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Ce n'est qu'un au revoir... /RP solo/
##   Mar 13 Jan 2015 - 23:17
Ludmila Parker

Personnage ~
► Âge : 19 ans et toutes mes dents!
► Doubles-comptes ? :
► Rencontres ♫♪ :
Ludmila Parker
1ère place scientifiques Etoile Tonnerre
Messages : 1296
Date d'inscription : 08/02/2014
Age : 25
Emploi/loisirs : Faire chier le monde et être un vrai petit diable ;)
Humeur : Ca vous regarde? Non mais sérieux laissez moi tranquille!

Me voilà dans les couloirs, courant. J'ai filé dans ma chambre, récupéré mes affaires. Mon manteau en vérité. J'ai enfilé un jean. J'ai courus. Courus à en perdre haleine. Je suis arrivée dans le quartier des Masters. Maria était déjà prête. Je ne voulais pas partir avec quelqu'un que je ne connaissais pas. Je ne voulais pas être seule. Elle m'a sourit. J'ai simplement hoché la tête. On s'est mise à marcher rapidement. Je voulais me téléporter chez moi directement mais j'en fus incapable. Mon état de panique était tel qu'impossible de me concentrer suffisamment pour aller plus loin que ma chambre. Je réussis néanmoins à nous téléporter toutes deux pas trop loin de l'aéroport. Le fait de ne pas avoir besoin de parler pour qu'elle connaisse mon état me laissais à la fois perplexe et soulagée. Oh moins, je n'avais pas besoin de parler. On est vite arrivée à l'aéroport. Par chance ou destin, il restait cinq place sur le prochain vol. On ne serait pas assise à côté mais au moins, on y serait. Il était prévu dans une heure.

Comment te sens-tu?

Tu le sais très bien Maria.

Je sais. Mais je voudrais que tu me le dises avec tes mots.

On aurait dit qu'elle parlait à une enfant. Je me sentais mal. Triste. Détruite. Coupable. C'était ma faute si Blue vivait mon cauchemar. Si je n'étais pas partie, elle n'en serait pas là. J'aurais voulu mourir plutôt que de subir cette journée. Je n'avais encore rien vu. On croit toujours avoir touché le fond alors que c'est faux. On peut toujours tomber plus bas. Si seulement j'avais su! Mais je n'aurais rien pu faire. On est victime des choix que l'on fait pas vrai? J'avais choisis Terrae à ma propre sœur. L'espoir au malheur. Je le regrette encore aujourd'hui. Elle avait 15 ans. Elle allait en avoir 16 d'ici trois mois. Elle était trop jeune pour souffrir autant que j'avais souffert. J'avais son âge pourtant, quand tout à commencé. Si seulement j'avais pu ne jamais aller à cette soirée! Rien de tout cela ne serait arrivé.

Rien n'est de ta faute.

J'ai préféré ne rien répondre. Maria est aller nous chercher deux cafés, pour patienter. On a pas parler. J'en étais incapable. Je regardais les avions décoller. Ça me rappelais les missions. J'avais faillis mourir sur la dernière. Il aurait mieux valut.
Un haut parleur a grésillé. Le vol MP43 en destination d'Australie aurait du retard. Quelle ironie. Si tout c'était passé comme prévu, j'aurais dû être en train de préparer mes valises pour cette destination justement. J'aurais eu Blue à côté, me demandant lequel des deux bikinis, du bleu ou du blanc était le mieux. J'aurais dit le bleu et elle aurait pris les deux, ne pouvant choisir. Elle m'aurait embêté et on aurait parlé de faire des rencontres sur la plage. Je lui aurais dit que je veillerais sur elle. Maman nous aurait appelé pour mangé. On aurait parlé que du voyage et de notre hâte d'y aller. Papa nous aurait rappelé qu'il restait encore quelques jours de cours. J'aurais du être en terminale S. J'aurais dû galérer et j'aurais été si stressée par mon BAC en fin d'année que papa dû me dire au cent fois que j'allais y arriver. Blue et moi serions remontées dans ma chambre et j'aurais bouclé ma valise. J'aurais appelé une amie et elle aurait écouté la conversation. On aurait parlé encore des heures toutes les deux avant de s'endormir. On aurait pu être heureuse. Si seulement ce jour-là, je n'étais pas aller fêter les seize ans d'une amie.
Une heure plus tard, c'est notre vol qui a été annoncé. On a enregistré nos bagages. Ou pas. On est monté dans l'avion. Un homme de la trentaine était assis seul sur les sièges. Maria lui a demandé s'il était possible d'échanger sa place avec elle afin que toutes deux puissions être à côté. Je crois qu'il s'est décidé quand il a vu mon état. Il a accepté. Je l'ai remercié. J'étais côté hublot. Ça a été le plus long trajet de toute ma vie. Je ne savais plus quoi faire pour m'occuper l'esprit. Maria a tenté de me parler mais je n'ai pas pu lui répondre. Elle n'a pas insisté. Elle m'a juste demandé ce que je comptais faire.

La ramener. Je ne peux pas la laisser là-bas.

Elle a acquiescé. Pas besoin d'être télépathe pour savoir qu'elle comprenait. Elle a finit par s'assoupir. 10 heures de trajets, c'est long. Aucunes nouvelles de Blue. J'étais inquiète. Tout était de ma faute. J'ai soupiré. On m'a proposé un café. J'ai dis oui. Je n'ai pas rouvert la bouche jusqu'à l’atterrissage.
En France. De nouveau. C'était un cauchemar. On a prit un taxi. Maria découvrait ma région. Elle n'était jamais venue là. Elle aimait beaucoup. Je vis mon lycée. La maison de Marlie. La ruelle de mes souvenirs. J'ai frissonné. Maria n'a rien dit mais a poser sa main sur mon épaule. J'ai baissé la tête et soupiré. Le gars nous a demandé où on allait précisément. J'ai pas pu indiquer l'adresse. Maria a comprit. Elle s'en est chargé. Il a dit que c'était loin. Pas grave, on paiera.
La voiture a ralentit. J'ai pas eu le courage de relever la tête sur mon ancien chez moi. Maria m'a demandé si ça irait. J'ai hoché la tête. J'ai mentis.
Je suis descendu de la voiture. On a payé. J'ai fixé mes bottines sur le trottoirs. Redresser la tête n'avait jamais été aussi dur. J'ai levé les yeux. Le jardin était massacré, laissé à l'abandon. L'allée était pleine de boue alors que je l'avais toujours connue fraîche et propre. On voyait bien que ma père était partie. On voyait bien combien j'avais eu tord de m'en aller. J'ai avancé d'un pas. Maria m'a sourit. J'avais l'impression de marcher en plein cauchemar.

Ça va aller Ludmila. Tu verras.

On m'avait dit trop souvent cette phrase pour que j'y crois. J'ai seulement hoché la tête. Et c'est à ce moment-là que la porte s'est ouverte. Une main que je ne connaissais que trop sur la poignet me fît frissonner. Des yeux gris souris me fixaient, interdis. Je baissai le regard.

Je peux savoir ce que tu fous chez moi?

Sa voix n'avait pas changé. Toujours aussi traînante. Toujours aussi pleine de rage. De colère. De haine. Maria s'est rapproché de moi.

C'est qui elle?

Une amie monsieur. Je peux savoir qui vous êtes?

Mon géniteur.

Ma voix était saccadée. Je ne pouvais l'affronter. Et puis j'ai repensé à Blue. Mon père parlait suffisamment fort pour qu'elle l'entende depuis la maison. Alors pourquoi n'était-elle pas venue?

Où est-elle?

Je ne vois pas de qui tu parles Ludmila.

Mon prénom. Cela faisait si longtemps que je ne l'avais pas entendu de sa bouche. Je sentais de l’électricité dans l'air mais n'en dis rien.

Tu mens. Elle est où?!

Ta gueule! Tu vas finir par faire gueuler les voisins sale conne!

Mais j'en avais finis avec lui. Je ne pensais qu'à Blue. Maria posa sa main sur mon épaule, me demandant silencieusement de ne rien faire d'imprudent. Mais j'en avais plus rien à faire. Rien ne comptait sauf Blue.  Je me suis avancée, le regard glacial. Je l'ai poussé mais il m'a retenue.

Franchis cette porte et je te jure que je te fais la peau.

Pas si je te la fais avant.

Je me suis alors mise à courir vers la chambre de Blue. Blue. C'est moi qui avait choisi son nom. Un nom américain. Bleu en anglais. La couleur du rêve. Mon rêve. J'ai ouvert la porte. Et je suis restais figée devant la scène. Elle était là, effondrée sur le sol, la tête sur son lit, le téléphone à quelque centimètres de sa main. Comme abandonné des heures plus tôt. Durant la première rafale qui avait suivit son appel vers moi. Et si j'étais sur d'une chose, c'est que mon père était revenue la battre plus tard. Le téléphone jeté sur le lit, comme dans l'attente d'une réponse de ma part. Trop tard. Elle avait espéré une réponse et la voila évanouie, avachie contre le lit portant son sang sur les draps. Non... Non. Non! D'une oreille, j'ai entendu Maria arriver.

Mon Dieu non...

Blue!

Je me suis jetée sur son pauvre corps. Elle avait grandit. Elle était plus belle qu'avant, plus adulte. Un an... Il ne s'était passé qu'un an.

Blue... Blue je t'en supplie réponds! Blue!

Mais elle ne répondait pas et moi, je ne savais pas quoi faire. Elle était pleine de sang et de bleu. D'un regard, j'embrassai toute la pièce. On aurait dit ma chambre autrefois. Du verre brisé au sol, couvert de sang. Elle ouvrit alors les yeux et je la tenais dans mes bras. Des larmes m'échappèrent et je la vis sourire. Elle n'arriva pas à parler mais son regard me dit tout ce que j'avais besoin de savoir.

Pardon... Pardon ptit'e sœur pardon!

Mais son regard s'est figé alors qu'elle me souriait. Elle ne m'en voulait et je le savais très bien. Pourtant, de tous ceux qui me connaissais, elle était la seule à avoir le droit de m'en vouloir. Je l'avais abandonné. Et maintenant je tenais son cadavre entre mes bras. Son cadavre.

Blue! Blue! BLUE!

Mais elle ne répondait pas et son regard restait vide. Sa tête se relâcha et je ne pus y croire. Non. Pas elle. Impossible. Je nous revoyais, enfants, jouant toutes deux. Je revoyais le jour de sa naissance quand maman me l'avait mise dans les bras. Je n'avais que deux ans. On m'avais annonçait sa venu au monde au jour de l'an, à un an, j'avais pas encore vu le ventre arrondis de maman. Je ne savais pas pourquoi elle avait grossit.
Je nous revoyais, quand plus grandes, nous nous promenions. Ma première peine de cœur. La sienne. Nos premières chamailleries. Son premier mot: Lud'. Beaucoup d'enfant commence par papa ou « mama ». Pas ma sœur. Elle avait commencé par moi. Lud'. Mon surnom. Le tout premier. J'avais deux ans et je m'en souviens encore. C'est maman qui me l'avait sans cesse répété, si bien que jamais je ne pu vraiment l'oublier. Elle râler, jalouse de ne pas avoir été sa première parole.
Et c'est ça que je revis. Ses yeux quand elle me parla pour la première fois: Lud'. Jamais plus je ne l'entendrais. Jamais plus je ne la verrais. Jamais plus je ne pourrais la prendre dans mes bras. Jamais plus je ne serais grande sœur. Jamais plus je n'entendrais ce surnom là de sa bouche. Ce surnom qui résonnait à mes oreilles. Ce surnom que j'avais tant aimé. Ce surnom qui me faisait mal. Lud'. Autour de moi, les ampoules commencèrent à s'allumer puis s'éteindre.

Oh non. Ludmi' calme-toi!

Maria me suppliait de cesser mais je ne pouvais pas. Je ne contrôlais plus rien. J'avais mal. Plus que de raison et ben plus qu'avant, j'avais mal. C'était impossible. Pas elle. Je n'arrivais pas à y croire. Non. Impossible. Mais le surnom tournait en boucle dans ma tête et je ne voyais que les yeux à jamais vide de ma petite sœur. Je n'entendais pas le vacarme. Maria me suppliait d'arrêter mais je ne pouvais pas. Maria me raconta plus tard que mes yeux tendaient vers le doré, couleur de mon affinité. Je n'avais pas conscience de ce qu'il se passait. Ça tournait dans ma tête. Ça se lisait dans mes yeux. Ça se sentait dans mes gestes.

Elle est morte Lud'! Elle est morte et c'est ta faute!

Parmi les méandres de mon esprit embrumé, j'entendis le cris de mon père. Il était affolé par les catastrophes électriques. Son cri perça et tout s'arrêta. Les lumières ne partaient plus en live, l'alarme électronique de la maison ne criait plus... Tout était calme. Ma faute? La mort de Blue? Ma faute?! Et ce surnom qui revenait sans cesse à mes oreilles!

Ma faute? Qui a frappé? Qui a hurlait? Qui l'a terrorisé? Qui a osé prétendre l'aimer?!

Oui mais qui l'a abandonné?!

Assez!

Des éclairs apparurent dans ma mains, les lumières s'allumaient puis s'éteignaient sans fin, l'alarme retentissait... Mon père me regardait et je le fixais, affrontant pour la première fois son regard. Je disparus alors sous ses yeux, atterrissant derrière lui. Je n'avais pas voulus faire ça. Je ne savais pas ce qui m'arrivait. C'était quoi ça?! Mon père fût surprit mais je lui mis un tel coups dans le dos qu'il en tomba devant moi. Mes yeux lançaient des éclairs. Mais à vrai dire, mis à part l'imagée, mes mains elles, en lançaient mais pour de vrai et sans que je puisse le contrôler. En y repensant, je me fais peur.
Il se tourna vers moi et pour la première fois, je vis dans son regard une lueur d'effrois. Il dût croire que l'alcool lui faisait avoir des hallucinations mais non. C'était bien réel. Malheureusement pour nous deux.
Je ne compris pas. Je ne contrôlais plus rien. Me voilà disparaissant et réapparaissant dans toute la maison mais jamais au delà. Comme si j'étais attirée par la maison tout en voulant m'enfuir. Exactement ce que je ressentais. Maria s'était mise à l’abri de mes coups mais elle me criait, me priait de me calmer. Je ne pouvais pas.

Ludmila arrête! Elle n'aurait pas voulu ça! Arrête!

Mais si seulement j'avais pu! J'avais pas choisis. Je voulais que ça s'arrête, que la douleur soit moins forte! Que les larmes ne roulent plus sur mes joues et que ma mémoire cessent de me remontrer mes souvenirs heureux.

ÇA SUFFIT!

Me voilà à genou, la tête entre les mains, vider de toute énergie, comme une batterie sans électricité. Comme une pile sans charge. Comme une lampe sans courant. Je repris mon souffle, dans le noir. J'avais tout fait court-circuiter. Maria s'approcha de moi et posa sa main sur mon épaule, s'abaissant à ma hauteur.

C'est finit Ludmila. C'est finit.

Elle me prit contre elle et je tentais de me calmer. La seule qui était finit, c'était ma sœur. Mon père me regardait, les yeux pleins de peur. On sentait l'alcool dans son haleine.

Espèce de monstre!

Je le suis devenue par ta faute. Blue est morte à cause de toi! Maman est partie on ne sait où par ta faute! Je suis devenue celle que je suis grâce à te conneries! Tout est de ta faute! Je n'ai jamais voulu me faire violer! Je ne l'ai jamais demandé! Je ne suis coupable de rien pour cette nuit-là!

Ma voix était faible mais déterminée à rétablir une vérité que je me refusais de voir. Maria me regarda, elle savait que je me mentais. Mais elle me dit que j'avais raison.
On se releva toutes deux. J'étais vidée. Il y avait un bois derrière chez moi. Petites, avec Blue, nous aimions y jouer. Je m'avançai en trébuchant vers son cadavre. Je n'avais plus d'énergie. Plus de volonté. Plus de détermination. J'étais vidée. Vide. Comme il y a un an.
Je pris son corps frêle dans mes bras, la soulevant. Elle ne pesait pas plus qu'une pile de livre. Elle était mince.

Je vais aller m'occuper du retour. Je te laisse lui dire au revoir d'acc? Mais pas d'imprudence Ludmi. Tu n'es pas invincible.

Je le savais. Je le sentais. Sans ajouter un mot, je disparus sous ses yeux, me remémorant notre cabane abandonnée à Blue et moi. On avait six et huit ans quand on l'avait construite. Elle ne tenait en faîte qu'en quelques branche d'épicéa ou de sapin accrocher à des branches tortueuses. C'était plus un abris qu'une cabane. Mais c'était chez nous. C'est ici la dernière fois que j'avais vu ma sœur. Elle avait réussi à m'y traîner pour que l'on puisse parler sans crainte. C'était rien mais ça n'appartenait qu'à nous. Je rentrai dans le logis qu'elle avait entretenue: De nouvelles branches, une couverture verte ayant appartenu à notre grand-mère... Elle m'avait attendue. Je l'ai déposé sur le sol et l'ai enveloppé dans la couverture.

Je te demande pardon Blue. J'ai pas assuré. Je suis loin d'avoir remplie mon rôle de grande sœur. Je devrais être à ta place. Tu as tout fait pour me prévenir mais je n'ai pensé qu'à moi. Je croyais qu'en restant là-bas, je te protégerais. Mais maintenant... Maintenant au moins tu es à l’abri. Jamais plus il ne te fera de mal. Ni à toi, ni à moi. Je te demander pas de me pardonner. Ni même de continuer à m'aimer parce que je le mérite pas. J'aimerais juste que tu comprennes. Soit heureuse mon ange. Parce que moi je le serais quand je penserais à toi. Pas les premiers temps mais un jour. Je te le promets.

Je défis alors son collier, ce collier qu'elle aimait tant, et l'attachai à mon poignait, en bracelet. Il y avait un petit pendentif en forme ovale. Dedans, une photo de famille. Nous quatre. C'était papa qui lui avait offert ça. Avec maman. On était heureux à cette époque. C'était à son huitième anniversaire. Elle ne le levait jamais depuis.
Je soignai ses plais doucement et coiffa ses cheveux avant de l'habiller. Il me fallut faire plusieurs aller-retour qui me vidèrent définitivement de mon énergie. Mais j'y arrivai enfin. Elle était resplendissante dans sa robe bleu nuit. Ses cheveux châtain clair avec sa frange toujours trop longue qui tombait sur ses yeux mordorés à jamais clos. Je me penchai et embrassai son front avant de me relever. Je creusai sa tombe. Cela me prit du temps. Je la mis dedans. L'enterrai. Enfin, je posai un bouquet de pâquerette, sa fleur préférée. Elle aimait cette fleur parce qu'elle était partout ici.

Je te demande pardon Blue. Je t'aimerai toujours. Comme depuis ta naissance.

Je disparût alors, la laissant là, enterré à jamais parmi les bois. J'apparus devant l'aéroport, et Maria m'attendait. Notre avion décollait dans la soirée.
Entre temps, j'appris que mon père avait alerté la police de ce qu'il s'était passé. Personne ne le crut. On le dit fou et il était actuellement à l'hôpital pour des tests psychiatriques. Pour moi, j'étais définitivement orpheline. Si j'étais sur d'une chose, c'est bien de celle que justice serait faîte. Mon père serait interné peut-être. mais aussi accusé d'homicide volontaire. Condamné. Il pourrait toujours plaidait la cause de la folie. Mais entre faire perpétuité en centre psychiatrique ou en prison, lequel était le mieux? Je ne lui souhaitais pourtant que ça: De crever seul et et abandonné dans une cellule grise. Si je n'avais pas était vidée de toute énergie, j'aurais écumé de rage. Mais je n'en avais plus la force. Ça ne tarderait pourtant pas à ressurgir.
Le soir, on reprit l'avion. Je ne parlai pas. Je n'avais rien à dire. Maria me signala juste que ça y est, j'étais étoile. Mais le prix à payer avait été trop élevé. Bien trop.

Elle ne t'en voulait pas tu sais. Quand tu l'as prise dans tes bras et qu'elle était encore
consciente, elle ne pensait qu'au fait que tu étais revenue la chercher. Elle ne t'en a jamais voulue.


Mais ces mots,loin de me rassurer, me faisait me sentir encore plus coupable. Je n'aurais pas dû « revenir », j'aurais dû être là.
En arrivant, un taxi nous ramena. Maria me recommanda d'aller me reposer. J'étais vidée mais le sommeil ne viendrait pas. Il était quatre heures du matin quand on revint. Je me téléportai une dernière fois dans ma chambre et là, enfin, je m'autorisai à craquer. Je n'allai pas en cours le lendemain. J'avais perdu ma sœur un 13 janvier. Un mois avant mon anniversaire.
Je repensais alors aux paroles de Maria « C'est finit », c'était loin d'être. Ça ne faisait que commencer.


Ce n'est qu'un au revoir... /RP solo/ 624485fgh
 

Ce n'est qu'un au revoir... /RP solo/

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