| ## Jeu 28 Aoû 2014 - 12:04 | ||
 Athéna  Messages : 988 Date d'inscription : 17/05/2013 Age : 27 Emploi/loisirs : Compter des trucs, fabriquer des trucs et réparer des trucs Humeur : Nickel Giselle | HRP : je l'ai posté ici mais je peux déplacer, je savais pas trop où elles allaient aller après >.< Il faut dire que parfois, à force de râler, on finit par se décourager. Surtout quand, à chaque chose courante qu'il faut faire, qui paraît simple à tout le monde, on galère comme un malade, pour finalement s'apercevoir que celle derrière est encore un peu plus haute, encore un peu plus dure, et toujours et encore plus banale. Une suite d'obstacles qui me fatiguent et finissent par m'épuiser au point que j'en devienne parfois plus aigre. La solitude aussi, se fait plus ressentir. On est jamais vraiment seul, on ne l'est d'ailleurs pas plus que lorsqu'on avait ses deux pieds, mais étrangement on se sent plus seul. Peut-être parce qu'on a l'impression qu'on ne peut être compris par personne d'autre que quelqu'un nous ressemblant et que -pas de bol- personne ne nous ressemble. C'est aussi là qu'on se rapproche de ses amis, ou qu'on essaye. Mais parfois ces élancements de bonne volonté nous poussent à faire de sacrées et foutues erreurs. Genre que tu n'aurais pas fait autrement qu'en étant soit bourré soit pressé comme une orange dans un pressoir géant. Le nouvel obstacle présent était on ne peut plus banale, et j'avais appris à le franchir simplement : les escaliers. La solution parfaite constituait à prendre l'ascenseur, mais cette fois... Oui, je suis une adepte des paris stupides pour me prouver que j'existe. Donc j'ai voulu prendre l'escalier. Sans avoir aucune fichue idée de comment m'y prendre, à part en montant de toutes pièces une passerelle ou un fauteuil portatif le long de la rampe et... Bref. Trop long. Trop technique, aussi. Quoique. Arrivé en haut du but, j'ai commis l'erreur de ma vie. Un frein en moins, comme ça, un simple petit oublie noyé dans les méandres de mes pensées. Et la roue, sans que j'ai le temps de réagir, avança un peu. A peine. Pas assez pour que je le remarque. La roue vacilla quelques ultimes secondes entre le sol et le vide, mon esprit trop concentré à d'autres préoccupations, puis... La chute. Lentement, je me sentis basculer sans pouvoir rien faire. J'essayais de m'accrocher à la rambarde. Trop fort, trop vite. Elle céda. Le sol se rapprocha étonnement vite de mon visage, de mes yeux. Je pris peur. Ce genre de peur qui vous surprends quand vous recevez un sceau d'eau sur la tête en passant une porte. De la surprise, mais assez violente pour que vous vous en souveniez. Une mauvaise surprise. La chute ne fut pas longue. Même extrêmement rapide. Mon fauteuil s'écrasa sur les premières marches. Mon corps lui se désolidarisa et partit bien plus en contrebas. Instinctivement, je mis les mains en avant, pour le protéger. Comme une gamine. Un grand bruit se fit entendre, puis silence. Moi, étalé sur les premières marches, mon fauteuil glissant jusqu'en bas et tout fut à nouveau immobile. Puis vint la douleur, sournoise. D'abord des jambes, tordues par ces spasmes inexplicablement atroces. Puis les coudes, les avants bras et les mains me lancèrent. Et ma tête fit un tonnerre à ébranler un meuble. Je serrais les dents... Mais ne pus empêcher des larmes de colère et de souffrance couler le long de mes joues. Je suis là, sur cet escalier. Incapable de bouger. Seule. Abandonnée. Bientôt, des gens vont arriver, vont demander si ça va. NON, ça va pas. Ils vont m'aider à me relever, à me remettre assise, debout est impossible. Ils vont peut-être me conduire à l'hôpital, encore, parce que putain j'ai mal. Ils vont s'inquiéter, m'accompagner, toujours penser à moi comme « la fille tombée dans les escaliers, incapable de faire quelque chose toute seule ». Je pleure. Je me demande ce qui m'empêche de me laisser crever. | |
| ## Sam 30 Aoû 2014 - 18:22 | ||
 Aoi Amazaki  Messages : 1531 Date d'inscription : 08/01/2011 Age : 28 Emploi/loisirs : Te soigner après ta dernière connerie. Humeur : Vous voulez la version longue ou la version courte ? | HRP : C'est parfait <3 Pardon pour le post ridiculement nul, pardon pardon ToT J'espère que ça te va T.T Les yeux perdus dans le vague, je me nettoie soigneusement les mains avant de quitter l’hôpital après une journée assez chargée. Un bâillement m’échappe alors que je me dirige vers la sortie, puis passe quelques minutes à mon appartement pour me changer. Je suis un peu pensive. Cette semaine, ce n’est pas à moi d’assurer les patrouilles autour de l’institut, je pourrais me reposer un peu ce soir. D’autant plus que je suis complètement HS à force de passer mes nuits dehors ; mais passons. Tant qu’il ne se passe rien de grave, tout va bien, pas vrai ? Je préfère autant que tout ça soit vain plutôt que de ne pas l’avoir fait, et qu’il se produise encore une attaque à Terrae… Il y avait eu des blessés, mais j’étais contente que Matheo et Ryu aient réussi à empêcher qu’il y ait plus de dégâts. Un soupir m’échappe alors que je me passe un peu d’eau sur le visage. J’ai de plus en plus l’impression qu’on ne se sortira plus de cette situation et ça m’épuise totalement. Tout Terrae est en ébullition, et même Huo participe à tout ce chaos avec grand plaisir. Ça me désespère un peu. J’ai besoin de le voir un peu, parfois, pour pouvoir me sortir tous ces blessés de la tête, mais il n’est pas toujours là. Alors je le laisse un peu tranquille… J’attrape mon portable et m’apprête à lui envoyer un message en me dirigeant vers l’institut lorsque je me rappelle qu’il doit être en pleine rédaction d’un article. Il m’a dit la veille qu’il en avait presque terminé la rédaction, alors j’imagine que s’il ne m’a pas tenue au courant, c’est qu’il doit être occupé. Bon, pas grave… Mais tant que j’y suis, autant passer faire quelque chose à l’institut. J’ai un sourire en pensant à Allen, que je ne suis pas venue voir depuis un moment, et me décide à aller lui rendre visite. Quand je pense que quelqu’un a déjà récupéré mon ancienne chambre, juste à côté de la sienne… Ça me fait tout bizarre ! J’aimerais bien pouvoir être encore dans le couloir des airs, mais bon… Je suppose qu’il faut bien grandir à un moment donné, on ne peut pas rester des enfants toute notre vie. Mais tout de même. Tout naturellement, je me dirige vers les chambres et entame ma montée des escaliers. Je sursaute en entendant un bruit sourd, et me dépêche de monter les quelques marches restantes jusqu’au palier suivant. Un fauteuil roulant git par-terre, et je lève les yeux pour voir une fille étalée sur les premières marches à l’étage au-dessus. Une exclamation de surprise m'échappe. Immédiatement, je la rejoins, montant les marches quatre à quatre, un frisson me remontant le long de l’échine. Le cœur serré. Mes yeux font le voyage plusieurs fois entre le fauteuil et elle, mais je reste silencieuse devant l’évidence de ce que j’allais demander. J’ai toujours détesté voir les gens pleurer. Et voir cette fille, d’environ le même âge que moi, de cette manière, ça me fend le cœur. En silence, je m’accroupis à côté d’elle, effleure doucement son épaule et tente un sourire. Un peu faible, mais que je souhaite réconfortant. Pourvu qu'elle ne se soit pas fait mal, pourvu qu'elle ne se soit pas fait mal... - Tu as du te faire mal, je souffle en lui tendant la main, lentement, hésitante. Est-ce que ça va ? Ta tête, et ton dos ? Dans son regard, je comprends que je n’aurais peut-être pas dû dire ça. Et je tressaille. Comment suis-je censée me comporter ? - C’est dangereux les escaliers… Moi aussi, je n’arrête pas de tomber, je continue avec un sourire d’excuse, essayant de lui faire penser à autre chose en attendant qu'elle se calme. On glisse bêtement, et on atterrit là… Un léger silence me répond. Et moi, je continue à sourire, en face, sans savoir comment sécher ses larmes. Désarmée par tellement de détresse. - Tu ne devrais pas rester comme ça… Tu crois que tu pourras te redresser ? Je vais t'aider. Je garde ma main tendue vers elle, prête à l’aider à s’asseoir ou la soigner dès qu’elle en montrerait le moindre signe d’assentiment. Sans la brusquer, vu l’état dans lequel elle se trouve. J’essaie de ne pas fixer le fauteuil, me contentant de la regarder dans les yeux, essayant de ne pas lui faire voir mon anxiété. Je déteste vraiment voir les autres pleurer.   Je vole en #F54759 ♥ | |
| ## Ven 5 Sep 2014 - 23:38 | ||
Athéna Messages : 988 Date d'inscription : 17/05/2013 Age : 27 Emploi/loisirs : Compter des trucs, fabriquer des trucs et réparer des trucs Humeur : Nickel Giselle | Mon estomac commença à se serrer à partir de la troisième seconde de silence je dirai. Si la chute avait fait un bruit plutôt conséquent, le silence qui s'en suivit, celui qui succéda à la douleur, ce silence me serra encore plus. Et pourtant il n'y avait presque plus à serrer. Les crampes de mes jambes se rependaient comme des éclairs dans le reste de mon corps, remontant jusqu'à mes bras et me paralysant complètement. Ma mâchoire était crispée au possible et mes yeux aussi fermés que des livres dans une bibliothèque trop serrée. J'avais beau savoir que me crisper ne ferait qu'empirer les choses, je n'avais qu'un pensée réellement dominante à ce moment. La peur. Cette peur irrationnelle que j'essayais de contenir, le résultat mêlé de l'appréhension et de la douleur, un cocktail désagréable. Tout ça en trois secondes. Trois secondes de doute pur. Et si... Et si personne ne venait ? Si tout le monde était en cours ? Combien de temps pouvais-je rester la tête la première dans ces marches, sans pouvoir bouger, le temps que quelqu'un me trouve ? A nouveau les larmes brouillèrent mes yeux. Je paniquais complètement. Il y avait bien cette petite voix dans ma tête, ma raison, qui me disait que je finirai par me détendre, doucement, que je descendrai le reste des marches à l'aide de la force de mes bras et que je trouverai un moyen de ne plus être au milieu du passage, avant d'attendre patiemment que quelqu'un m'aide à me remettre dans mon fauteuil. Un fois que j'aurai retapé quelques trucs, dont un frein à main. Mais cette voix était complètement étouffée. Etouffée par le reste, ces émotions un peu trop criardes qui se partageaient la vedette de mon corps. Je soufflais doucement. Mais ça ne suffisait pas à combler le silence soudain du couloir. Ainsi quand j'entendis les premiers pas sur les marches, venant du bas, je me sentis soulagée. Vraiment. Après tout ce que j'ai pu cracher sur l'aide des gens et leurs sentiments de bon serviteurs de la morale... Et bien je dois avouer que sans ça je serai vraiment mal barrée. De ce que j'en voyais, c'était une jeune femme, qui se stoppa quelques secondes pour regarder les dégâts du fauteuil et ma position, et je la suppliais intérieurement de se dépêcher, je n'en pouvais plus. Même si je ne le voyais pas, sentir son regard sur mon corps déstructuré me brulait atrocement. Elle s'approche, doucement, comme si j'étais un objet de porcelaine particulièrement fragile. Elle m'effleure l'épaule et je sens mon corps se détacher. Un contact. Quelqu'un. J'oublie la question stupide qu'elle m'a posé (non, personne ne se fait mal en tombant c'est bien connu...) et profitais pour laisser échapper es dernières larmes, de soulagement. Avant que je n'ai eu le temps de répondre, elle tente quelques phrases d'humour qui -même si elles ne me font pas rire, la position est pas vraiment pratique pour ça- je continue à me détendre, à laisser partir la peur et respirer plus doucement, me calmer. Sans beaucoup d'efficacité il faut avouer, mon cœur bat encore comme un fou à cause de la chute. Je crois que je viens d'avoir la peur de ma vie. Vraiment. Ensuite elle me propose son aide, que j'accueille sans manifestation extérieure mais avec un cri de joie de mon cerveau qui en peut plus de gérer tout tout seul. Un jour faudra que je trouve le bouton "stand bye" de mes émotions, ça serait cool. Je remarque seulement à ce moment qu'elle me tend la main, et hésitant un instant, je m'en saisis. Je n'ai besoin que de ça plus tard. De toutes façons j'ai déjà l'air ridicule... Je ravale ma salive et tente de décrisper ma mâchoire pour répondre. Sans y arriver. Premier échecs. Je retente, un peu plus déterminée cette fois. _ Je peux pas... Bouger mes jambes... A partir du bassin... Pitoyable. Je n'ai jamais autant marmonné dans ma barbe depuis que je suis ici. On devrait faire un livre des baptêmes pour moi, sérieusement. Baptême du bégayement ! Je m'en serai bien passé de celui là n'empêche... Je tente tout de même de pousser sur mes bras pour me remettre dans le sens de la marche si on veut, mais mes larmes me gênent, et la seule chose rassurante est encore le souvenir de la voix de cette fille. Une voix qui, quand on y fait plus attention, a réussi à me donner un peu plus d'assurance, à me détendre dans un temps record... Je grogne quand une crampe me remonte à nouveau la jambe et je finit par balancer mes jambes vers le bas de l'escalier avec un cri de douleur contenue, pour enfin me retrouver assise sur les marches. Je souffle, doucement. _ Je suis désolée... Tu pourrais... Le fauteuil... Ok, je sais même plus aligner une phrase et mon cerveau m'envoie du rouge à chaque fois que je bouge la tête. Je tente de saisir quelque chose, son bras peut-être, faisant bien attention de ne pas trop serré, pour regarder fixement -ou du moins essayer- le fauteuil mais je crois que mon message est passé. En même temps ça se voit que j'ai besoin de ce truc... Non ? _ J'ai mal au crâne... Aux jambes, et au coude, je... Je saigne je crois... Le reste, ok. A peu près. "Bonjour, vous être à bord de la Malaisia Ari Line, on vous recevoir pas bien, crash prévu dans 15 secondes. But you're fine !" C'est à peu près ce qui se passait dans ma tête. | |
| ## Mar 16 Sep 2014 - 20:15 | ||
Aoi Amazaki Messages : 1531 Date d'inscription : 08/01/2011 Age : 28 Emploi/loisirs : Te soigner après ta dernière connerie. Humeur : Vous voulez la version longue ou la version courte ? | Honnêtement, je ne sais pas trop quoi faire. Quand je l'ai vue comme ça, en travers des marches, j'ai senti mon cœur se serrer douloureusement. Encore ces escaliers, ces maudits escaliers qui n'en finissent pas. Quelque part, ça me rend triste qu'une chose qui fasse autant partie de notre quotidien puisse faire tellement peur, tellement mal. C'est stupide dit comme ça, hein ? Je le sais. Mais même si ça fait trois ans, même si j'ai réussi à dépasser tout ça, je crois que je continuerai toujours à ressentir un pincement au cœur lorsque je verrai quelqu'un dans cette situation. C'est une réaction automatique, je crois ; de toute manière, escaliers ou pas... Je m'approche et m'accroupis, lui parle doucement, lentement, avec un sourire léger. Si mon cœur continue à tambouriner, je n'en laisse pourtant rien paraître. Le visage serein et parfaitement lisse. J'observe ses propres expressions, la panique qui met du temps à refluer derrière ses iris troubles. Elle attrape ma main, et je la serre légèrement, sans m'en rendre compte. Une étreinte que je souhaiterais rassurante, j'imagine. Je laisse plus mon corps me dicter ma conduite que je ne la contrôle et la dirige. Comme un souffle d'air qui me murmurerait à l'oreille quoi faire. La jeune fille – bon sang, mais quel âge a-t-elle ? Elle ne doit pas être plus vieille que moi... – tente de parler, une fois. Mais les mots ne franchissent pas ses lèvres. Sa respiration est encore hachée, je le vois autant que je le ressens. Puis, enfin, un mot. Puis deux. Puis toute une phrase. Qui me retourne l'estomac et me met dans un état de fébrilité intense. Pourtant il n'aurait pas pu en être autrement. La première pensée qui me traverse cependant doit être semblable à quelque chose comme « est-ce que j'arriverais à la soigner ? ». Mais l'évidence ne peut pas être ignorée. C'est vrai. Après tout, elle est à Terrae. Yuuna et Norah ont déjà dû se pencher sur son cas, et si elle est toujours dans ce fauteuil, si elle ne peut pas bouger les jambes, alors c'est que ça ne pourra pas se soigner. Au fond de moi, il y a cette petite voix qui tempête. Qui hurle à l'injustice. Parce que j'ai beau être guérisseuse, je sais que je ne pourrai certainement rien faire pour arranger ça. J'ai envie de serrer les dents et les poings. Pourtant, je souris. Lentement, j'acquiesce, la laisse faire puis parler. N'osant pas trop la toucher. Je ne sais pas m'y prendre, et je ne suis pas médecin. (Encore une chose à ajouter à mon palmarès de l'inutilité, ça commence à faire pas mal !) Je m’assois à côté d'elle et lui prend doucement le bras en passant ma main au dessus, la laissant s'illuminer d'une douceur lueur. – Tout va bien, je te le ramènerai après. D'accord ? Laisse-moi te soigner avant. Comment est-ce que tu t'appelles ? Moi, c'est Aoi. Consciencieusement, tout en parlant pour l'occuper, je suis la source de douleur, remonte jusqu'à sa nuque, puis près de ses tempes. Enfin, je redescends sur l'autre bras, passant ensuite au dessus des jambes. Tâchant de garder un visage composé malgré mon malaise. – Tu as dû te faire une sacrée frayeur... je lâche finalement avec un sourire plus faible, un peu embarrassé. Tu n'as plus mal, ça va ? Puis, mon regard se pose sur le fauteuil en bas des marches. J'hésite un instant. – Tu veux que je le remonte ? Mais si tu voulais sortir, ce serait plus simple que je t'amènes en bas... Question pratique, j'imagine. Après, il y a toujours l'ascenseur. Mais ça ne me gêne pas de l'aider à descendre. Reste à savoir si c'est gênant pour elle... Je vole en #F54759 ♥ | |
| ## Mer 1 Oct 2014 - 22:53 | ||
Athéna Messages : 988 Date d'inscription : 17/05/2013 Age : 27 Emploi/loisirs : Compter des trucs, fabriquer des trucs et réparer des trucs Humeur : Nickel Giselle | C'est très étrange de se faire mal. Ou de chuter, plutôt. C'est une sensation qui dure un instant, si court qu'il passe comme un éclair dans la nuit. Mais son ressenti est bien plus long. Et au delà de la douleur des jambes, c'est bien le stress provoqué pendant la chute, cette accélération soudaine du cœur, qui reste. Longtemps, on garde ce traumatisme de la chute. Longtemps en minutes je veux dire. Quoique la chute a toujours été l'appréhension la plus forte de l'homme après celle de la mort. Et les deux m'avaient été envoyés dans la figure en même temps. Alors certes, la voix réconfortante de la jeune femme parvenait à mes oreilles, mais je n'arrivais pas à me débarrasser de ces sueurs froides, de ces tremblements irrationnels, de ces spasmes et ces frissons, de ces pleurs. Alors je la laisse me parler. M'apaiser. Elle a vraiment une voix magique. Elle remet les choses dans l'ordre des priorités, tranquillement. Elle me donne son nom avec la même apparence de sérénité alors que mes oreilles bourdonnent encore. Aoi. Typiquement japonais ça, mais c'est joli. Ça lui va bien. Ça lui va bien. Ça lui va... Faites en pas une formalité si je me répète. J'ai besoin de me concentrer sur une idée pour y voir clair, pour empêcher... mon cerveau ? Oui, pour empêcher mon cerveau de faire le rock'n'roll dans ma tête. J'aime le rock'n'roll, c'est pas un problème. Ha, attendez. Elle a du me poser... Une question, c'est ça. Quand on donne un nom, la moindre des choses c'est que ce soit un échange. Je ferme les yeux. Bon sang, faut que ça s'arrête de tourner... _ Je m'appelle... (mon souffle se coupe et je me force à respirer plus régulièrement) Isis. Comme la déesse égyptienne. Je ris, à peine. Oui parce que il va falloir qu'on m'explique ce que cette référence vient foutre là hein. Je suis pas égyptienne et j'ai jamais aimé qu'on me confonde avec une déesse. J'ai ni le physique, ni le caractère. Ouais, je sais pas pourquoi j'ai dit ça en fait. On va le mettre sur le dysfonctionnement temporaire de mon cerveau [comme celui de ForumActif, d'ailleurs ! >o< Ahem >.>] Je sens comme un courant frais qui se répand dans mon corps. Partout où il passe, il efface la douleur, il chasse mes appréhensions puériles et calme enfin mon rythme cardiaque. Je respire. Enfin. Correctement, je veux dire. Mon cerveau se remet en marche, comme après une longue mise à jour, et j'entends enfin le contenue de ses paroles rassurantes. Je hoche la tête. Oui je me suis fait sacrément peur. Promis la prochaine fois c'est direct l’ascenseur. Même si je veux jouer à la nouvelle Stark avec je ne sais quelle invention à la con, c'est ascenseur un point c'est tout. Oui je suis une trouillarde, mais je veux jamais revivre ça. Une fois calmée, je me sens... Pleine et vide à la fois. Mes sens sont à plein régime, et je me sens plus calme que jamais. Je lève les yeux vers Aoi. Elle a vraiment un don, quelque chose, en plus d'être apparemment guérisseuse. Elle me propose ensuite de me déposer en bas. Je hausse légèrement un sourcil. Je lui ai proposé de me donner mon fauteuil dans les escaliers ? Ha oui, il semblerait. Décidément, je m'aime pas quand j'ai pas toute ma tête... Je soupire et me permet de rire, légèrement, un peu. Ça fait du bien. _ Oui, si ça te dérange pas je veux bien que tu m'aides à atteindre le bas. Sans... louper de marches, si possible. Je lui adresse un sourire un peu anxieux. Si elle me porte, je risque d'être haute, et bon ben... C'est ridicule je sais, mais ça fait longtemps que ça m'est pas arrivé. Me tenir sur mes deux jambes déjà ce serait un miracle, mais alors là... Je cache de nouveau ce sentiment ridicule. Elle m'a aidé, alors que j'en avais vraiment besoin, la moindre des choses, c'est de... _ Merci. Je sais pas ce que j'aurai fait si... Si j'avais du rester ici une heure avant qu'on ne me trouve, un peu comme on trouverait un animal crevé sur le bord de la route. Hm... La comparaison est pas idéale, je suis d'accord. Je chasse mes pensée du revers de la main. _ Si je peux te remercier d'une quelconque façon, dis le moi ! Je sais faire un réveil matin olfactif ! Ou une lampe qui peut changer de couleur en fonction de la température ! Ou une montre... Ou un café ? Oui aussi. Mais c'est moins... Gratifiant. | |
| ## Mar 28 Oct 2014 - 15:04 | ||
Aoi Amazaki Messages : 1531 Date d'inscription : 08/01/2011 Age : 28 Emploi/loisirs : Te soigner après ta dernière connerie. Humeur : Vous voulez la version longue ou la version courte ? | Un peu de temps a déjà passé depuis que je l’ai trouvée là. Je ne la presse pas, la laisse reprendre son souffle. Elle n’a pas besoin de quelqu’un qui s’agite près d’elle, j’imagine. Alors je préfère garder un léger sourire. Très doux, pas forcé, en attendant qu’elle soit capable de parler. De réellement parler, je veux dire. Moi aussi, je déteste chuter. D’autant que dans sa situation, où on est en général presque totalement dépendant du bon vouloir des autres, je ne sais pas trop comment elle aurait pu se remettre sur pied toute seule. Enfin, sur pied, c’est une expression, hein ! Faut pas mal le prendre ! C’est juste que bon… Bref, quand on peut pas bouger correctement, c’est handicapant. Quand j’avais le pied brisé aussi, j’avais l’impression d’être une infirme. Maintenant, je vais mieux bien sûr, mais elle… Est-ce qu’elle pourra un jour quitter ce fauteuil ? Ça a quelque chose de profondément triste de penser à ça… Mon sourire s’étire un peu plus lorsqu’elle me répond, et j’ai un petit rire suite à sa remarque. - C’est un joli prénom. C’est vrai, j’aime beaucoup. Ça a quelque chose de doux. D’un peu magique, comme Terrae. Il y a des prénoms, comme ça, qui ont une sonorité particulière. Ou qui sonnent différemment pour nous, tout dépend. Dans ce cas-là, c’est juste que je le trouve beau, hein ! Même si je n’arrive pas trop à voir où on peut donner ce prénom – en même temps j’ai toujours été sacrément nulle pour trouver l’origine des personnes que je rencontre à Terrae. Bon, quand ils sont japonais ou chinois ça se voit et ça s’entend. Quand ils sont russes… c’est le nom, en général. Les allemands/hollandais aussi ! (Oui, pour moi, c’est pareil… C’est tous des von der truc… Non ?) Finalement, je lui propose de la déposer en bas et elle semble réfléchir un peu. Peut-être simplement qu’elle a un peu de mal à tout reconnecter ? Cela dit, je peux comprendre… J’espère juste qu’elle s’est pas fait de commotion ni rien ?! Non, normalement ça devrait être bon, hein ? Tu l’as soignée, allez, du calme Aoi, du calme… Tout va bien. Chuuut. Voilà ! - Bon, alors, comment je vais faire ça, je soupire pour moi-même en regardant la distance qui nous sépare de l’étage d’en dessous. Il vaut peut-être mieux que j’évite de la faire voler, non ? ‘fin, après une chute, voler dans les airs, c’est pas génial, je pense… Tout le monde n’aime pas le rodéo ni le ballet aérien, hein… Je lève les yeux vers la jeune femme et lui offre un nouveau sourire. - T’inquiète pas, pas la peine de me remercier. N’importe qui se serait arrêté j’imagine. Puis je fais la moue, mais n’ajoute rien. En fait, non, tout le monde ne se serait pas arrêté. Mais ça c’est parce que la majorité des gens sont des cons. De mon point de vue ? Enfin bon, je dis ça mais je ne pense pas que tout le monde soit comme ça non plus. La preuve ! Je me suis arrêtée ! C’est un bon signe nan ?... Hum. Allen me dit toujours que je suis trop gentille et trop naïve, je sais pas si c’est une preuve, au final… - Dis-moi ! Tu as déjà volé ? Je t’oblige pas, hein, mais ce sera peut-être le meilleur moyen de te faire descendre. Il faut juste pas avoir peur. D’acc ? Je lui fais un clin d’œil, me lève et lentement, la fait se soulever dans les airs, sans trop d’efforts. Son corps s’élève et ses jambes finissent par quitter le sol, pour flotter à quelques centimètres des marches. - Normalement, tu ne risques pas de louper de marche comme ça, je ris doucement en lui tendant la main pour qu’elle puisse se tenir à quelque chose. Ça va ? Je vais te faire descendre. Naturellement, je descends les marches une à une sans la lâcher, l’entraînant doucement à ma suite. Puis le fauteuil se remet sur ses roues toutes seules et je le place derrière elle avec un sourire en coin et l’aide à la faire asseoir dessus. - Et voilà, merci d’avoir choisi la compagnie aérienne Amazaki ! je lâche avec un clin d’œil. Je vole en #F54759 ♥ | |
| ## Ven 21 Nov 2014 - 22:41 | ||
Athéna Messages : 988 Date d'inscription : 17/05/2013 Age : 27 Emploi/loisirs : Compter des trucs, fabriquer des trucs et réparer des trucs Humeur : Nickel Giselle | Elle est gentille, Aoi. Gentille mais pas très sincère, parce que porter le nom d'une déesse non seulement c'est barbant (en plus celle de la magie, que d'ironie !) mais ça a absolument aucun sens pour quelqu'un qui vit ou a vécu dans un monde normalisé et censé comme... Les trois quarts du monde en fait. Quand ils ont choisi mon nom, mes parents ont du penser que c'était une super blague, après tout ça passait bien pour un cirque d'avoir une enfant qui s'appelait Isis, ça avait quelque chose de fabuleux ! Bon sauf que la future magicienne a décidé de s'occuper des fauves. Pourquoi pas. Je me demande si mes parents avaient d'autres projets d'avenir pour moi... Ça se trouve je les ai déçu et ils n'ont jamais osé me le dire ? Loin de trouver ça vexant, je trouve ça drôle. Contente d'avoir pu faire, en quelque sorte, ce qui se rapproche le plus d'une crise d'adolescence. Ma tête me lance un signal. Celui que je suis en train de partir dans une réflexion qui ne favorise pas vraiment son rétablissement. Je plisse les yeux alors que Aoi continue à me parler. N'importe qui ? Je suis pas vous mais ce n'est pas un terme super rassurant. Mais oui en effet, n'importe qui et sa grande aide charitable n'aurait pu s'empêcher de s'arrêter. Au moins histoire de me pousser un peu pour dégager le passage. Je soupire. C'est fou ce que je deviens amère. Raaaah allez Isis, pense rationnelle, positive, ne te laisse pas influencer par ces sentiments irraisonnables ! Certes, ce serait plus facile si je ne venais pas de faire une chute de presque 3 mètres dans le vide. Elle semble observer un moyen de descendre, un peu sceptique, avant de se tourner vers moi. Vous savez, c'est le moment où vous sentez que y'a un truc qui va pas vous plaire. - Dis-moi ! Tu as déjà volé ? Je t’oblige pas, hein, mais ce sera peut-être le meilleur moyen de te faire descendre. Il faut juste pas avoir peur. D’acc ? Ben oui, bien sur que j'ai déjà volé ! Ha, mais peut-être que la balançoire ça compte pas... Mon cœur fait un bon pas très normal dans ma poitrine et je me crispe. Voler ? Comme être soulevé par le poids de l'air, qui est plus léger que moi ? Ben oui bien sûr, défions encore les principes de la physique élémentaire je dirai rien... Bon sang, où es tu passé Newton ? l faut juste pas avoir peur... Facile. Trop facile même. Après tout c'est parfaitement normal, comme un escalator heu... Non, un ascenseur en verre avec... Non, un plateau à rétro aimants, comme les trams volants du futur ! Ouais, absolument pas probable. Vous savez, j'ai beau avoir une force surhumaine, je n'en reste pas moins attachée aux règles élémentaires qui régissent le monde et que la raison proclame haut et fort. Voler, ça fait pas parti des choses qui m'aident à garder les pieds sur terre, vous voyez ? (sans mauvais jeu de mots) Lorsque je sens mon corps se soulevé, poussée par une force invisible, je serre les dents le plus que je peux et me force à ne pas fermer les yeux. Rien à voir avec du masochisme, loin de là si ça vous rassure. Non mais si la théorie de l'apesanteur peut être détruite en un instant il faut que je vois ça, tout de même ! En plus je ne risque rien, elle l'a dit, et puis si je dois vivre une deuxième chute c'est pas très grave on va dire que je suis habituée... J'observe et essaye de me détendre. Hum, ça ne fait pas vraiment plus d'effet que si j'étais sur un fauteuil... Sauf qu'autour de moi c'est du vide à droite, du vide à gauche, devant derrière et en bas. Les gens, je lévite ! Ahem, calme. Lorsque je regagne le sol, je me détend d'un coup et la douleur habituelle revient, toujours présente. Mais je me sens tout de même mieux. J'ai pas trop aimé la façon dont mes organes ont tenté de se retourner dans mon ventre... Je me questionne. Est ce que j'aurai le vertige ? C'est ridicule, je me suis déjà entraîner pour devenir acrobate... Mais c'était il y a longtemps. Ça se trouve entre temps... Je respire un grand coup. Il faut que j'explicite, ça fait trop de trucs à gérer en même temps. _ Ok... La sensation est vraiment... Particulière. Pas super agréable, mais je suppose que c'est normal. J'ai déjà peur quand je me tiens du haut de mes deux jambes alors là... Oui je sais c'est ridicule. Parce que je perfectionne sans cesse mon exosquelette, dans l'espoir de marcher normalement un jour, et je n'ose pas essayer. J'ai peur de me tenir droite, car je sais l'artifice qui se cache dessous, ce qui me permet de tenir debout, je sais que je ne peux pas compter sur mes muscles. Mais il faut que je sache. A défaut de pouvoir remarcher un jour, je pourrai raconter à mes petits enfants que j'ai volé ! Je suis prise d'un petit frisson. Je n'aurai pas de petits enfants. Ceux d'Astel alors. Rêvons, puisque même les physiciens ont de quoi se retourner dans leur tombe... Je plante mes yeux dans les siens. _ Est ce que... Désolée de te demander encore quelque chose mais, c'est quoi les autres trajets proposés par Amazaki Airline ? J'ai un petit sourire. Là c'est le moment où tu vas regretter la décision que tu viens de prendre. Et que malgré tout tu la prends quand même. | |
| ## Dim 23 Nov 2014 - 18:56 | ||
Aoi Amazaki Messages : 1531 Date d'inscription : 08/01/2011 Age : 28 Emploi/loisirs : Te soigner après ta dernière connerie. Humeur : Vous voulez la version longue ou la version courte ? | Eh bien ? J’ai l’impression qu’elle n’est pas très à l’aise, en l’air ! Enfin, à peine ai-je formulé cette pensée que je roule intérieurement des yeux. Wow, c’est bien Aoi, ta capacité de réflexion frôle les sommets ces derniers temps, c’est fou. Tu m’épates vraiment ! Crétine, va. Evidemment qu’elle n’est pas à l’aise, qui le serait ? Parfois, avec l’habitude – et surtout le naturel avec lequel je peux voler à présent – j’oublie que ceux qui ne sont pas airs ne flottent que rarement. Voire jamais, hum. Mais bon, maintenant, je ne verrais pas ma vie sans. Parfois, je sors la nuit, et fais un tour dans les airs. Comment les autres font ? C’est tellement triste, d’être toujours cloué au sol ! J’imagine la pauvre Isis… Il ne faut qu’un instant pour que cette pensée me file le cafard. J’essaie de l’effacer de mon esprit, de ne pas me demander ce que je ferais dans sa situation. Tout simplement parce qu’il est impossible de répondre à une telle question quand ça ne nous est pas arrivé. Et une fois qu’on y est, c’est trop tard… Mais peut-être qu’avec nos pouvoirs de guérison, on pourra faire quelque chose ? Peut-être que les autres ont abandonné trop vite …? Ou peut-être qu’il n’y a simplement rien à faire… Lentement, je la fais descendre sans lui lâcher la main, qu’elle ait tout de même quelque chose de tangible à quoi se raccrocher. Je lâche un rire suite à sa remarque. Tente de ne pas penser à des choses déprimantes. - Je te crois tellement ! C’est encore pire quand tu débutes… Je ne te dis pas les chutes que j’ai pu faire, je lâche avec amusement. Mais je te rassure, je ne laisse plus tomber les gens depuis longtemps ! Quoique, longtemps, c’est un peu exagéré. Mais c’est plus rassurant pour elle ! Vous imaginez si je lui avais dit « Ah bah, heureusement que je ne t’ai pas lâchée ! Je suis contente ! » ?! Ça ne l’aurait vraiment pas fait… Elle aurait eu peur, je pense. Encore plus, je veux dire… Finalement, je la repose sur son fauteuil et lui souris doucement. - Les autres trajets ? Tu as encore envie de voler un peu ? je lui lance d’un air enjoué. Ça ne me dérangerait pas ; j’ai du temps libre, je m’ennuie, et… Bref. Pendant un moment, je me rappelle que j’étais là pour venir rendre visite à Allen. Puis hésite. Après tout, je ne sais même pas s’il est dans sa chambre ; et si tel est le cas, il n’a peut-être pas envie de me voir. Au pire, je pourrais toujours revenir après… Elle a l’air curieuse, et j’ai envie de lui faire plaisir. Pour lui faire oublier sa chute, la peur qu’elle vient d’avoir. - Dis-moi où tu aurais envie d’aller, et je t’y emmènerai ! Si tu as pas d’idée particulière… On peut déjà commencer par aller dehors, non ? C’est par là que tu allais de toute manière, j’imagine ? Enfin, je dis ça, mais j’en sais rien. Parce que bon, après tout, ces escaliers mènent autant vers l’extérieur qu’aux autres étages de l’institut. Peut-être qu’elle voulait juste aller à la cafétéria ? Ou passer à la salle commune… J’en sais rien, moi, hein ! En salle d’entraînement ? En cours ? Oui, parce qu’il arrive que les gens aillent en cours, vous savez. Ce qui me fait penser que j’aimerais bien prendre des cours d’anatomie. Et de médecine en général. Mais c’est pas aussi simple ; pour ça, il faudrait que je sorte de Terrae en journée. Et même si je suis Master, je ne sais pas si c’est possible, même pour prendre des cours à la fac. Mais peut-être que pour la rentrée du printemps… Je ne mettrais pas longtemps à rentrer, en cas de problème… Et je pourrais être bien plus utile comme ça, non ? Sans connaissances en médecine, je ne peux pas faire grand-chose avec mes pouvoirs, au final. Et au moins, ça m’aiderait mieux en cas de problème, à l’hôpital, si… je suis à cours de jus, on va dire. Il faut vraiment que je pense à poser la question, un de ces jours… - Alors ? En route pour l’extérieur ? je souris en coin, toute enthousiaste. Je vole en #F54759 ♥ | |
| ## Ven 13 Fév 2015 - 1:20 | ||
Athéna Messages : 988 Date d'inscription : 17/05/2013 Age : 27 Emploi/loisirs : Compter des trucs, fabriquer des trucs et réparer des trucs Humeur : Nickel Giselle | HRP : Désolée pour ce post tout rikiki et nul T-T Et le retard, encore et toujours... Mouais, comme je le disais déjà précédemment Aoi est du genre super mignonne et sympathique mais pas des masses rassurantes. Elle ne me dit pas les chutes qu'elle a pu faire mais ça fait longtemps qu'elle ne fait plus tomber personne. Donc elle a quand même fait tombé des gens. Bon en même temps je chipote hein ! Evidemment que c'est dur au début, est ce que j'aurai préféré qu'elle me mente en me disant "en fait c'est super simple, je suis un génie qui n'a jamais fait tombé personne !"... Je sais pas. Parce que j'aurai presque pu la croire tant les pouvoirs sortent de tout ce qu'il y a de logique sur cette terre, pourquoi il n'existerait pas des génies ? Pas ceux dans les lampes hein... Bref ouais vous comprenez quoi. Enfin, retenez que c'est censé me rassurer. Logique. Au moment où elle reformule ma propre phrase je me rends compte de ce que j'ai dit. Ok. Meuf. Tu viens de te casser la gueule dans un escalier, d'avoir le flip de ta vie, de chialer comme une débile et t'en redemande ?! Maso, c'est pas possible autrement. J'aime pas beaucoup quand ma curiosité se déphase avec ma très petite science, ce qui est en train de se passer. Je hoche la tête, approuvant. Ben oui, allons gentiment à ma mort cérébrale, avec le sourire s'il vous plait. Elle me présente ça sous un air si joyeux... Elle me demande où je veux aller. Dehors, oui, je ne compte pas voler dans les couloirs déjà que j'ai une légère tendance à la claustrophobie, alors là... Parce que c'est là que j'allais ? Heuuu... Peut-être, j'ai perdu le but premier de la quête. Je crois que c'était juste "descendre les escaliers" et fuck la raison. Parce que de toutes façons j'aurai eu du mal à les remonter. Elle me propose donc d'aller dehors et j’acquiesce, tenant par contre cette fois à cœur de mener moi même ce fauteuil jusqu'à la porte de sortie. Une fois à l'air libre je respire un grand coup. Bon, tu as encore pris une décision arbitraire alors assume maintenant. Je regarde autour de moi. _ Heu... On peut le faire dans un endroit plutôt dégagé ? Sinon j'aurai tout le temps la peur de me prendre une branche... Et pas trop haut de préférence, juste un déplacement vertical, l'horizontal c'est vrai bizarre. Au moins avec juste un mouvement vertical j'aurai l'impression d'être dans un ascenseur et... Je me coupe. Mince, j'ai encore exposé toutes mes théories bizarres en les mélangeant à ma parole. Mon fauteuil rencontre un cailloux inconvenant et je m'arrête pour le contourner. Je baisse la tête. Qui suis-je donc pour donner de tels ordres... _ Enfin si ça te dérange pas bien sûr. J'essaye de cacher au mieux mon appréhension. Arg, mais pourquoi je fais ça au juste... "Pour la connaissance et la raison et gnagnagna..." Tiens, ça faisait longtemps toi. "Haa ben voilà, quand madame accepte de m'écouter ! Alors la gentille demoiselle tu lui dit-" Merci pour ses loyaux et gentils services. En fait tu m'avais pas manqué. Je me dirige vers une aire qui a l'air pas mal et me stoppe. Je relève la tête. _ Heu... Si le fauteuil est trop lourd tu peux juste me faire voler moi hein... Dis-je en m'accrochant de plus belle au fauteuil. "Ha ben bravo la crédibilité..." Oui ben chut hein. Doucement, j'essaye de me décrisper. Hey les gens, je crois que je vais voler. | |
| ## Jeu 19 Fév 2015 - 16:53 | ||
Aoi Amazaki Messages : 1531 Date d'inscription : 08/01/2011 Age : 28 Emploi/loisirs : Te soigner après ta dernière connerie. Humeur : Vous voulez la version longue ou la version courte ? | J'ai tellement, mais alors tellement envie de voler ! Rien qu'à l'idée de pouvoir montrer à Isis ce que ça fait, de pouvoir utiliser ses pouvoirs aussi librement à l'extérieur, ça me fait jubiler. Peut-être que si j'avais été Tonnerre, je me serais mise à glousser en sautillant partout - quoique, c'est peut-être simplement Mitsuki qui est légèrement hyperactive et qui ne peut pas tenir en place plus de trois secondes ? Mais là, je peux vous assurer que j'en ai envie. Je ne rencontre pas souvent des gens qui acceptent de me confier leur vie dès la première rencontre. Et puis, je ne vais pas aller dans la rue pour demander aux gens : "Eh, dis, tu as envie de voler un peu ?! Je m'ennuie !" Ils risqueraient d'avoir peur, et en plus, j'aurais l'air particulièrement stupide… Bref. Que disions-nous déjà ? Ah oui. Je lui demandais où elle voulait aller, c'est vrai. Elle n'a pas l'air forcément très rassurée, mais c'est pas grave : je lui ferai aimer la haute voltige !... Comment ça, on n'a parlé que de la faire voler un peu ? Evidemment, nous allons commencer par simple, pas trop effrayant ni compliqué… Mais vous verrez. Vous verrez qu'elle y prendra goût ! Tout le monde y prend goût. Et ceux qui n'y prennent pas goût, eh bien je ne sais pas ce qu'il leur faut dans la vie pour les contenter. Allez. Allez Aoi, calme-toi, tu vas faire peur à la dame. Les paroles d'Isis me forcent à réfléchir à un endroit qui conviendrait pour un tel exercice de vol pendant que nous nous mettons en route. J'imagine qu'elle ne sera pas forcément ravie de le réaliser au vu et su de tout l'institut, aussi j'exclus immédiatement la cour ; elle ne me semble pas être le genre de fille à écarter les bras en volant et en hurlant de bonheur. Comme Harry Potter, vous voyez un peu ? (Notez bien que j'ai des références cinématographiques aussi inexistantes que simplettes…) - Evidemment que non, ça ne me dérange pas ! je râle un peu, étirant malgré tout un grand sourire. Je n'ai pas souvent l'occasion de proposer un baptême de l'air aux personnes que je rencontre. En général ils sont plutôt attachés à la terre ferme… Ils ne savent vraiment pas ce qu'ils ratent. Puis, alors qu'elle rajoute quelque chose sur le fauteuil, je hausse les épaules. - T'en fais pas, ce n'est pas trop lourd. Et puis ce n'est pas vraiment voler si je ne te fais pas voler toi, non ? je souris en coin. Malgré tout, j'imagine que ça doit être amusant : ça doit faire le même effet que d'être sur un balais magique, je pense. UN BALAIS. J'ai jamais testé le vol sur un balais. Ce serait trop drôle de choquer les gens, à Halloween ! Oh oui, oui, ouiii je veux tellement ! Il faut que je convainque Allen de m'accompagner, et ensemble on ira faire les fous à Tokyo !... Enfin non, mauvaise idée. - Mais si tu ne veux pas, je ne te force pas, hein, je rajoute avec un rire. Nous passons dans la cour et je souris en observant le temps qu'il fait, trop heureuse de voir du soleil. - Tu préfères le champ de fleurs ou près du lac ? Promis, je ne te lâcherai pas dedans. Enfin, j'essaierai. J'ajoute cette dernière phrase sur un air tout à fait angélique, pour lui faire comprendre que je plaisante. Evidemment que je n'allais pas la lâcher dedans. C'est une expérience suffisamment désagréable pour ne pas avoir envie de la faire subir à quelqu'un d'autre, hein ! Toute guillerette, je continue mon chemin vers la sortie de la cour. Nous n'aurons qu'à bifurquer à l'un ou l'autre embranchement pour atteindre la destination qu'elle aurait choisi. Étrangement, je suis persuadée qu'elle choisira le champ de fleurs. On se demande pourquoi ! HRP : T'inquiète pas, il était très bien <3 La preuve je te réponds déjà ! (pastaper :'( ) J'espère que mon post te va ; il fait pas vraiment avancer le truc mais je trouvais ça rigolo de cette manière-là >.> Je vole en #F54759 ♥ | |
| ## Dim 15 Mar 2015 - 12:45 | ||
Athéna Messages : 988 Date d'inscription : 17/05/2013 Age : 27 Emploi/loisirs : Compter des trucs, fabriquer des trucs et réparer des trucs Humeur : Nickel Giselle | "En général ils sont plus attachés à la terre ferme." C'est pas tout à fait étonnant, si tout le monde voulait voler comme il marche dans la rue le nombre de suicide serait tel que la moitié du journal devrait être consacré aux décès. Si tenté qu'il y ait un journal d'ailleurs. En fait ce serait tout bonnement la fin de l'humanité. Je caricature ? Oui un peu sûrement, voir même beaucoup. Mais que voulez vous, je suis de ceux qui aiment garder un contact avec la terre, plus encore maintenant vu l'état de mes jambes qu'auparavant. Je vous l'ai dit, rien que de me tenir debout me donne presque le vertige, parce que je sais qu'en dessous rien ne me soutient. Bref, c'est sur cette pensée réjouissante que je me base pour dire que oui, c'est normal que les humains préfèrent avoir les pieds sur terre, au moins ils ont un contrôle de leur corps. D'ailleurs, essayez de vous imaginez le temps où on ne savait rien de l'espace, où les avions n'existaient pas et le ciel n'était pas un lieu banal. Aujourd'hui on sait tous que si on veut voler on prends un avion, pour l'espace ce sera une navette. Voler est devenu étrangement banale. Bon évidemment, je ne parle pas du vol à coup de pouvoirs magiques, là c'st encore un autre cas. Quand elle évoque le balais magique je fronce les sourcils. A quoi je pense ? Non pas à cette charmante fille déguisée en sorcière sur un balais mais à l'impossibilité de faire de cet objet quelque chose de stable. Assise inconfortable qui vous arrive entre les deux jambes et disons le, risque de vous castrer à cause de l'apesanteur, baguette qui vire complètement au moindre mouvement brusque... Ce serait encore plus infernal que de voler soit même. _ Je vais émettre des réserves sur l'aspect confortable du balais, je dis, sceptique. Si tu veux essayer je te conseille de le faire adapter par un artisan... Et déjà dans ma tête des plans de balais volants se construisent, avec assise, léger et maniable... Je ferme les yeux et range le dossier. Pas vraiment le moment de mettre ça en premier plan, je le garde pour le vol, ça m'aidera à penser à autre chose. Nous passons la cour (enfin un endroit où je pouvais circuler sans trop d’accrocs avec ce foutu fauteuil) et elle me propose deux lieux. Je prends à nouveau un instant de réflexion, y compris sur sa phrase précédente en fait. Est ce que je vais y arriver au final ? Qu'est ce qui prime dans mon esprit, la morale ou la curiosité ? ... C'est décidé. Je ne pourrais décidément pas vivre en me disant que j'ai refusé de le faire, il faut que je teste. Cette question réglée c'est le lieu qui m'embête. Non pas que tomber dans le lac me dérange, il pourrait même amortir la chute. Enfin si je savais nager. Je savais hein ! Mais sans jambes c'est plus des masses pratique. Et puis à partir d'une certaine hauteur, tomber dans l'eau risque de m’assommer alors pour aller me chercher... Non, éliminons le lac, rien que pour la présence trop grande d'arbres qui me donneraient la mauvaise impression de m'en vouloir. _ Je ne te surprendrai pas en disant le champ de fleur alors. Au moins je pourrais essayer de déclencher mon pouvoir pour me protéger en cas de chutes. Et puis c'est dégagé comme espace, surtout depuis que les feux ont décidé de le cramer régulièrement. Pas sûre que ce soit un super engrais d'ailleurs... En tous cas je ne l'ai pas surprise puisqu'on prenait visiblement déjà le chemin du champ. Bon, si il y a un problème avec le champ, c'est que c'est pas ce qu'il y a de plus accessible en fauteuil roulant. J'essaye cependant de me débrouiller seule, j'y tiens. Arrivée à un quart, je m'arrête et regarde au dessus. Grand ciel bleu, ben voyons. Aucun obstacle entre moi et cette immensité. Et bientôt un espace entre moi et la terre qui m'a choisie. Je n'étais décidément pas faite pour voler. J'inspire doucement. Bien, on se calme. Je me retourne vers Aoi, souriant timidement (non pas que je sois timide, mais le ciel est pas mon meilleur ami.) _ Je suis prête. Je suppose. | |
| ## Jeu 9 Avr 2015 - 15:02 | ||
Aoi Amazaki Messages : 1531 Date d'inscription : 08/01/2011 Age : 28 Emploi/loisirs : Te soigner après ta dernière connerie. Humeur : Vous voulez la version longue ou la version courte ? | J'espère que je ne l'ai pas fait angoisser. Ce serait dommage quand même - mais à la vue de son visage, je ne peux que faire la moue. Elle réfléchit beaucoup trop - c'est une terre, normal, j'ai envie de dire, mais bon. Ce n'est pas bon de toujours s'interroger mille millions de fois sur tout ce qu'on est capables ou non de faire, ou ce qui semble probable ou non, avec nos pouvoirs ; là, je veux juste pouvoir la faire voler, lui montrer l'effet que ça fait de toucher les nuages. C'est une sensation particulière, pour ne pas dire unique. Quand vous êtes dans un parc d'attraction, c'est différent. Vous ne volez pas. Vous tombez simplement. C'est beaucoup plus effrayant. Alors que le vol… c'est euphorisant. Un sourire tire mes lèvres en coin lorsqu'elle me dit qu'un balais, ce n'est pas très confortable. Certes, ne n'est pas faux. Mais avec une petite selle, ou quelque chose de ce style, ce devrait être possible non ? J'ai une petite pensée pour les sorciers d'Harry Potter, qui devaient vraiment avoir TRES mal aux fesses sur leurs engins supersoniques. - Ahah merci pour le conseil, j'y penserai. C'est vrai que ça doit pas spécialement être très agréable. Enfin tu me diras, je n'ai jamais compris le délire des gens avec les chevaux non plus, mais bon… C'est vrai, il paraît que chevaucher, ça fait super mal aussi. On doit vachement s'entraîner avant de plus ressentir de gêne, non ? Enfin c'est comme pour tout j'imagine… Doucement, je m'étire et, avec un grand sourire, nous avançons vers le champ de fleurs - j'espère qu'elle n'aura pas trop de mal à circuler, j'avoue que ça ne doit pas être des plus pratiques. - Parfait alors ! Tu vas voir, ça va être génial ! Les roues de son fauteuil se coincent un peu dans les herbes et je retiens une moue, jarte discrètement quelques cailloux du chemin avec un courant d'air quand l'un d'entre eux se dresse sur sa trajectoire. Je laisse le temps à la jeune femme (fille ? Femme ? Elle a quel âge, en fait ?!) de prendre une grande inspiration et attends son feu vert. Je n'ai vraiment pas envie de la brusquer, lui faire peur ou quoi. Quand elle me dit que c'est bon (enfin qu'elle suppose que c'est bon, ce qui prouve bien qu'elle n'a pas l'air si enchantée que ça), je lui tends mes deux mains pour qu'elle les prenne. - Tu es certaine ? Si tu me dis que tu veux arrêter, je te poserai. On va d'abord monter pas très haut, d'accord ? Je te laisse me guider. Un clin d'œil, et je laisse mon pouvoir soulever son corps ; son buste se redresse, comme si elle se levait, et je recule en même temps. Ses pieds sont à quelques centimètres du sol, et je lui laisse le temps de s'habituer un peu à la sensation dans son corps (en général, c'est notre ventre qui est pas trop d'accord avec ce qu'on fait : genre "c'est pas normal REDESCEND TOUT DE SUITE.") puis nous fait flotter à quelques mètres au dessus du sol. - Alors ? je l'interroge avec un sourire mutin. Envie de redescendre, ou tu es prête pour une petite balade ? Envolée, le choc des escaliers. Enfin. Dans tous les sens du terme, hein ! Je vole en #F54759 ♥ | |
| ## Sam 30 Mai 2015 - 0:20 | ||
Athéna Messages : 988 Date d'inscription : 17/05/2013 Age : 27 Emploi/loisirs : Compter des trucs, fabriquer des trucs et réparer des trucs Humeur : Nickel Giselle | Cette idée de balais vraiment là, je sens qu'elle va pas me lâcher, va falloir que je trouve un autre truc à penser sinon je risque fortement de me déconcentrer et de me rendre compte au bout de deux minutes paniquée que je suis au dessus du sol avec aucune autre protection que mon fauteuil (que j'estime presque autant que mon dernier modèle de chaussette intelligente, et encore). Même si je dois avouer que Robert -le dit fauteuil- est bien pratique. Je fronce les sourcils à l'évocation des chevaux. Hm, elle doit être japonaise. Oui elle l'est ça se voit mais même. Comment je le sais ? Les chevaux sont beaucoup plus ancrés dans la culture européenne qu'ici, et pour cause la culture du riz nécessite surtout des petites mains et les travaux pénibles sont réservés aux buffles et non aux chevaux de traits. Je sais bien qu'elle parle juste de les chevaucher pour quelques balades en forêt mais tout de même, cela explique l'absence des loisirs avec les chevaux ici, vu qu'il ne servaient à la base pas à grand chose. Même avec cette approfondissement culturel je dois avoir un peu de mal à saisir ça, puisqu'au cirque, une grande partie des travaux physiques dont le montage du chapiteau s’exécutait à l'aide de chevaux de traits. Bref. Je digresse. Graisse. Elle me rassure une énième fois sur le fait que ça va être génial avant de s'inquiéter encore pour moi. Puis c'est enfin le moment. Ou plutôt déjà, ça dépend quelle partie de moi j'écoute. Je sens mon corps se soulever, à peine. C'est étonnamment stable. Elle doit vraiment être forte. Je fais cependant attention à le pas faire pencher le poids de mon corps en avant ou en arrière, de peur de perdre cet équilibre précaire. La position dure quelques secondes pendant lesquelles je me calme, contente d'être plus haute qu'assise d'un coup. Je commence à être satisfaite et à y prendre plaisir alors qu'elle monte plus haut, et je sens déferler en moi un vent de panique interne, venant en parti de mon ventre qui me sort un "putaiiiiiiiin c'est les montagnes russes à la maison je vais faire tout remonter si ça continue !", ou encore l'estomac et ses "Tu stresses meuf, ça va grave pas le faire là, détente sinon moi aussi je fais la grève", et enfin le cerveau et ses incessantes gérémiades que je vous épargne. Ha ouais donc l'estomac et le grand colon ils peuvent se la ramener et moi je ferme ma gueule c'est ça ?! Sympa ! Déjà tu existes, te plains pas. Elle s'arrête quelques mètres au dessus du sol et je me sens vidée. Alors même que je suis portée, tous les muscles que je contrôle encore sont figés. Je suis sûre que je fais mieux que les statues de cire du musée Grévin. Bordel j'ai jamais été aussi crispée de toute ma vie. Tout ça pour un peu de hauteur, le corps humain a des côtés pitoyables vous savez ! Elle me sourit, me demande si ça va (tu as vu comme ma tête est terriblement grimaçante ou j'ai quand même réussi à garder un soupçon de dignité ?) et souhaite savoir si je continue. Je respire doucement -ou du moins j'essaye- et articule lentement ce qui en américain très classe aurait pu se dire "Hell yeah !" mais qui dans mon état donne un pitoyable : _ Balade, dis d'une voix si rauque que j'ai l’impression d'avoir chopé la grippe. Est ce que j'ai l'air d'être plus convaincante d'une morue sur la table d'un poissonnier ? Nan je crois pas, bizarrement. J'essaye de prendre une autre respiration. Pense au balais, pense au balais, pense au bal- inutile, les plans tanguent dans ma tête comme sur un bateau. Bon ok, t'as fini Isis d'avoir le mal de l'air là ?! Je délie lentement ma gorge. _ Comment tu fais pour faire ça tous les jours sérieux... Je sais même pas si il y a une réponse à cette question. Par contre je sais que je l'ai dis sans bégayer. Et ça déjà c'est ce que j'appelle du progrès. | |
| ## Jeu 18 Juin 2015 - 0:16 | ||
Aoi Amazaki Messages : 1531 Date d'inscription : 08/01/2011 Age : 28 Emploi/loisirs : Te soigner après ta dernière connerie. Humeur : Vous voulez la version longue ou la version courte ? | Bon, je vais peut-être me répéter - à vrai dire, je vais très probablement me répéter - mais Isis est vraiment... trop mignonne. Oui. Elle a vraiment l'air morte de trouille et ça lui donne un air de petit chat perdu. Le pire, c'est que je suis certaine qu'elle grimacerait en m'entendant penser une chose pareille : mais que voulez-vous ? Si elle est aussi mignonne, ce n'est pas de ma faute. Elle n'a qu'à pas se cramponner à ce point à mes mains, comme si elle avait peur que je ne la lâche. Ce que je peux comprendre, cela dit. Mais ça ne veut pas dire que je vais la faire tomber ! Je maîtrise, promis. Puis je sais ce que je fais. Sinon, je ne lui aurais pas proposé une petite promenade dans les airs, tout de même. Enfin. C'est vrai que me connaissant, tout est possible aussi... mais je n'irais pas mettre quelqu'un en danger. Pas sans le lui spécifier auparavant, bien sûr. Je ne suis pas si irresponsable - tout de même pas ! Au final, je lui demande si ça va, et sa réponse me tire un léger sourire amusé. Ah oui, balade ? Sinon, sujet-verbe-complément, non ? Bon, d'accord, balade. Baladons-nous dans le cas, et flottons parmi les nuages ! Malgré tout, je me dis qu'il petit temps d'adaptation ne devrait pas lui faire trop de mal, aussi je nous laisse le temps - rectification : je lui laisse le temps - de s'habituer à la sensation. Suffisamment pour qu'elle puisse se remettre à parler, comme elle le fait par ailleurs assez rapidement. Sûrement pour se déstresser, cela dit. - C'est une habitude à prendre. J'avais peur aussi au début. J'avais tellement peur que je n'osais pas voler. Au final, j'ai fini par me jeter du toit pour me forcer à apprendre, je ris doucement. Et je me rends compte que ça n'a rien de très rassurant, pour le coup. - Mais depuis, j'ai appris, faut pas t'en faire, hein ! C'était il y a longtemps ! Genre... Au moins deux ans. Quelque chose comme ça... Ahem. Mais j'ai vraiment progressé depuis ! Enfin, j'ai aussi fait deux chutes de plus de deux cent mètres pendant ce laps de temps, il y a à peine quelques mois, mais ça, on va éviter de le préciser, hein ? Ce n'est pas très utile ?! Finalement, je regarde autour de nous pour voir où on peut se déplacer. Une balade, elle a dit ? On va tenter de rester dans les environs de Terrae. Si on s'approche trop des limites, on risque de nous voir dans Tokyo ; quoique les gens lèvent rarement le nez au ciel, si ça peut vous intéresser. (Ceci n'est pas du tout la marque de l'expérience...) - Allez, tu es prête ? On y va ! Sans attendre, je lâche l'une de ses mains et nous fait naviguer un peu dans le ciel, mettant à profit les couloirs d'air. - Tu es titan, toi, alors ? Quel genre de chose on peut faire avec la terre, au juste ? je l'interroge doucement pour l'occuper pendant notre petite promenade aérienne. Je n'en connais pas beaucoup, et je les ai rarement vu utiliser leurs pouvoirs, alors je me demandais. Certains disaient moqueusement que les terres étaient tous des écolos. Je sais pas si on peut dire que c'est vrai mais bon... C'est comme dire que les eau ne savent pas parler sans bégayer, ou que les tonnerre sont un poil hyperactifs : c'est des stéréotypes. J'connais des tonnerres très calmes !... Mais, euh, ce n'est clairement pas Mitsuki, ça c'est sûr. Je vole en #F54759 ♥ | |
| ## Jeu 23 Juil 2015 - 16:20 | ||
Athéna Messages : 988 Date d'inscription : 17/05/2013 Age : 27 Emploi/loisirs : Compter des trucs, fabriquer des trucs et réparer des trucs Humeur : Nickel Giselle | Hm, je savais qu'il y avait un truc qui clochait dans sa méthode d'enseignement. Se jeter du toit pour apprendre à voler ? Bah ouais, on y à tous pensé. De là à le faire, faut quand même être sûrs d'y arriver hein. Tu dis ça à n'importe qui en dehors d'ici, il t'emmène direct à l'hôpital psychiatrique. Un peu comme quand votre voisin saute d'un pont parce qu'au pire il s'en fout, il a plusieurs vies. Normal. Elle me rassure en disant que c'était y'a longtemps. J'étais aussi une gosse inconsciente à l'époque, quelque part je peux comprendre. Ben ouais, entrer dans la cage aux fauves à 16 ans, c'est de l'inconscience, m'enfin bref. Je suis pas sûre que ça date tant que ça pour elle ? Allez savoir, vous savez quoi ?! Je veux pas penser ça là tout de suite, parce que je suis en train de voler au dessus d'un champ et que mon seul réconfort est une fille qui dit s'être entraînée comme on se suicide. Bordel. Et puis on y va. mon estomac fait un "HO PUTAIN" que je refrène parce que vraiment, c'est pas le moment, et elle me lâche la main. "Soutient psychologique, zéro" Tu préfères quoi stupide cerveau, qu'elle me fasse tomber par manque de concentration ? "Hey m’agresse pas c'est toi qui pense..." Bien sûr. Dire que je circule dans l'air est un peu... Étrange. J'ai toujours fait des acrobaties dans les airs mais là, rien ne me soutiens et je sens l'air vraiment différemment. On dirait que le vent va toujours dans notre sens, que tout se passe bien... Je me détends. Elle sait ce qu'elle fait. Je pourrais peut-être même essayer de me desserrer mes mains... Je respire. Doucement, calme ma respiration et mon cœur. Après tout si je tombe on s'en fout non, c'est pas comme si je risquais de me faire mal non ? Peut ça c'est sûr, mais avoir peur de la peur, faut le vouloir quand même. Elle me demande des choses sur mon pouvoir. Hm, c'est vrai qu'il y a pas des masses de titans sur Terrae. J'ai moi même eu du mal à en rencontrer, ça me fait d'ailleurs penser que je n'ai pas revu Jun depuis un moment, il faudrait que je passe le voir. Le seul titan que j'ai croisé depuis mon arrivée ici en fait... Je sais que la plupart nous prennent pour des brutes, et si je peux à peu près correspondre à la description, Jun vous fait complètement oublier ce préjugé. Je sors Pierre de ma poche. Décidément, ce cailloux adoptif est bien pratique ! Surtout pour les démonstrations où il faut casser des trucs... Je le tiens entre mon pouce et mon index et le montre à Aoi. J'inspire doucement et laisse ma force se répartir. Une petite pression et le cailloux se brise avec un petit craquement. _ Bon c'est pas aussi impressionnant que voler mais on peut faire ce genre de choses... Pas très pratique pour construire, mais casser t'imagines même pas ! Et avec la terre on peut faire pousser des plantes en théorie, on peut manipuler la terre, sa consistance, le sable aussi, changer sa consistance, j'ai jamais tenté, mais je suis sûre que les sables mouvants c'est possible, ce genre de choses. Les roches aussi comme tu peux le voir ! Le cailloux se reforme lorsque j'use de mon pouvoir de maîtrise de la terre. Je le préfère en un seul morceau, plus facile à transporter. Sinon ça fait des trous au fond des poches et faut aller chercher les morceaux dans la doublure c'est chiant. _ C'est vrai qu'on est pas très nombreux mais je ne suis pas sûre que Terrae ait besoin de plus de titans... Après tout, notre capacité à détruire n'est utile qu'en mission, le reste du temps on doit se retenir au risque de briser les os de nos amis en leur faisant des câlins ! Heureusement qu'on est supposés être intelligents... Je rigole en me rappelant que c'était exactement ce que je j'avais failli faire nombre de fois avec Astel. Bon je contrôle mieux maintenant, mais j'ai toujours du mal à me donner ç fond, juste pour voir. Faudrait que j'essaye une fois, parce qu'autant j'ai du mal avec la terre autant mon pouvoir de titan est plus... inné ? Je sais pas. Je penche d'un coup la tête en bas. _ Ho, je crois que ma peur a foutu le camp temporairement... Si je jure de pas faire de crises de stresse, on peut monter jusqu'à la cime des arbres ? Curieuse ? Of course sir. Always. | |
| ## | ||
Contenu sponsorisé | ||
|
|
|
Accueil
