| ## Mer 24 Sep 2014 - 19:40 | ||
 Aaron Williams  Messages : 3927 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | J’avoue avoir été décontenancé lorsqu’on m’a appris la nouvelle. Autant apprendre qu’un élève s’est fait enlever ou retenir en otage est quelque chose de difficile à accepter, autant se dire que deux de nos Masters légèrement maniaques des armes ont réussi à se faire chopper, c’est impossible à intégrer. Mais bon, tout le monde le savait : ne plus avoir de nouvelles pendant un moment n’était généralement pas bon signe, même avec eux. La salle des Masters est restée silencieuse un moment suite à la nouvelle, mais Gaetano s’est tout de suite porté volontaire pour aller les chercher. Il semblait animé d’une animosité sans faille envers les scientifiques, ce que je pouvais lui comprendre. Eïon et lui étaient assez proches, de ce que j’avais compris – même si j’avoue n’avoir jamais réellement adressé la parole aux deux personnes concernée, je me suis tout de même senti impliqué. Hideko lui a cependant dit qu’elle ne voulait pas le laisser y aller seul, et je savais que ça lui en coûtait. Gaetano a insisté, mais j’ai pris part au conflit. Je viendrai avec lui et je l’accompagnerai. Comme ça, j’étais sûr de pouvoir garder un œil sur lui. Mais ça ne m’arrange pas vraiment, tout compte fait. Après lui avoir donné accès aux données de mon ordinateur, qu’il a pris grande joie à éplucher de fond en combles, il est parti en mission avec un dénommé Michigan Carter au début du mois d’août. Mission qui s’est finalement trouvée être un véritable fiasco. Honnêtement, je crois que mon regard de reproche, lorsqu’il est revenu, a jeté un froid. D’autant plus que je sais qu’il n’apprécie pas le fait que j’ai effectué plusieurs missions durant ce temps. Bref, c’est pas la joie ces derniers temps. Peu importe. C’est pas grave. Je lui demande pas de me parler. J’en ai pas envie non plus, de toute manière. On s’est envolés pour la Russie, avec un sac rempli de matos qui nous sera sûrement pas très utile. Nous échangeons quelques mots pour voir comment nous organiser, puis je me plonge dans le mutisme le plus total, concentré sur la mission à venir. Je n’aime pas l’idée qu’on puisse se retrouver coincés nous aussi, mais bon, avec notre maniaque de la gachette, je doute pas qu’on s’en tire, n’est-ce pas ? (Relevez l’ironie, ça me fera plaisir.) Nous atterrissons et louons une voiture. Je le laisse prendre le volant pendant que je bidouille mes appareils pour retrouver les coordonnées GPS que nous données par Hideko, et le guide d’une voix monocorde. Bon, j’avoue que j’ai déjà été plus sympa, mais là, tant pis, hein. J’ai pas la foi de gambader dans la prairie des licornes roses et merveilleuses qui chient des arcs-en-ciel, merci bien. J’appuie ma tête contre la vitre – congelée, au passage – et resserre mon manteau autour de mon corps en éternuant. Petit rappel, j’étais en Tunisie y a même pas deux semaines, à me les crever sous un soleil de tous les dieux. Je crois que je suis bon pour faire une hypothermie ! (Bon, d’accord, j’ai eu le temps de me réhabituer. Mais faut dire que passer d’un extrême à un autre, c’est chaud…) Dehors, y a vraiment rien que de la neige, ça me déprime. L’autre gus doit se sentir dans son élément, c’est cool. Vraiment trop cool ! Au moins il aura pas trop besoin de forcer pour transformer ses ennemis en glaçon. Nous nous arrêtons près d’une sorte d’ancien centre de recherche soviétique, et je déglutis. Ok, c’est carrément glauque là. En plus, y a une moto et un side-car pas loin ; au moins on sait où ils sont, hein… Je sors en grelottant de froid et souffle dans mes mains pour les réchauffer, me cachant à demi dans mon écharpe. Je me tourne vers Gaetano qui sort lui aussi de la voiture après avoir fait une petite inspection des lieux. Un amas de neige a déjà recouvert le deux-roues. - Faut qu’on fasse le tour du bâtiment, histoire de trouver la porte. C'est bien Aaron, t'as dit un truc intelligent, là. Un nouveau frisson me parcourt, et je rentre la tête dans mes épaules. J’ai l’impression que mes cheveux vont se changer en stalagmites… HRP : Désolée pour le titre du topic. Mais c'était tellement tentant <3 Puis vous savez que je vous aime quand même, hein ! Dernière édition par Aaron Williams le Mar 3 Fév 2015 - 21:26, édité 2 fois | |
| ## Jeu 25 Sep 2014 - 20:33 | ||
 Gaetano Bianchi  Messages : 514 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 26 Emploi/loisirs : Hum... Je me demande... Humeur : Calme | A vrai dire, je ne suis pas sûr que j'aurais pu décrire avec précision les sentiments que j'ai éprouvé à cet instant. Je crois que ça a été le première fois que l'étonnement et l'effarement pouvaient se lire aussi clairement sur mon visage. Eion et Dante ? Enlevés ? J'ai cru nager en plein délire. Que ces deux fous furieux, ces deux énervés de la gâchette aient pu se faire enlever me paraissait absolument impensable. Des masters. Enlevés. Si la situation n'avait pas été aussi catastrophique j'aurais pensé à une mauvaise blague. Je m'étais immédiatement porté volontaire pour aller les chercher. Je ne supportais pas l'idée de les laisser là-bas une seule minute de plus. Surtout en sachant qu'Eion était mon ami. Bien que depuis notre dispute nous nous étions vu moins souvent, cela me faisait vraiment mal de le savoir aux mains des scientifiques. Le refus d'Hideko de ne pas me laisser y aller seul m'avait d'ailleurs profondément agacé. Je comprenais ses raisons mais n'en démordais pas. En revanche j'avais vraiment peu apprécié l'intervention d'Aaron. Il était sans doute la dernière personne avec qui je souhaitais effectuer une mission. Depuis que j'étais rentré de ma mission avec Michigan je pouvais voir cette lueur de reproche dans ses yeux à chaque fois que nos regard se croisaient. Il était vrai que par ma faute Oregon Carter était mort. Je n'avais pas été assez vigilant. En revanche, qu'il se permette de me faire des reproches, alors que lui avait foiré plusieurs missions, sans parler de son petit séjour chez les scientifiques, m'énervait profondément. Certes en m'accompagnant, cela me permettait d'aller chercher Eion et Dante. Mais je savais aussi que ce n'était pas que l'altruisme qui le poussait à ça : il voulait me garder à l’œil. Et s'il y avait bien une chose que je ne supportais pas, c'était qu'on me surveille de cette manière. Nous avions cependant laissé nos histoires de côté pour nous concentrer et étions partis pour la Russie. Je crois bien que je n'ai jamais effectué de trajet d'avion aussi silencieux. En dehors des mots échangés pour l'organisation de la mission, nous étions restés tous les deux dans un grand mutisme. J'ai vraiment eut l'impression de revenir au début de notre relation lorsqu'il m'avait accompagné pour aller chercher mon frère. Une fois arrivé en Russie nous avions loués une voiture et malgré mes réticences j'avais du conduire, chose que je n'aimais pas vraiment. De plus être guidé par Aaron en guise de GPS n'était pas ce qu'il y avait de plus attrayant. D'autant plus qu'il se contentait de me donner les directions d'une voix monotone et froide. Autant dire que l'ambiance aurait probablement été plus joyeuse dans une cimetière. Et je ne vous parle pas de la neige qui la route absolument affreuse à suivre. Nan mais sérieux, ils connaissent pas les chasses-neige dans ce pays ? Ne vous détrompez pas. J'aime la neige, mais seulement lorsqu'elle ne vous empêche pas de voir à deux mètres devant vous. Et je n'apprécie pas vraiment le froid qui l'accompagne. Celui qui se trouve entre Aaron et moi me suffit déjà amplement. Nous arrivons finalement à la base scientifique et je me gare un peu en retrait pour ne pas être trop visibles. Je sors en claquant assez violemment la porte. Un peu plus loin se trouve une moto et un side-car à moitié recouverts par la neige. Il ne fait aucuns doutes qu'Eion et Dante sont quelques part dans la base qui nous fait face. Je ne fais nullement attention au froid qui me transperce et observe avec attention les lieux. Le laboratoire est en réalité un ancien centre de recherche soviétique et je dois avouer qu'il ne donne pas envie de rentrer dedans. Lorsqu'Aaron prend la parole je me tourne vers lui et hausse un sourcil moqueur. Nan, sans blague ? Il a trouvé ça tout seul ? - Allons-y dans ce cas, je me contente de lui répondre. Nous nous engageons donc dans la neige qui nous arrive jusqu'aux mollets et avançons péniblement. Rapidement une entrée nous apparaît et nous nous arrêtons pour observer. La base paraît inoccupée vue de l'extérieur, mais le fait qu'Eion et Dante aient été enlevés ne permet aucuns doutes. Maintenant la question est de savoir comment nous allons entrer car je nous vois très mal aller toquer à la porte.  ![[Event - F2] Mission de récupération de deux glaçons plutôt cons. 1477317971-white-cat-black-cat-by-pascalcampion-d8ewm5b](https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2016/43/1477317971-white-cat-black-cat-by-pascalcampion-d8ewm5b.jpg)
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| ## Sam 27 Sep 2014 - 18:14 | ||
Aaron Williams Messages : 3927 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | Un sourire cynique étire mes lèvres. Je ne réponds cependant rien, me contentant de subir son expression clairement moqueuse sans prononcer un mot. Il m’agace. Ne serait-ce que pour ce comportement pédant dont il use de plus en plus lorsqu’il se sent remis en cause. Un jour, il faudrait qu’il apprenne à accepter les critiques. Et qu’on essaie de le garder en vie, surtout. C’est vrai, il attend quoi au juste ? Que je me prosterne à ses pieds en lui disant « Ô grand Gaetano, je t’en prie, montre-moi le chemin que je ne connais point ! » ? Nan mais non, là, c’est mort, hé. Je veux bien croire que je ne n’ai quasiment aucun amour propre, mais là, il faut pas non plus abuser. Il y a un moment où, moi aussi, j’ai du mal à supporter son regard froid – ce qui a tendance à assez me foutre les nerfs, il faut bien l’avouer. Même si, je crois, je suis pas un mec spécialement irascible ou susceptible. Lui, par contre, il en tient la palme d’or. J’avance dans la neige, manquant de glisser sur l’une ou l’autre plaque de verglas qui s’est formée sous la couche épaisse. Mes bras croisés contre ma poitrine, je tente de conserver un minimum de chaleur en le suivant à distance, plus lent, observant avec attention les alentours, que je sonde avec mon don de sensitif. Personne dehors, mais à l’intérieur oui. Où au juste, je saurais pas le dire ; mais c’est pas réellement pour me rassurer. Ca me rappelle la mission avec Astel, où nous nous sommes retrouvés piégés. Je n’aime pas y repenser. Je déteste ça. L’idée-même qu’il puisse se reproduire la même chose durant notre mission de récupération me donne envie de vomir. Gaetano s’arrête devant la porte. Je le rejoins et m’arrête à côté de lui, tripotant la manche de mon manteau d’un geste nerveux. Je n’ai pas envie d’entrer là-dedans, mais il le faudra bien, je crois. Je tourne à peine la tête vers Gaetano, me cache à demi sous mon écharpe en espérant qu’il ne voit pas mon trouble. - Tu passes devant ? J’ouvre la porte. Par sécurité, je bloque toutes les potentielles caméras qui pourraient filmer l’intérieur et les avertir de notre entrée. Mais s’ils ont des détecteurs, là, je pourrais rien faire. Puis, attendant le signe de mon collègue, je glisse machinalement ma main à mon flingue et ouvre la porte après m’être préalablement placé sur le côté de celle-ci, pour pouvoir jeter un œil à l’intérieur. Le couloir est désert. Froid, et désert. Trop calme. Je déteste ces ambiances de fin du monde. J’ai l’impression qu’on en reviendra jamais vivants. Ou entiers, tout du moins. Il avance prudemment et je le suis de près, le souffle mesuré, aux aguets. J’ai vraiment l’impression de retourner à l’abattoir une fois de plus. Cette sensation est franchement désagréable. Enfin bon. Peu importe. J’essaie de rester concentré, essayant de repérer les auras d’Eïon et Dante. Ils sont plus au centre du complexe, certainement dans une pièce sous-terraine. L’idée de devoir traverser des couloirs qui ont pu être irradiés ne m’enchante par ailleurs par spécialement non plus. Ahah. Un jour, promis, j’arrêterai peut-être de me plaindre. Je ne souffle pas un mot, mais fait un signe à Gaetano pour lui signifier qu’ils sont sûrement à l’étage du dessous. Puis, plissant le nez, je l’arrête et lui indique d’un geste que trois personnes se rapprochent de notre position, pour que nous puissions nous tenir prêts. Lorsque nous arrivons à leur hauteur, nous ne mettons pas longtemps à les mettre hors d’état de nuire. Je me débarrasse de l’un d’entre eux en usant de mon don de sensitif pour le désorienter, puis me charge de l’assommer. Gaetano, fidèle à lui-même, se charge des deux autres en un temps record. Monsieur muscles, ouais, c’est ça, rappelle-moi donc que je suis un nullos, tu sais que j’aime ça. Sans rien dire, je reprends mon chemin, sourcils froncés. On ne va pas tarder à se faire réellement repérer, maintenant que nous avons laissé les autres au beau milieu du couloir. Il faut qu’on se grouille de trouver nos deux collègues. Faut qu’on trouve ce fichu escalier. Dernière édition par Aaron Williams le Mar 3 Fév 2015 - 21:25, édité 2 fois | |
| ## Mar 7 Oct 2014 - 22:57 | ||
Gaetano Bianchi Messages : 514 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 26 Emploi/loisirs : Hum... Je me demande... Humeur : Calme | Mais oui. Bien sûr. Continue de faire comme si de rien n'était. Je peux clairement voir que mon attitude agace Aaron et c'est parfaitement le but. En revanche je serais presque tenté de lui répondre que si je l'agace, s'il n'a pas envie de me voir, il lui suffisait de ne pas m'accompagner. Que croit-il ? Que je ne connais pas les risques ? Que j'irais me jeter dans la gueule du loup sans prendre de précautions ? Ou bien vient-il juste pour s'assurer que je ne tue personne ? Avec un soupir je tente de repousser, avec plus ou moins de succès, ma frustration et ma colère. Je dois me concentrer sur la mission, sur Eion et Dante. Le reste on s'en fout. C'est vrai. On s'en fout qu'il soit parti en mission alors qu'il s'est fait capturer par les scientifiques quelques semaines avant. On s'en fout qu'il me reproche d'avoir foiré une mission alors qu'il en a fait autant. On s'en fout, qu'à cause de tout ça on n'ait pas eu le temps de parler sérieusement. On s'en fout qu'il ne voit pas l'évidence alors même qu'elle crève les yeux. On s'en fout… J'en ai marre. La voix d'Aaron me ramène à la réalité et je contemple l'entrée qui nous fait face. Je hoche la tête à sa demande et nous pénétrons à l'intérieur. Je ne me soucie pas vraiment de savoir si l'endroit est peuplé puisqu'il l'est assurément. Non. En fait la seule chose qui m'intéresse est de sortir mes collègues de cet endroit et occasionnellement, finir cette mission le plus rapidement possible. Histoire que mon cher ami me lâche un peu. Après un léger signe de ma part, nous nous engageons dans le bâtiment. Nous avançons à pas mesurés, dans le calme et le silence. Il n'y a personne. Et je n'aime pas ça. Tout en prêtant attention à mon entourage j'essaye de repérer les auras d'Eion et de Dante. Elles sont faibles mais je les sens en dessous de nous. Cela dit, je préfère laisser la "détection" à Aaron, étant sensitif, il est bien plus qualifié pour le faire. Il me confirme quelques secondes plus tard mes nos collègues se trouvent sous nos pieds. Puis je m'apprête à repartir lorsqu'il m'arrête et me fait signe que des personnes approchent. Je me tends. Dès qu'ils apparaissent dans notre champ de vision, je ne perds pas de temps. J'envoie mon poing dans le visage de l'un d'eux et l'envoi valser contre le mur, l'assommant proprement. Puis j'attrape l'autre par derrière et lui maintient la bouche fermé tout en lui pinçant le nez. Il finit par s'évanouir par manque d'air. Quand je me retourne Aaron s'est occupé du dernier. Propre et efficace. Il ne pourra pas dire que je ne me retiens pas, j'aurais pu faire les choses bien plus salement. Ça ne m'aurait pas vraiment dérangé de casser une rotule ou deux, mais il aurait été capable de me le reprocher. De plus nous misons sur la discrétion. Il serait dommage de donner l'alerte à cause d'un cri inopportun. Aaron ne fait finalement aucune remarque et nous reprenons notre route. Je le laisse nous guider dans le dédale. Nous devons faire vite avant que l'alarme ne soit donnée. Nous tombons finalement sur un escalier et descendons discrètement. Aaron finit par s'arrêter devant la porte du quatrième sous-sol. Je lui fais signe d'attendre puis j'active rapidement ma greffe. A travers la porte close je distingue vaguement un couloir et quelques gardes. Je me tourne alors vers mon partenaire et lui fait comprendre qu'à mon signal il doit éteindre la lumière. Il hoche la tête en assentiment. Puis je pose la main sur la poignée de la porte et lui fait signe. Tout devient alors noir et je me précipite dans le couloir. Je ne perds pas une seconde. Je gèle le premier garde en assomme deux autres, je tire sur un quatrième qui s'évanouit sous le choc et vient proprement encastrer la tête du dernier dans un mur. Je suis soft et rapide. En revanche je n'ai jamais dit que j'allais me retenir. Ne pas tuer ne signifie pas pour autant être clément. Ne percevant plus personne, je retourne sur mes pas et fais signe à Aaron qu'il peut venir. Les lumières se rallument et sans attendre de voir sa réaction face à mon petit… déchaînement, je me dirige vers l'une des salles situées au bout du couloir. Je sens l'énergie de Dante dans la première salle et ouvre brusquement la porte pour me précipiter à l'intérieur. Nous pénétrons dans une antichambre, équipée d'une grande vitre. De l'autre côté, notre collègue aux cheveux blancs est allongé sur une table, relié à toutes sortes de machines. Je sers les dents et tente d'ouvrir sans succès. Passablement agacé, je j'insère une tige de glace dans la serrure que je modèle pour qu'elle en prenne la forme. La porte se déverrouille enfin et je me précipite vers Dante. Nous devons le sortir de là, puis nous occuper d'Eion. J'espère seulement qu'il n'est pas trop tard.
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| ## Mar 16 Déc 2014 - 4:48 | ||
 Dante Alighieri  Messages : 307 Date d'inscription : 19/03/2013 | J'ai l'impression de repartir des années en arrière, cette atroce sensation de trou noir pas naturel, genre la masse de toute un vide intersidéral, avec ton cerveau qui ne se manifeste que de temps à autre pour te rappeler que tu es encore bien en vie et que la vie parfois ça fait mal. Ce coup ci c'est particulièrement désagréable puisque même si j'ai repris vaguement conscience une ou deux fois, je me suis visiblement reprit une dose de sédatif pour rhinocéros , ce qui, somme toute, au plein milieux de la Sibérie, ne fait absolument aucun sens. Enfin bon, pour ce que mon corps était fonctionnel, je suppose que je risquais de rester comme un bon bout de temps. Un autre truc qui m'échappe un peu en ce moment, quel putain de jour on est? Vraiment, je suis un peu perdu.... non en fait complètement dans le brouillard, j'ai l'impression que la dernière fois que j'ai vu Kiko remonté à une décade au strict minimum. En même temps.... En même temps quoi? Je suis pas sûr de savoir depuis combien de temps je suis là, j'espère juste que L'australien s'est tiré sans soucis, j'ai fait ce que j'ai pu. Je me souviens même plus combien de seringue de calmant je me suis pris avant de lâcher mon arme. Vraiment, j'espère qu'il s'en est tiré. Kiko me tuerai si il lui arrivait un truc, je suis presque sûr que moi-même je m'inquiètes pour lui.... Pourquoi? Putain, je crois que je le vois comme mon ami... ou un truc du genre. C'est quoi donc cette sensation désagréable dans mes bras? J'ai l'impression qu'on bricole un truc. Rapidement, l'espèce de tétra-tonne qui me plombait le crâne se voit rapidement remplacé par une sensation de gueule de bois, mais pas de celles qu'un verre d'eau avant de se coucher compense. Nan, ça c'est de petit lait en comparaison, là je parle de la pioche qui vient concasser le boîte crânienne avec l'obstination d'un militant green peace. Putain d'écolo sans déconner. Puis là, l'idée lumineuse. Ils sont probablement sur le point de me déplacer. Les attaches de mes poignets et de mes chevilles sont défaites. C'est la seule chance que j'aurais avant un moment, je me retrouve bien obligé de la saisir. Je prends un instant pour réunir le peu d'énergie que j'ai en stock et me redresse d'un coup en ouvrant les yeux, je vois pas grand chose, la lumière m'arrache les yeux, mais je choppe quelqu'un que je distingue plus que je ne vois et m'apprête à lui foutre un coup de boule avant d'arrêter mon mouvement au dernier instant en reconnaissant la tête du type. Le contre coup est immédiat, je porte mes mains à ma tête pour tenter, sans grande réussite, d'interrompre le vertige qui vient de frapper. Je lâche celui que je fini enfin par identifier clairement, Gaetano, avant de me tourner pour laisser pendre mes jambes dans le vide. Putain, ça y est, ils avaient juste tout foiré de Aà Z. Je serre un peu les dents avant de faire que je souhaite ne jamais avoir à refaire dans ma vie. M'excuser platement. " Putain, les gars je suis désolé, on a tout foiré. Dites-moi juste que Eion a pu rentrer. On a essayé de tuer le moins de monde possible mais ils étaient trop nombreux.... Et ils ont neutralisé nos pouvoirs..." Je masse mes tempes quelques instants. " Ma première mission depuis un bon moment et ça a tourné au chaos... J'aurai dû m'écouter et tout faire sauter en vitesse." Je finis par redresser la tête pour lancer un sourire stupide à mes sauveteurs. " Et désolé de t'avoir un peu brutaliser Gaetano, je pensais que les scientifiques avait foiré un truc et je comptais mettre cette occasion pour tenter une évasion. Puis je suis sûr que Aaron m'en aurait voulu si j'avais endommagé ton joli visage." Heureux de me retrouver, au moins je dis toujours de la merde et les vannes partent toujours aussi facilement, par contre les déboires sentimental de mes deux héros étaient trop récent pour commencer à blaguer dessus. " Non plus sérieusement, merci les gars. Je m'en serai pas sorti seul." ![[Event - F2] Mission de récupération de deux glaçons plutôt cons. 253472833](https://www.zupimages.net/up/3/253472833.jpg) | |
| ## Mer 17 Déc 2014 - 16:53 | ||
Aaron Williams Messages : 3927 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | HRP : Daaaaaaante ♥ J’ai tellement ri en lisant ton post xD On se rapproche. L’aura de Dante, affaiblie, n’est plus très loin. Au fur et à mesure que nous progressons, je sens mes muscles se tendre. Je sais qu’avec Gaetano, je devrais pas trop avoir à m’en faire. Mais justement, me dire ça, que je suis qu’un bon à rien seulement utile à ouvrir des portes – et éventuellement servir de GPS – ça me rassure pas des masses. Super hein ? Je suis un pauvre petit technicien ! Ca explique peut-être les résultats foireux lors de mes précédentes missions, hinhin. Faut vraiment que je me remette à la muscu, ça me fera pas de mal… Arrivé devant la porte de la pièce où est retenu le Master, je fais signe à Gaetano qui se précipite sur la porte et à l’intérieur. Mes lèvres se pincent, alors que je le suis à pas plus mesurés, précautionneux. Concentré sur le moindre bruit, la moindre aura, la moindre installation électrique susceptible de nous vendre. Mon ventre se tord brutalement, comme à chaque fois que j’entre dans l’une de ces pièces aménagées, et souffle longuement. Ma main a quelques tremblements, mon cœur des ratés ; mon collègue se charge de détacher Dante pendant que je m’approche, le visage un peu livide. Tout ça fait remonter des souvenirs. La douleur et le désespoir qui m’ont pris alors que je me trouvais dans la même position, affaibli, anéanti. Puis, un mouvement. Dante bouge, et je manque de crier. Pointe mon arme rapidement sur lui, le cœur battant, alors qu’il s’interrompt juste avant d’assommer Gaetano. Je reste quelques longues secondes dans la même position, stupéfaite et figée, tremblante. Un peu coupable, aussi. Avant d’abaisser mon arme. Un filet de sueur semble courir le long de ma colonne, et bien que le bâtiment soit chauffé, je suis transi de froid. Je ne sais pas ce qu’il m’a pris. L’intention violente de Dante m’a fait bondir sur mes jambes aussitôt – et j’en viens à me demander une fois de plus ce qu’un être terrorisé que moi fait sur une mission pareille. Mes réflexes et mon instinct de survie ont jamais été aussi développés – et pourtant, là plus qu’ailleurs, je me sais être dans le pire état d’esprit possible. La moindre menace est traitée immédiatement. Est-ce que je suis incapable de faire la différence entre allié et ennemi, au bout du compte ? Dante se prend la tête entre les mains et s’excuse. Mon cœur se serre, et je peine à soutenir son regard – par honte de l’avoir visé de mon arme à peine quelques secondes plus tôt. J’aimerais pouvoir lui dire qu’il a pas à être désolé, que c’est pas de sa faute. Que surtout moi, j’ai aucun compte à lui rendre, vu le putain de boulet que je suis en train de devenir. - Eïon est toujours là, je lâche finalement, la gorge serrée. On te sort de là et on va le chercher. Alors que je m’approche pour lui transférer un peu de mon énergie, le tonnerre s’excuse pour son geste de tout à l’heure. Enfin, s’excuser. Il est marrant le gars. De mon côté, je me contente de tenter de pas virer à l’écarlate en deux secondes tout en le fusillant allègrement du regard. Et en lui broyant l’épaule. (Enfin j’aimerais lui broyer l’épaule mais c’est comme essayer de péter une boîte de conserve pleine : c’est ta main qui finit à l’hosto en général.) Sérieusement, tu crois pas que c’est pas déjà assez chelou comme ambiance, là, t’as besoin d’en rajouter encore une couche ? C’est vrai que c’est marrant ! Va crever, mec. VRAIMENT. - Ouais, ouais, c’est ça, je grogne, ma mauvaise humeur venant soudainement de monter un niveau. Ferme-la et lève ton cul maintenant, on bouge. Même si toute sympathie pour lui s'est envolée dans les trois secondes qui ont suivi sa déclaration, je reste à côté pour vérifier qu’il arrive à tenir sur ses jambes, ou l’aider en cas de problème, avant de jeter un regard à Gaetano pour qu’il passe devant. Vaut mieux que ce soit lui qui tienne le flingue et pas moi, hein. Je serais foutu de viser à côté en plus… Dernière édition par Aaron Williams le Mar 3 Fév 2015 - 21:25, édité 2 fois | |
| ## Jeu 1 Jan 2015 - 17:37 | ||
Gaetano Bianchi Messages : 514 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 26 Emploi/loisirs : Hum... Je me demande... Humeur : Calme | Je sais que Dante est violent. Tout du moins il a une réputation de bourrin. En revanche je ne m'attendais pas à ce qu'il me donne un coup de boule. Pour ma défense il avait l'air inconscient au moment où nous sommes arrivés. J'ai un mouvement de recul lorsque Dante tente de me donner un coup de boule et je me tend lorsqu'Aaron pointe son arme sur lui. Je ne dit rien, ne laisse rien paraître, mais mon coeur a loupé un battement. J'ai du mal à comprendre pourquoi Aaron vient de braquer son glock sur Dante. Nous sommes tous à cran certes mais... Je pousse un soupir un peu exaspéré. Peu importe je ne cherche pas à savoir. Je me recule un peu pour laisser de l'espace à mon collègue lorsque il se redresse. Je doit dire que ça me fait un peu mal au coeur de le voir dans cet état. Encore une fois je ressens une bouffée de haine à l'encontre des scientifiques. Cela m'effraye un peu d'ailleurs, de voir à quel point mes instincts de meurtre apparaissent facilement. Puis il s'excuse et bla bla bl... Je manque de m'étouffer. J'avoue être partagé entre le rire et l'étranglement. Mon joli visage ? Encore que... Au moins il reconnait que je suis beau... mais alors qu'Aaron lui en voudrait si... Je suis perplexe. Le grognement d'Aaron me laisse d'ailleurs penser qu'il n'a pas apprécié la boutade. Je secoue la tête, tentant de me reconcentrer sur la mission. Nous devons récupérer Eion d'abord. Puisque Aaron soutient Dante, je passe devant pour prévoir tout mauvaise rencontre. Disons plutôt que je suis meilleur qu'Aaron avec un pistolet et que Dante n'est pas en état de se battre. Nous nous engageons donc dans le couloir et nous retournons vers l'escalier emprunté précédemment. Nous devons trouver Eion et ressortir le plus discrètement possible. J'aurais bien voulu tout détruire sur notre passage mais ce n'est pas vraiment le but de la mission. Une fois arrivés à l'escalier je me tourne vers Aaron. - Est-ce que tu peux trouver Eion grâce à son énergie ? Nous irons plus vite comme ça. Plus nous resterons dans cet endroit et plus il y aura de risques de se faire prendre. [Hrp : Moi aussi j'ai trop rit x) et désolé pour ce piètre post...]
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| ## Mer 21 Jan 2015 - 0:24 | ||
Dante Alighieri Messages : 307 Date d'inscription : 19/03/2013 | Ah les réveils avec un flingue braqué sur ma gueule, ça me rappelle l'avant Terrae. La vie était simple, pas du tout routinière mais pourtant marquée par pleins de petite habitudes. Les strip-club 3 ou 4 fois par semaines, les restos tout les jours parce que j'avais la flemme de cuisiner, retrouver mon appart pour un mois entre chaque missions et surtout pas une bande de scientifiques pour faire chier le monde, vous droguer et vous étudier. En fait, à quelques détails près et si on passe sur le coté immoral, c'est pas si mal le mercenariat. Bon on a pas trop la sécurité de l'emploie et puis faut aimer faire des trucs parfois dingue pour entrer ou s'échapper mais au moins ça entretient l'imagination et le sens de la mise en scène... Quoi que j'aurai très bien pu être démarcher par des scientifiques pour m'attaquer à des masters... Et je serai probablement mort comme une merde... Nan sans déconner je vous jure que ça aurait pu m'arriver. Dans un univers parallèle j'aurai pu tomber sur Gaetano ou pire ... Chris. Cette pensée me tira un long frisson le long de ma colonne vertébrale et me ramène à la réalité juste pour entendre les réponses à mes questions. Ouais, heureusement que je me suis rangé en fait. J'ai peut-être pas fait que des mauvais choix au bout du compte. ... En fait, mon cerveau fait nawak quand je suis perché et je suis en train de me rendre compte que je suis complètement stone. Faudrait que je note le cocktail de drogue pour le tester en dose plus faible, ça peut-être drôle. Nan mais genre c'est le moment de penser à ça? Je suis même pas sûr de comment je me suis relevé, ma tête tourne pas mal et y a vraiment que l'expérience qui me permet de tenir debout. Merci à toi vie de débauche. Je teste mon équilibre en fermant les yeux un instant avant de me retourner vers Aaron en lui lâchant un grand sourire. " C'est bon pour moi, je vais me débrouiller, tiens toi plutôt prêt à aider Gaetano. Et par pitié si vous pouvez éviter de tirer... j'ai l'impression d'avoir pris la cuite du siècle." Je les laisse donc mener l'évasion en me concentrant sur un seul objectif. mettre un pied devant l'autre en faisant le moins de bruits et de mouvements possibles . Et puis là le flash.... Et merde. Alors qu'on s'arrêtes le temps que Aaron nous désigne un porte, Eion devrait être derrière, je finis par me lancer. " Euh les gars? Faudrait qu'on récupère deux trois autres trucs au passage...genre mes affaires. J'ai tout mes faux papiers dedans... et mes vrais aussi. J'aimerai éviter de les laisser entre leurs mains, ils pourraient vraiment me pourrir la vie avec ces conneries. Et si au passage on peux récupérer mes armes c'est pas plus mal.... ça aussi c'est plutôt compromettant.... j'aurais du changer les canons... " Ils ont le droit de dire non, là pour le coup je peu comprendre, je me suis mis dans la merde comme un con. | |
| ## Mer 21 Jan 2015 - 15:44 | ||
Aaron Williams Messages : 3927 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | Reste calme Aaron, reste calme. Zenitude absolue. Ce n'est pas parce que tu es entouré de deux connards égocentriques que tu dois perdre ton calme, hein ! Après tout, il ne faut pas oublier que ce sont aussi tes coéquipiers. Oui ! Coéquipiers et collègues ! Allez, ça va bien se passer après tout, non ? Enfin, s'ils font tous des remarques aussi aimables et hilarantes (je suis mort de rire, ça ne se voit pas à mon air si adorablement renfrogné ?) je crains de ne pas pouvoir me retenir de leur en coller une avant la fin de la mission. Mais, comme déjà précisé ultérieurement, j'aime suffisamment ma main gauche pour ne pas avoir envie de me la péter en donnant un coup dans leur mâchoire qui, comme le reste de leur foutu corps, doit probablement être en métal aussi. Enjoy your life ! Dante lève enfin son cul de sa couche et je le retiens pendant qu'il tangue. Avant de le lâcher quand il m'envoie chier. Parce que je suis pas sa foutue nounou, et que s'il estime qu'il a pas besoin de mon aide, ben... Qu'il se démerde, quoi ! J'ai rien d'autre à dire ! J'évite de lui dire qu'évidemment, nous allons tout faire pour que son petit confort soit assuré jusqu'à la fin de cette merveilleuse mission de récupération et lui rends un sourire à la fois cynique et crispé. Sérieux, je crois qu'on est la pire équipe de bras cassés de Terrae là. Déjà que Gae et moi, ça casse pas des briques, mais alors avec les deux autres en plus, ça doit vraiment donner l'impression d'être une bonne blague. Manquerait plus qu'Haley nous rejoigne (AHAH) pour que ça explose et qu'on soit sûrs de jamais revenir vivants. Gaetano me demande si je peux pas repérer Eïon - et je me retiens de justesse de lui rétorquer que s'il se concentrait un peu, il y arriverait parfaitement bien, lui aussi - et j'avance, pas très à l'aise en tête de file, pour guider le groupe. Je regarde autour, lèvres pincées, et nous tournons à un angle. Personne. Putain, c'est vraiment pas normal. Je désigne une porte et nous nous apprêtons à avancer quand Dante nous interrompt. Durant quelques foutues longues secondes, je le fixe comme si... attendez, je cherche un terme qui conviendrait bien. Je suis pas sûr que ce soit possible de mettre des mots dessus, là. Deux-trois trucs au passage. Mais bien sûr. Tes affaires ? Évidemment, on va s'éclater à chercher dans un bunker souterrain, sans aucune indication quant à sa position, ta petite veste en cuir pour que t'ailles t'éclater à faire un défilé de mode pour faire baver ta copine. Tes faux papiers ? Mais on s'en tape... Tes vrais pap-- BORDEL DANTE TU FAIS GRAVE CHIER, MEC ! Mais quel est le con qui emmène ses papiers d'identité EN PUTAIN DE MISSION ?! JE VAIS LE TUER, JE VAIS LE TUER, JE VAIS LE TUE-- - Ok. AARON JE TE DÉTESTE. Je crois que je vais me prendre une bonne cuite en rentrant, ça me fera du bien. Mâchoire crispée, je prends une longue inspiration et ouvre la porte. Gae se précipite à l'intérieur et j'attends, nerveusement, qu'il détache Eïon et qu'on se barre de là. De là où nous venons, y a des bruits de bottes, qui me font immédiatement réagir. De longs serpentins lumineux apparaissent dans mes mains, et je les balance sur eux quand ils tournent à l'angle. Ils se tortillent un moment au sol, électrocutés. - Les mecs, grouillez-vous putain ! | |
| ## Mar 17 Fév 2015 - 17:50 | ||
 Invité | [hrp: Aaron, à l'heure où j'écris ce poste, saches que j'ai des joues qui coulent sur mes larmes à cause de ta dernière réponse XD ] Les enfants, la drogue c'est mal. Je ne sais pas si vous connaissez cette sensation quand vous êtes sur le point de vous endormir, mais que vous entendez encore tout et qu'un seul petit mouvement de votre propre corps peu vous réveillez brutalement tout en vous laissant un goût âcre dans la bouche... Bah voilà, je suis dans le même état. Sauf que si je bouge, j'ai un mal de chien. Où ? Partout putain. Je crois que quand j'étais sonné ils se sont amusés à me sauter dessus avec leurs bottes de chantier les enfoirés de mes couilles. Je sais absolument pas où je suis. À vrai dire, je devine que je suis dans une sorte de cachot bien froid, bien dégueux, bien chelou, mais il faut aussi sombre que....non je vais pas faire de comparaison salace. Au moins, ça me rassure, j'ai encore mon cerveau actif pour les phrases merdiques. Mais pour faire quelque chose de concret ou d'utile... Bah c'est pire que quand j'étais op' tout à l'heure. Pas possible ? Jcroyais aussi. Ma tête me fait mal, comme si un petit con s'amusait à faire sa rave party dans ma boîte crânienne. Comme si ça suffisait pas, je me sens tout engourdit. J'essaye de bouger mes doigts, les yeux à demi-clos. Nan. Nananananananananan. Mes muscles sont comme "vas y bouffe le notre bras d'honneur, ptit bâtard va". Je viens de prouver qu'on peut pas compter que sur soi-même. Je perçois des sons à l'extérieur. Je n'arrive absolument pas à savoir où se trouve la porte, mais mon coeur bat la chamade. J'avoue, je flippe. Je flippe tellement que lorsque la porte s'ouvre -juste à côté de moi- je ne peux pas m'empêcher de sursauter. Je lève péniblement la tête et fronce les sourcils, agressé par la lumière qui entre et par les sons. Et quand je vois enfin qui c'est... Gaetano.... -Je savais que mon prince viendrait. J'avais pas assez l'air stupide. Autant faire dans le détail. Je l'aiderais bien à m'aider, mais entre mes muscles liquéfiés et mon envie d'être con... Bah.... -Tu sais qu'il faut embrasser la princesse ?, j'arrive à articuler. Je sens qu'il va me frapper. Jsais pas pourquoi, c'est une sensation de déjà vu. Un truc du genre. [hrp: pardon pour ce misérable poste, j'ai du mal à reprendre en mais mon ptit ïon-ïon] | |
| ## Jeu 19 Mar 2015 - 19:40 | ||
Gaetano Bianchi Messages : 514 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 26 Emploi/loisirs : Hum... Je me demande... Humeur : Calme | La connerie est-elle une maladie qui se développe au contacte d'autres personnes "infectées" ? En gros, est-ce que la stupidité est virale ? Bonne question. Parce que y a sans doute plusieurs degrés de stupidité. Lorsque j'étais tueur à gage je me contentais de suivre les ordres sans penser par moi-même et je suppose qu'on peut appeler ça de la connerie. Ou un manque cruel de discernement. Quand je fais des... bêtises, comme me bourrer la gueule jusqu'à n'en plus pouvoir ou coucher avec mon meilleur ami ou encore trahir Terrae c'est encore un autre degré de connerie. Et quand je me demande si c'est virale, c'est sans doute parce que j'ai parfois l'impression d'être devenu encore pire qu'avant depuis que je traîne avec Eion. Et les autres Masters. A la décharge d'Eion et de Dante je dirais que l'état dans lequel ils se trouvent joue grandement en leur faveur. C'est un peu comme s'ils on leur avait injecté une double dose de calmants pour éléphants. Et je pèse mes mots. Cela dit, je n'ai jamais fait de séjour en tant que patient chez les scientifiques donc je ne suis pas sûr de pouvoir décrire clairement la sensation. Mais quand on me dit qu'on a emmené ses VRAI papiers d'identités en mission, je sais honnêtement pas si je dois rire ou pleurer devant pareil... Non. J'ai pas de mot. Et pour le coup Dante a même pas l'excuse d'être stone parce que ça ça date d'avant leur foirage. Mais quel con emporte ses papiers d'identité en mission ultra top secrète bordel de merde ?!!! Dante a-t-il le cerveau d'un mollusque ? ... Oui. Possible vu la quantité d'alcool qu'il doit souvent s'enfiler. Comme quoi, l'intelligence n'est pas le lot de tout le monde. Après avoir laissé Dante au bon soins d'Aaron je me précipite dans la cellule d'Eion, plus ou moins arrachée de ses gonds au préalable. Et lui pour le coup est vraiment stone. Ou alors peut-être que c'est juste son filtre a connerie qui a pris un méchant coup, allez savoir. - Mais oui Eion. C'est promis t'auras droit à un beau bisou baveux mais en attendant on va se barrer, je répond d'un ton railleur. Je n'attend pas qu'il réagisse et le détache aussitôt avant de l'attraper pour le mettre sur mon dos. Mon visage s'assombrit lorsque je constate qu'il pèse une plume mais je décide de ne pas m'attarder sur ce fait. Nous sommes un peu pressés. des bruits de pas retentissent dans les couloirs et Aaron nous dit de nous hâter. Instinctivement je créé un brouillard autour de nous pour nous dissimuler à la vue de la sécurité des lieux. Je repère une porte la porte par laquelle nous sommes arrivés et me dépêche de l'ouvrir puis de la refermer prestement une fois Aaron et Dante passés. Bon et maintenant comment retrouver les effets perdus de ses messieurs. Je nous voit mal ouvrir toutes les portes et demander gentiment où se trouvent les affaires des prisonniers. - Dante, est-ce que tu aurais une idée d'où se trouvent vos affaires ? Parce qu'on a pas toute la journée et je vois pas comment je pourrais les trouver dans un labo aussi grand. Ah ils sont beaux les Masters ! Si jamais on s'en sors je promet que je boirais pas pendant un mois. Enfin presque. [Hrp : Je suis désolééééééééééééééééééééééé J'ai pas d'excuse pour ce retard... J'aimerais pouvoir dire que c'est à cause des cours, du bac et bla bla maiiiiiiiis, nan. Juste ma motive partie en vacances faut croire... Enfin bon, encore désolé pour le retard ><]
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| ## Lun 29 Juin 2015 - 23:21 | ||
Aaron Williams Messages : 3927 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | HRP : Bon, on saute le tour de Dante ! S'il est motivé à nous rejoindre avant qu'on finisse, il peut bien sûr reposter c'est pas interdit, mais là faut vraiment qu'on finisse cette mission xD C'est décidé, j'aime pas cette mission. En fait, pour être plus précis, je dirais plutôt que je n'aime ni les personnes qui composent notre équipe, ni la situation dans laquelle on est doucement en train de se fourrer. Pas que je n'aime pas les opérations de grande envergure, mais me taper toute une base de scientifique en plein désert polaire pour retrouver des papiers d'identité et un flingue, tout ça parce que ces cons sont incapables de réfléchir deux minutes, ça me semble être un tout petit peu du foutage de gueule. Le pire, c'est que je n'ai visiblement pas mon mot à dire dans cette histoire. Ils me tuent. Nan mais sérieusement, ils me tuent. Gaetano se précipite dans la salle où est enfermé Eïon, et ne tarde pas à en ressortir avec son cadavre sur le dos. Enfin, j'dis cadavre, il respire encore vu qu'il est encore capable de dire des conneries, mais bon. Le morphe passe devant et je le suis en maintenant nos poursuivants à l'écart à coups d'éclairs bien dosés. Il claque la porte derrière nous et interroge Dante sur l'endroit où ses affaires peuvent bien avoir été déposées. Je roule des yeux suite à sa réponse : évidemment qu'il ne le sait pas. Ce n'est pas sanglé à une table d'opération qu'il peut savoir ce qu'on a fait de ses papiers, hein. Il ne va pas aller demander à un scientifique "Hey, mec, attends avant de m'assommer, tu veux pas me dire où sont mes affaires ? C'est pour le moment où j'vais m'évader !"... Avec un soupir, je repose ma main sur l'épaule de Dante et tente de capter son énergie, d'en comprendre les particularités et surtout de l'enregistrer suffisamment bien pour pouvoir la reconnaître plus tard. Ok, sens les fourmillements dans ta main. Capture leur empreinte... Saviez-vous que chaque aura était différente ? C'est comme une empreinte digitale. Chaque humain en a une. Chaque affinité en a une aussi. Mélangez les deux, et ça donne des personnes uniques casées dans une sorte de catégorie prédéfinie. Les eaux, eux-mêmes divisés en deux, et chaque intensité de pouvoir qui correspond à un rang. Tout est très rangé, au final. Et pourtant, c'est toute une affaire de sensations, d'intuition même, parfois. Depuis le temps, j'ai appris à différencier les auras très rapidement. Mais s'il y a bien une chose qui est compliquée, c'est d'essayer de retrouver un objet appartenant à quelqu'un. Si son propriétaire ne l'a pas depuis longtemps, l'objet peut ne pas avoir absorbé cette fameuse énergie. Alors retrouver un petit objet, comme ça, au milieu d'un complexe aussi grand, sur plusieurs étages et avec des murs aussi épais, j'vous jure que ça va pas être une partie de plaisir. En vrai, combien de temps ça fait, depuis la dernière fois où j'ai utilisé ce truc ? L'utilisation de l'énergie pure ça pompe, mais ça devrait aller je pense. Si j'ouvre suffisamment mes sens à son aura, je devrais être en mesure de les retrouver, non ? Lentement, mes yeux prennent la couleur caractéristique des tonnerres, et je décolle ma main de l'épaule de Dante. Un léger courant électrique circule entre mes doigts et crépite au contact de l'air. Je croise les yeux de mes collègues et soupire, me détourne vers le couloir. Je sais qu'on a pas beaucoup de temps, et j'aimerais autant que personne ne me presse, là. Des coups se font entendre derrière nous et je serre les dents, nous invitant à reprendre la route pendant que je cherche. En attendant, je scanne tout ce qui est à ma portée. Mon regard porte plus loin que les murs, tombe sur le vide le plus souvent, bute sur des êtres humains. Mes lèvres se pincent encore. Allez, allez... Mes mains effleurent les murs au passage, les portes. J'essaie de nous faire éviter de prendre des chemins empruntés par des gardes mais, tôt ou tard, on tombera nez à nez avec eux. On remonte finalement au rez-de-chaussée et, en passant devant une porte, je m'arrête net. - C'est là. Par contre faut faire vite, ils vont bientôt nous retrouver, ils sont proches. Juste quelques pas en arrière. Il n'y a personne derrière la porte ; tout le monde doit être occupé à nous rechercher. J'essaie d'ouvrir la porte mais jure ; me tourne vers Gaetano, certainement le seul avec un pouvoir assez utile pour nous permettre d'entrer. - J'ai pas encore appris à crocheter les serrures, tu m'aides ? Au pire, il utilise un peu d'eau pour faire tourner la clenche... Ça marche aussi, hein ! Ça fait pas le même effet style petit cambrioleur, mais c'est pas trop trop mal je trouve. | |
| ## Sam 18 Juil 2015 - 23:44 | ||
Gaetano Bianchi Messages : 514 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 26 Emploi/loisirs : Hum... Je me demande... Humeur : Calme | Nous suivons toujours Aaron dans le dédale de couloirs qui se ressemblent tous, montons dans les escaliers avant de finalement nous arrêter devant une porte toute aussi blanche et banale que les autres. C'est dans ce genre de moments où je suis content qu'Aaron soit venu avec nous, même si dans l'instant présent il m'agace profondément, car il est bien plus doué que moi dans le maniement de l'énergie pure et des auras. Evidemment la dite porte est fermée. Evidemment. Et c'est à qui de l'ouvrir ? Bah c'est bibi. En même temps, c'est vrai qu'avec mon passé j'ai déjà crocheté des serrures. Et être morphe dans ce genre de cas est bien pratique. Je me sens juste d'une extrême mauvaise foi aujourd'hui. Non sans un petit soupir et en tentant de maintenir Eion sur mon dos, je m'avance vers la porte et insère une tige d'eau dans la serrure avant de la solidifier. La clef ainsi obtenue, je n'ai plus qu'à la tourner et le mécanisme se débloque. Il y a certes un très net avantage à être eau : on peut craquer les serrures sans avoir besoin de tout le matos du voleur de base. Je me baisse pour poser Eion contre le mur puis rentre dans la pièce qui est une sorte… d'armurerie ? Je suppose. Je repère les armes et effets des deux crétins, les attrape et ressors aussi sec. Les bruits de pas se rapprochent dangereusement. Je ne suis pas paniqué. Non. Ce n'est pas quelque chose qui peux vraiment m'arriver je pense. Je me contrôle trop pour ça. En revanche là, intérieurement je suis un peu… Comment dire ? Pressé ? Parce que j'ai la mauvaise impression que les scientifiques n'ont pas vraiment apprécié notre sauvetage. Autrement dit si on se magne pas le cul, on va se retrouver criblés de balles avant d'avoir dit ouf. Je vérifie d'un coup d'œil que tout le monde est là et que nous n'avons rien oublié. Je me débrouille pour remettre Eion sur mon dos non sans galérer avec tout leur bordel et aussi parce qu'il n'est pas si léger qu'il n'y parait, puis nous reprenons notre route. Bon on est au rez-de-chaussée. Mais je n'ai absolument aucune idée de l'endroit où se trouve la sortie. Et c'est pas non plus comme si ces connards affichaient le plan du bâtiment sur les murs. Et au vu des bruits qui se rapprochent de plus en plus, nous n'avons vraiment pas le temps de chercher. J'avise le mur sur notre droite. Si je ne me trompe pas, celui-ci donne sur l'extérieur. Je soupire. De toute façon, pour la discrétion c'est complètement raté. Alors autant y aller à la mode bourrine. Je m'approche donc de la paroi et posant ma main dessus, je me concentre pour que l'eau présente dans l'air et à l'extérieur sous forme de neige vienne imprégner le mur de béton. Puis sans attendre je gèle le liquide. La glace se répand lentement sur la surface du mur. Je m'écarte alors pour laisser ma place à Aaron qui lance un éclair sur le mur qui explose proprement. Nous nous engouffrons dans la brèche et bien vite la neige nous arrive jusqu'aux genoux. Je frissonne face au froid et au vent qui secoue mes cheveux. Afin de faciliter notre progression j'enlève la neige sur notre chemin et nous parvenons vite jusqu'aux véhicules qui sont, par miracle, restés en place. J'aide Aaron à installer Eion et Dante dans la voiture puisqu'il va conduire puis monte sur la moto. Je dois m'y reprendre à plusieurs fois pour la faire démarrer, le moteur ayant pris un peu froid, car évidemment, Dante m'en voudrais beaucoup si je laissais son précieux joujou sur place. D'autant plus que je vais me peler le cul à conduire une moto en Russie alors qu'il neige ! Enfin nous partons, laissant derrière nous la base scientifique, nous dirigeant vers la ville la plus proche pour nous mettre à l'abri du froid et panser les blessures d'Eion et Dante. (Fin de la mission)
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