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Une arrivée de plus.
##   Ven 1 Aoû 2014 - 20:39
Anonymous
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On lui avait dit que cet endroit était sa place, et naïvement elle l'avait cru, mais à peine arrivée que les regrets la tenaient déjà. Quelle idiotie d'avoir suivi cette personne dont elle ne connaissait rien. On lui avoir promis l'utopie, pourtant en ces lieux, la sensation de bien-être qu'elle attendait demeurait remplacée par cette solitude qui croit, dévore sa belle âme, se nourrissant de sa faiblesse.
Perdue et intimidée par ce terrain inconnu, Lydia avait perdu de vu la personne qui l'avait conduite jusqu'ici, dans ce qui semblait être l'entrée principale.
Elle ne savait où aller, et après s'être aventurée de quelques pas, la jeune fille perdit tout courage et entreprit le demi-tour.
À quoi bon s'échapper et fuir sa solitude si cela l’amenait dans un endroit plus vaste et vide ?
Elle s'en voulait, et ressentait une once de peur et d'incompréhension. Tout était différent, elle n'avait pas ses marques. Pourtant, ses parents ne lui manquaient guère, elle s'était habituée à leur absence, mais celle de sa tante, qui avait toujours été bienveillante envers elle, était encore bien dure à supporter.
Pour ne pas regretter son choix, la jeune fille dressait dans sa tête une liste du pour et du contre de sa présence ici, cependant, elle s'empêchait de trouver des points positifs. Elle devait partir, retourner chez elle, mais l'aventure était là, elle lui tendait les bras où Lydia refusait de se loger.
##   Ven 1 Aoû 2014 - 23:22
Aaron Williams

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Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ?

Avachi sur mon bureau, à moitié endormi sur des feuilles emplies de calculs et autres formules chimiques, je rêvasse tranquillement. Ma tasse de café est vide depuis un moment, abandonnée à côté de la souris reliée à mon ordinateur. Je souffle de désespoir en essayant de me réveiller, me frotte les yeux avec force. Ok… Je suis encore dans un état déplorable, c’est génial. Je m’étire un peu et me lève, regarde mon portable. Puis je plisse le nez en voyant que j’avais un nouveau message de Chris. Chris, c’est le gardien de Terrae, pour ceux qui le savent pas : un Titan sympa mais un peu bourru – un Titan, quoi, faut pas chercher plus loin. Visiblement, j’ai un paquet qui m’attend à l’entrée. Je plisse le nez en essayant de me souvenir quelle sombre connerie j’ai pu commander ces derniers temps.
Je me change et attrape une chemise que je boutonne tranquillement, avant de lui répondre pour lui dire que je me mets en route. Un moment, je songe. Est-ce que ce n’est pas tout simplement les affaires que Malory m’avait dit m’envoyer ? Elle aura mis le temps, dans ce cas… Et je l’aurais presque oublié. Mes lèvres se pincent et je sors de chez moi, les mains dans les poches, et mes lunettes sur le nez – pour une fois, hé. J’ai pas envie de repenser à tout ça… Mais en même temps, faut bien dire que je dois être sacrément masochiste pour chercher à récupérer mes anciennes affaires. Enfin… Seulement le plus important. Les photos… les souvenirs… Tout ça.
J’approche de la loge à l’entrée de Terrae et discute cinq minutes avec Chris, alors qu’une nouvelle élève franchit le portail, visiblement mal à l’aise. Mon gros carton dans les bras, je ressors et étire un sourire en coin en la voyant hésiter, toute perdue.

- Ben alors ? Tu entres ? On va pas te bouffer, tu sais.

Quelle charmante manière de saluer une nouvelle terrorisée, dites-moi…

- Bienvenue à Terrae, j’ajoute en désignant l’institut de la tête.



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##   Sam 2 Aoû 2014 - 0:16
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Les pas se succédèrent, la tirant vers la sortie. Mais une fois passé de l'autre côté, qu'allait-il se passer ? Elle s'engouffrerait de nouveau dans cette solitude... Pourtant elle aimait ça, être seule, mais il a toujours été mieux de le demeurer lorsqu'on sait que nous sommes tout de même entouré. Pour elle, il n'y avait personne. Dans son passé, juste le manque, l'utopie emportée par le feu. Elle se souvenait encore de ce spectacle, de ces flammes qui ondulaient gracieusement, qui valsaient avec le son des crépitements. Qui se nourrissait des matériaux les entourant, elles emportaient tout, ses livres, ses biens, son enfance, et une partie du corps de sa tante. Rien ne serait plus comme avant.
Le cœur oppressé par des regrets, elle imaginait le visage de ses parents, de son frère, ne la trouvant plus et reprochant cette disparition à la femme qui l'avait remis sur le droit chemin, qui lui avait appris ce qu'était la beauté. Cette dernière, la vraie, allait bien plus loin qu'une enveloppe charnelle qui pourrirait avec le temps.
Il fallait y retourner, leur dire que tout va bien mais que cette prison ne lui va plus. Pourtant, la soif de nouveauté, d'aventure, la faisait hésiter. Dubitative elle n'avait pas encore osé passer le portail, et c'est cette attente qui lui valut sa première rencontre.

Trop absorbée par ses diverses pensées, elle n'avait pas senti une présence, ni même entendu un corps en mouvement, le seul bruit qui vint lui sonner les oreilles fut le son d'une voix masculine. D'une manière sûrement bien propre à sa personnalité, il lui souhaite la bienvenue. Se tournant alors afin d'apercevoir son visage, Lydia lui offrit un doux sourire, quoiqu'un peu confus.
En premier temps, elle avait voulu lui dire que sa place n'était guère ici, qu'elle n'était qu'une mystificatrice et qu'il lui fallait abandonner sa soif d'aventure. Mais lorsque l'homme lui souhaita plus clairement la bienvenue, elle se sentit idiote et n'osa pas prononcer les mots qu'elle avait répétés dans sa tête comme excuse pour fuir, encore, et toujours.
Ne sachant que dire, elle opta pour la banalité.

- Hé bien, merci.

Et à présent, pouvait-elle lui demander de l'aide ?
##   Lun 4 Aoû 2014 - 0:38
Aaron Williams

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Sans prendre trop gare au contenu du paquet, je le garde dans mes bras et essaie de le soulever correctement sans le faire tomber ni risquer de me casser le dos. En marchant, je m’y reprends à plusieurs fois avant de pouvoir le tenir correctement, et essaie de ne pas penser à la vague de nostalgie et de regret qui étreint mon cœur. Alors que je sors, je tombe sur une gamine – adolescente d’environ quinze ou seize ans, je saurais pas vraiment dire – en proie aux mêmes doutes que moi. Certainement les mêmes que ceux qui m’avaient agressé à mon arrivée à Terrae. Le doute, ces questions qui tournent en boucle dans notre tête, et surtout cette angoisse, ce besoin de venir et à la fois de repartir, cette confiance que l’on aimerait accorder, mais qu’on ne parvient pourtant pas à donner à qui que ce soit.
La peur, aussi, certainement.
Je la salue avec un sourire en coin. Un peu désireux de lui faire reprendre contact avec la réalité. Finalement, à Terrae, c’est bien en réussissant à se reconnecter au monde qu’on parvient à s’arranger – et à oublier notre vide, aussi. Même si parler de « vide » pourrait parfois être assez agaçant, on s’habitue au terme. Disons simplement la raison de notre présence ici…
La gosse a l’air plutôt calme, et assez troublée. Normal, pour une nouvelle… Enfin bon, tant que j’y suis, je peux toujours essayer de l’aider un peu. Etant donné que je suis dans le coin… Mais c’est pas de la bonté, hein, faut pas tout confondre ! J’ai juste ce paquet abominable entre les bras, et j’aiii… pas envie d’y penser. Sinon je sais que je vais repartir en mode dépression en moins de cinq minutes. Mais bon, franchement, je trouve que je gère, j’arrive mieux à me contrôler en ce moment ! Comme quoi, tout arrive.

- Eh ben, t’as pas l’air super loquace. Ça va, tu t’en sors ?

Je reprends un peu mieux mon carton dans les bras alors que je le sens glisser et grommelle un peu à son encontre. Avant de désigner l’institut du regard.

- Tu comptes rester plantée là encore longtemps à te demander si tu entres ou si tu sors ? Non parce que, mine de rien, si t’as fait le voyage jusqu’ici, ce serait con que tu fasses demi-tour… enfin je dis ça, je dis rien.

Ouais, nan, dis rien en fait, Aaron.



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##   Lun 4 Aoû 2014 - 1:21
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La personne en face d'elle était très directe dans ses paroles, il utilisait un jargon d'adolescent facilement reconnaissable dans sa syntaxe, qui n'était pas pour autant incorrecte. Pour tout dire, il arrivait aisément à mettre Lydia à l'aise, ses propos étaient justes, balancés comme cela, frappant l'esprit de leurs lettres vicieuses, manipulatrices des pensées, dévorant les regrets et les doutes. Son état dubitatif demeurait néanmoins, ne pouvait s’effacer, ne promettant que de s'accroître avec le temps qui pourtant, serait aussi celui qui les annihilerait. Si Lydia n'était guère une personne prolixe, cela n'empêchait pas à cet individu de sembler bien bavard. Leur deux personnalités bien différentes formaient un contraste des plus clichés. Dans tous films, comédies, pièces de théâtre, il y a un jour ces deux personnes qui se rencontrent, l'une plus extravertie que l'autre.
La jeune fille lâcha un long soupire, presque inaudible afin de laisser son mutisme prendre fin.
C'est vrai, il n'était peut-être pas trop tard pour faire demi-tour mais entreprendre une marche arrière dans le destin qu'elle commençait à peine à se tracer serait plus idiote qu'autre chose. Elle avait attendu le moment où elle pourrait réellement vivre avec tellement d'impatience, qu'il serait tragique de le laisser passer, s'évader, alors qu'il était juste là. Devant elle à attendre qu'elle ne fasse davantage de pas vers ce bâtiment.
L'adolescente, qui pourtant comme je le disais n'était pas des plus causantes, lâcha alors tous ses doutes, son stress, son anxiété dans une suite de phrases inhabituellement longue.

- Non je ne m'en sors pas, je ne sais pas quoi faire. Me voilà paumée. Je ne suis encore qu'une gamine, je ne suis ni majeure ni responsable et j'ose m'aventurer en terrain inconnu. Non mais je ne sais même pas pourquoi j'ai suivi cette personne ! Sincèrement, un individu qui apparaît comme cela, qui travaillait dans mes jardins mais à qui je n'avais jamais parlé m'accompagne jusqu'ici. C'est une blague ou quoi ? Et d'ailleurs je ne sais même pas ce qu'est ce lieu. Un établissement scolaire ? Un hôpital psychiatrique ? Je suis perdue on m'a lâchée comme ça je n'ai rien vu venir. Oui, ce serait bien idiote que de faire demi-tour, mais je deviens quoi moi ? Je n'ai pas ma famille, pas de valise, comment je vais savoir si on va me laisser rentrer alors que je n'ai jamais entendu parler de cet endroit. Il y a des papiers d'inscription ou ..? Et puis, mes parents vont vouloir appeler la police lorsqu'ils verront que je ne suis plus là, il va se passer quoi ensuite ?!

Elle laissa place à une grande pause, un long silence qui mit son affolement de côté avant de lâcher un sourire satisfait, croisé avec un rire d'une seconde. Elle avait l'air de se sentir beaucoup plus décontractée, comme si elle avait d'un coup vidé toutes ses angoisses.

- Oh, je suis Lydia Callitheon. Finit-elle en beauté reprenant un air doux dont elle avait le secret.
##   Lun 4 Aoû 2014 - 1:48
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Un sourire satisfait menace d’étirer mes lèvres lorsque je sens le doute refluer légèrement, compensé par une impression plus confortable. S’il y a bien une chose que l’on ne peut pas me reprocher, c’est ma manière d’aborder les gens ; toujours très directe, assez farfelue, mais en général, personne ne pense à m’appeler « monsieur » ou à me placer sur un piédestal parce que je suis Master. Ils ont même tendance à faire le contraire, du coup – me considérer comme un prof raté, faible et gamin. Même s’ils n’ont pas totalement tort, au final. Mais qu’importe, après tout ? Je m’en fous de ce que les gens pensent de moi. Ils ne savent ni ce que je fais, ni ce que je pense, alors honnêtement… je m’en fous pas mal. J’ai rien d’un adulte vertueux et bien-pensant – je suis juste un type encore un peu jeune dans sa tête qui aime pas foutre les gens mal à l’aise en parlant avec eux. Et là, autant dire que c’est plutôt une réussite – même si, au final, ça ne change pas grand-chose, mais bon, avouons que le but d’interpeler une nouvelle paumée, c’est quand même de la rassurer un peu.
Un soupir lui échappe, et je pense un instant qu’elle va me remballer. Que nenni ! Un flot ininterrompu de paroles se déverse d’entre ses lèvres et je reste là, planté avec mon carton comme un con, à l’écouter discourir sur… son angoisse, ses doutes. Eh ben… Si on m’avait dit qu’être Master rimait avec être psy, j’aurais peut-être pas tout à fait choisi cette voie-là…
Lentement, j’incline la tête et étire un sourire amusé. Elle n’est pas si muette que ça, au final…

- Moi c’est Aaron. Je suis prof ici – même si ça se voit pas.

Je sais, je sais, je fais terriiiiblement jeune. En même temps, les Masters sont tous beaux et jeunes, c’est ça la classe – et le truc cool : on ne vieillit plus après nos 25 ans. Eh ouais.

- Ecoute, ici, tu peux refaire ta vie. D’autres personnes d’environ ton âge sont dans le même cas que toi. Il faut que vous vous entraidiez, c’est comme ça que vous saurez vous en sortir. Et nous, on est là pour vous aider.

Finalement, je pose mon carton sur le sol en soufflant bruyamment. C’est quand même un peu lourd…

- Tu es dans une sorte d’établissement scolaire. Pour personnes qui, comme toi, ont rencontré un Vide, se sont posées des questions. Ici, tu pourras trouver les réponses qui parviendront à te rendre une certaine harmonie. Être en cohérence avec toi-même, en quelques sortes.

Mon regard embrasse la totalité de l’institut, qui s’étale sur plusieurs kilomètres. C’est si grand, et si petit à la fois… Un microcosme, en quelques sortes.

- Tes parents, le Master qui t’a amené ici s’en est sûrement chargé. Pour ce qui est de ta valise, ben… il aurait fallu en prendre une avant de partir, je lâche de l’air le plus décontracté du monde. Mais on te passera des affaires si tu n’as rien, c’est pas grave. C’est pas nécessaire.

Je désigne l’institut une nouvelle fois.

- Tu veux aller voir par toi-même ? Je peux toujours t’expliquer le fonctionnement en cours de route. Je suis pas spécialement pressé mais bon… ça sert à rien de rester dans l’entrée.



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##   Lun 4 Aoû 2014 - 4:10
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Alors que le jeune homme avait supporté d'écouter ses complaintes, hochant de temps à autre la tête afin de traduire son attention, il prit par la suite la parole dans cette longue succession de dires qui dépassaient sans doute ceux de Lydia. Mais il fallait bien qu'elle évacue le tout, bien que rêveuse son coté rationnel prenait très vite le dessus lors d'un tel moment de panique. À présent que le discours avait banni une grande partie des sensations oppressantes, elle pouvait avoir l'esprit apaisé, le cœur tranquille. Des doutes persistaient, certes, mais ils n'étaient plus rien de bien handicapants.

Devant elle, l'individu semblait amusé par son comportement, Lydia ne le prenait pas mal. Si elle pouvait avoir un côté ludique autant en profiter pour que cela fasse rire les gens.
Bref, il commença alors par se présenter, son statut de professeur étonna la jeune fille qui n'en dit guère un mot. Aaron continua ainsi par quelques explications. "Pour personnes qui, comme toi, ont rencontré un Vide, se sont posées des questions." Cette phrase ne convenue pourtant pas à l'adolescente. Toutes personnes se posent un jour ou l'autre des questions, c'est ça la crise identitaire ou l'éveil spirituel, chaque enfant sur le point de devenir mature, parfois un peu après ont cette phase troublante. Interrogations, sentiment d'être incompris. C'était naturel de passer par-là, et Lydia n'en était qu'une victime parmi les autres.

Ce dit établissement scolaire était bien plus grand que ceux qu'elle avait rencontrés dans sa courte vie, elle s'y perdrait !
Elle continuait néanmoins, entre deux regards impressionnés, à se questionner sur l'attitude, la réaction de ses parents. Néanmoins, elle chassa vite leur visage de sa mémoire bien trop occupé pour le moment. Entre-temps il avait posé le carton qu'il portait depuis un moment, ce dernier semblait assez pesant, et ce sont les yeux vers le sol que la grande enfant le fixait, songeant à beaucoup de choses tandis qu'elle absorbait ses paroles. Finalement, elle prit sa décision.

- Bon, c'est d'accord. Dit-elle simplement prête à écouter le fonctionnement dont il lui parlait.
##   Lun 4 Aoû 2014 - 19:14
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Une fois le carton posé, j’en profite pour m’étirer un peu, bien content de pouvoir me décharger un peu. Mine de rien, c’est assez lourd comme truc, même si ça ne contient quasiment que des albums photos… Et quelques vidéos, sûrement aussi, j’imagine. Enfin, j’ai laissé Malory se débrouiller avec tout ça, je découvrirai bien ce qu’il contient un jour ou l’autre. Si je me décide à l’ouvrir, évidemment. Ce qui n’arrivera peut-être pas, au final… Je sais pas si j’en aurais le courage, finalement. Faire remonter autant de souvenir d’un seul coup, c’est un peu… Enfin, disons que je ne suis pas totalement masochiste. Il doit rester une part de moi qui désire un peu de paix, de temps à autres, au final. Et là, ben… C’est pas trop le moment, disons. Déjà que j’ai prévu de partir en mission bientôt…
Puis, levant les yeux vers la jeune fille, j’incline la tête sur le côté. Visiblement, sa longue tirade l’a bien calmée, ce qui est assez arrangeant. Même si elle semble assez sceptique quant à ce que j’ai à lui dire… Mais passons. Je lui laisse un peu le temps d’assimiler tout ça, patiemment, avant de reprendre mon carton lorsqu’elle accepte de m’écouter. Bon, parfait ! Maintenant reste à savoir comment je suis censé lui expliquer tout ça sans que ça passe trop mal. Elle n’a pas l’air du genre de filles brisées qu’on récupère assez souvent ; et ce sont souvent les plus difficiles à convaincre. Parce que les personnes qui ont vécu l’horreur et sont au plus bas n’ont plus rien à perdre. Peut-être un peu par manque de lucidité – on se croirait dans une secte dit comme ça, ahah. Elle… Elle a encore ses parents, d’après ce qu’elle a dit. Un sourire neutre se glisse sur mes lèvres. Mes parents hein… Si j’avais pu vivre avec eux… Enfin bon, j’ai pas envie d’y penser. Quand on voit les tarés que c’est… Bref.

- Cool ! Ben viens, je t’explique ça en chemin.

Je commence à marcher tranquillement avec mon carton dans les bras, tanguant un peu.

- Au début tu vas dormir dans les dortoirs avec les autres nouveaux arrivants… Et un peu plus tard, tu auras ta propre chambre. On te fournira un uniforme, et tout le tintouin.

Mes yeux se perdent dans la contemplation de la cour, et je shoote dans un caillou.

- En gros, ici, tu pourras suivre les cours qui te seront dispensés. Et en même temps… Ben… Comment dire ? C’est généralement un endroit où vont les gens qui n’ont plus nulle part où aller. Une sorte d’asile politique, si tu veux. La plupart n’ont plus vraiment de famille, ou alors ne sont plus attachés à eux… Enfin bref. Quand on est ici, c’est qu’on a plus rien à perdre.

Un nouveau sourire en coin, un peu amusé. Quand je repense à mon arrivée ici… ça remonte pas mal, quand même. Six ans, un truc comme ça.

- Si on est venu te chercher, c’est que toi aussi, tu as ta place ici. C’est un peu difficile de se le représenter. Mais le mieux, c’est généralement d’y passer quelques jours, et de se laisser emporter par l’ambiance. C’est assez fraternel…



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##   Lun 4 Aoû 2014 - 20:28
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Le jeune homme, qui était donc un professeur malgré les apparences trompeuses, commença à avancer vers l'intérieur du bâtiment. Plutôt curieuse comme beaucoup de personnes de son jeune âge, Lydia s'interrogeait sur l'âge de cet individu. Il semblait majeur, c'était déjà cela bien que beaucoup de mineur font, de nos jours, plus vieux que leurs âges respectifs. Cela devait être fort plaisant de paraître si reculé par rapport aux années passées qui ne se sont guère inscrit sur son visage, son corps. Non, il ne pouvait pas avoir plus de la vingtaine, c'était impossible. Son visage était si lisse, il avait un teint frai, un air enfantin calqué sur lui, et entre nous, il semblait plutôt frêle.

Plusieurs fois dans la discussion, Aaron avait parlé de "master", néanmoins, bien qu'elle n'ait posé interrogation sur ce sujet, la demoiselle ne savait guère ce que c'était. Pour tout dire elle vivait encore dans son monde "réelle" où la magie n'existe pas, où les enfants restent, la plupart du temps, auprès de leurs parents jusqu'à leurs dix-huit ans minimums. Mais il était incontestablement clair que ces lieux étaient bien différents de son univers concret.
Alors que leurs pas se succédèrent lentement, sûrement parce que le carton devait être difficile à porter, le professeur lui expliqua qu'elle logerait dans un dortoir en compagnie de nouveaux, comme elle. Cette idée rassurait un peu la jeune fille qui voulait à tout prix avoir quelques connaissances. Les mots continuèrent de sortir de cette bouche, formant des phrases cruelles à attendre. "Enfin bref. Quand on est ici, c’est qu’on a plus rien à perdre." Il devait se tromper, c'était impossible de se répéter que seule la solitude était à présent son alliée, elle se demandait si sa présence en cet endroit étrange n'était pas plutôt le fruit d'une terrible erreur. Elle angoissa de nouveau et songea à sa tante avec laquelle les liens demeuraient coupés suite à d'horribles malentendus.

- Sûrement... Je suis décidée à rester quelques jours au moins. Et si l'ambiance est aussi plaisante que tu me le décris, je devrais me plaire ici. Lydia avait prononcé cela principalement dans le but de se laisser aller par le mouvement, et d'arrêter de s'opposer à cette chance unique de vivre réellement, laissant de côté ses doutes.
##   Mar 5 Aoû 2014 - 13:26
Aaron Williams

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Décidant d’essayer de ne pas me concentrer sur le regard visiblement un peu trop scrutateur de la gamine, je me mets en route vers l’institut, tanguant un peu sous le poids de ma charge, mais avançant malgré tout avec un sourire enjoué aux lèvres. Sourire qui ne me quitte pas malgré le tourbillon de sentiments contradictoires qui naissent dans mon cœur. Rencontrer des nouveaux, c’est toujours assez affligeant pour le moral. On se souvient de nous au même âge, ou du moins à notre arrivée, et on finit par se perdre dans nos fantômes… Même nous, après tout ce temps, après avoir été masterisé – ne sommes-nous pas censés être des « êtres parfaits » ? – nous ne pouvons nous empêcher de regarder en arrière. Même si, à bien y réfléchir, regarder vers l’avenir n’est pas forcément la meilleure chose à faire non plus… Comme le dit si bien Yoda, il faut qu’on soit présent là où nous nous trouvons. Que nous soyons à ce que nous faisons.
Un rire amer manque de m’échapper. Vivre une vie dénuée de peur et délivrée de l’angoisse, je crois que c’est pas encore pour moi. Au final, je crois que ne pas avoir de nouvelles m’agace pas mal… Et même un peu plus que ce que je voudrais me l’avouer, je crois bien.
Enfin bon, c’est un grand garçon, il saura se démerder. Je crois. (Oh et puis, au fond… on s’en fout ! Voilà !)
Un peu plus et je me passais la main sur le visage. Mais dans ma position actuelle, c’est un peu compliqué…
J’explique brièvement à la jeune venue – c’est quoi son nom déjà ? – les principes fondamentaux de Terrae, omettant la partie plus qu’importante des pouvoirs. Disons que bon, c’est pas toujours une bonne idée de faire griller des éclairs sous le nez d’un novice, surtout quand on sait pas s’il va s’enfuir en courant, tomber dans les pommes ou nous demander de l’air le plus casse-couilles du monde comment on fait de tels effets spéciaux. (Effet spécial, c’est le cas de le dire…)

- Tant mieux alors, tu verras, tu vas adorer.

Un rire m’échappe, enfantin mais un peu moqueur à la fois.

- Par contre fais gaffe, les gens peuvent être un peu space parfois, faut pas y faire gaffe. Surtout dans les dortoirs, c’est la cata. Quand je suis arrivé, j’avais une chance sur deux de me faire jarter avant la fin de la journée…

Enfin ça, c’est parce que j’étais insupportablement chiant, mais bon, on se refait pas, hein.

- Oh j’ai une idée ! T’as du temps à perdre ? Je te fais visiter la ville ! je lâche avec bonne humeur, décidé à ne pas la laisser s’enfuir maintenant que j’étais tombé sur une potentielle victime à saouler – et une occupation suffisante pour m’éviter de penser au débile et à ce carton.

Encore un peu et je sautillais sur place…

- De toute manière, t’as pas le choix ! Sinon je te plante ici ! Avoue que ce serait dommage.



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##   Mar 5 Aoû 2014 - 15:03
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Durant un court moment, Lydia crut décrypter un instant de faiblesse qui laissa une emprunte sur son visage. Lui aussi semblait avoir été pris par d'horribles souvenirs qui captivaient toute son attention, dévorant sa belle âme, tandis que l'esprit juste les combattait. Dans ce genre de situation, il n'y a que deux fins possibles, la première est d'être vainqueur, d'arriver à dompter ses mauvaises émotions, à les refouler, à les annihiler. La seconde est d'en être leur victime, et se laisser, trop las pour se débattre, emporté dans les profondeurs abyssales de la mélancolie, du regret tandis que la maigre estime de soi récoltée avec la vie se fait remporter par le tout, balayer. Il ne reste plus qu'à pleurer sur son sort, trop peu d'espoir pour se relever, on ne peut que se traîner à plat ventre jusqu'à une corde ou tout simplement laisser la lame d'une arme blanche caresser son poignet.
Si ce jeune homme -ou vieux-, arrivait encore à repenser aux monstres du passé, c'est qu'il n'avait pas encore totalement gagné son combat. Tiens bon, ne laisse pas le Malin avoir raison de toi.

Dans le cas de la jeune fille, la lutte cruelle n'avait fait que commencer, et bien qu'un peu plus tôt tous ses sentiments négatifs persistaient à avoir le dessus, présentement, elle avait sorti l'arme redoutable d'un moral d'acier.
Ses pensées, vagabondant dans les divers recoins d'un esprit troublé, se focalisèrent sur un mot, un seul, lors de sa prononciation.... "pouvoir". Mais de quoi parlait-il au juste ? Que signifiait cette arrivée soudaine de faits si fantastiques, et si loin du concret auquel elle se raccrochait. C'était à la fois un merveilleux rêve et une belle plaisanterie. Elle se doutait que cela n'était que le fruit d'une bonne blague et que rien n'était réel, pour ne pas sembler proche d'une gamine qui croit naïvement aux contes de fées, Lydia avait ignoré cette partie-là de l'explication se focalisant sur la suite des choses. Hé bien d'après le reste de ses dires, la bonne ambiance et la fraternité auxquelles il faisait allusion auparavant ne semblaient plus être si véridiques.

Une montée de joie se fit d'un coup chez le professeur qui lui proposa de faire une petite visite de la ville. En réalité, ce n'était pas une réelle question, mais plutôt un beau chantage, la ville ou la solitude. La demoiselle lâcha doucement un rire avant de pointer son imposant carton du doigt.

- J'espère que tu comptes poser ce carton avant... Je crains toujours de voir tes bras se détacher. Dit-elle toute souriante, remémorant chaque fois où Aaron tanguait sous le poids de cet objet.
##   Mar 12 Aoû 2014 - 0:09
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Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ?

HRP : Fais attention, il ne lui a pas parlé des pouvoirs justement ; je me suis peut-être mal exprimée >o< Désolée ! Sinon, pardon pour la taille, j’ai fait plus court au final, mais j’espère que ça t’ira !


Cette fille me perturbe. Calme et peu loquace, elle… Comment dire ? Elle se contente de regarder, à vrai dire. Elle ne doit pas être le genre de personne à apprécier blablater dans le vide pendant des heures – contrairement à moi. Ou alors c’est juste parce que je l’intimide trop ! Qui sait ! C’est peut-être ça ! Voilà. Parce que je suis jeune, beau et bien fringué, que je pète la classe et qu’en plus, je suis un Master super cool, voilà. Non, c’est pas ça ? Bon, ok, j’avoue que je fabule un peu – et encore, je suis pas retombé dans mes délires d’édification de monuments à ma gloire ; ça, c’était d’un réel mauvais goût – mais il faut dire qu’avoir en face de soi une fille qui vous fixe avec un air mi-curieux, mi-compréhensif, mi-perdu, ça fait flipper. (Oui, je sais, ça fait trois moitiés ; mais je suis prof de maths, et si je vous dis que c’est correct, c’est que ça l’est ! On ne remet jamais en cause ma parole. Même quand j’ai tort. Et surtout quand j’ai tort, à vrai dire.)
Ma proposition semble en revanche la sortir un peu de son mutisme, et j’étire un sourire en coin.

- Hééé. Je suis pas si peu musclé que ça ! De toute manière, je suis un type d’intérieur. J’utilise mon cerveau, le reste du corps, c’est en option !

D’accord, j’avoue ne pas être une montagne de muscles, mais quand même, je m’en tire pas trop mal nan ? Il y a pire que moi. Même si, à côté de certains de mes collègues, je fais un peu tapette à mouches, et eux gros bulldozers. (Oui, ma comparaison est de très mauvais goût.)

- Puis t’inquiète, je dois le ramener chez moi de toute manière. C’est au village. Donc je le ferai en passant.

Je souffle bruyamment et, m’approchant d’un banc, j’en profite pour me décharger quelques secondes du carton.

- Là... Je t’autorise à dire que mes bras risquent de se détacher, au final… je soupire, désappointé. Mais ! Je ne suis pas une biscotte. Quand même pas. C’est presque vexant en fait !

C’est vexant, surtout… Mais le pire, c’est que c’est super lourd, sérieux ! (Et c’est là que vous pouvez me traiter de petite nature.)



Aaron vit en #E5882A.
Louisa danse en #78AB3F.


Un peu d'amour ♥:
##   Mar 12 Aoû 2014 - 22:48
Anonymous
Invité

HRPH : Heureusement que tu me le précises ! Par contre c'est horriblement court... J'suis désolée j'ai un peu la tête ailleurs. ><

Elle crut l'avoir vexé durant un laps de temps indéfini. Pour tout dire, elle eut peur qu'il la renvoie balader par le poids des mots. Mais finalement il se montre tout aussi sympathique que lors des premières minutes de leur rencontre. Il voulut, pour commencer, défendre l'honneur de sa virilité, et ainsi de ses muscles. A vrai dire, il dut comprendre à quel point son physique semblait frêle lorsqu'il annonça favoriser le cerveau à l'état de son corps.
Il souffla un bon coup en posant le carton un moment sur un bac à proximité. Lydia le fixait toujours, et il avoua enfin -plus ou moins- que ses bras n'étaient peut-être pas si musclés.

- Mais elles sont plutôt craquantes les biscottes ! Elle laissa quelques secondes de silence... Ok, ce n'était pas drole, j'suis désolée. J'voulais juste faire une p'tite blague... L'adolescent rougit énormément, intimidée par cette plaisanterie totalement nulle qu'elle avait osé sortir. Par la suite, elle se racla la gorge, évitant tout contact visuel avant de trouver un autre sujet de discussion. Autant ne pas s'enfoncer davantage.
- Oui donc... T-tu veux que je porte ce carton ? Lydia était toujours prête à aider, et malgré les apparences, elle n'était pas plus fragile qu'une autre personne.
##   Mar 12 Aoû 2014 - 23:29
Aaron Williams

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Aaron Williams
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Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ?

HRP : T’en fais pas ton post est parfait, il m’a trop fait rire xD C’est pas la taille d’un post qui prime, de toute manière, tant qu’il est efficace ;) Pardon pour la taille, j’oscille entre les posts super longs et super courts --"


Lentement, je relève la tête vers elle, laissant un immense sourire éclairer mon visage. Oh mon dieu, mais j’aime cette fille, que dis-je, je l’adule ! Je pensais être le seul type au monde capable de sortir une blague de merde du tac au tac comme ça… Mais en fait, non ! Elle aussi me rejoint du côté obscure des humoristes ! Genre les humoristes maudits, tout ça. Ouais, c’est bien ça : nous sommes des incompris dans notre vie et notre manière de voir les choses, voilà ! Notre philosophie et notre perception du monde est particulière ! Par exemple. Je suis un des seuls hommes sur terre à pouvoir dialoguer avec une machine. Eh bien je passe pour un fou auprès de la plupart de la population terrienne, tout simplement parce qu’ils ne peuvent pas concevoir qu’un appareil électronique PEUT avoir une intelligence ! Et surtout qu’un humain puisse lui parler… mais ça c’est les inconvénients des pouvoirs de Masters Tonnerres quand ils sont pas capables de retenir leur magnétisme. (Je ne parlerai ni de mon ancienne lampe psychopathe et multi-récidiviste dans ses tentatives d’assassinats, ni même de mon ancien téléphone portable qui vouait une haine sans limite et mon réveil qui sonnait tous les matins à six heures… Y a que ma cafetière et mon ordi qui me comprennent !) Quoiqu’en ce moment, ça va plutôt mieux quand même… Depuis deux ans environ, mais avant, c’était une catastrophe…

- Oh, mais je te remercie voyons, je suis que je suis à croquer mais n’en faisons pas toute une affaire, je la taquine avec un clin d’œil, amusé par sa répartie et son léger rougissement.

Puis, alors qu’elle me propose de l’aide, je secoue la tête.

- Non t’inquiète pas, je gère ! Dans quel état, on sait pas, mais voilà.

J’ai un léger ricanement. Dans quel état j’erre, étagère, tout ça… Bref. Je vous avais dit que j’étais le roi des blagues nulles, roh ! Et j’assume…
Puis, retroussant mes manches imaginaires, je lui lance un sourire et coin et reprend mon fardeau avant de me remettre à marcher. Il faut vraiment que je pense à me trouver un nouveau larbin au bar… Avant, j’avais Anthony pour me porter mes affaires, mais là… Je suis tout seul, seul au monde !
Ahh, Anthony. Ça fait un moment qu’il est parti de Terrae, lui aussi…

- Alors dis-moi miss, tu viens d’où au juste ? Tu m’as l’air un peu dépaysée !



Aaron vit en #E5882A.
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Un peu d'amour ♥:
##   Mar 12 Aoû 2014 - 23:52
Anonymous
Invité

Lydia ne put s'empêcher de rougir davantage lorsque le jeune homme... Non, l'adulte, le professeur, leva la tête vers elle affichant un bien large sourire. Était-ce pour se moquer de sa petite plaisanterie bien minable ? Malgré les apparences, la demoiselle bien que très calme, posée, cachait au fond d'elle même une âme d'enfant. Elle aimait beaucoup rire, mais demeurait bien trop mal à l'aise en publique pour le montrer, de plus, elle craignait toujours l'humiliation. Disons, que son humour était bien enfantin, ne se basant principalement que sur des jeux de mots peu réfléchis, qui lui venaient subitement lors d'une conversation et qu'elle ne pouvait s'entendre le dire sans avoir l'envie d'en rire. Sauf bien sûr, dans les cas d'immense gêne comme maintenant.
Au contraire de ce qu'elle croyait, finalement, Aaron sembla amusé, et après avoir rebondit comme il se le doit sur sa petite blague, il lui fit un clin d’œil.

Par la suite, il refusa son aide, tant pis pour lui, ses bras n'allaient pas pouvoir bien se reposer ! Peut-être qu'il la sous-estimait ? Ce serait bien regrettable car l'adolescente avait horreur de ça... Néanmoins, elle n'allait pas avoir un avis négatif sur cet homme là pour si peu, car malgré tout, il était plutôt commode. (étagère, commode, tu vois ?)

Sourire à moitié dessiné sur le visage, il attrapa de nouveau le lourd carton et reprit la marche, directement suivit de la jeune fille qui n'osait plus sortir une seule plaisanterie.

- De la campagne, vers le Nord-Est de la France ! Dit-elle simplement, sourire aux lèvres. Il faut dire qu'elle avait été tout autant dépaysée lorsqu'elle avait quitté la Grèce.
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