-17%
Le deal à ne pas rater :
Casque de réalité virtuelle Meta Quest 2 128 Go Blanc (+29,99€ ...
249.99 € 299.99 €
Voir le deal


Partagez
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Non mais quelle idée d'avoir un singe ! Pourquoi j'ai pas acheté un cochon d'Inde plutôt ?!
##   Mar 20 Mai 2014 - 19:30
Dunkan D. Carter

Personnage ~
► Âge : 19 ans physiquement. Je parierai pas sur le mental correspondant
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Dunkan D. Carter
Tonnerre au pouvoir solaire
Messages : 118
Date d'inscription : 17/05/2014
Emploi/loisirs : Steak de service
Humeur : Enjoy !

Lobotomisé.
C'était l'impression que j'avais de mon propre être. J'étais quoi, là dans cet avion ? Un bout de viande assis dans un siège trop confortable pour lui, à moitié en train de crever de sommeil à côté d'un grand costaud qui ne cesse de m'envoyer des regards inquiets. Je le vois. On dirait qu'il attends le meilleur moment pour me balancer par la fenêtre en vol. Qu'il le fasse, je ne bougerait pas. Voler, c'est encore ce qu'il me reste de mieux à faire.
Master, c'est comme ça qu'il a dit ? Que ferais-je donc d'un maître, au juste ? Serait-ce encore un nouveau morceau qu'il faudrait me greffer, un bout de « Master » ? S'il savait... Je regarde par le hublot, l'esprit aussi vide que les nuages qui nous entourent. Mon corps me fait mal. Je l'emmerde. Je pousse du bout du doigt la mèche bleue sur mon front. Je voudrais vomir. Vomir mon foie, vomir mes poumons, vomir mon estomac, vomir... Que sais-je encore ? Combien de vies mon corps a volé ?
Steak volant en provenance d'Atlanta vers Tokyo.
Ils pourraient tout aussi bien dire « Objet Mort et Volant Non Identifié » que ce serait la même chose. Je voudrais vomir.


~*~


Il a disparu. Pouf, comme ça.
Pas que ça me fasse quelque chose, ho grand Dieu non. Déjà il faudrait que Dieu existe, et ça je n'y crois pas le moins du monde. Sauf si il s'amuse à abandonner l'espèce humaine aux pires crimes qu'elle soit capable de commettre, juste pour voir à quel point elle est affreuse.
Il a disparu. Ça aurait pu être n'importe où, mais non, c'est devant ce portail. Quelques cinq mètres je dirais, cinq mètres de piques sombres dans le style gothique, qui donnerait à n'importe quel idiot l'envie d'entrer. On dirait le portail d'un vieux manoir, ou l'entrée d'un terrain vague. Cool, c'est marrant de traverser la moitié du monde pour se faire larguer là.
Ben ok. Je bouge pas. Je reste debout, là. Toto dort dans sa cage. Je vais rester là. Je fixe le portail d'un air vide. Qu'est ce que ça peut bien faire hein ? Je vais rester là et puis c'est tout, debout jusqu'à ce que je tombe. Allongé jusqu'à ce que je meurs.
J'ai rien compris à ses divagations, au « master ». De toutes façons je m'en fout, je n'ai pas de maître. Je ne suis même plus maître de moi. Ils peuvent bien penser ou dire n'importe quoi, je ne bougerais pas.
Enfin, ils... Il n'y a personne oui. Alors c'est ça ? On m’envoie au bout du monde pour... Rien au final. Ben oui, comme on achèterait un morceau de viande. Mais je n'ai même plus de valeur, c'est pour ça qu'on m'abandonne. Je ne leur en veux pas, les viandes mélangées sont avariées, on achète du canard ou du cochon, quand le canard a un foie de cochon ça n'intéresse plus personne. Bon, il passera bien un camion de poubelle pour me ramasser. On sait jamais. Peut-être aurais-je la chance de finir dans une fosse commune. Ou bien, comme tous les morceaux avariés qui sortent des usines, j'aurais le droit au prix spécial. Balancé dans la mer, comme nourriture aux poissons que les hommes mangeront plus tard, 100% recyclable. Ça dépendra des goûts du marchand de poubelles. On achète pas des poubelles, d'ailleurs.
Ma respiration s'altère et devient rauque à mesure que je sens mon poumon se serrer. Un seul des deux. Je gémis.
Pas de problèmes, je le vois ce portail. Ce sera ma dernière vision.
Une porte fermée sur les rêves.
Je trouve que ça correspond bien à la fin d'une vie d'épave.
Je m'effondre.

Vous savez le plus drôle avec moi ?
C'est qu'une chose, même censée être immuable, ne dure jamais longtemps. En tombant, mon bras accroche la serrure de la cage de mon animal de compagnie. Que dis je. De mon seul et unique ami. Tout autant en sursis de vie que moi. Mon bras, ouvre sa cage.
Bon. Jusque là ça aurait du bien se passer, parce que Toto était en train de dormir et moi en train de mourir. Le truc c'est que Toto est un singe. Un singe, maître ou pas dans les parages, tout ce qui l'intéresse c'est sa bouffe, son loisir et point barre. Alors je sais pas ce qu'il a sentit, mais dès la cage ouverte, il a bondit dehors comme un fauve -si si possible !- et s'est précipité sur le fameux portail gothique. Je n'ai eu que quelques secondes pour réaliser ce qu'il s'était passé.

_ Toto ?

Quelques unes encore pour me lever.

_ Toto !

Et moins d'une dizaine de courtes secondes pour me hisser sans difficultés sur le-dit portail. Juste avec des petits pas, comme un grimpeur escaladerait une pente pour enfants. Accroché en haut, aux grilles, j'ai tendu une main vers le petit animal, qui vint se percher sur mon épaule pour me mordiller l'oreille. Il me montre ce que j'ai devant moi avec des petits cris. Mine de rien c'est intelligent ces bestioles.
Un grand terrain. Verdoyant. Comme une île au milieu du désert. Une oasis. Des jeunes courent, des sortes de lumières à la main. Ils ont l'air... heureux. Des arbres, de l'air tellement frais, tellement pur. Tout à l'air si différent... Comme dans un rêve. Je venais d'entrer dans un rêve.
Alors que je commençais à peine à contenter mes yeux de cette folie d'image de beauté pure et de grandeur, mon singe fugua encore. Simple comme un bonjour, il sauta sur la branche de l'arbre le plus proche. Je tentais de bouger et mon corps me tira un éclair de douleur.

_ TOTO ! Mon ami ?! Ouais tu parles, mon pire ennemi surtout ! Toto, come on !

Il n'est pas prouvé que les singes préfèrent l'anglais.
Mais on peut toujours essayer.


Non mais quelle idée d'avoir un singe ! Pourquoi j'ai pas acheté un cochon d'Inde plutôt ?! 1462215540-duky-keep-cool
♫ Honey I'm good !

Souvenirs souvenirs... :
##   Mar 20 Mai 2014 - 22:47
Ipiu Raspberry

Personnage ~
► Âge : 11/07/1995
► Doubles-comptes ? : Afya et Charlie-Ange
► Rencontres ♫♪ :
Ipiu Raspberry
Master Tonnerre Solaire
Messages : 3710
Date d'inscription : 11/07/2013
Age : 28
Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ?
Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser !

Vous avez déjà regardé Charmed ? Moi cette série a bercé mon enfance (et les cauchemars de mon enfance, aujourd’hui encore je ne suis pas rassurée quand je dois me rendre à la cave.) Quel est le rapport avec le shmilblik ? Aucun peut-être, beaucoup sans doute. Enfin, peut-être pas tout à fait.

Dans Charmed, si vous vous souvenez bien, il y a des êtres de lumière. SI TU TE SOUVIENS. Tu ne peux pas avoir oublié le sexy Léo, le beau blond qui ressemblait au prince charmant de je ne sais plus quel Disney et qui de toute manière étant le seul mâle récurant de la série était présenté comme le petit ami idéal. Le mari, le père idéal. Enfin celui que tu voulais trop que ça soit ton homme quand tu serais grande. Enfin, peut-être après Jack O’Nill, mais ça c’est une autre histoire. Bref Léo. Quel rapport encore ?

Bien vois-tu les êtres de lumière… Ils avaient cette étrange capacité de ressentir l’appel de leur protégé, partout et dans n’importe quelle circonstance. Du style il ne peut pas les mettre en vibreur, nan ça lui sonne tout le temps dans la tête. Voilà, enfin le vif du sujet, nous en arrivons à Ipiu. Elle est éclair, c’est une chose bien utile à savoir, ou pas. Elle n’a plus électrisé personne depuis longtemps. Bon il faut avouer que la seule personne qu’elle n’ait jamais électrisée se soit elle.

Enfin, je tourne autour du pot comme un invité pour la nuit qui ne retrouve plus les toilettes et de peur d’ouvrir la porte d’une chambre fait les cents pas dans le couloir. Voilà le soucis du jour, elle ressent les choses. Elle ressent les gens. C’est super épuisant. Parce que si parfois elle entend vraiment leurs pensées, souvent c’est moins distinct. A la réflexion faite c’est peut-être plus proche de quand Phoebi devient télépathe. Enfin, je comprends bien qu’on s’en tamponne le coquillard. Revenons à Ipiu.

De désagréable, la situation était vite devenue insupportable. Au début, elle n’arrivait même pas à faire la différence entre ses propres émotions et celles des autres. Elle pouvait être super joyeuse de la mort qui tue tout sauf les mouches, et passer au côte de quelqu’un de maussade et perdre sa bonne humeur pour la journée. C’était fatiguant et elle avait du mal à se retrouver. Puis elle avait réussir à se distinguer des autres.

Première étape de franchie. La seconde serait de peut-être éventuellement potentiellement ne plus être tout le temps assaillie par les sentiments des autres. Chose assez compliquée pour la jeune fille qui partage sa chambre avec un jeune homme à l’esprit papillon. Il passe du coq à l’âne. Et elle, elle désespère de trouver du calme…

Ce qui nous amène à ce début d’après-midi. Elle ne travaillait pas à la bibliothèque et n’était pas en train de lire. Chose d’autant plus exceptionnelle. Elle avait trouvé refuge dans un arbre, mais ayant appris de ses erreurs elle n’était pas en train de s’y vernir les pieds. Non, elle était en train de somnoler. Truc idiot quand on se trouve à deux ou trois mètre de haut. Enfin, elle n’avait jamais prétendu être intelligente. Elle avait juste laissé entendre qu’elle l’était plus que Michigan… Mais ça c’est une autre histoire, à chaque fois qu’ils se croisaient ils jouaient à qui a la plus longue. Elle n’était toujours pas sûre de qui avait gagné lors de leur dernière rencontre.

Elle était en train de roupiller quand un truc bondit sur elle. COMMENT ? PARDON ? Bondir sur elle ? Dans les arbres ? Elle se réveille comme si elle n’avait jamais fermé les yeux. Une vive douleur s’empare d’elle. Elle suffoque. Non, ce n’est pas son sentiment. Son regard se tourne vers le malotru qui l’a réveillé.

« Comme si ça suffisait pas que les pensées des humains m’embrouillent. Tu veux quoi face de gnouk ? »


Le singe nommons ce petit monstre poilu par ce nom qui le désigne. Sauf qu’elle comprit bien vite que cet être farfelu n’était pas à l’origine de ce qu’elle ressentait. Un type était bloqué devant l’entrée. Il en arrivait souvent des comme ça. D’ailleurs, qu’est-ce qu’elle foutait si près de l’entrée ? Les nouveaux c’était des nids à pensées noires. Les fréquenter était compliqué.

Pourtant, elle n’allait pas le laisser tout seul crever dans son coin. Bien sûr un master finirait par passer par là. Mon cul ouai, elle s’en voudrait toute sa vie s’il lui arrivait quoi que ce soit. Elle attrapa le dénommé « Toto » comme venait de le dire le garçon. Il la mordit en retour.

« Moufassa calme toi, j’te veux pas d’mal ! »


Elle tenta une ruse de sioux qui marchait avec à peu près tous les bestiaux. « Les grat-grat derrière l’oreille. » Ca le calma assez pour qu’elle le prenne dans ses bras. Elle sauta de l’arbre et se réceptionna sans même tenter de se fouler la cheville.

« Tu t’es perdu poil de schtroumpf ? »



“- A qui la nuit fait-elle peur ?
- A ceux qui attendent le jour pour voir.”
― Pierre Bottero, Ellana
##   Mer 21 Mai 2014 - 23:18
Dunkan D. Carter

Personnage ~
► Âge : 19 ans physiquement. Je parierai pas sur le mental correspondant
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Dunkan D. Carter
Tonnerre au pouvoir solaire
Messages : 118
Date d'inscription : 17/05/2014
Emploi/loisirs : Steak de service
Humeur : Enjoy !

J'ai maudis Toto au moins quatre cent fois en moins de deux minutes.
Non mais aussi, c'était pas croyable, cette indiscipline, là tout d'un coup, après presque deux ans d'inactivité... Comme une renaissance. Mon cœur se serra. Oui. Mon singe était un être vivant, capable de se réjouir et de vivre. J'étais égoïste de penser qu'il serait comme moi parce que moi je n'étais plus un être vivant.
Je baissais la tête, prêt à renoncer à mon ami de toujours. Toto. Il avait été avec moi, avec Isis, avec le cirque. Ce dernier lien semblait vouloir se faire la malle, m'abandonner, moi l'être incapable. Je ne descendais par contre pas de la grille, la vue de l'autre côté continuant de m'obnubiler presque mal-sainement. J'avais envie de passer. Ce ne serait pas la première fois que je ferais le mur mais bon... De toutes façons, qu'est ce que je peux bien en avoir à faire du goût de l'aventure, maintenant ?

« Moufassa calme toi, j’te veux pas d’mal ! »

What ? Une voix... dans l'arbre ?! Genre les arbres parlent ! Houla mais quelle découverte si merveilleuse et effrayante à la fois ! Le monde peut-il changer autant en si peu de temps ? Et mais wait, l'arbre veut pas de mal à qui ?
Je vois une jeune fille se réceptionner au sol, agilement, tenant dans ses mains le petit animal rebelle, désormais capturé par l'âme sortant des arbres. Je me frotte la tête. Je commence à m'embrouiller tout seul là... Mais en voyant Toto comme ça, ronronnant dans ses mains... Une violente jalousie s'empare de moi. C'est MON singe, c'est avec moi qu'il a passé sa vie, c'et MES galères qu'il a suivit, et là il se jette dans les bras de la première fille venue ? Il oublie Isis ou quoi ?!
Je m'apprête à le réprimander quand j'aperçois au poignet de la nouvelle arrivante une morsure récente. Je souris à pleines dents. En fait je l'aime mon singe.

« Tu t’es perdu poil de schtroumpf ? »

Décidant que la position du mec accroché au portail ne me convenait plus, j'escaladait habilement jusqu'au dessus et me laissais retomber de l'autre côté, un peu intimidé par une autre présence humaine -bon sang une humaine ! En chaire et en os ! Ouais, SA chaire et SES os....
D'un claquement de langue un peu autoritaire, je rappelais à moi mon fidèle serviteur jongleur de pommes. C'est MOI le maître. Ouais enfin presque.
Je me balance d'avant en arrière, incapable de rester immobile un instant. Je scrutais la fille absolument pas discrètement, mimant des petites grimaces devant un corps aussi... Authentique. Je me mordais les lèvres puis, rougissant, essayer de me remettre droit pour me donner une constance et une assurance... illusoires.
J'évite son regard. Une seconde.

_ Oui, je suis un peu per-

Avant de me rappeler ses propos.

_ Et c'est qui que tu traites de poil de schtroumf, la pas normale des y-

Je croise son regard.

_ Hey, ils sont cool tes yeux !

Trois secondes. Timidité, colère, joie. Oui je m'appelle Dunkan et jusqu'à preuve du contraire, je suis seul dans ma tête.
Enjoy !


Non mais quelle idée d'avoir un singe ! Pourquoi j'ai pas acheté un cochon d'Inde plutôt ?! 1462215540-duky-keep-cool
♫ Honey I'm good !

Souvenirs souvenirs... :
##   Jeu 22 Mai 2014 - 16:46
Ipiu Raspberry

Personnage ~
► Âge : 11/07/1995
► Doubles-comptes ? : Afya et Charlie-Ange
► Rencontres ♫♪ :
Ipiu Raspberry
Master Tonnerre Solaire
Messages : 3710
Date d'inscription : 11/07/2013
Age : 28
Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ?
Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser !

Moufassa commence mal dans sa relation avec Ipiu. Elle est à deux doigts de lui révéler qu’elle a découvert il y a moins d’une semaine une recette de singe en sauce très alléchante dans un livre sur la culture camerounaise. Elle sait bien qu’il n’y captera que des dalles mais bon, les animaux ça comprend les intonations. Et puis elle avait vraiment l’air bonne cette recette !

Bon okay, elle doit rendre ce bestiaux à son maitre, et puis il s’est calmé grâce à ses gratouilles. (Et puis les singes ça se comprend entre eux mais chut !) D’ailleurs elle lui fit peur en sautant de l’arbre. Comment les humains ne sont pas censés agir ainsi ? Si tu crois que je vais te laisser le droit de me traiter d’animal, tu te plantes. Enfin, elle attendit que poil de schtroumpf escalade le portail.

Ce qu’elle jugea idiot. Le portail bien qu’imposant n’était pas fermé. Enfin si, peut-être. Elle ne comprenait pas bien comment ça fonctionnait. Elle savait que toute personne qui avait été invitée à rentrer le pouvait, et elle avait vu des gens chelou essayer d’entrer (ou de sortir) sans succès. D’ailleurs, si poil de schtroumpf avait pu sauter le portail sans que la milice des masters mal réveillés, mal embouchés, et très contrariés arrive, c’est qu’il était attendu.

Enfin, relativement « tu es attendu, quelqu’un viendra te chercher, quand il en aura le temps, ou se souviendra de toi. » Enfin, souvent c’était juste, quand on se rappelait d’aller voir ses mails sur la boite mail interne de Terrae. Le truc que tout le monde avait mais dont personne ne se servait car possédant déjà la technologie adéquate et ayant la flemme immense de transférer tous ses contacts… Bref, revenons à notre petit mouton bleu.

Il ne se gêne pas pour dévisager Ipiu. Si tu le prends comme ça mon cochon. Elle en fait tout autant. MERDE ? Mais où est passée la timide et réservée Ipiu ? Elle s’estompe filament pas filament, laissant place à une gamine de plus en plus sûre d’elle, et qui en mare, mais vraiment mare que ses bonnes vieilles techniques de je reste dans mon coin, tu ne viens pas me déranger, ne fonctionnent plus. Elle a beau rester dans son coins, faire son associable, et les gens lui font quand même du rentre dedans. Alors elle s’ouvre.

Alors puisque le jeune homme la zieute comme si elle était nue, ou peut-être comme si elle avait un troisième bras. Les deux sans doute. Il la dévisage avec trop d’intensité, et si avant elle aurait rougi jusqu’au bout des pieds, maintenant elle lui rend son regard. Il est svelte. Pas gros, pas famélique. Svelte. Un corps qu’elle juge affuté, ce que confirmait par ailleurs son habileté à gravir le portail.

Le garçon n’aimait pas finir ses phrases. Ce qu’elle trouva très amusant. Elle lui tendit son singe avant que ce dernier ne se remette dans la tête de partir à Bolo.

« Tu sais le coup du t’as d’beaux yeux ne fonctionne plus depuis un siècle ou deux… Et si tu désires un autre nom que poil de schtroumpf, il faut te présenter mon vieux. »


Ipiu, délicate Ipiu que t’est-il arrivé ? Comment es-tu devenue si directe ? Qu’est-il arrivé à ta timidité, à ta réserve ? Quoi que, avant tu ne parlais à personne. Peut-être que tu as toujours été comme ça.

« Je vais le faire juste parce que je suis très polie, je m’appelle Ipiu, je suis élève ici. On t’a parlé de ce que tu découvrirais à Terrae ? Les masters ont l’art de nous jeter dans un avion et de nous dire démerdez vous. Donc si tu veux je te présente les lieux. »


Et je t’explique que la magie existe. Enfin, ce genre de réjouissance quoi. J’me souviens encore de quand Sixtine m’a montré son contrôle de l’eau pour la première fois… Bon okay moi je maitrise moins bien qu’elle mais je peux au moins faire de jolies étincelles.

« Tu me comprends, voici un bon point, on t’a déjà implanté la puce traductrice ou tu parles couramment le français ? »


Il faut bien rester pragmatique. La première étape si tu ne veux pas être à côté de tes pompes ici c’est bien de comprendre tout ce qu’on te raconte.


“- A qui la nuit fait-elle peur ?
- A ceux qui attendent le jour pour voir.”
― Pierre Bottero, Ellana
##   Mar 27 Mai 2014 - 23:52
Dunkan D. Carter

Personnage ~
► Âge : 19 ans physiquement. Je parierai pas sur le mental correspondant
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Dunkan D. Carter
Tonnerre au pouvoir solaire
Messages : 118
Date d'inscription : 17/05/2014
Emploi/loisirs : Steak de service
Humeur : Enjoy !

Elle me tendit Toto, dans un geste qui me fit penser un peu à la façon dont elle s'occuperait d'une peluche. Elle a l'air de trouver ça drôle en plus. Ben vas-y, caresse lui le derrière pendant que tu y es ! Quoi ? Non, ça a rien à voir, je suis juste énervé sans savoir pourquoi.
Toto vient mordiller à nouveau mon oreille. Il a l'air tellement... Plein de vitalité que ça me rend un peu plus mort. Mes muscles me font mal et même ma gorge et mon visage, plus habitués à une telle démonstration d'expressions me font souffrir.

« Tu sais le coup du t’as d’beaux yeux ne fonctionne plus depuis un siècle ou deux… Et si tu désires un autre nom que poil de schtroumpf, il faut te présenter mon vieux. »

Je rougis, d'abord étonné par la question. Puis après avoir fait une élégante démonstration de la pigmentation de mes joues, je bougonne dans ma barbe -je n'en ai pas mais on s'en fout- un vague "je te drague pas..." manquant de l’enchaîner avec un "t'es pas mon style !" à moitié faux et pas très correct en matière de politesse.
Je grogne encore à l'évocation du surnom, cette fois mi-amusé mi-déprimer. C'est rigolo. Mais en même temps je ne vaux pas mieux qu'un poil de schtroumph. Je suis une ordure à jeter et c'est tout.
Elle ne me laisse même pas le temps de m'exprimer d'avantage et enchaîne.

« Je vais le faire juste parce que je suis très polie, je m’appelle Ipiu, je suis élève ici. On t’a parlé de ce que tu découvrirais à Terrae ? Les masters ont l’art de nous jeter dans un avion et de nous dire démerdez vous. Donc si tu veux je te présente les lieux. »

A nouveau, les émotions se bousculent en moi sans trouver un ordre de passage. D'abord l'indignation devant cette fille culottée qui se décrit elle même comme polie, ensuite un léger rire devant son nom qui me rappelle celui du gazouillement d'un oiseau tombé du nid, ensuite un peu de confusion devant le fait que j'ai rien suivis à rien dans l'avion et je suis même pas sûr d'être au bon endroit pour finir par une profonde sympathie pour cette inconnue qui veut me faire visiter. Ha non, il y avait aussi le doute. Celui de ne pas être à ma place, de m'être profondément trompé et d'avoir l'espoir pour... rien.
J'essaye d'emmagasiner le surplus d'informations mentales et émotionnelles mais je n'en ai à nouveau pas le temps. Faut pas croire, je suis pas aussi rapide qu'Isis moi ! Et puis je sais pas faire deux trucs en même temps... Même un c'est dur...

« Tu me comprends, voici un bon point, on t’a déjà implanté la puce traductrice ou tu parles couramment le français ? »

Ha enfin ! Ça c'est une question à laquelle je peux répondre ! Enfin seulement pour une partie on va dire, parce que le truc de la puce là... Désolé ais pour la technologie faudra repasser...

_ Je parle couramment Français, Anglais, Écossais, Espagnol, Hongrois, Russe, Italien, Norvégien et... Un paquet de langues en fait !

Je souris comme un imbécile, me rendant soudain compte de l'avantage que permettait le cirque. La Magnifique... Isis... Mon regard se voilà à nouveau. Je tente de reprendre la parole, un peu confus.

_ Et... Heu... J'ai rien compris à ton histoire de puce là. Même le reste quoi. Je pense juste que je me suis gouré d'endroit... Mais...

Je me confonds dans un sourire d'excuse. Avant de me ressaisir. Pourquoi je suis entré déjà ? Ha oui !

_ C'est cet idiot de singe qui m'a entraîné ! Et puis faut dire que c'est joli quand même...

Perdu dans mes pensées une seconde de plus, je finis par lui tendre la main.

_ Moi c'est Dunkan Carter ! Enfin je vais pas rester mais puisque tu l'as demandé si "poliment"...

Amertume et sympathie, si ça fait bon ménage ? J'en sais rien. Mais ça commence à devenir chiant. Je vous jure c'est énervant.


Non mais quelle idée d'avoir un singe ! Pourquoi j'ai pas acheté un cochon d'Inde plutôt ?! 1462215540-duky-keep-cool
♫ Honey I'm good !

Souvenirs souvenirs... :
##   Dim 1 Juin 2014 - 14:00
Ipiu Raspberry

Personnage ~
► Âge : 11/07/1995
► Doubles-comptes ? : Afya et Charlie-Ange
► Rencontres ♫♪ :
Ipiu Raspberry
Master Tonnerre Solaire
Messages : 3710
Date d'inscription : 11/07/2013
Age : 28
Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ?
Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser !

Elle le sait bien qu’il n’a pas essayé de la draguer. Elle l’a légèrement fait un peu beaucoup exprès, elle ne veut pas s’appesantir sur le sujet de ses yeux. Oui ils sont bizarres, et si certains leurs ont déjà écrit des odes, d’autres se sont empressés d’en écrire des pamphlets. Elle ne tient pas à prolonger le débat. Elle aime bien ses yeux et si pour les autres ils semblent bizarres ils sont pour elle la norme. Alors à moins que ce soit utile elle ne s’appesantit pas sur le sujet. Non elle ne porte pas de lentille, et si ses yeux vous dérangent, c’est votre gros cul qui la gêne !

Elle ne peut pas s’empêcher de sourire de la réaction de garçon qui bien que plus âgé qu’elle, semble bien plus paumé qu’elle ici. Elle se dit qu’elle devrait se calmer et faire un peu plus attention à lui. Etre une femme libre c’est cool, tant qu’elle reste égale à elle-même.

Mais c’est qu’il parle une masse de langues différentes le jeune homme ! Elle pose un regard plein de respect sur lui. Elle sait lire une trentaine de langues, vivantes ou disparues, mais sans la puce traductrice elle serait bien embêtée pour les parler. Elle ne peut qu’être fascinée par tant d’aisance avec les différents dialectes qu’il vient de citer.

Il dit s’être gouré d’endroit. Elle sait qu’il se trompe sinon il ne serait pas là. Il ne reste plus qu’à l’en convaincre… Comment faire ? Bonne question, merci de l’avoir posé. Si la réponse était simple, elle la connaitrait. Seulement, elle est face à quelqu’un qu’elle sent fébrile. Elle ne veut pas le braquer, tout en sachant qu’elle ne peut le ménager. Ce qui se passe en ces lieux, c’est… bizarre.

Si elle n’avait pas été si ouverte au fantastique, si elle avait été plus… Terre à terre… Elle aurait peut-être décampé face à ces hurluberlus. D’autres acceptaient car ils ne réalisaient pas, ou car ils étaient trop vides pour réfuter l’évidence.

Seulement, si elle le sentait déboussolé, elle ne savait pas trop l’état d’esprit dans laquelle il était. Vide comme tous les nouveaux, mais un peu plus confus que certains. Il ne semblait pas accepter l’idée que Terrae soit l’endroit qui l’attendait. Il avait dû comme tous en voir des vertes et des pas mures.

« Tu es ici chez toi Dunkan, dit-elle en serrant la main qu’il lui tend, si ça n’avait pas été le cas, la cavalerie aurait déjà débarqué pour te mettre dehors. »


Elle a à peine le temps de se dire qu’elle est en train de faire une connerie, qu’elle se rencontre qu’elle a essayé inconsciemment de lui transmettre une dose d’apaisement par ce contact. Elle retire vite sa main, jouer avec ses pouvoirs quand on les contrôle pas c’est mal.

« Désolée. »


Peut-être ne comprendra-t-il pas. Elle ressent pourtant le besoin de s’excuser.

« La puce dont je t’ai parlé, est un truc bizarre, sans doute emprunté aux extra-terrestre s’ils existent, à l’armée sinon. On nous l’implante pour qu’on puisse comprendre toutes les langues qui sont parlées ici. Je ne comprends pas encore comment ça fonctionne, mais ça fonctionne c’est le principal. Enfin, si tu parles toutes ces langues, je ne pense pas que ça soit utile…»


Et puis s’il fallait ces puces contrôlaient leurs esprits et tout et tout. Elle sourit à l’idée tout en sachant que si c’était le cas, elle n’aurait sans doute pas pu faire le dixième des conneries qu’elle avait fait depuis qu’elle était là. Sans doute que Michigan n’aurait pas pu tenter de se supprimer non plus.

« Et d’abord traite pas d’idiot ton ami. Sinon il va te planter là pour de bon ! Alors… J’vais te poser pleins de questions pour savoir par quoi je commence la visite, hésite pas à en poser plein d’autres pour te venger. Tu as faim ? Tu as des bagages ? Tu crois en la magie ? Tu viens de quel coin du monde ? »



“- A qui la nuit fait-elle peur ?
- A ceux qui attendent le jour pour voir.”
― Pierre Bottero, Ellana
##   Ven 6 Juin 2014 - 17:59
Dunkan D. Carter

Personnage ~
► Âge : 19 ans physiquement. Je parierai pas sur le mental correspondant
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Dunkan D. Carter
Tonnerre au pouvoir solaire
Messages : 118
Date d'inscription : 17/05/2014
Emploi/loisirs : Steak de service
Humeur : Enjoy !

Elle me prit la main sans hésiter.
Je me surpris à me demander quel âge elle pouvait bien avoir. Je sais comme les apparences peuvent souvent se révéler trompeuses, et voir cette fille apparemment très jeune être aussi sûre d'elle et... Je sais pas, c'est comme si il y avait quelque chose de plus adulte chez elle. Mais en même temps je ne sais pas si je suis bien placé pour dire ça, moi qui du haut de mes 19 ans me comporte comme un vrai gamin... J'assume. Ou presque. Bref je vous demande quelque chose peut-être ?!
Elle semble étonnée par ma phrase sur les nombreux langages que je parle puis mime un très léger froncement de sourcils quand je lui donne mon envie de partir. C'est vraiment étrange d'ailleurs. Cet endroit m'attire autant qu'il me repousse. Je voudrai courir dans l'herbe et m'y rouler autant que de m'enfuir à toutes jambes. Je me redresse et tangue sur mes pieds, pas du tout à l'aise. Non vraiment, mais qu'est ce que je fais là ?

« Tu es ici chez toi Dunkan, si ça n’avait pas été le cas, la cavalerie aurait déjà débarqué pour te mettre dehors. »

Mes yeux pétillent. La cavalerie ? Il y a des chevaux ici ? Je voudrai lui poser pleins de question, la harceler jusqu'au bout pour voir ces fameux animaux. Des animaux bon sang ! J'en ai pas vu depuis si longtemps ! Ça remonte au cirque tout ça... Toto ? Non lui c'est pas un animal, c'est un ami voyons ! D'ailleurs c'est étrange qu'il se tienne aussi tranquille... (par là je veux dire qu'il ne s'enfuit pas, parce que pour ce qui est du fait de jouer avec mes cheveux il arrête pas depuis qu'il est revenu sur mon épaule. Mais on s'habitue)
Puis je me ressaisis, mon peu d'esprit cartésien prenant le dessus. La cavalerie ? Hey, on est plus au Moyen âge, faudrait penser à évoluer. Je sens un truc me parcourir rapidement le bras à son contact. Entre de l'apaisement et une décharge, c'est... étrange. Ne sachant comment réagir je penche la tête sur le côté alors qu'elle retire sa main avec un "désolée" fort peu à propos.
Je secoue un peu mon bras intrigué mais constate qu'il marche aussi mal que d'habitude et donc que tout va bien. Je tire un peu ma manche, espérant qu'elle n'ai pas vu les cicatrices fines sur mes bras. Je n'ai pas envie de les expliquer, ça ne concerne que... Je suis parcouru d'un frisson. Que moi.

« La puce dont je t’ai parlé, est un truc bizarre, sans doute emprunté aux extra-terrestre s’ils existent, à l’armée sinon. On nous l’implante pour qu’on puisse comprendre toutes les langues qui sont parlées ici. Je ne comprends pas encore comment ça fonctionne, mais ça fonctionne c’est le principal. Enfin, si tu parles toutes ces langues, je ne pense pas que ça soit utile…»

Je lève un sourcil avec un sourire. Ha, elle parle plus que mi c'est rigolo ! Mais elle dit n'importe quoi. Dis par un cinquantenaire elle serait passé pour un pervers. Elle parle d'une puce... Dans le cerveau ? Un pique me traverse le cœur alors que des mots effleurent mes lèvres. "Bah, pourquoi pas ?" J'en suis plus à là. Ça doit bien être possible, vu que certains sont capables de faire des choses affreuses à leurs enfants. Et que les enfants sont capables de faire des choses affreuses à certains. Je bad.

« Et d’abord traite pas d’idiot ton ami. Sinon il va te planter là pour de bon ! Alors… J’vais te poser pleins de questions pour savoir par quoi je commence la visite, hésite pas à en poser plein d’autres pour te venger. Tu as faim ? Tu as des bagages ? Tu crois en la magie ? Tu viens de quel coin du monde ? »

Il va me planter là... Instinctivement, par réflexe de peur, je pose ma main sur le poil fin de Toto, qui me mordille le doigt en signe de réconfort. Non. Non Toto ne partira pas, pour rien au monde. Sinon il ne me restera rien.
Je me sens offusqué par autant de questions d'un coup, surchargeant mon esprit. Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas parlé que toutes ses paroles me donnent mal à la tête.

_ Wow attend attend attend ! Ça te dis de parler plus lentement ?! Je suis pas une machine capable de retenir tout comme-

Je me stoppe net, conscient de ce que j'allais dire. Du mot que j'allai prononcer. Du nom. Isis. Je reste muet. Je n'ai pas le droit de prononcer ce nom. Elle est trop loin maintenant, beaucoup beaucoup trop loin.
Je secoue la tête et m'agite inutilement. Je passe une main dans mes cheveux, mimant un faux sourire.

_ J'ai la dalle, j'ai pas de bagages, je viens d'Atlanta et... Heu... C'est quoi la dernière question ?!

Je lui sers de grands yeux. Bien sûr que j'ai compris la question, c'est juste que c'est.... complètement HS quoi. Je penche à nouveau la tête et la regarde de travers.

_ La magie. Heu. Ben j'en fait un peu, mais j'ai pas de jeu de cartes là...

Je souris, gêné. Un peu beaucoup, je suis doué en fait mais là j'ai l'impression d'être hors sujet. Je me frotte à nouveau la tête. Bon sang, j'aime pas être à côté de la plaque. Toto bon sang arrête de jouer avec mes cheveux. Je m'agace.

_ Non puis c'est quoi toutes ces questions hein ? On est où ? C'est quoi ces questions bizarres ? Eeeeeet...

Je rste bêtement en suspend. J'ai l'air con je sais. Mais là je sais plus quoi poser comme questions. J'ai l'impression de m'en foutre.


Non mais quelle idée d'avoir un singe ! Pourquoi j'ai pas acheté un cochon d'Inde plutôt ?! 1462215540-duky-keep-cool
♫ Honey I'm good !

Souvenirs souvenirs... :
##   Dim 8 Juin 2014 - 22:21
Ipiu Raspberry

Personnage ~
► Âge : 11/07/1995
► Doubles-comptes ? : Afya et Charlie-Ange
► Rencontres ♫♪ :
Ipiu Raspberry
Master Tonnerre Solaire
Messages : 3710
Date d'inscription : 11/07/2013
Age : 28
Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ?
Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser !

Okay y aller plus doucement. C’est évident voyons. Tellement évident. Sauf qu’elle n’a pas la moindre idée de comment expliquer les choses qu’elle a à expliquer avec peu de mots. C’est pas évident. Elle réfléchit intensément. Bon elle sait comment s’y prendre… Elle se souvient de la manière dont Sixtine lui a fait comprendre ce qu’elle était censée apprendre à Terrae.

Sixtine avait manipulé l’eau, d’une façon… Merveilleuse. Malgré ses entrainements avec Lucky, la gamine aux yeux violets avait beaucoup de mal à maitriser ses pouvoirs. La peur qu’elle ressentait à l’idée seule de blesser quelqu’un lui mettait un stress phénoménal. Une digue se dressait entre elle et son pouvoir. Tellement importante que même lorsqu’elle sentait des petits picotements dans ses doigts elle frissonnait de peur. Plusieurs fois avant de réussir à libérer ses éclairs, elle s’était évanouie plutôt que de laisser l’électricité sortir de son corps.

Oui Ipiu et la logique. Elle risquait de faire bien plus de mal si elle ne maitrisait pas son don que si elle le faisait… Mais bon. Maintenant elle arrivait à le libérer. A le diriger. Elle sentait perpétuellement les picotements dans ses veines quand elle s’ouvrait à eux. Elle sentait le flux d’énergie, elle en avait peur mais elle savait le maitriser… Pendant une ou deux poignées de secondes.

« Je pensais plutôt… A de la magie élémentaire. Je vais te montrer. »


Elle lui sourit, déjà stressée à l’idée de ce qu’elle allait faire. Elle recula de trois pas, les yeux plongés dans ceux du jeune homme.

« N’ai pas peur, de ce que tu vas voir, et ne t’approche surtout pas de moi. Je suis une débutante, et je pourrais te blesser sans le vouloir. »


Elle se lança alors dans un stripteaz sommaire. Oui, okay, elle envoya valser son gilet et sa chemise dans l’herbe. Ne laissant qu’un simple débardeur sur son corps, elle voulait lui montrer qu’il n’y avait aucun truc, ni aucune astuce dans ce qu’il allait voir. Elle ne fit pas attention au dragon qui recouvrait tout son dos. Elle l’oublia tellement elle était concentrée sur ce qu’elle avait à faire. Elle sourit encore, plus pour se donner du courage qu’autre chose.

Elle leva les paumes vers le ciel, elle capta l’énergie en elle, et lui donna une forme. Une couleur. Elle sentit l’électricité jaillir de sa main vers le ciel sans nuages. Elle voulait lui montrer qu’elle maitrisait le flux et ne faisait pas que l’invoquer. Elle se concentra et un pli apparu sur son front. L’électricité ne zébra plus le ciel sous forme d’un éclair sortant de ses mains, mais pris la forme d’une sphère. Les deux sphères brillèrent une dizaine de secondes avant de s’éteindre, laissant la jeune fille haletante. Elle récupéra sa chemise qu’elle reboutonna d’une main tremblante.

« Bienvenue à Terrae, ici on te permet de réapprendre à vivre, et à combler le vide qui s’est emparé de ton cœur. Ici, on arrive tous un peu cassés, et… On apprend à continuer. Si tu en as encore envie, ce lieu deviendra ta maison… Tu as du temps pour te décider, et quel que soit ton choix, il sera respecté. Tu es libre de partir… Mais avant, si tu le veux bien je t’emmène manger à la cafétéria. »


“- A qui la nuit fait-elle peur ?
- A ceux qui attendent le jour pour voir.”
― Pierre Bottero, Ellana
##   Lun 16 Juin 2014 - 22:37
Dunkan D. Carter

Personnage ~
► Âge : 19 ans physiquement. Je parierai pas sur le mental correspondant
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Dunkan D. Carter
Tonnerre au pouvoir solaire
Messages : 118
Date d'inscription : 17/05/2014
Emploi/loisirs : Steak de service
Humeur : Enjoy !

Elle sembla embêtée par ma réponse et visiblement, chercha mieux. Ouais désolé si je comprends pas tout du premier coup non plus mais bon, j'ai pas fumé ok ? Moi je crois pas en la vraie magie, enfin je crois pas. Attendez, vous voulez dire qu'en vrai ça existe et que je suis le seul pas encore au courant ? Bon sang mais si on avait plus besoin des effets spéciaux j'aurai été au courant quand même non ?
Je grogne. Haaa, pourquoi je suis jamais au courant hein ? Tsss, juste parce que je pars deux ans on change le monde en mon absence ? Oui je fais des haaa et des Tsss si je veux, j'aime les onomatopées ! N'empêche, c'est si long deux ans ? Un nœud se créé dans mon ventre, un nœud de douleur et d'acide. Je panique. Qu'est ce que je fais là, déjà ? Je ferai mieux de crever tout de suite, ça ferait moins mal... Je passe une main sur mon ventre discrètement pour le masser et Toto se balance à mon bras.
Elle parle de magie... élémentaire ? Késséquecemotlà ? Bof, aucune idée. Je me balance d'un pied sur l'autre, un peu impatient d'un phénomène inconnu (oui, qu'est ce que j'attend au juste) et là elle recule et me demande de pas approcher. Ouais c'est ça, dis tout de suite que je suis un monstre aussi !
Ha non ? C'est elle qui risque de me blesser ? Ma prise autour de mon ventre se raffermit. Mi intrigué, mi peureux, je la regarde retirer ses habits un à un pour se retrouver sans manches. Je m'accroupi, pas très sûr de ce qu'elle va faire avec quelques couches en moins et aperçois vaguement un tatouage. Ha, c'était pour me le montrer . Mais ça c'est pas de la magie ! Enfin je crois pas... Ho ! Dites moi qu'il bouge, j'ai toujours rêver d'en voir un boug-
Je restais immobile. Immobile devant les éclairs que Ipiu -non mais c'est quoi ce nom ?- avait dans les mains. J'étais complètement septique. Bon, non en fait j'étais aussi complètement euphorique et pétrifié, et même si le mélange peut paraître étrange il est possible avec moi.
Elle avait... Elle avait un éclair dans les mains, sérieux ? Non mais vraiment, genre un vrai de vrai ?! Je hausse un sourcil. C'est cool ! C'est même grave cool, ça pète complètement ! "Mais c'est pas possible, Dunkan" La voix d'Isis avait résonné dans mon esprit comme une claque. Je serrais les dents, presque en colère. Non mais oui je sais, que c'est pas possible, elle se moque de moi pas vrai ? Mais... Faut avouer que c'est cool quand même.
Je me relevais lentement lorsqu'elle parla. "On apprend à continuer". Continuer ? Les bras m'en tombaient presque. Ça veut dire quoi ? Arg, je sais plus. Je cherchais Toto des yeux, qui s'était réfugié dans mon dos à la découverte des éclairs. Je suis libre de partir ?
Tout dans le discours de Ipiu me faisait l’écho de l'inconnu. Libre ? Partir ? Continuer ? Tous les mots se mélangeaient dans ma tête, comme si elle était incapable de comprendre ce qui se passait, incapable de l'envisager. Les yeux complètement dans les vague, une partie de moi, lointaine, répondit par un murmure.

_ C'est classe... C'est... bizarre...

Avant de me reprendre. Qu'est ce que je disais ? Ou qu'est ce qu'elle disait plutôt ? Ha oui, les pouvoirs. Ouais bof. J'ai déjà vu des trucs pires avant, pourquoi pas ça maintenant ? J'en ai rien à foutre sérieux. La flamme dans mes yeux se ralluma comme si on avait remit du gaz dans l'ampoule. Un coup de bust et pouf ! Ça repart.

_ C'est même carrément génial ! Dis juste, on est obligé de se déshabiller avant ou non ? Parce que je les aime bien mes fringues moi...

Je tournais les yeux autour, cherchant eu loin un changement de sujet pourtant évident.

_ Ha et heu, y'a de la bouffe à la cafet ? Genre oui je suppose... Tu m'invite ? Non parce que j'ai pas de sous...

Je lui jetais un regard confus. Je m'énerve vraiment parfois.


Non mais quelle idée d'avoir un singe ! Pourquoi j'ai pas acheté un cochon d'Inde plutôt ?! 1462215540-duky-keep-cool
♫ Honey I'm good !

Souvenirs souvenirs... :
##   Mar 24 Juin 2014 - 20:57
Ipiu Raspberry

Personnage ~
► Âge : 11/07/1995
► Doubles-comptes ? : Afya et Charlie-Ange
► Rencontres ♫♪ :
Ipiu Raspberry
Master Tonnerre Solaire
Messages : 3710
Date d'inscription : 11/07/2013
Age : 28
Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ?
Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser !

Enfin ressapée elle ressemble enfin à quelque chose. Il ne faut pas se méprendre l’air est frais sans être froid et les gouttes de sueur sur sa peau la rafraichisse encore plus. Elle apprécie de repasser son gilet qui lui redonne la sensation d’avoir chaud. Oui elle est frileuse et oui c’est totalement dégueulasse de remettre des vêtements propres quand on a transpiré. Elle en a conscience. Elle s’en tape comme de l’an quarante. (A ne pas traduire qu’elle se soit souvent tapé des hommes de quarante ans.)

Elle essaie de reprendre son souffle tout en écoutant le jeune digérer à l’oral. Elle se souvient de son enthousiasme soudain dès qu’elle avait vu Sixtine manipuler l’eau. Elle regretta pour la première fois de ne pas savoir maitriser son pouvoir. Elle aurait aimé être une vraie magicienne comme l’était sa camarade, et réussir à faire battre le cœur du jeune homme comme la brunette avait fait battre le sien. Elle avait ravivé la flamme d’une vie dont Ipiu ne voulait plus. Elle trouvait juste dommage.

Elle sourit bien que son cœur soit presque triste que la première question qui lui vienne à l’esprit soit en s’il était obligé d’enlever ses vêtements pour faire la même chose et non comment. Elle choisit finalement d’en rire de bon cœur.

« Ce n’est pas une obligation absolue, mais j’en ai marre de me cramer mes fringues. De toute manière je ne sais pas ton affinité… Certains maitrisent l’eau. D’autres le feu ou encore la terre. J’ai cru comprendre que c’était fonction de notre caractère.»


Elle comprend par la suite de ses paroles qu’il a faim et ça ne l’étonne guère. Pour sa part elle était tellement sous le choc quand elle a débarqué ici qu’elle n’avait rien avalé depuis des heures… ou peut-être des jours. Son esprit avait flouté ses souvenir de cette période-là. Instinct de survie diraient un les psys, qu’elle refusait d’ailleurs d’aller voir. Elle n’était pas la plus à plaindre ici elle en avait la conviction.

« Tu n’auras pas besoin de payer… Je n’ai jamais compris d’où venaient les financements ici, mais c’est comme un hospice. »


Et crois moi j’ai cherché. Je l’attrape par sa main de libre. C’est-à-dire celle qui n’est pas en train de cajoler Moufassa pour l’empêcher de se carapater. La jeune bibliothécaire n’a jamais aimé les animaux domestiques. Elle les préfère libres. Si la comparaison pouvait se faire elle dirait qu’un animal domestique était comme une fleur dans un bouquet. Jolie et fraiche pendant quelques temps, mais destinée à se mourir. Un animal libre faisait partie d’un tout. Sa mort n’était pas une mort mais le début de nouvelles vies.

Ils arrivaient à la cafétéria quand elle se rendit compte de sa bêtise. Enfin non, pas de sa bêtise, mais de son oubli. Les animaux n’étaient pas acceptés dans la cafétéria pour une raison évidente d’hygiène.

« Moufassa n’a pas le droit d’entrer… Tu t’installes en terrasse et je vais chercher quelque chose de consistant à manger pour vous deux, ou tu préfères que je le garde pendant que tu choisis ? »



“- A qui la nuit fait-elle peur ?
- A ceux qui attendent le jour pour voir.”
― Pierre Bottero, Ellana
##   Sam 28 Juin 2014 - 14:56
Dunkan D. Carter

Personnage ~
► Âge : 19 ans physiquement. Je parierai pas sur le mental correspondant
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Dunkan D. Carter
Tonnerre au pouvoir solaire
Messages : 118
Date d'inscription : 17/05/2014
Emploi/loisirs : Steak de service
Humeur : Enjoy !

Je penchais la tête en la regardant.
Zut, j'ai cru un instant en regardant ses yeux que je lui avais fait de la peine avec mes remarques. Je me pinçais les lèvres. Je suis toujours maladroit avec les autres, et je ne sais pas ce que je pense, je sais pas comment je me débrouille mais j'arrive toujours à les blesser même quand je les aime bien. Je suis bizarre ? Ou alors elle est susceptible, c'est peut être pas de ma faute non ?
Alors que je suis sur le point de lui demander si ça va, elle se mit à sourire puis presque à rire, ce qui ne me rassura que peu au final. Mais siii Dunkan tu vois elle va bien ! Oui mais on dirait qu'elle est triste quand même, tu crois que je devrai m'excuser ? Pourquoi je ferai ça au juste ?! Oui mais j'ai pas été gentil... Mais j'ai rien dit !
Je secoue la tête pour faire taire ces voix intérieurs. Elle m'explique qu'on est pas obligé d'enlever ses fringues. Ha cool j'avais pas envie, si c'est pour qu'on voit mes cicatrices toutes moches... Merci papa, mais tu sais y'avait mieux comme cadeau d'anniv'. Enfin c'est sûr que là du coup je risque pas de l'oublier... Ni de le perdre. HA HA.
Malgré abattement soudain que je ressent, je cherche une phrase à ajouter, pour pas faire mon spectateur et essayer de rattraper mon erreur (que je sais même pas ce que c'est).

_ Oui mais les éclairs c'est plus cool...

J'ai dit ça d'un ton boudeur, le visage rougissant, sans comprendre pourquoi. Haaa, parfois c'est vraiment embêtant de pas comprendre ses propres sentiments. Enfin, je dis ça mais l'eau et le feu ça peut être cool non ? Ouais non, c'est quand même mieux les éclairs. Je sais pas, c'est Zeus, c'est  la classe ultime et tout... Non ? Si, elle avait la classe !
Mon regard devient plus assuré alors que j'écoute la suite.
Hooo, pas besoin de payer alors ? Pas besoin de voler non plus, c'est pas plus mal. Quoique, je sens que mes aptitudes et ma curiosité va encore me forcer à chercher les limites de cet hospice... Sauf si je ne reste pas. Après tout je n'ai pas ma place ici, mais alors pas du tout. Je soupire. Enfin, allons y quand même.

Elle m'a pris par la main comme un gamin.
Ça me fout un peu en rogne parce que j'ai 19 ans (si siiii je vous jure !) mais je crois que si elle l'avait pas fait je me serai carapaté à chaque pas ou presque. J'observais avec de grands yeux et de grands "hoooo", la laissant limite me traîner pour avancer. Ça faisait longtemps que je n'avais pas été si enthousiaste au monde extérieur et à la découverte, je m'étonnais moi même.
Mais cet endroit était... merveilleux ! Si grand, si... Je n'avais plus de mots tant la verdure m'avait manquée. Enfermé dans cet immeuble, entouré de gris, sans musicalité aucune, sans couleurs... Cet air pur m'avait manqué. Toto aussi, il ne cessait de sauter autour de nous, revenant sur mon épaule presque toutes les deux secondes avant de repartir pour un temps aussi court, ce qui me tirait des petits rires. Oui je sais Toto, c'est beau hein ? C'est formidable tout ça... Un peu trop pour moi tu crois pas ?
Arrivée à la cafétéria, Ipiu s'arrêta et me fit face.

« Moufassa n’a pas le droit d’entrer… Tu t’installes en terrasse et je vais chercher quelque chose de consistant à manger pour vous deux, ou tu préfères que je le garde pendant que tu choisis ? »

Je lâchais sa main, comme dépité. Toute ma bonne humeur s'envola d'un coup, comme un verre s'éclaterait sur le sol. Je serrais les dents et fronçais les sourcils. Alors c'était ça ? Toto n'avait même pas le droit d'entrer ? Il n'était pas sale, sûrement pas plus que les humains !
Je me retournais un peu brusquement et tirait une chaise avant de m'asseoir, dos à elle.

_ Si mon ami ne peux pas entrer alors moi non plus.

Personne ne pouvait comprendre ce lien. Ce n'était pas un animal de compagnie, loin de là. Toto n'avait jamais été dans une cage, je ne lui avais jamais rien appris, à part jongler avec des pommes, je le considérais comme mon égal, il était intelligent et malin, même plus que moi. Je ne le forçais jamais, ne le frappais jamais non plus, c'est lui qui ne m'a jamais quitté, pas l'inverse. Je sais que si il décidait de s'en aller je n'aurai plus de raisons de vivre, mais je ne pourrai rien y faire.
Mais pour les autres, ce n'est qu'une attraction, un animal à ma botte. Je soupire à nouveau. Je ne peux pas lui en vouloir, c'est peut être moi qui ne suis pas normal après tout. Toto, sentant ma détresse, monte sur mon épaule et me tapote la tête. Je ris doucement avant de me tourner vers Ipiu, le regard brillant.

_ On aime bien les pâtisseries par contre...

Toto tapa dans les mains pour m'approuver et alla serrer la main de Ipiu avant de revenir vers moi. Vraiment, il est plus doué que moi en matière d'émotions. Un jour faudra que je lui demande des conseils pour la drague...


Non mais quelle idée d'avoir un singe ! Pourquoi j'ai pas acheté un cochon d'Inde plutôt ?! 1462215540-duky-keep-cool
♫ Honey I'm good !

Souvenirs souvenirs... :
##   Dim 29 Juin 2014 - 10:33
Ipiu Raspberry

Personnage ~
► Âge : 11/07/1995
► Doubles-comptes ? : Afya et Charlie-Ange
► Rencontres ♫♪ :
Ipiu Raspberry
Master Tonnerre Solaire
Messages : 3710
Date d'inscription : 11/07/2013
Age : 28
Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ?
Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser !

Faut avouer qu’Ipiu a la délicatesse d’un bulldozer. Elle se rend compte qu’elle a dit quelque chose qui a perturbé le garçon. Elle ne considère pas Moufassa comme inférieur à elle ou autre, cependant il reste un animal à poil, donc interdit au réfectoire. C’est comme ça, et elle ne trouve pas ça fondamentalement injuste non plus. On sert dans la cantine des aliments adaptés aux êtres humains. Si elle se fout de l’hygiène comme de l’an quarante, elle est persuadée que permettre à un animal d’entrer dans un endroit où il peut manger à volonté des choses qui le rendront malade n’est pas un truc intelligent à faire.

Elle ne dit rien, car elle n’a rien à rajouter. Elle aime bien la façon dont le jeune homme considère le singe. Son ami. Alors elle ne veut pas dire quoi que ce soit qui puisse le blesser. Elle a toujours eu les pieds sur terre et cherché le côté pratique des choses. Dans la situation du jeune homme, elle n’aurait pas hésité à laisser Moufassa patienter quelques instants dehors pour aller leur chercher à tout deux de quoi à manger. Ne pas mourir de faim et laisser son ami mourir de faim était le plus logique pour elle.

Elle comprenait cependant que cela soit difficile pour le garçon de se séparer du singe. Il était son seul bagage, son seul lien avec son ancien chez lui. Il était la seule chose qu’il lui rappelait qui il était malgré le lien. Elle se promit de se débrouiller pour trainer dans le coin tous les midis et les soirs jusqu’à ce qu’il arrive à se séparer au moins temporairement de Moufassa. Elle ne les laisserait pas mourir de faim, et elle se documenterait par ailleurs sur ce que mangeaient les singes de son espèce. Elle doutait que les pâtisseries soient préconisées. Oui prendre soin des autres était sa manière d’être.

Elle saisit d’un plateau. Elle cherchait quelque chose de substantiel. Des nouilles, tout le monde aime les nouilles nan ? Avec un peu de fromage dessus c’est le top de la gastronomie de celui qui meurt de faim ? Bref, sur le reste du plateau elle mit une demie tonne de fruits (parce qu’elle se nourrissait presque quasi exclusivement de fruits… mais chut !) Elle prit aussi de la tarte aux fraises et de la tarte aux pommes, mais elle dédaigna le gâteau au chocolat, elle savait que c’était nocif pour beaucoup d’animaux.

Elle retourna devant le deux gens et leur posa le plateau devant le nez (ou presque) et s’assit en face d’eux.

« Bon appétit. »



“- A qui la nuit fait-elle peur ?
- A ceux qui attendent le jour pour voir.”
― Pierre Bottero, Ellana
##   Jeu 3 Juil 2014 - 14:47
Dunkan D. Carter

Personnage ~
► Âge : 19 ans physiquement. Je parierai pas sur le mental correspondant
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Dunkan D. Carter
Tonnerre au pouvoir solaire
Messages : 118
Date d'inscription : 17/05/2014
Emploi/loisirs : Steak de service
Humeur : Enjoy !

Je me sentais un peu responsable, tout de même.
J'avais boudé Ipiu pour une raison enfantine, elle n'avait rien fait de mal elle, c'était sûrement pour des règles d'hygiène... Mais dès que la voix de la raison tentait de faire son travail, celle de mon côté impulsif détruisait toute tentative de réconciliation. On n'insulte pas mes amis, même si ils sont différents ! Oui mais c'est un singe... Même ! Et elle l'a pas insulté. Oui mais... Haaaa, pourquoi je me prends la tête avec ça moi ?!
J'attends donc qu'elle revienne, en espérant avoir quelque chose de bon. Parce que je connais rien du Japon, je sais même pas pourquoi je comprends ce que les autres disent, c'est étrange. Elle a parlé d'une puce, un truc du style, mais si ce genre de trucs avaient été inventés j'aurai quand même été au courant non ? Non peut-être pas en fait. Ça se trouve je l'ai entendu et oublié aussitôt, comme tout ce qui a croisé mon chemin ces deux dernières années.
Je soupire et passe une main sur le crâne de Toto, là où il adore. Je ne sais pas trop pourquoi mais ça lui fait un bien fou et ça se voit, après il en arrive même jusqu'à s'endormir dans mes bras. J'ai l'impression d'avoir loupé tant de choses... Tout me paraît surréaliste. Les arbres, les plantes, les gens, les tours de Tokyo que l'on peut apercevoir derrière les arbres d'une taille démente. Ipiu aussi. Une fille sortie d'on ne sait d'où qui peut faire tomber la foudre, qui de plus me parle, comprends ce que je dis et m'accueille dans cet endroit... Ce ne peux être qu'un rêve. Je suis mort et là, ce doit être un truc du style paradis pour ceux qui ont souffert.
Mes yeux se perdent dans le vague. Les enfants qui jouent sur la placette devant la cafétéria me font l'effet d'un vieux souvenir remonté pour me narguer. Je suis assis et observe, comme si en un instant le paysage pouvait basculer et s'évaporer, que tout n'était qu'un spectre d'idéal. Que lorsque que j'ouvrirai les yeux je serai sur cette table d'opération, le visage de mon père, souriant, au dessus de moi, avec ses mots mensongers "Tu as bien dorm-
Un plateau se posa juste sous mon nez, et je sursautais comme si on m'avait assis sur une chaise électrique. Je mis un instant à comprendre que j'étais revenu à... la réalité ? Non, c'est impossible.
Les senteurs néanmoins paraissaient bien réelles, et j'eut peur un instant de ne goûter à mon dernier repas. On dit que si on mange dans le royaume des morts, on ne peux jamais en revenir... Ouais bon, j'ai faim avant tout, je m'en fout de mourir. Je commençais à piquer dans les nouilles avec satisfaction et répondit à son "bon appétit" par une sorte de grognement du style "choi auchi !". Toto titilla aussi une nouille avant de l'engloutir et de secouer la tête (ça veut dire qu'il est content, pas qu'il déteste. Je sais c'est étrange). Je remarquais d'ailleurs qu'elle avait pensé à ne pas prendre de chocolat, c'était vraiment mauvais pour les singes.
La nourriture avait un goût. Elle était même bonne. Elle avait une odeur, un goût, et surtout une consistance, ce qui commença à me faire douter de la théorie du rêve. Peut-être était-ce mon père le rêve ? Ou alors tout l'était ? En vrai, je me réveillerai à côté d'Isis, dans le cirque, sans que rien n'ai changé ? C'était aussi probable que d'avoir des pouvoirs non ?
J'arrêtais de manger et mon regard se posa sur Ipiu.

_ Dis, ça te dis quelque chose "les scientifiques" ?

Instinctivement, Toto regarda autour de lui et s'accrocha dans mon dos. Comme quand nous avions fuit. Ce geste provoqua un frisson désagréable entre mes omoplates. Un frisson glacial, comme si l'évocation même de ce mot recelait quelque chose de mauvais.
Je tentais de calmer mon singe par des gestes doux et des paroles réconfortantes. Je ne savais même pas pourquoi j'avais posé la question. C'était stupide, peut-être ces hommes non plus n'existaient pas, c'était peut-être juste une invention de mon père et de ses amis pour justifier... ce qu'ils faisaient.
Je pris une inspiration et tirait un sourire gêné.

_ Non rien oublie... Et sinon, c'est quoi ici ? Un hôpital géant ? Une colonie de vacances ? Ou heu... Une école ?

Comment avoir du tact, on ne le dis jamais assez ! Un hôpital géant.. Ben vas y, dis lui aussi qu'elle est folle ! Ho puis mince quoi, je parle encore comme je veux non ? On est sûrement dans un rêve, elle va pas être vexée si ?


Non mais quelle idée d'avoir un singe ! Pourquoi j'ai pas acheté un cochon d'Inde plutôt ?! 1462215540-duky-keep-cool
♫ Honey I'm good !

Souvenirs souvenirs... :
##   Sam 5 Juil 2014 - 0:53
Ipiu Raspberry

Personnage ~
► Âge : 11/07/1995
► Doubles-comptes ? : Afya et Charlie-Ange
► Rencontres ♫♪ :
Ipiu Raspberry
Master Tonnerre Solaire
Messages : 3710
Date d'inscription : 11/07/2013
Age : 28
Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ?
Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser !

Regarder les gens manger est censé donner envie de manger. Non ? Pourtant la jeune femme n’a pas faim. Elle les regarde manger, et ça la fait sourire de les voir dévorer ce qu’elle leur a rapporté. Pourtant, elle, cela fait des jours qu’elle ne mange plus autant, une pomme, quelques tranches de melon. Elle vire à l’herbivore. Pardon à la fructivore. A moins que ce soit… végétarienne ? Non. C’est tout et rien à la fois. Elle ne refuse pas obstinément de manger de la viande, mais elle n’a pas faim. Son estomac est noué.

Elle sait pourquoi, mais pas vraiment. Elle se connait et s’ignore. Ca va faire un an hurle son cœur, et son cerveau pense qu’elle doit finir de lire ce livre, s’entrainer, vivre. Avancer, elle le fait. Elle se force. Toujours aller de l’avant. Ne pas se retourner. Ca va faire un an. Un an qu’elle attend que le cauchemar s’arrête. Son corps se rebelle. Il comble les silences, il réagit là où elle est passive. Il sait ce qu’elle veut oublier. Ca fera bientôt un an qu’elle est là, et cela fera bientôt un an que celui qu’elle aimait est mort.

Aime. Aimait ? Elle ne sait pas trop. Elle essaie de se convaincre de l’un et l’autre s’impose. Quand elle pense aimait, son cœur crie qu’elle l’aime encore. Quand elle pense aime, son esprit s’envole, des images floues du passé se superposent à celles de l’avenir. Elle oublie. Elle regarde le petit singe chiper des coquillettes et sourit. Elle chassa l’ombre d’une pensée. La question du jeune l’interloqua. Un frisson parcouru son échine.

L’ombre d’un souvenir, douleur et peur. Etait-ce son souvenir ou celui du garçon. Elle a dû se tromper. Elle fait mine de réfléchir. Que peut-il vouloir dire par les scientifiques.

« Je ne sais que te dire, un scientifique est quelqu’un qui se consacre à l’étude d’une science. Après… Ce mot semble avoir un sens particulier pour toi… »


Son regard se fait lointain vide. L’espace d’une demi seconde le voile tombe. L’enfant devient adulte, son regard se glace et son sourire disparait. Elle contemple un souvenir qu’elle ne réussit à discerner ; Ses yeux se ferment et son sourire réapparait comme avant. La science. Ne se maitrise pas elle-même. La science tend toujours à croitre. Elle est l’avenir et la fin de l’humanité. Ce qui est scientifiquement faisable doit-il être fait ? Il passe à autre chose. Elle ne l’interroge pas, ce n’est pas son rôle. Pas aujourd’hui.

« Je dirais qu’on est dans un asile. Ou alors un hôpital qui se prend pour une école où tous les élèves se croient dans un camp de vacances. On est a Terrae. Un endroit où on doit se réinventer. Un centre de rééducation peut-être ? ‘fin un savant mélange de tout ça. »



“- A qui la nuit fait-elle peur ?
- A ceux qui attendent le jour pour voir.”
― Pierre Bottero, Ellana
##   Jeu 10 Juil 2014 - 18:07
Dunkan D. Carter

Personnage ~
► Âge : 19 ans physiquement. Je parierai pas sur le mental correspondant
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Dunkan D. Carter
Tonnerre au pouvoir solaire
Messages : 118
Date d'inscription : 17/05/2014
Emploi/loisirs : Steak de service
Humeur : Enjoy !

Elle répond. Elle répond sans répondre vraiment, ce qui est plutôt étrange en soi. Mais apparemment, les scientifiques n'existent pas. Du moins pas comme je les entends, pas comme mon père. Ils ne sont pas ces brutes prêts à tout, ceux qui ont enrôlé mon père, ceux qui... m'ont fait ça. Ce n'est donc qu'un nom, une justification inventée par mon père pour justifier ses actes, rien de plus. Tout comme le fait que je n'ai jamais été malade, il n'a jamais été au service de ces... "scientifiques".
Je soupire, entre la déception et la peur. Dire que j'avais encore cru un instant que là où j'étais n'était pas un rêve... J'en suis maintenant convaincu, je vais juste me réveiller au son de la voix de mon père, il me dira d'aller à l'école, et de mon œil morne j’acquiescerai sans rien dire. Muet, comme ces deux dernières années.
Je retrouve cependant mon sourire habituel. Ou inhabituel. Pourquoi sourit-on quand on a le plus envie de pleurer, de tout laisser tomber ? Je ne l'explique pas. Je ne le comprends pas non plus et je n'ai même aucune théorie à ce sujet.
Elle me parle d'où on est. L'asile. Ben oui forcément, un asile, parce que je deviens complètement fou, complètement malade à force ! Je me crève tout seul à la tâche, je devrai juste aller dans mon lit et me poser, crever, comme ça je n'embêterais plus personne !
Étrangement cette idée me met hors de moi. Je veux bien être inutile mais je n'aime pas qu'on me le reproche ? Mon illogisme me fatigue.
Puis c'est une école, un hôpital, un centre pour se construire (je suis entier moi je vous jure !), ou un centre. Ouais bref, un mélange de tout ça. Je la regarde un sourcil dressé, complètement immobile (si mon sourire est inhabituel alors que dire de mon immobilité, une légende urbaine !). Bon, le fait est que je suis en train de manger, et oubliant ce fait, je tente de lui répondre avec la bouche pleine de nourriture, ce qui donne à ma phrase des allures de "chu krai gas no huxrg ?" que je rectifie après avoir avalé en mode baleine ma pitance.

_ Tu sais que c'est pas clair du tout ton truc ?

J'essaye d'oublier l'odeur de pâtes qui me remonte dans le nez -ça m'apprendra à manger trop vite- et essaye de donner un peu de contenance à mon propos, par peur d'avoir été un peu... Comment dire ? Peu tactile ? Oui non, manque de tact, rien à voir avec les rapports physiques.

_ C'est pas contre toi hein, mais t'es pas du touuuut douée pour rassurer les gens. C'est pas méchant, juré, mais bon, là déjà que je suis pas super à l'aise... Bref, laisse tomber.

Désespéré, j'arrête ma tentative de persuasion, puisque visiblement c'est pas mon fort. Enfin, c'est pas non plus comme si ça l'avait été un jour... Même avant, j'étais toujours avec Isis, elle me comprenait avant que j'ouvre la bouche et je n'avais pas besoin de rencontrer des inconnus...
Je suis un lâche en fait. Un peu trouillard sur les bords.
Toto continue de manger et je souris à nouveau en le regardant. Lui au moins, ça pourrait être la fin du monde qu'il trouverait quelque chose pour remplir le trou qui lui sert d'estomac. Je pose ensuite mon regard sur Ipiu.

_ Enfin, je suis sûr que tu as des tas de choses à faire, je voudrai pas te retenir...

Quand je vous disais que j'étais pas tactile... Tactique. Tacticien ? Heu... Tactologue ? Ouais bref, laissez tomber.


Non mais quelle idée d'avoir un singe ! Pourquoi j'ai pas acheté un cochon d'Inde plutôt ?! 1462215540-duky-keep-cool
♫ Honey I'm good !

Souvenirs souvenirs... :
##   
Contenu sponsorisé

 

Non mais quelle idée d'avoir un singe ! Pourquoi j'ai pas acheté un cochon d'Inde plutôt ?!

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Terrae, Une nouvelle ère commence... :: L'Institut Terrae.
 :: Entrée.
Aller à la page : 1, 2  Suivant