battre ! Moi, me battre ? Mais non, ne m’incluez pas dans vos embrouilles. Je ne veux pas être en sandwich. Quoi que, je serais plutôt du côté du ninja car même si l’autre est tout beau tout classe. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il m’a bidouillé un truc trop classe sur mon fauteuil et m’a invité à manger sinon il pouvait toujours crever. La rouquine se lève, souriante, un sourire diabolique s’affiche comme par hasard ! Elle ne pouvait pas être une gentille femme, c’est évident. Pfft’… Bon, je me tire alors ? Ah !

- Mais tu es tout mignon toi, Dit-elle, (pourquoi les gens me disent toujours ça ?) Tu ne voudrais pas jouer un peu avec moi ?

Je rêve, elle tien genre discrètement un poignard qu’elle passe très près de mon cou. Trop près de mon cou ! Et son autre bras tien le fauteuil. Mais non mais pourquoi moi ? Aaah ! Mais elle me lèche l’oreille en plus ! COMMENT ? Elle lèche mon beau corps d’Apollon ? Elle va voir celle-là ! Non, non Ludwig !

- Il a quoi ce gosse ? Soupire-t-elle en me voyant paniqué et faire des « non » de la tête.

Ludwig, je gère ! Non, tu ne gère rien du tout. Que cette femme crève ! Héhéhé… Me voilà à nouveau dans mon beau corps parfait. Ne t’en fais pas Lyly je vais nous venger de cette garce. Elle va regretter le jour où elle est née !

- Madame… V-votre beau patron vous regarde bizarrement… J’ai peur… Dis-je en imitant la voix de Lysandre, pas parfaitement mais assez pour qu’elle tourne la tête.

Un moment d’inattention qui va lui coûter chère. Je la mords à la main, elle reporte son attention sur moi. Trop tard ! Sale gueuse insolente ! Je suis debout et avec ton couteau. Oh, regarde, je te pante avec ! Tu es surprise hein ? Les deux autres abrutis me regardent, l’air surpris, surtout l’un. Tien, que vois-je ? La rouquine avait un flingue. "Avait", car il est à moi à présent. Je me demande pourquoi elle a eu un air paniqué quand je lui ai dit ça. Peut-être a-t-elle peur de son collègue ?

- Et voilà, les femmes sont bien plus belle mortes !

Je la laisse tomber devant moi, je ne sais pas si elle est vraiment morte, mais un poignard dans le ventre bien remué a suffi pour la mettre hors-jeu. Je recule, ne voulant pas être agressé, maintenant qu’ils ont percutés. D’ailleurs je pointe le flingue vers ce fameux Lust. Je souris, comme toujours, après tout, ce n’est qu’une femme parmi tant d’autre !

- Je suis le véritable Lysandre Ludwig Jennings et oui, je ne suis pas handicapé mais ça je ne vais pas l’expliquer à des cerveaux lents. Je regarde Lust. C’est dommage qu’un bel homme très attirant soit l’ennemie de l’autre présumé ivrogne !

Je n’ai jamais tiré avec un flingue, je ne me sers jamais de ce genre de chose. Mais tirer est plus facile que de poignarder ! Cela demande moins d’effort, un coup par si vite. J’ai poignardé ma propre mère alors une inconnue, sans aucun regret. Tien ? Elle est vivante ? Elle gémit. J’ai encore le poignard dans la main. Je l’ai retiré aussi il me semble lors de mon matricide. Je l’aime bien ce poignard, très authentique. Bien, que faisons-nous maintenant ?
##   Jeu 15 Mai 2014 - 21:40
Anonymous
Invité

Sans qu’Hisméria ne s’en rende véritablement compte, Lysandre se leva et se libéra de l’emprise de la jeune femme, retournant l’arme blanche contre elle sans aucun scrupule, ni remord : c’était comme si une autre personne s’était emparée du corps du jeune handicapé, et qu’une deuxième entité le possédait.

L’adolescent n’en croyait pas ses yeux. « C’est bien ce qu’il me semblait, Lysandre pourrait être un atout à l’avenir. Pourtant, j’ai comme l’impression qu’il n’a pas encore découvert la totalité de ses capacités. Quels potentiels, Il faudra que je m’intéresse à son cas plus tard  » Pensa l’homme curieux de découvrir qui était réellement ce gosse gâté habillé en froufrou telle une perruche cherchant à se faire passer pour un perroquet.

Lysandre s'exprima :

- Et voilà, les femmes sont bien plus belle mortes !

- C’est bien ce qui me semblait gamin, tu as vraiment des problèmes. Si tu en avais qu’un encore, on aurait pu essayer de faire quelques choses pour toi, mais la…  Je t’avais pourtant dis de boire ton whisky et de rien faire d’autre. Autant te prévenir tout de suite le mioche, tu ne pourras rien faire avec une arme à feu contre Lust.  Mais si ça te fais plaisir, garde le couteau.

Finit Hisméria sur un ton provoquant. L’ennemi surprit de la réaction de Lysandre ne put s’empêcher de prononcer :  

- Mais qui est-il à la fin ?

Lysandre répondit d'une manière totalement banale :

- Je suis le véritable Lysandre Ludwig Jennings et oui, je ne suis pas handicapé mais ça je ne vais pas l’expliquer à des cerveaux lents. C’est dommage qu’un bel homme très attirant soit l’ennemie de l’autre présumé ivrogne !


"Le véritable Lysandre ? Ça y est je crois que j'ai compris, qui plus est, il va pouvoir nous sortir d'ici. A moins que l'autre froussard ne pointe de nouveau son nez..."

La rouquine perdait beaucoup de sang et n’était plus en mesure de se déplacer. La demoiselle n’allait plus tenir très longtemps sans soin. Hisméria ne le savait que trop bien. Et pourtant, l’homme décida de jouer la montre, cherchant la réaction de Lust.

L’adolescent savait qu’il ne pouvait se détourner de son objectif, et pourtant sur ce coup-ci, Hisméria avait espoir que les sentiments de son ennemies l’attendrissent suffisamment pour qu’il réagisse. Comme si de rien n’était, Hisméria répondit :

-  Ne l'écoute pas, c'est juste qu'un pauvre gamin en fauteuil roulant affamé qui déteste l’alcool. Promis la prochaine fois, je penserais à lui prendre un verre de menthe. Cependant Lust, je t’avais pourtant prévenu que les femmes étaient un danger ; Tu peux remercier le gamin, il t’a libéré d’un poids!   

Lust énervé répondit dans un excès de colère :

- Au pire, elle n’a qu’à clapsé là. Mais je ne peux revenir sans l’amplificateur, donc mioche ou pas, il subira le même sort que toi si tu ne fais rien !


Hisméria allait répondre mais la jeune femme surprise fut plus rapide. Celle-ci  usa de ses dernières forces pour lui répondre :

- Si tel est ton souhait Lust.

La rouquine ouvrit son gilet, et activa un petit bouton sur le côté. Un compte à rebours se déclencha.

L’adolescent affolé s’écria :

- Attention Gamin !


Hisméria eu à peine le temps de protéger Lysandre et lui grâce à leur table…
Charge explosif. Explosion. Et puis trou noir.

La poussière était en apesanteur. Opaque. Les rayons du soleil ne parvenaient même pas à la pénétrer. Le brouhaha de la salle avait disparu pour laisser place à un sifflement perçant. Des murs entiers gisaient autour de moi. Des ombres se mouvaient, se rapprochaient, s’évaporaient. La brume obscure commençait à se dissiper découvrant des corps inertes, des expressions figées dans l’éternité.

Hisméria traversait la foule hystérique, hagard. Le vacarme du restaurant surchargé recommençait à m’atteindre de nouveau.L'adolescent se frayait un chemin à travers les débris, les visages médusés, les femmes en pleurs, les hurlements, l’insanité, les dépouilles, les décombres. Que faire maintenant ? Aider ou partir ?  
##   Mar 20 Mai 2014 - 18:29
Anonymous
Invité

Mioche ? Il va voir si je suis un « mioche » ! Il se croit malin alors que j’ai le flingue et braqué sur lui. Pourtant, il ne fut pas étonné de ceci. Il est encore buger sur le fait que je sois debout ? Non, je pense qu’il est plus occupé à vouloir le truc de « monsieur le Ninja ». Il serait pas mal qu’il me donne enfin son nom celui-là ! Tien ? Elle fait quoi la rousse ? Qu-…

- Attention Gamin !

Q-quoi ?! Arg… Mais il fait quoi l’autre abruti ! Il ne va pas bien à se jeter sur moi alors que je suis armé, hein ?! Une bombe ?!!

*

- Grrr... Reu…arg… S-saleté de poussière… keuf, groua… de merde….

Je tousse comme un vieux déshydraté et gémit comme un ivrogne ! Pas du tout, ça ne va pas du tout ! Trop de poussières… Ah !! Mes vêtements sont foutus !!! Oh non… plus je dégage la poussière pire c’est… Mes beaux habits… Voyons voir autour de m- Ah !!! Mon visage ! Mes cheveux ! Ma belle peau… Je suis tout sale bordel de merde ! Saleté de miroir ! Voilà ! Elle est cassé avec le morceau de ne je sais quoi ! Ah ! Je me suis coupé avec !! Quel horreur, le sang va tout tâcher ! En plus avec toutes cette poussière va ça s’infecter…


- La garce !! Elle est morte au moins ?!! Raaah !!! Pourvu qu’elle crève cette sal-… ?!

Quoi, quoi, quoi ?!!! Ma jambe, ma belle jambe est cassée ?!! Non ! Un foutu tuyaux l’a traversé ! Saleté de bombe ! Je suis dans un piètre état ! Encore pire que lorsque que j’étais recouvert de sang ! Arg, je déteste ça ! Où est ce stupide fauteuil ?


- Naaan… !! Il est cassé ! Bordel ! Cassé !

Et il est où l’autre fumier aux longs cheveux ?! Parti hein ? HEIN ?! Et l’autre Ninja ?! Il est passé où ? Envolé, lui aussi ?!
Calme-toi Ludwig … Va à l’hôpital. Ce n’est pas le moment toi ! Tien, avec cette barre je peux m’appuyer pour mieux me déplacer. Ah, il y a des morceaux de rousse, preuve qu’elle est bien canée. Je vais lui faire bouffer ses cheveux à ce beau gosse taré ! Il aurait dû y rester d’ailleurs, peut-être est-il blessé ? Il ne doit pas être bien loin.

- Pousses-toi abruti ! Dis-je en poussant un passant de manière brutal.

Bande de mouette sans cervelle qui ne fait que regarder au lieu d’aider. Je m’en fiche, je n’ai pas besoin d’aide. Oh, non, c’est elle encore ? Pourquoi elle vient m’embêter ? Infirmière ? Aider ? Et mais elle fait quoi là ?!! Ne me touche pas sale harpie ! Tien prend ça, un coup de barre ! Jolie esquive… Suspect même.
Elle veut juste nous aider… La ferme Lyly, je me fais soigner par qui je veux. Bon, il est où l’autre ? Arg… Je ne risque pas de le retrouver, elle me traine jusqu’à sa petite camionnette d’ambulance. Fait chier. Arrête de dire des gros mots ! Arrête de parler. Pfft’… Elle me conduit surement dans un de ses hôpitaux qui sentent pas bon et recouvert de blanc du sol au plafond. Je n’aime pas ça. Là, elle me prend comme un enfant. Rectification : elle me traîne comme un gamin qui pète une crise dans un super marcher. C’est indigne de moi. Qu’est-ce que…

- Toi, là ! Je ne peux pas empêcher ma stupeur de s’exprimer.

Le Ninja est là, tranquille sur un lit. Enfin tranquille… Passons. Elle me jette sur le lit comme un malpropre puis s’occupe de ma jambe. Là, commence à avoir du monde autour de moi, beaucoup de monde même. Beaucoup trop de monde ! Cinq, ils sont cinq bordels ! Cinq sur moi ! Ils vont me lâcheroui ?! Aaaah !! Ils me retirent le tuyau ! Mais ça fait mal ! C’est quoi ça encore ?! Une seringue ? Je hais les aiguilles !


- Dégagez !!!

Ils finissent par partir au bout de vingt minutes, même pas prit le temps de me causer. Saleté va ! Ah j’ai trop les nerfs ! Grrr… Ils m’ont foutu un tranquillisant… J’en ai ma claque, prend le relais Lyly.
Ah, non, c’est toi qui as voulu faire le malin ! Ludwig ?! LUDWIG !!! Hé mer-mince ! Crétin de Ludwig. Bouh… En plus je suis seul avec l’autre Ninja sans cœur ! Non, vaut mieux pas le regarder, faisons comme si je boudais. Oui, voilà, je boude et je ne réponds pas à ses moindres questions.
##   Mar 20 Mai 2014 - 22:23
Anonymous
Invité

Du sang, de la poussière et des larmes. On se serait presque cru dans un bon film Américain où le héros en bave tellement que le réalisateur se sent obligé dans faire trop.

Sauf que cette fois, Hisméria n’en avait réellement rien à foutre du sort de tous ses innocents. Non, ce qui l’importait vraiment, c’était la disparition de Lust ; Son ennemie à surement profité de la panique pour s’évaporer…

Cependant, l’adolescent se doutait qu’il ne pouvait que revenir : l’amplificateur toujours en sa possession, il avait donc faillit à sa mission. Au loin, l’homme reconnut les paroles de Lysandre :

- Grrr... Reu…arg… S-saleté de poussière… keuf, groua… de merde…

Bien qu’en partit sonné, Hisméria ne put s’empêcher de se permettre un trait d’humour suite à une tel prestance orale :

- Le jour où la poussière te rend propre gamin, tu m’appelles !

Le gosse semblait cherchait quelques choses ; Comme si celui-ci venait de perdre son jouet. L’enfant scrutait à droite puis à gauche minutieusement chaque parties des décombres, allant jusqu’à soulever les parpaings en miettes. Puis d’une voix remplit de colère, prononça :

- La garce !! Elle est morte au moins ?!! Raaah !!! Pourvu qu’elle crève cette sal-… ?!

Et puis, Lysandre tomba nez à nez avec son fauteuil en morceaux. Vous vous souvenez de la théorie du film Américain ? On vient de changer de registre, radicalement, pour un film de Série B bollywoodien à deux francs :

- Naaan… !! Il est cassé ! Bordel ! Cassé !

Hisméria à moitié en colère et cherchant à ne pas se rappeler sa douleur hurla :

- Ah ouais ? Dis donc, si un jour j’ai besoin de vocabulaire pour écrire un bouquin, je ferais appel à toi ! Mais en y réfléchissant bien, je dirais plutôt bousiller, un peu comme toi d’ailleurs.

Le gamin énervé répondit tout bousculant un inconnu et en se dirigeant dans une direction non définis :

- Pousses-toi abruti !

Un trou noir s’empara d’Hisméria, succombant violemment aux traumatismes de l’explosion.

*

Quand il se réveilla Hisméria était de nouveau dans un endroit qui au final, ne lui était pas inconnu. Cette odeur si particulière. Ses personnes respirant une envie de suicide quand tu les croisent. Ses murs blancs qu’on croiraient qu’ils ont eu une promotion sur la javelle : cela ne pouvais être qu'un institut médical.

Lysandre était encore dans les pommes, surement assommé par la magie moléculaire.

Quand le mioche se réveilla, la première chose qu’il prononça fut :

- Toi, là ! Je ne peux pas empêcher ma stupeur de s’exprimer

Hisméria tout en fermant les yeux répondit :


- Dis donc gamin, on ne t’a jamais appris à dire bonjour ? Et puis arrête de me désigner du doigt parce que je te jure que sinon, à l’aide de ma cuillère, je fais sortir tes yeux de leurs orbites et je m’en sers comme glaçon pour mon whisky !


Au bout d’un moment, un médecin entra dans la pièce. Celui-ci prononça :

- Hisméria Altair : 5 ème visite en moins d’une semaine pour cause diverses et variées ; Je vais finir par croire que vous aimez les locaux de notre hôpital.


L’adolescent qui ne put s’empêcher de le provoquer répondit :

- Maintenant que vous le dites, vous n’auriez pas une carte de fidélité ? Genre à la dixième visite, je me tape votre infirmière sexy qui n’est pas encore venu me voir ce soir ?

Lysandre qui semblait préoccupé par autre chose hurla :

- Dégagez !!!

Hisméria désespéré répondit simplement :

- Décidément gamin, je n’ai pas finis avec toi, tu vas finir par devenir aussi analphabète que moi avec ce genre de discours. Vous n’auriez pas de la mort en poison aux lieux de morphine ? Ça serait plus efficace pour son cas.


Et puis sans que le gosse ne puisse répondre, l’adolescent reprit :

- Bon avec tout ça, je commence à avoir faim, je ne sais pas vous, mais j’ai d’autre choses à fouetter de rester cloitrer dans un lis à compter les papillons. Merci de laisser la note aux gamins, je suis sûr que ça lui fera plaisir de régler pour moi ; Il me doit bien ça. Pendant que j’y pense, quand tu te seras décidé le môme, tu viendras me retrouver à l’adresse que j’ai laissée sur ce papier.

Hisméria désigna un petit bout de papier posé sur la table ressemblant plus à une boule de papier qu’on aurait oublié de jeter à la poubelle. Avec plus ou moins de mal (je dirais plus en y repensant) l’adolescent se rhabilla puis sortie en boitant de la pièce. On aurait dit que celui-ci avait une cote cassé. Pourtant l’homme ne gémissait pas tout en se déplaçant, mais on pouvait deviner que se mouvoir n’était pas sans douleurs…
##   Mar 20 Mai 2014 - 23:48
Anonymous
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Il me parle ? Bouah... L'effet du tranquillisant me rend complètement chaos... Oh... Il me parle de papillon. De papillon ?! Quoi ?!! Mais pourquoi il me parle de papillon celui-là ?!!! Il projette quoi encore ?! Ce gars est un monstre... Rectification, Hisméria, maintenant que je sais comment il se nomme est un monstre. Il est sarcastique et odieux ! Je ne lui répondrais, il me mérite pas mon attention. Oui, c'est ça, cause toujours avec ton papier à la mord moi le nœud ! Je n'irais pas à ton rendez-vous, je ne souhaite pas me faire martyriser une nouvelle fois. Il attire les ennuis en plus. Ce n'est qu'un vieux taré qui porte la poisse !

- Bonjour. Je suis le Docteur Wasaki, je vais m'occuper de vous. Vous êtes ?

Aaah !!! Mais il sort d'où celui-là ?! C'est aussi un Ninja c'est ça ? Il m'a fait peur ! Je pense qu'il l'a vu par mon énorme sursaut, en plus il a souri. Il se fiche de moi c'est ça ? Oui, c'est exactement ça. Une infirmière, l’une de toute à l’heure, passe. Elle est sur la défensive, quoi de plus normal après tout. Je les regarde, leur sourit gentiment pour ne pas les effrayer. Un genre de sourire qui rassure pour dire que je suis redevenu un être tout calme.

- Bonjour, désolé pour tout à l’heure j’ai paniqué en voyant l’autre homme. Il est méchant avec moi, pire que quand ils vous avez répondu Docteur Wasaki. Par contre il est parti en laissant son reste… Et évidemment c’est moi qui serai obligé de payer. Je suis désolé… Heum… Je m’appelle Lysandre Ludwig Jennings et heow… Eh bien… Quand est-ce que je pourrais repartir ?

- Quel ange ! S’exclame l’infirmière qui a l’air de contempler quelque chose. Heow, ça doit être moi la chose, quel changement de comportement radical ! Ne t’en fais pas mon petit, je m’occuperais des frais, tu es encore trop jeune pour endosser cette responsabilité !

- Heow… Merci… Beaucoup… Vraiment.

- Bien, Lysandre, tu vas rester ici jusqu’à temps que tu guérisses. Dit le doc’ d’une voix reposé. Il a l’air de l’observer, pourquoi lui aussi ? Qu’est-ce que j’ai à la fin ?

- Merci.

Ils sont devenu soudainement étranges tous les deux. Wouah ! Elle me caresse la tête et me sourit aussi. C’est flippant… L’autre médecin regarde ma jambe doucement. Je ne sais pas s’il faut leur dire que je ne peux plus marcher ? Etant donné que je suis venu en marchant ça va être galère de leur expliquer. Je tenterais le coup. Oui, le jour où je sortirais…

~ Lysandre est resté à l’hôpital pendant deux semaines, à se faire chouchouter par les infirmières et infirmiers ainsi qu’à quelques médecins. Le petit « ange » est devenu sujet de dispute pour n’importe quel soin à lui apporter. Mais le prince futile n’est pas resté pas là éternellement et au bout de ses deux semaines, il devait partir. Alors il partit sur un fauteuil roulant manuel. Évidemment, il se fit raccompagné par une infirmière. Une fois à Terrae, l’infirmière disparaît dans le premier bus qui vient et Lyly se retrouve tout seul. ~

Je m’ennuis maintenant qu’il n y’a plus personne pour s’occuper de moi. Que faire ? En plus je n’ai plus le papier d’Hisméria. De toute façon j’ai dit que je n’irais pas. Non, je l’ai dit, même si je suis curieux je n’irais pas car je ne suis pas maso. La vie est si dure pour un handicapé… Et si j’allais dans un endroit où je suis sûr qu’il n’y ai pas ? Bonne idée, comme ça je ne le croiserais pas. Il me semble qu’il y a un champ de fleurs pas loin. Bon aller, je me suis bien reposé, il faut que je me remette en forme et pour commencer, tourner les roues du fauteuil et c’est bien fatiguant !
Aller, j’y suis presque… Ah ! Voilà le champ de fleurs ! Endroit magnifique, qui sent bon…
Un endroit parfait pour moi qui ne ferai pas tâche. Je vais sentir bon les fleurs en plus ! Ah la nature ! Avec sa verdure colorée, l’espace où l’air est libre et sens bon, la diversité des couleurs, le ciel bleu qui accompagne le soleil radieux, et ses rayons qui tapent doucement sur ma peau… Il y’a aussi la faune local, calme et paisible, ajoutant des couleurs joyeuses… Oh ! Une colline ! J’aurais une vue d’ensemble comme ça ! Allez mes bras, c’est pour la bonne cause.
Voilà ! Ici c’est parf-

- Aaah !!!

Un cailloux, et pouf… Et un Lysandre par terre qui bouffe les fleurs ! Un ! J’en bouffe de la nature ! Hum… Une ombre est là. Une forme humaine noir se déplace, pourquoi ? Et surtout, est-ce juste une ombre ? Je ne crois pas. Non… JE N’Y CROIS PAS !!! Encore lui ! Mais qu’est-ce qu’il fiche ici ?! Pourvu qu’il ne me voit pas. Hop, je me cache dans les hautes herbes telles un serpent, ou plutôt une petite vipère. J’espère qu’il ne me voit pas, pitié ! Qu’il ne m’a pas vu ! Décidément cet homme est partout ! J’aimerais me sauver discrètement avec mon fauteuil mais j’ai peur de faire du bruit. Je l’observe et essai que ma bonne étoile soit avec moi pour qu’il parte. Franchement, lui, dans un endroit pareil… Que vient-il faire ici ?
##   Jeu 22 Mai 2014 - 20:13
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Invité

Hisméria était genoux contre terre en train de bricoler. : Que pouvait-il bien faire ? L’homme semblait vraiment préoccupé par ses manipulations ;  Une grande machine à ossature métallique était posée par terre de manière ouverte. Des câbles électriques répartit comme un cercle alchimique entouraient Hisméria ; Le tout créant une drôle d’atmosphère. On se serait cru dans un milieu sectaire avec un fou en train de faire des expériences alchimique digne d’un laboratoire à cruauté. Sauf qu’il n’y avait pas de laboratoire, mais un champ de fleurs. Oui, vous avez bien lu : des tulipes, des marguerites, des roses et des pivoines. Que d’espèces effrayantes et surprenantes, surtout en pleine obscurité... Bon d’accord, ça rend la scène tout de suite moins crédible et moins sérieuse, mais ne vous méprenez pas, vous devriez quand même avoir peur !

L’adolescent semblait en conflit avec lui-même :

« Bon il va vraiment falloir que je règle le dosage de cette machine à la noix. Ce n’est pas vrai, j’étais pourtant sur de mes rajustements ; Il faut croire que l’explosion n’a pas arrangé mon invention. Et puis le fait de devoir faire les tests dans le noir ne m’arrange pas du tout ; Je ne suis pas nyctalope bordel !

Malgré le fais que je me sois isolé, l’amplificateur reste vraiment dangereux. J’ai réussi à faire faner la totalité des fleurs sur un kilomètre rien qu’avec le premier niveau énergétique. Je doute arriver à m’en servir correctement dans les temps... Et puis je n’ose pas imaginer si S.N.E ou Lust arrivent à mettre la main dessus. Au final, je ferais peut être mieux d’arrêter mes tests ici et de faire marche arrière ? Mais qu’est-ce que je raconte-moi ! Je ne peux me permettre un échec de plus, tant pis, il faut que je prenne le risque… »

Ses sens fut alerter par une drôle de sensation, l’adolescent avait l’étrange perception d’être observé. Soudain un bruit sourd retentit au loin ; Comme si un corps inerte venait de lamentablement s’écrouler contre le sol. Hisméria ne croyait pas si bien dire… Pour assurer sa sécurité, l’homme se retourna tout en dégainant et prononça :  

- Tu ferais mieux de ne plus bouger pauvre fou ou tu pourrais le regretter !

Le parfait inconnu se tordait de douleurs face à sa chute. On aurait dit qu’il s’exercer à une comédie tragique Gréco-romaine :

- Aaaaaah !

Hisméria vu Lysandre affalé dans les hautes herbes telle une pauvre couleuvre cherchant à se cacher de l’aigle. L’homme ne put s’empêcher de se moquer :  

- Et bien gamin, c’est comme ça que tu dis bonsoir ? Au moins, vu comme ça, tu ne bougeras plus !

L’homme fit une courte pause et semblait réfléchir à un tout autre sujet. Au bout de quelques minutes de silence, celui-ci reprit :

- Tu sais ce que je fais aux personnes qui me font faux plan ? Je leur brise les deux jambes, écrase les bras, et finit par leur trancher la gorge…

Le silence régnait en maître, le bruit du vent ajoutait une touche de sinistre tout à fait unique. Malgré la noirceur de la nuit, on pouvait distinguer d’ici la profondeur du regard d’Hisméria. Soudain, l’adolescent ajouta :

- Non mais je rigole !

Hisméria remarquant l’outillage du gamin râla :

- Ce n’est pas vrai, tu as encore ce fauteuil en plastique ? A ce rythme-là, tu ferais mieux de te déplacer à pied ! Une grand-mère unijambiste somnambule dansant la polka est plus discrète que toi !

Lysandre ne semblait pas réagir exactement comme il l’aurait souhaité. C’est pourquoi  l’adolescent reprit :

- Détend toi un peu, allez viens voir par ici ! J’ai quelques choses qui pourraient t’intéresser.  

Hisméria désigna le creux de la falaise, comme s’il fallait se jeter dans le vide…
##   Mer 28 Mai 2014 - 15:05
Anonymous
Invité

Oh non, il m'a repéré, il s'approche. Son pas est confiant, déterminé... Et si j'essayais de rouler sur moi-même ? Non, trop tard, il est là avec son sourire de sadique. Bonsoir ? On est encore dans la journée ! Il n'a surement pas dû capter vu qu'il bricolait encore quelque chose. Quelle ironie... L'endroit où j'étais sûr qu'il n'y serait pas c'est précisément là où il se trouve. Quest-ce qu'il a encore à sourire, on dirait le sourire du chat dans Alice au pays des merveilles...

- Tu sais ce que je fais aux personnes qui me font faux plan ? Je leur brise les deux jambes, écrase les bras, et finit par leur trancher la gorge…

F-faux plan..? Trancher la gorge ?! Mais il est complètement fou ce type-là ! A force de proférer des menaces sur ma personne il va finir par les mettre à exécution et se se ma fête ! Ce silence me glace le sang, je déglutis avant de lui répondre.

- Je viens tout juste de sortir... Et p-puis...

- Non mais je rigole !

Ah ! L'enflure ! Il a un regard bien noir et il sait s'en servir celui-là. Je le déteste, pourquoi est-il si méchant ? Je ne lui ai rien fait, techniquement c'est lui qui a commencé avec toutes ses questions... Et moi bien sûr je n'ai pas le droit d'en poser. Si je lui demande ce qu'il fait il va me sortir " une omelette gamin ! " avec ce surnom " gamin " comme toujours. Il regarde mon fauteuil puis commence à râler. Je lui aurait hurler dessus si Si tu avais des couilles "gamin". Ce n'est pas faux... Mais toi aussi à ma place tu ne lui aurais pas dit non plus que tout était de sa faute et qu'il n'est qu'un voyou ! Un connard. Ouai, si tu préfères.

- Détend toi un peu, allez viens voir par ici ! J’ai quelques choses qui pourraient t’intéresser.

Il désigne la falaise. Pourquoi il l'a désigné ? Il veut sauter ? Mourir ? Eh bien qu'il meurt, ça me fera de l'air ! Pourquoi il me regarde comme ça ? Non, pas de jeter dans le vide... Qu'il ne me jette pas du haut de cette immense falaise ! Il est complètement fou ce type !

- Comment ça me détendre ?!! C'est de ta faute si j'ai été à l’hôpital ! Tu n'es pas possible !!! Tu es une brute, mal poli, tu es têtu et n'écoute jamais les autres ! Il faut toujours qu'on réponde à tes questions et évidement à toi on ne peut jamais t'en poser ! Tu essais de me refiler tes frais alors que c'est à cause de toi, juste pour un gadget en plus ! Tu n'aurais pas pu leur filer ? Non bien sûr car tu es buté et tu te crois invincible ! En plus tu t'en prends à plus faible que toi, tu n'es qu'un lâche ! JE NE PEUX RÉELLEMENT PAS MARCHER, QUAND EST-CE QUE TU IMPRIMERAS ÇA ?!!!

Je ne t'es jamais vu comme ça Lyly ! Un peu énervé ? Tu as encore plus envie de te lâcher ? Arrête... Et si on le poussait dans sa falaise ? Défoule-toi, je sais que tu en a envie... Laisse parler ta colère ! Arrête... Déchaîne-toi Lyly, regarde-le ? Tu crois qu'il te prend au sérieux là ? Il suffit de te lever, doucement... Tais-toi ! Avancer prudemment, ne penser à rien d'autre qu'à son baptême de l'air... Non, tais-toi ! Saute ensuite sur ta proie et languis-toi de ses derniers instants sur Terre, le fixant dans ses yeux d'acier effrayés... Non, non ! NON ! Balance-le comme un sac poubelle et regarde son corps s'engouffrer sur les rochers et l'eau le pousser progressivement ! Sa descente au enfer, la chute, pense-le ! STOP !! Ne te replis pas ! Au lieu d'utiliser tes mains pour tirer tes cheveux et tes yeux pour pleurer LÈVE-TOI et fait un carnage !!!

- LA FERME !!!

Tu trembles ? Oh oui, tu trembles. Laisse-moi tranquille... Ah... Un champ de fleur... Comme quand j'étais avec eux... Je veux rejoindre ce pays merveilleux où tout n'étais qu'insouciance ! Pourquoi il me regarde ? Il va venir m'abattre ? Il faut que je m'échappe je n'ai pas le choix... C'est ma meilleure solution, je rampe. Mais qu'est-ce... Oh... Je dévale la pente de la colline à toute vitesse... Je suis atterris-là et sans bruit j'y reste.

~ Il ne se rend pas compte mais il est en état de choc, ce bug laisse Lysandre au repos, ne se rendant pas compte que ça folie schizophrène s'agrandit encore un peu plus. Il tremble mais ne pleur plus, ne bouge plus, calme. ~
##   Mer 4 Juin 2014 - 22:02
Anonymous
Invité

Lysandre apeuré, essaya de bégayer des paroles :

- Je viens tout juste de sortir... Et p-puis...

Hisméria releva à peine la tête puis, tout de même, prit la peine de répondre à son interlocuteur :

- Je ne veux pas savoir d’où tu viens gamin. Je suis pas ta nounou, tu n’as pas de compte à me rendre ! Si tu penses que ta vie m’intéresse, tu te trompes. Tu ne vois pas que je suis occupé la ? Viens plutôt m’aider au lieu de bredouiller des charabias complètement incompréhensibles. Bordel les gamins sont tous les mêmes…


Lysandre fixa l’adolescent, puis se lança dans une tirade :

- Comment ça me détendre ?!! C'est de ta faute si j'ai été à l’hôpital ! Tu n'es pas possible !!! Tu es une brute, mal poli, tu es têtu et n'écoute jamais les autres ! Il faut toujours qu'on réponde à tes questions et évidement à toi on ne peut jamais t'en poser ! Tu essais de me refiler tes frais alors que c'est à cause de toi, juste pour un gadget en plus ! Tu n'aurais pas pu leur filer ? Non bien sûr car tu es buté et tu te crois invincible ! En plus tu t'en prends à plus faible que toi, tu n'es qu'un lâche ! JE NE PEUX RÉELLEMENT PAS MARCHER, QUAND EST-CE QUE TU IMPRIMERAS ÇA ?!!!

Hisméria ne lâchant pas son tournevis fronça les sourcils et s’exclama :

- Tout doux gamin, me suivre n’est pas sans danger, tu le seras à l’avenir. Et ce n’est pas qu’un gadget, ta vie ne vaut rien à côté de mon amplificateur. Mais bon la prochaine fois je te laisserai crever puisque tu n’as pas besoin de moi pour t’en sortir. Surtout si Lust ou S.N.E possède ce « gadget » comme tu dis si bien, je ne donne pas chère de tes jambes en miettes. Tu peux m’expliquer qui aurait poussé ton fauteuil si je n’avais pas été la hein ? Hisméria effectua une courte pause et reprit. Je vois, pose moi des questions, j’y répondrais. Pour ce qui est des frais, arrête de pleurnicher et va t’acheter une glace, ça ira mieux après.

Hisméria lui balance une liasse de billet équivalent aux frais d’hospitalisation et retourne bricoler son engin.  Lysandre qui semblait contrarié reprit :

- LA FERME !!!

L’adolescent ne comprit pas tout de suite l’impact des propos du morveux. Puis au bout d’un court instant, Hisméria dit :

- Bon, ça devrais faire l’affaire. L’adolescent rangea son matériel, replia la machine et la remis dans son sac. Puis quelques secondes après, l’homme s’écria : C’est à moi que tu parles ? EST-CE QUE C’EST A MOI QUE TU PARLES ? Ok là je crois que je n’ai pas bien entendu. Tu tiens vraiment à mourir tout de suite ? Ok gamin, puisque c’est ainsi on va voir si tu ne peux pas marcher.

Hisméria se leva avec brutalité et attrapa Lysandre au coup, puis le souleva, serrant avec poigne le corps frêle du gamin. Avec fureur, l’adolescent jeta le fauteuil dans le vide. Au bout d’un certain temps, on entendit la carcasse métallique s’écraser contre le sol. Des pièces se séparant de tous les côtés. Hisméria reprit la parole et gueula :

- CA ON EN A PLUS BESOIN !

Le gamin se débâtant tant bien que mal, l’adolescent reprit la parole
:
- Arrête de faire l’enfant pleurnichard, et va y fais-moi confiance.  Et comme ça on verra si mon invention fonctionne. Ronchonna Hisméria.

L’adolescent se laissa tombé dans le vide, serrant le gamin contre le lui… Et puis plus rien.


* [Oui ceci est une ellipse pour garder le suspense !)


Lorsque le gamin se réveilla, il se retrouva dans la chambre d’Hisméria allongé sur le lit. L’endroit était une petite pièce transformé en atelier avec des plans accroché de partout sur les murs. De nouveau l’homme bricolait sur je ne sais trop quoi, fumant tranquillement une clope et rallant que ça ne fonctionnait pas…
##   Lun 9 Juin 2014 - 16:05
Anonymous
Invité

Que fait-il ? Pourquoi il me porte ? Hum... C'est beaucoup trop flou.. Il fait beaucoup trop de bruit ! Il s'énerve ? Ou pas... " C’est à moi que tu parles ? EST-CE QUE C’EST A MOI QUE TU PARLES ? Ok là je crois que je n’ai pas bien entendu. Tu tiens vraiment à mourir tout de suite ? Ok gamin, puisque c’est ainsi on va voir si tu ne peux pas marcher. " Ce sont ses mots.
Ton énervement la mit en colère et c'est encore mon corps qui va prendre les contres-coups. Il va falloir que je lui règle son compte à celui-là.
Ne te prend pas pour un tueur en série taré. Tu sais bien de quoi je suis capable "gamin". Contrairement à toi, je n'ai pas de cœur. Je n'ai aucun problème à tuer ceux que j'affectionne, même mon propre père. C'est un bon à rien. Je sacrifierais toujours les autres si ma vie en dépendais ! Toi seul connais ma vrai nature. Cela suffit, je sais bien ce que tu es, rien qu'un sordide cauchemar.

- Arrête de faire l’enfant pleurnichard, et va y fais-moi confiance. Et comme ça on verra si mon invention fonctionne. Ronchonna non nonchalamment Hisméria.

Oh ? Il a jeter ton fauteuil. QUOI ?! Mon fauteuil si gentiment donné !! Mais il n'est pas possible celui-là, ça fait le deuxième qu'il me casse ! Je bouge, essayant de me défaire de lui mais il est bien trop fort... Beaucoup trop fort pour moi qui a beau brailler ! Ah mais que fait-il ? Il ne va pas... Non... Il n'oserait pas... Tomber dans le vide ? Mais ne reste pas calme toi, fait quelque chose !! On tombe cher parasite, c'est inévitable. Ne reste pas aussi calme !!!

~ Lysandre ferme les yeux serrant de toutes ses forces "l'adolescent" pour ne pas voir le vide devant ses yeux. Lysandre s'est évanoui, en plein "vol". Il se réveil sur le lit d'Hisméria. ~

Hum... Te voilà enfin debout. Ludwig ? Où on est ? A toi de me le dire. Tu n'as pas pris le corps pendant mon sommeil ? Non. J'ai la gorge toute sèche... Je suis... Heow... Sur un lit, je le sens. Mais encore ? Je suis... Evidemment à l'intérieur d'un bâtiment, une chambre ça c'est certain. Si je tourne ma tête par-là... Je vois un mur. Bon, un mur gris très clair. Et de l'autre... Je vois Hisméria. Il râle en faisant je ne sais quoi, comme toujours.
Nous étions pourtant entrain de tomber dans le vide au champs de fleur, tu t'en rappel ? Oui. Qu'est-ce qu'on fiche-là ? Un master nous a sauvé, comme la dernière fois ? Non, là c'est différent. Alors c'est lui, il a une chambre individuel dans il est au moins initié. Oui, initié me semble correcte. Donc tonnerre ? C'est une bonne supposition, tu fais des progrès. Mais il y a un autre paramètre qui devrait compter, regarde dehors. Noir... Cela signifie que l'on a dormit pendant un certain temps. Hors, un simple évanouissement dû à une téléportation semble étrange. De plus, il a un "gadget". La conclusion qu'il soit téléporteur est juste mais il y a d'autres paramètre qu'il ne faut pas oublier. Quel perspicacité...
Mais ce n'est pas important pour le moment, il y a plus important que ça. Ah oui, pourquoi il ne nous a pas trucidé... Non. Oh, pourquoi il nous a mit sur un lit, qui est une délicate intention de la part d'un bourrin. Tu n'y ai pas. Comment sortir d'ici ? Oui, je n'ai plus de fauteuil et lui est juste là donc je ne peux pas fuir en rampant. Quel solution apporter à ce nouveau problème ? En plus, sommes-nous certain d'être encore à Terrae ? Vraiment pas ! Le plus important c'est s'il a touché à mon beau corps d'Apollon !
QUOI ?!! C'est tout ce qui t'intéresse ?! Tu ne crois tout de même pas qu'il-Oh que si ! Regarde s'il n'a pas abusé de nous ! Ce n'est pas son genre ! Tu n'en sais rien ! Regarde !! Ok !!! Heow... Eh bien, je suis bien habillé, rien ne semble déplacé... La boucle de la ceinture est correctement mise, ma chemise est boutonné et je ne suis pas... Enfin tu vois ce que je veux dire. Bref, je ne ressens pas non plus... Bref, c'est stupide ! Il a intérêt de n'avoir rien fait !
Sincèrement... Ludwig. Je soupire puis fixe Hisméria, toussant légèrement.

- Heow... Hisméria ? Je veux un verre d'eau...

Je ne sais pas s'il va m'en chercher un, j'espère, j'ai vraiment la gorge sec et cela se voit par l'intonation de ma voix maintenant cassé. Il n'a pas l'air content, je sens que je vais encore m'en prendre plein la tête. Pourquoi faut-il que nos chemin se croise ? J'irais poser toutes mes questions après car j'ai envie de savoir, pas comme Ludwig qui ne pense qu'à son corps, ce qui nous ai arrivé ! A nous trois !
##   Mar 10 Juin 2014 - 13:30
Anonymous
Invité

Hisméria sort un petit carnet et se met à griffonner des notes, surement relative à son invention. Une drôle de chose se produit : c’est comme si l’homme se retrouva plongé dans la pièce mais à une époque de l’année différente. Bien sûr, cela n’était pas réellement le cas, cependant, le souvenir était si présent qu’Hisméria en fut convaincu :

*

« L’adolescent observait, depuis un bon bout de temps, le manège insolite d’un papillon nocturne. Ce dernier, dans un vol saccadé, décrivait des orbites autour de la bougie. Le battement de ses ailes faisait onduler la flammèche. Par moments, il s'en approchait dangereusement, se ressaisissait, et aussitôt s’évanouissait dans l’obscurité. Le plumet de feu s’immobilisait alors et se redressait tout droit. Hisméria n’arrivait pas à se concentrer, à écrire, le froid l’engourdissait et ce frêle insecte brouillait en plus ses idées.

Hisméria se leva et, pour dégourdir un peu l’esprit, s’approcha de la fenêtre ; l’hiver s’affranchissait prestement des oripeaux jaunis de l’automne. L’essaim de flocons qui suintait des nuages gris émerveillait son regard et entrainait sa réflexion dans une béatitude ramollissante. Les mains dans les poches, il pensait que la panne d’électricité provenait sûrement de cette anodine neige. Il s’en réjouissait ; l’idée de rester cloitré dans sa maison ne le dérangeait pas. Il profiterait de cette trêve, qui arrivait bien à propos, pour rédiger quelques chapitres de son manuscrit. Il écrivait l’histoire d’un homme à la recherche de sa vérité, rien que ça, mais une vérité dont il ignorait l’essence. Une sorte de quête de vengeance. Malheureusement la confusion de ses pensées bridait sa motivation ; et, les feuilles de brouillon éparpillées sur la table trahissaient bien le cafouillage de son esprit.

Hisméria revint s’assoir. Ses yeux fixèrent le feu qui fondait la cire, il contemplait la lumière douce et les larmes coulant le long de la tige; elle avait un attrait magique, la clarté de la chandelle, elle l’hypnotisait. Après une brève accalmie, il vit de nouveau le sphinx surgir de nulle part, de nouveau il ébouriffait son attention.

Hisméria s’abandonnait alors à suivre cet insignifiant brin ailé. Plein d’ardeur, il tournait et tournait. On eût dit qu’il exécutait des révérences d’adoration à un Dieu qu’il venait d’élire. Enivré de lumière, il continuait, méprisant le danger, sa fatale ronde. Intrigué, Hisméria épiait l’instant fatidique où les ailes viendraient à frôler la flamme. Le vol de l’insecte éraflait la sérénité de la lumière et perturbait l’écoulement paisible du temps.

Le brave défiait toujours le feu. Irrésistiblement l'attirait la lueur. Il était enchaîné à ce point incandescent qu’il prenait pour la lune, la sortie des ténèbres. La solution à ses malheurs, le chemin de sa rédemption. Elle était à présent là, sa vérité, devant lui, toute éblouissante et proche, à portée d'aile. Mais avant de foncer, avant de lui tendre les bras, le frêle insecte savourait le plaisir des retrouvailles. Il exprimait sa grâce.

Une intimité commençait à se tisser entre Hisméria et cet infime insecte sorti des entrailles de la nuit. Il l’accaparait, l’intrus. Il le retenait mystérieusement à lui. Son regard, fasciné par ce minuscule être, voguait au gré de ses danses. Hisméria faisait le spectateur à moitié endormi ; le papillon, son jeu dramatique. Tel une plumule emportée par le vent, il montait, redescendait, s’orientait, se désorientait, s’accrochait au plafond pour reprendre son souffle, se posait sur la table, s’arrêtait un court instant sur le bougeoir, et de nouveau sans se lasser répétait son étrange ballet. Une chorégraphie insaisissable.

Dans sa torpeur, Hisméria croyait que cette entité voulait lui transmettre un message. Aussi, tout entier, il se focalisait sur l'activité fébrile de ce brin ailé. Peut-être que le papillon voulait tout simplement mettre un terme à sa vie rongée par l’obscurité ? Avait-il une idée du péril qu’il encourait en persistant à voler si près de la flamme? Ne se rendait-il pas compte qu’elle n’était pas naturelle, cette illumination ? Soudain, un léger crépitement fendit l'air. La flamme avait léché l'aile membraneuse. Le malheureux papillon chancela de douleur, perdit l'équilibre, battit de l’aile et non loin s’écroula.
Impassible, Hisméria le regardait se débattre. Après tout, ce manège c’était son affaire à lui. Il le laissait donc tranquille. Sans doute attendait-il un conseil ? Des applaudissements peut être ? D’ailleurs, il suffisait à Hisméria de tendre la main, et d’un seul coup, mettre fin à son cirque, mais il ne fit aucun geste. Tout un chacun, est maître de son destin. Le voilà encore qui papillonnait ; et, au fur et à mesure que les orbites se rapprochaient, la curiosité s'avivait. Le lépidoptère s'apprêtait à accomplir le saut fatal. Son être vibrait et jouissait des derniers instants de sa vie. Hisméria compatissait.

Le papillon nocturne agita de toutes ses forces les bouts d'ailes qui lui restaient, cogna la bobèche, tituba quelques instants dans l'air avant de tomber inerte sur le sol. Hisméria le voyait souffrir le supplice des brûlures, n’arrivant pas à se redresser, à comprendre ce qui lui était advenu, il devait se demander si telle était la réponse de la lumière à sa longue sollicitude, si tel était l’aboutissement de sa patiente persévérance, le dénouement ultime de sa vie.

L’adolescent le croyait mort, quand, subitement le papillon refit surface, déployant, le téméraire, ses ultimes forces pour s'élever jusqu’ à la hauteur de la flamme. On l’eût dit animé par le dernier souffle. Les ailes abîmées s’agitèrent et purent à peine soulever ce minuscule corps irradié de douleur. Puis, dans un élan suicidaire, Hisméria le vit foncer droit sur le feu et culbuter de l'autre côté de la tige de cire. Hisméria s'approcha du point de chute, le moribond vibra encore quelques instants dépensa d'inutiles efforts. Hisméria, éprouvant de la pitié, s’empressa alors de chercher une épingle à nourrice, embrocha le malheureux et le brûla pour accélérer sa mort. »

Soudain, L’homme sortit des chimères de son âme. « Qu’est-ce que c’était que ça ? » pensa l’homme affolé. Hisméria cherchait autour de lui, mais ne vit pas de papillon. Pourtant de nouveau, le rêve semblait bien réel. Il y avait-il un quelconque message, ou était-ce là son esprit qui dérape du a un manque certains de sommeil ? Comment savoir ? L’homme semblait perplexe et curieux de découvrir le sens de ce rêve. Au bout d’un certain temps, Hisméria entendit Lysandre s’exprimer :

- Heow... Hisméria ? Je veux un verre d'eau...

Sans tenir compte des divagations de son esprit, Hisméria acheva son invention, fière de lui. ; L’homme se mit à sourire, se redressa et s’exprima :

- Cette fois, c’est parfait. La cuisine est en face de toi, et tu as un verre posé sur la table à chevet à ta gauche.

Avec un dédain marqué, l’adolescent commença a rangé son matériel par ordre puis respira un grand coup. Quelques secondes après, Hisméria sortit sur le balcon fumé une clope et reprit :

- Et bien qu’attend tu lèves toi ?

L’homme commençait à comprendre à qui il avait à faire, et cherchait à tout prix à vérifier si ses hypothèses n’étaient pas erronées. Comment allait réagir le gamin ; l’adolescent, dépourvu de patience essaya d’accéléré le processus.

- Pendant que j’y pense, quand tu auras finis de dormir, j’ai un cadeau pour toi. Tu vois la petite porte fermé la bas ? Tu ferais bien d’aller l’ouvrir, il y a ton nouveau fauteuil à l’intérieur. Et non, je n’irai pas te l’amener, car je suis certain qu’au fond de toi, tu as la capacité de te lever.
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L'invention du siècle pour un handicapé ~ ( Hisméria :D )

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