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Comment paraître parfaitement saine d'esprit auprès d'un inconnu, leçon 1.
##   Sam 5 Oct 2013 - 19:04
Seattle Carter

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J'ouvre les yeux et voit des gens autour de moi. J'ai un masque sur la figure. Je suis dans une voiture. Ah ouuuuui l'ambulance! Mais non! NON! JE NE VEUX PAS RESTER LA! LAISSEZ MOI PARTIR! Je me soulève et tente d'arracher mon masque mais un homme m'en empêche et me plaque contre ma couchette avec force. J'essaye de bouger comme je peux. Je tape des pieds et des mains. Je cogne ma tête et secoue mon corps comme je peux . Je continue d'essayer de me relever mais je sens que tout commence à redevenir flou autour de moi... je... j'essaye encore mais... je... m'en...dors...      ...non...

J'ouvre les yeux. Cette fois-ci j'ai les idées parfaitement claire. Je suis sur un lit d'hôpital. Pas de médecins autour de moi. Pfff, je n'aurais pas eu à être ici, si je n'avais pas fait ce fichu malaise. Le stress, la fatigue et la douleur ça me réussit pas.A ma droite une fenêtre (le soleil est levé depuis un moment apparemment, il doit être 10 ou 11 heures).
Je porte instinctivement ma main à mon bras droit, recouvert d'un bandage. Ca gratte un peu mais la douleur est tolérable. Un léger mal de tête s'empare également peu à peu de moi. Mais je crois que c'est tout.

Ah non, j'allais oublié. J'ai un frère.
Un vase traverse la pièce et s'éclate contre le mur. Oups.
Je retire d'un geste sec les tuyaux qui me sont plantés dans le bras (aieeeeuh!) et me lève. J'ouvre la fenêtre. Je tente de me souvenir d'hier. Et tout est trop clair. Non, je n'y crois pas. C'est faux, un point c'est tout.
Si c'était vrai... pourquoi mes crétins de parents auraient caché mon existence à Carl? (non, je refuse de l'appeler Michigan, ça serait admettre qu'il dit la vérité). Et puis c'est ridicule. Il aurait eu tout ces problèmes... et mes parents qui n'étaient jamais là... mais non. NON. Ces idiots sont capables de tout. Mais ça! C'est le ponpon. POURQUOI EST CE QU'ON ME LAISSE PAS AVOIR UNE VIE NORMALE LOIN D'EUX, HEIN?!? POURQUOI?
Je voulais juste un nouveau point de départ.
- AAAAAAAAAAAAAAAAH!
Je renifle et essuie mes larmes. C'est ridicule. Un nouveau sanglot s'empare de moi. Je regarde le soleil briller et ça m'énerve. J'essuie une nouvelle fois mes larmes et me retourne, cherchant quelque chose à balancer pour extérioriser ma colère...quand je m'aperçoit soudain que je ne suis pas seule dans cette pièce.

Maintenant on m'explique comme paraître parfaitement saine d'esprit auprès d'un inconnu dans ce genre de situation?


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##   Mer 23 Oct 2013 - 17:10
Astel Maär

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[HS: désolé du retard!]

J'ouvre les yeux en entendant une discussion, pas loin. Le plafond est blanc, les murs sont blancs, les draps sont blancs, mes vêtements sont blancs.
Neige. Les fjords brillants de mon pays.
Deux infirmiers vêtus de vert entrent dans la pièce, poussant un chariot où une fille de mon âge était étendue, inconsciente. Elle avait le bras bandé et une perfusion, de calmants peut-être? Les hommes la déposèrent sur le lit en face du mien avec l'aisance que confère l'habitude. Sauver des vies, soigner... Quel dur métier, trop de responsabilités...
Je me sentais encore gamin. D'accord, un gamin qui avait vécu des choses horribles, mais un gamin quand même. Mes responsabilités de bientôt-adulte étaient trop soudaines, et me gérer moi-même me faisait un peu peur. Tu sais très bien que tu en es parfaitement capable, tu vis presque seul depuis longtemps déjà.

La fille en face de moi reposait  les bras le long du corps, la tête perdue au milieu de ses cheveux blonds. Elle avait l'air paisible.
Je repensai aux circonstances qui m'avaient amené ici.

Je me promenais en ville, fatigué à cause d'une insomnie, quand je m'étais évanoui. Ca m'était déjà arrivé, plusieurs fois, et depuis le temps tout mon village savait que ce n'était pas grave, qu'il suffisait d'attendre que je me rétablisse.
Seulement voilà, je n'étais pas dans mon village, et étant tombé dans une position un peu tordue, mes blessures se sont rouvertes et ont taché mes vêtements. Je vous laisse imaginer le tableau: Un type trop maigre, inconscient et aux fringues pleines de sang, par terre, dans la rue.
Dès que j'ai repris conscience, j'ai assuré à ceux qui étaient autour que ce n'était pas grave, mais trop tard, ils avaient déjà appelé l'hôpital.
J'étais résigné.
Et c'est reparti pour trois jours à l'hosto, à faire des examens, cardio, vasculaires, cérébraux, prises de sang et j'en passe.
Je ne dirai pas que j'avais l'habitude, mais pas loin. J'avais déjà passé tous les tests médicaux existants, et les médecins n'ayant rien trouvé ont fini par diagnostiquer des malaises vagaux.

Le soleil de fin de matinée passait par la fenêtre. J'attendais de passer un énième test qui ne se faisait qu'à jeun.
Midi passa, puis treize heures. Je rêvassais, les yeux dans le vide.
Tiens, ma colocataire s'était réveillée.
Et elle avait l'air très en colère. Après avoir brisé un vase hideux, elle arracha ses perfusions et marcha jusqu'à la fenêtre. D'après ce que je voyais, elle pleurait.
Quand elle se retourna, les yeux luisants de larmes, je m’efforçai de ne pas avoir l'air triste.

-Bonjour... Je suppose que tu es là contre ton gré, toi aussi?


Puis, avisant l'heure, j'ajoutai:

-La visite de l'après-midi ne va pas tarder. Choisis la manière de laquelle tu veux qu'ils te trouvent... Et sache que nous sommes au rez-de chaussée, et que tes vêtements sont dans l'armoire à ta droite.

La journée ne serait peut-être pas perdue, après tout.
Je sortis de mon lit, enfilai mon pantalon et me mis à la recherche de mon t-shirt, après avoir retiré cette abomination de pyjama qui gratte.



##   Mer 23 Oct 2013 - 20:33
Seattle Carter

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Oh! Dieu m'envoie quelqu'un pour me venir en aide.
Je remercie le gamin (qui est tout de même un peu plus âgé qu'un gamin) et me dirige vers la fameuse armoire de droite. Il est pas mal... et il a l'air gentil. PAS LE GENRE DE MEC A TE BRULER LE BRAS DANS UN BAR ET SE CASSER COMME SI DE RIEN N'ETAIS. Mais ne remuons pas de mauvais souvenirs voulez vous?

Je remet mes vêtements devant le mystérieux gamin qui est sympa mais décidément très mystérieux , n'étant pas particulièrement pudique, et tire une feuille et un stylo de mes affaires. J'écris distinctement " A la prochaine!" en gros caractères et pose la feuille en plein milieu de mon lit. VOILA. Ca, c'est pour les infirmiers qui m'ont emmenés contre mon grès (même si ils ignoraient que c'était contre mon grès puisque j'étais inconsciente AU DEBUT) dans ce fichu hôpital.

Je me retourne et fixe le garçon dans les yeux. Assez frêle, blond, yeux bleus... Oh, comme moi. Papa, maman, COMBIEN DE FRERES ET SOEURS M'AVEZ VOUS CACHE? Haha, petite blague. Je serre les poings. Il peu pas être mon frère celui là, peau un peu trop pâle, traits un peu trop...pures? Bon, bref. Il a une tête de... Lucas? Mouais. Emilien? Déjà mieux. Aaaaah j'ai trouvé! Nathan! Je vais donc l'appeler Nathan.

- Nathan (je peux t'appeler Nathan?), tu comptes t'enfuir par la fenêtre aussi, je présume? Si c'est le cas, tu me laisserais t'accompagner? Pas sûre que je retrouve mon chemin seule ici.

Ouais, et si je commence à me perdre ici, je vais sûrement me mettre en colère et avec ce qui se passe en ce moment, pas sûr que ça face bon ménage. Qui sait si ça finirait pas en baston générale? (oui enfin, en mode seul contre tous) Je me mettrais à frapper tout les patients très fort, et ils ne pourraient même pas répliquer, puisqu'ils sont blessés! Jusqu'au moment où les infirmiers arriveront pour m'emmener dans un hôpital psychatrique.

Bon, j'en connais une qui ferais mieux de se calmer.


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##   Jeu 24 Oct 2013 - 19:49
Astel Maär

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Je détourne les yeux lorsqu'elle se change, n'ayant pas DU TOUT l'habitude de fréquenter des filles.
Quant à moi, je faillis ne pas me changer, mais je me souvins des bandages qui ornaient fort esthétiquement la totalité de mon torse.
Ils n'y sont pas allés de main morte, les médecins... Surtout que ce n'était rien. Mais bon, à ce moment précis ça m'arrangeait bien, surtout que ça évitait  d'accrocher mes vêtements sur mes blessures.
Non mais qu'est-ce qui t'a pris, de faire ça? Tu es bien embêté, maintenant...
Ma colocataire -à laquelle il faudrait que je trouve un nom vite fait, sous peine de l'appeler colocataire jusqu'à la fin de ses jours- écrivit un mot avec un air satisfait et me lança:

- Nathan (je peux t'appeler Nathan?), tu comptes t'enfuir par la fenêtre aussi, je présume? Si c'est le cas, tu me laisserais t'accompagner? Pas sûre que je retrouve mon chemin seule ici.

Nathan? Bah, pourquoi pas, après tout. dans ce cas, elle, ce sera...
Justine? Nan, trop gamine. Marine? Pas trop mal. Sixtine! Oui, voilà, ça c'était super.

-Sixtine (ça te va, comme nom?) Oui, je compte bien sortir d'ici... Et pas tout seul!

En fait, j'étais plutôt content de ne pas lui dire mon nom. J'étais assez paranoïaque, en ce moment, et j'évitais de révéler trop de choses sur moi-même.

-Ah, et quant au chemin... Je ne le connais pas plus que toi, mais je pense qu'on peut compter sur des panneaux indicateurs, non? Dépêchons-nous, ils ne vont pas tarder.

Ouvrant la fenêtre, je l'enjambai et me retrouvai dehors. Je me tenais surun parterrede gazon encadré par du bitume. Le soleil brillait, mais il faisait un peu froid. Comme chez nous, Astel.
J'attendis que "Sixtine" me rejoigne puis demandai:

-Ok, on est dehors... Et maintenant, on va où? Oh, bien sûr. Commençons par sortir de cet hôpital!


J'observais autour de moi. Pas loin, une haie clairsemée d'ifs fermait l'enceinte du bâtiment.
Des ifs? N'est-ce pas un peu morbide pour un lieu qui est censé être d'espoir?
Ce n'est pas le moment de disserter sur la botanique, Astel.

D'autant plus qu'un homme avec sa tondeuse approche.
Il va se demander ce qu'on fiche ici.



##   Jeu 24 Oct 2013 - 22:48
Seattle Carter

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Une fois passé par la fenêtre, j'observe le paysage qui s'étend autour de nous: un paysage principalement constitué de buissons et de bâtiments. Pour l'instant on est mal barré. Soudain j'aperçois un mec avec une tondeuse au loin. Je me retourne vers Nathan; il semble un peu tendu. Je me demande bien pourquoi. Ce mec est notre ticket de sortie!

Je tire un peu sur mon t-shirt histoire de mettre mon décolleté en valeur, me recoiffe, et m'approche du gars à la tondeuse (qui s'avançait de toute manière déjà vers nous). Je prend un air un peu inquiet et l'aborde:

- Excusez moi, je suis navré de vous dérangez dans votre travail, mais pourriez vous nous indiquez la sortie? Mon frère (je me retourne et désigne Nathan) et moi nous sommes perdus. On aller rendre visite à notre mère.

Je me suis permis le détail sur la mère pour l'attendrir. Le type a une tête d'idiot, c'est un jeune d'une vingtaine d'années qui doit faire un petit boulot pour gagner un peu de fric. En tout cas il est suffisamment jeune et idiot pour succomber à mes charmes de soeur en détresse. Il me regarde dans les yeux puis observe Nathan et nous fait signe de le suivre en maugréant un "allez, suivez moi". En chemin, il se retourne pour s'adresser à moi (mon décolleté semble plus attractif que le tient, désolé Nathan!):

- Vous feriez mieux de vous faire raccompagner par un infirmier la prochaine fois, quand même. Je sais pas comment vous avez fait pour atterrir ici!

- On est passé par la fenêtre, haha! répond-je en riant.

Mais quel idiot. Il rigole à ma blague. Je me retourne vers Nathan et lui sourit en levant les yeux au ciel. Vivement qu'on arrive, qu'on puisse se débarrasser de lui. Le jardinier (enfin, je suppose que c'en est un) reste silencieux, lançant à intervalles réguliers des coups d'oeil rapide mais pas très discrets vers mon décolleté. Pfff, je me rend compte que j'ai quand même sacrément de la chance de pas être tombé sur un pervers comme lui avec Nathan. Bon, en même temps là je l'ai UN PEU cherché. Ah! Nous approchons un grand bâtiment. Nous passons une porte et nous retrouvons dans un immense hall éclairé. L'accueil (ou ce à quoi ça ressemble) nous fait face, et derrière, deux grandes portes vitrés automatiques semblent nous appelés à les rejoindre. La sortie? HALLELUJAH!

Mais évidemment ça aurait été trop facile, hein?

Je remercie notre ami jardinier et celui-ci repart de là où il vient. Un homme grand et large arrive, pressé, et s'arrête devant une infirmière. On ne peut les apercevoir qu'à travers les feuilles d'une plante verte poser sur le bureau de l'accueil. Mais on les entends très bien. Ils sont à moins d'une dizaine de mètres de nous.

- On a deux gosses qui ont foutus le camps, préviens la sécurité! Je ne veux qu'aucun gamins ne sorte sans adultes ou sans l'accord d'une infirmière, ok?


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##   Sam 26 Oct 2013 - 18:33
Astel Maär

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Sixtine était décidément surprenante. Elle venait d'embobiner le type boutonneux de la tondeuse en lui faisant croire que nous étions frère et sœur. Pas bête, d'autant plus que nous étions blonds tous les deux, et minces aussi. Le conducteur (que je décidai d'appeler Robert) nous conduisit à ce qui devait être le hall d'entrée.
Le hall d'entrée où nous entendîmes une conversation très intéressante... et qui allait nous fourrer dans de sales ennuis.
Mon instinct de paranoïaque se réveilla. Nous étions recherchés. Je sondai la pièce autour de moi, à la recherche de sorties. La porte par laquelle nous venions d'entrer. Impensable, Robert était derrière. La porte vitrée principale. Non, il faudrait passer devant le comptoir. Pas de fenêtre ouvrable. Je commençai à me demander si nous allions nous en sortir, quand j'avisai une porte plus modeste près de nous, dans un recoin de la salle. Peut-être un placard ou un vestiaire. Ou des toilettes.
Sortant de l'abri somme toute trèès relatif procuré par la plante verte (un araucaria, remarquai-je au passage), je me pliais en deux pour passer derrière le comptoir, et trouvai refuge dans l'ombre d'un mur recouvert de dessins d'enfant aux couleurs criardes.
Coup de chance, la porte était ouverte. Derrière, un vestibule sans doute destiné à se laver les mains, et encore derrière, un VESTIAIRE.

-A ce stade, je dois tout de même préciser ce que représentait pour moi un vestiaire, justifiant l'emploi de majuscules.
Vestiaire: Endroit où l’on dépose momentanément des vêtements.
Ce qui voulait dire: endroit où les infirmiers, docteurs etc; déposaient leurs vêtements et se changeaient au profit d'une blouse blanche (ou verte, selon les cas.)-

L'endroit était donc rempli de vestes et manteaux, ainsi que de blouses blanches (ou vertes, selon les cas). Je me posai donc une question cruciale: Pour s'enfuir d'un hôpital, valait-il mieux se déguiser en infirmiers ou en gens normaux?
C'est à ce moment là que je remarquai un stock de ces masques en intissé que portent les infirmiers lors des opérations, qu'elles soient chirurgicales ou ménagères. Par chance, la salle comportait aussi deux petites poubelles, plus ou moins pleines. Excellent.

Sans vérifier si "mon amie Sixtine" (que j'envisageais d'appeler plutôt Lisa) m'avait suivi, je lançai:

-On va se déguiser en infirmiers. En infirmiers qui sortent les poubelles. Et puisque personne n'a l'air de s'en être occupé depuis longtemps, ils seront certainement contents.

C'était mon plan, peut-être un peu simpliste, mais à mon avis le meilleur dans notre situation. Me souvenant de l'habile manipulation de Sixtine avec Robert, j'ajoutai:

-Refais ton truc avec le décolleté, ça avait l'air de bien marcher.


Puis j'enfilai une blouse (blanche), un masque blanc et une sorte de chose ayant pour but de contenir les cheveux. Je contemplai l'effet dans un psyché fêlé qui traînait là. Ca devrait aller, Astel. Ensuite, j'empoignai l'un des sacs poubelle et le refermai.

***

Ce n'est qu'à ce moment-là que je me suis rendu compte que ma réflexion sur le décolleté de "Sixtine" pouvait être très mal prise. Surtout venant de ma part.
Je sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que ça ne va pas très bien se passer, tout ça...



##   Sam 26 Oct 2013 - 21:06
Seattle Carter

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Après avoir suivi Nathan dans cette nouvelle pièce et découvert le vestiaire, je finis par croire que tout de même, la chance nous souriait. Et il faut bien avouer que Nathan  ne cessa de croître dans mon estime après qu'il m'eût exposé son plan.  Je n'y aurait pas penser. Quant à sa remarque sur mon décolleté, quoique surprenante venant de quelqu'un qui avait semblé si... timide, pudique? Bref, quoique surprenante cette remarque était une bonne idée et je n'en fus pas vexée (j'ai déjà entendu tellement pire!).

J'enfilais une grande blouse que je pris soin de laisser entrouverte à hauteur de mon décolleté, puis j'attachai mes cheveux en chignon serré et pris un masque, qu'après réflexion je reposais. Après tout mon visage peut aussi aider dans le domaine de la persuasion. J'empoigne un sac poubelle et, suivie de Nathan, je sort. C'est maintenant que tout va se jouer.

Nous faisons quelques mètres mais à peine le bureau central de l'accueil est-il contourné qu'une infirmière nous interpelle. Fallait s'en douter, mais je suis quand même un peu déçut. Bon, sur ce coup là mon décolleté me sera inutile! L'infirmière semble avoir la quarantaine, et j'avoue que j'aurais préféré avoir affaire à une petite jeune. Peu importe.

- Excusez moi jeunes gens...

Je l'interromps brusquement.

- Quoi, qu'est ce qu'on a encore fait de mal, HEIN? C'est pas parce qu'on est stagiaires que c'est une raison pour nous utiliser à tout bon de champs!

Sur ce coup là, j'avoue que c'est un peu quitte ou double. J'ignore si il y a des stagiaires dans un hôpital comme celui-là. Mais j'ai l'air tellement sincère, la vieille va pas me mettre en doute, hein?
Elle semble tout d'abord surprise de ce gros coup de gueule de ma part, comme je m'y attendais.

-  Ecoutez,  je suis sincèrement navré de votre condition mais je voulais juste vous prévenir de la disparition de deux patients, des adolescents. Soyez prudents et prevenez nous si vous les apercevez.

Bien. Déjà notre couverture semble crédible, apparemment.
Je me retourne, comme soudain illuminé vers Nathan.

- He mais attends... Dans l'ascenseur tout à l'heure, il y avait pas deux petits jeunes?

L'infirmière se retourne vers lui. Allez, à toi de jouer mon grand!


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##   Mer 30 Oct 2013 - 20:26
Astel Maär

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[HS: attention, voilà de l'action...] haha ça rime.

Deux petits jeunes? L'ascenseur?! Active ton cerveau, imbécile.
Aaaah. D'accord. Je pris un air poli.

-Mais tout à fait! Je m'en souviens très bien. Il y avait un garçon et une fille, ils étaient tous les deux très bruns et mats de peau, et le garçon avait une jambe plâtrée. Je crois bien qu'ils sont descendus au 1er...

Et voilà. L'infirmière prit à peine le temps de nous remercier et... S'arrêta.
Aïe. Le doute se lisait sur son visage trop liftingué. D'un air suspicieux, elle demanda, nous toisant tour à tour, Sixtine et moi:

-Dites-moi, jeunes gens...

Nous échangeâmes un regard affolé. Je m'efforçai de le maquiller et regard interrogateur.

-Oui, qu'y a-t-il?


Quitte ou double. Nous marchions sur des charbons ardents. Malheureusement, il semblait que nous avions déjà eu notre quota de chance pour la journée. Et merde.

-Vous ne seriez pas...

Une étincelle de compréhension s'alluma dans son regard. Si je n'étais pas en si mauvaise posture, je crois que j'aurais adoré ce moment. Elle venait de comprendre qu'on l'avait eue sur toute la ligne. Que de mauvais penchants, mon cher Astel...
Coupant court à mes réflexions jouissives, l'infirmière cria d'une voix stridente: (oui, je sais, on dit striduler dans ces cas-là, mais vous avez déjà vu un éléphant striduler, vous?)

-Lààààà! Ce sont eux! Les... les évadés!


Les évadés? Elle se croyait dans un film? Un très mauvais film. Attends la fin pour juger, Astel.

Je m'élançai vers les portes vitrées, suivi je crois par "mon amie Sixtine", pendant que la fille de  l'accueil appuyait sur tous  d'un air affolé. Elle cherchait bien entendu celui qui condamnait la sortie. Celui qui condamnait la sortie? Ce n'est pas une prison, ici!

La porte se bloqua en position ouverte. J'aurais soupiré de soulagement si je n'étais pas entrain de courir. Flash. L' infirmière avait fini par trouver le bon. Ce que ça induisait, vous l'aurez deviné, c'est que la porte se refermait.

Plus qu'un mètre.

20 centimètres.
La fente faisait la taille de mes bras écartés. Croise les doigts pour que Sixtine passe, mon petit.

Ça y est, j'étais dehors. La seconde précédente semblait avoir duré au moins cinq minutes. Pensant à elle, je me retournai vivement.
Sixtine.



##   Sam 2 Nov 2013 - 17:48
Seattle Carter

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Je crois que je n'ai jamais vécu une scène aussi théâtrale de ma vie. Je cours, sentant derrière moi la présence de l'infirmière et de quelques autres personnes, toutes à notre poursuite. Nathan est à quelques mètres de moi. J'ai mis trop de temps à réagir, à fuir. Devant moi, les portes se bloquent, ouvertes. Mais à peine ai-je le temps de sourire devant cette belle opportunité qu'elles commencent à se refermer. Nathan passe, juste à temps. Une seconde plus tard j'arrive devant les portes, déjà closes. Je le vois se retourner à travers la vitre. Je ne peux pas m'empêcher de paniquer un instant et de taper sur la vitre comme une dératée, comme si ça allait changer quelque chose. Au moins, un de nous deux aura pu s'enfuir...

Je me retourne et me retrouve face à ce qui semble être deux infirmiers (dont celle qui nous a reconnu), un médecin et une femme de ménage. Ils se sont tous arrêter autour de moi, me laissant dos à la porte vitré, et ils semblent quelque peu hésitant, ne sachant pas que faire de moi. Ils ont laissés une assez grande distance entre nous, comme si ils avaient... peur? C'est comme si j'étais un animal dangereux qui c'était enfui d'un zoo. Le médecin prend la parole.

- Bon et bien à présent je pense qu'il serait plus sage de votre part de nous suivre calmement et que vous nous laissiez vous reconduire à votre chambre, où nous auront une petite discussion.

Je n'écoute qu'à moitié ce qu'il dit, mon cerveau en ébullition cherchant toujours un moyen de fuir. J'observe avec plus de précision la pièce dans laquelle je suis, remarquant au final qu'étant entouré par 4 personnes, le seul objet auquel j'avais vraiment "accès" était une plante verte dans un énorme pot juste à ma droite. Ils pensent peut-être que ça donne à l'hôpital un côté plus chaleureux... Soudain, j'entrevois une solution.

Remarquant que mon auditoire attend de ma part une réponse à la requête du médecin, je répond un vague "d'accord" et fait mine de m'avancer. Tout les yeux sont rivés sur moi. Mon coeur bat à toute vitesse. Soudain je me retourne, saisi avec peine la plante verte (qui plus lourde que je ne le pensais) et la lance avec force contre la vitre. Celle-ci se fendille, mais ne se brise pas. Alors que les infirmiers s'élancent dans ma direction, je saisie à nouveau la plante et la lance là où la vitre est désormais plus fragile. Cette fois-ci, une partie de la porte vole en éclat. Bon, pas le temps de faire mieux! Je protège ma tête avec mes bras et traverse à toute vitesse la porte. Quelques éclats égratignent ma peau mais rien de trop douloureux. Je me met immédiatement à courir, effrayer à l'idée qu'on me rattrape à nouveau. Mais le temps que la secrétaire ou peut importe qui est la personne qui s'en charge, parvienne à ouvrir à nouveau la porte, j'ai pris une avance considérable.

Alors que je cours pour m'éloigner au plus vite de ce lieu de malheur (j'espère qu'ils n'ont pas mon adresse, j'ai pas de quoi rembourser la vitre que j'ai cassé...), je repense à Nathan et me demande où est-ce qu'il peut bien se trouver, lui, maintenant. Il ne m'a quand même pas attendu, si?


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##   Mer 13 Nov 2013 - 14:35
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[aïaïaïe! désolé du retard ><]

Impressionnant! Sixtine qui s'était retrouvée acculée à la porte l'avait défoncée avec une plante verte. Oui, une plante verte. (qui, je précise, avait un pot en métal...)
J'étais juste derrière la porte, un peu en retrait pour rester invisible lorsqu'elle est sortie comme un boulet de canon, et s'est mise à courir de toutes ses forces. Sans même regarder si j'étais là. Je captai le regard de la vieille infirmière, éberluée. Sans attendre qu'elle ou l'un de ses aimables collègues se reprennent, je suivis Sixtine.Tu vois, Astel, toi tu attends, mais les gens, eux, ne t'attendent pas. Il va falloir faire quelque chose... Et si tu arrêtais d'âtre gentil?
La vache, qu'est-ce qu'elle courait vite.
Lorsqu'elle finit par s'arrêter dans un recoin, je la rejoignis, essoufflé. Je jetai un regard prudent derrière moi. Personne ne nous poursuivait, mais on entendait au loin des gens crier, s'interpeller. Nul doute qu'ils ne tarderaient pas. Quand même, il faut qu'ils les aiment, leurs patients, pour lancer des trucs pareils! C'est un vrai western, cette histoire.
Je maîtrisai ma respiration et repris mon calme. Je sentais les rougeurs disparaître de mon visage, mon corps refroidir. Ouf. Je me redressai et lançai:

-Il va falloir repartir, Sixtine. Les autres ne vont pas tarder et je préférerai ne pas être là quand ils se mettront à notre recherche...

Je me demandai où aller. Je ne connaissais presque pas la ville, et à son regard, Sixtine non plus.Comment choisir? Où être en sécurité? A Terrae? Ça me parut une bonne idée.Après tout,cet endroit était censé être un refuge, non? Autant que ça serve!

-Je propose d'aller à l'institut... Ils ne viendront pas nous chercher là-bas!


Sur ce, je me dirigeai vers ce qui me semblait être la direction de Terrae, l'air de rien, comme si je me promenais avec une amie.
Les gens que nous croisions nous regardaient à peine, sauf pour constater la présence de deux blonds dans ce pays de bruns. Étrange, c'est l'inverse de chez nous... Je ne connaissais personne, et personne ne me connaissait.
Tant mieux. Ainsi, j'étais sûr d'être tranquille.
Personne...? Mais si. Sixtine, elle me connaissait, au moins un peu. Et qui pouvait être sûr d'une personne à peine rencontrée? OK, on venait de s'évader d'un hôpital ensemble. Mais ça n'était pas une raison. Attention, Astel, tu recommences.
Et en effet, ma paranoïa me reprenait. Oh, ce n'était rien de bien sérieux, mais ça suffisait à me faire me méfier de tout le monde. Enfin dans cette situation précise, peut-être qu'il valait mieux être méfiant que trop confiant. Je me retournai. Une impression fugace. Ce n'était peut-être rien...

Au coin de la rue, une blouse blanche. Non, plusieurs.
Oh non.



##   Sam 23 Nov 2013 - 19:25
Seattle Carter

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Je n'était pas seule, j'avais finalement retrouver mon acolyte! Il m'avait donc attendue? Bien, alors je crois que je peux définitivement le considérer comme compagnon de cavale! Il faut deux choses pour que je puisse accorder ma confiance à quelqu'un: une bonne tête et une action qui prouve que la personne en vaux la peine. Alors je pense que Nathan fait partie du lot des heureux chanceux qui ont gagnés ma confiance! NON, c'est pas de la confiance aveugle, c'est juste que mon instinct est très bon pour déceler les plans foireux et les gens méchants. Enfin, je crois. BON, peut-être que mon instinct n'est pas si fiable que ça, mais qu'est ce que ça fait, HEIN? Bref. Je disais quoi, déjà? Ah oui! Je retrouve donc Nathan après notre folle course. Il me propose de nous rendre à l'institut pour être en sécurité et j'accepte; nous voilà donc tout deux marchant dans les rues d'une ville inconnue. La plupart des bâtiments devant lesquels nous passons sont des habitations, avec au rez-de-chaussé de petits commerces. J'admire les devantures de certaines boutiques de vêtements (oui, je n'échappe pas au stéréotype féminin: j'adore acheter des vêtements. Et je ne vois pas ce qu'il y a de mal à ça, d'ailleurs!), ou encore de boulangeries/restaurants (j'ai faim, Ok?). C'est à peu près à ce moment là que Nathan se retourne et est deviens livide.

Au bout de la rue, une poignée d'infirmières/médecins/secrétaires ou que sais-je encore. BON SANG, mais c'est pas possible! Pourquoi nous poursuivre, j'ai juste fait un petit malaise, qu'est ce que ça peut leur faire que je m'enfuie de leur hôpital? HEIN? Bon, j'ai peut-être AUSSI casser une vitre avec une plante verte. Mais passons. On a de la chance dans notre malchance, on se trouve en pleins centre ville. J'ai accéléré le pas sans m'en rendre compte; je ralentis. Je donne un coup de coude à mon camarade et lui montre la vitrine d'un magasin dans la rue d'en face, à une bonne centaine de mètres - une boutique de vêtements mixte.

- Oh, regarde Nathan! Si on allait faire un peu de shopping!

Je traverse la rue et entre dans la boutique dont la porte émet un petit tintement à notre passage. La boutique est assez laide et les vêtements carrément pas mon genre. Que des uniformes ou des trucs dans ce genre là... Nous sommes les seuls clients du magasins et la vendeuse à la caisse semble bien plus intéressée par son bouquin que par son emploie. Je prends une poignée de vêtements dans les rayons tout en lançant à Nathan:

- Cette gourde de vendeuse semble se ficher de nous comme d'une guigne.

Devant l'absence de réaction de la gourde en question, je reprends:

- Bon, on a plusieurs solutions. Soit on reste dans les cabines de cette boutique jusqu'à la fermeture du magasin pour se planquer -à nos risque et périls, on pourrait nous retrouver. Soit on arrive suffisamment à se métamorphoser avec ces fringues pourries pour s'enfuir du magasin avec notre nouveau look sans payer et rentrer à Terrae tranquillement.


Sur ces mots, je me dirige ensuite en cabine d'essayage, ou j'enfile ce qui pourrait paraître être la parfaite tenue d'une petite écolière japonaise ou anglaise: Une jupe à carreaux arrivant au niveau de mes genoux, une chemise blanche avec au niveau du col un noeud rouge et un blazer gris par dessus tout ça. Sans oublier les fameuses chaussettes qui remontent super-haut. J'attache mes cheveux en deux tresses et TA DIN! Me voilà devenue une étudiante étrangère de la métropole japonaise. J'ignore si je suis crédible, mais ça me paraît pas si mal. J'entrouvre le rideau et appelle mon camarade.

- Hey Nathan! Alors, verdict?

Je sais qu'on est sensé se faire poursuivre dans toute la ville par de méchants médecins ou je ne sais quoi, mais je peux m'empêcher de trouver cette situation super amusante. Un peu d'adrénaline de temps en temps, ça remonte le moral! Et puis ça fait penser à autre chose... On peut être que mon sens que j'ai encore ce sentiment d'avant Terrae: celui que de toute façon, même si je fais des bêtises, il y aura toujours papa-maman pour recoller les morceaux derrière.


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##   Dim 12 Jan 2014 - 16:15
Astel Maär

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Du shopping?! Là, maintenant? Les filles sont bizarres. Et puis j'ai horreur du shopping, ça me donne mal à la tête. Mais après tout... c'est vrai qu'on avait des infirmiers aux trousses, alors autant faire du shopping, n'est-ce pas? C'est ce qu'il y a de plus logique. Tu te crois drôle? dépêche-toi de la suivre, avant de te faire voir!

D'un pas que je jugeai nonchalant, j'entrai dans une petite boutique qui avait de toute évidence connu des jours meilleurs. La vendeuse était en mode off, avachie sur son comptoir. Imitant ma compagnonne (ça se dit, compagnonne?) d'infortune j'entrai dans une cabine avec quelques vêtements qui n'auraient pas paru déplacés dans un pensionnat anglais du siècle dernier.

Toujours est-il que je me retrouvai vêtu d'un bermuda en toile beige avec des chaussettes montantes et un pull à carreaux. Splendide. Je sortis en même temps que la susdite compagnonne qui était...

-Splendide. Tu devrais t'habiller comme ça plus souvent, ça te rend super-sexy, Sixtine. Et moi, ça donne quoi? Je pense que ça renforce vraiment mon côté tombeur mystérieux et glacial, non?


Ton ironique. Décidément, aujourd'hui c'était carnaval! D'abord un déguisement d'infirmiers puis de petits enfants modèles. Mais bon, l'avantage, c'est que j'avais quelqu'un avec moi, et que je pouvais me ficher de sa gueule. Méchant Astel, c'est très mal.
Avisant les ravissantes tresses de Sixtine, je tentai avec plus ou moins de succès de me faire une raie sur le côté. A vrai dire on aurait surtout dit que j'avais des cornes maintenant, mais tant pis.

Nous sortîmes de l'espace clos des cabines, flânant entre les présentoirs, avec un air vaguement intéressé. Je jetai un coup d'oeil par la vitrine crasseuse. Visiblement, le personnel hospitalier était allé voir ailleurs si on y était. Je lançai d'une voix forte en direction de la vendeuse absorbée par son livre:

-Je n'ai rien trouvé mais ce n'est pas grave. Allez viens, on s'en va! Au revoir Mademoiselle!


Elle nous jeta un regard vague et flou puis replongea dans son roman. Les mondes imaginaires sont tellement plus intéressants que la vie réelle, n'est-ce pas? Ce n'est pas comme si on avait un hôpital entier à nos trousses et qu'on avait défoncé la porte à coups de plante en pot... Il vous suffirait de lever la tête et votre vie deviendrait tellement plus palpitante...

Je suis sorti de la boutique perdu dans mes pensées en espérant que Sixtine n'ait pas rendu la vie de la caissière plus intéressante. Je déambulai dans les rues d'un air ingénu, et, suivant l'exemple de ma bien-aimée vendeuse, la tête dans un journal que j'avais trouvé sur un banc. C'est ainsi que je parvins au portail de l'institut, que je franchis tranquillement.

A ce moment-là, j'eus un bref éclair de génie: et si quelqu'un me voyait dans cette tenue?



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