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[Event - E] Allons protéger la mairesse de Paris !
##   Lun 11 Aoû 2014 - 13:03
Aoi Amazaki

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- La mairesse de Paris est en danger.

Occupée à dresser une liste des élèves passés par la case hôpital cette semaine, je relève la tête et interroge la directrice du regard. Elle explique à l’ensemble de la salle que des informations viennent de lui parvenir, et que, depuis quelques temps, un groupement de scientifiques faisait pression sur la mairesse de Paris. Mes sourcils se froncent automatiquement. Paris… Cette ville ne m’est pas totalement étrangère – bien qu’elle ne le soit que dans mon cœur, elle me rappelle, quelque part… mon père. Ce père que je n’ai pas connu, français, exilé là-bas depuis des années. Mon cœur tambourine dans ma poitrine, et je me lève presque par automatisme. Le visage plutôt neutre, je laisse cependant mon regard s’ancrer dans celui de la directrice, déterminée.

- Laissez-moi y aller.

Le ton n’offre ni l’apparence d’une supplique, ni celle d’une question. Mon passage à Master a visiblement changé pas mal de choses, notamment pour ce qui a trait à ma spontanéité – qui n’était, il fallait bien le dire, pas spécialement légendaire.
Peut-être que je n’aurais pas dû, je ne sais pas ; quoi qu’il en soit, je pense qu’il est temps que je fasse mes preuves. Depuis le temps que ces missions s’enchainent, j’ai eu le temps de voir naviguer un bon nombre d’élèves à l’hôpital. Et plus leur nombre s’accroît, même s’il ne s’agit parfois que de simples visites de routine suite à ces petites aventures, plus je sens la colère et l’amertume monter en moi. J’en ai assez de rester les bras croisés.
Après quelques explications complémentaires, Hideko me propose une liste de volontaires parmi lesquels je devrais choisir mes partenaires. Un nom en particulier me fait sourire.
C’est à lui que je demanderai.
Quelques minutes plus tard, le temps de monter les escaliers jusqu’au couloir des Feux – et me dis que finalement, avoir un appartement jusqu’auquel je peux voler tranquillement n’est pas si mal – et je vais toquer à la porte d’Huo pour lui exposer la chose. Aussi enthousiaste qu’effrayée. Il me rassure un peu, mais je lui avoue : j’ai peur de ne pas savoir gérer une équipe. Et je compte aussi sur lui pour m’aider à protéger l’initié qui nous accompagnera. Celui-ci, un morphe, est mis au courant quelques minutes plus tard. Nous nous donnons rendez-vous, le temps que les billets d’avion soient commandés et nos maigres bagages prêts, mon sabre dans son étui, nous partons. Guillaume, l’initié qui nous accompagne lorgne mon katana bizarrement. J’avoue que dans un aéroport… Enfin bon, ça passera bien, j’imagine. Et je ne me vois pas tenir tout le chemin jusqu’à Paris en volant…
Les heures dans l’avion sont interminables – encore plus quand Huo ne dort pas. Merci à celui qui a inventé les boules quies, c’est une alternative merveilleuse à la blablattitude de cet énergumène écarlate. Merci aussi à celui qui a inventé le bouton « off » sur les êtres humains – et merci à Dieu d’avoir pourvu Huo de la capacité de s’endormir dans les transports. Comme quoi, il y a une parade à tout, même au roi des emmerdeurs.
J’explique les détails de la mission à mes coéquipiers durant le voyage – Guillaume se révèle être très attentif, et c’est agréable de parler avec lui sans que ce soit ponctué de « princesse » à tout bout de champ. (L’entendre à quasiment chacune de ses phrases durant quinze heures, dans un endroit aussi exigu, c’est mauvais pour le moral. Et ça fait un peu trop travailler l’imagination…)
Après que nous sommes atterris, nous sommes allés prendre une chambre dans un petit hôtel aux environs de la mairie, histoire de surveiller le coin. Accoudée à la fenêtre, une oreillette pour le moment inutile pour l’instant et un peu fatiguée par les heures de vol, je prends le premier tour de garde. Tout véhicule suspect aux alentours du bâtiment, et il me faudra aller voir. Mais comment reconnaître les blouses blanches des autres personnes ? Il y a tellement de trafic dans ce coin-là…
Mes paupières papillonnent un peu. Et, de la main droite, j’enserre le manche de mon sabre.
Nous n’avons pas le droit d’échouer.



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##   Mar 12 Aoû 2014 - 1:02
Huo Zhang

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Je m'attendais à ce que ça pête je crois... Après toutes les rumeurs plus ou moins farfelues que j'ai vu passer il fallait s'y attendre. Les missions ont commencé et l'institut est dans un espèce d'état d'excitation assez étrange. Quelque part entre la tension et l'excitation. On m'a même chargé de m'occuper de la partie média. Ça m'avait vraiment manqué je dois dire. Et puis, c'est quelque chose que j'aime : devoir donner le point de vue de Terrae à travers mes articles me fait plaisir. Je me sens vraiment utile.
Quand Aoi m'a proposé une mission à Paris j'étais assez partagé. Bien sûr je ne dis jamais non si ça me permet de sortir, mais en même temps je vais avoir du mal à rester concentré sur la mission si je la fais avec elle. D'un autre côté on peut aussi dire que je lui fais confiance et le fait de savoir comment elle se bat est un avantage en cas de problème.
Le voyage en avion m'a paru assez court au final. J'ai dormi quelque chose comme huit heures je crois. Mais bon à part ça il n'y a vraiment pas grand chose à faire et l'autre garçon est pas super loquace. Par contre je crois que j'ai fini par saouler Aoi à force de parler. Bah de toute façon ça change pas grand chose à d'habitude.
A l'arrivée, après la longue sieste dans l'avion et mes nerfs qui semblent avoir été soumis à une forte dose de caféine, j'avoue que j'ai du mal à rester en place. La perspective de retourner dans le monde extérieur - sur le "terrain" pour moi - me rend très nerveux. J'ai longuement hésité à emporter une arme avant de réaliser que si j'en prenais une je serais de toute manière sûrement incapable de tirer.
Mon regard se tourne vers mon appareil posé sur une commode de la chambre, je ne pense pas qu'il me servira dans une mission de protection comme celle-ci. Après tout on a jamais vu un garde du corps avec un appareil photo, quoi que l'idée me tire un sourire amusé. Le garçon qui nous accompagne, Guillaume je crois, rattrape son décalage horaire sur le lit et Aoi surveille la rue depuis la fenêtre. Je la rejoins et lui adresse un léger sourire avant de porter mon regard sur le flot de voitures et de piétons en bas.

-Tu devrais te reposer, tu n'as pas beaucoup dormi dans l'avion. Si tu veux je me charge de surveiller pendant que vous récupérez tous les deux. Au moindre truc suspect je te réveille.

J'ai étonnamment une bonne résistance au décalage horaire. Enfin je suppose que c'est dû à ma pratique des planques. On se fatigue moins facilement quand on a l'habitude de rester en planque pour attendre le scoop. Je vais rapidement attraper mon appareil et le colle sur mon oeil en utilisant le zoom pour mieux voir les passants et les voitures.

-A ton avis, si ils veulent passer inaperçus ils vont utiliser quoi comme genre de déguisement ?

Non parce que se balader en blouse blanche ce serait quand même très con de leur part et je ne pense vraiment pas qu'ils le soient.


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##   Mar 19 Aoû 2014 - 22:40
Aoi Amazaki

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Les voitures se succèdent sur l’avenue. Je les suis des yeux, les observe, concentrée. Malgré moi, je reste nerveuse ; fatiguée, les nerfs en pelote et incapable de faire quoi que ce soit. C’est tellement frustrant d’être là, à simplement regarder autour de soi, et essayer de repérer un groupe de scientifiques parmi toute la population parisienne qui aurait le malheur de passer sous notre fenêtre. C’est vrai, comment sommes-nous supposés les retrouver, sachant qu’on ne sait pas à quoi ils ressemblent ? Ni même ce qu’ils comptent faire, et quand ils comptent le faire ? Mon nez se plisse et je sursaute un peu lorsqu’Huo s’approche de la fenêtre, à côté de moi.
Un soupir m’échappe. Je suis tentée de refuser, lui dire que je me reposerai ce soir ; mais vu mon état actuel de fatigue, et sachant qu’il a l’air d’être suffisamment en forme pour prendre le premier tour, il serait plus intelligent de l’écouter. Malgré tout, je sais que j’aurais du mal à trouver le sommeil si je me couchais de suite ; j’attendrai un peu, puis me reposerai. Tout simplement. Le temps de me calmer un peu, d’être un peu plus sereine. C’est la première fois que je quitte Terrae dans une mission comme celle-ci. En étant à la tête de l’équipe, surtout. S’il se passe quelque chose, j’en serai responsable… Mais ça veut aussi dire que je suis le porte-parole de Terrae ici-même, à Paris. Auprès du maire. De ses habitants…
Comment faire pour les retrouver ? Comment faire…

- Ca va… ça ira. Je me reposerai un peu plus tard, je souris malgré tout.

Mes yeux se posent sur lui, et je l’observe un moment avec son appareil photo. Il a l’air assez assidu ; et honnêtement, même si j’avais peur à l’idée de l’emmener avec moi, je suis contente de l’avoir à mes côtés. C’est une présence rassurante, dans un sens. D’autant qu’il s’est amélioré dans la maîtrise de ses pouvoirs, qu’il a une certaine expérience du terrain et… Enfin bon, bref. Je suis contente qu’il ne m’ait pas plantée, voilà. Il aurait très bien pu refuser de m’accompagner ! Quoique… Il aurait plutôt été du genre à me harceler jusqu’à ce que j’accepte de le laisser venir avec. Mon dieu j’ai peur de ce que cette mission va donner… Une fois qu’on aura trouvé les scientifiques, il va se passer quoi ? Si ça se trouve, ils ne viendront même pas ! (Bon, d’accord, là, c’est carrément des faux espoirs, mais c’est pas grave... On peut toujours rêver hein.)
Une grimace se tire sur mon visage.

- Aucune idée… Ils seront sûrement en civils.

Mes sourcils se froncent néanmoins. Mon esprit fonctionne à toute vitesse. J’essaie de penser à tout, avec l’impression que si j’oublie la moindre chose…

- Mais s’ils veulent espérer entrer dans la mairie, ils prendront sûrement l’apparence de policiers, ou de gardes, je ne sais pas trop. Le plus important est de repérer les comportements suspects. Les hommes armés, ceux qui ont des oreillettes... Eventuellement par groupes, dans une camionnette, ou plusieurs voitures.

Je me passe une main sur le visage, m’éloigne de la fenêtre pour déposer mon sabre sur la table. Dehors, le jour touche bientôt à sa fin.

- Ecoute Huo, je vais sortir nous acheter de quoi manger avant que tout ne soit fermé, d’accord ? Je reviens vite. Restez ensemble, et pas de bêtise.

Doucement, je l’embrasse sur la joue et attrape ma veste pour sortir.

- Je fais vite. On discutera de tout ça tout à l’heure.



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##   Sam 23 Aoû 2014 - 13:00
Huo Zhang

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Elle sursaute quand je lui parle, nerveuse. Je la comprends, après tout elle est quand même responsable de cette mission. Normal qu'elle soit un peu mal à l'aise et la fatigue n'aide pas à garder le contrôle de ses nerfs. Malgré tout je suis content qu'elle m'ait demandé de venir, content de voir qu'elle a assez confiance en moi pour ça.
Je roule des yeux avec un sourire amusé quand elle dit qu'elle se reposera plus tard. D'expérience c'est bien quand on s'empêche de se reposer alors qu'on en a besoin qu'on risque le plus de commettre des bourdes ou de laisser passer quelque chose. J'observe la rue, tente d'identifier les gens qui passent. Il y a surtout des adultes, le plus souvent en costumes, qui entrent et sortent, quelques types un peu baraqués qui doivent être des agents de sécurité aussi.


- Mais s’ils veulent espérer entrer dans la mairie, ils prendront sûrement l’apparence de policiers, ou de gardes, je ne sais pas trop. Le plus important est de repérer les comportements suspects. Les hommes armés, ceux qui ont des oreillettes... Eventuellement par groupes, dans une camionnette, ou plusieurs voitures. 

Je prends une photo de l'entrée principale pour observer le visage des gardes. Ils doivent avoir un roulement de deux ou trois équipes par journée, si ils se font remplacer on le verra facilement. Je la sens bouger à côté de moi et me tourne vers elle alors qu'elle pose son sabre. J'acquiesce avec un sourire et jette un regard en biais à Guillaume quand elle me dit de ne pas faire de bêtise.

-C'est pas mon genre Princesse, tu me connais, je fais en lui lançant un clin d'oeil.

Je me reprend pour ne pas me mettre à sourire niaisement alors qu'elle m'embrasse sur la joue avant de sortir. L'amour me rend con vraiment. Je me retourne vers la rue et observe le flot des passants. Il y a pas mal de gens qui rentrent chez eux, normal vu l'heure, et j'aperçois Aoi qui sors de l'hôtel. Je la suit du regard un instant avec un sourire, elle se mêle à la foule et je la perd de vue.
Je continue de surveiller un moment alors que la lumière baisse tout doucement et que la place devant la mairie devient peu à peu déserte. Aoi doit être allée repérer les environs vu le temps qu'elle met à revenir. J'espère que ce ne sera pas trop long je commence à avoir faim.


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##   Sam 30 Aoû 2014 - 23:10
Aoi Amazaki

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Une fois ma veste mise, je m’aventure en dehors de l’hôtel pour nous rapporter de quoi manger. Suffisamment pour pouvoir dîner et, éventuellement, manger un bout demain matin. Mais mon ventre est tordu, et je sais que je n’arriverai sûrement pas à manger quoi que ce soit. Pourtant, je garde un visage composé et souriant envers le vendeur, et le gratifiant d’un petit « merci », dans un accent qui lui tire un rire. Dans un sens, je suis contente d’avoir appris à parler un peu cette langue ; je connais les bases, et suis capable de tenir une conversation simple avec mes interlocuteurs. C’est l’avantage d’avoir un père français ; on s’intéresse plus à la langue qu’à l’anglais, par exemple… Où je n’ai pas toujours excellé, il est vrai.
J’attrape mon sachet et sors en saluant le commerçant, puis regarde tout autour de moi. En faisant le tour de la place. C’est vraiment… immense. Pas que le bâtiment, mais aussi toute la place qui a été dégagée pour la placer à cet endroit. Et on est censés faire comment pour retrouver des scientifiques dans un lieu aussi gigantesque, hein ? Pour la surveillance, surtout, à trois, ça va être compliqué. On va devoir se cantonner à l’extérieur de la mairie pour ne pas paraître trop suspects – parce que bon, même si je n’ai pas la tête d’une japonaise, un asiatique aux cheveux rouges pétant, ça ne passe pas spécialement inaperçu... Avec un soupir, je me passe la main sur le visage. Puis traverse la place de long en large, essayant de voir combien de temps l’action me prend. Et c’est un peu trop long à mon goût. S’il y a un problème, on ne pourra jamais faire dans la discrétion…
Réfléchissant sur le chemin, j’essaie de voir de quelle manière nous pourrions nous placer. Huo près de la porte côté Rivoli, moi au coin de la rue et Guillaume près de l’entrée du public. Je pourrai toujours voler pour les rejoindre ; je suis donc la plus rapide des trois et je me dois d’être aussi proche de l’un que de l’autre. Guillaume pourra toujours se transformer en un petit animal pour se faufiler si besoin est. Mais Huo restera bloqué au sol quoi qu’il arrive ; même on pourra toujours compter sur lui en combat rapproché, s’il est tout seul, le temps d’arriver... Le tout, ce serait tout de même de pouvoir les repérer et s’en débarrasser rapidement, avant qu’ils n’arrivent à atteindre la mairie. On ne pourra pas se contenter d’attendre comme des abrutis sur la place, il va falloir bouger un peu. D’autant qu’il y aura à peu près… allez, je suis gentille, des CENTAINES de personnes qui vont entrer et sortir par la porte située du côté de la place… Et s’ils attaquent du côté du fleuve, on arrivera pas à les arrêter, sauf si on arrive à les attirer sur la terre ferme.
Bon… À trois, ça va pas être possible. Donc essayons de faire confiance aux institutions françaises pour protéger des membres de leur gouvernement, hein.
Je sens la migraine poindre, et me masse légèrement les tempes. Pourquoi j’ai accepté de prendre cette mission, déjà ? Vous voulez bien me le dire ? Je ne suis pas stratège, moi ! Et j’ai que dix-neuf ans, je vous signale ! Comment vous voulez que je m’occupe de protéger un maire alors que je suis même pas majeure dans mon propre pays ?! Surtout qu’on est censés être discrets, mais c’est juste UNE des places les plus fréquentées de cette fichue ville, avec un des bâtiments les plus grands, où on va rien voir. Rien que ça. Sans compter la préfecture de police juste à côté. Alors, même si on arrivait à les repérer, sérieusement, et c’est pas sûr qu’on y arrivera, comment on va faire pour les empêcher d’atteindre l’hôtel de ville sans passer pour des terroristes ? C’est à se jeter dans la Seine, pour le coup…
Après un certain temps passé à errer et tenter d’échafauder des plans sans queue ni tête, je rentre à l’hôtel et m’excuse auprès de mes deux partenaires pour le retard. Ce soir-là, je mange en silence, sans en avoir le cœur. Puis je leur fais part de mes interrogations et déductions, écoutant les leurs attentivement.
Et, après en avoir discuté longuement, je pars me coucher un peu, fatiguée. Huo continuera à monter la garde et s’occupera de réveiller Guillaume un peu plus tard dans la nuit. Quant à moi, je surveillerai les environs dès l’aube.
Un soupir m’échappe alors que je me laisse tomber sur le lit comme une masse.
Je sens que ça va pas être de la tarte, tiens.



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##   Mer 3 Sep 2014 - 21:46
Huo Zhang

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Je reste un court instant à regarder la porte fermée. Je pense que je n'aurais peut-être pas dû venir au final. Bien sûr je fais une totale confiance à Aoi et en cas de problème elle peut compter sur moi mais... Ouais le problème c'est que je ne peux pas me faire confiance quand elle est concernée. Si on doit se retrouver dans un combat contre les scientifiques sa présence va surement me distraire, je ne vais pas pouvoir me concentrer sur ce que je fais si je m'inquiète pour elle. Je sais que c'est débile parce qu'elle est bien plus forte que moi mais je ne peux pas contrôler ça.
Je soupire et reprend mon zoom pour regarder le bâtiment de plus prêt. La place devant est immense de ce que j'ai vu en arrivant et l'hôtel de ville en lui-même n'est pas en reste. Je me retourne en entendant Aoi entrer dans la pièce et lui souris. Ça tombe bien je commençais à avoir faim mine de rien. Elle semble pensive mais je ne dis rien, me contente de la regarder manger. D'ailleurs ça me fait bizarre la nourriture occidentale est du tout du même genre que celle dont j'ai l'habitude. C'est moins épicé et les consistances sont... Enfin c'est plus dur je trouve.
Elle relève la tête et nous fais part de ses inquiétudes quand à la place. Oui j'avais eu un peu remarqué ce problème : on est que trois pour un endroit aussi immense et on ne sait même pas quoi chercher... Son idée de positionnement me parait déjà bien mais c'est surtout au niveau de la communication que je suis inquiet, je crois qu'on a des communicateurs ça va bien nous servir.
Je les regarde aller se coucher tous les deux avec un sourire et retourne à la fenêtre. La place est déserte maintenant qu'il fait totalement nuit. Les bâtiments autour s'éteignent peu à peu et il n'y a bientôt plus que les lampadaires pour éclairer la rue. Ça me rappelle mes planques, il ne manque qu'une cigarette... Et Elle pour me balancer des vannes qui m'occupent. Je vais réveiller Guillaume quelques heures plus tard et vais pour me coucher.
Je m'arrête avant d'entrer dans le lit et reste debout, la regardant qui dort. C'est un peu étrange que j'y pense dans ce contexte mais je l'ai jamais vu dormir. Un jour j'aimerais bien que ce soit dans un autre endroit. Je me fout une claque mentale, ressaisis toi Huo : t'es en mission c'est pas le moment. Je me couche en prenant garde de ne pas la toucher et m'endors comme une masse.
***
Je commence à m'ennuyer. Bon je sais que deux jours c'est pas grand chose mais il ne s'est rien passé. On a beau être restés sur la place hier et une bonne partie de la matinée on n'a eu que des fausses alertes. C'est particulièrement agaçant d'être dans l'attente comme ça. Après bien sûr s'il ne se passe rien c'est quand même positif mais... Je m'ennuie.
Je jette un regard à Aoi qui est au coin de la rue avant de me reconcentrer sur le flots de passants. J'ai vu un homme avec une mallette tout à l'heure mais ça devait être un cadre ou je ne sais quel habitant du quartier parce qu'il est passé sans s'arrêter. Je suis un peu inquiet tout de même : il y a un groupe de personnes en costume qui se sont regroupés autour du centre commercial pas loin. J'espère que c'est juste un point de rendez-vous...
Je plisse les yeux et regarde dans leur direction en tentant de rester discret. Un peu moins de dix personnes, principalement des hommes, et trois d'entre eux ont des mallettes métalliques. J'active mon communicateur.

-J'ai un doute sur le groupe à côté de l'entrée du centre, est-ce que tu peux entendre quelque chose de là où tu es Princesse ?

On n'est jamais trop prudent.


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##   Ven 19 Sep 2014 - 23:53
Aoi Amazaki

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L’angoisse m’étreint alors que nous effectuons nos rondes. Alors certes, ce n’est pas grand-chose, pour le moment ; simplement, savoir que nous sommes ici, en attente, et pourtant vulnérable à la fois, ne m’enchante pas spécialement. Certes, la sécurité autour de la mairie a été renforcée. Certainement pourrons-nous prendre appui sur les forces de l’ordre si les choses viennent à se corser ; mais en attendant, il n’y a pas le moindre mouvement à l’horizon. Et ça ne me rassure vraiment pas quand j’imagine toutes les choses auxquelles nous pourrions être confrontés dans un avenir proche. Alors autant je reste parfaitement concentrée, autant la moindre chose suspecte me tire un sursaut d’effroi. C’est très difficile de rester sereine dans ces conditions. Surtout quand les garçons ne sont pas à côté. Quand ils sont là, je sais que je n’ai pas le droit de me montrer faible. Quand ils ne le sont pas, je perds mes moyens. J’ai l’impression d’être perdue dans une ville immense, alors même qu’ils ne sont qu’à quelques mètres de moi. Et qu’il me suffirait de foncer dans leur direction pour les rejoindre.
Je prends une longue inspiration, me concentrant à nouveau sur les personnes présentes. Des touristes, pour beaucoup, avec leurs appareils photographiques. Moi aussi, je dois avoir l’air d’une touriste, avec mon short, mon débardeur et mon sac à dos. À la différence près que, attaché à l’arrière de celui-ci pour le dissimuler à la vue de la foule, la légère bosse formée par l’étui de mon katana me rappelle en permanence que ce n’est pas pour visiter que nous sommes ici.
Mon oreillette grésille légèrement et je manque de sursauter en entendant la voix d’Huo. Attrapant mon portable pour mimer un appel, je lâche :

- Je m’en occupe. D’ici je n’entends rien. Rapprochez-vous un peu en attendant, mais soyez prudents et attentifs. Il se peut que ce soit une fausse alerte.

Cet ordre, j’avais dû le leur répéter à de nombreuses reprises depuis hier. Et, à vrai dire, nous n’étions jusqu’ici tombés que sur de fausses alertes. Au final, je crois que j’aurais préféré que ça continue comme ça. Parce que je suis vraiment pas prête à entrer dans le feu de l’action, là.
Je m’approche en utilisant mon portable pour prendre des photos de la place, laissant un léger sourire étirer mes lèvres. Cependant, par-dessus de mon écran, j’observe le groupement, visiblement des hommes d’affaire. Visiblement. Maintenant, reste à savoir ce qu’ils font ici.
J’essaie de les observer, voir s’ils n’ont pas de signe particulier, d’oreillettes surtout. De distinguer la forme d’armes sous les plis de leurs vêtements. Les mallettes qu’ils transportent ne me renseignent pas plus, cependant. Et il faut encore que je me rapproche pour pouvoir espérer entendre des bribes de leur conversation. L’un d’eux est au téléphone, et je me demande pendant un instant s’il n’utilise pas la même technique que moi – bon, faut avouer que c’est pas super élaboré, mais comme ça marche… Quelques mots me parviennent, mais je me désintéresse rapidement de sa conversation ; il a l’air de parler à sa femme, vu les termes qu’il emploie.
Me glissant visiblement à merveille dans le rôle de la petite sotte, je fais mine d’être absorbée par le quartier et continue à m’avancer vers eux, sans trop faire attention. Puis rentre complètement dans l’homme, en train de ranger le téléphone dans la poche intérieure de sa veste. Surpris, il fait tomber un objet au sol et je me recule immédiatement, prenant un faux air désolé.

- Excusez-moi, je fais presque immédiatement, dans un français approximatif.

Avant de baisser les yeux au sol. Les siens suivent mon regard. Jusqu’à une arme.
Un instant de flottement, pendant lequel aucun d’entre nous ne réagit. Le groupe se retourne vers nous, me dévisage longuement.
Traitement de l’information.
En voyant plusieurs d’entre eux porter la main à leur ceinture, où se trouve probablement rangée leur arme, je bondis vers l’arrière.

- Huo, Guillaume, c’est eux, ils sont armés ! Empêchez-les d’entrer !

Ils aboient des ordres, certains se dirigent déjà vers l’entrée de la mairie. Autour, c’est déjà le chaos. Les passants fuient autant qu’ils le peuvent à la vue de ces hommes armés, qui commencent à tirer dans les airs pour provoquer le plus de panique possible.
En face de moi, trois d’entre eux me visent et j’arrête leurs balles de justesse, concentrée sur la pression de l’air. Mais je ne cesse de jeter des regards vifs autour de moi, pour m’assurer que personne ne soit blessé dans la fusillade. Ni les habitants, ni mes coéquipiers. C’est totalement le bordel, où est-ce qu’ils sont ?!

- Faites gaffe ! Ils ont des pouvoirs ! me traduit ma puce, me confirmant une bonne fois pour toute que nous avons affaire aux bonnes personnes.

Je mets du temps à reprendre mes esprits, alors qu’un de leur gus fonce vers moi. D’un bond rapide, je m’esquive sur le côté. Mais il tente encore l’attaque rapprochée et je me retrouve aux prises avec lui, essayant de le faire dévier le canon de son arme.
Il tire à côté, mais trop proche de mon oreille.
Et je sens mon tympan bourdonner, tout mon crâne vibrer douloureusement.
Je vacille un peu. Lance une bourrasque dans leur direction les fait tanguer, suffisamment pour qu’ils s’éloignent de moi. Mais un des gars à la mallette a réussi à se mettre sur le côté pour charger ce qu’il me semble être des pistolets anesthésiants. Autant dire que ça ne va pas être très très drôle pour le coup.
Je jette un regard vers l’entrée.
Il ne faut pas qu’ils l’atteignent.



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##   Sam 27 Sep 2014 - 17:15
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Humeur : Ca va, ça vient... Et quand ça vient, ça va très bien~

Elle me répond qu’elle s’en occupe avant de s’approcher discrètement du groupe. Je la surveille du coin de l’œil sans cesser de regarder les passants. C’est sûrement encore une fausse alerte si ça se trouve, pas la première d’ailleurs, mais il ne faut rien laisser au hasard dans ce genre de cas. Je me rapproche un peu d’elle en tachant de rester le plus désinvolte possible, mains dans les poches et le nez en l’air comme si je visitais.
Je les vois mieux d’ici mais la foule assez dense m’empêche de me rapprocher aussi vite que je le voudrais pour voir mieux. Comme à chaque fois je suis tendu, je songe encore une fois à l’arme que j’ai laissée dans ma chambre à Terrae en partant. C’est le genre de situation où ça me rassurerait de l’avoir. Je déteste ce genre de truc hein, mais ici on ne peut pas se permettre de se servir de ses pouvoirs et moi je me sens… Exposé. On est en pleine rue, au milieu d’une foule, donc un endroit où je ne peux pas me battre, et je ne suis pas comme Aoi qui est capable d’arrêter des balles avec la pression de l’air. J’ai horreur de me sentir vulnérable parce que je sais que si on croise des scientifiques, eux en auront des flingues, et ils hésiteront pas à s’en servir.
Aoi s’est encore rapprochée du groupe et je regarde autour de moi. Je ne sais pas où est Guillaume je l’ai perdu de vue quand il a commencé à avancer dans la foule. Détends-toi Huo, même si c’est pas une fausse alerte c’est avec ce genre de comportement qu’on fait des erreurs. Je tourne de nouveau ma tête vers le groupe et vois Aoi rentrer dans un mec du coin de l’œil. Quelque chose tombe au sol, un objet indéfini que je n’ai pas le temps de voir car je suis encore trop loin.
Le temps semble se figer, s’étirer comme une bulle de chewing-gum qui finit par éclater. Aoi bondit vers l’arrière en criant dans l’oreillette alors que je vois les scientifiques – ou des mercenaires peut-être ? – porter la main à leur veste. Merde ! Je suis encore à une vingtaine de mètres d’Aoi et des coups de feu retentissent. Je serre les dents, tente de rester le plus calme possible malgré la situation qui devient carrément dangereuse.
La foule reflue, affolée par le bruit des armes, et je tente de ne pas me faire emporter. J’en aperçois deux qui se dirigent vers l’entrée principale et je jure entre mes dents. Tant pis pour la discrétion, ça va être serré là. Aoi semble avoir réussi à s’écarter un peu du groupe mais ils sont encore trop nombreux là bas. J’hésite un instant, il faut empêcher que des gens soient blessés et que les autres arrivent à entre dans la mairie. Mais Aoi… Je peux pas la laisser toute seule face à eux ils ont surement des armes qui bloquent les pouvoirs c’est trop dangereux.
La foule commence à refluer vers l’extérieur de la place, laissant déjà plus de visibilité et d’espace. Ils vont pouvoir accéder trop facilement à l’entrée je peux pas laisser faire ça. Aller Huo bouge toi, la mission c’est de protéger la maire pas de rester là à réfléchir. Je serre les dents en entendant un nouveau coup de feu, trop proche. Je me retourne un instant pour vérifier qu’Aoi n’a rien. Elle semble un peu désorientée mais pas touchée.
Il faut que je me concentre maintenant, je dois pas me laisser distraire c’est trop important. Je me tourne vers les deux scientifiques qui sont presque arrivés à ma hauteur. Je ne me suis pas encore signalé mais à rester planté ici ils vont vite me repérer, il vaut mieux bouger. Je regarde autour de moi pour vérifier que personne ne fait trop attention et crée une petite bille de feu entre mon pouce et mon index. C’est dans ce genre de situation qu’être feu c’est pas pratique, en même temps la discrétion n’a jamais vraiment été mon fort. Je la lance d’une pichenette vers eux, visant une arme. C’est pas aussi discret qu’une balle mais sûrement tout aussi efficace et l’avantage c’est que je peux vraiment viser où je veux.
Celui que j’ai visé lache son arme en grognant, pas la peine d’essayer de la ramasser chéri tu vas te cramer les doigts. L’autre me cherche du regard un instant avant de me braquer et je serre les lèvres. D’accord, tant pis je voulais rester discret avec tous les gens dans le coin mais là ça va devenir compliqué. Je frotte mes mains l’une contre l’autre pour créer une boule de feu de la taille d’une balle de tennis que je lance dans sa direction. Son arme explose dans ses mains en mettant le feu à ses manches et je grimace alors qu’il hurle de douleur en tentant d’éteindre ses vêtements.
C’est mauvais je suis trop à découvert et j’en vois encore deux autres qui arrivent. Je ne peux faire exploser toutes leurs armes c’était un coup de chance si ça se trouve les autres en ont des qui marchent à air comprimé. J’aperçois Guillaume du coin de l’œil qui s’est posté devant l’entrée.

-Guillaume, rentre à l’intérieur et essaye de trouver la maire, je lui lance par communicateur. Protège là mais ne te met pas en danger. Si il y en a un qui réussit à entrer préviens nous.

Je me tourne face aux deux autres qui arrivent vers moi, leurs flingues devant eux. Pitié faites que ce soit pas ces saloperies de pistolets à seringues, ceux là je pourrais pas les faire exploser.


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##   Mar 28 Oct 2014 - 0:07
Aoi Amazaki

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Mes oreilles bourdonnent, et tout mon crâne résonne. Pendant quelques secondes, je reste là, perdue, à osciller entre deux eaux. Tout s’agite autour de moi dans des gestes confus et désordonnés que je peine à suivre. Privée d’un de mes sens majeurs, notamment depuis ma Masterisation, je panique. J’esquive comme je peux, pas très stable sur mes jambes. Dans la foule, les gens se poussent et se bousculent pour s’enfuir. C’est le chaos le plus total sur la place. Je regarde autour de moi pour voir où sont mes coéquipiers. J’ai peur de ne pas y arriver.
J’inspire et expire longuement, envoie mon pied dans la mâchoire d’un gars qui me pointait de son pistolet à seringues anesthésiantes. Il valse un mètre plus loin, et je me plaque les mains sur les oreilles en tâchant de repérer les autres. Trois à proximité. Deux encore qui arrivent du coin de la rue. Il doit y en avoir quelques autres en renfort, qui attendent un signal. Probablement. J’essaie d’envisager les possibilités, aussi multiples puissent-elles être.
Un brouhaha commence à monter en même temps qu’un sifflement strident. Je recouvre peu à peu l’ouïe, et me sers de mes atouts pour désarmer mes adversaires lorsque je le peux. Mais je reste encore confuse, assaillie de toute part. Impossible de se concentrer sur un seul adversaire à la fois, et encore moins sur les garçons ; d’autant que, un peu plus loin, j’aperçois déjà des gens filmer la scène avec leur téléphone portable. Je ne peux pas dégainer mon arme, sauf si j’ai envie de me faire classer comme tueuse à gage folle qui essaierait d’attaquer la mairie de Paris pour une quelconque raison – passablement obscure, d’ailleurs, mais ça, les médias ont la légère tendance à s’en foutre, si je puis me permettre de le dire de cette manière. J’attrape le bras d’un autre type et le lui tords, dos à son torse, et l’oblige à lâcher son flingue – un vrai celui-ci – en m’attaquant à son pouce. Un coup de coude dans le ventre, puis, en me retournant, un pied en plein plexus.
Quelques grésillements dans mon oreillette me font réagir.

- Non ! Guillaume, n’y vas pas ! Elle a ses gardes pour la protéger ! Notre mission, c’est de les empêcher d’entrer. On a besoin de toi ici !

D’une bourrasque, j’envoie valser deux types l’un contre l’autre pour les assommer. C’est vraiment mauvais, on va jamais s’en tirer sans utiliser nos pouvoirs. D’autant qu’il y a encore tellement de gens autour de nous… Un peu plus loin, des fumigènes sont tirés par je ne sais trop qui, et nous toussons tous grassement. Pas moyen de voir où on en est dans tout ça, et des coups de feu sont tirés un peu partout. L’un des hommes en noir m’attrape par l’arrière et bloque mes mouvements en appuyant son bras contre mon cou. J’ai l’impression que je vais suffoquer – et n’ai besoin que de quelques secondes pour que ce soit lui qui se retrouve privé d’air et s’effondre. Il est inconscient ? Dites-moi qu’il est inconscient.

- Huo, Guillaume, je vais essayer de dégager tout ça, je lance à l’intention de mon équipe entre deux quintes de toux, la voix tremblante. Restez campé sur vos jambes et ne perdez pas de vue nos adversaires. Si des agents de sécurité arrivent, dites-leur qu’on est avec eux. C’est important.

Tout se passe tellement rapidement, c’est dire… Ils auront p’tetre pas été briefés, et puis même, sait-on jamais comment ils vont réagir.
D’un geste ample du bras, je dissipe l’écran de fumée qui nous bouche la vue à l’aide d’un puissant courant d’air, qui fait voler en sens inverses les drapeaux français accrochés aux bâtiments. Cette fois-ci, nous sommes bien forcés de nous concentrer sur nos ennemis. Il en reste encore quelques-uns – et je ne crois pas exagérer en disant qu’ils vont nous donner du mal. En courant, j’attrape un de leurs pistolets à air comprimé, et vise certains des hommes proches de moi. Autour, des agents de police entourent la place pour aider à évacuer, et je leur en suis très reconnaissante. Déjà en sueur, j’essaie de voir où en sont Huo et Guillaume. Toujours à plusieurs dizaines de mètres, je suis la plus proche de l’extérieur de la place.

- Comment vous vous en sortez ? je fais en serrant les dents, alors que des hommes commencent à tirer vers les policiers.

Un instant. Concentration. J’arrête leurs balles dans les airs, les yeux brillants d’une lueur argent, un bras tendu. Oui le bras est inutile. Ça aide à se concentrer. Oui, aussi, ça m’aide à ne pas stresser. Et non, vraiment, je vous assure, ça ne sert à rien d’autre. (Ça évite juste d’avoir l’air trop guindé, en fait…) Un soupir m’échappe lorsque les balles tombent au sol en un doux cliquetis. C’est bien mieux par terre que dans le corps de quelqu’un, hein. L’un des agents de police me pointe de son pistolet, effrayé, et je lève les bras en signe de reddition.

- We join forces, je lâche d’une voix forte. We’re here to help you. And we need you to stop them. (* Nous vous prêtons main-forte. Nous sommes là pour vous aider. Et nous avons besoin de vous pour les arrêter.)

En attendant, je jette des regards derrière moi, observant les autres du coin de l’œil, fébrile et nerveuse, le souffle un peu court et la langue sèche. C’est vraiment pas cool de se faire pointer par un flingue, moi je dis… En plus, j’ai l’impression de pas savoir parler anglais, c’est dingue comme l’adrénaline ça n’aide PAS en fait…

- Are you okay ? Are you hurt ? We must save these persons. (* Tout va bien ? Vous êtes blessés ? Nous devons sauver ces gens.)

Huo, dis-moi que tout se passe bien de ton côté je t’en supplie. Dis-moi qu’ils ne sont pas entrés. Pour le moment je peux rien faire, alors vous devrez vous débrouiller seuls. Faut que je  m’occupe des barbares qui essaient de se servir des touristes comme bouclier…
J’aime vraiment pas ce job…



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##   Mar 11 Nov 2014 - 20:48
Huo Zhang

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Je tousse en plissant les yeux, les larmes me venant par réflexe pour protéger ma vision agressée par l’épaisse fumée blanche. Je ne voit plus rien ou presque, sent quelques personnes passer pas très loin en courant pour échapper aux fumigènes. Pourvu que les deux autres devant n’en profitent pas pour passer même s’ils doivent être aussi atteints que moi. Je tente de ne pas respirer trop fort pour éviter de tousser encore plus. Je papillonne pour tenter de retrouver une vision claire mais sans succès.
 
- Huo, Guillaume, je vais essayer de dégager tout ça. Restez campé sur vos jambes et ne perdez pas de vue nos adversaires. Si des agents de sécurité arrivent, dites-leur qu’on est avec eux. C’est important.
 
Je grogne une réponse affirmative et verrouille ma position pour ne pas perdre de vue les deux silhouettes que je distingue encore assez bien. Ils ne bougent pas non plus mais je suis quand même surpris qu’ils ne tentent pas de se servir de leur flingue. Même au milieu de la fumée je ne pense pas qu’ils se soucient de faire des victimes. Les fumigènes se dissipent et je laisse échapper un soupire de soulagement sans lâcher du regard les hommes devant moi qui sont maintenant quatre.
Je me recule lentement pour me placer entre eux et l’entrée de la mairie. Guillaume ne doit pas être très loin mais je ne le vois pas. Du coin de l’œil je vois des policiers faire évacuer des touristes, ce n’est pas trop tôt. Je me reconcentre sur mes adversaires qui pointent dans ma direction leurs pistolets à air comprimé. Je ne suis pas sur de m’en sortir tout seul en restant discret. Je suis moins rapide qu’une balle et à moins de pouvoir créer un mur de feu je n’arriverais jamais à me débarrasser d’eux sans encaisser quelques dégâts.
 
- Comment vous vous en sortez ?
-Je vais avoir du mal à rester discret si je veux m’en sortir Aoi, je suis désolé.
 
Je pince les lèvres et sert les poings en les voyant pointer leurs armes sur ma poitrine. Plus le choix va falloir être radical. Il n’y plus de passants vers moi je dois pouvoir m’en servir sans blesser quelqu’un. Je me concentre et fait jaillir un mur de flammes entre eux et moi pour les empêcher d’aller plus loin et me protéger de leurs seringues. Je ne pourrais pas tenir très longtemps mais ça devrait me permettre de trouver une solution.
Je crée encore une boule de feu que je guide vers eux pour les désarmer avec difficulté. Je halète doucement sous l’effort mais réussi à en neutraliser deux que je brule à la main. Reste les deux autres. Je suis en assez mauvaise posture je n’ai plus beaucoup d’énergie et préfère éteindre mon mur de flamme pour garder ce qui reste. Je déteste devoir faire ça mais je n’ai pas trop d’autre alternative. Je pointe mes mains vers eux et me concentre, établissant le contact avec mon pouvoir de marionnettiste pour les obliger à se tourner l’un vers l’autre et à se tirer dessus avec leurs flingues anesthésiants.
 
-Aoi, je fais en haletant. J’ai plus beaucoup d’énergie mais j’ai réussi à me débarrasser de ceux qui étaient devant l’entrée. Je reste au niveau des escaliers pour protéger la porte.
 
Je repère enfin Guillaume qui n’est pas très loin de moi et qui me lance un faible sourire. Je lui fais signe d’approcher pour m’aider alors que deux autres hommes s’avancent vers nous.  Je plisse les yeux en les voyant braquer leurs armes sur nous deux. Je me mord la lèvre inférieure et les immobilise avec mon pouvoir.
 
-Désarme les Guillaume ! Dépêche toi je ne vais pas tenir longtemps.
 
Il acquiesce et s’exécute, leur prenant leurs armes avec une lanière liquide. Je m’élance vers eux et parviens à en assommer un d’un coup de poing à la tempe mais mon pouvoir se relâche et l’autre se jette sur moi. J’esquive son attaque avec difficulté avant de lui asséner un coup sur la carotide, le paralysant momentanément avant de l’assommer.
 
-La place est libre Princesse, il ne reste que ceux de ton côté.
 
Je me laisse tomber assis sur les marches en soupirant, épuisé. Des policiers arrivent et nous braquent avec des regards interrogateurs. Je me mordille la lèvre et m’adresse à eux en anglais.
 
-Nous sommes avec vous, je fais en levant les mains. Je ne suis pas armé nous voulons seulement vous aider.
 

Ce serait cool qu’ils me croient quand même j’ai pas très envie de me faire embarquer en laissant l’entrée sans surveillance. Quoi que maintenant qu’ils sont là ça devrait aller. On a vraiment eu chaud quand même.


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##   Dim 23 Nov 2014 - 0:07
Aoi Amazaki

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Tout se déroule bien trop rapidement. Je panique un peu, ai du mal à réfléchir à ce que je dois faire. J’ai l’impression de me retrouver comme dans cette arène, pour ma Masterisation ; complètement démunie, incapable de réagir. Une voix au fond de moi me le répète constamment : bouge, Aoi. Bouge-toi. Tu ne peux pas rester sans rien faire. Mais ils sont nombreux, et j’ai beau contrôler l’air, j’ai peur de blesser les gens autour de nous. J’ai peur de retourner la police contre nous. J’ai peur, enfin, que l’un de mes partenaires ne se fasse blesser par l’un de ces scientifiques. Parce qu’ils n’ont pas simplement des pistolets hypodermiques, ils en ont aussi des vrais. Des chargés. Avec de vraies balles. Celles qui ont failli me transpercer à l’instant. J’essaie de ne pas y penser, de me dire que j’avais de toute manière mes pouvoirs pour me sauver la mise. Mais, et si je ne les avais pas eus ? Comment j’aurais pu faire ? Je me serais faite tuer, là, en France ? Dans ce pays où vit probablement un père que je n’ai jamais connu ? Honnêtement, je ne sais pas ce qui est le pire. Savoir que je ne suis pas grand-chose sans mes pouvoirs, ou que la vie d’une bonne vingtaine de personnes en dépend.
En attendant, je me retrouve les mains en l’air pour éviter d’effrayer l’agent de police en face de moi. Il semble néanmoins comprendre mon message et, après un temps d’hésitation, abaisse son arme. De son côté, Huo m’annonce qu’il ne pourra certainement pas rester discret. Je roule des yeux en l’entendant – ça ne m’étonne pas de lui, tiens – mais me rassure en me disant qu’on n’y peut rien. De toute manière, on est pas du côté des méchants, les autres l’auront sûrement compris, non… ? J’espère tellement. Sinon, avec son pouvoir des flammes, il risque fortement de ne pas s’attirer la sympathie des gens qui sont encore là. Du coin de l’œil, j’aperçois un mur de feu et me mords la lèvre. Avant de me décider, moi aussi, à jouer le tout pour le tout. Pendant qu’il désarme ses assaillants et s’occupe d’eux – je préfère ne pas trop m’inquiéter pour eux, ils sont ensemble et je suis persuadée qu’ils ne craignent rien – je me tourne vers les derniers types. La police commence à intervenir pour passer les menottes à l’un ou l’autre au sol, mais beaucoup sont encore conscients, bien que désarmés.
Je me tourne vers nos derniers adversaires, qui entre temps sont revenus de mon côté pour tenter de fuir, arme au poing. Ils me visent et tirent ; deux seringues sont envoyées. Tout comme j’avais arrêté les balles quelques dizaines de secondes auparavant, les seringues se figent dans les airs et vont se retourner contre eux. L’aiguille se fiche dans leur cou et ils s’effondrent sans autre forme de procès. Un troisième se fait projeter dans les airs et atterrit près d’un des flics qui, le temps de la surprise passée, parvient tout de même à le maîtriser et le menotter.
Puis, un long soupir m’échappe. Mes jambes flageolent un peu. Autour, il y a plein de gens qui filment avec leur téléphone, mais j’essaie de les ignorer, et me dirige au pas de course vers mes partenaires. Huo est assis sur les marches, Guillaume debout un peu plus loin, et des agents de police les menacent. Au passage, je ramasse mon sac et le balance sur mon épaule. Puis entame une longue discussion avec l’un des agents, qui semble être le chef. Difficile de communiquer. Mais oui, il a entendu parler de nous. Le fait que Terrae était là pour les aider. Je leur demande de réunir les éventuels blessés, pour que je puisse m’occuper de les soigner. Bientôt, il donne l’ordre à ses collègues d’abaisser leurs armes, et je fonce vers les garçons.

- Ca va ?! Tout le monde va bien ?!

J’arrive près d’Huo et passe ma main sur sa joue, avant de l’observer sous toutes les coutures pour vérifier s’il n’est pas blessé quelque part. Pour me retenir de ne pas me jeter dans ses bras – j’aurais trop honte si je le faisais devant tout le monde, merci bien.

- Tu m’as fait peur tout à l’heure, je gronde, à la fois rassurée et doucement furieuse. « Si je veux m’en sortir »… T’es vraiment trop bête !

Mais je suis vraiment contente, personne n’a l’air d’être sérieusement blessé. Même dans la foule, il n’a dû y avoir que des égratignures dues à des chutes… Éventuellement des coups portés. Guillaume, lui, a reçu un coup dans le visage ; je m’occupe de refermer son arcade ouverte en le sermonnant lui aussi, puis en fustigeant Huo de reproches – tu aurais dû rester à côté de lui, ne pas le laisser tout seul, et bla bla bla. Ça m’occupe un peu. Je crois que j’ai encore les mains tremblantes…
Puis, Guillaume désigne mon oreille gauche, légèrement bourdonnante, et j’y passe ma main ; un peu de sang a coulé tout à l’heure quand mon tympan a souffert, mais il a eu le temps de sécher.

- Oh… C’est rien, je tente de le rassurer. C’est déjà soigné…

Le stresse retombe, et j’ai très envie de m’enfermer dans ma chambre. J’ai encore l’impression de sentir le bras de ce type appuyer contre mon cou et ça me... Je frissonne, effleure la peau de mon cou du bout des doigts. Puis offre un sourire troublé à Huo. D’excuse, aussi. J’espère qu’il ne m’en voudra pas de m’être énervée. C’était pas vraiment contre lui, c’étaiiit… Bref. Chut. Tais-toi Aoi.

- Qu’est-ce qu’on fait, maintenant …? je souffle en observant la place, que les policiers s’occupent encore de dégager. On s’occupe de voir s’il y a des blessés et on rentre …?

Pitié, dis oui dis oui dis ouiiii. Ah… c’est moi qui dirige les opérations, là, non… ?
Oh et puis zut, j’en ai marre, je suis pas faite pour ce job ! J'veux rentrer !



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##   Jeu 27 Nov 2014 - 21:14
Huo Zhang

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Les français nous tiennent toujours en joue mais je vois Aoi arriver dans leur dos. Un sourire soulagé étire mes lèvres alors qu'elle s'approche avec son sac sur l'épaule. Elle à l'air d'aller bien et entame rapidement une conversation avec un des policiers. Je n'écoute qu'à moitié et bientôt ils baissent leurs armes avant d'aller s'occuper de la foule. Je me lève lors qu'elle se précipite vers nous. Je réalise que j'étais vraiment en stress jusqu'à maintenant. Mais le fait de la voir, de savoir que c'est fini... Je glisse ma main sur la sienne et lui souris doucement pour la rassurer alors qu'elle m'examine sous toutes les coutures pour vérifier que je n'ai rien. Je râle un peu en riant alors qu'elle me gronde gentiment. J'ai envie de la prendre dans mes bras et de l'embrasser mais je la connais, elle ne serait pas d'accord.
Elle se tourne et soigne Guillaume en continuer de me râler dessus et je souris en coin, amusé. La tension retombe et l'adrénaline redescend, je me sens légèrement trembler et elle ne doit pas être vraiment mieux de ce côté là. Son oreille a légèrement saigné mais apparemment c'est déjà guéri. Je la détaille un peu alors qu'elle passe une main sur son cou. Sa gorge est légèrement rouge j'espère que ce n'est rien mais si elle n'a pas mal je suppose que ça va. Quoi que même si elle avait mal je doute qu'elle le dirait. Elle se tourne vers moi et m'offre un sourire d'excuse un peu tremblant. Je soupire doucement et m'avance vers elle avant de la prendre dans mes bras avec douceur. Tant pis si elle rougit et qu'elle me repousse un peu au bout d'un moment, j'en avais besoin.

-Il doit pas y avoir grand chose de grave. On peut peut-être juste aller voir si ils ont besoin de notre aide et on rentre ?

Je me sens crevé j'ai besoin de recharger mes batteries. Un policier sort de la mairie et s'avance vers nous avant de parler un instant avec Aoi. Je fais la moue alors qu'il nous emmène à l'intérieur. Qu'est-ce qu'il nous veut ? Je suis pas d'humeur à devoir faire une déposition franchement.
Il nous fait entrer dans une pièce avant de s'éclipser. Je souris en coin en remarquant la femme derrière le bureau. Elle veut simplement nous remercier je suppose. Je souris en coin et retiens un rire malvenu alors qu'elle serre la main à Aoi en la remerciant. Au moins une personne qu'on est sur de garder comme allié. Le retour à l'hôtel se fait rapidement heureusement et le temps de préparer nos affaires nous sommes de retour à l'aéroport. Enfin on rentre à la maison.


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