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Les nuits sans lune, pense à moi [Mathou ♥]
##   Ven 2 Déc 2016 - 14:20
Nicolas L.L. Williams

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Nicolas L.L. Williams
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-Well, show me the way to the next whiskeeeey baaaaar ! ~♫

Nicolas était passé Étoile... Et alors ? La belle affaire ! Ça ne changeait presque rien... Presque. Il était différent sans trop vraiment l'être... Juste désabusé. Alors au lieu de faire ses devoirs comme n'importe quel gamin de son âge, il était parti dans un bar pour boire un peu de cette douce, ô combien douce bière qui lui changeait les idées. Puis la semaine suivante, il préféra les cocktails. Puis le jour suivant des shots d'alcools forts. Que la liqueur était douce, quelle était vicieuse. Au matin, elle le vidait tout entier, de joie et de chagrin, il était juste vidé mais au soir il ne songeait plus à rien, ni à sa mère si loin peut-être morte, ni au fait qu'il se contrôlait à peine, ni à cette saloperie de vie qui lui comprimait le cœur, lui rappelant sans cesse qu'il était faible et qu'il blessait les gens qu'il aimait. Ah ! C'est bien beau de pouvoir faire des câlins, bien, on applaudit l'artiste ! Et alors ? A quoi ça sert ? Ça sert à se mêler aux filles, ça sert à se fondre aux garçons. Ça fait faire ce semblant d'amour à mélanger les sueurs, les salives et les corps. Sa première fois, il ne sait plus. En fait il ne s'en souvient pas... Seule était restée cette sensation de bien être et d'oubli... et c'est ce qu'il cherchait. Oublier. Alors il a recommencé, et il recommencera. Les boîtes de nuit, même si elles passent un "semblant" de musique, sont parfaites pour se coller à la chair humaine. Mais pas ce soir. Ce soir, il était dehors. :

-Ooooooh~ mooooooon of Aaalabaaaaaaamaaaaaaaaa !

Même bourré, il se faisait un honneur à chanter juste en hommage à la lune absente. Il fallait bien que quelqu'un l'éclaire de deux yeux d'argent insomniaques pour cela... Sans oublier un petit passage au bar pour descendre quelques pintes de sa bière préférée, la Bête. La première fois qu'il a entendu ce nom, il a cru à une blague. Mais le Loup Noir a acquiescé au fond de lui. Comme quoi le destin, ce salaud, faisait bien les choses. Nicolas qui ballote au son de la musique qui résonne dans sa tête, marchant aux aléas des notes qu'il se remémore grâce à leur odeur. Ça sent le ré, hop, un peu à gauche... et après, c'est un la, hop sur la droite. Ce que la route est chaotique quand on y pense, tout comme la pensée d'ailleurs. Nicolas rit d'un coup ; mais non, il n'est pas fou ! Il est jeune voilà ! Lui aussi il a le droit de faire des conneries merde ! Qu'importe ce qu'on lui dit, ça fait du bien... Ca fait du bien comme une fenêtre éclairée au milieu de la nuit. Ooooh mais c'est... Je connais cette fenêtre ! Après s'être enfin souvenu qu'il ne peut décemment pas avoir offert un verre un soir à une fenêtre, il compta difficilement les étages pour remarquer qu'il s'agissait de celui des Airs. Et à cette heure, on sait tous de qui il s'agit. :

-Well, show me the way to the next liiiittle giiiiiirl... HIPS !

Nicolas tousse et prend de l'élan. Il tente d'utiliser la technique pour le faire s'élever jusqu'à la fenêtre mais s'étale  de tout son long au premier essai. A la deuxième, il trébuche, sans doute à cause de son taux d'alcoolémie. A la troisième, il y arrive enfin. Un, deux, trois, quatre, cinq pas et il s'accroche enfin à la bordure... Tant mieux d'ailleurs, parce que l'effort physique ça donne le tournis, quand t'as bu c'est pas facile et quand tes pouvoirs magiques sont encore anarchique c'est pas la meilleure idée du siècle... Mais bon bourré se bidonne à l'idée de bourder. :

-Ô JUUUUULIEEEEEEEEEEEEEEEEETTE ! hurle-t-il. Ouvre taaaa FENÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊTRE !

Il fait alors aller ses muscles pour s'accouder à la bordure et coller son nez contre le carreau. :

-C'est un comble pour un aveugle de laisser la lumière allumée ?


HRP : Je profite d'avoir un peu de temps pour poster le premier mais je te garantis pas de répondre manière Buzz l'Éclair dans les jours qui suivent. Ch'uis un homme occupé m'voyez XD ! Mais n'hésite pas à me dire si ça va pas !


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##   Ven 2 Déc 2016 - 15:09
Matheo Runon

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Matheo Runon
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Je baîlle un bon coup, à m'en décrocher la mâchoire presque bien qu'il soit encore très tôt pour moi. La journée avait été éprouvante aujourd'hui. J'avais encore rendu visite à Ryu, la dernière fois c'était son premier jour de repos depuis longtemps donc je ne l'avais pas dérangé longtemps mais cette fois-ci, comme c'était quasiment le week-end, j'avais pu passer un peu plus de temps avec lui et Mademoiselle Honda, sans oublier Daisuke et Riku qui étaient toujours amusés par ma combinaison de jour. Je n'avais pas posé de questions même si je sentais bien que les temps avaient l'air difficile pour eux. Ys me disait que Mitsu avait droit à des réunions concernant des élèves un peu spéciaux, alors j'imagine ce que ça doit être pour eux. J'avais fini par partir avant le dîner, ils m'avaient proposés de rester mais je préférais les laisser tranquille, ils en avaient besoin.

J'enfile mon pull-over fétiche par dessus mon jogging et m'assois en tailleur sur le lit. Je me prépare mentalement à m'ennuyer maintenant. Je n'ai rien de prévu ce soir, Ys voit Mitsuki et je n'ose déranger personne d'autres. C'est étrange mais c'est comme si ces derniers temps il y avait de mauvaises vibrations dans l'air, comme si tout le monde vivait de mauvais moment ( à part Ys bien sûr, il est trop heureux pour être vrai en ce moment même si je l'ai applati en combat! ). Il y avait bien quelques personnes que j'avais envie de voir, un visage en particulier s'imposa à mon esprit mais je le chasse aussitôt. Je pousse un long soupir et me laisse tomber sur le lit.

Je me disais que je devrais peut-être appeler Huo pour qu'il me fasse la lecture de son journal que je n'ai pas eu cette semaine, lorsqu'un grand cri attira mon attention. Je me lève d'un coup, un peu perturbé par ce que je crois entendre. La voix m'est familière. Je projète mes sens vers la fenêtre et son énergie me revient alors. Un air de pure surprise se peint sur mon visage. Je me dirige aussitôt vers la poignée que j'ouvre en grand, faisant entrer l'air de la nuit en frissonant.

-Nicolas ? Qu'est-ce que tu fais là ? Comment es-tu arrivé sur ma fenêtre ?

Je n'en revenais pas. Comment il avait fait pour atterrir ici ? Il est tonnerre lui, il a dû demander à un air de l'aider ou alors il a un autre cristal d'air d'une étoile ou un master... Sauf si on peut voler avec l'électricité mais je ne pense pas que ce soit possible. Remarque j'ai toujours été nul en science, les bouquins expliquent mal ce genre de choses.
Je m'écarte de l'ouverture tout en lui tendant la main pour l'aider à rentrer.

-Je suis content de te voir! Ca va ?... pas on dirait, terminais-je tout seul en le sentant s'étaler au sol.

Je fronce les sourcils. Bien que je n'aime pas ça, je vérifie rapidement que tout va bien et la vérité me saute aux yeux. Il est saoul. Je penche la tête sur le côté pour l'observer un instant avant de me pencher vers lui pour l'aider à se relever et le transporter jusqu'à mon lit.

-Pour la lumière je n'ai pas fait attention, c'est plus une habitude qu'un besoin mais... Nico, tu es vraiment saoul ?

Oui je suis inquiet, s'il a grimpé jusqu'ici en étant bourré, il aurait pu se faire très mal, voire mortellement mal. D'après ce que je peux constater pourtant, il n'a rien. Cela me soulage aussitôt et je me détends un peu, m'asseyant sur le bord du lit.



Hrp: T'es trop choupi de l'avoir posté <3 Et pas de soucis pour les messages bon sang, fais comme tu peux, si tu peux, veux ;) Surtout si tu es occupé :p
Et comme si un post de toi pouvait ne pas m'aller... genre xD


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##   Dim 4 Déc 2016 - 20:00
Nicolas L.L. Williams

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Comment il était arrivé à sa fenêtre ?... Nicolas regarde le sol et se repose la question... Comment déjààà ? :

-Ah ! Ouais ! J'ai impulsionné électriquement sous mes pieds... Pis j'ai fait hop hop hop comme dans un jeu vidéal !... Rrrr'garde.

Il donne un petit coup sous la plante de ses pieds, tout à fait ignorant du fait que Mathou a tendu sa main pour l'aider à grimper, et c'est si fort et si peu maîtrisé qu'il passe par la fenêtre brutalement en faisant une roulade. Il atterrit sur le sol de la chambre, sur le dos, les bras écartés. Il se met à rire d'un coup. :

-Tu rigoles ?! C-ça va suuuuuuuper ! Le seul truc un peu triste c'est qu'il n'y a pas de lune... et qu'il n'y a pas d'étoile.

Il a un hoquet tonitruant, ça lui remonte le goût de la bière qu'il a bu un peu plus tôt. Il a soif. :

-Dis, t'as pas d'la bière Juliette ? J'ai une sèche d'un coup !

Matheo explique pour la lumière. Nico pousse un "aaaaah" de compréhension en se posant sur le lit, avant de se traiter d'abruti intérieurement ; il aurait pu y penser, il savait que son ami n'était pas né aveugle et qu'il avait du garder des réflexes d'avant. Mais c'est dur de réfléchir quand on essaye d'oublier et qu'on a trop d'alcool en soi. D'ailleurs, à sa dernière question, il hausse un sourcil. :

-Quoi ça se voit pas assez ?! AH !

Un rire trop fort et trop bref. Il se rattrape en parlant calmement, c'est pas la faute de Matheo si la vie veut jouer avec ses nerfs. :

-Oui je suis bourré Matheo... mais pas assez.

Jamais assez. Il prononce son nom dans un souffle, il a l'impression que ça fait mille ans qu'il ne l'a pas vu. D'ailleurs... Nicolas se tourne vers son ami et s'empare doucement de son visage qu'il décale sur le côté pour poser ses lèvres sur sa joue dans un gros baiser mouillé et froid, puisqu'il vient de dehors. :

-SMOUACK ! fait-il dans un geste exagéré mais tendre. Mais c'pas important ! J'ai reconnu ta fenêtre et je viens aux nouvelles ma Juliette ♥ ! Comment tu vas ? Est-ce que t'as enfin grandi ? Fais-moi voir ce tas de muscles !

Il le serre contre lui ; c'est comme s'il se soûlait de contacts physiques maintenant qu'il le pouvait. Il le pose sur ses genoux et le regarde dans les yeux qui ne peuvent le voir, de près, de très très près. :

-Non mais sérieux cette bouille... Si je t'emmène dans un bar, même avec tous les pouvoirs Sensitifs que tu veux, je suis sûr de ramener personne dans mon lit si t'es à côté de moi ! A noter, j't'habillerai comme un sac pour que tu me fasses pas trop de la concurrence.

Puis l'instant d'après, il le prend dans ses bras pour faire blblbl dans son cou comme un gamin. ...Oui, sinon tout va bien dans sa tête.


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##   Dim 4 Déc 2016 - 21:23
Matheo Runon

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Matheo Runon
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Je l'écoute, les yeux écarquillés, me raconter comment il est monté jusqu'à ma fenêtre. Il a impulsionné ses pieds d'électricité... ? Je n'étais pas très bon en physique, en science de façon générale, pourtant je parvenais à me représenter un peu le moyen. J'en reste sans voix. Cela me parait si invraisemblable, si exceptionnel. Il a envie d'avoir des ailes on dirait lui aussi. Un léger sourire s'épanouit sur mon visage lorsqu'il parle de l'absence de lune et d'étoile. Mon sourire s'éteint rapidement, mon visage prenant une tournure plus inquiète.

- C'est super Nicolas... Oh et puis non! Faire ça dans ton état tu te rends compte ? Tu aurais pu gravement te blesser ou pire encore, frissonais-je

Il ne se rend peut-être pas compte du danger, ou il s'en fiche. Ce sont les paroles d'un homme ivre que j'entends, ça j'en suis persuadée, même sans mon don qui me le crie de toutes mes forces. Mais... Pourquoi ?

-Euh... Je n'ai pas de bière non, dis-je, un peu surpris de sa question.

Je me dirige vers le lavabo de la salle de bain, prenant un verre au passage dans le placard, et le remplit d'eau en faisant bien attention qu'elle n'arrive pas à ras-bord. Il ne manquerait plus qu'il s'étouffe. Je reviens tranquilement vers lui, constatant qu'il s'est installé sur le lit. C'est sûrement mieux, mais je ne veux pas le laisser trop longtemps tout seul. Je lui tend le verre d'eau avec un doux sourire.

-Tiens, ça te fera davantage bien. Pourquoi tu m'appelles Juliette au fait ? Tu trouves que... je ressemble à une fille ?

Là je suis un peu gêné. On ne m'a jamais fait se genre de remarque auparavant, bien que je ne pense pas que ce soit ce que Nicolas voulait dire. Il me confirme d'un ton très direct être effectivement saoul. Je fronce les sourcils puis mes traits s'adoucissent un peu. Il semble en avoir gros sur la patate. Quelque chose me trouble pourtant, ce n'est pas seulement le ton de sa voix, mais il y a quelque chose qui est différent chez lui. Je m'approche, prêt à le re-sermonner un peu, quand il se lève spontanément pour me prendre dans ses bras, soit disant pour sentir mes muscles. Il en profite pour me coller un baiser tout froid sur la joue, qui a le mérite de me faire rougir jusqu'à la racine de mes cheveux; si ces derniers pouvaient rougir, je serai déjà roux.

-Je vais très bien... Un peu désorienté là tout de suite mais je suis quand même heureux de te voir.

Reste à voir comment ça va se finir. De toute façon il ne m'écoute pas vraiment je sens. Je lui rend son calin avec hésitation, encore perturbé qu'il l'ai fait aussi spontanément. Je me souviens qu'il n'aimait pas les contacts physiques, alors quelque chose d'aussi "proche" qu'un calin, j'imaginais ça impossible pour l'instant. La suite me laisse encore plus perplexe.
Je me sens chuter et, surpris, mon premier réflexe et d'essayer de m'accrocher à quelque chose, en l'occurence lui. Au final, on ne fait que s'asseoir sauf que lui m'asseoit sur ses genoux. J'ouvre la bouche pour dire quelque chose lorsque je sens son visage près du mien. Mais vraiment très près. Je lâche à mon tour un hoquet, de surprise cette fois, et referme la bouche en rougissant de plus belle.

-Ce n'est pas vrai... Je... Je ne suis pas du genre à attirer le regard et...

Je ne finis pas ma phrase, encore perturbé par la façon dont les choses tournaient à cet instant. En plus, je suis allé dans un bar avec Ys déjà, j'ai bien vu que les gens s'y rendaient surtout pour se détendre, "boire" et s'amuser. Paut-être séduire aussi, mais je n'avais pas fait cette expérience.
Je n'ai aps le temps de terminer mes pensées, il m'interrompt en me prenant davantage dans ses bras et me... faisant des bisous baveux dans le cou. Sous le coup les chatouilles que ça provoque me font me tortiller dans tous les sens en rigolant, bien qu'il me maintienne assez solidement.

-Arrête Nicolas.. ce n'est pas drôle, dis-je en rigolant malgré tout, toujours sous l'emprise des chatouilles.

Surtout que je rougis encore et toujours, je sens cette chaleur de plus en plus forte sur mon visage. Je prend une grande bouffée, m'étouffant à moitié à force de contenir mes rires, et me dégage doucement de son étreinte Je me décale pour m'asseoir plutôt à côté de lui, lui offrant un doux sourire malgré tout. "Il agit comme ça sous l'emprise de l'alcool, il ne le ferait jamais sinon" je me répète en boucle, pour essayer de ne pas attacher trop d'importance à ce qu'il fait, et calmer les battements de mon coeur. Je pose une main chaude sur sa joue gelée et essaie de le calmer un peu. J'ai enfin compris ce qui me gênait tout à l'heure, c'est étonnant que je ne l'ai pas senti plus tôt.

-Nicolas, murmurais-je doucement, qu'est-ce qui ne va pas, dis-moi ? Est-ce dû à... ta montée en grade ?

J'avais hésité à lui poser la question, il semble dans un état si joyeux. Mais cet état n'est pas réel et, bien que ça me pèse, je tenais à le lui demander. Je pourrais chasser son état d'ébriété avec mon don de guérisseur mais je pense qu'il réagirait mal, la raison pour laquelle je m'inquiète c'est qu'il semble toruver une sorte de sancturaire dans cet état. Nicolas...







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##   Dim 4 Déc 2016 - 23:32
Nicolas L.L. Williams

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Matheo lui tend un verre d'eau. Il plaisante j'espère ? Non, non. Il est là avec sa bouille toute blanche, toute mimi, Le verre d'eau entre les mains, à le regarder avec son petit sourire tout craquant. Il pousse un soupir, le remercie et boit l'eau d'une traite... Oui, il était faible. Mais l'instant d'après, le revoilà de nouveau surpris. Matheo, de nouveau gêné comme jamais il aurait cru, lui demandait pourquoi il l'appelait Juliette. Nicolas ouvrit la bouche avant de la refermer. J'ai dit une connerie hein ?... Ouaiiiis c'est pour ça que je sais que j'ai pas assez bu. Il cligne deux trois fois des paupières avant de sourire. :

-Roméo et Juliette, j'étais Roméo comme j'étais à ta fenêtre, tu es ma Juliette. Puis tu ne ressembles pas à une fille, dit-il avant d'ajouter avec un ton limite charmeur, tu es toi et tu es très beau.

Nicolas s'amuse à le voir changer de couleur, voir la peau ivoire passer au pivoine c'est tout à fait charmant. Il le désoriente mais il le sent bien ! Depuis son Étoilisation, il n'a pas du tout travaillé, ni en sport, ni en combat avec Huo, ni pour ses pouvoirs, ni même ses devoirs. Rien. Juste à sortir le soir et se mettre misère comme un alcoolique notoire. Même si, il doit l'avouer, il est assez content d'être maître de lui-même à cet instant et de ne pas avoir trop bu pour être comme il l'entend avec Matheo. Et puis genre il attire pas les regards. :

-C'est que tu ne les vois pas.

Nico lui-même à son regard accroché sur lui. Il avait l'impression qu'il avait des yeux rien que pour le regarder, qu'ils étaient même fait pour le regarder ; des yeux d'argents de lune pour regarder l'enfant de lune. Putain c'est beau. Et va comprendre comment, mais ça finit en bagarre de chatouille. Il l'entend dire que c'est pas drôle... AH ! Menteur ! :

-C'est pas drôle vraiment ? souffle-t-il dans son cou. Et c'est quoi alors ce que tu me fais ? Des "pas-rire" ?

Il s'arrête, parce qu'il manquerait plus que Matheo fasse une hyperventilation. Il aimerait le garder sur ses genoux mais il comprend qu'il est mal à l'aise, alors il le laisse s'asseoir à côté de lui... C'est sûr que Nicolas a bien évolué depuis le temps où il était quasiment nauséeux à tenir les mains des autres. Il le laisse lui toucher sa joue, penchant légèrement sa tête pour qu'il puisse en profiter un maximum... Comment ai-je pu vivre sans ça ? Il ferme les yeux un instant avant de les rouvrir sous le coup de l'interrogation. Il arrivait à lire en lui comme dans un livre, il y voyait de l'inquiétude sincère et une peine profonde à le voir ainsi... Mais pourquoi donc ? Je suis bien là ! Il fronce les sourcils mais son ton reste doux. :

-Je vais bien et oui, je suis passé Étoile... Mais qu'est-ce que ça change ?

Il se penche encore... Il est déjà en manque d'être trop loin de lui. :

-Et arrête de te faire du souci. J'ai bu un peu... certes. Mais je suis pas complètement déchiré... Ce que je fais là, dit-il en passant une main dans les cheveux blancs de son ami, je le fais parce que je le veux. Je m'en souviendrai demain et ça me va parfaitement. ET au niveau du tripotage intempestif !...

Il le saisit de nouveau, il s'en lasse pas. Il l'adore l'avoir sur les genoux, il le voit bien mieux comme ça, lui et ses rougeurs touchantes. :

-Tu vas rire, mais j'ai pris quelqu'un dans mes bras et c'est ce qui a brisé le sceau. Depuis ça va beaucoup mieux à ce niveau. Tu vois ! Rien de grave, tout va bien !

Au fond de lui, il sait très bien qu'il arrivera jamais à le persuader, mais il s'en fout. Il colle son oreille contre le torse de Matheo, le serrant au niveau des hanches pour qu'il ne puisse pas s'enfuir, sans lui demander son avis ou son autorisation. Il attend de percevoir les premiers battements pour s'expliquer en fermant les yeux. :

-Depuis ça me fascine, la chair, la peau... les cœurs aussi, surtout eux en fait. Ils ont des notes particulières à chaque personnes, ça donne des couleurs et des odeurs que j'ai jamais vu...

Il relève brutalement la tête pour être nez à nez avec l'enfant de la lune. :

-Oh ! Les odeurs d'ailleurs ! Tu savais que tu avais l'odeur  d'un matin de printemps ?... Oui ! Quand il y a encore du verglas mais que la nature bourgeonne... C'est hyper bon ! Il plonge encore sa tête au creux de son cou et inspire fort. J'ai l'impression de me décrasser les poumons rien qu'en te respirant, ça fait du bien.

Hééé oui. Nicolas est Tonnerre. Ça se voit pas du premier coup maiiis lààà, si.


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##   Lun 5 Déc 2016 - 9:11
Matheo Runon

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Matheo Runon
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Je penche la tête sur le côté, étouffant un petit rire lorsque je le sens attraper le verre d'eau et le vider d'un seul coup. Je me doute que ce n'est pas ce qu'il attendait, mais je n'avais rien d'autre ici, à part du jus de fruits mais quelque chose me dit que ce n'est pas ce qu'il voulait non plus. De toute façon, pour avoir déjà goûté la bière, je suis sûr de ne jamais en avoir dans ma chambre, je n'aime pas ça. Je reviens à la réalité lorsqu'il m'explique pourquoi il m'appelle. Mes oreilles prennent un grand coup de chaud à ce moment-là et je baisse la tête vers le sol pour qu'il ne me voit pas rougir. Bizarrement, je me doutais qu'il me donnerait cette explication...

-Oh.. euh.. Hum. Merci Nicolas. Mais je ne suis pas beau je suis... blanc, dis-je précipitament.

D'autres m'étaient venus en tête mais je craignais de provoquer sa colère. Si ça trouve, je la provoque déjà en cet instant. Il insiste quand même pour dire que j'attire les regards et un rire gêné m'échappe. Je suis sûr qu'il le fait exprès juste pour m'embêter, juste pour me voir rougir. Pourquoi est-ce que tout le monde trouve ça amusant ? C'est devenu le jeu préféré de mes amis de provoquer mes rougeurs.

Assis à ses côtés, je me contente de pouffer à sa remarque, attendant ma réponse à sa question. Je sens qu'il repose sa tête sur ma main, je sens davantage le poids de son visage, sa peau aussi, si froide au toucher et que j'espère réchauffer un peu avec ma paume. Je caresse doucement sa joue de mes doigts pour lui faire passer cette chaleur, tout en écoutant ce qu'il a à me dire. La surprise se peint sur mon visage. Il me dit ça comme s'il avait lu mes pensées, mes craintes ? Comment sait-il que je m'inquiète de ses propos parce qu'il est saoul ? La solution s'impose après. Il est sensitif c'est vrai, je suis trop habitué à ne rencontrer que des téléporteurs chez les tonnerres. C'est désarmant de taper dans le mile comme ça? Pourtant, sans savoir pourquoi, ses paroles m'apaisent aussitôt, comme si j'étais convaincu de leur authenticité. Il est parfaitement conscient de ce qu'il me dit alors... Mon rougissement s'accentue d'autant plus que je sens ses doigts le long de mes cheveux, ébourrifant un peu plus ma crinière avec douceur. C'est à mon tour de pencher la tête légèrement pour en profiter, j'ai toujours aimé que l'on me touche les cheveux et sa caresse me fait d'autant plus plaisir qu'elle est très agréable.

-Pardon, je ne voulais pas te vexer... Je ne suis pas habitué à ce que l'on me parle comme ça, et quand j'ai compris que tu étais un peu saoul je me suis dis...

Je prends un petit air penaud, qui s'évanouit bien vite. Je me sens attirer à nouveau sur ses genoux avant même que je ne me rende compte de ce qui se passe. Ses bras m'entourent de façon à ce que je ne puisse pas m'échapper. Je déglutis, peu habitué à être aussi proche d'une personne, encore moins deux fois d'affilée. Il m'explique alors comment s'est passé son étoilisation, ce qui se passe dans sa tête depuis. Je sens sa tête sur mon torse, tandis qu'il m'explique écouter les battements de mon coeur. Je ne réagis pas au début, je me laisse, faire, je me contente de l'écouter. Puis, presque par automatisme, parce que je le sentais ainsi, je le pris à mon tour dans mes bras, entourant sa tête pendant qu'une de mes mains caressait doucement ses cheveux. Je n'avais pas vraiment de mot pour décrire ce que je ressentais. Je trouvais ça si beau, si émouvant que cela me comprimait la poitrine et me bouchait la gorge. L'émotion était forte et j'avais bien du mal à calquer ma respiration sur la sienne, mais je m'y appliquais. J'avais l'impression qu'il était un enfant qui découvrait enfin la joie des calins, le bonheur des caresses et la douceur de l'amour. Gêné auparavant, je ne songeais plus à m'éloigner ou à la proximité. J'étais juste bien et je ne bougeais pas, je n'en avais pas envie.

-Je crois qu'il n'y a pas de plus beau passage étoile que le tien Nicolas. Je suis tellement heureux que ça se soit passé comme ça, tellement heureux que tu n'es pas eu à souffrir...

Je sursaute en entendant mes paroles. C'est sorti tout seul, je n'y avais pas fait attention. Mais en même temps, c'est ce que je ressens n'est-ce pas ? Pourquoi ne pas l'exprimer comme lui s'exprime maintenant ? Il relève finalement la tête, d'un seul coup. Je sens sa proximité, je sens son souffle sur mon visage et mon trouble réapparait. Je déglutis une nouvelle fois, et ses paroles ne font qu'ajouter à mon état. Le rougissement revient à son tour mais je ne bouge toujours pas. Un doux sourire finit par éclairer mon visage, il en me quitte pas, même lorsqu'il vient se loger dans mon cou. Un drôle de sensation parcourt alors mon corps, comme une sorte de frisson. Bien sur que des personnes m'avait déjà pris dans leur bras, mes parents, ma soeur, Ys aussi quand il est très content, d'autres gens que je ne connaissais pas forcément pour me saluer mais là... c'était si différent. Je n'avais jamais ressenti un tel frisson me parcourir l'échine, jamais une étreinte n'avait durée si longtemps et avec une telle intensité. J'essaie de dire quelque chose, n'importe quoi, mais rien ne vient. Je bafouille un peu pour finalement dire :

-Désolé, je ne suis pas doué avec les mots... Et après ce que tout ce que tu m'as dis, j'ai l'impression que je casserai quelque chose en disant n'importe quoi. Un peu comme maintenant en fait, dis-je avec un rire gêné.

Je n'y connaissais rien au domaine des sentiments, tellement rien que lorsqu'il s'agissait de s'exprimer, je devenais aussi muet qu'une carpe. Je me trouve actuellement sur une pente glissante où je chute lentement, une chute que je ne contrôle pas. Le bout de son nez frotte alors contre mon cou et je me contracte intinctivement à cause du froid qu'il dégage. Je pouffe légèrement de ma bêtise.

-J'essaie de te réchauffer depuis tout à l'heure Romeo, mais on dirait que je ne suis pas doué.

Je recule un peu mon visage pour faire face au sien. Je m'amuse à suivre la direction de son énergie, me concentrant sur son visage pour en redessiner les traits, bien que je les connaisse déjà par coeur. Une pointe de regret se fiche dans mon coeur et je soupire doucement.

-J'aimerais tant pouvoir te voir...

C'est sorti tout seul, mais ça vient du coeur, tout droit de mon coeur. Bien que j'ai accepté mon sort, certaines choses me le font regretter amèrement. Ce soir était un de ces soirs où j'aurai aimé voir, le voir.


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##   Lun 5 Déc 2016 - 21:05
Nicolas L.L. Williams

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Il avait vu juste, Matheo avait eu peur qu'il soit trop soûl pour savoir ce qu'il dit, ce qu'il fait. Dans d'autres circonstances, il aurait été vexé, mais il ressentait bien son inquiétude et il ne l'avait pas vu dans des états bien pires ces dernières semaines. Il lâche enfin un vrai petit sourire, quand il passe sa main dans les cheveux blancs de son ami... Celui-ci ne se rend même pas compte qu'il est attirant, ça l'agace un peu. Agacement qui s'efface pour se noyer dans les sensations de Matheo ; lui aussi il aime qu'on touche ses cheveux, intéressant. Nicolas avait remarqué deux trois choses chez les gens, les zones sensibles étaient différentes bien sûr, mais plus ou moins dans des endroits peu ou pas touchées au quotidien. Le cuir chevelu, les oreilles, le dos... Il retenait tout ça avec une attention particulièrement scientifique, pour mieux recréer les sensations de plaisir ailleurs et mieux les ressentir. C'est une autre raison pour laquelle il l'attire de nouveau à lui d'ailleurs ; ressentir, oui, mais toucher c'est bon aussi. Tout ce qui le dégoûtait autrefois, la texture et la chaleur de la peau, le rendait vivant aujourd'hui.

L'oreille contre le torse de Matheo, les yeux fermés, il lisait en son ami pleins d'émotions ; de la confiance après la gêne, de la joie aussi, quelque chose d'assez puissant pour que son cœur ait des soubresauts étranges, comme s'il courait. Il s'y perd un peu et l'effet est magistrale quand son ami passe, à son tour, une main dans ses cheveux ; il pousse une onomatopée de plaisir si grave qu'il résonne en lui. ...Jusqu'à ce qu'il brise tout. Son Étoilisation. Pas eu à souffrir. Il serre les dents... Il est vrai qu'objectivement, un câlin à côté de tout ce qu'il a pu entendre, c'est une partie de plaisir. Mais de là à dire qu'il n'avait pas souffert... Effectivement, c'était extrêmement douloureux. Il avait eu l'impression d'être déchiré entre sa paix et celle d'Aria, de devoir de nouveau tout refaire en lui, de se déchirer de l'intérieur pour pouvoir enfin avancer... Un drôle de compromis ma foi. Non il n'a pas souffert, il est mort là-bas, le petit gamin qui s'enfermait en lui-même en croyant survivre aux autres. Alors, il se redresse comme si de rien n'était... Car c'est le cas, il est tout entier à Matheo maintenant qu'il le gênait à nouveau, le prenant dans ses bras pour inspirer longuement cette fameuse odeur de matin de printemps. Il sourit, les lèvres lui frôlant la peau blanche, quand Matheo avoue ne pas savoir quoi dire. :

-C'est ce qu'il y a de bien avec les Sensitifs. Tu n'as pas besoin de parler, ils savent... Je sais.

Il sait que Matheo ne pense pas à mal, il le sent rassuré qu'il n'ait pas eu de dommages physiques... Bon, on compte pas l'hypothermie hein... Pis de toute façon, il n'a pas à être au courant de ça. Oui, bien sûr. C'est évident. Nicolas le regarde de nouveau dans les yeux quand il est surpris par le léger rire de Matheo. Il est gêné... Quelle pensée a pu le-... Oooh... C'est vrai qu'il avait encore un peu cette sensation de fraîcheur au niveau du visage, mais ses mains allaient nettement mieux. Mais ce n'est pas là le problème... enfin, pas vraiment un problème... Nicolas a un geste de recul, fixe son ami, étonné. Ah oui ! Roméo et Juliette ! Et l'instant d'après, un rictus étire ses lèvres. :

-Oh mais si tu es doué. Tu ne t'en rends pas compte c'est tout, regarde.

Il lève ses mains vers les joues de Matheo, y pose ses paumes tiédies et sèches. Sa peau calleuse et abîmée ne l'empêche pas de saisir toute la souplesse de celle de l'enfant de lune. Le fixant dans ses yeux aveugles si clairs, il fait doucement glisser ses doigts, les écartant au fur et à mesure qu'il les fait entrer dans sa crinière ivoire. Toujours avec lenteur, il s'approche encore, faisant glisser ses lèvres sur la mâchoire brûlante et tentatrice qui s'offrait à lui. Son sang pulse dans tout son corps et il se réchauffe, cette fois pour de bon... Soudain, il le lâche et recule quand Matheo, d'une sincérité désarmante, lui annonce qu'il aurait voulu le voir. Nicolas hésite à savoir ce qu'il doit répondre, il ne s'y attendait pas vraiment. Il fait glisser ses doigts le long des bras du jeune homme, s'empare de ses mains qu'il amène jusqu'à son visage. Délicatement, il dirige les doigts fins vers ses traits grossiers, les plaque là un instant avant de le relâcher. :

-Peut-être un jour... mais tu ne rates rien, je t'assure. Je préfère ta façon de voir.


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##   Lun 5 Déc 2016 - 21:57
Matheo Runon

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De nouveaux frissons me parcourent le corps, comme celui que j'ai ressenti auparavant. Je frémis en sentant ses lèvres toucher ma peau à divers moments, mais je ne l'arrête pas. Je devrais peut-être, pourtant je n'en avais pas envie, vraiment pas envie. Le silence, et le moment que nous partagions, je l'aimais comme ça. Je n'ai plus envie de bouger ou même d'ouvrir à nouveau la bouche, comme je le fais tout le temps. Mais ce n'est pas vraiment de ma faute, la gêne nous fait faire des choses idiotes. En plus, j'ai peur de ce qui pourrait arriver si je ne parle pas, ou bien qu'il ne se passe plus rien au contraire. Je ne sais plus où j'en suis, je n'arrive même plus à penser correctement. J'entends alors ses paroles. Je sursaute, haussant les sourcils et rougissant de plus belle.

-...Tu sais... tu ressens tout ? Absolument tout depuis le début ?

Voilà une manière efficace de saisir au vol toutes les émotions qui me passent à travers la tête. Moi qui essayais de dissimuler le plus possible mon toruble pour ne pas qu'il s'en aperçoive, je me rends compte que tout ce que j'ai fais n'a servi strictement à rien. Il sait... Mais que sait-il ? Des choses que je ne sais même pas moi-même ? Je ne sais même pas à quoi je pense maintenant, je sais juste que ça n'a aucun sens pour moi car je ne comprends même pas la moitié des émotions qui s'éveillent petit à petit en moi, au fur et à mesure que mon corps vibre sous l'effet de ses caresses. J'ai très chaud aussi, comem si je brûlais de fièvre sauf que je sais que ce n'est pas la maladie, je sais aussi que ce n'est pas la chaleur que provoque un rougissement. C'est encore autre chose. C'est différent. Et c'est étouffant.

Ses bras me relâche alors. Je baisse mon visage, surpris. Je sens ses mains prendre les miennes et les poser sur son visage. Une expression triste se peint alors sur mon visage, renforcée par l'effet de ses paroles. Il préfère ma manière de voir hein ? Il ne sait pas vraiment de quoi il parle c'est pour cela. Je ne lui en veux pas bien sûr, il ne sait pas. Je caresse doucement les traits de son visage comme je le ferai pour une statue grecque. Je sens ses muscles sous mes doigts, j'aime cette sensation.

- Je peux dessiner tes traits, je peux sentir le sang qui pulse à travers ton corps, j'entends les battements de ton coeur, je peux suivre ton énergie pour me représenter ton corps en entier... Mais je suis aveugle aux couleurs qui m'entoure. Je ne peux pas dire de quelle couleur sont tes yeux ni tes cheveux sans ton aide, je ne sais pas de quelle couleur est ta peau non plus. Je ne vois pas la lumière de tes yeux lorsque tu es heureux, ni leurs larmes lorsque tu es triste. Je ne vois pas la façon dont ton visage bouge, sourit ou pleure. Tout ce que je vois... Ce sont des reflets, de pâles copies de ce que tu es.

Je m'exprimais sans force, ni rudesse, juste avec douceur, lui expliquant ce que je ressentais et comment je percevais les choses, lui expliquant mon monde et comment il tournait. Bien qu'il peut désirer ma vue s'il le souhaite, il a ses raisons. Moi, malgré tout ce qu'elle m'offre, je donnerai tout pour l'échanger. Je donnerai tout pour contempler à nouveau la lune et les étoiles, pour apprécier la couleur du ciel ou des feuilles des arbres, pour voir tout simplement même la plus infime parcelle de ce monde. Il ne sait pas. Il ne peut pas savoir. Je caresse doucement ses joues à nouveau, un sourire triste naît alors sur mes lèvres.

-Ne désire pas la solitude que cela t'apporte. Et je ne suis pas d'accord...

Je me rapproche de lui, me penche pour me remettre contre lui et le serrer dans mes bras. Il faut croire que son étreinte me manque, alors que plus tôt elle me gênait. Je pose doucement ma tête sur son épaule, et finis ma phrase à son oreille.

- Je suis persuadé que ce que je verrai ce jour-là sera parfait à mes yeux.


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##   Lun 5 Déc 2016 - 23:55
Nicolas L.L. Williams

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Nicolas a un sourire vainqueur, mais il se tait. Un nouveau flot d'émotions submerge Matheo qui décidément s'émeut de peu, à ses yeux. Son ami cache derrière un visage calme et doux, de sentiments extrêmement fort. Il y a de nouveau cette vague surpuissante d'envie qui le saisit aux entrailles... D'envie et surtout d'incompréhension. De lui-même ? De Nicolas ? Ce dernier ne sait pas vraiment, et même si c'est enivrant, il n'ose pas aller plus loin... Ce serait égoïste, il le reconnaît, mais on ne perçoit pas ce qu'il perçoit. C'est une tempête sans nom qui bouscule les cœurs et les âmes, c'est d'une intensité si grande et à la fois si impalpable qu'il est grisant de s'y perdre. Comme l'alcool, comme la fumée, comme la sueur. Alors il préserve le mystère... et il oublie.

Il sent les doigts qui le palpe, ça lui fait du bien, tout autant que la voix du jeune homme, le souffle qui caresse son visage comme un voile de satin opale. Il retient un soupir de plaisir à chacun de ses mouvements, son cœur tambourine dans sa poitrine. C'est douloureux mais à la fois si délicieux. Matheo est brûlant, et il laisse à chaque tracé méticuleux de ses doigts, des sillons de chaleur qui embrasent tout entier Nicolas. Un frisson remonte le long de sa colonne vertébrale. Il s'arrête alors, de le toucher et de parler, c'est comme s'il venait d'ouvrir une cage au fond de Nico... une cage où est tapi un Loup Noir déboussolé. Nicolas déglutit et serre lui aussi Matheo qui vient de se poser au creux de son cou et il commence à analyser ce qu'il a pu lui dire seulement. Il ne voyait pas les détails... Mais est-ce que cela importait vraiment ? Il passa machinalement une main dans le cuir chevelu de Matheo, soupira brièvement et répondit. :

-La couleur, l'éclat,... c'est surfait. Regarde-moi.

Il le serra un peu plus pour pas qu'il ne se fasse mal alors qu'il se laissait tomber en arrière sur le lit. Il attendit qu'ils soient parfaitement immobile pour glisser ses doigts le long du dos offert de Matheo. Son cœur manqua un battement. :

-Ça, tu l'as vu. ...Regarde-moi encore.

Il décala Matheo sur le côté et d'un geste sûr, il se plaça au-dessus de lui... Son souffle est lourd et lent, tant et si bien qu'il a l'impression qu'un sang neuf lui parcourt les veines, jusqu'au bout de ses doigts. Ses muscles se détendent et se tendent alternativement, ses pupilles se dilatent subitement en se posant sur le visage face à lui. :

-Ça aussi, tu le vois... ...Continue, ne me lâche pas de ton regard.

Il se penche avec une lenteur à en faire trépigner d'impatience n'importe qui. Il pose sa joue contre celle de Matheo, comme s'il testait la rugueur de sa barbe. Il remonte légèrement pour ensuite déposer ses lèvres douces au même endroit, pour contraster la sensation. Il remonte encore un peu... et s'arrête, nez à nez, littéralement, ses lèvres à quelques millimètres des siennes. Il s'appuie sur un seul bras pour venir caresser la nuque de Matheo tendrement, massant son cuir chevelu blanc de lune. Nicolas a l'impression que son cœur va exploser dans sa poitrine, il se délecte, il savoure chaque seconde de sa lente exploration alors que tout son corps lui hurle de se jeter en avant. :

-C'est tout ce que tu vois qui compte réellement...

C'est la vérité. Nicolas embrasse alors la commissure des lèvres de Matheo. Le contact fut bref, deux secondes tout au plus. Deux secondes où, les yeux fermés, la lumière n'a jamais été aussi forte, les couleurs aussi saturés et les émotions aussi vives. Il aurait voulu rester plus longtemps à cet endroit, mordiller la chair gentiment, s'abandonner tout entier...

Il se redressa, de nouveau appuyé sur ses deux bras, mais toujours au-dessus de Matheo. Il reprit son souffle avant de pouvoir répondre, sachant que sa voix peut-être trop grave risquerait d'empirer les choses... :

-Si j'ai dépassé une limite, dis-le moi tout de suite. Si tu veux que je sorte, je le ferai aussi.


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##   Mar 6 Déc 2016 - 21:18
Matheo Runon

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Je relève la tête en l'entendant dire que tout ce que je ne voyais, tout ce que je ne percevais et qui au final me manquait, était surfait. Un air de pure surprise passe sur mon visage, pourtant je m'exécute. Je ne l'avais jamais quitté une seconde du "regard", ses yeux de l'esprit avec lesquels je regarde les gens. Je sens mon corps basculer en avant, sur les côtés, en arrière... Je sens ses mains qui se font plus pressantes mais qui garde leurs douceurs. Je me laisse aller entièrement, je ne suis plus que sensation : Je sens sa main qui caresse mon dos, me faisant frémir jusqu'au plus profond de mon être, je sens l'autre main qui me caresse les cheveux alors que j'émets ce qui ressemble plus ou moins à un ronronnement, je sens le poids de son corps sur le mien qui, loin de m'oppresser, me rassure et me plait, je sens le spoils de sa barbe qui gratte contre ma joue, remplacés aussitôt par la fraîcheur et la voluptuosité de ses lèvres... Je ressens tout ça et je frissonne. Je sens ses lèvres à quelques centimètres des miennes, je sens ce baiser à leur commissure et surtout, une autre émotion m'agite au même moment sans que je comprenne pourquoi, celle du regret, le regret qu'il se soit arrêté ici, pourtant... mon corps réagit en premier, au-delà de toutes les émotions que je peux ressentir et qui ne me disent rien, je me propulse hors du lit grâce à l'air, percutant avec force le mur le plus éloigné de ce dernier. Je respire bruyamment, et je suis rouge comme une tomate à mon avis, vu la chaleur qui irradie de mon visage. Je souffle par saccades, ne comprenant pas pourquoi ma poitrine est compressée ni pourquoi mon coeur s'emballe tout à coup. Je n'avais jamais ressenti ça Pourtant, lorsque j'entends ses paroles, mon esprit et mon corps réagissent d'un commun accord.

-Non! criais-je aussitôt. Ne pars pas... s'il te plait.

Un tourbillon d'émotions fait rage en moi et je suis pris en plein milieu, sans savoir à quoi me vouer. Bizarrement, alors que c'est moi qui me suis éloigné, j'ai envie de retourner auprès de lui, de sentir son corps contre le mien, la chaleur qu'il dégage sur ma peau... J'ai l'impression d'être en manque de quelque chose. La vérité s'impose rudement à mes yeux, je déglutis : je suis en manque de lui, déjà, alors que je me suis éloigné il y quelques secondes. J'avale difficilement ma salive à nouveau.

-Tu n'as franchi aucune limite. C'est juste que... que je ne suis pas habitué à...

Je peste silencieusement. Je n'arrive pas à placer des mots. Comment le pourrais-je? Comment peut-on placer des mots sur des émotions que l'on ne connait même pas, que l'on n'a jamais expérimenté ? Au fond de moi, je savais ce qui se passait, mais y faire face me faisait une peur bleue. Je le répète, lorsqu'une émotion inconnue surgit, qui emporte tout votre corps et votre esprit dans son sillage, n'auriez-vous pas peur ? Moi oui. Je suis terrifié. Et en même temps je suis heureux. Je ressens des choses si disparates que j'ai l'impression de devenir fou. Un sourire naît sur mon visage. Je commence à comprendre les chansons et les personnages de série maintenant. Tout était si abstrait pour moi, si conceptuel à l'époque alors qu'aujourd'hui, cette nuit précisément, je savais enfin ce qu'était ce sentiment. Sauf que je n'arrivais pas à l'exprimer.
Une parole me revient en tête alors et, flottant grâce à mon contrôle de l'air, je reviens doucement près du lit pour me coller contre lui. Aussitôt, mes sentiments s'agitent tandis que d'autres impulsions se calment. Je me redresse pour lui faire face, très près. Je prends doucement l'une de ses mains que je place sur mon coeur. Ce dernier s'emballe aussitôt alors que le reste de mon corps entre en effusion Je recommence à respirer vite mais je ne pars pas cette fois.

-Avec mon autorisation cette fois, précisais-je en souriant gentiment, vas-y. Ressens ce que je ressens.

Je me laisse alors submerger par le flot d'émotions qui coule à travers mes veines depuis qu'il est entré dans la pièce, je le laisse ressentir ce que son toucher, ses caresses me font, je laisse ressentir ce que sa seule présence provoque en moi. Tous ces sentiments que je ne comprends pas, je les lui offre pour que lui comprenne ce que j'ai compris quelques secondes plus tôt. Un doux sourire étire mes lèvres. La peur s'envole, comme par magie, un autre sentiment prend alors place, plus de place encore que je ne l'imaginais, ce sentiment qui me torturait avant.
Je me penche, doucement et, sans peur mais avec un profond plaisir, je pose mes lèvres sur celles de Nicolas, très simplement. Le sensation dépasse ce que j'avais imaginé. Ses lèvres font pression sur les miennes, ou bien l'inverse, et j'apprécie chaque instant que dure ce moment. Une boule se forme dans mon estomac puis se dénoue, lentement, le temps que dure le baiser. Je me recule finalement, à regret. J'aurais voulu que le temps se fige pour me permettre de savourer ce moment à l'infini. Une chose en revanche n'a pas changé : la chaleur de mon visage. Cependant, un sourire naît doucement sur mes lèvres, un sourire presque béat, que je ne contrôle pas, comme si mon corps réagissait tout seul. A ce moment précis, je suis heureux. Profondément.

-Est-ce que j'ai franchi une limite ?

Oh que oui. Et je ne le regrette pas


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##   Mar 6 Déc 2016 - 23:16
Nicolas L.L. Williams

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Nicolas L.L. Williams
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Matheo s'était envolé comme pour le fuir... Que pouvait-il penser d'autre à part qu'il n'était plus le bienvenu ici ? Surtout qu'il exprimait beaucoup de regret... Nicolas percevait mieux les émotions mais il avait encore du mal à bien toutes les comprendre, et était toujours incapable de les maîtriser. Il ne pouvait, et ne comptait certainement pas pousser son ami a ressentir quoi que ce soit... D'où sa question. C'est un connard, certes, mais jamais à ce point-là. Jamais. Il préférait quitter la pièce, assumer ce qu'il avait fait n'avait rien de compliqué, perdre une amitié... eh bien... Ce ne serait pas une première alors, il s'y serait adapté. Pourtant Matheo hurle, ce qui fait naître la surprise sur ses traits. Il lui obéit, il ne part pas. Il serait même plus précis de dire qu'il ne bouge pas d'un poil. Son esprit est tendu vers lui, vers les émotions qui le bousculent, qui le ballottent dans sa tempête personnelle de contradictions et d'envies... Il sourit quand il revient vers lui. Il le laisse prendre sa main pour qu'il le place sur son cœur cognant si fort qu'il a l'impression de le tenir au creux de sa paume. Il se sent si vivant d'être si près d'un autre vivant ; comme s'il n'avait pas vraiment existé avant ça. Il lui donne l'autorisation... Il retient un rire et une parole. S'il savait qu'il ne peut pas vraiment attendre l'autorisation des gens depuis son Étoilisation, comme un electron libre, il serait encore inquiet... peut-être même déçu qui sait ? En tout cas, Nico se plaît à le croire...

Matheo se penche, puisqu'il est encore sur le lit, et il l'embrasse. Il n'y a plus aucune angoisse en lui, seulement le plaisir... Et Nicolas plonge dedans comme un égaré dans le désert se jette dans la mer. Inconscient, livré à ses sens qui lui délivrent un flot vif d'émotions par le toucher des lèvres, par ses pouvoirs qui lisent en Matheo, par tout le reste qui paraît si petit, si lointain.

Tout s'arrête d'un coup. Matheo a reculé avec un sourire de contentement, lui demandant lui aussi s'il avait franchi une limite. Nicolas grogne un son rauque et sourd pour seule réponse. C'était trop court ! Vivant... Encore ! Il se relève, enlevant son manteau de cuir dans le mouvement qu'il laisse tomber par terre et plaque Matheo à lui. Trop grand. Il le soulève alors, approche le visage blanc du sien. Il pose ses lèvres sur les siennes délicatement mais inspire très fort... Comme s'il était une bouteille d'oxygène et qu'il était vital. Puis il embrasse la joue, le cou... Il lui fait de nouveau face pour lui mordiller la lèvre inférieure et y passer doucement sa langue après. Blesser et soigner. Mordre et lécher. Il recommence à l'embrasser. Encore plus passionnément. Sa langue rencontre l'autre, la salive n'a pas de saveurs pour ceux qui ne savent pas... Chez Nicolas, c'est comme si des millions d'étoiles étaient soudainement tombées du ciel pour l'aveugler. Il fait glisser ses doigts de sa main libre ne le portant pas sous le pull-over de Matheo de nouveau à la recherche de chair, de douceur. La peau abîmée rencontre celle brûlante du jeune homme, remontant les flancs, pressée mais toujours tendrement. Seulement, il libère Matheo de son emprise... Le long baiser cesse mais les corps sont toujours mêlés et Nicolas gronde de nouveau de plaisir quand il serre légèrement, entre ses dents, les muscles du cou de son ami. Sans même relever la tête, il murmure la voix grave. :

-Ça aussi c'était une limite ? Est-ce que je dois attendre ton autorisation ?

Les mains descendirent avec lenteur pour s'emparer des fesses de Matheo, sans le faire tomber, avant qu'il ne relèvent ses yeux pétillants de désir vers ceux de l'aveugle, menton posé sur son épaule. :

-J'ai envie de plus Matheo. Je veux ressentir ce que ça te fait.

Il le laisse glisser le long de son corps pour qu'il puisse tenir debout face à lui et, lentement, déboutonne sa chemise. Elle tombe comme une feuille morte. Doucement, il guida ses mains jusqu'à son torse... Torse creusé, déchiré, couturé... et vibrant de vie et de passion. Son cœur tambourinait au point qu'il semblait prêt à en sortir, ses muscles frissonnèrent au premier abord avant de se détendre complètement. Il approcha sa bouche près de l'oreille de son ami comme pour lui dire un secret. :

-Tu peux me voir entièrement. Ce soir je suis à toi.


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##   Mer 7 Déc 2016 - 12:45
Matheo Runon

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Un grognement réponds à ma question. Est-ce positif ou négatif ? Je ne sais pas trop, dans les livres ou les séries que je regardais, c'est rare qu'ils grognent. En même temps, c'est rarement conforme à la réalité, celle-ci est mille fois plus forte, plus prégnante. C'est comme plonger au fond d'un bassin pour ne remonter prendre son souflle qu'à peine une seconde. Le corps fait mal car on a l'impression que le coeur veut sortir de la poitrine tant il bat fort mais ce n'est pas une douleur que l'on veut chasser. C'est plus délicieux que ça, c'est peut-être la seule douleur que l'on a vraiment envie de ressentir avec plaisir. Quant à ma demander si son grognement est positif ou négatif, la réponse vient d'elle-même. Il m'embrasse à son tour, tout ne me serrant fort contre lui. Je ne proteste pas, je n'en ai pas envie car je suis bien. Ses baisers se font plus pressants, plus ardents aussi, en même temps que la chaleur de mon visage gagne tout mon corps. J'ai l'impression qu'un véritable feu brûle mes entrailles et coule à travers mes veines alors qu'il joue avec ma langue et mes lèvres, que ses doigts parcourt mon dos comme un millier de caresses.

Il finit par reculer, et j'en profite pour reprendre mon souffle, la fameuse seconde de souffle du bassin. Ses paroles m'atteignent alors. La peur me gagne un peu, je sais ce qu'il veut dire, je comprends même parfaitement ce qu'il veut tout court. La peur fait place à de l'angoisse, celle d'entrer dans un domaine où je ne sais plus comment agir, quoi faire. L'amour n'a jamais été mon fort, je pouvais en parler c'est vrai mais je n'y connaissais vraiment rien alors la partie... pratique c'est encore pire. Sa présence me rassure cependant. Je sens qu'il en a envie, et moi aussi je le veux, même si je ne le montre pas... mais il peut le sentir. A travers mon angoisse, il peut sentir mon désir aussi. Sa chemise tombe au sol et mes mains sotn portées jusqu'à son torse. Je frissonne sur le coup. Je n'avais jamais senti la peau de quelqu'un d'autre auparavant. Je savais à quoi ressemblait le corps de Nicolas, son énergie me le clâmait, mon don de guérisseur me l'avait déjà montré mais là, c'était autre chose. Plus rien ne comptait. Je ne percevais même plus les cicatrices qui pulsaient sous mes doigts, je ne voyais que lui. C'est alors que je compris ce qu'il voulait dire tout à l'heure... Les couleurs importent peu. Un sourire naît sur mon visage. Ma main dessine les cicatrices sur son corps, suit le contours de ses muscles, descend sur son ventre et ses abdominaux, remonte avec légèreté. Je suis une sorte de chemin invisible que moi seul perçois, un chemin qui me permet de m'approprier son corps, de le faire mien, de l'incorporer dans mon univers de noirceur. Il apparait comme une lumière qui m'attire, aussi sûrement qu'une flamme attire l'insecte.

-Je te vois... Tu es beau.

A mon tour, ressentant moins de gêne et de pudeur que je ne l'aurai cru, je retire mon pull-over qui rejoint la chemise de Nicolas. Pourtant j'ia presque honte, mon corps n'a rien à voir avec le sien. Il est frêle, on dirait qu'une étreinte suffirait à le briser, aucun muscle ne saille, me peau est aussi blanche qu'un cachet d'aspirine... Rien d'attirant ne peut en provenir. Pourtant j'ose, j'ose le lu montrer, et le lui offrir.

-Dans ce cas, moi aussi je suis à toi.

Je franchis le petit pas qui me reste à franchir pour me coller entièrement à lui, sentir sa peau contre ma peau, son torse contre mon torse. Je sens son coeur battre contre le mien et ils semblent tous deux jouer une mélodie identique, une musique qui s'empare de mon corps et mon esprit. Cette fois c'est moi qui l'embrasse avec fougue, avant de me laisser tomber sur lui.



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Ses mots font naître le désir tout autant que l'angoisse. L'angoisse ? ...Parce qu- oh ! Oooh... En fait, il pouvait y avoir plusieurs raisons à cela, mais en y réfléchissant un peu, avec la vie que menait Matheo, il y avait des chances pour qu'il ne soit pas allé plus loin qu'un baiser. Pourtant, Nicolas n'y songea que pour une seconde... Au final, ça ne changeait rien ; il n'était pas une brute et il serait au courant si la souffrance venait à supplanter le plaisir. Il admire le visage qui s'éclaire de le toucher... Matheo longe ses cicatrices, fait le tour de ses muscles forgés par l'activité physique et sa morphologie fine. Les longs doigts glissent, frôlent le bas de son ventre lui tirant un borborygme entre la plainte et le soupir. Il retient un mouvement pour le prendre encore dans ses bras et se fondre à lui... Il le découvre pour l'instant, il le cherche, il le fait sien. Il ne répond pas à ce que prétend Matheo, l'important est qu'il le voit, ce qu'il en est importe peu puisqu'il était à lui. Puis lui aussi se met torse nu. Nicolas l'admire, dans la nuit sombre, d'un blanc si pur, un ange aveugle. Le Loup Noir trépigne au fond de sa cage, il inspire et expire tout aussi lentement. Nicolas ouvre ses bras et l'instant suivant ils sont collés l'un à l'autre... Il profite de ce moment de paix pour écouter les battements de leurs cœurs devenus synchrones avant que Matheo l'embrasse. Un baiser ardent. Il lui répond avec autant de passion, d'impétuosité, puis il se laisse tomber en arrière, sur le lit, emporté par le mouvement de son ami.

Quelques instants plus tard, il est sur lui, le couvrant de baisers. Dans le cou, sur le torse, sur les flancs, sur le ventre, et entre chaque voyage, ses lèvres qui frôle la peau douce et brûlante, son souffle qui s'y écrase. Ses doigts passe là où ses lèvres ne se trouvent pas, titillant, sondant chaque parcelle, tandis qu'il scrute les moindres réactions, le moindre sursaut d'émotion, la moindre vague changeante qui déferlerait sur lui pour tout emporter. Les mots qu'il prononce sont des murmures, des conseils rassurants ne demandant aucune réponse. Il se redresse pour le voir entièrement... Il est magnifique. C'est dommage qu'il n'y ait pas de lune ce soir... Il se penche au pied du lit où gît son cuir à la recherche d'un préservatif qu'il glisse dans la poche arrière de son jean en attendant. Il revient vite vers Matheo ; il reste assis, un peu loin du corps certes mais pour mieux aguicher les sens de l'aveugle. Il pose délicatement sa main sur son genou pour la remonter ensuite le long de la cuisse, s'arrêter à la hanche de Matheo, lentement plier les doigts en griffant légèrement la peau blanche au passage et agripper l'élastique du jogging. Souffle erratique. Il retire le vêtement avec une certaine indolence, déposant quelques baisers là où la peau se découvrait. Il le fait languir pour mieux lui faire apprécier la délivrance.

Nicolas n'a aucune pudeur avec son corps ; il est fait ainsi, il s'est forgé ainsi. C'est en grande partie pour cela qu'il se concentre entièrement sur son partenaire... Il veut noyer son mal-être dans le plaisir, dans l'envie, dans l'attente,.. Ensuite, il est naturellement comme ça. Il préfère donner que recevoir, comme souvent, bien qu'il reçoit beaucoup grâce à ses pouvoirs. Alors, une fois nu à son tour, il s'allonge une dernière fois sur Matheo, passant ses bras sous les siens. Il le serre à peine alors que tout son corps hurle de presser l'étreinte, de s'oublier dans la chair d'un autre, de ne plus ressentir que cela ; ne plus être soi. Puis il soupire, le prévient et ses mains agissent une dernière fois.

...Ellipse 8D ! Dég' hein ? Bande de keuchons.

Nicolas ouvre brutalement les yeux. Un cauchemar. Où suis-je ? Méticuleux, il inspecte la chambre plongée dans le noir. Ce n'est pas la sienne. Il tourne la tête. Matheo. Je suis dans la chambre de Matheo. Il observe un instant le corps endormi, épuisé,  presque en boule contre lui. Il soupire, soulève un bras pour se pincer l'arrête du nez... Il ne fait pas encore jour, mais ça ne saurait tarder. Nicolas soulève la couette et s'assoit au bord du lit. Oui, un cauchemar. Lequel déjà ? Nicolas est allongé, étendu dans les bois de sa jeunesse. Tout autour de lui gisent ses entrailles, son cœur à moitié dévoré par des bêtes sauvages ; des humains. Il est là, immobile, en train de mourir doucement, prêt. Et des bois s'échappent des murmures. Tu es un monstre. Mais Nicolas ne peut rien voir d'autre que la voûte céleste. C'est de ta faute. Mais Nicolas ne peut pas bouger. Tu ne mérites rien d'autre que tout ça. Il rouvre les yeux, assis au bord de ce lit où il n'a été qu'un monstre. Oui, un cauchemar.

Il ne regrette rien. Il n'est jamais aussi vivant que lorsqu'il boit, lorsqu'il fume, lorsqu'il fait l'amour. Matheo lui a fait un cadeau mais lui... Il cherche de ses doigts son pendentif où il à accroché le cristal qu'il lui avait offert pour Noël, l'année dernière... Ça semble si loin, ce voyage au creux de la nuit, dans les airs. Il regarde la pierre blanche légèrement scintiller dans l'ombre puis la relaisse tomber contre son torse. Je ne mérite pas. Il a envie de fumer, mais il ne bouge pas. Il a envie de s'enfuir, mais il ne bouge pas. Comme dans son cauchemar, il attend l'instant fatidique. Est-ce que les murmures deviendront tangibles ? Nicolas attend. Son âme qui était un champ de bataille perpétuel est bien calme ces derniers temps... Comme il ne songe pas à réfléchir dès qu'il est seul, sachant qu'il risquait de redevenir ce qu'il était, qu'il risquait de sombrer... Aria... si maigre et si affaiblie d'aimer... qui portait un enfant. Et sa mère, si maigre et si affaiblie d'aimer... avec son fils ayant les traits de son ex-mari si loin. Mais non... Il n'y a plus tout ça. Tout est éteint dans l'âme de Nicolas, même mourir ne le tente pas. Il veut juste se laisser porter par le courant des autres... Des autres qui lui paraissent bien plus facile à supporter que sa propre croix.

Il entend un mouvement derrière lui. Il se retourne légèrement, fait un sourire à Matheo encore ensommeillé. Il replace une mèche de cheveux blanc derrière son oreille et caresse sa joue de son pouce tout en citant. :

-C'est l'alouette, hélas, messagère du jour,
Et non le rossignol. Vois, mon aimée,
Quelles lueurs, là-bas, ourlent envieusement,
Les nuages à l'est et les séparent...


Il retire sa main, la reposant sur sa cuisse, sans se départir de son sourire. :

-C'est bientôt le matin, je dois y aller Matheo.

Il ne voyait pas quoi ajouter d'autre... Il avait déjà tout dit la veille : hier soir, il était à lui. Demain, il sera à quelqu'un d'autre.

HRP : ........j'ai craqué #pavé


#666699
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##   Jeu 8 Déc 2016 - 15:08
Matheo Runon

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Matheo Runon
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Je ne veux pas me réveiller. Mes rêves repassent en boucle les images de cette nuit, mon corps garde encore les traces brûlantes des caresses de Nicolas, de ses baisers, je ressens encore le poids de son corps sur le mien, le désir qui dévore ma chair et étreint mon cœur. Mes rêves sont peuplés de chaleur et d'envie. La nuit recommence éternellement, sans jamais s'arrêter. Je ne veux pas qu'elle s'arrête, je ne veux pas me réveiller. Je veux que la nuit dure toujours, je veux que garder ses sensations sur mon corps et mon esprit pour toujours, sans jamais m'en lasser. Un sourire étira mes lèvres alors que le rêve recommence à nouveau, un rêve où le plaisir côtoie la douleur mais où cette dernière disparaît pour ne laisser que le bonheur, la sensation d'être complet. Surtout le sentir contre moi, ressentir encore ses traits et ses muscles sous mes doigts, à l'infini, comme si je n'étais né que pour ça. Après une vie entière enfermé dans une chambre, j'avais enfin découvert ce qu'était la passion et ce sentiment que l'on ne pense voir que dans les séries. Il avait su gratter la surface de mon angoisse, de mon incompréhension pour permettre à la fleur d'éclore. La vérité de mes sentiments ne me faisait plus aussi peur dans mes rêves et je m'abandonnais totalement. Ce rêve de la réalité... Je veux qu'il dure éternellement.

La sonnerie du réveil retentit. Je pousse un grognement, chasse encore un peu le moment de sortir des songes. Deuxième sonnerie, que j'éteins d'une main encore endormie. Je frotte doucement mes yeux, bats une fois, deux fois des paupières. Je me tourne sur le côté pour me blottir contre lui, cherchant sa chaleur et ses bras pour continuer quelques minutes ce beau rêve. Mes bras se referment sur du vide. Je fronce les sourcils. Quelque chose ne va pas. Je ne ressens pas son énergie à mes côtés. Je me relève doucement, les mains appuyées sur le matelas.

-Nicolas ? Tu es dans la salle de bains ?


Un rapide coup d’œil énergétique me confirme que non. Il n'est plus dans la chambre. Un sourire naît sur mon visage. Il est sûrement allé chercher le petit-déjeuner. C'est souvent comme ça dans les série sou films à l'eau de rose, la jeune fille se réveille avec un plateau de nourriture devant elle, ou lorsque son amoureux le lui apporte. Un petit frisson d'excitation agite mon corps. Je sors de mes draps et me dirige vers la douche, pour au moins être présentable lors de son retour. Je prends la peine de mettre un jean et un vrai pull. De retour dans la chambre, je me dirige vers mon bureau et en sort une bougie, celle que j'allume le jour de mon anniversaire. Je me dis que pour une personne non habituée, et voyante qui plus est, il doit faire vraiment noir. Je prends un bougeoir et installe le tout sur ma table de chevet, allumant la bougie pour diffuser une petite lueur simple et un peu romantique. Enfin c'est surtout pour qu'il voit, pensais-je en rougissant. Et je l'attends.

L'attente dure longtemps. Très longtemps. Ma montre sonne une fois, pour me dire qu'une heure est passée. Puis une deuxième fois, mais je en bouge toujours pas, mon sourire sur les lèvres. Peut-être qu'il a croisé quelqu'un et qu'il discute, ou il a rencontré Huo sur le chemin, lui a raconté ce qui s'était passé cette nuit et lui demande des conseils pour la suite. Je pouffe légèrement, rougissant de plus belle, mais toujours concentré sur la porte, espérant bientôt sentir son énergie.Une troisième sonnerie retentit. Je remue un peu sur mon lit. S'il en se dépêche pas, ce en sera bientôt plus l'heure de petit-déjeuner mais carrément de déjeuner. Pourquoi met-il autant de temps ? Peut-être est-il retourné dans sa chambre se changer ou préparer un repas lui-même ? Comme c'est à l'opposé d'ici, il met forcément beaucoup de temps si en plus il veut que tout soit parfait. Je continue d'attendre.

La flamme s'éteint toute seule, la bougie étant entièrement consumée. Le noir total revient dans la pièce. Je frissonne sur le coup, puis, lentement, je descends du lit, prends le bougeoir et le bougie dans mes mains pour me diriger vers mon bureau. Il n'est pas venu. Le soir est presque tombé je pense, au vu du nombre de sonneries qu'il y a eu. J'ouvre le tiroir et, tout doucement, range chaque chose à sa place, avant de le refermer avec délicatesse et de m'asseoir sur la chaise du bureau. La vérité se fraie petit à petit un chemin dans ma tête, bien que je la repousse toujours davantage. Ses paroles me reviennent alors en mémoire : «  Ce soir je suis tout à toi ». Ce soir... Ce soir... juste ce soir... Mon cœur se gonfle à nouveau, mais ce n'est plus le même sentiment. Ce n'est plus de désir, mais de chagrin, mon corps me fait mal, j'ai du mal à respirer et j'ai l'impression que mes entrailles se nouent si fort que je crois mourir pendant plusieurs secondes. Ma poitrine se soulève. Ce soir... Je laisse ma tête aller contre le bureau, l'entourant de mes bras et, dans un cri silencieux, je fonds en larmes, espérant laver de mon cœur la peine et la honte.



Il est tard, la soir est déjà bien avancé car il n'y a plus beaucoup de monde dehors. Je ne ressens que quelques énergies qui se précipitent à l'intérieur de l'institut à la recherche de chaleur, mais je n'y fais pas attention. Je ne saurais même pas dire si j'ai croisé quelqu'un que je connais, puisque je ne suis concentré que sur une chose, un lieu où je dois me rendre. Je sais qu'elle sera là. Huo m'a dit qu'elle y travaillait et je l'avais croisé de nombreuses fois lors de mes contrôles. Mes pas précipités avalent les distances qui me sépare de l'hôpital, je n'ai plus en rien en tête si ce n'est ça. Je marche pour aussi pour oublier, pour oublier la peine qui me brise le cœur et torture mes entrailles, pour oublier les larmes qui se ruent hors de mes yeux. Je marche pour m'empêcher d'exploser, de me laisser aller à mon chagrin et de détruire ma chambre, de faire exploser les vitres du couloir ou encore de ravager la cour avec une tornade. Pour la première fois de ma vie, une émotion inconnue obscurcit mon jugement, une émotion que je n'avais jamais expérimenté et dont je ne soupçonnais pas la force. Et avec cette colère, une envie sourde, faisant pulser mes temps, l'accompagnait : la vengeance. Vous savez, on a tendance à penser que dans les séries et les films, ils exagèrent les dégâts de l'amour, que c'est surjoué mais en réalité, on ne se doute pas à quel point ils sont loin de la réalité. Je relève la tête, je sens son énergie. Je pénètre dans l'hôpital et marche sans hésitation à travers les infirmières et les docteurs en pause dans le couloir. Je finis par la retrouver. Je garde mes yeux fermés pour qu'elle ne voit pas que j'ai pleuré, bien que j'ai du mal à contenir les tremblements de ma voix.

-Pardon de te déranger Aoi... mais j'ai vraiment besoin de toi...


La nuit est bien avancée. Si je le voulais, je pourrais dire que le silence de Terrae est impressionnant à ce moment précis, que les énergies lentes des gens endormis agissent comme une sorte de berceuse qui apaisent la mienne... Mais ce n'est pas le cas, pas quand je me tiens devant sa porte. Je sens son énergie à travers, il dort, et bien comme l'indique mon don de guérisseur. Je déverrouille sa prote discrètement et pénètre dans sa chambre avec la légèreté d'un courant d'air. La surprise se reflète alors sur mon visage lorsque je prends conscience d'un élément imprévu. Je ressens l'énergie endormie d'une autre personne à ses côtés. Je fronce les sourcils, serrant mes poings à m'en faire trembler. Ce soir... Lui avais-tu dit la même chose aussi ? Lui avais-tu fait les mêmes déclarations ? Tout ça juste pour assouvir ton désir ? Je m'avance doucement vers son côté du lit et me tient au-dessus de lui. Une énergie familière fait écho à la mienne. Le cristal que je lui avais confié est toujours autour de son cou. Un soubresaut me gagne et je retient la pression de mes yeux qui désirent à nouveau s'empêcher.

-De toute façon, il ne comptait pas tant que ça n'est-ce pas ?

Je pose deux doigts sur le cristal. Il irradie aussitôt d'une douce lueur, il ne l'a jamais utilisé, son pouvoir est encore intact, pour l'instant. Je le fais résonner avec mon propre don de guérisseur, faisant ressortir l'énergie du cristal pour la distiller dans son corps, mon énergie se mêlant à la sienne. Je respire un grand coup et, suivant les conseils que j'ai reçu plus tôt dans la soirée, je guide l'énergie le long du corps de Nicolas, vers son bassin, son bas-ventre, et encore plus bas. L'énergie se répand doucement. Je me concentre alors, appliquant mon œuvre, affectant ce qui doit l'être et diffusant ma force dans ses muscles en douceur pour ne pas le paralyser à vie. Une fois accompli, je retire mes doigts du cristal, qui vole en éclat. Je me recule lentement, contemplant mon œuvre dans le corps de Nicolas. Je fais taire les regrets qui commencent à émerger grâce à ma colère. C'est de ta faute. Tu savais ce que je ressentais, tu le savais, tu me l'a dis, et tu as quand même continué, tu m'as manipulé pour avoir ce que tu désires, juste ça... Juste du plaisir. Ses paroles me reviennent encore en tête et une larme s'écrase au sol. Avec un dernier air de furie vengeresse, j'ouvre violemment la fenêtre avec mon vent, avant de m'envoler aussitôt au loin, loin de l'institut ? Je ne savais où j'allais passer la nuit, je ne savais même pas si j'avais envie d'atterrir. Je me contente de voler à pleine vitesse, laissant le hurlement du vent étouffer ma peine et noyer ma colère dans ses bourrasques.

Au loin, le vent porte mes larmes et mon chagrin, ainsi que le goût amer de la trahison.


Hrp: J'ai pas fait mieux je crois xD


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##   Jeu 8 Déc 2016 - 19:18
Nicolas L.L. Williams

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Nicolas se réveille en sursaut à cause d'un bruit, mais il est tellement sonné d'alcools en tout genre qu'il a du mal à ouvrir les yeux... L'instinct de survie en veille dans ces moments-là. Un grognement à côté de lui... Ah oui... J'ai ramené cette fille ici. Il claque deux fois sa langue contre son palais... la pâteuse. Quand il ouvre enfin les yeux, il voit la fenêtre de sa chambre grande ouverte sur la nuit fraîche. Il se lève, péniblement, prenant juste la peine de remettre un slip. Il tangue jusqu'à la fenêtre, s'effondre à demi dessus pour la refermer. Il s'appuie au mur, frotte ses paupières... C'est quand même bizarre qu'elle se soit ouverte toute seule. Une seconde, il inspecte sa chambre mais rien n'a bougé. Bwaaah. Inconscient, à ne pas vouloir savoir ce qu'il y a bien pu se passer, il se dirige vers la salle de bains... Il a soif, et il a oublié de boire un peu avant de dormir vu qu'il était... occupé. Il heurte sa porte avant de réussir à l'ouvrir, le sang cognant dans ses tempes. Il allume la lumière, ce qui aggrave sa légère migraine et se regarde dans le miroir... Il a des cernes, à force de vivre tout autant le jour que la nuit.

Il renifle et actionne le robinet. Fais couler de l'eau dans le creux de ses mains et l'étale sur son visage... Il recommence mais cette fois, il la boit. Au troisième passage, il fait glisser ses doigts entre ses cheveux avant de se redresser... C'est là qu'il le remarque. Son pendentif. Son cristal. Il n'est plus là. Sa main bouge d'elle-même lorsqu'il qu'il est à la limite de se frapper pour s'emparer de la boule de métal vide. Il l'amène jusqu'à ses yeux d'argent, vérifiant s'il ne s'agissait pas d'un cauchemar dans le même temps, en pinçant sa joue. Il ne l'avait plus... Il l'avait perdu ? Une vague de panique l'envahit. Il serait tombé ? Mais comment ? Le pendentif ne semble pas s'être desserré... Il est peut-être encore dans le coin... Oui ! C'est ça ! Il est pas loin, juste là, au sol à l'attendre. Il a un instant en suspens, comme s'il cherchait dans le monde du côté du miroir ce qui avait bien pu se produire... Comment avait-il pu en arriver là ?... Où est Matheo ? Il ferma fort ses paupières en secouant violemment la tête comme pour faire disparaître le regret, la faute, la colère, la tristesse, cherchant à éloigner le Loup Noir qui déchiquetait son âme. Il sera les dents, se retient de vomir... et donne un coup de poing dans le miroir maudit qui se brise.

Il fait demi-tour, se précipite dans sa chambre et se jette sur le lit. La jeune fille se réveille en sursaut alors qu'il la prend dans ses bras... pour la jeter par terre... L'instant d'après, il fouille dans ses draps tandis que la jeune fille est consternée, nue, le cul au sol. :

-Non mais ça va pas ?!

-T'aurais pas vu un cristal d'Air ?

-Un quoi ?

-UN CRISTAL PAUVRE CRUCHE ! lâche-t-il envahi par la colère de la demoiselle outrée d'être traitée ainsi. C'était mon collier !

-Tu m'insultes... pour un putain de collier ?

Un putain... de collier ? Nicolas gronde et pointe la porte du doigt... La simple menace de son regard brûlant de rage fait effet... La fille, quelque soit son nom, change d'expression, s'empare rapidement de ses vêtements pour fuir le taré qui pète un plomb pour un collier... alors qu'il était si doux il y a à peine quelques heures.

Le silence est de retour dans la pièce. Nicolas attend que sa colère se dissipe... Il doit se concentrer. Remonter le fil de sa soirée, retrouver le cristal. Il s'agite d'un coup, à la recherche de son jean slim noir. Quand il met le bouton, il se rend compte que quelque chose cloche. Il redéfait le bouton, tâte son entrejambe... Je sens rien. Soudainement, il redescend le pantalon à mi-cuisse en regardant son slip, comme s'il pouvait lui expliquer ce qu'il se passait exactement. Je sens RIEN ?!! Il regarde autour de lui, perdu... Qu'est-ce qu'il a bien pu se passer bon sang ?! Il s'assoit, comme vidé d'énergie. Il réfléchit enfin. La fenêtre ouverte, le cristal manquant, et soudain plus aucun nerf qui répond en bas ?... C'est pas une coïncidence. :

-Oh... Matheo...

Il lève la tête vers le ciel, un sourire fou sur le visage. Quelle vengeance ! Ah ! Il rit. Enfin, puni ! Il l'avait mérité ! Il l'avait tant mérité enfin ! Nicolas jubile... Combien il regrette de ne pas s'être éveillé pour ressentir la haine de son ami... de son ancien ami. Combien il aurait aimé voir son visage tordu par la tristesse. Combien il aurait préféré subir un courroux plus grandiose... Son rire réveille son voisin d'à côté qui frappe le mur pour le faire taire... Nicolas arrive à taire son amusement. Il se penche et ramasse son cuir pour rouler une cigarette, presque paisible après tout ça. Il l'allume d'un claquement de doigt mais ne songe pas à aérer la pièce, il n'en a plus rien à foutre. Il se laisse tomber en arrière, sur le lit, pour pouvoir regarder son plafond, le yeux vides. Il ne songe même pas qu'il ne récupérera peut-être jamais de cette subtile vengeance. Il sourit. Il s'en fout. Il ne veut pas ressentir. Même sa main ensanglantée à cause du fait qu'il ait brisé le miroir ne lui retire aucune satisfaction.

Nicolas est mort à l'intérieur.


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