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L'invention du siècle pour un handicapé ~ ( Hisméria :D )
##   Ven 13 Juin 2014 - 10:53
Anonymous
Invité

Je regarde la table de chevet, le verre d'eau y est bien. Normalement, je ne prend pas d'eau quand je suis couché car ce n'est pas pratique de boire. Je ne sais pas si je peux m'asseoir. Heow... Hum... Faut croire que non. Peut-être en faisant couler l'eau doucement en évitant de m'étouffer ? Je prend le verre avec difficulté car évidement il n'est pas si près que ça puis le met vers la bouche. J'espère que je vise bien et que je ne m'étoufferais pas. Voyons... Ah ! J'ai visé à côté ! Vite, je m'en presse de le diriger vers moi. Ah... Enfin de l'eau ! Ah mais non, pas tout d'un coup ! Oups... J'ai mouillé l'oreiller. Bon, ça ne fait rien.

- Pendant que j’y pense, quand tu auras finis de dormir, j’ai un cadeau pour toi. Tu vois la petite porte fermé la bas ? Tu ferais bien d’aller l’ouvrir, il y a ton nouveau fauteuil à l’intérieur. Et non, je n’irai pas te l’amener, car je suis certain qu’au fond de toi, tu as la capacité de te lever.

Il m'énerve, j'ai très envie de lui envoyer son verre dans la figure ! Pourquoi ne pas le faire ? Politesse ? Peur ! Il n'est pas à ma porté aussi ! Peur ! Et puis cela ne se fait pas... Peur, encore et toujours. Tais-toi, je n'ai pas peur ! Tu es effrayé par cet homme, tu as la trouille, la peur bleu ! Tu es très très effrayé de ce qui pourrait te faire ! Chuuut... J'essaye de me concentrer pour tomber du lit et ramper jusqu'à la porte. En plus, je dois trouver la moyen de l'ouvrir ! Qui te dis qu'il y a vraiment un fauteuil ? Comme il croit que tu peux marcher et que tu vas essayer le de faire et sûrement y arriver pourquoi acheter un fauteuil ? Oh... Oui, je n'y avais pas pensé...
Alors on fait quoi ? Tu fais quoi ? Hum... Non, je suis coincé. Je n'ai qu'à marcher en faisant semblant que c'est toi. Pourquoi tu irais faire ça pour moi ? Un homme est plus dangereux quand l'on ne connait rien de lui. C'est à dire ? Cette chambre n'est pas mal, j'irais bien la lui prendre. Tu délire, tu as tuer une personne dans ta vie et tu te crois au-dessus de tout ? Cela signifie que je suis capable de tuer, donc si on me cause du tord je serais sans pitié. Et je t'en empêcherais toujours...

- Il n'y pas... Pas de fauteuil derrière la porte n'est-ce pas ? Juste... du vide...

Je le fixe, l'air blasé.

- J'en ai marre de ton obstination, dois-je te le redis une dernière-fois ? Si je te demanderais de t'expliquer sur ce qu'il vient de se passer tu me répondrais ? Bien sûr que non.

Où veux-tu en venir Lyly ? Tu vas voir, c'est un risque mais il faut le prendre. Que vas-tu faire ? J'ai une idée...

- Alors, si tu t'expliques sur ce qu'il vient de se passer au sujet du champ de fleurs et du saut dans le vide je t'expliquerais comment parfois je marche et parfois non.

Tu es fou ? Tu es devenu débile ? Lysandre !!

- Qu'est-ce que tu en dis ? Marché conclu ?

Réponds sombre crétin ! Lysandre ! Que fabriques-tu à la fin ? Calme-toi. Que je me calme ? Tu vas tout dire ? Tu vas tout avouer ? Il est hors de question ! Tu ne sortiras pas cette fois. Quel est ton plan ? Ce n'ai tout de même pas ça ? Tu as envie de l'asile ? Tu as peur ? Hein ? La ferme ! Non, dis-moi ce que tu mijotes ? Rien du tout. Je ne te crois pas ! Pourquoi je ne peux plus suivre tes pensées ?!! Lysandre !! Tu es effrayé ? Dis-moi, de quoi as-tu peur ? Lysandre... Tu sais ce qu'ils vont nous faire là-bas ? La camisole de force, sorties pour des expériences pour comprendre le cerveau humain, abus de toutes sortes, nourrit à la seringue... C'est de cet avenir que tu veux ?
Hideko nous protégeras, je lui ai dit à elle. Cela n'a rien à voir, Hideko sent la mère poule à plein nez ! Tu aurais aimé une mère comme elle ? Là n'est pas le problème ! Que prépares-tu ?! Tu ne vas pas lui dire ? Et puis il peut bien refuser le marché ! Oui... Ton plan échouerais ! Pourquoi il refuserait s'il est aussi acharné ? Il réfléchit, regarde. C'est que ça doit l'intéresser ? Non ? Pourquoi es-tu tout calme ? Il ne va pas réagir comme Hideko, LUI ! J'aurais tellement aimé Hideko comme mère... Tu divagues. Tu as peur. La ferme ! C'est qui maintenant qui a peur ? Toi ? La ferme ! Tu reviens il y a quelques minutes plus tôt pour m'embrouiller ! Je sais...
Je ne peux pas prendre possession du corps, c'est anormal !! J'ai renversé les rôles cette fois-ci. Saches que si tu viens, il sera tout. Tu oses te rebeller ? Tu seras punis... Une fois ton tour joué, quand je reviendrais dans ce corps... Tu regretteras de m'avoir ainsi tourmenté ! Sur ce point, je suis comme toi. Je préfère me sauver plutôt que de sauver les autres... Si tu veux faire ta folie meurtrière après... Tu restes toujours aussi naïf Lysandre... J'ai bien pire que ça. Hum ? En tout qu'à concentrons-nous sur sa réponse, tout dépend de lui maintenant !
##   Ven 13 Juin 2014 - 21:41
Anonymous
Invité

Le gosse ne rampa pas et s’exprima simplement d'une voix remplit de lassitude sans bouger de son emplacement :

- Il n'y pas... Pas de fauteuil derrière la porte n'est-ce pas ? Juste... du vide...

Hisméria un petit sourire au coin s’exprima :

- Tu t’attendais à quoi gamin ? Je ne suis pas magicien !  Mais je ne t’ai pas menti, j’ai véritablement réparé ton fauteuil… Quand j’aurais compris ce qui cloche réellement chez toi, je t’y amènerai.

Lysandre frustré répondit avec tact :

- J'en ai marre de ton obstination, dois-je te le redis une dernière-fois ? Si je te demanderais de t'expliquer sur ce qu'il vient de se passer tu me répondrais ? Bien sûr que non.

Hisméria qui semblait préoccupé par toute autre chose se contenta d’ajouter :

-  Ouais essaye encore pour voir, je ne suis pas sûr d’avoir bien compris la totalité de tes bobards. Hisméria soupira et reprit : Pourquoi tu me poses des questions dont tu as déjà les réponses ?

Pour une fois, le gamin ne perdit pas sa langue et répondit :

- Alors, si tu t'expliques sur ce qu'il vient de se passer au sujet du champ de fleurs et du saut dans le vide je t'expliquerais comment parfois je marche et parfois non.

Et puis soudain Hisméria comprit. Il n’en avait pas encore de preuves, mais se souviens de Vésper et de leur première rencontre :

*
Le souvenir de leur rencontre s’empara d’Hisméria :

« Aube septentrionale, lumière aveuglante et rétine évaporée. Vésper n’était autre qu’un pantin macabre, déchet organique pseudo-vivant dans la clarté, le regard qui s'enflamme. Tout n'est qu'acide, qu'une allergie cyclique, destruction cutanée. Ma peau brûle, mes yeux saignent, mes dents éclatent, mes doigts crissent de la mélodie de la retenue. Hiver nucléaire, si chaud mais si froid. Rayon lumineux gelé en vol, lame de glace en plein torse, la neige envahit son œuvre, du plus profond du cœur, une main glacée s'en empare, et l'enserre pour mieux tailler à angles aigus, les traits réguliers de la lame. Si chaud et si froid, du soir au matin, du matin au soir. Cycle funèbre qui n'amène qu'au lendemain, toujours aussi glacial, toujours aussi torride. Paradoxe climatique, paradoxe physiologique, la peau fume sous les suées froides. Je viens pourtant de le tuer ? Pourquoi tiens-t-il encore debout ?  Hisméria fut pour la première fois terrifié par son adversaire.

Crispations musculaires, le corps se tend jusqu'à se briser, de mille glaçons, flaque qui s'évapore, encore une fois, même avec le froid. Paradoxe mental, tendre la main sur le foyer brûlant jusqu'à céder, se serrer de tout son être face à la morsure du froid. Recroquevillé la main tendue, en somme.

Vésper s’exprima de manière étrange et succincte :

- Toupie corporelle, qui tourne, tourne, nausée et céphalée, et tourne encore, à perdre tout repère, à perdre toute envie, à perdre, perdre, perdre, gagner, compétition mentale, partie contre soi-même. "Frappe la Terre", "Saute en l'Air", "Bois le Feu", "Allume l'Eau", schizophrénie destructrice, déstabilisante, schizophrénie des matins et des soirs. 2=1.

« 2 = 1 » pensa Hisméria devenant peu à peu inquiet. « Se pourrait-il qu’il soit deux dans un seul crane ? »

Le drôle d’inconnu reprit :

- Ta tête et ton corps, ton chef et ton cœur, sépare, sépare, sépare. Pour la dernière fois. Matin qui sonne, aucune sensation, glas crépusculaire, peau flasque, non-stimulée. Une journée sans cris, une journée sans, sans rien. Nuit paisible. Le plus vite. Réveil matin. Automate. Un pied après l'autre, avance, avance, avance, sans regarder tes pieds, sur des charbons ardents, déjà rongés à l'os, mais tu ne sens  rien.

- Qui est tu à la fin ?

- On ne nomme Vésper, allez savoir pourquoi !

Hisméria sortit de son cauchemar dans un sursaut glacé. Se pourrait-il que Lysandre soit Bipolaire ou Schizophrène ? Il fallait qu’il en ait le cœur net. Et pour cela, qu’une solution s’offrait à lui. ..

Lysandre qui trouva le temps trop long reprit :

- Qu'est-ce que tu en dis ? Marché conclu ?

Hisméria tout en secouant la tête ajouta d’une tonalité naturelle :

- N’essaye pas de te jouer de moi, si je n’ai ne serais ce qu’une seconde d’hésitation, je te tue sur le champ. Et pour être sûr que tu ne me mens pas, on va ajouter un peu d’ardeur à tes répliques.

Avant que Lysandre n’ait le temps de rétorquer, l’adolescent ajouta une dernière parole qui fut prononcé avec tact et virilité :

- Je vais prendre une douche.  

L’homme commença à se déshabiller sans même prendre en compte la présence du gamin et se jeta sous l’eau bouillante. Au bout de quelques minutes, l’adolescent en ressortit à peine séché, entièrement nu, le Katana à l’épaule. Se pressant à s’habiller, Hisméria s’exclama :

- Laisse-toi faire gamin, si tu bouges, ça va me rendre la tâche difficile.

L’adolescent saisit Lysandre par la taille et le disposa sur son épaule comme un militaire met un de ses compagnons gravement blessé. L’homme attacha son barda à l’aide d’une ceinture, (car au final, on aurait presque croire que Lysandre était un sac de ration) puis commença son ascension jusqu’au haut du toit ( toit type Américain, plat)

Arrivant à destination, Hisméria fut épris de nostalgie et déposa Lysandre sur le bord, se plaçant exactement devant lui.

La nostalgie gagna le corps de l’adolescent
*

« J’ai longtemps voulu savoir ce qui se trouve derrière ces nuages vermeils, que je vois s’en aller, un soir d’été au loin, dans les profondeurs d’un bleu crépusculaire, vers l’horizon par une douce et fraiche brise sans couleur, d’une soirée banale. Et c’est depuis les hauteurs de cette jeune et violente pousse urbaine, dont je me souviens des cris de douleur de mes rêves.

C’est donc, dans cette carcasse de rêve que je réside malgré moi, et m’évade, loin, très loin, depuis un balcon assez large, revêtu d’un carrelage, trompeusement ancien, de terre cuite, vers un ciel, lapis-lazuli jamais le même. Et où je ne cesse de questionner avec un perpétuel regard attentif, gris assombri sous mes cheveux châtains, pour fuir l’ignorance grégaire des hommes. Je recherche la vérité, le fond, le sens… »

Hisméria reprit la parole :

- C’est ici que je viens quand je cherche la vérité. Très bien, je t’écouter maintenant, tu commences. Si je juge que tu me dis la vérité, j’aviserais de ce que je fais de toi et je t’expliquerai ce que tu veux savoir. Si par contre, je n’ai qu’un doute, tu auras exactement 2 secondes et 25 dixièmes pour parer mon attaque et éviter de finir écraser contre le béton chaud.
##   Sam 14 Juin 2014 - 15:54
Anonymous
Invité

- N’essaye pas de te jouer de moi, si je n’ai ne serais ce qu’une seconde d’hésitation, je te tue sur le champ. Et pour être sûr que tu ne me mens pas, on va ajouter un peu d’ardeur à tes répliques.

Perdu ! A mon tour enfoiré ! Oh non je n'ai pas perdu, il a accepté. Et alors ? ET ALORS ? Eh bien malgré la menace... Abruti, il prépare quelque chose ! " Ajouter un peu d'ardeur " que veut-t-il dire par-là ? Je n'en sais fichtre rien. Tu n'avais pas prévu ça hein ? Si. Je m'attendais à ses menaces, il va surement me pointer son katana et...

- Je vais prendre une douche.

QUOI ?!! Il va faire... Ah ! Mais il se met nu devant-nous en plus ! Il ne va pas bien celui-là ! Hum... Il n'est pas pire... Disons que je ne m'attendais pas vraiment à un magnifique corps... Ah non tu ne regarde pas ! Met pas mes mains sur mon visage abruti ! Sinon après je ne vois rien ! Non, vaut mieux ne rien voir ! Il est parti ? Ah ! Non pas encore, il est nu comme un ver ! Jamais une nuit avec lui, hors de question... Ce n'est pas le problème ! Ah ! Enfin il est sous la douche ! En profiter pour s'enfuir ? Peut-être... Il nous chasserait, nous traquerait et enfin nous découperait en rondelles ! Chasser, traquer, c'est pareil et puis au pire... Oh pire quoi ? Non, je ne veux pas savoir ! Il revient déjà...

- Ah ! Mais lâche-moi !

Au secours, il va nous violer ! Ah non, il nous accroches ! Comment sortir de là ? C'est ça de prendre des initiatives sans réfléchir... Chut ! Il veut nous faire quoi encore ? LE VIDE !! On grimpe sur un toit là ! Sérieux ? Ne prend pas cet air amusé toi ! Il nous pose comme un sac à patate devant le bord... Oh la la... C'est haut... Trop haut ! Si je bouge trop je tombe. Tenant en équilibre car je ne peux compter sur mes jambes pour être assis convenablement.

- C’est ici que je viens quand je cherche la vérité. Très bien, je t’écouter maintenant, tu commences. Si je juge que tu me dis la vérité, j’aviserais de ce que je fais de toi et je t’expliquerai ce que tu veux savoir. Si par contre, je n’ai qu’un doute, tu auras exactement 2 secondes et 25 dixièmes pour parer mon attaque et éviter de finir écraser contre le béton chaud.

J-je commence ? Oh mais non ! Et puis pourquoi la mort ? Il va vraiment le faire ? Vraiment ?! Pour de vrai ? Il en serait capable ? Oui, totalement et sans remord. Mais on a une histoire de fou nous ! Comment croire un truc pareil ?! Tu trembles ? J'ai peur, je l'avoue... Alors je prend le relais. Pour une fois, c'est moi qui le dira à quelqu'un ! Bien... Je regarde le sol pendant un court instant puis relève la tête. Maintenant à moi de jouer.

- Bonsoir "Hisméria". Dis-je avec un large sourire tout en le relevant. La gamin est dans la niche, on va faire un brin de causette tout les deux.

Je m'étire un peu, faisant au passage craquer mes os. Je le fixe ensuite, toujours avec ce même sourire ravageur et ces yeux sanguinaires.

- Tu lui a fais peur, c'est malin, je suis toujours obligé de m'occuper des gêneurs ! Je suis celui qui a poignardé la rousse pour te situer, appelle-moi Ludwig.

Je fais une pause pour le laisser parler puis reprend, n'ayant rien a faire de ce qu'il a à me dire. Je tourne la tête vers le vide puis repose mes yeux verrons sur ses yeux d'acier.

- Bien, je suppose que tu veux l'explication ? Le gêneur que tu appelle "gamin" est un squatteur depuis plus d'un an à cause d'un malheureux accident qui m'a valu quatre ans de coma. Enfin bref... Tu as dû deviner depuis que j'ai une sois-disant "maladie" appeler "la schizophrénie" Lysandre ne peut effectivement pas marcher mais ça c'est une autre histoire ! Moi je le peux comme tu peux le remarquer.

Je tourne les talons vers le vide, le fixant. On va descendre de là comment ? Tu crois qu'il va nous croire ? Tu crois qu'il va nous expliquer comment il a fait ? Tu crois que-La ferme "gamin".

- Voilà, l'explication est là. Je regarde ma jambe encore fragile par ce que je me suis pris dans l'explosion. Bien maintenant...

Je me tourne vers lui, je le regarde intensément et il semble me croire. Comme si son soupçon vient d'être dissipé. Je recule soudainement tout en lui souriant de plus belle.

- C'est marrant de jouer avec toi, voyons voir si l'on peut toujours s'amuser...

Je "trébuche" puis tombe dans le vide sans qu'il n'ai le temps de me rattraper, le fixant dans la chute alors il me regarde, m'éloigner vivement.
##   Sam 14 Juin 2014 - 17:44
Anonymous
Invité

- Ah ! Mais lâche-moi !

Hisméria fit semblant de ne pas comprendre les paroles du gamin. Cependant, une fois son ascension commencé, celui-ci ne put s’empêcher de rajouter :

- Et maintenant tu veux toujours que je te lâche gamin ?

Une fois en haut, quelque chose de surprenant se produit : le regard de Ludwig changea radicalement pour laisser place à des iris vengeurs. Hisméria qui se tenait sur ses gardes, se mit en automatiquement en posture d’attaque. Ses sens semblaient maintenant  en alerte, prêt à bondir en cas d’assaut.  « Se pourrait-il qu’il soit revenu ? » pensa profondément Hisméria. « Calme toi Hismé, ça va bien se passer. »  

L’homme en face de lui commença à s’étirer naturellement. De son point de vue, Hisméria pouvait ressentir ce sentiment qui ne lui était pas inconnu : l’envie de tuer. L’adolescent réagit au quart de tour et deviens froid comme le vent nordique. Pendant ce temps Lysandre reprit la parole.

- Bonsoir "Hisméria". Le gamin est dans la niche, on va faire un brin de causette tous les deux

Hisméria soupira et répondit simplement par une petite onomatopée la bouche fermé, ayant pour effet d’ajouter une touche de provocation à la conversation. Puis d’une tonalité calme, l’homme répondit :

- C’était donc bien ça, comment ai-je pu rester aussi longtemps sans le voir.

Hisméria se mit à rire avec une tonalité maléfique et nerveuse sans ne pouvoir s’arrêter. C’était comme si l’homme était en train de faire un syncope. L’adolescent semblait touché par son passé, hanté par une histoire difficile, l’homme essayait avant toute chose de ne pas faire de rapprochement ; Mais cela fut chose impossible.

L’homme fut éprit d’un drôle de raisonnement

*

« La pensée, cette fuite de la mort, qui la mime et met son masque pour la vie. Elle, qui décompose minutieusement ses moments, s'empare de son objet pour le faire mourir en soi.  Elle, qui dissèque la perspective dans un espace chromatique, s'insinue entre les choses pour les étouffer à l'intérieur et les faire sienne. Elle, qui, pour marquer son travail corrosif n'atteindra jamais la fluidité du mouvement dans son intériorité ; son élément est l'affect, le ressenti indivisible qui se méprend, qui se transforme jusqu'à se méconnaître, traçant un fil invincible entre les instants comme une vague s'enroule d'elle-même sans que le sable jamais ne se découvre. Cette musique ne saurait être jouée ni par nos mots ni par nos idées tant ils ont un sens ; le rationnel en cela enterre un monde qu'aucun cercueil ne saurait contenir.

Un rythme immortel lancine, une pulsation s'amplifie. Lame-pendule, ligne-spirale  qui s'étend sans dehors, l'inouï qui tape aux cordes du silence, s'enchaîne à l'invisible et se tient là, dans son mutisme comme un souffle pour le son ; cage infinie qui fredonne un air de défigure, un cosmos qui s'étale, s'élance avalant les fleurs du vide.  

L'insaisissable fait sien, la poussière faite eau, l'obscurité qui se mue  puis dévore au néant l'espace et le temps, trace dans sa blessure les vecteurs du désordre, la cohue céleste qui s'éjecte, gonfle à partir d'elle-même, dessine un sens, crayonne ses branches, ses condensations, puis rayonne et voyage avant de ralentir, d'entamer sa chute au fond du néant, pour crever sans raison.

Chaque fois qu'un esprit pense, qu'il tourne son regard en soi, rien ne l'élève au-delà des cimes du monde, rien ne se tient dans cette posture supérieure et aérienne exclusive à l'illusion de la vie, mais s'échoue plutôt dans ses propres entrailles, creuse le sol de ses principes, et tente, coûte que coûte, d'extraire une image de Vésper, ce personnage schizophrène ayant bouleversé son histoire.

Comme une ligne s'enroulant sur elle-même jusqu'à former un cercle ;  Cette vue qui aurait dut être la vérité, l'éternel à portée de main, n'est autre qu'un songe ancestral, une promesse rompu qui nous tient tous en respect face à la mort. Arrêtés aux portes de l'inouï ; nulle part ne s'esquisse dans la pensée de chemin vers le sublime, vers l'universel, l'infini ; nulle part ne s'esquisse de révélation, d'aspiration supérieure ou de rationalité immuable, mais tout croule en une mélasse indistincte où la pensée s'abîme, où l'idée dissout son unité jusqu'à perdre sens, mêlant ainsi à ses déterminations celles des autres, perdant la structure propre qui fut autrefois son essence, pour se faire trace affective, vecteur sensible .

Une idée, une simple idée. Idée qui mue en nuée, en sentiment ; alors, elle perd l'élaboration minutieuse des objets qui la fondent, et dessine dans son extase déployée des liens invisibles, insoupçonnés, puis, s'approchant timidement du foyer, occupée à extraire un peu de ce rythme cruel qui scande l'expérience, ne prend plus pour cible le soleil unique et rationnel mais revient en elle, se convertie en chair, en finitude vitale et dépendante, multipliée, portée et grandie par une myriade de toiles secrètes. Pour gagner enfin, dans sa chute fatale, un peu de cette extase, de cette légèreté qui constitue le vrai ; cette rencontre.  Vésper, ce nom raisonne ne lui comme l’onde des cailloux se propageant sur une eau calme, ayant pour effet de faire trembler la totalité du corps d’Hisméria.

Entre une conscience diluée dans ses entrailles et ces entrailles solidifiées en une conscience, signe l'avènement d'une folie coutumière : l'ébranlement du doute, le vertige des pensées face à l'indistinct, à l'inassignable, où l'esprit qui s'abat jusqu'à ses racines affectives, jusqu'à la précarité-même du vrai, découvre un sol pulsionnel inapte à la vérité ; la pensée, alors, n'est plus que cela, un faire mourir quelque chose en soi. Ci-gît sa gravité véritable, dans la certitude qui, s'extirpant du fond, sacrifie sa pulsation temporelle pour s'incarner en idée morte. Car au final, peut-être était cela ? Peut-être que Vésper n’était rien de plus qu’une idée folle ayant trouvé le chemin de la mort. »

Le gamin trouvant le temps de silence trop long, reprit la parole :

- Tu lui as fait peur, c'est malin, je suis toujours obligé de m'occuper des gêneurs ! Je suis celui qui a poignardé la rousse pour te situer, appelle-moi Ludwig

Hisméria relevant la tête, ne put s’empêcher de répondre de manière directe et non réfléchis :

- Ludwig hein ? C’est mieux d’avoir ton nom, ça me permettra de l’inscrire sur ta tombe en cas de nécessité. Puis-je savoir quelle sont tes intentions dans ce monde ?

Son interlocuteur répondit :

- Bien, je suppose que tu veux l'explication ? Le gêneur que tu appelles "gamin" est un squatteur depuis plus d'un an à cause d'un malheureux accident qui m'a valu quatre ans de coma. Enfin bref... Tu as dû deviner depuis que j'ai une soi-disant "maladie" appeler "la schizophrénie" Lysandre ne peut effectivement pas marcher mais ça c'est une autre histoire ! Moi je le peux comme tu peux le remarquer.

Hisméria n’eut pas le temps de répondre que Ludwig reprit aussi tôt la parole :

- Voilà, l'explication est là.

Hisméria cherchait ses mots pour pouvoir répondre au mieux à son  interlocuteur, mais le gamin impatient commença à bouger, puis reprit la parole :

- C'est marrant de jouer avec toi, voyons voir si l'on peut toujours s'amuser...

Hisméria réagit au quart de tour et hurla :

- Un pas de plus et je te tranche la gorge.

Ludwig se mit simplement à sourire et  sauta dans le vide.

Hisméria amusé s'esclaffa :

- Si tu crois que la hauteur me fait peur tu te trompes !


L’adolescent se jeta dans le vide, adoptant une position de flèche pour rattraper Lysandre. Puis Hisméria détendu s’écria :

- Et maintenant ? C’est à celui qui cédera le premier ?

Quelques secondes après, l’adolescent reprit :

- En y repensant, tu voulais une explication, je vais te la donner, car je tiens toujours mes paroles. Tache de ne pas t’évanouir cette fois.

Hisméria appuya sur un drôle de bouton présent sur la ceinture qui tient le fourreau du Katana.  On aura pu s’attendre à un simple parachute, mais il n’en était rien. L’adolescent se jeta sur le gamin pour le rattraper et s’agrippa contre lui. La machine fit de plus en plus de bruit, on aurait dit qu’elle allait exploser. Hisméria se mit à fermer les yeux, son taux d’énergie commençait à grandir rapidement. Puis dix mètres avant de toucher le sol, l’adolescent libéra sa jauge d’énergie et propulsa des ondes pour diminuer la vitesse de leur chute. Cependant, nos deux compagnons s’étalèrent quand même lamentablement. Sans trop ce faire mal, quoi que… L’amplificateur s’arrêta nette avec un bruit qui pouvait laisser pressentir que cela n’était pas son extinction normal.

A bout de souffle et complétement épuisé, Hisméria posa le genou au sol, affaiblit par la quantité d’énergie incroyable qu’il venait de fournir pour les sortir de là. Fermant un œil, l’adolescent reprit :

- Bordel, décidément cet amplificateur n’est pas prêt. Avant que je commence à t’expliquer ce que tu viens de voir, que sais-tu exactement sur cet institut Ludwig ?
##   Mer 18 Juin 2014 - 12:14
Anonymous
Invité

Il me rejoint enfin, je commençais à m'inquiéter ! Céder ? Il n'est pas sérieux ? Si tu crois que c'est le première fois que je fais le saut de l'ange... Je suppose qu'il va utiliser son "truc" pour que nous nous écrasons pas inutilement. Bingo, comme je le pensais, il utilise son gadget pour "nous sauver" de cette chute inévitable. Alors, que fait donc cet engin ? Il nous téléporte ? Il nous fait planer ou même voler ? C'est quoi son "truc" ? Ah je vois... Il ralentit la chute. Je m'attendais à plus fantaisiste mais bon, si ça marche son gadget c'est le principal ! Arg... Je sens que l'atterrissage va être dur ! Il n marche plus sa machine ? C'est ballot, on va s'écraser comme un insecte sur un pare-brise ! Hop, je ne veux pas être pris en sandwich entre le sol et ce gars qui doit peser son poids. Je n'ai pas le choix...

- Outch...
 

Atterrir dans un buisson n'est pas aussi facile que dans les dessins-animés ! Aiie... Je me redresse avec difficulté et constate avec désespoir que ma tenu est fichu. Ma sublime tenu d'écolier modifié avec soin... Irrattrapable, troué, pleins de feuilles, d'épines, de tâches de sang... DU SANG ?!! Sur mon magnifique corps ?! Quel horreur ! Et j'ai les fesses dans la terre ! Il faut vite que je sorte de là ! Qu'est-ce... UN INSECTE !!!


- Tout est fichu ! Ah, je me sens tellement sale ! Il me faut un bain tout de suite... Mais il n'y a pas de baignoire dans les douches communes ! Et comment amadouer quelqu'un pour prendre une douche dans cette tenu minable ?!!


Ah, je suis trop en colère ! Une coccinelle... Cette chose immonde est sur mon doigt ! Vite, si je l'agite elle partira !! Ça ne marche pas !!! Quel horreur ! Je suis contaminé ! Totalement sale et contaminé par des microbes qui doivent être entrain de danser sur mon beau visage... Ce n'est pas possible... Il est où l'autre que je lui fasse la peau ?! Il est là... A terre, un œil fermé en me regardant avec son air de bovin. Je m'approche avec un large sourire.

- Un peu fatigué ? Pas mal ta machine mais ce n'est pas du tout au point tu sais ! Regarde moi !! Je suis tout sale par ta faute !!! J'ai besoin d'un bon bain, je ne sais pas si tu en a un mais tu as plutôt intérêt.


Je m'accroupis devant-lui, toujours en souriant, ne lui laissant pas le plaisir de répondre.

- Et c'est toi qui va me fournir la salle de bain.

Je lui chope ses clés très rapidement avant qu'il n'est le temps de me menacer puis je cours en vitesse dans l'immeuble. Franchement, je n'ai jamais vu des clés aussi bizarre mais on s'en fou, à moi le bain ! Tu es fou ! Il va nous tuer !!! La ferme, d'après ses clés il est à ce numéro et il est au dernier étage. Comment tu sais ? Et puis pourquoi tu ne monte pas à pied ? L'ascenseur est bien plus rapide, il était déjà au rez de chausser pauvre débile ! Je n'ai pas tout suivis... J'ai cru que j'allais mourir ! Pas tout de suite, quand je serais mort, je veux être le plus beau des cadavres ! Tu es fou... La ferme ! On est au dernier étage. Maintenant son numéro... Hum ? Ah ! C'est celui tout au fond.
Et me revoilà dans sa "demeure" ou plutôt sa "tanière". Je ferme à clés vite fait, il n'a qu'à rester dehors. Bien, comme mes vêtements sont fichus, je vais piquer un peu de son argent et quelques fringues à lui.
Arrête de faire ton shopping, il va nous buter ! Je nous ai enfermé imbécile ! On va ouvrir un peu, ça sent le renfermé ici. Voilà, maintenant à la douche ! La salle de bain est ici. D'ailleurs ça me rappel... Oh non, le corps nu de cet homme franchement, ce n'est pas un bon souvenir. En plus il était avec son Katana quoi. Le type prend sa douche tranquillement avec son arme. Normal.
Y'a pas de miroir plus grand ici ? C'est un comble ça, une salle de bain avec un seul miroir ! Ce n'est pas étonnant qu'il est une dégaine comme ça après celui-là. Pas de bruit ? Il est si affaiblit que ça ? On s'en fou, j'ai sa salle de bain et ses clés donc tout va bien, en plus j'ai fermé à clés la salle de bain, je devrais être tranquille. D'ailleurs... Il a une baignoire ! Super ! Mais il n'a pas de boule moussante... C'est quoi ce gel douche et ce shampoing ridicule ? Il n'ont aucun parfum ! C'est lamentable ! Déjà, je fais couler l'eau, je suis déjà tout nu et-
Tu n'as pas peur qu'il vienne ? Sérieux ?!! Non. Absolument pas. Regarde ce que j'ai pris au cas où ! Un de ses couteaux. Bon, Je vais tout de même prendre son savon. Hum... Il sent la vanille. A l'eau ! Je vais prendre ça avec son shampoing tout pourrit. L'eau est chaude, c'est presque parfait... Au moins, il a le mérite d'être dans un endroit calme. Tu es entrain de prendre ton bain chez celui qui nous donnera la mort... Détend-toi, je contrôle.
##   Ven 20 Juin 2014 - 14:15
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- Tout est fichu ! Ah, je me sens tellement sale ! Il me faut un bain tout de suite... Mais il n'y a pas de baignoire dans les douches communes ! Et comment amadouer quelqu'un pour prendre une douche dans cette tenue minable ?!!

Hisméria s’écroulant contre le sol, marmonna les seuls mots qu’il réussit à prononcer :

- Qu’est-ce que tu veux que ça me fasse gamin ? Sans moi tu te serais écrasé comme une vulgaire crêpe ! Mais je comprends, tu préfères être un mort propre plutôt qu’un vivant crade ! Et puis fou moi la paix gamin, je suis un peu fatigué la !


Lysandre énervé répondit :

- Un peu fatigué ? Pas mal ta machine mais ce n'est pas du tout au point tu sais ! Regarde-moi !! Je suis tout sale par ta faute !!! J'ai besoin d'un bon bain, je ne sais pas si tu en a un mais tu as plutôt intérêt.

Lysandre ne me laissa pas le temps de répondre et ajouta :

- Et c'est toi qui va me fournir la salle de bain.

Hisméria ajouta avant de perdre conscience :

- Gamin, si je t’attrape, je te promets que tu vas passer un sale quart d’heure !

* Hisméria s’évanouit

« Ils approchent, je le sens. Je ferme les yeux, inspire profondément. Ils entrent. Je relève la tête, les toise hargneusement.

Même la mort ne serait pas assez terrible pour eux, pour tout ce qu’ils ont commis. Non, une torture lente, précise, qui dure, dure, une langoureuse agonie serait appropriée.

Suis-je un monstre ?

Ils se sont approchés, m’ont saisie par les hanches et les bras, je n’en peux plus, je ne peux plus.

Mais je n’ai pas d’autre choix, alors je plonge mon corps en syncope, mes membres s’engourdissent, ma vue se brouille, je flotte sur un nuage de pensées, je m’échappe.
La réalité ? Quelle réalité ? Elle n’existe plus, elle bien trop cruelle, fait bien trop mal.
Cet enfer sur terre, cela fait bien longtemps que j’essaye de m’en échapper.

Ils viennent chaque jour, je ne compte plus depuis combien de temps, me font subir un supplice interminable.

J'ai la forte impression que les quelques souvenirs de mon ancienne vie ne sont qu’une invention de mon esprit, un doux fantasme plutôt que de réels souvenirs.
Ils s’en vont, je n’ai pas vu le temps passer. Je me reconnecte doucement, ramasse ma robe blanche que je jette sur mes épaules, je me blottis derrière un mur de bois sombre.

Je me souviens de visages souriants, de regards bienveillants, images floutées, comme des photos mal vieillis.

Depuis que je l’ai rencontré, je vis l’enfer.

J’agonise de l’autre côté du miroir. Je n’y vois plus que mon reflet décharné, une grande silhouette pale, de longs cheveux châtain cuivré en désordre, des yeux éteints, autrefois pétillants et pleins de vie. Mes lèvres sont rouges, un filet de sang s’en écoule. Je m’essuie la bouche d’un geste rageur, je préfère avoir des pensées meurtrières que de tomber dans la torpeur de la capitulation.

Tout vaut mieux que de tomber dans la passivité au fond de laquelle ont trouvé refuge la plupart des autres patients. Tous ont été comme moi, piégées dans un monde de souffrance irréelle.

Je ne sais plus en quelle année nous sommes, depuis quand tout cela a débuté, dans quel endroit je suis retenue, je ne suis plus rien.

Tous ces hommes m’ont volé mes biens, vêtements, bijoux, ils m’ont volé mon âme et mes espoirs, mon futur et mon identité.

Ils m’ont pris mon prénom, la seule chose censée être indispensable à une identité.
Oublier son prénom, cela paraît idiot et impossible, mais lorsque le diable en personne se fait un devoir de vous l’enlever, rien ne l’est, impossible.

Ils m’ont attribué un pseudonyme : Vésper, allez savoir pourquoi. Tout le monde m’appelle ainsi, ce fut au début une vrai torture mentale, mon prénom était la seule chose qui me restait, l’unique bribe d’espoir à laquelle je pouvais me raccrocher, tout mon être se concentrait autour, je n’existais plus que par lui, mon corps ne m’appartenait déjà plus.

A force d’usure, il m’arrivait de l’oublier, ces moments-là étaient de vrais concentrés de panique, je ne savais plus quoi faire, quoi penser, je me sentais totalement vide, mais je finissais par m’en rappeler au prix d’effort de concentration intense.

Puis un jour, plus rien. J’ai passé des heures et des heures à creuser ma mémoire, les larmes dévoraient mes joues, une souffrance terrible me serrait le cœur, mais jamais je ne l’ai retrouvé, mon prénom s’est perdu, je l’ai perdu.

C’est sans doute moins douloureux ainsi, de me dire que ce corps et cet esprit ne sont pas les miens lorsque la souffrance me fait défaillir, j’assiste à mon supplice en spectateur en silence.

Mais il y a quelques jours, tout a basculé, la colère s’est réveillée en moi, un sentiment que je pensais perdu à jamais. Ils l’ont tué, mon ange, ma seule amie dans cet endroit apocalyptique. Elle en savait trop, n’a pas eu le temps de tout m’avouer avant son dernier souffle.

Je hurle, j’ai mal à en crever, mais cette douleur est un espoir nouveau pour moi, tant que je souffre c'est que je ne suis pas mort, n’est-ce pas ? Je voudrai éterniser ce sentiment, le graver au plus profond de mon âme au fer rouge. Et je jure de faire payer à toute l’organisation R.O.S.E et à Hisméria le fait qu’il m’est transformé en monstre du nom de Vesper… »

Hisméria se réveilla peu à peu, comatant sur le sol. "Le gamin ? Ou est t'il ?" pensa l'homme affolé. Puis, Hisméria se rappela du bain et se dirigea en direction du bâtiment.

*

La fenêtre s’ouvrit petit à petit. Qui cela pouvais être ?  Serait-ce Hisméria énerve qui tentait de se venger ?  Une ombre entra rapidement dans la salle d’eau. Un long manteau noir, une lance et un chapeau. Lust était maintenant dans la salle de bain, pointant directement le bout de son arme sur la gorge du gamin avant que celui-ci n’eut le temps de rien faire, puis d’un air menaçant, celui-ci prononça tout en chuchotant le discourt suivant :  

- Ne bouge pas, si tu tiens à la vie et ferme-la. Ou est Hismé ?

Pendant ce temps un raffut monstrueux

Un grand bruit sourd raisonna comme si une porte venait littéralement d’être dégondé. Hisméria furieux mais tenant à peine sur ses jambes entra maintenant dans le salon et commença à bouriner  la porte de la salle de bain.
L’homme hurla :

- Gamin laisse-moi rentrer ou je te promets que je vais m’énerver ! Je n’hésiterai pas à défoncer la porte je te préviens.

Trouvant le silence trop long, l’adolescent rajouta :

- En plus j’ai vu Lust passer, on fera mieux de nous dépêcher si on veut avoir un coup d’avance.

Hisméria planta son Wakizashi dans la porte en bois et commença à découper le contour de la serrure.

- Dernier avertissement gamin !

Lust d’un calme absolu ajouta toujours de manière aussi discrète :

- Au moins je sais où il est… A toi choisir dans quel camps tu es ; Sois tu te la boucles et tu viens avec moi et on rejoint l’organisation R.O.S.E (Petite précision, il faudra quitter Terrae, ça deviens trop dangereux pour nous ici, on ne pourra plus rentrer à notre aise… Je t’expliquerai.) ; Soit tu refuses mon offre et je vous tue sur le champ toi et ton compagnon à la cicatrice. Alors que choisis-tu ?  
##   Sam 21 Juin 2014 - 14:30
Anonymous
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- Ne bouge pas, si tu tiens à la vie et ferme-la. Ou est Hismé ?

Tien tien, j'ai de la visite. Quel impolitesse de venir ainsi me perturber dans mon bain... Oh ! Mais c'est Lust, c'est lui ! Je sens que je vais bien m'amuser, j'ai tellement envie je l'avoir dans mes griffes... Je languis à l'idée de l'essayer au lit ou dans la baignoire ? Oh oui... Dans un bain sentant la rose avec des bougies autour de nous, on scellera notre amour impossible au coucher du Soleil, enlacé tout les deux l'un dans l'autre... Tu es un gros taré.

- Oh oh ! Le retour du beau gosse...

Et qui hurle à s'en railler la voix ? L'autre énergumène qui tente de rentrer dans la salle de bain. Que de bruits... Il me casse les oreilles ! Moi qui me shampouinait tranquillement j'ai deux hommes qui veulent ma peau. En plus j'ai une arme sous la gorge. Quel sensation gênante, on ne peut pas prendre un bain tranquillement ici ? Avec mon doigt je dévie l'arme doucement tout en apercevant une sorte d'aura bleu.

- Calme-toi, je ne suis pas armé je prenais mon bain tranquillement. Tu n'as pas besoin de me menacer de la sorte.

Je prend le pommeau de douche puis me rince les cheveux tout en le regardant en souriant. Il a l'air tout fragile, j'aimerais tant le pervertir ! Des trois c'est toi le plus fous... Je ferme ensuite l'eau alors que l'autre fou des coups de sabre dans la porte. Je n'ai plus beaucoup de temps...

- Au moins je sais où il est… A toi choisir dans quel camps tu es ; Sois tu te la boucles et tu viens avec moi et on rejoint l’organisation R.O.S.E (Petite précision, il faudra quitter Terrae, ça deviens trop dangereux pour nous ici, on ne pourra plus rentrer à notre aise… Je t’expliquerai.) ; Soit tu refuses mon offre et je vous tue sur le champ toi et ton compagnon à la cicatrice. Alors que choisis-tu ?

Hum ? Lui et moi ? Main dans la main jusqu'à son organisation au nom ridicule ? C'est vrai quoi... " ROSE " ? C'est une organisation secrète de jardiniers, entre jardiniers et pour des jardiniers ?! Pfft'... je me demande qui est l'abrutit qui a trouvé le nom !

- Intéressante proposition... Dis-je en me levant, complètement nu et mouillé devant lui.

Je prend une petite pose sexy avant de sortir gracieusement de la baignoire. Je lui "ordonne" de me laisser prendre la serviette que je prend sans qu'il ne rétorque puis la met autour de ma taille, toujours en le fixant. Puis le met une chaise qui bloque la poignée de la porte pour nous laisser plus de temps.

- Très alléchante en effet, j'ai très envie de dire "oui" !

Je me mord la lèvre tout en séchant mes cheveux d'une petite serviette prévus à cette effet. Il commence à s’impatienter, son regard veut une réponse tout de suite. Comme j'aime ce regard... Sur lui ça se porte très bien, il est encore plus craquant !

- Je suis le petit lapin blanc que tout le monde veux alors ? Et vous deux les chasseurs, si tu veut le petit lapin blanc il faudra éliminer la concurrence !

J'enlève les serviettes, décident de laisser mes cheveux naturellement se sécher. Je prend donc le t-shirt à manches courtes d'Hisméria qui me va jusqu'au mi-cuisses. Je reporte mon regard sur mon beau chasseur en faisant un beau sourire charmeur.

- Si tu parviens à tuer Hisméria, Dis-je parlant assez fort. Je te suivrais où que tu ailles mon chéri !

J'enlève la chaise, Hisméria parvient à ouvrir la porte avec son katana en la défonçant complètement comme un bourrin et moi je m'installe sur la chaise en les regardant se regarder. L'aura bleu s'intensifie autour de Lust, ils s'échangent des regards haineux puis chacun d'eux me regarde par la suite.

- Pendant que vous vous entre-tuez je vais me chercher des habits plus convenable, le petit lapin blanc doit être bien habillé pour son futur.

Je le lève de ma chaise, va dans la salon où un vent souffle et dévoile encore plus mes jambes et le bas de mes fesses aux deux brutes. Je prend le porte-feuille d'Hisméria et compte combien j'ai pour une tenu complète. Ludwig... On va se faire tuer !! Pourquoi tu as dis ça ?! Je le pensais vraiment et j'avais envie de jouer... Tu es conscients que si Lust gagne tu devras le suivre ?! Oui mais j'espère que ça va durer longtemps j'ai un shopping à faire moi ! Espèce de malade, je te déteste ! Pourquoi tu ne me consulte pas !! Il s'agit de notre avenir ! Je sais... Ce ton d'humour que tu prends m'exaspère...
##   Jeu 3 Juil 2014 - 20:53
Anonymous
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Le gamin n’eut pas l’air effrayé face à l’intrusion de Lust dans la salle de bain. Celui-ci prononça simplement :

- Oh oh ! Le retour du beau gosse…

Lust ne répondit rien et ne détourna même pas le regard. Simplement, on pouvait distinguer un léger sourire fier sur le coin gauche de sa lèvre. Ludwig brisa le silence et reprit la parole :

- Calme-toi, je ne suis pas armé je prenais mon bain tranquillement. Tu n'as pas besoin de me menacer de la sorte.

Lust avant de surveiller l’avancé d’Hisméria répondit simplement :

- Simple mesure de sécurité.


L’homme enchaîna sur la proposition de rejoindre le clan R.O.S.E. Le gamin ne semblait pas réfléchir très longtemps avant de répondre :

- Intéressante proposition...

Le môme effectua une courte pause et s’exclama :

- Très alléchante en effet, j'ai très envie de dire "oui" !

La porte n’allait pas tarder à céder. Lust se mit en position de garde et répondit :

- Et bien qu’attends-tu pour te décider ?

Ludwig esquissa un léger sourire sadique puis, tout en ouvrant la porte, prononça :

- Je suis le petit lapin blanc que tout le monde veux alors ? Et vous deux les chasseurs, si tu veux le petit lapin blanc il faudra éliminer la concurrence !

Lust en fut surpris mais pas pour autant déstabiliser.  Quant à Hisméria jetant un rapide coup d’œil aux deux personnes présentes dans la pièce comprit très rapidement et se mit en garde. Son regard s’assombrit en direction de Lust. L’homme ne prononça aucun mot et on pouvait déjà ressentir l’énergie augmenter chez chacun de nos deux adversaires…

Ludwig amusé s’esclaffa :

- Si tu parviens à tuer Hisméria, je te suivrais où que tu ailles mon chéri !

Puis dans une tonalité naturelle ajouta :

- Pendant que vous vous entre-tuez je vais me chercher des habits plus convenables, le petit lapin blanc doit être bien habillé pour son futur.

Hisméria se mit à rire et s’exclama :

- Dis donc gamin, pour qui tu te prend ? Je m’occupe de Lust, et tu seras le prochain sur la liste. J’espère vraiment pour toi, que Lust arrivera à me tuer, sinon je te ferais payer cet affront.

Lust calmement répondit à l’offensive verbale d’Hisméria :

- Dommage pour toi Hismé, on ne se débarrasse pas de moi comme ça.

- Hum ! C’est ce qu’on va voir !

Acheva Hisméria. Aucun des combattants ne bougea de sa place, attentifs. La lumière présente dans la pièce projetait à cette heure avancée de drôle d'ombres au sol. Lust se décida et entama une prudente avancée comme à son habitude. Hisméria se porta sur les côtés pour riposter.

Une danse lente naquit sur les carreaux froids de la salle de bain entre les adversaires qui ne se quittaient pas des yeux. La tension monta au sein de la salle d’eau, ponctuée de léger soupir de fatigue. Hisméria frappa violement d’une attaque de type « men » (Wakizashi en position haute), mais son adversaire réussit à l’esquiver, ce qui eut pour effet de couper le lavabo en deux, créant une grande fontaine d’eau dans toute la pièce. Pas besoin de préciser que cela n’aidait en rien sur l’adhésion du sol…

Profitant d'un rideau d'ombre, le fer de la lance fusa, frappant l'acier du sabre très bas à un doigt de la garde. Lust tournoya et mit genou en terre pour faucher tout sur son périmètre. Choc. La douleur remonta jusqu'à l'épaule d’Hisméria au moment où sa lame rencontra la tsuba du Katana. Roulant sous une attaque qui ne vint pas, l’adolescent se remit sur pied à bonne distance et dévisagea Lust sous le treillis mouvant des ombres, immobile à sa place et tenant de sa main droite la lance campée dans le sol.

Sans un seul signe d'essoufflement, celui-ci le fixait. Hisméria les tempes dégoulinant de sueur, comprit qu'il ne tiendrait pas longtemps, ses blessures encore trop fraiches… Et puis le sol glissant ne l’aidait pas à se déplacer aussi rapidement que d’habitude.
D'un commun accord acquis par les arts de la guerre, ils fondirent l'un sur l'autre. Les deux mains enserrant fermement la poignée de son sabre, Hisméria privilégia la force pure dans une frappe simple, son attention autant accaparée par les yeux verts de Lust que par l'éclat du fil acéré de son arme.

Le fracas métal contre métal se répercuta dans chaque coin de l'air ambiant. Sa force parut cristalliser un être éphémère qui repoussa les assaillants.

Hisméria mordit la poussière, face contre terre. Il se retourna sur le dos et n'eut que le temps de constater sa chute que Lust se tenant au-dessus de lui la lance prêt à lui donner le coup fatale.

L’adolescent d’un geste vif utilisa ses dernières forces pour parer d’une attaque rapide. Commença alors un duel de patience, arme contre arme. Les deux ennemies luttèrent de toutes leurs forces pour ne pas céder à la pression de son adversaire.
Au bout d’un moment, une sonnerie de téléphone (genre camion de glace) retentit :

- Tiens c’est pour moi.

S’exprima Lust en retirant sa lance, rompant alors le duel avec un naturel et une classe hors du commun. On aurait presque dit que l’homme ne faisait que s’amuser. Hisméria, profitant de l’occasion chercha à bondir sur son ennemie mais se frotta à la zone magique que prodiguait l’arme de Lust. Lust répondit simplement à son interlocuteur :

- Lust à l’appareil. Bonjour monsieur. Oui monsieur. Vésper ? Bien monsieur. Je rentre le plus rapidement possible. J’annule la mission R12. Compris monsieur. Ça sera fait.  Au revoir monsieur.

L’homme raccrocha puis fit un petit sourire narquois avant de reprendre :

- Je dois partir plus vite que prévu, ta mort attendra un peu Hismé.

Lust se tourna vers Lysandre et reprit d’un ton sérieux :

- Quand à toi, prend ta décision maintenant ou jamais. Je pars dans 1 min et 6 secondes.
##   Jeu 10 Juil 2014 - 15:39
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- Dis donc gamin, pour qui tu te prend ? Je m’occupe de Lust, et tu seras le prochain sur la liste. J’espère vraiment pour toi, que Lust arrivera à me tuer, sinon je te ferais payer cet affront.

Oh ? Je pense plutôt rester-là enfin de compte. Regarder Hisméria se faire tuer par le beau mâle devant-moi peut-être divertissant. J'aimerais bien tâter ses muscles à celui-ci... Je divague huhu...
Bref, voyons lequel des deux chasseur aura le lapin porte-bonheur avec lui. Ils se battent et ne retiennent pas leurs coups, c'est le moins que l'on puisse dire. Soit ils sont vraiment motivé à m'avoir tout les deux soit, et je suppose que ça l'ai, il y bien autre chose entre les deux. Genre ennemis juré l'un envers l'autre avec une histoire à faire pleurer le plus impitoyable des sans-cœurs sur terre. Hum... Pour le moment aucun des deux ne se distingue vraiment de l'autre, Hisméria à une motivation d'acier face à Lust qui semble presque jouer. Ah ! ça doit faire mal ça ! Lust domine maintenant, et de plus en plus il le domine on dirait. Malgré ses motivations qui semble venir d'un lourd passé, Hisméria ne semble pas arriver à battre et tuer son adversaire. Lui qui paraît si confiant pourtant, c'est dommage, il se fait ratatiner par un type qui semble hésitant sur l'attaque mais dont sa défense dépasse l'entendement. Est-ce cette aura bleuté qui lui donne une telle défense inimaginable malgré l'acharnement de son ennemi ? On dirait que rien ne peut l'atteindre. En apparence oui...


- Tiens c’est pour moi.

Hein ?! C'est ça sonnerie de téléphone ça ? Et il répond à qui, son patron ? Il a une sonnerie ridicule pour ce contact... Il ne doit pas beaucoup l'aimer non ? Ouai, c'est son patron, il lui lèche les bottes avec son " oui monsieur. " qui veut dire " a vos ordres, woaf ! " C'est complètement ridicule. Il se tourne ensuite vers moi, il attend ma réponse. Une réponse qui changera totalement mon futur suivant ce que je répond. Comme j'aime se suspense ! Je dis "oui" ? Je dis "non" ? Quel attente !

- Hum... Tu ne l'a pas abattu. Alors voilà... Ici, crois-le ou non, on peut avoir des pouvoirs. Un distributeur de pouvoirs c'est cool hein ? Je veux ses pouvoirs pour régler une petite chose mais...

Je me dirige vers la table du salon, prend un stylo, un petit papier et écrit dessus mon numéro. Ensuite je prend un de ses objet de décoration plutôt lourd mais qui fera l'affaire, va vers Hisméria à terre et l'assomme avec.

- Fait de beaux rêves.

je m'approche de Lust en lui, levant les mains pour signifier que je vais rien lui faire puis glisse le petit papier dans une de ses grandes poches de manteau en souriant sournoisement.

- Une fois mes futurs pouvoirs développés je serais beaucoup plus utile tu ne crois pas ? Alors on va faire comme ça, je te rejoindrais quand j'aurais obtenu et maîtrisé ses pouvoirs... Appel-moi dans quelques mois je te dirais où j'en suis et quand j'aurais fini avec cette histoire on commencera la notre dans ton organisation.

Je pose ma main sur son torse, le dévorant du regard en penchant ma tête sur le côté.

- Qu'en dis-tu ?

Mais que fais-tu...? Non, je ne veux pas y aller ! Ludwig, je le sens mal ton organisation, ce n'est pas des jardiniers ordinaires j'en suis sûr ! E-et... Et Hisméria ! Tu ne l'a tout de même pas tué ?! Oh non, j'espère que tu n'as pas fait ça ! Et c'est maintenant que tu te réveils ? Calme-toi je l'ai juste assommé. Mais il est blessé ! Comment veux-tu que je me calme !! Dès que ce type partira je reprendrais le contrôle du corps !! Jambes en état de marche ou pas, je ne peux pas le laisser à terre ! Il veut nous tuer cet abruti. Arrête le massacre... Je ne veux pas d'un mort sur la conscience comme je ne veux pas avoir affaire avec cet homme. Il est aussi ton type non ? Brun ténébreux... Mais pas cruel !! Tu l'es aussi en existant, aimer les gens pour qu'après ils soient entre mes griffes... Tu ne peux pas t'empêcher d'exister ! Plus tu t'approches des gens, plus je me fais une joie de tout détruire. Chaque lien entre-vous que détériore, souvient-toi que tout ce que tu touches je le casse en mille morceaux...
Pas de réponse ? Je m'en doutais, remet bien en cause ton existence Lysandre, je m'occupe du reste.
##   Jeu 10 Juil 2014 - 19:22
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Le gamin d’une tonalité neutre répondit simplement à la question de Lust :

- Hum... Tu ne l'as pas abattu. Alors voilà... Ici, crois-le ou non, on peut avoir des pouvoirs. Un distributeur de pouvoirs c'est cool hein ? Je veux ses pouvoirs pour régler une petite chose mais...

« Il faut que je me relève. » Pensa Hisméria, usant de toutes ses forces pour tenir sur ses deux jambes : en vain… « Bordel pourquoi mon corps ne répond plus ? Ce n’est pas le moment de me lâcher. Je ne peux pas être battu aujourd’hui ! » L’adolescent s’énerva tout seul, mais son corps ne répondait en rien…

Pendant ce temps, Ludwig attrapa un grand chandelier. Hisméria, se doutant de l’intention du gamin s’exclama :

- Gamin qu’est-ce que tu fais ? Non !

Il était déjà trop tard, le coup était déjà partie. Le gamin ajouta avec une tonalité sarcastique :

- Fait de beaux rêves.

Ce que je me rappelle, c’est que le choc fut violent. Et puis plus rien.

Hisméria sombra dans les méandres de son âme.
*

Ludwig reprit la parole :

- Une fois mes futurs pouvoirs développés je serais beaucoup plus utile tu ne crois pas ? Alors on va faire comme ça, je te rejoindrais quand j'aurais obtenu et maîtrisé ses pouvoirs... Appel-moi dans quelques mois je te dirais où j'en suis et quand j'aurais fini avec cette histoire on commencera la nôtre dans ton organisation.

Ludwig trouvant le silence de Lust trop long ajouta simplement :

- Qu'en dis-tu ?

Lust se retourna, rangea son arme et répondit :

- Nous verrons cela en temps voulu, c’est S.N.E qui décidera de ton sort. En attendant, adieu jeune homme.

Et sans ajouter quoi que ce soit de plus, l’homme sauta par la fenêtre et disparut au loin.


*

Lorsque l’homme ouvrit les yeux, Hisméria comprit tout de suite que ça ne tournait pas rond. En raison de l'ignoble mal de tête qui le martelait les tempes, dans un premier temps. Couplé au capharnaüm qui lui servait de chambre, à l'odeur de tabac froid agressant ses narines, et aux nombreuses assiettes laissées à l'abandon sur les meubles poussiéreux. L’homme eu du mal à tenir sur ses jambes, mais réussit à se relever. C’était comme si des bribes de souvenirs lui avaient été arrachés.

Je peux vous assurer qu'il s'agissait là d'un réveil parfaitement infernal. Combien de temps avait-il pu rester inconscient ? Impossible de le définir avec précision. En essayant d'éviter les bouteilles vides qui jonchaient le sol, l’adolescent mis un pied à terre, et chercha s'il lui restait du whisky. En retournant placard, l’homme trouva la bouteille cachée. Un vieux verre vide nettoyé à l'aide de sa salive, deux culs secs de fond de verre, et celui-ci était enfin prêt à sortir de son salon. Ou devrais-je dire de son enfer.

En regardant un peu autour de lui, Hisméria remarqua rapidement la présence d’une autre personne. Celui-ci le regardait bizarrement. Qui cela pouvait bien être ? Tout en reposant le verre, Hisméria ne perdit pas de temps : Tout en dégainant le Wakizashi, l’adolescent lui bondit à la gorge.

Veuillez reconnecter vos synapses, il va falloir communiquer.

De toutes les forces lui restant, Hisméria prononça ses quelques mots sortit du plus profond de ses entrailles :

- Un geste de plus et je te tranche la gorge.

Qui est ce gamin ? Une chose est sûre, j’étais animé par le désire de lui casser la figure. Mais je ne me rappelle plus pourquoi [….] Un peu de concentration Hismé. Ça va revenir […]

Et puis, cette énergie me parcourant à nouveau malgré mes blessures, montrant ce que je refoulais depuis toujours : une profonde incapacité à maîtriser mes envies et mes élans. Il fallait que ça sorte, Hisméria frappa de toutes ses forces l’inconnu et hurla :

- Ou est Vésper ? Je suis certains que tu es liés à lui !

L’homme déchainait ses coups à l’aide de son arme sans pour autant utiliser sa lame. Après une minute d’attaque, Hisméria réussit enfin à reprendre le dessus sur ses pulsions bestiales. C’était comme si, petit à petit le puzzle de son esprit était en train de se ressouder.


*
Un flash lui revient rapidement :

« Je jure que quand Vésper m'a demandé mon identité, et que je me suis vu incapable de la décliner, j'étais sincère. Quand il m’a demandé d'où je venais, et que je suis resté bouche bée, c'était sincère. Sur le coup, j'ai certainement dû passer pour le fou que je suis aujourd'hui, car l'ironie de la situation m'a fait exploser de rire à n'en plus pouvoir respirer pendant un long moment. Sauf que c'était vrai. Dans mes derniers souvenirs Vésper venait de mourir. Et pourtant, aujourd’hui, j’ai belle et bien eu la preuve par Lust qu’il était encore en vie. »

Une seconde, Lust […] Mais oui ! Le combat, les blessures [...] Lust n’était pas loin non plus. Ou as t’il bien pu passer maintenant. Et ce gosse […] Il me dit quelque choses, ce n’est pas un ennemie […] Mais qu’est-il exactement ? Pourquoi j’ai l’impression que ce morveux est étroitement lié à la schizophrénie de Vésper ?

Veuillez reconnecter vos synapses sous peine de rentrer dans un état bestial où vous n'êtes que pulsions, instincts et envies.


Ca y est j’ai compris… Ce gamin c’est Lysandre. Aurait-il fait un marché avec Lust ? Une seule solution pour le vérifier. De nouveau Hisméria entra dans un état de colère et frappa le gamin à l’aide de la Tsuka (manche du sabre) et reprit la parole :

- Ne me dis pas que Lust est déjà partie ? Ne me dis pas que tu l’as laissé partir ? Mais à quoi tu sers Gamin ?

Hisméria ouvrit un coffre et sortie une grande chaine, avec une vitesse surprenante en vue de l’état de ses blessures, attacha le gamin contre le radiateur et pointa sa lame contre sa gorge. D’une voix beaucoup plus calme l’homme reprit :

- Maintenant, tu vas me raconter exactement ce qu’il s’est passé. Si j’ai ne serait-ce qu’un doute sur ce que tu me racontes, tu peux dire au revoir à ta gorge. N’oublie aucuns détails, tu pourrais le regretter. Au passage, profites-en pour me dire ce que tu sais sur Vésper et ce que Lust t’as dit.
##   Ven 11 Juil 2014 - 21:17
Anonymous
Invité

- Nous verrons cela en temps voulu, c’est S.N.E qui décidera de ton sort. En attendant, adieu jeune homme.

Et il part comme il est venu, par la fenêtre de la salle de bain. Il est vraiment beau gosse, voyons par la fenêtre... Oh oui, il est a croquer, j'aimerais tant m'en faire un beau chien japonais. Seulement il y a son patron et je tuer n'est pas une bonne solution... Peut-être monter un stratagème pour les monter l'un contre l'autre, une grande bataille pour finir dans un lit, lui et moi... S.N.E il se nomme hum ? On verra bien qui décidera du sort de l'autre mon cher Lust. A commencer par le destin de cet homme assommé sur le sol...
Que faire de lui, humm... Respire-t-il ? Regardons ! Je sens son pou, il est vivant malgré l'énorme blessure que lui a infligé le beau ténébreux au cheveux long. Hum... Je me demande si ça fait mal si je touche sa cicatrice à l’œil... Du bout des ongles... L'homme qui s'est mit nu sans complexe devant-moi. Elle est bien hideuse cette cicatrice, quand je la touche est elle pourtant si lisse... C'est agréable.
Répare-le, soigne-le... Bouge-toi un peu. C'est de ta faute, s'il te plais Ludwig, tu as des jambes toi. Depuis quand je suis à tes ordres ? Je ne veux pas qu'il meurt, même s'il me fais peur... Il est louche ce type mais je ne veux pas d'un cadavre sur les bras. J'en peux plus de lutter contre-toi Ludwig... Je vois ça, et la réponse est non. Comment l'achever ? Ma langue ne fait qu'un tour sur mes lèvres, han la la, j'ai bien envie de le poignarder là ! Oui, là, au cœur ! Son petit cœur qui bat encore... Tout petit cœur qui essaie de le faire vivre encore un peu et son sang qui coule encore. Je ne veux pas y toucher, non, je vais juste le poignarder puis je le recouvrirais de rose bien rouge pour le parfumer. La couverture rouge de pétales de fleurs magnifique...

NON !!!

Non... Pas ça !! Arg... Ma tête, elle va exploser. Ah, mes jambes... Inutilisable du coup. Ma punition, ma perdition, sa bénédiction. Ludwig, ne tue pas cet homme ! Il a beau être froid il avait un peu confiance en toi, confiance en nous... Que va-t-il arriver maintenant ? Peut m'importe, je ne veux pas qu'il ne meurt, comment réparer ça ? LUDWIG !! Ludwig ?

Ludwig...?

Hé oh ? Ludwig...

- Pas là... Il n'y a personne, personne dans ma tête... Totalement vide... Mais... Cela fait comme, la dernière fois...

Oh oui, la dernière fois ! La dernière fois je me souviens. Je me souvient de ce long moment sans lui. Sans personne. Personne ! J'ai jusqu'au lendemain. Oui, tout ce temps pour vivre sans qu'il ne sache ce que je fais. Oh oh... Quel formidable nouvelle ! Comment j'ai fait ? Je n'en sais fichtre rien ! Hisméria ! Je dois le soigner avant-tout. Heow, sans jambes ? Je ne marche pas. Pas comme l'autre.

Ludwig ?

Oh, il n'est vraiment pas là ! Quel sensation étrange ! Heow... Ah ! Que soigner ? Ah oui la blessure ! Impossible sans les jambes. Impossible. Appeler  l’ambulance ? C'est quel numéros ici ? Je ne sais absolument rien d'ici moi. J'aimerais faire ce que je veux mais j'ai un homme sur les bras... Ou plutôt au-dessous de moi. Hum... Il respire, je sens son cœur battre. Ah ! Il bouge ! Reculons ! Non, je recule pour moi-même cette fois-ci. Que moi, rien que moi. Où me mettre ? Oh ? Il se lève malgré sa blessure. Il va se soigner ? Ah non... Juste boire. Quel ivrogne franchement. Ah, il me remarque enfin.

- Un geste de plus et je te tranche la gorge.

Hein ? Comment je peux faire pour m'enfuir sans des jambes en états de marche crétin, je te l'ai dit cent fois... Qu-

- Aaah !!! Hisméria !

- Ou est Vésper ? Je suis certains que tu es liés à lui !


- Arrête !!! Aiiie !!! Arrête !!!

J'ai beau le repousser il est plus fort que moi ! Ausecours ! Il est devenu fou ! C'est quoi Vespère ? Une marque d'alcool fort pour aller avec son Whisky ?!!

- Ne me dis pas que Lust est déjà partie ? Ne me dis pas que tu l’as laissé partir ? Mais à quoi tu sers Gamin ?

- Arrête Hisméria !!!

Ah, ça fait si mal quand mes larmes coules dessus... Heow... Ce qui sort du nez ce n'est pas des larmes?!! Du sang !! Que fait-il maintenant ? Il faut que je m'échappe.

- Ah ! Mais qu-

- Maintenant, tu vas me raconter exactement ce qu’il s’est passé. Si j’ai ne serait-ce qu’un doute sur ce que tu me racontes, tu peux dire au revoir à ta gorge. N’oublie aucuns détails, tu pourrais le regretter. Au passage, profites-en pour me dire ce que tu sais sur Vésper et ce que Lust t’as dit.

Ludwig, c'est maintenant que tu dois venir ! VIENS !!!

- Aaaah...

Ludwig, j'ai besoin de toi... J'ai si mal... Au secours, Ludwig... Pourquoi tu n'es plus là ?... Ah mais qu'est-ce qu'il y a dans ma bouche. Ah ! J'ai craché une dent !! Elle bouge sur moi par mes tremblements...

- Ludwig est parti... Aiiie... Kof Kof...

Ah... C'est horrible... Je saigne dans la bouche. Ah...

- J-je ne sais pas de quoi tu parles... Q-quand j'ai repris mes esprits t-tu étais... Kof Kof... Ah... Au sol... Ludwig... M'en-m'enfonçais dans les té-ténèbres... Il allait te tu-tuer... Alors j'ai repris le contrôle m-mais... S'il te plais... Tue-moi... Hiiii-hiiiii... Je ne veux plus d'essayer de maîtriser un monstre qui sème la pagaille partout où il passe... J'ai essayé de vivre mais avec un monstre pareil dans ma tête c'est impossible, tout ce que je construis... Tout... Il brise tout... Si facilement... A défaut de de rendre heureux quelqu'un je préfère mourir plutôt en sachant que j'emporterais Ludwig dans ma tombe...sniff...
##   Mar 15 Juil 2014 - 21:53
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Lysandre apeuré, prit la parole d’une voix hésitante :

- Pas là... Il n'y a personne, personne dans ma tête... Totalement vide... Mais... Cela fait comme, la dernière fois.

Hisméria tout en continuant de le frapper, s’exclama d’une manière agacé :

- Et bien démerde toi pour le faire revenir gamin, on à pas encore finis de discuter lui et moi.

Le gamin fatigué, gémissait de plus belle :

- Aaah !!! Hisméria !

L’adolescent quand à lui, s’énervait de plus en plus :

- Tu peux crier tout ce que tu veux, ça m’énerve encore plus, ce n’est pas comme ça que tu vas retrouver le repos.


- Arrête !!! Aiiie !!! Arrête !!!

Lysandre n’en pouvait plus, les coups d’Hisméria étaient bien trop violent pour son corps de gosse. L’homme n’ayant toujours pas obtenu satisfaction s’écria :

- Arrête donc de chialer deux minutes et articule, je comprends presque plus rien à ce que tu racontes !

De toutes ses forces qui lui restaient, le gamin répondit :

- Arrête Hisméria !!!

L’homme buté, continua dans sa démarche :

- Depuis quand tu me donnes des ordres ? Tu te crois en mesure de négocier dans l’état actuel des choses ?

- Ah ! Mais qu-

- Ta gueule gamin !

- Aaaah...

- Ludwig est parti... Aiiie... Kof Kof...


- Tu me crois débile au point de ne pas avoir compris la première fois ? Je m’en fou que ça soit toi Lysandre, ramène Ludiwg est plus vite que ça, ou je te jure que tu vas y passer. Ou dépêche toi de répondre à mes questions !

Après une courte pause pour reprendre sa respiration, Lysandre dit :

- J-je ne sais pas de quoi tu parles... Q-quand j'ai repris mes esprits t-tu étais... Kof Kof... Ah... Au sol... Ludwig... M'en-m'enfonçais dans les té-ténèbres... Il allait te tu-tuer... Alors j'ai repris le contrôle m-mais... S'il te plait... Tue-moi... Hiiii-hiiiii... Je ne veux plus d'essayer de maîtriser un monstre qui sème la pagaille partout où il passe... J'ai essayé de vivre mais avec un monstre pareil dans ma tête c'est impossible, tout ce que je construis... Tout... Il brise tout... Si facilement... A défaut de de rendre heureux quelqu'un je préfère mourir plutôt en sachant que j'emporterais Ludwig dans ma tombe...sniff…

L’adolescent s’arrêta nette face aux mots du gosse. Les paroles de Lysandre lui rappelaient un souvenir amer :

Hisméria sombra dans les profondeurs de ses états d’âmes :
*

« Il est parti et ne m'a laissé qu'une blessure sur mon visage. C’est tellement douloureux. C’est physique, ça te prend les tripes. Une sorte de désespoir constant te transperce le derme, de ses mille épines. Tu crois que j’aurais pu survivre ? Dans le nid de ma vie perdue ? Il aurait fallu que je me retourne d’un seul coup et que je l’affronte, bouclier à la main. Cette vie que j’ai perdue. Mais même mon cœur s’est dégonflé. Et alors, le noir. Les battements qui se font plus rares, la respiration qui se fige. Est-ce que je peux mourir maintenant ?

Hisméria a cru cent fois défier la mort. En vain. Elle reste cette réalité qui dérange, ce coup fatal qui donne la nausée. Un corps qui se vide, littéralement. Il tombe, se crispe, se déverse. Et l’âme se brise. Quelle absurdité, quel ridicule ! On se bat sans cesse pour se faire une place, pour se distinguer des autres, ou même pour rester en vie. Mais quand on meure, on n’est au final qu’un corps qui pourri. La vie que tu mènes ne t’empêchera pas de t’en aller d’une façon aussi ridicule que tu es venu. On naît, on pleure, on touche peut-être au bonheur, et puis on meurt. Absurde je te dis. Je n’ai pas encore eu la chance d’y gouter personnellement, mais les nombreuses personnes m’entourant m’ont bien prouvé que tout cela n’était que de l’absurde. Je n’avais presque plus envie de me battre, me laissant glissé petit à petit dans les flots des ténèbres…

Mais tout à coup, une lumière. Comment, en prenant conscience de tout cela, pourrais-je malgré tout songer à mourir ? Comment en me réveillant le matin, pourrais-je avoir peur de trop souffrir ? Le sage est le fou qui sourit à la mort, qui se rit des blessures. Absurde. Ce mot prend tout son sens. Je ne suis qu’un assemblage d’atomes un peu différent du tiens. Je ne suis que sang qui palpite. Je ne suis que chair déjà à moitié usée. Je suis. Absurde.

Eh bien tu sais quoi. C’est à ce moment précis, quand soudain tout a perdu son sens, qu’une lumière est apparue, un scintillement. Et le chemin s’est ouvert devant moi. Ce n’était pas le tunnel, ah ça non. J’ai avancé un pied. Puis un deuxième. Et, aussi simplement que cela, j’ai recommencé à marcher. J’ai maintenant trouvé une raison de me battre, de me venger. C’est tout, c’est aussi simple que cela.»

L’homme sortit de son état de conscience en sursaut. Essoufflé par les fantômes de son passé. Des sueurs sur son front.

« Ok Hismé, ça suffit, tu ne tiras rien de lui dans cet état la. » Pensa-t-il. Puis d’une manière succincte,  Hisméria planta le Wakizashi dans la jambe du gosse et gueula :
 
- Je pourrais tellement exhausser ton vœu gamin, mais tu ne quitterais  pas ce monde apaisé. Est-cela que tu veux ? Partir dans l’haut delà en laissant Ludwig gagné une fois de plus ? Répond gamin ! Tu n’en as pas marre d’être un lâche toute ta putin de vie ? ALORS MAINTEANT RELEVE TOI ET BATS TOI ESPECE DE GAMIN FROUSSARD ! Tu crois vraiment que je vais coltiner un boulet encore bien longtemps ?

Après avoir reprit sa respiration, l’homme retira son arme, essuya sa lame et la rengaina. Celui-ci ajouta :

- Je te laisse une dernière chance, mais crois moi, si tu ne changes pas, cette fois ci, je mettrais fin à ton existence de victime toute trouvé. Quand à Lust, on va dire que je te crois, que tu ne sais rien, j’interrogerai Ludwig plus tard. Pour le moment, nous devons partir.

Se retournant comme si de rien n’était, Hisméria ajouta finalement un simple :
 
-Je reviens gamin

20 minutes s’écoulèrent sans nouvelles de l’homme. Puis avec un naturel incroyable, Hisméria entra de nouveau dans la pièce, poussant un fauteuil. L’adolescent détacha Lysandre et l’installa dans son outillage. Hisméria prononça :

- Voila ton fauteuil. C’est le premier fauteuil que j’avais bricolé. Cette fois, essaye de ne pas le mettre en morceaux. Allez viens, on se rend à l’hôpital.
##   Sam 19 Juil 2014 - 14:52
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Hisméra semble réfléchir, ou plutôt être absent de son corps. Rêvant surement, ne tenant évidement pas compte de ce que je lui dit. Il ne l'a jamais fait jusqu'à avant alors pourquoi le ferait-il à présent ? Il n'écoute que lui, quand Ludwig verra ça, il va encore plus vouloir le tuer. Sauf s'il me tue avant, ce qui est ironique comme situation d'ailleurs. Ah, il reprend ses esprits ! Il range son katana ? Non ? Mais que fait- Mais non !

- Aaaah !!!

L'enfoiré ! Il m'a planter son katana dans la jambe ! Aaah... La lame est surement sortie par l'autre côté de ma jambe. C'est insupportable ! La douleur est si intense...

- Je pourrais tellement exhausser ton vœu gamin, mais tu ne quitterais pas ce monde apaisé. Est-cela que tu veux ? Partir dans l’haut delà en laissant Ludwig gagné une fois de plus ? Répond gamin ! Tu n’en as pas marre d’être un lâche toute ta putin de vie ? ALORS MAINTEANT RELEVE TOI ET BATS TOI ESPECE DE GAMIN FROUSSARD ! Tu crois vraiment que je vais coltiner un boulet encore bien longtemps ?

La douleur est si forte mais ce qu'il me dit l'ai tout autant. Pourquoi veut-il s'en prendre à moi ? Il me veut quoi à la fin ?! Pourquoi fait-il tout ça ? Je veux partir, j'en ai marre ! Ludwig, qu'est-ce que tu fou bon sang ! Il range son katana, c'est déjà ça... Non en fait, il va surement me finir avec des coups de poings...

- Je te laisse une dernière chance, mais crois moi, si tu ne changes pas, cette fois ci, je mettrais fin à ton existence de victime toute trouvé. Quand à Lust, on va dire que je te crois, que tu ne sais rien, j’interrogerai Ludwig plus tard. Pour le moment, nous devons partir.

NOUS ? Comment ça nous ? Mais il se tire en plus ! Il va où ? Oh hé je m'en fiche je veux m'enfuir ! Une dernière chance pour quoi ? Je ne comprend plus rien, il me veut quoi ? Et Pourquoi ? Je n'en peux plus, je saigne et le sang se répand vite sur le sol... Et en plus il se tire ! Je j'en fiche qu'il parte, je veux m'échapper et s'il n'est pas là, je vais pouvoir m'enfuir. Il se tire vraiment en plus ! Tss... Là tout es peine perdu pour s'échapper, même si Ludwig arriverait à bouger les jambes dont une qui pisse le sang il n'arriverait pas à nous détacher de là. Impossible, je n'ai plus qu'à subir... Et ce n'est pas Dieu qui me sauvera, je ne crois pas en lui, je ne sais pas pour Ludwig. Il est vrai qu'il avait une croix autour du coup et que son père n'est pas énormément croyant. Il ne m'a jamais parlé de Dieu, lui. Il a peut-être perdu la foi ?
Ce n'est pas le moment de parler de ça, quoi que... Je n'ai rien à penser, je ne comprend rien à ce qu'il m'arrive. Quand je suis avec lui C'est comme si toute ma vie allait être chamboulé et que... Aie... je jouais avec ma vie à chaque fois. Il revient ?

- Voila ton fauteuil. C’est le premier fauteuil que j’avais bricolé. Cette fois, essaye de ne pas le mettre en morceaux. Allez viens, on se rend à l’hôpital.

- Quoi ?! Mais je l'ai vu tomber dans le vide !

Pourquoi quand il me dit "hôpital" je comprend "morgue" ? De toute façon va falloir qu'il me porte... Rien que le fait d'imaginer ça me donne des frissons. Il me fait froid dans le dos...

- De toute façon je m'en fiche, ma vie n'a aucun sens, je ne suis qu'un parasite... Mais tu ne peux comprendre cela. Tu n'es qu'une brute aveugle...

Je fixe Hisméria, soupir, pour finalement regarder mon sang qui guise au sol, le recouvrant de son rouge sombre. Il me fait penser à quelque chose mais je ne sais plus... Pourtant je suis sur que ce n'est pas si loin de mon esprit mais quelque chose m'arrête... Je divague, hum... Et ce sang sur mes vêtements, comme... Comme... Comme... Qu'est-ce... Je ne sais plus, comme une impression de déjà vu quelque part...

- Ce n'est plus la peine que je te parles...

Je crache encore un peu de sang dû à ma dent délogé avant de continuer.

- De toute façon tu ne sais écouter les autres puisque que les monstres comme toi n'écoute qu'eux-même. Tu ne peux pas être heureux et en paix même si tu te vengerais de ceux pourquoi tu es à Terrae. Ce ne sera qu'un goût de satisfaction d'une minute... C'est pourquoi tu ne peux être heureux, car tout ce qui t'en tour, même de bien, tu ne t'en apercevras jamais. C'est aussi pourquoi on est différent, je le vois, moi, la chaleur d'un bonheur que je ne peux atteindre alors que toi, égoïstement tu pourrais mais tu n'es pas ainsi. Tu ne sais pas "voir" et "espérer". C'est tout.

Je déglutis avant de reprendre.

- Tu peux bien me frapper autant de tu veux, ça ne t'apportera rien, vu que tu n'es que physiquement dans ce monde. Mes mots ne t'atteigne même pas, tu es irrécupérable.
##   Lun 21 Juil 2014 - 19:10
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Hisméria commença à roulé  sans se préoccuper de savoir si oui ou non le gamin était mal mené. Lysandre s’exclama :

- Quoi ?! Mais je l'ai vu tomber dans le vide !

Hisméria, un sourire narquois aux lèvres répondit :

- Tu es vraiment lobotomisé gamin ou tu te fou de ma gueule ? C’est ton premier fauteuil. Genre le tout premier quand tu es arrivés ici !  Tu sais celui que j’ai bidouillé à l’atelier ? Oh et puis laisse tombé, tu me saoules...

Le gamin d’un ton lugubre répondit :

- De toute façon je m'en fiche, ma vie n'a aucun sens, je ne suis qu'un parasite... Mais tu ne peux comprendre cela. Tu n'es qu'une brute aveugle...

Hisméria soupira et reprit :

- Je crois que j’aurais du te laisser accrocher à ce foutu radiateur jusqu'à ce que tu te vides de ton sang.  Ne commence pas à me faire regretter mon choix…

Le gamin vexé  répondit :

- Ce n'est plus la peine que je te parles...

- Allons bon, tu me fais quoi là ? Tu te vexes maintenant ?

- De toute façon tu ne sais écouter les autres puisque que les monstres comme toi n’écoutent qu'eux-même. Tu ne peux pas être heureux et en paix même si tu te vengerais de ceux pourquoi tu es à Terrae. Ce ne sera qu'un goût de satisfaction d'une minute... C'est pourquoi tu ne peux être heureux, car tout ce qui t'en tour, même de bien, tu ne t'en apercevras jamais. C'est aussi pourquoi on est différent, je le vois, moi, la chaleur d'un bonheur que je ne peux atteindre alors que toi, égoïstement tu pourrais mais tu n'es pas ainsi. Tu ne sais pas "voir" et "espérer". C'est tout.

- Ca doit être ça. En même temps, je n’en ai rien à foutre d’être heureux, tu ne l’as pas encore compris ? Et fou moi la paix, sinon je vais de nouveau t’en coller une.

- Tu peux bien me frapper autant de tu veux, ça ne t'apportera rien, vu que tu n'es que physiquement dans ce monde. Mes mots ne t’atteignent même pas, tu es irrécupérable.

- En même temps si je voulais être sauvé par un gamin tel que toi, j’aurais bien du souci à me faire.  Pourtant, c’est drôle, dans tes paroles je retrouve celle de ma sœur... Bref, on s’en fou, boucle là maintenant, nous y voilà.

Hisméria stoppa le fauteuil et prononça simplement :

- Occupez-vous de lui. Et… De moi aussi s’il vous plait.

Avant que l’équipe médicale n’eu le temps de les prendre en charge, Hisméria  s’évanouit.
*

« La douleur est insupportable. Tu ressens la totalité de tes blessures comme de l'acier contre ta peau. Tu contemples une fois de plus la perfection de l’édifice sphérique, du tunnel vertical, haut de centaines et de centaines de vies. Comment trouver ton chemin à travers ce dédale d’éclats de rouille scintillante ? Comment éclairer ton chemin à travers ce mélange de perte, d’avidité et de faiblesse ?
Il y en a d’autres comme toi, pas très loin. Certains se jettent dans le vide, pensant ainsi pouvoir mettre fin à leurs souffrances. Mais tu as déjà essayé, et tu sais que cela ne fonctionnera pas. Inutile. Mais, ne t’inquiètes pas,  ils apprendront.

Il n’y a aucun fond à atteindre. Tu peux toujours te diminuer, avilir ton corps, torturer ton âme, tu ne toucheras jamais le fond de ce sombre lac du néant, ce royaume du désespoir. Il n’y a pas de fin à ce qui n’existe pas, tout comme il y a toujours une autre histoire à raconter lorsque la fable est finie.

Tu lèves les yeux vers le ciel et tu vois de l’acier, de la rouille, et du béton. Fermement agrippé à la grille, tu regardes le lac de liquide sombre et fumant, infini, loin sous tes pieds. Le lieu sombre qui semble détenir toutes les réponses. Le lieu qui vous attire tous, l’objet de ta peur, l’abjecte tombe de tes désirs.

Tu sais que ce n'est rien qu'un voile, un voile noir entre cette vie et la suivante, un nouveau départ, menant toujours à la même fin connue. Tu en as franchi le seuil de nombreuses fois, souhaitant mettre fin à tout cela. Ton souvenir de l'ordalie revient, et ton souffle se remplit de plaintes, se remplit de craintes.

Faites que ça s’arrête, penses-tu, s’il vous plaît, faites que ça s’arrête. Tu n’as pas de voix, mais les autres t’entendent et te regardent. Tu aperçois un éclair triste de compréhension se graver sur leurs visages. Ils sont comme toi, ils savent, ils sont déjà venus ici auparavant. Pourtant, cette communion ne dure pas, et ils retournent bientôt à leurs propres peines familières, leurs vieux démons. Tu ne les blâmes pas. Comment pourraient-ils t'aider, s'ils ne peuvent pas se sauver eux-mêmes ?!
Tu frappes les barreaux de ta cage suspendue, prison que tu as toi-même construite, pour toi-même. Tu avais si peur.

Vous êtes trop près, disais-tu. Ne vous approchez pas ! Laissez-moi tranquille ! Je n’ai pas besoin de vous, je suis mieux tout seul.

Tant de regrets. Et tu frappes, tu frappes la cage, jusqu’à ce que la rouille soit sang et que le sang soit rouille. Il n’y a aucun son. Vous pouvez venir, dis-tu. Vraiment, c’est parfaitement sûr. S’il vous plaît, dites un mot, juste un petit mot. Je ne suis pas si mauvais, comment aurais-je pu savoir ?

Il y a tant de barrières entre toi et eux, mais plus tu dresses de barrières, plus tu te sens faible. Tant de choses dépendent de toi, et tu es si fragile. Tant d’années perdues à essayer de comprendre ce que c’était que de vivre. Tu es homme simple au fond, mais de personne semble le comprendre. Les pensées, les illusions, l’âme. Tout est terriblement sombre, impénétrable.

Il y a comme du brouillard autour de chacun de tes pas. Tu savais voir à travers, tu savais trouver la lumière quand la lune elle-même se cachait. Il y a comme des épines poussant sur ta peau. Tu veux les gratter mais tu ne fais que te blesser.

Ils ont depuis longtemps arrêté de te regarder. Ils cherchent une sortie. Le plus difficile, c’est cet espoir qui ne meurt jamais vraiment. Mais comment trouver ton chemin, avec seulement deux globes de chair et de cartilage ? C’est de lumière dont tu as besoin. Et tu sais quoi Hismé ? Cette lumière, c’est moi qui te la fournirai. Viens, rejoins-moi, et laisse-toi sombrer. Ca ne sert à rien de rester dans ce monde de souffrance. »

- Pas encore Célèste, pas encore, mais un jour viendras.

L’homme n’était pas sortit totalement de son comma ; C’était comme si celui-ci parlait avec quelqu’un de proche à l’au delà.  Après tout, l’au-delà est une chambre d’hôpital. Non ? Remarquez, avec le nombre de gens qui s’endorment pour ce qu’ils croient être leur dernier sommeil et qui s’y réveillent par la suite, la question gagne en légitimité.
Insoucieux de se trouver dans une situation si peu originale, lorsque l’homme reprit conscience, Hisméria essaya quelques mouvements. Les doigts d’abord, puis les deux bras. Le gauche d’abord, puisqu’il est gaucher. Puis les jambes… Ah, les jambes coincent. L’une d’elles rechigne à obéir aux injonctions, et il ressent une douleur lointaine. On doit lui avoir prescrit des anti-inflammatoires comme on en prescrit à tout le monde, pourtant il souffre encore un peu…

Cela implique de graves lésions. De toute manière, on ne s’attendrait pas à sortir indemne d’un  tel combat.

L’affrontement lui revint en mémoire, mélange confus de sensations fugaces. Douleur, embarras, désespoir…

Quelque chose clochait dans ce tableau, mais il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus.
La chevelure blonde d’une infirmière anesthésiste surgit soudain dans l’entrebâillement de la porte. Hisméria nota une moue boudeuse, contrastant avec un air aussi comateux que celui de ses patients.

- Ne bougez pas, dit-elle mécaniquement, un docteur va venir pour vous.

L’infirmière s’éclipsa. Même si elle l’avait autorisé, Hisméria n’aurait pas su bouger. Il considéra le grand carré blanc dans lequel il était alité. Impersonnel, dur ; une fenêtre aux barreaux étroits sur la droite, un affiche pro-avortement sur le mur opposé, et une armoire pimpante qui contenait sans doute quelques ustensiles médicaux, fioles ou fluides…

En tordant le cou, l’adolescent distingua péniblement deux machines derrière lui, dont une qui laissait échapper un bip sonore à intervalles réguliers. Aucune des deux n’étant rattachées à lui ou à son lit, l’homme supposa qu’elles avaient servi durant les premières heures de l’intervention, et qu’on les avait déconnectées ensuite. De cette observation découlait une nouvelle interrogation : depuis combien de temps gisait-il là ? Décidé de ne plus attendre. Hisméria se leva et se dirigea vers la chambre du gamin. Le gosse dormait encore.

L’homme s’éclipsa dans l’ombre et reviens deux heures après avec des croissants. Lorsque Lysandre ouvrit les yeux, Hismé prononça :

- Mange…  L’abrutit aveugle te dois bien ça.
##   Mar 22 Juil 2014 - 15:28
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Il m'énerve plus qu'il ne me fait peur mais non, je ne dirais plus rien à ce monstre aveugle ! Pourquoi il me conduit à l'hôpital en plus ? C'est pour mieux m'éclater la tête après ? Enflure... Sale dégénéré congénital qui s'en prend à plus faible que lui ! En plus on retourne dans le même hôpital que la dernière fois. Sale impression de déjà vu... Oh ? Il s'évanoui. Pas si résistant que ça en faite... Si un peu tout de même, il est bien blessé et il marchait encore jusqu'ici. En fait, il est incroyablement résistant ce vieux bougre. Les médecins et infirmière se jettent sur nous et commence à s'agiter. Dans le lot de blouses-blanches l'une semble me reconnaître. Je sais qui c'est, l'infirmière qui ma chouchouter pendant deux semaines. Il emmène Hisméria je ne sais où et moi je me retrouve aussi quelque part, un endroit de l'hôpital m'étant inconnu.

- Oh... Mon pauvre Lysandre, mais qu'est-ce qui t'ai arrivé ?! Dit-elle, assez choqué par mon visage déformé.

Je ne répond rien, en fait, je ne sais pas quoi répondre. Devrais-je dire que c'est Hisméria au risque qu'il recommence et en pire pour l'avoir dénoncé ? Ou lui dirais-je que je suis tombé dans les escaliers ? Dans ce cas-là comment expliquer ma blessure à la jambe ? Et le fait qu'il n'y a que mon visage de touché ? Il faut quelque chose qui tien la route. Une agression dont c'est mon sauveur ? Plausible oui, Hisméria m'aurais sauvé mais est blessé ce qui explique sa blessure et celle de la jambe est aussi de mon agresseur mystérieux qui m'a fait trop peur pour que je l'identifie. Et donc Hisméria se débrouillera pour imaginer le type. Ça craint, je monte tout un mensonge pour couvrir une raclure comme lui... Pour pas me faire massacrer ou pire certes, mais tout de même...

- On va faire appel à quelqu'un de... Particulier pour te soigner au visage. Oh... Mais c'est une dent !

Ah ? Ma pauvre dent est resté sur moi depuis tout ce temps ? J'ai encore mal au fond de ma bouche... Beurk, tout ce sang c'est affreux ! Mon sang et un peu celui d'Hisméria sur ses vêtements que j'ai mis... Ah ba du coup le mystérieux agresseur de la rue ne marche pas, j'ai ses habits sur moi. On dirait plutôt que j'ai... Encore plus dégoûtant que le sang. Pas d'immondes images dans ma tête avec ce type... Beurk, rien que de m'imaginer... Ah non, surtout pas. Mais ça pourrait alors expliquer bien des choses. Genre on allait... en me mettant dans ses vêtements en faisant... Brrrr.... J'en ai des frissons d'horreur ! Puis son homme à lui, parce que une femme faire ce genre de blessure c'est pas crédible et à lui parce que... Ben... C'est comme ça, me défonce la tête, Hisméria tente de rétorquer mais se fait blesser par son a-mou-reux qui me blesse à la jambe et il me sauve puis le méchant pas beau s'enfuit... Ce n'est... Absolument pas crédible ! Surtout que pour identifier "l'agresseur" il va falloir qu'il existe pour de vrai.

- La voilà, c'est une professeur de Terrae guérisseur qui va te soigner, ne bouge pas, reste dans ce lit.

Je vois arriver une femme souriante et confiante venir auprès de moi. Mais que fait-elle ?

- Il panique, il faut l'endormir pour ne pas avoir de soucis.

Mais c'est qui lui ?

- J'ai la seringue monsieur !

Qui est cet autre personne ?!

- Il s'agite de trop ! Vite !

***

~ Lysandre, après l’intervention miraculeuse de la mystérieuse femme est déposé dans une chambre, seul à l'abri des regard. Il est guérit entièrement comme par enchantement. Une guérison miraculeuse durant quelques de dizaines de minutes. Alors qu'il dort paisiblement, un homme ouvre la porte pour se tapir dans l'ombre tel un ninja expérimenté. Il ressort, Lysandre est en plein cauchemar.
Il cour sans jambe dans un labyrinthe immense dont la nature paraît ensorcelé. Il est nu, se démenant pour y en sortir. Un cul-de-sac apparaît soudainement avec un énorme trou. Lysandre tente de s'arrêter pour ne pas y tomer mais ne voyant pas ses jambes il tomba. Il atterri dans un sol invisible, ses jambes apparaît mais est fissuré de partout comme une poupée en porcelaine que l'on aurait jetée. Il est assit, ses jambes inutilisables et son corps semble attirer vers le bas par une force inconnu. Il a l'impression que des bras invisible le pousse vers le bas, l'oppresse, l'enveloppe... Lysandre essaie de se débattre mais comme tout es noir sauf lui il ne sait pas où frapper pour que ça arrête. Soudain des mains gigantesques et noir l'étrangle. Il suffoque déjà, reculant à l'aide de ses bras engourdis. Le sol se brise, il tombe. Il regarde autour de lui, il tombe d'un immeuble où des gens tout noirs aux yeux luisants le regarde descendre des étages en inclinant la tête. Lysandre atterri très bientôt dans un endroit étrange. Du sang lui allant jusque qu'en haut de ses tétons remplis cette immensité du paysage. A quelques endroits, des ronces et des roses blanches s'installent. Personne à l'horizon, des roses jouent du violon avec leur bras de ronces. Lysandre tente de se réveiller mais n'y parvient pas, quelque chose le bloque. Il voit soudainement au loin des hommes blancs au physiques de rêves marchent vers lui. Ils sont nu, aux cheveux blanc et des yeux rouge sang avec tous des sourires flippants. Tout à coup, leur démarches de top model changent. Il se téléporte progressivement vers Lysandre jusqu'à être au final autour de lui. Ils sont sept, le regardant comme si ils allaient le manger dans tout les sens du terme. -Lysandre bouge en dormant, son cœur bat très vite.- Les hommes tous semblables les uns des autres commence par caresser Lysandre au pieds, aux bras, aux cheveux... Puis le haut de jambes, le torse, la tête. Lyly, terrifié se débat mais les hommes le retient et l'un se démarque des autres. Il sourit de toutes ses dents pointus lorsque qu'il se fait transpercer par une lame au cœur qui s'enfonce en lui progressivement. On ne voit pas la tête de l'auteur du crime, on sait juste qu'il est habillé de noir et que ses yeux gris luisent comme les yeux des chats en pleine nuit. Le sang monte en volume tout d'un coup, l'étendu devient uen rivière et les six hommes partent, ayant une queue de poisson à la place des jambes. Lysandre tente de remonter à la surface mais les ronces lui prennent les jambes. L'inconnu en noir tranche les ronces et Lysandre remonte à la surface comme par magie, alors qu'il regarde en haut pour apercevoir la surface il entend une voix. Celle d'Hisméra à la surface qui, avec son katana pleins de sang lui dit d'un air jovial : " Eh gamin, tu veux des croissants ? " Lysandre se réveil en sursaut.
~

- AAAaaaaaaaaaah !!! Aaah... Ah... Ah... hin... Ah.. hou...

M-mon cœur... Mais vient-il de ce passer ?

- Mange… L’abrutit aveugle te dois bien ça.

- Des croissants !

Minute, minute, minute... Mais que se passe-t-il ?! Pourquoi mon cœur bat à cent à l'heure ? Pourquoi on est à l'hôpital ? Pourquoi... Non ça pour le moment... Hum ? J'enlève le drap blanc d’hôpital pour voir mes deux jambes. Elles sont bien là. Ouf... Mes belles jambes, toujours parfaite ! Quoi qu'un poil moins musclé que ce que je voudrais. Non, véritablement, voyons voir mon état. Si je suis à l'hôpital c'est que je me suis blessé et plutôt gravement. J'ai beau avoir retiré les habits d'hôpital, tout est bien en place... Ah ! Mon visage ! Un miroir, il me faut un miroir ! Même en me levant pour voir, je ne voit aucun miroir. C'est ma tête qui a prit ? Non... C'est ma tête ?! C'EST MA TÊTE ?!! Je m'approche d'Hisméria pour regarder dans ses yeux. Non, ma tête va bien, un peu mauvaise mine mais ça va. Hum... Je suis devant Hisméria et nu dans un hôpital... Bordel, Lysandre qu'as-tu foutu pendant ce temps-là ? Pourquoi j'ai l'impression de n'avoir rien suivit ? J'ai loupé un truc mais quoi ? Je me souviens juste quand Lust est parti.

- J'ai loupé des épisodes je crois, "abruti aveugle" est bien un surnom que t'aurais donné ce cher Lysandre. Dis-je en m'asseyant, recouvrant un peu mon corps nu grâce au drap.

Je regarde sur la table, un bon verre d'eau y est posé. Je le bu sans le médoc' qui était à côté puis le repose.

- Nous voilà de nouveau, j'ai loupé des épisodes mais Lysandre me racontera... Il n'a pas encore donné signe de ça présence mais je le sens avoir peur. Tu lui a fait encore plus flippé qu'il ne l'est déjà en te voyant ?

Je ricane avant de reprendre.

- Je suis sûr que tu meurs d'envie de savoir ce que j'ai dis à Lust !

L'infirmière entre dans la pièce puis sourit, me voyant plutôt en forme. Elle sourit tout en me prenant la main.

- Ah ! Lysandre ! Comme je suis heureuse de te voir ainsi en bon état.

- Moi aussi, j'étais inquiet de ne pas pouvoir vous revoir Christine. Je suis de meilleur forme que cet homme dans ma chambre !

- Mais que s'est-il passé ?!

- Oh si vous saviez ! Mon demi-grand-frère Hisméria est un ange. Je regarde les croissant. Il m'a même apporté des croissants !

- Votre demi-grand-frère ?

- On ne dirait pas hein ? Il tien surement du côté rustre de notre père. Mon grand-frère que j'aime m'a défendu contre un malfaiteur qui voulait me faire du mal. C'est un héros vous savez ?

- Oooh... Comme c'est adorable... Je ne le savais pas !

Jouer de mes charmes est un de mes passe-temps préféré ! Je lui caresse la joue, la charmant par ma beauté et mon charisme très avantageux. Oui, je suis peut-être narcissique et manipulateur et alors ?

- Hisméria et mon grand-frère chéri que j'aime, j'aimerais bien qu'il me fasse des câlins mais il dit toujours : " pas en publique gamin ". Héhé, il est un dur au cœur tendre ! Alors pourriez-vous nous laisser un moment fraternel s'il vous plait ?

- Oui bien sûr, vous avez l'air de vous entendre si bien ! A tout à l'heure !

Elle repart, toute contente. Je fixe alors Hisméria en souriant, moi-même très jovial en voyant sa tête.

- Un câlin, grand-frère Hismé' ?
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L'invention du siècle pour un handicapé ~ ( Hisméria :D )

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