## Jeu 19 Juin 2014 - 10:22 | ||
Kei Messages : 1227 Date d'inscription : 06/07/2013 Age : 26 Emploi/loisirs : Rien que du vide. Humeur : A peu près la même que toi le matin quand tu te réveille, sauf que moi, c’est un état permanent. | PUTAIN DE BORDEL DE MERDE ! NON, BORDEL BORDEL ! DANS CETTE FOUTUE CHAMBRE C'EST LE BORDEL ! ET IL AURA FALLU QUE JE ME CASSE LA GUEULE PLUS D'UNE FOIS POUR PRENDRE CONSCIENCE DE CE FAIT FATAL. Et merde. Je ne suis pas matérialiste. Il faut dire que je n'ai aucun matériel pour être matérialiste. Mais il faut avouez que la, c'est le bronx. J'ai bien trouvé assez d'objets, pas rangé depuis les quelques mois où j'ai squatté cette chambre d'initié, pour qu'il y ai des montagnes et des montagnes de... De quoi au juste ?... DES UNIFORMES PARTOUT. Parce que j'ai la flemme de les remmener à la buanderie ou que la moitié du temps, JE LES PRENDS TROP GRANDS. OK, JE SAIS, JE SUIS PETIT ! PAS LA PEINE DE S'ACHARNER A MA RAPELLER QUE JE FRISE MEME PAS LES UN METRE SOIXANTE ! C'EST LA RAISON POUR LAQUELLE JE MET PAS CES UNIFORMES HEIN !! Il y a aussi des feuilles. Ou comme quoi, ces foutu cours auront servi à quelques chose. Un augmentation de 300% de la présence du papier dans ma vie. Il y a d'autres bordel moins identifiés, comme tout ce que j'ai pu tirer à mes anciens voisins de dortoirs, ou des papiers d'emballage de bouffe. Un bucher ne serait pas de trop pour cette saloperie de barnam. Si fouga, j'avais envie de faire. Laissez moi réfléchir deux minutes. Non, j'ai pas envie. J'ai la flemme même. Je me jette à plat ventre sur mon lit. La tête dans un coussin, je ne verrais plus le bordel... Peut être. Quelle belle hypothèse. Pas assez ancrée dans la réalité à mon goût. Je dois faire partie de ceux qui croient que si on ne voit plus le probleme, il n'y a plus de probleme.
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## Sam 28 Juin 2014 - 16:00 | ||
L'ombre de la créature, décharnée, famélique, semblait glisser parmi la semi obscurité du couloir. Un éclairage au néon, entre les plaques de lino du plafond, lui donnant un air plus irréelle, plus blafard encore. Ses grands yeux, noirs comme deux billes, scrutent son environnement. Il sont plus vifs qu'il y a quelques mois... Combien ? Un, deux peut être, qu'il est à Terrae. Un ou deux mois qu'Akito est décédé... Teru savait que ce jour viendrait. Il ne l'avait pas repoussé, il avait simplement attendu. Longtemps attendu, peut être, mais la notion du temps li avait été longtemps tourné en absurde. Il ne savait plus ce que représentait une heure. Il entendait ses pensées. Parmi les autres, il l'entendait clairement. Avoir passé autant de temps avec lui, peut être était-ce pour cela que parmi maintes cerveau énervé, il le reconnaissait. Il reconnaissait ses pensées entre mille. Il n'hésita pas devant la porte de la chambre. Il entra. -Plus rien n’a de sens, ni vie ni temps, Je suis mort, il y a bien longtemps... Il n'a que murmuré ces quelques mots, qu'il connait par cœur, à force de les avoir remâché toutes ces années. Il est resté à l'entrée, invisible de la chambre, pourtant, il entends le bruit de fond s’arrêter net dans la chambre. Il l'a reconnu, il le sait. 黒いギター - Kuroi gitā - La guitare noire « J’entends les chants des sirènes [...] Je veux toucher le soleil avant que la pluie n’vienne... » Orelsan – Le chant des sirènes Ou comment la vue d’une guitare rend l’ombre plus fébrile que la mort
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