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Ne tirons pas sur l'ambulance | Aaron
##   Ven 22 Jan 2016 - 17:06
Charlie-Ange Petit

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Il n’a pas osé dire qu’il était artiste, créateur ? Il n’ose pas. C’est une retenue qu’il a acquise. Peut-être que plus jeune il y aurait moins réfléchi, il aurait osé… Mais depuis quelques temps il est un peu perdu. Le vide a cet effet corrosif, après avoir perdu ses convictions ses rêves, sa personnalité tout s’était estompé. Il se sentait terne, même ici où son cœur avait recommencé à pulser avec régularité, il restait perdu. Il vivait démuni devant le futur, au jour le jour. Sans projets grandiloquent.
Quelques sculptures de neige, un peu de peinture par là. Pas de projets à long terme. Il n’y arrivait plus. Prévoir ? Pour quoi faire ? Cela lui faisait un peu peur. Il n’arrivait pas à se projeter et pour quelqu’un qui avait toujours créé c’était problématique. Il se sentait pris au piège de sa médiocrité, et se débattait pour aller vers l’avant. Pour aller mieux, mais il n’était pas tout à fait guéri. Il était en chemin peut être qu’un jour il redirait avec entrain « Je suis artiste. » Pour l’instant il se contentait d’être un petit chauffeur de taxi. Il se laisser le temps de cicatriser.

Il regarde au loin l’endroit où la route rejoint l’horizon. Parfois il lui ait arrivé de pensé qu’en conduisant sans fin il gagnerait le ciel. Pensée puérile d’un rêveur trop optimiste. Il passe les vitesses avec douceur, caressant presque le levier. Il aime cette nouvelle voiture et ne souhaite pas la brusquer. D’une manière générale il aime conduire. Cela lui permet de se vider la tête. Conduire n’est fait que d’automatismes et quand on est perdu il est agréable de retrouver une chose que l’on sait faire. C’est en quelque sortes une position de confort, un endroit où il pouvait doucement retrouver ses repaires.

Avant d’avancer il faut se reconstruire, et cet univers familier était rassurant. Il savait qu’ici rien de grave ne pourrait arriver tant qu’il serait prudent, et prudent il l’était sans doute à satiété. Si seulement il pouvait se lâcher un peu plus, si seulement il ne voyait pas le résultat de ses actions avant de les avoir accomplies. Il était trop tendu, redevenu trop sérieux. Où était donc passé le jeune homme inconscient qu’il avait été ? La réalité avait eu tôt fait de l’assommer.

Il rentre dans la ville et l’horizon disparait. Il conduit prudemment jusqu’à l’hôpital. Il ne comprend rien aux panneaux en japonais, heureusement un petit malin a eu l’intelligence de les sous-titrer, si l’on peut dire ainsi, les panneaux en anglais. Il n’est peut-être pas fort mais emergency ça lui rappelle vaguement quelque chose. Alors la voiture prend cette direction. Il se gare au plus près, et se retourne pour vérifier que le jeune homme ne se soit pas endormi.

Il a la conduite fluide et régulière, jamais de grandes accélérations, rarement  de coups de freins. Certains parleront de conduite écologique, lui dira qu’il a besoin de se mettre en sécurité. C’est pour cela que lorsqu’il conduit il a l’habitude que ses amis finissent par rendre les armes et fermer les yeux. Souvent cela arrive aussi à ses clients, les gens sont bien trop fatigués en a-t-il simplement déduit. Si Aaron a dormi il ne le saura pas, il le trouve éveillé.

« Si cela ne te dérange pas j’aimerais t’accompagner. Me le permets-tu ? »

Et savoir ce que dirons les médecins sur son état. Il a besoin de se rassurer, besoin de savoir que tout finit bien. Bien entendu il ne s’incrustera pas dans la consultation du jeune homme. Il n’entrera pas dans cette relation particulière qui lie un médecin et son patient car il ne saurait quel rôle y prendre. Il ira appeler Mitsuki pendant ce temps, il ne doute pas un instant de réussir à trouver son numéro sur l’annuaire ou sur internet en empruntant le téléphone à quelqu’un… Il est un peu optimiste…


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##   Sam 23 Jan 2016 - 10:25
Aaron Eran

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Tu regardes les paysages à travers la vitre du taxi. T'as l'impression d'être remonté dans le temps, il y a un an. Ça te fend le cœur. Ça t'accapares tellement que tu t'en fous que ça fasse cliché des films "romantiques" à deux sous. Franchement... Tu trouves ça insupportable. L'hiver, le froid, la mélancolie, tout ça. La neige surtout. Ça te tape sur le système. T'aimerais aller mieux. T'aimerais pouvoir rire sans que ça te fasse penser au passé ou te rappel un truc triste.

Ton problème, c'était que tu voulais aller trop vite. Tu t'en étais bien rendu compte grâce à l'examen raté. Tu avais tellement peur d'échouer que t'en faisais trop et finalement, tu te ratais lamentablement. Ça te faisait penser à ce vieux adage " plus on monte haut, plus la chute sera douloureuse" sauf que toi, t'as jamais réussi à bien t'élever et pourtant tes chutes te faisaient tout aussi mal que les premières.
Tu imaginais ta vie, faite de petite brique, t'entourant comme un mur. Une partie d'elle avait volée à la fausse mort de ton frère. Les bases s'étaient rompues, quand Tahia t'avais lu son journal, si bien qu'elle s'était complètement effondré autour de toi. Ton château. Tes murs. Il ne restait plus que toi face au monde. Alors tu avais tenté de te reconstruire, Terrae était là, ça avait plutôt bien réussi. Mais les scientifique sont arrivés, tu revois toute ces seringues et tu en as froid au dos, et la mission de diplomatie. Cette fois tes maigres fondations sont balayés et tu t'es de nouveau retrouvé sans rien. Alors t'avais retenté de nouveau, un peu plus déterminé que la première fois, avec plus d'aide, tu avais plus construit. Ta vie, ces petites briques, avait recommencé à prendre une sorte de forme, de sens, c'était repartie. Et tout était parti en l'air lors de ton escapade. T'avais du mal à croire que ça faisait déjà presque un an.
Un an déjà, quoi.
Pendant de long mois, t'avais pas eu le courage de vouloir reconstruire ton mode. T'étais resté sans rien faire. Perdu. À regarder les décombres gisantes autour de toi. T'étais entouré de vestige et t'avais eu aucune envie de faire le ménage. Puis t'avais tenté de le faire, en partant ailleurs, en te forçant à étudier quelque chose que t'appréciais pas forcément. Et avec l'examen, tout avait de nouveau volé comme si t'étais incapable de faire quelque chose de solide, de constructif. Tu t'étais aussi aperçu que tout ce que tu avais cru avoir nettoyé, tu les avais juste mis sous un tapis et fait comme s'il n'existait pas. Apparemment ce n'était pas la bonne solution puisqu'il avait tous finit par te revenir à la tronche. Saloperie. Ça te prend la tête. Tu ne sais pas comment t'y prendre. T'es perdu. T'oses pas demander de l'aide, pas par fierté ou ego, ça t'avais bien compris qu'ils te faisaient sacrement défaut, mais par peur de déranger. Le fait de savoir que tu n'avais pas été voulu, en était sûrement la cause de ce manque de confiance pour ta présence.
- Euh...

Tu tournes la tête vers lui en continuant cette onomatopée débile. C'est plus fort que toi, dès qu'on interrompt le fils de tes pensées, t'es incapable de dire autre chose avant un petit laps de temps.
- Oui, oui... Aucun problème !

Ça te rassurait même qu'il t'accompagne. Mais ça te faisait sentir comme un gosse qui ne voulait pas lâcher la jambe de sa mère pour aller au dentiste. Bof, ce n'était pas ça qui allait te déranger. Après tout, un peu plus gamin ou peu moins, qu'est ce que ça changerait ? Tu te rends compte que tu le regardes depuis un petit moment alors tu regardes rapidement ailleurs pour ne pas paraitre trop impoli.
- Ah, mais on est arrivé !

Y avait vraiment de la surprise dans ta voix. T'avais pas eu l'impression que le trajet avait duré longtemps. Tu lui adresses un sourire désolé.
- Pardon, j'étais dans la lune.

Ça te fait discrètement sourire puisque ta prédilection est la lune et non le soleil. Tu rassembles les affaires que t'avais grossièrement plié du bout des doigts et remets tes bottes. Tu grimaces en constatant qu'elles ont bien prit la neige et que le chauffage n'y a pas changé grand chose. Au diable les lacets, la douleur que t’élançais les brûlures étaient horrible. Tu te glissas hors de la voiture et frémit face au froid. T'étais vraiment pas de taille face à lui. Par précaution, tu tiens le pantalon au niveau de ta hanche. C'est une bonne idée puisqu'il est sacrement grand pour toi.

Ça te fait bizarre d'entrer à l'hôpital. Enfin, d'entrer de cette façon. A pied. Par la grande porte. Mais vraiment. Ça te fait même un peu flipper... Alors tu te tournes vers Angie en faisant, malgré toi, des yeux de chiots.
- Euhm... On pourrait pas... plutôt aller à... l'infirmerie ?

Bon c'est vrai, que pleurnicher alors que t'étais à deux pas d'y entrer n'était pas la chose la plus mature à faire, mais d'un coup tu t'étais pris une sacré vague d'angoisse. Genre comme les peurs de gamins, complètement infondés et pas très logique. Tu regrettas rapidement d'avoir dis ça. La plupart du temps, les gens se contentaient de rire, ou de t'engueuler mais quand il y en avait qui te croyait vraiment, tu te sentais salement mal-à-l'aise car tu ne savais pas trop comment leur expliquer que... que ça n'arrivait que quand t'angoissais trop pour des choses sans fondement.


##   Sam 23 Jan 2016 - 12:39
Charlie-Ange Petit

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Il ne lui a pas dit de déguerpir et de le laisser crever en paix… Pas que l’homme l’eut écouté, mais la coopération est toujours moins douloureuse. Il lui propose son bras pour se retenir et s’appuyer. Angie a toujours été un pilier fixe dans l’horizon des gens qui le fréquentent, celui sur qui on pouvait s’appuyer, et inconsciemment il prend toujours ce rôle.

Contrairement à bien des personnes notre homme aime bien les hôpitaux. Il faut avouer qu’il n’y a aucun souvenir néfaste, jamais une tante leucémique, jamais une mamie trop veille ou un pote renversé. Sa petite bande d’éclopé l’était plus ou moins de naissance comme lui. Il se souvient des tests qu’on lui a fait plus jeune pour confirmer son propre diagnostic. Il les avait passé comme des exercices pour voir s’il était un super héros. L’électro-encéphalogramme servait à déterminer s’il pouvait contrôler les gens à distance et l’IRM c’était pour tester ses capacités de renfort. Il avait eu la chance d’avoir un grand frère génial qui par le jeu l’avait complètement déstressé.
Replantons le décor de cette journée d’automne. Les parents du petit Angie étaient stressé, la maladie qu’on lui avait diagnostiquée n’était pas grave en elle-même, beaucoup de personnes tremblaient un peu, mais son diagnostic tardif était de mauvais présage. « On ne peut exclure une tumeur ou un hématome cérébral. » leur avait annoncé le pédiatre en termes si crus que les parents avaient de suite commencé à craindre pour la vie de leur petit. Ils avaient eu si peur que leur stress s’était transmis à l’enfant. Il ne comprenait pas pourquoi sa mère se retenait de pleurer à chaque fois qu’elle le regardait. Heureusement son grand frère lui avait expliqué « ils croient qu’tu as des pouvoirs magiques et qu’ils vont devoir t’envoyer chez les X-men. C’est cool ! Bon après si tu restes c’est cool aussi hein ? On a pas fini notre cabane. » Du coup bien qu’angoissé à l’idée de devoir quitter sa famille il s’était prêté à tous les tests sans crainte. Son frère avait fini par conclure « bah en fait t’es pas assez bizarre allez viens on va finir la cabane. » Ce qui avait conclu le dossier pendant ses longues et joyeuses années d’enfance.
Ses autres séjour à l’hôpital s’étaient plutôt fait pour rendre visite à des amies qui avaient accouché, mais la maternité n’était pas le lieu pour se dégouter de cet environnement. Alors il aimait bien l’hôpital, même cette fois-là où il s’était coincé la main dans la portière de la voiture il avait tellement été chouchouté en rentrant qu’il gardait un bon souvenir de son passage à l’hôpital (et surtout le grosse sucette à la fraise qu’on lui avait donné pour qui arrête de pleurer.)

Cependant il n’est pas sans ignorer les sentiments qu’inspirent habituellement ce lieu. Il fait seulement partie de cette petite classe de favorisé qui n’ont jamais eu à vivre de grands malheurs. Il posa sa main sur l’épaule du jeune homme dans un geste tranquilisateur.

« ça va aller ne t’inquiète pas. »

Cet absurde bonhomme est persuadé que la médecine toute puissante sauvera toute les âmes. N’ayant lui-même pas eu de contre-exemple proche, c’était sans doute ce qui lui permettait de parler avec une si grande assurance. Ils entrent donc tous deux dans le service des urgences qui étonnamment ne semble pas surchargé. Il faut avouer qu’une master soignante ou même des cristaux arrivait à point pour désengorger ce service. Un monsieur tenait l’accueil, il était visiblement chargé d’écrémer et de renvoyer vers les médecins de villes les gens n’ayant que des petits bobos. C’était le gatekeeper qu’il leur fallait franchir.
Un regard à son jeune compère fait prendre la décision à Charlie-ange de parler. Il sent qu’il a plus envie de prendre la fuite que de voir un médecin, ce qui n’est pas toujours la meilleure issue. Il pose à nouveau sa grande paume chaude sur l’épaule du jeune homme pour l’encourager.

« Bonjour »
la politesse ouvre souvent bien des portes, son regard lui dit qu’il attend une histoire, deux garçons debout ne sont pas en mauvaise santé jusqu’à preuve du contraire « excusez-moi, j’ai retrouvé ce jeune homme dans la neige revêtant une couleur bleue ardoise des moins sympathiques, il y avait visiblement séjourné plusieurs minutes voire heure inconscient à la suite d’un choc électrique… Nous serait-il possible de voir un docteur s’il vous plait ? » Il vous indique un numéro de box où attendre.

Comme quoi un s’il vous plait pouvait être utile. Dans le petit box ils ne sont séparés des autres patients que par des cloisons de tissu opaque. Il fait une grande chaleur dans ces lieux, comme souvent dans les hôpitaux. Il ne regrette pas d’avoir laissé son manteau trempé de l’intérieur en tas sur le tapis de sa voiture. Il regrette par contre d’avoir négligé d’enfilé un tee-shirt sous son pull dont il relève les manches. Il sourit au jeune homme en l’aidant à retirer ses godillots mouillés, il ne risque pas de s’enrhumer plus qu’il ne l’est déjà ici, mais leur contact ne doit guère être des plus agréables. Il ne sait pas trop quoi dire pourtant. « tout se passera bien » ? Il l’a déjà dit. Alors il se contente d’être là, lui et sa rassurante présence.


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##   Sam 23 Jan 2016 - 17:31
Aaron Eran

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T'inspires à moitié en lui adressant un pauvre sourire pas très confiance. T'aurais volontiers filé avec ta téléportation, mais, t'avais plus tes pouvoirs. Alors, tu te laisses presque emporter à l'intérieur. La chaleur revient et tu captes qu'il a sa main sur ton épaule. Ça te fait bizarre ce geste. T'avais le vague souvenir que ton père l'avait posé aussi. Mais c'était pas du tout la même poigne. Tu tentes de ne pas traîner des pieds en le suivant alors que tu regardes un peu partout autour de toi comme un animal traqué. Faut dire qu'en voyant la salle d'attente tout calme, tu fis une drôle de comparaison qui ne te plu pas du tout. Salle d'attente, Smith, frère. Tu fais un effort surhumain pour pas craquer en te raccrochant au poids de la main d'Angie sur ton épaule. Voilà quelque chose de tangible. De réel. De... vivant. Tu l'écoutes d'une oreille distraite faire le petit résumé à l'homme. T'es trop occupé à essayer de ne pas te souvenir pour vraiment faire gaffe. Mais c'est galère. Ça te donne la chair de poule et l'impression d'être glacé. Pire que tes chaussures. T'éternues plusieurs fois de suite. Tu dois surement être la seule personne à avoir froid avec une chaleur pareil. Tu t’assois sur la table d’auscultation afin de laisser la chaise à Angie. De toute façon, t'allais finir par t'y retrouver à un moment ou à un autre. ça te fait un bien fou de pouvoir lâcher le pantalon et tu étires doucement tes doigts.
- Merci, fis-tu à Angie maintenant que t'as un peu repris tes esprits.

Tu balances tes pieds dans le vide, ne sachant plus quoi dire, plus quoi faire, en attendant. T'avais jamais aimé attendre. Fallait toujours que tu t'agites au bout d'un moment. Mais là, t'essayes quand même de te canaliser un peu. Parce que c'est un hôpital, que t'es censé avoir mal -merci le froid d'avoir servi d'anesthésiste, et que d'autre avait mal et que du coup fallait pas les déranger. Alors tu comptes tes doigts comme on te l'avait tant répété plus jeune. Sauf que c'est juste... l'emmerde. Mais heureusement le docteur, ou l'infirmier, t'avais jamais su qui était qui, arriva avant que tu ne lâches ton gros soupire de l'ennuis. Enfin, docteur ou infirmier au féminin, s'il vous plait. T'as vaguement l'impression de la connaître.
- Bonjour, je suis le docteur Peraz.

Ah oui. Ce bonjour chantant et tout. Tu te souvenais d'elle à cause de ce bonjour, tu trouvais ça trop mignon. T'avais deviné tout seul qu'elle était espagnole, m'enfin, il suffisait d'un seul coup d'oeil pour le comprendre. T'as beau déjà la connaître, tu ne peux t'empêcher de jeter un regard suppliant à Angie pour qu'il reste. C'était stupide, égoïste, mais après tout, tu n'étais pas un mélange de tout cela ? Tu murmures un vague bonjour, et pour une fois tu es content d'être malade car on peut pas vraiment savoir à quoi est dû le rouge sur tes joues.
- Eh bien, eh bien, fit-elle en prenant doucement tes mains. Ce n'est pas très beau tout ça, comment tu t'es fais ça, Aaron ?

T'es étonné qu'elle se souvienne de toi. Bon... En même temps faut dire que c'était elle qui t'avais récupéré après ta misérable tentative de fugue avec Ludmila. T'as l'impression que tes joues prennent un nouveau degré de rouge.
- J'ai... J'ai pris la grille à plein main...

Tu vois une moue sur son visage qui te fait rentrer la tête à la manière des tortues.
- Etait-ce une... (tu secoues vivement la tête, elle alors un petit sourire) Un comble pour un petit tonnerre.

Deux nouveaux degrés de rouge. Ça te faisait étrange qu'on te parle comme un gosse et pourtant c'était plutôt rassurant. Elle te retourne les paumes, remonte tes manches et observe ta peau.
- Et... euh, ça m'a un peu assommé, du coup je ne sais pas trop combien de temps j'ai pioncé dans la neige...

Elle te regarde les yeux, tu recules un peu sous le coup de la proximité. Tu captes que ses yeux sont d'un gris assez brillant, un peu comme le fer quand tu détournes un peu la tête.
- ça explique ce teint tout rouge, te dit-elle avec un petit sourire. Tu as l'air de t'en être plutôt bien remis

Tu hoches un peu de la tête en rentrant un peu plus la tête dans les épaules. C'était dingue qu'elle t'intimide autant. Elle frotta le dos de ta main, tu ne su pas si c'était pour te rassure ou si ça avait vraiment une quelconque utilité médicale.
- Allons allons, c'est bon, c'est fini maintenant, puis vois le bon côté des choses, ça t'as permis de briser la glace avec quelqu'un.

Tu hausses un sourcil alors que le jeu de mot parvient lentement dans l'air de compréhension. T'es un léger rire un peu nerveux tant t'es stressé, mais un peu amusé. Tu regardas vers Angie en lui adressant un petit sourire gêné.


##   Dim 24 Jan 2016 - 19:11
Charlie-Ange Petit

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« Madame. »
salue-t-il la femme qui vient d’entrer, docteur, infirmière, aide-soignante qu’importe aux yeux de cet homme. Elle est une femme qui porte une blouse blanche.

Il capte le regard du jeune homme alors qu’il se lève pour les laisser dans l’intimité qui lie un médecin et son patient. Il sait que c’est important pour se livrer, qu’il y ait le moins de spectateurs possibles. Il ne veut pas que la consultation ait l’air d’un interrogatoire et que le jeune Aaron se sente à son aise. Après tout il ne le connait pas, ils sont deux inconnus réunis par les circonstances ne sachant rien de l’autre que ce qu’ils ont vécu ensemble. Cela lui semble donc inapproprié de s’incruster, un peu comme du voyeurisme. Respectueux comme il l’est l’homme ne pourrait l’envisager jusqu’au moment où son regard accroche celui du jeune homme.
Il comprend que ce dernier ne veut pas qu’il le laisse seul. Il ne sait ce qui lui vaut tant d’honneur, ce n’est pas même logique. Qu’importe, l’humain n’a jamais été reconnu pour son bon sens. L’émotion est bien trop importante dans son caractère pour nuancer ses actes. Alors Angie se rassit et envoie un sourire qui se veut rassurant à son jeune compère.

La femme se présente comme étant docteur. Il n’est pas surpris, après tout dans un hôpital il y a de grandes chances de croiser un docteur.  Il devine à son accent ses origines hispaniques et au rouge sur les joues d’Aaron la raison qui l’a poussé à lui demander implicitement de rester. Elle est jolie et bien proportionnée, de quoi mettre en émois plus d’un adolescent sans doute. Aaron a sans doute besoin d’un soutient masculin pour faire face à la belle femme. Lui, il ne la trouve pas pour autant attirante, elle est belle bien entendu… Mais il ne ressent pour elle nulle attraction. Il soutient pourtant son compère du regard. Tu n’es pas seul mec !

Il apprend de par l’anamnèse que le jeune homme est tonnerre… Ce qui le perturbe grandement, après avoir vu tout ce dont les gens de cette affinité étaient capable dans l’arène il ne comprend pas ce qui a pu se passer. Il est néanmoins  soulagé d’apprendre que le jeune homme n’a pas attenté à sa vie. Il ne sait pas bien comment agir envers les personnes suicidaires.
Il ne se rend pas bien compte qu’il était l’une de ces personnes avant que Mitsuki ne vienne le chercher. Il n’a jamais attenté à sa vie, il se contentait de la regarder fuir ne s’alimentant presque plus. Il s’était laissé dépérir. Quelle différence y avait-il ?

Elle eut la délicatesse de souligner le teint rougis du jeune homme. Charlie-Ange ne put retenir un sourire amusé. Il avait vu le teint d’Aaron gagner en teinte depuis l’arrivée de la jeune femme. Elle aurait mieux fait à son avis de ne pas le souligner pour ne pas rajouter au trouble du garçon, mais ne lui donnant pas tous les tords il reconnut qu’elle s’était plutôt bien rattrapée en mettant ça sur le dos de sa petite sieste dans la neige.
Il n’aima par contre pas du tout sa remarque suivante. De quoi je me mêle ? C’était le genre de remarque qui avait l’art de mettre les gens mal à l’aise. L’ambiance n’en fut pour lui que plus pesante, il se força à ne rien dire. C’était tellement désagréable qu’on lui raconte ce qu’il se passait dans sa propre vie. Il rapprochait cela à de l’ingérence. C’était sans doute de l’ingérence pleine de bons sentiments, mais de l’ingérence tout de même. Voulait-elle leur dire aussi ce qu’ils devaient ressentir ? Ce côté maternaliste n’était pas agréable.
Il inspira calmement qu’importait au final si elle n’avait pas pensé à mal. La gêne ça se surmonte, il fait un clin d’œil complice au jeune homme qui vient de lui offrir un sourire gêné. Pas la peine de se prendre le bourrichon pour si peu. Tout est cool mec.  C’est à ce moment qu’un étoile air guérisseur passe sa tête au travers de la porte de tissus.

« Je peux aider ici ?
- Yep, essaie de diminuer les brûlures d’Aaron. »
dit-elle en désignant le jeune homme.

« Je pense que tu es parti pour un bon rhume, je te prescrirais ce qu’il te faut demain mais ce soir je préfère te garder en observation ce soir. »


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##   Lun 25 Jan 2016 - 15:39
Aaron Eran

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T'arrives enfin à souffler, à reprendre un peu ton calme, à faire baisser de quelques teintes le rouge de tes joues. Ce rouge n'était pas vraiment due au forme de la doctoresse, après tout, elle était presque entièrement flou, même avec les lunettes, mais plutôt à cause de recroiser une personne qui... qui connaissait tes antécédents. ça foutait plus la trouille qu'autre chose. Et puis cet excès de gentillesse te donnait encore plus l'impression d'être un enfant. Alors que t'avait dix-huit ans. C'était vraiment gênant. Tu rajustes tes lunettes qui prennent un malin plaisir à glisser sur le bout de ton nez -elles s'étaient peut-être déformées quand tu étais tombé...- alors que tu tends tes mains à la soigneuse. Tu te souvenais très vaguement de la première fois qu'on t'avait soigné avec les pouvoirs de guérisseur, mais tu te souvenais très bien de l'émerveillement et de la surprise que t'avais eu en voyant ça. Tu n'es peut-être plus aussi surprit maintenant, mais tu gardes quand même une part de cet émerveillement. Tu vois les blessures se résorbaient à vu d'oeil. Comme tu reviens tout juste de Londres, ça te choque presque de revoir des pouvoirs à l'oeuvre. T'as vaguement l'impression que y a une discussion dans le fond, mais toi tu restes à regarder tes mains et les blessures qui disparaissent pour y faire attention. P't'être qu'elle demandait juste à Angie si lui aussi avait besoin de quelque chose ? Ou alors elle parlait avec une autre personne. C'est simplement... magique. T'as des étoiles dans les yeux lorsque tu les relèves vers la guérisseuse et que tu lui adresses un sourire tout content.
- Merci !

Tu ouvres et fermes les doigts. Ça te fait plus mal, mise à part le petit picotement ! Tu détournes brusquement la tête pour éternuer. Eurk. T'avais le nez complètement bouché et la gorge plus ou moins en flamme. Elle te passa un mouchoir.
- Tu viens ?
- Abber où ? demandas-tu en frottant ton nez.

Y a une petite seconde d'hésitation qui soudain, te semble beaucoup plus froid que le temps dehors et tu ne sais pas trop si elle a levé les yeux vers le plafond ou si elle a vraiment bloqué.
- Je t'ai dis qu'il serait préférable que tu restes en observation ce soir, pour...
- Quoi ?! Non, non, non, non.

Tu étais passé de la surprise, à une franchise déconcertante, puis à une triple répétitions sur différent ton du non. Tu reculas sur la table, ne tenant pas tellement à te retrouver avec le pantalon sur les chevilles, et regrettant grandement l'incapacité à te téléporter.
- Genre (tu détestais ce tic que t'avais acquis récemment) juste pour un rhume !? Pas question.

Tu cherchais vraiment un moyen de prendre la poudre d'escampette au plus vite. Filer à la française comme tu l'avais souvent entendu dire.
- Aaron, calme toi, il n'y aura pas de prise de sang, ni rien avec des aiguilles, ne t'inquiètes pas...

Suite à ta mission en Italie, et ton séjour à l'hôpital après le saut à l'arène, t'avais vite capté que tu ne supportais plus la vue d'une aiguille. Que ça te provoquait de sale crise de panique, d'angoisse. Mais si tu ne voulais pas passer la nuit à l'hôpital, c'est surtout car ta dernière visite là-bas, pour ton frère, était encore trop blessante.
- Non, non et non. Genre pour un rhume, déconnez pas, c'est totalement useless.

Honte à toi d'avoir calé ce mot dans la discussion. Mais pour dire vrai, tu t'en foutais un peu beaucoup. Tu regrettais vraiment de ne pas pouvoir te téléporter. Et ça se voit un peu, sur ton visage, que tu n'arrives pas à faire ce que tu voulais. En l'occurrence te téléporter. La poisse. Et qu'on aille pas te parler de karma.
- Vous pouvez pas juste me donner les médicaments, et me laisser partir ? Ça changerait quoi... ? Ou alors soigner ça avec les pouvoirs... ? S'vous plais...

Tu ne voulais vraiment pas rester pour la nuit. Tu ne voulais même pas y rester plus longtemps. Tu ne pus t'empêcher de regarder vers Angie comme s'il aurait eut La réponse. Après tout, un master à toujours réponse à tout, non ? T'avais pas pour habitude d'implorer de l'aide à la manière d'un chiot battu, tu détestais cette attitude même, mais t'arrivais pas à te résoudre à passer la nuit ici.


##   Lun 25 Jan 2016 - 23:32
Charlie-Ange Petit

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Feat Aaron.

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Les cloques se résorbent et la chair se reforme comme au premier jour. Là où la peinture s’était jadis écaillée, se dessinait une nouvelle toile. La peau ondula et se tendit à nouveau, elle reprit bientôt la couleur qu’elle n’aurait jamais dû perdre. Charlie-Ange la regardait avec émerveillement agir, aussi antipathique que fut la femme, il devait avouer qu’elle faisait des miracles. Il se demandait seulement, et quand elle répare crée-t-elle aussi ? Etait-ce de l’art où un simple procédé mécanique, cela mobilisait-il l’imagination de la femme et sa capacité de création ou seulement sa capacité de copie et de restitution de ses connaissance ?
Cela au fond n’a aucun intérêt. Ce qu’elle fait est magique, et la magie n’a pas à s’expliquer. Elle est, réelle et irréelle, palpable et insaisissable. Elle se contente d’exister dans le regard de celui qui l’observe plus que dans celui de la personne qui la pratique. Le beau est-il toujours de l’art ? Il n’avait pas de réponse, plutôt des questions, alors il se contenta de regarder avec émerveillement ce qui se déroulait sous ses yeux.

La magie est dans l’éphémère et l’instant échappé au temps s’envola doucement. Ne laissant présager du drame qui se préparait en ces lieux.

Lui-même ne comprit pas la tournure que prenaient les choses. Le comportement de la doctoresse lui semblait adapté, il avait vu nombre de films où les protagonistes mouraient de froid, la mort de maitre Vitalis avait longuement traumatisé son enfance. La prudence dont elle faisait œuvre ne lui semblait pas fondée. Le froid pouvait-il laisser des séquelles ? Il n’en savait rien mais candide il faisait confiance en ceux qui possédaient le savoir. D’où était donc arrivée cette situation ? Ces cris, cet émoi ? Qu’est-ce qui les avait précipités ? Il n’avait pas bien saisit comment, mais il comprenait que le jeune homme était à nouveau déboussolé.
Son regard fit l’aller-retour entre la femme au regard d’acier et le  jeune homme aux yeux d’un ciel d’été. Il savait qu’il n’aurait pas du intervenir, mais il avait toujours été trop gentil. Trop dévoué, et quand il s’attachait à une cause perdue, peut-être le devenait-il plus encore. Il ne devait rien à Aaron, il en avait conscience.

« Certains signes de l’hypothermie n’apparaissent que tardivement ! Je ne peux prendre le risque de te laisser partir. »


L’ambiance est devenue intenable. L’homme n’aime guère ces situations où tous sont sur le point de craquer. Il n’aime pas quand l’on crie, que l’on hausse le ton… Et par-dessous tout il n’aime pas voir la terreur sur le visage de quelqu’un. Il n’a que rarement une mine si défaite, et s’il ne se l’explique pas il sent que le jeune homme est sur le point de prendre ses jambes à son cou.
Il se lève va poser son immense pate sue l’épaule de celui qu’il a plus tôt sauvé. Il veut partir, et pas besoin d’être senstif pour le deviner vu qu’il l’a clairement exprimé. Nombre sont ceux qui fuient les lieux où ils pourraient trouver du réconfort. Nombre sont ceux qui n’aiment pas les hôpitaux.

« Calme-toi. »


Il n’avait pas haussé le ton, n’avait ni donné un ordre ni donné un conseil. Il avait dit ce qu’il fallait au jeune homme qui n’était plus accessible à la femme lui faisant face. Sous l’émotion l’homme se ferme. Il devient impénétrable à sa propre raison et écrit lui-même sa funeste oraison. Il se tourne vers la femme, tout aussi calme.

« Si je reste à ses côtés ce soir et promets de vous le rapporter à la moindre inquiétude, reverriez-vous votre position ? »



Plop:


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##   Mar 26 Jan 2016 - 7:11
Aaron Eran

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La terreur est rapidement dominée par la colère. Colère de ne rien avoir pu faire pour ton grand frère. Colère que c'était sûrement un peu de ta faute, s'il n'était plus. Colère de tout ce qui t'étais arrivé il a presque un an. C'est cette même colère, couverte, étouffée pendant si longtemps qui explose soudain contre la remarque du docteur.
- Je préfère encore me taper une autre hypothermie que de rester dormir.

Ça avait été balancé au tac au tac, un peu comme un adolescent se révoltant contre ses parents à coup de "c'est injuste !" "pourquoi lui il a le droit et pas moi ?!" "vous être trop chiant !" et ça eut au moins le mérite de la laisser soudain à court d'argument. Surprise d'une telle colère. Tu sais que t'aurais du t'excuser, qu'elle faisait ça pour t'éviter de te chopper une merde, mais, en bon égoïste, tu t'en foutais. Pour une fois, ce fut bien que tu n'eus pas tes pouvoirs. L'hôpital n'aurait surement pas apprécié de voir des éclairs partir un peu dans toutes les directions. T'as le coeur si lourd de repenser à tout ces événements, si douloureux, comme une enclume, une ancre. T'avais la sensation que si elle te disait encore le moindre truc t'allais partir à la dérive des plus complètes. A l'avenir. Eviter les hôpitaux de nuits. Y a comme un vent violent qui te fait vaciller et abat ta colère. Un vent sous la forme d'une main sur ton épaule et d'un calme-toi venu au bon moment. Tu baisses la tête honteux et hésitant en expirant par la bouche. Qu'est-ce qu'Il dirait en te voyant dans cet état... ? Tu portas une main à ton cou afin de toucher la chaînette du collier. Il n'aurait sûrement pas été très fier... Un soupire t'annonces que la doctoresse avait finalement laissé tombé. Après tout, elle t'avait quand même vue tenter de fuir par la fenêtre juste pour aller prendre un chocolat chaud.
- D'accord. Dans ce cas je vous donne les médicaments maintenant. Vous en avez aussi besoin ? demanda-t-elle à Angie.

Tu soupiras de soulagement. Tu fermas les yeux et les massas doucement avec tes doigts de derrière tes lunettes. Ils te piquaient. Cela te le faisait de plus en plus souvent dans la journée. Ça soulagea un peu, mais tu savais qu'il fallait vraiment que tu changes de lunette. Ou que tu arrêtes d'en porter. Elle te demanda ton poids, tu lui répondis en rajoutant quelques kilos histoire qu'elle ne t'embête pas plus que cela et puis elle sortit en vous demandant d'attendre un peu. Tu faillis le remercier une nouvelle fois, mais tu te rendis compte que tu ne faisais presque que ça depuis le début et vu que ça avait le don d'agacer certaines personnes, tu fis plutôt un léger sourire. T'as pas du tout envie de rester dans le silence. Pas ce silence qui donnait l'impression de t'être fait gronder. Alors tu tentes quelques choses qui te donnait l'impression de t'éloigner du sujet de l'hôpital.
- Vous êtes un télépathe pour l'avoir convaincu ?

Télépathe... télépathe ce n'était pas terre ? T'aurais plutôt penché pour eau. T'avais un peu oublié à quoi correspondait un élément et ses déclinaisons. T'avais opté pour télépathe pour la facilité avec laquelle il avait parlé au monsieur de l'accueil et fait céder la doctoresse. Ou alors il savait juste parler aux gens. Mais même ça, pour toi, c'était une sorte de pouvoir. T'avais un peu posé la question comme un gosse qui aurait demandé à un homme avec un grand chapeau et un costume s'il était un magicien. Après tout, n'étaient-ils pas tous des magiciens ici ?

Plip:


##   Mer 27 Jan 2016 - 21:35
Charlie-Ange Petit

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Son calme a fait l’effet d’une bombe atomique. L’absence d’évènement n’est pas l’évènement absent.  Le silence s’étend comme si d’aucun n’avait trouvé quelque chose à dire, et puis le temps repart, elle hoche la tête répondant favorablement à sa demande. Personne n’en aurait gagé, après tout nul lien entre lui et Aaron. Pourtant s’il n’inspire ni la sympathie ou le respect, la confiance ne lui fait nul défaut.
Un altruiste qui vient au secours du premier venu, elle aurait pu mettre en doute son engagement, rien ne le retiendrait ce soir, il pourrait juste offrir une diversion.  Et peut-être est-ce le cas, peut-être ne fait-il que donner bonne conscience à la femme, la dédouanant  de ne pouvoir retenir le jeune homme contre son grès, après tout il est encore responsable de ses actions et sans doute en âge de signer les papiers de sortie libérant l’hôpital et le médecin de leur responsabilité si d’aventure il lui arrivait quoi que ce soit une fois sortie des murs de l’institution. Sans doute, est-elle seulement rassurée de se dire qu’il ne sera peut-être pas seul quand elle ne peut rien pour lui. Alors accepte-t-elle à leur plus grand étonnement.

Elle lui demande si lui-même il aurait besoin de médicaments, il ne trouve d’autre réponse que d’hausser les épaules. Cela ne semble pas être celle qu’elle attendait. Dommage, il va devoir réfléchir pour se faire plus précis alors qu’il aimerait que ce simple geste lui soit suffisant.

« J’ai déjà ce qu’il me faut dans mon nécessaire pour traiter le rhume dans ma pharmacie. »

Ou comment ne rien dire et ne rien renseigner. Il se traite de miel et de décoctions, usant de fumigations et exceptionnellement de doliprane. C’est un jeune homme en bonne santé, pourquoi devrait-il se droguer ? Il a depuis longtemps pris le parti de laisser agir ton système immunitaire seul à moins d’être aux portes de la mort… Et là il se sentait encore assez bien pour penser qu’il pourrait s’en passer. De la vanité mal placée qu’il paierait plus tard dans la semaine.
Laissés  seuls par la femme partie remplir la paperasse habituelle, ou peut-être appeler des gorilles pour vous retenir ? Mais cette dernière option lui semble hautement improbable. Le jeune homme lui demande s’il est télépathe.

« Comment as-tu deviné ? »
demande-t-il le plus étonné du monde.

Il se demande sincèrement si c’est cette histoire de caractère, il n’a pas bien compris en quoi le caractère des gens pouvait les classer dans une boite ou une autre…. Mais il n’est pas encore très habitué à toutes les subtilités de Terrae. Puis il réalise et ça le fait rire.

« Je ne maitrise pas encore assez bien mes pouvoirs pour inciter les gens à prendre mon parti. »


Et même ainsi, il n’arrivait pas à comprendre pourquoi on appelait télépathes les gens de sa classe. Il pourrait à ce qu’il avait compris créer des illusions mais ne saurait sans doute pas influencer les pensées des gens. Du moins pas de cette manière… Si ? Il demanderait à Maria la prochaine fois qu’il la verrait.

« Dis moi, tu as la place de rajouter un matelas dans ta chambre ?  »


Vu qu'il était tonnerre il avait forcément quitté les dortoirs. Charlie-Ange cherchait à prévoir quel tour prendrait leur soirée, encombré comme il l'était par les cartons il savait qu'ils seraient à l'étroit dans sa chambre... Peut-être leur serait-il plus confortable de passer la soirée dans celle d'Aaron, il préférait y réfléchir au plus tôt pour organiser au mieux les choses.
Ploupi:


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##   Dim 31 Jan 2016 - 16:30
Aaron Eran

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Tu eut un grand sourire de gosse lorsqu'il confirma ton hypothèse. Ça faisait toujours plaisir d'avoir raison. Surtout depuis ta dernière rencontre avec ton père. T'avais eu faux sur toute la ligne et t'avais eut la sale impression qu'il s'était amusé comme un gamin à démonter tout tes arguments -qui soi-dit en passant n'étaient pas vraiment du béton. Cela avait été vraiment frustrant sur le moment. Une frustration qui venait soudainement de disparaître avec cette petite victoire.
- J'avais fais un pile ou face mental entre Sensitif et Télépathe, avouas-tu.

Parce que pour toi, les deux c'étaient du pareil au même. Tu te ferais sûrement plein d'ennemi en disant cela, mais fallait dire que tu ne voyais pas trop la différence. Les deux influençaient sur l'esprit non ? A moins qu'un soit plus spécialisé avec les sens -sensitif- que l'autre. Au pire, tu t'en foutais. Tu bûcherais sérieusement sur la question lorsque tu auras un problème avec eux. Pour le moment, tu étais plutôt remerciant. T'essuyas ton nez en retenant un éternuant. Quelle horreur. La remarque d'Angie te laisse un peu sur le cul. Comment ça, il ne maîtrisait "pas encore assez bien" ses pouvoirs ? Cela troubla assez l’adolescent, qui fronça les sourcils. Comment un master ne pouvait pas... Wait... Il ne lui avait jamais dis qu'il était un master... Mais c'était un adulte ! Et il était arrivé presque après que tu t'étais réveillé dans la neige ! Comme le master qui t'avait ramené... Ce n'était pas lui quand même... T'étais en plein dilemme mental pour tenter de te faire à l'idée que TOUS les adultes n'étaient peut-être pas des masters quand il t'interrogea.
- Ah euh... oui oui, dis-tu en hochant la tête. C't'une chambre d'étoile donc c'est pas mal grand quand même.

C'était carrément le luxe si tu la comparait avec la petite cité universitaire où tu dormais encore il y a peu.
- J'sais pas trop où vous pourrez dénicher un autre matelas par contre...

Les masters n'avaient pas des appartements à eux ? T'en savais absolument rien... T'osais pas non plus demander parce que cela semblait drôlement impoli. C'était comme demander l'âge d'un femme. Même si tu ne comprenais pas où était l'impolitesse... Tu finis par ne plus en pouvoir de ton nez qui coulait et reprit un autre mouchoir. T'étais vraiment une petite nature quand il s'agissait des rhumes et tout. Ou alors ton poids y était pour quelque chose. Oh surement. Tu commenças à balancer les pieds en attendant le retour de l'infirmière. T'avais souvenir que ta chambre était encore assez rangée, assez propre du coup t'aurais juste à pousser deux trois cartons que tu rangerais plus tard dans un coin et ce serait bon. Mais tu repensas un peu avec désespoirs aux étagères vides. Faudrait descendre à la cafet... Tu enlevas tes lunettes et te frottas les yeux, vraiment, il faudrait que t'en changes au plus vite. Tu profitas du fait de ne plus être capable de distinguer le moindre détail pour demander :
- Mais... ce ne serait pas plus grand chez vous ?

Sous entendu qu'il avait un appartement de master. Parce que pour toi l'équation restait toujours la même : chambre de master (master = adulte) plus grande qu'une chambre étoile. Mais si Angie n'était pas Master... Est-ce qu'il y avait seulement des adultes qui ne possédaient même pas de pouvoir ici ?! Mais bien sûr que si qu'il en avait puisqu'il venait de confirmer qu'il était télépathe... T'étais sérieusement en train de t'embrouiller tout seul. Tu réussissais à surchauffer tout seul.

Piloup:


##   Sam 6 Fév 2016 - 10:33
Charlie-Ange Petit

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Il n’a jamais réussi à mettre les gens dans des cases, il n’est pas fait pour ça. Alors ça l’étonne toujours quand on le comprend et le décrit sans le connaitre. Lui il est incapable de penser quelque chose de cohérant d’une personne qu’il ne connait pas. Bien sûr parfois la première impression qu’il aura lui sapera toute envie de les connaitre, et le plus souvent à tort. Il sait que son jugement princeps est rarement le bon, mais sincèrement il s’en fout. Il n’estime pas devoir aux gens de faire plus d’effort qu’il n’en fait pour être ouvert qu’il ne l’est déjà. On ne peut pas aimer tout le monde et c’est bien trop pesant pour le jeune homme de faire semblant du contraire.
C’est pour cela qu’il est étonné quand on le comprend si vite. Il se sent aussi un peu déshabillé, mais ce n’est pas toujours désagréable n’est-ce pas ? Pourtant quand ce n’est pas désiré, et c’est rarement le cas chez lui. Il aimerait tellement être un beau brun ténébreux, et il n’est que Charlie-Angie, le type aux cheveux qui ne se sont jamais décidés sur le fait d’être blonds ou bruns et se sont contentés d’un fade châtain. Autant pour lui et ses rêves brisés, on le catalogue avec bien trop de facilité.

Peu importe, il est loin de comprendre où veut en venir le jeune homme lui. Loin de se douter qu’il est pris pour un master aussi. C’est un peu trop surréaliste pour lui. Il ne sait pas s’il y a une différence entre une chambre d’étoile et une chambre d’initié et dans sa tête il n’y en a donc pas. Ce n’est pas logique mais pour quelqu’un qui comme lui n’a jamais été très à l’aise avec la hiérarchie ça semble logique.

« En fait je ne sais pas si c’est plus grand mais ma chambre est encombrée des cartons de mon ancien appart, c’est à peine si j’ai un couloir jusqu’à mon lit ! »


Il avait demandé à ses amis de trier, de ne lui envoyer que le strict minimum… A priori ils n’avaient pas intégré que le strict minimum ne contenait ni sa collection de bouchons ni tout son linge de maison. Ils ne savaient pas où il vivait maintenant, aussi il ne leur en voulait pas… Enfin, il ne leur en avait pas voulu avant de découvrir un carton de porno qui ne lui appartenait pas. Ses troufignons de potes avaient ainsi glissé quelques paquets-surprises dans le lot… A ses frais ! Ils lui avaient fait payer au sens propre sa désertion. Il réfléchit un peu. Comment arranger les choses ? Il essaie de se rappeler l’agencement des dortoirs et finit par conclure en toute logique :

« J’aurais qu’à prendre mon matelas dans ta chambre, après tout on est au même étage ça ne sera pas trop compliqué. »


Les terres font face aux tonnerres, sans doutes que ce sont les seuls à supporter leur changeant caractère. Les seuls qui ne s’embraseront pas de leur provocation, si Feux et tonnerres devaient se faire face, peut-être que Terrae vivrait ses derniers instants.

La docteur revint avec une ordonnance, c’était à eux de se dépatouiller pour trouver les médicaments vu qu’ils ne comptaient pas rester pour la nuit. Le départ fut annoncé et Angie demanda avant qu’ils ne fut efffectif :

« Tu es sûr que ça ira ? »


Bidule:


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##   Sam 28 Mai 2016 - 18:29
Aaron Eran

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Tu es totalement largué face à l'incompatibilité des données alors, tu choisis la méthode sûre. Tu souris légèrement et t'hoches la tête. Tu décides de mettre de côté le problème adulte, master, sentant bien que la réponse que tu obtiendrais ne serait pas celle que tu espérais. Tu remis tes lunettes, c'était tout de suite un peu plus... supportable.
- Okay, okay...

Tes lunettes étant mal nettoyées, tu eu des boules lumineuses autour de chaque source de lumière. Ainsi, tu te retrouvas de nouveau à les nettoyer lorsque la doctoresse revient et tu les remettais tout juste sur le bout de ton nez quand Angie te demandait si ça irait. Pourquoi ça n'irait pas ?
- Pourquoi ça n'irait pas ? lâchas-tu à haute voix en le suivant à travers l'hôpital. J'veux dire... J'dors pas ici, j'vais être au chaud dans ma chambre et juste risquer une petite grippe, j'vois pas pourquoi ça n'irait pas...

Bon, si tu y réfléchissais deux secondes en regardant là où tu mettais les pieds pour éviter de marcher sur tes lassés défaits, y avait plein de chose qui pouvait ne pas y aller : tu venais de te faire électrocuté, t'avais fait de l'hypothermie, t'avais faillit faire une crise de panique, t'allais te chopper une sale grippe... Des choses peu communes quoi. En même temps, c'était Terrae... Là où tu pouvais voir des vagues en plein centre-villes et des personnes volantes.

Tu t'arrêtas brusquement, juste devant les grandes portes automatiques afin de lire ce qu'il y avait sur l'ordonnance. Une longue bourrasque s'infiltra dans le bâtiment tandis qu'il déchiffrait ce qu'il y avait décrit. Il avait la feuille à quelques centimètres du visage. Tu finis par reprendre la parole après une minutes de lecture et de courant d'air.
- Ah, c'est bon, je crois que je les ai déjà ! Pas la peine de s'embêter...

Tu plias le papier en frissonnant de froid. Tu esquivas un sourire tremblotant à ton sauveur. C'était un peu ta façon de le remercier. Car tu savais que si tu ouvrais la bouche dans cette intention, tu finirais plutôt par t'excuser. Hors, lors de ton séjour en Angleterre, une sympathique personne t'avait appris qu'il valait mieux remercier que s'excuser. Tu essuyas ton nez avec l'un des mouchoirs que tu avais chouré en douce en sortant du bâtiment.
- On rentre directement ou vous aviez déjà prévu quelque chose ?

Plop:


##   Dim 29 Mai 2016 - 0:35
Charlie-Ange Petit

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Ces mômes, à croire que l’inconscience était leur premier devoir. Pourquoi cela pouvait ne pas aller ? La liste non exhaustive commençait ainsi : il venait de passer une bonne partie de la journée à pioncer dans la neige après avoir vu trente-six chandelles électriques, qu’il semblait être un habitué des lieux et avait eu besoin d’aide pour marcher, sans parler de son poids plume et de son apparente dénutrition. Le fait qu’il fasse confiance à un inconnu, fut-ce Charlie-Ange, à peine rencontré aussi pouvait être soulevé quant à son préoccupant état mental. L’homme décida tout bonnement qu’il n’avait nulle envie de lui faire la morale, il avait accepté de l’aider et ce n’était pas maintenant qu’il se rétracterait. Il soupire, rendant les armes.

« Tu as raison, tout devrait bien se passer. »

Autant mettre la chance de son côté en n’utilisant pas d’impératif. Tenter le destin semblait quelque chose que l’homme voulait éviter, il ne devenait étrangement superstitieux que lorsque la guigne lui pendait au coin du nez. Pourtant il n’était pas de ceux qui iraient croire en dieu que lorsqu’ils avaient quelque chose à lui demander. Il croyait tout, le temps à sa façon… Celle d’un homme qui veut croire mais pas en une religion. Celle d’un artiste qui s’émouvant devant la beauté de la nature, aimerait qu’elle ait été une œuvre. Il croit le petit homme, se passant de prières, de sermons et de mots, dans son cœur tout simplement.

Voyant le jeune homme déchiffrer difficilement l’ordonnance il comprend à nouveau à quel point il est myope. Il l’a vu astiquer ses lunettes avec acharnement pour leur rendre leur limpidité. Il ne semble pas y être arrivé à la manière dont il fronce les sourcils et rapproche le papier de ses yeux. Angie comprend le message, il veut rentrer au plus vite et sans s’attarder dans une pharmacie. Nouveau soupir, il a l’impression d’être aux ordres du malade qui lui offre un sourire frissonnant dans les courant d’air. Rien de très rassurant en soi, tant pis. Pour l’instant il fait ce que la princesse au nez-rouge lui demande, il sera temps d’aviser plus tard.
Il se réprimande mentalement, non ça ne va pas fonctionner ainsi. Il risque de s’attirer des embrouilles s’il suit les désir de l’adolescent, de leur attirer des embrouilles à vrai dire.

« Arrêt à la pharmacie d’abord, je ne veux pas prendre de risques supplémentaires, et puis vaut mieux trop que pas assez. »

Pour faire simple il n’a pas envie de devoir ressortir en cas échéant. Alors tant pis pour l’économie tout ça, là il veut rentrer, caler le gamin dans un édredon bien chaud et faire tout autant pour lui. C’est pas que, mais une fois l’adrénaline retombée, il se sent exténué. Il a quand même fait beaucoup d’efforts aujourd’hui. Trop pour son bien, il le paierait d’un bon rhume dans les jours à venir. Ils retrouvèrent assez rapidement l’habitacle de sa voiture, il monte à nouveau le chauffage à fond. S’arrête rapidement à la pharmacie en disant au jeune homme de rester à l’intérieur de la voiture chauffée à bloc alors qu’il lui emprunte son ordonnance.
Les adultes font parfois ce genre de choses raisonnables. Il frissonne dehors alors qu’il franchit les quelques pas qui le séparent de la pharmacie. Putain qu’il fait froid, jure-t-il entre ses dents. Il réussit à se fournir sans trop de mal les médicaments demandés, désignant simplement le gamin dans sa voiture du doigt. Clairement, à Terrae on doit être laxiste sur nombre de choses, l’identité des gens à qui on délivre une ordonnance aussi. Il regagne la voiture, et demande avec humour :

« Toujours vivant ? »


HRP : pas de problème, prends toujours ton temps... Moi j'chuis à moitié bourrée en répondant, chacun ses tords /mur


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##   Dim 29 Mai 2016 - 18:36
Aaron Eran

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T'es tout content qu'il ne te mettes pas ta merde sous le nez en citant tout ce qu'il allait de mal. Tu ne peux t'empêcher de répondre par un "oh okay" un peu surprit lorsqu'il t'annonce l'arrêt à la pharmacie. Tu étais pourtant sûr d'avoir tout. Pas grave, tu le suis jusqu'à la voiture et retourne à l'arrière. Tu t'affales un peu pour obtenir le plus de chaleur possible. C'est tellement bon. Tu marmonnas vaguement afin de lui dire "okay j'vais pas bouger de là" de toute façon, t'es trop naze pour. T'es littéralement à deux de tension en train de profiter du chauffage.

C'était rare que tu sois aussi détendu, si tu mettais à part que tu ne cessais pas de te moucher. Cela te faisait aussi étrange de te retrouver tout seul dans la voiture. Tu ramenas tes affaires contre toi, un peu honteux d'avoir du piquer ceux de ton sauveur. Elles étaient encore trempées, c'était pas cool. La tête contre le dossier du siège passager, tu regardes l'enseigne de la pharmacie, un peu trop lumineuse pour tes yeux. Cela te pique les yeux dans la noirceur de la nuit. Tu entendis la porte s'ouvrir puis la question posée sur un ton plaisantin et la seule chose que tu trouvas à faire fut de lever et les bras et de dire avec une voix trainante :
- Cerveaaaaau...

C'était la première chose à t'être venu à l'esprit... C'était débile. N'empêches tu éclatas de rire contre ta propre stupidité en t'essuyant de nouveau le nez. Tu tendit la main pour attraper le sac de médicament afin de l'en débarrasser. Tu l'ouvris afin de voir ce qu'il y avait. Ah... évidement que les médicaments seraient différents de ceux qu'y avait en Angleterre. Tu feras bien avec... Tu remarques néanmoins le ticket.
- Héhé merci m'sieur, je... (tu t'arrêtes pour fouiller dans ton porte monnaie. Que des petites pièces) Je pourrais vous rendre la monnaie en rentrant ?

Bah oui, déjà qu'il te sauvait, il n'était pas question que tu ne lui rendes pas son argent. La joue contre le repose-tête, t'es en mode gélatine avec le chauffage. Bouger le moins possible et se laisser bouger selon les virages. Tu détailles Angie malgré ta mauvaise vision. Tu ne saurais pas comment te l'expliquer, mais il ne dégage pas la même impression... prestance... aura que Mitsuki ou qu'Hideko. En parlant de Mitsuki.. Tu étires tes bras vers l'avant en soupirant.
- Au moins, maintenant que je ne reste pas à l'hôpital, y aura pas besoin de prévenir Mitsu !

T'essayes faussement de te rassurer, te disant qu'ainsi, tu ne vas pas te faire gronder. Après tout, si elle ne le sait pas, elle ne va pas t'engueuler ! Donc... ça marche. Du moins, ton raisonnement boiteux te semble correct jusqu'à là. Tu guettes sa réaction ; après tout c'est un adulte...

Tu regardes en même temps la route. C'était étrange avec le flou de tes lunettes. Presque digne d'un film d'horreur. Mais quelque part ça à son charme. Tu éternues. Encore. T'en as marre. Cette fois-ci tes lunettes glissèrent du bout de ton nez pour tomber sur le siège avant. Toi qui avait l'impression qu'elle était moins serrée qu'avant... voilà que c'était confirmé. Tu les récupères avec un peu de difficulté et examines les branches.
- Ah merde... marmonnes-tu pour toi-même en voyant qu'un côté était plus écarté que l'autre.

Tu tentes de bidouiller la branche tout seul. Après tout, ça ne doit pas être très difficile, juste resserrer... le petit clac que t'entends vient briser tout tes espoirs. Dans une main tu as les lunettes et dans l'autre, une branche. Oups. Tu regardes vers Angie, espérant qu'il n'a rien vue et retourne t'asseoir correctement. Bon, bah tu savais que les prochains jours tu aurais des yeux de taupes. Génial.


##   Mar 31 Mai 2016 - 22:24
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Un fan de zombies, le voilà bien loti. Charlie-Ange ne peut s’empêcher de sourire amusé par la référence qui n’en est peut-être pas une. Etrangement le timide homme aime ce genre de films, ou peut-être qu’il aime tout simplement es films en général. Il trouve les effets spéciaux, les décors, les vêtements et accessoires tout aussi importants que le jeu des acteurs. Il avait aimé plus jeune tourner des films amateurs avec ses amis, et étrangement les films de zombis étaient ce qui rendait le mieux pour des non-professionnels. Il faut dire qu’il était aussi habile avec du maquillage qu’avec de la peinture, ce qui avait alors était d’une grande utilité.
La boutade du jeune homme lui fait comprendre qu’il va mieux, s’il a de l’énergie pour faire le pitre c’est que tout va bien. Charlie-Ange aurait été de ceux qui disaient en temps de guerre des choses du style « tant qu’il a la force de se plaindre c’est qu’il ne va pas si mal que ça ! » avec une bonne dose d’humour. L’ironie étant parfois la seule défense des hommes trop sensibles dans son genre.

Le petit Aaron, rigole ce qui rassure un peu plus l’homme. Encore une fois, s’il a la force de rire c’est qu’il va bien. Mieux, il y a quelques heures de cela, l’artiste avait même douté qu’il respira encore. C’était un soulagement que de l’entendre maintenant rire. Un poids sembla quitter les épaules du conducteur.
Epaule qu’il haussa après avoir entendu les vaines politesses du jeune homme.

« C’est bon t’inquiètes, rétablies toi et ta dette sera remboursée. »

Le pire étant qu’il était sérieux, il n’en avait presque rien à faire de l’argent, ici il mangeait à sa faim quoi qu’il arrive. D’ailleurs il se doutait qu’il devait être possible de se fournir en médicaments même lorsqu’on n’avait pas l’argent pour les payer. Il pouvait le faire, alors il l’avait fait. Son choix, son argent. Ce n’était nullement à l’étudiant de payer.

Il reprend le volant conduisant avec la même assurance que précédemment. Il a une conduite fluide et ne prend jamais aucun risque. Ce n’est pas un accro à l’adrénaline, loin de là. Pendant longtemps il a eu peur de conduire, peur de perdre le contrôle de son véhicule comme il avait parfois l’impression de perdre le contrôle de son corps. Gagnant peu à peu en assurance avec l’un comme l’autre, il prenait maintenant plaisir à conduire, même s’il le ferait toujours avec prudence.

L’évocation de Mitsuki ne le laisse pas de marbre. Il apprécie cette femme sans trop comprendre pourquoi. Cette étrange lueur qui l’auréolait lorsqu’elle était venue le chercher. Il y avait un petit quelque-chose qui l’avait dès lors attiré vers elle. Il n’en parlerait pas avec le jeune-homme, ce genre de choses le mettait trop mal à l’aise. Il ne savait même pas lui-même quels étaient ses sentiments, amitié ? amour ? autre chose ? C’était tellement compliqué qu’il s’y perdait.

« On ferait bien de l’appeler quand même, je pense qu’elle appréciera de savoir que tu vas bien malgré tout. »


Il ne vendrait pas la mèche quoi qu’il arrive. Ce n’était pas son genre, mais si elle venait à apprendre d’une manière ou d’une autre que l’un de ses amis avait fait un détour par l’hôpital, elle s’inquièterait. Mieux valait lui dire directement que tout allait bien non ?

« A tes amoures. »
fait-il alors que le plus jeune éternue propulsant ses lunettes sur le siège avant. Il ne fait décidément pas les choses à moitié, il s’empresse de récupérer son précieux bien avant de maugréer une insanité.

Charlie-Ange jette un regard vers son jeune ami, mais la pénombre de l’habitable l’empêche de comprendre de quoi il en retourne. Il préfère plutôt que de chercher à comprendre ce qui ne va pas reporter son visage sur la route qui défile éclairer par ses phares.

« Qu’est-ce qu’il se passe ? »
demande-t-il.

Il se prépare à s’arrêter, peut-être qu’Aaron a envie de vomir, oublié quelque-chose… Ou n’importe quoi d’autre en réalité. Il n’entend pas le crac de la branche de lunettes qui se rompt caché par le ronronnement rassurant du moteur alors qu’ils filent dans la nuit.


Ralentir le rythme de la course folle
Folâtrer un instant sans but, sans boussole
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Ne tirons pas sur l'ambulance | Aaron

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