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I'm not waiting prince charming [Angie]
##   Lun 15 Fév 2016 - 0:56
Haley Lindley

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Haley Lindley
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Se lever. Il y a des matins où c'est plus ou moins dur. Aujourd'hui c'est facile. Je suis de bonne humeur. Je n'ai aucune raison de spéciales pour cela, peut-être juste le soleil qui perçe à travers mes volets. Alors je me lève tranquillement. Parce que c'est le week-end et que du coup je n'ai absolument aucune raison de me presser. Je vis seule donc rien de presse. Je me lève doucement de mon lit en m'étirant. Nako saute sur la couette en voyant que je suis levée. Je lui touche sa main du bout du doigt en souriant, qu'elle est mimi. Et l'avantage d'une marionette c'est que ça n'a besoin de rien, enfin juste d'un peu d'attention. Je fais ma nenette ce matin. Je passe un long moment devant ma penderie à me décider sur ce que je vais mettre. Une robe. J'ai envie de mettre une robe. Et des fleurs. Oui avec de grosses fleurs de couleurs dessus. Mon regard se pose sur une robe longue, avec un peu de dentelle, et des fleurs dessus. Parfait ! Je l'avais oublié celle-ci avec l'hiver ! Il fait assez beau pour que je me tente à la mettre ! Ca fait très bien avec des collants dessous et de jolis chaussures en daim j'en suis sûre !

Le temps d'une douche et de me préparer, c'est à dire le minimum syndical avec moi qui consiste dans un maquillage le plus complet (mais pas too much faut pas déconner!). Me voilà prête pour la grande aventure ! Quelle aventure ? Je n'en sais rien mais j'y vais ! Qui sait peut-être pourrais-je m'enticher d'un joli garçon ? Et j'ai bien dit m'enticher, pas tomber amoureuse ! Ca c'est finit j'ai bien compris ! Pas pour moi ! Trop de problèmes. Je prends mon sac à main énorme, parce que comme beaucoup de femmes j'aime être parée à toutes épreuves ; lesquelles me direz-vous ? Je n'en sais rien mais je veux être prête. Bon je vais vous dire un petit secret. Vous voyez ces hauts talons que je porte maintenant ? Bah si à un moment j'ai trop mal aux pieds, j'ai ma paire de vans dans mon sac au cas où.

Je salue bubulle mon poisson rouge en demi-pension avant de partir. Sacré Ys !
Nako est également planquée dans mon sac. (Vous voyez que ça sert un gros sac ! ) Je l'emmène quand même un peu partout de toute manière (enfin c'est très rare quand elle n'est pas avec moi).
Je me dirige tout naturellement vers les boutiques. Je n'ai rien à acheter en particulier mais j'aime flâner. En passant devant la librairie, je me dis que je pourrais y jeter un coup d'oeil. Après il y a toujours des livres que je me dis qu'il faut que je lise. J'entre. J'aime bien l'odeur des boutiques de livres. Que ce soit du neuf ou pas, ça sent toujours quelque chose de spécial et j'aime cette odeur. Je me hasarde entre les rayons. Je finis devant les classiques. J'y finis souvent en vérité. Parce que je me dis que ça ne me ferait pas de mal que je me cultive. Et en même temps j'ai pas forcément envie d'en lire un trop relou. Je zieute les étagères et ma main en attrape un au hasard : Le Bossu de Notre-Dame. Littérature française. Pourquoi pas. Mais est-ce que j'ai vraiment envie de lire une histoire d'amour qui finit mal ? A coup sûr je vais chialer comme une madeleine !
Je me pousse un peu pour laisser passer un homme, je ne sais pas quelle tête il a eu, je n'y prête pas garde, trop concentré dans mon propre questionnement. A quel classique pas trop déprimant et compliqué je pourrais m'attaquer ? Mes yeux tombent alors sur le livre de notre jungle. Tiens ? Ca me paraît pas mal ! Il faut dire que j'ai encore en tête le disney, et je vois très bien Baloo, Bagheera et Mowgli devant moi...


[J'espère que ça te va, je ne savais pas trop comment commencer, donc hésite pas à me dire si un truc te gêne ou quoi ;) ]


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Nakoma, sa marionnette:
##   Lun 15 Fév 2016 - 9:09
Charlie-Ange Petit

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Ce jour-là il prit sa pose, ce jour-là il lèva le pied. Il était rentré tard la veille, si tard qu’on pourrait qualifier cela de tôt. Trop tôt pour que l’aube n'ait pointé son nez. La mission, il pensait qu’on la qualifierait d’intéressante, un premier pas dans le monde de Terrae. Un premier pas vers l’acceptation de cette réalité qui l’émerveillait toujours plus. Il avait compris que c’était réel et si cela l’enchantait d’un côté, cela le troublait par ailleurs. Si c’était réel, il avait vraiment abandonné ses amis, les laissant sur le bord de son chemin. Avançant seul dès l’instant où il avait choisi de suivre Mitsuki.
Il avait compris à travers différents échanges que la belle était éprise et heureuse. Il s’était étonné de ne pas en avoir le cœur brisé lui qui avait conclu hâtivement qu’il avait des sentiments pour elle. Il se réjouissait même il faut dire qu’elle soit si radieuse. Il la trouvait belle, fascinante mais n’en ferait jamais une amante, préférant la garder comme muse. C’était une forme d’amour parmi d’autre dans la large gamme des émotions qu’il avait été données à l’homme lors de sa création, mais c’était dur à expliquer. Aussi ne cherchait-il pas à mettre des mots dessus.

Il avait essayé de dormir mais le sommeil s’était envolé, s’étiolant fibre après fibre. Il s’était donc retrouvé les yeux grands ouverts sur ce plafond blanc. Il n’avait pas encore peint les murs de sa chambre, aucune fresque ne les ornait encore. Pourtant il avait cette habitude depuis tout petit de peindre sur les murs pour s’approprier son espace. Il ne l’avait pas fait.
Ce grand homme n’allait pas bien, sa venue à Terrae l’avait distrait de ses soucis mais ne les avait pas faits disparaître. Il se sentait vide, il se sentait perdu. Il allait mal sans savoir s’en expliquer la raison. Alors il s’en voulait cet homme, il se rendait coupable de son mal-être, se disant qu’il le cherchait et devait s’y complaire pour ne pas aller mieux. Il devait aimer ça être malheureux vu qu’il l’était alors que rien ne lui manquait.
Il n’arrivait même plus à peindre, depuis sa rencontre avec Mathéo, il n’avait pas vraiment créé. Oh, certes il avait fait quelques bonhommes de neige quand le temps s’y était prêté, mais rien de plus que du figuratif. Il avait essayé, mais avait toujours trouvé une distraction l’empêchant de se consacrer pleinement à son œuvre.

Il se décida à se lever quand il comprit qu’il ne dormirait pas. Trop d’idées de bousculaient, passant à toute vitesse dans sa tête. Il envisagea de prendre une douche, mais haussa les épaules, sa dernière remontait à peine à quelques heures, juste avant qu’il ne s’effondre dans ce lit qui n’avait su l’accueillir. Il s’habilla donc rapidement avant de se décider à sortir. Un jean, un tee-shirt, un manteau et une écharpe, Charlie-Ange gardait encore trop en mémoire son épopée dans la neige pour accepter l’évidence du retour du soleil. Il ne faisait pas confiance à ce temps qui était encore dans sa tête bien maussade.
Il partit sans but précis dans les rues de la ville. Il erra comme une âme en peine, passant devant la librairie il se décida à y entrer. Que cherchait-il ? Lui-même n’en était sûr, un peu de compagnie, quelqu’un avec qui échanger quelques mots ? A rompre sa solitude ? Ou simplement un livre ? Il ne le savait pas, mais à cette heure matinale il n’y avait pas foule dans cette boutique. Est-ce cela où la joyeuse robe qu’elle portait qui le poussa à parler à la jeune femme ? Peut-être seulement son inculture, il n’avait jamais été grand lecteur, le poussa à demander de l'aide.

« Excusez-moi, sauriez-vous me conseiller un livre qui apporte le bonheur ? »


Plop:


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##   Mar 15 Mar 2016 - 19:07
Haley Lindley

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Comme ça beaucoup pouvaient penser de moins que j'étais superficielle et unculte. Ce n'était pas vrai. Enfin pas tout à fait. Ce n'est pas parce qu'on aime faire attention à soi-même et se faire plaisir qu'on ne sait pas se cultiver et j'aimais lire, même si je n'étais pas la plus grande des lectrices. Et bien sûr que l'apparence était importante, mais ne l'était-ce pas pour tout le monde ? Je n'étais pas de ces hypocrites qui criaient sur tous les toits que non, bien sûr que si et tout le savait. Comment pouvait-on reprocher aux gens d'apprécier de regarder un joli physique ? De voir être agréable à regarder ? Je ne pouvais pas le comprendre. Alors ça ne voulait pas dire que ceux qui faisaient moins attention à eux n'étaient pas intéressant, mais l'intérêt, pour ma part, était différent.

J'étais donc à la librairie, avec le livre de la jungle dans les mains. Je revoyais des extraits du disney dans mon esprit et ça me faisait sourire, bon je le prenais ! Bon bien sûr je savais bien que cela n'aurait sûrement pas grand chose avec le dessin-animé, mais bon, ça m'inspirait !
Je m'étais machinalement poussé pour laisser passer un homme derrière moi, sans trop y faire attention, pour une fois pourrait-on dire ! Mais je fus bien obligé de le regarder lorsqu'il m'interpella. Je levai mon grand regard verdoyant vers cette voix douce. L'homme n'était pas beaucoup plus grand que moi, faut dire que je n'étais pas petite et que je portais des talons, ça n'aidait pas. Il avait une position de corps qui me parut un peu étrange, des traits de visages doux, mais ce que je ne pu m'empêcher de noter c'était toutes ces tâches de peintures sur lui. Un artiste ? Un travailleur en bâtiment ? Aucune idée, mais je trouvais que ce style faisait quand même négligé. C'était étrange avec la tristesse et la gentillesse qui semblaient pourtant émaner de lui. Un bien drôle de bonhomme.
Il m'avait demandé si je pouvais lui conseiller un livre qui apportait le bonheur. Je fus d'abord surprise. Puis le pris à la rigolade.


Tout dépend quel genre de bonheur vous cherchez en fait ! Pour ma part un bon livre me procure toujours du bonheur ! Mais tout dépend du style que vous aimez lire ! J'espère que ce livre-là m'en apportera en tout cas !

Dis-je en lui montrant le livre que je tenais entre les mains. J'avais répondu en riant et sur du second degré, non parce que s'y cherchait vraiment des livres du style « A la recherche du bonheur », il ne s'était pas adressé à la bonne personne ! Je n'étais pas friande de ce genre de livres, j'en avais lu quelques uns il est vrai, mais ce n'était pas fait pour moi. Peut-être parce que j'étais trop différente des standards de la cible habituelle.

Je ne pense pas que je puisse vous être beaucoup plus utile sur le sujet, mais sinon vous pouvez demander aux vendeurs. Je viens régulièrement ici et ils sont tous de très bons conseils.

Non parce que s'y cherchait quelque chose de précis je n'avais pas du le faire beaucoup avancer en fait. Ce n'est qu'à ce moment-là que je remarquais comme une sorte de tension dans son attitude, comme si tous ses muscles étaient tendus constamment, c'était étrange. Je n'avais jamais vu cela auparavent. C'était si contradictoire de ce qui semblait émaner de lui. Décidément ce jeune homme m'intriguait plus que je n'aurais pu le croire...


[Ah sorry ! J'essaye pourtant de me dire de répondre en 2, 3 semaines...]


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Nakoma, sa marionnette:
##   Ven 18 Mar 2016 - 23:26
Charlie-Ange Petit

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Les fleurs de sa robe sont semblables aux tâches de peinture sur les vêtements de l’homme. Elle ne les voit pas ainsi pourtant, elle voit là de la négligence quand lui y voit de la couleur. Et de la vie aussi, il a cette sensation que les couleurs apportent la vie à toute chose… Sans couleur la vie lui paraitrait d’ailleurs bien morne. La négligence est un choix, peut-être pas le bon au vu du regard que lui offre la jeune femme, elle ne semble pas apprécier ce qu’elle voit. En d’autre temps cela n’aurait pas mis notre homme mal à l’aise, mais il a perdu beaucoup de la confiance en lui qu’il avait mis des années à construire. Il est mal à l’aise Angie, et son regard qui s’était avec naturel posé sur les orbes de la jeune femme s’est détourné.
Il a cette habitude de poser son regard franc dans celui des gens qu’il rencontre. Il ne fait pas semblant, c’est le moins qu’on puisse dire. Il est toujours sincère cet homme. Pourtant il n’en faut que peu que pour le désarçonner ces derniers temps. Son assurance n’était que factice et seul il se révèles bien moins confiant.
Il ne sait pas ce qu’il doit faire quand elle prend à la rigolade sa question, pourtant il y est habitué à être tourné en dérision. Ce n’est pas l’habitude qui rend la chose agréable. Il serre les dents, blessé, il sait bien que c’est sa faute à lui et non à elle. Il a toujours été « spécial » et sujet à moqueries. C’est toujours aussi désagréable, même quand la moquerie n’est pas agréable. Il n’est plus assez fort pour lui faire face avec courage.

Charlie-Ange a perdu sa confiance quelques mois plus tôt, peut-être avant, il ne saurait préjuger de la période à laquelle ces faits ce sont produit. Il ne sait depuis quand il se sent si atteint par des inconnus. Lui si ouvert ne peut que se confronter à quelqu’un qui le remet en question sans y laisser des plumes. Son sourire habituel laisse bientôt place à un nouveau plus pincé. Plus poli, et sans doute moins naturel. L’homme ne sait pas mentir, cela a déjà été soulevé.

Alors son corps exprime ce qu’il tente de cacher, il ne riait pas et sa sincère question semble avoir été reçue par une moquerie. Pourtant, poli il acquiesce aux propos qui le blessent. Elle a raison, chaque livre a une personne qui lui est destinée, ou peut-être que chaque personne est destinée à trouver un livre qui lui corresponde. Chaque auteur trouvera son public, et chaque public trouvera un genre auquel se rattacher.
Il n’est juste pas le bon public. Il n’est pas grand lecteur et aurait apprécié l’aide de la vivante, car colorée, mais elle ne lui a pas donné cette chance. Elle le redirige vers les vendeurs. Ce n’est pas ce qu’il cherchait, il ne veut pas importuner quelqu’un qui travaille. Il n’aime pas les conseils intéressés, il préfère de loin ceux d’une lectrice.

« Désolé de vous avoir dérangée. » dit-il en détournant le regard mal à l’aise.

Pauvre jeune femme, faire face à un homme di timide n’est pas de tout repos. Il est probable qu’elle ne remarque pas son trouble, et il est probable que leur rencontre s’arrête là. Pourtant cette fin serait trop triste pour notre homme. Avant de la laisser il pose une dernière question :

« Pourquoi Le Livre de la Jungle ? »


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##   Dim 27 Mar 2016 - 19:53
Haley Lindley

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La rencontre avait cet homme avait quelque chose d'un peu étrange. Comme la rencontre de deux mondes bien différents. Je jugeais les gens sur leur apparence un peu trop rapidement, je le savais, mais je ne pouvais m'en empêcher ; cela par contre je voulais pas dire que je ne voulais pas apprendre à connaître un peu plus les gens quitte à revoir mon jugement, on peut parfois se tromper bien que j'étais persuadée que l'apparence voulait dire beaucoup de choses.

Je ne m'étais absolument pas moquée de mon interlocuteur, j'avais juste toujours eu une joie et une bonne humeur qui faisaient de moi celle que j'étais. Oh bien sûr je savais être sérieuse, demander donc à mes élèves et le résultat sera sans appel ! Sérieuse et stricte ! Mais j'avais mon attitude en tant que professeur et celui en tant que moi-même. Je savais que mon regard avait du trahir un peu ma première impression de ce jeune homme, mais n'y trahissait que de la surprise. Car il devait bien le savoir il était atypique. Cependant cette aura douce suffit pour moi à penser qu'il était un homme gentil et qui s'en fichait sans doute pas mal de son image, mais qui semblait généreux et doux. Je ne peux pas dire que j'avais l'habitude de fréquenter ce genre de personnalités, parce que mon caractère avait tendance à les énerver. Sans plus de leur côté que la rencontre ne se faisait pas. Si on disait de moi que j'étais superficielle au premier abord je savais creuser quand j'en avais envie pour voir plus loin si je sentais que c'était possible.

L'homme ne sembla pas spécialement bien prendre ma réaction. Je ne compris pas bien pourquoi. J'avais juste été joyeuse et sincère, des choses qui ne rebutent pas d'ordinaire, mais bon si mon caractère l'horripilait à ce point valait mieux pour lui qu'il parte loin de moi, je n'étais pas du genre à me soucier de ce que pensaient les autres. Je savais qu'ils trouvaient que j'étais un joli brin de fille et cela me suffisait amplement, je n'avais pas besoin de me justifier plus.

L'homme s'excusa doucement de m'avoir dérangée. Je ne dis rien, me contentant de hocher de la tête. Apparemment quelque chose dans la personne que j'étais le dérangeait, tant pis !
Mais au moment où j'allais me tourner, j'entendis la douce voix m'adresser de nouveau la parole. Il me demandait pourquoi le livre de la jungle. Je fus de nouveau surprise par cette question. Je fixais un instant mon livre, puis haussais les épaules dans un petit sourire:


En vérité, je n'en sais trop rien. Je me suis dit qu'il serait bien que je connaisse un peu plus mes classiques ! Et puis j'avoue que j'ai un peu les images de Disney en tête même si je me doute bien que cela ne doit avoir que très peu de rapport ! Oh je verrais bien !

Ce n'était pas une rencontre qui allait me sapper le moral alors je répondais avoir toujours autant d'entrain et de joie. Je ne savais pas vraiment quoi lui répondre d'autre, je choisissais la plupart du temps mes livres par la voie du hasard, sans véritable raison que l'envie d'en savoir un peu plus sur ce qui se trouvait à l'intérieur du livre. Sans vraiment trop savoir je me sentis dans le besoin d'ajouter autre chose à cette drôle de conversation:

Vous devriez essayez de laisser faire un peu le hasard pour trouver votre livre. C'est ma meilleure méthode. Je herre, je pioche des livres au hasard et quand un me plaît je m'arrête et je le prends. Mais il arrive qu'on ne tombe pas que sur des bons livres.

Finis-je en faisant une petite grimace de déception, je me souvenais parfaitement de m'être fait avoir à plusieurs reprises, surtout par les livres qui avaient un prix ou une sélection d'un groupe. Une fois sur deux c'était un échec. Mais je pense que j'ai appris la leçon...


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##   Lun 28 Mar 2016 - 19:41
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Il persévère se met à nu, prend sur lui et sa crainte d’être sans cesse repoussé. Charlie-ange n’est pas quelqu’un de fort, il a peine à s’assumer et à se tenir debout aujourd’hui, le regard d’autrui est un fardeau trop lourd pour lui. Il cède souvent, trop pour regagner ce qu’il a perdu. Il a toujours combattu son côté timoré, celui-là même qui le pousse à rester en retrait, à se taire quand il veut parler. Il a peur de déranger, peur de… Il ne sait même pas de quoi, il manque juste cruellement de confiance en lui et ça lui a toujours tout rendu plus difficile.
Certains diront que cela vient du handicap qu’il ne reconnait pas, celui qu’on ne lui a expliqué qu’après qu’il ait connu d’inéluctables défaites contre lui-même, ne sachant transcendait ce qui le rendait si faible. Alors il avait perdu confiance en lui, ne voyant que les défaites et non les victoires contre ce mal qui faisait partie de lui. Il n’avait pas réussi à se construire sereinement, alors il avait toujours ressenti cette honte. Il n’était pas le moins vif, son esprit valait celui d’un autre, mais il avait toujours été parmi les plus empotés à un âge où le sport était un moyen d’expression et de consécration des jeunes garçons. Il n’était pas le plus mal aimé, ses camarades l’appréciaient toujours, mais trop souvent il avait été parmi les derniers choisis quand l’enseignant demandaient à deux élèves de faire leurs équipes.

Aujourd’hui encore il devait lutter contre cette attitude qui le poussait à fuir pour s’ouvrir aux autres. Il cherchait encore à être celui qu’il voulait être plutôt que celui qu’il était. Ne renonçant pas, ce n’était pas une mince affaire. Un timide a toujours du mal à parler, à s’adresser à des inconnus, et pourtant c’était ce qu’il était en train de faire, se forçant à vivre et non plus à simplement fuir ceux de son espèce.
Il a pris sur lui pour rompre sa solitude, s’imposant un peu à la jeune femme qui ne l’a pas encore envoyé paitre. Sans savoir pourquoi, sans même la connaitre le pessimiste homme est persuadé que cela arrivera tôt ou tard. Il est idiot, mais persévère vers un mieux.

« Je ne crois pas avoir vu ce disney »
avoue-t-il.

En réalité il n’en a pas vu beaucoup, il était plus dessins animés à la télé le matin, et cassette-vidéos des dessins animés qu’il avait loupé le matin le soir. Sa chambre avait ainsi rapidement été remplie de cassettes sombres enregistrées, de séries toutes plus débiles les unes que les autres et souvent destinées à un public d’un autre âge. Pourtant il avait persévéré et peut-être romprait-il ainsi la solitude de la jeune femme aussi ? Il n’était pas assez optimiste pour aller à penser cela.
Il hoche la tête avec le sourire quand elle lui livre sa fantaisiste méthode pour choisir un livre. Elle n’est pas pour déplaire à cet hurluberlu qu’est l’ancien prof d’art. Il vagabonde au travers des rayons suivant le conseil de la jeune femme. Son regard se pose sur un classique « Le roi et l’oiseau. » Il lui semble avoir déjà entendu ce titre, mais l’histoire ne lui revient pas. Il parcourt la quatrième de couverture sans plus de succès. Alors il revient vers la jeune femme, cherchant plus à continuer de tisser du lien que son aval sur le choix qu’il vient de faire :

« Avez-vous déjà lu celui-ci ? »


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##   Jeu 21 Avr 2016 - 0:59
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Non décidément la rencontre a quelque chose de vraiment étrange. Mais dans le bon sens du terme. Cet homme m'intrigue. Sa manière d'être me donne envie de le connaître. D'en apprendre plus sur lui. Il est doux mais pas assuré. Il est gentil mais en retrait. Son autre phrase sonnait comme une dernière tentative de quelque chose, même si je ne savais pas de quoi. Je suis pas vraiment du genre à me formaliser pour si peu. Parfois dans la vie il faut tenter plusieurs fois.

Il me demande pourquoi le Livre de la jungle, je lui réponds qu'il est un classique et que mon esprit est également bercé des images Disney. Je sais bien que c'est idiot mais je ne peux m'en empêcher. On sait tous à quel point les dessins-animés Disney sont transformés de la version originale, mais tant pis je tente ! Et puis il n'y a pas de raison pour qu'il ne soit pas bien ce livre !
J'avoue être surprise quand il me dit qu'il ne l'a pas vu. Tiens donc ? Il est plutôt pourtant bien connu alors je lui réponds en souriant:


Et bien je vous le conseille, il est très bien et reste un joli classique. On a beau dire que c'est juste pour les enfants, en vérité tout le monde passe un bon moment devant ce genre de films.

Je lui lance un petit clin d'oeil amusé pour l'inviter à le regarder plus tard. Non parce que rien que les chansons suffisent à mes yeux à rentabiliser le visionnage.
Et puis je me permets de lui donner la technique que j'utilise lorsque je choisis un livre que ce soit en boutique ou même à la bibliothèque. Sans savoir pourquoi j'ai l'impression que c'était ça qu'il attendait. Il hoche la tête en souriant devant mes propos. Tiens un sourire ! Il est pas désagréable à regarder quand il sourit le garçon. Mais bref, je me perds ! J'avoue que je me laisse le regarder s'en aller tranquillement et essayer ma méthode. Je souris tendrement. Il a quelque chose de quelqu'un qu'on veut entourer de ses bras pour un câlin, on a envie de l'aider petits bouts par petits bouts. Il est attendrissant. Et j'ai rarement ce genre d'avis sur les hommes. Mais il faut toujours des exceptions.

Lorsqu'il s'arrête devant un livre je me dis qu'il serait malpolie de continuer à le regarder, alors je me remets à relire la quatrième de couverture, histoire d'être sûre de mon choix, et j'avoue également dans l'espoir secret que cet inconnu vienne me partager sa trouvaille. Je suis contente lorsqu'il revient près de moi et me demande d'un doux regard si j'ai déjà lu le livre qu'il tient dans les mains. Je jette un coup d'oeil, le roi et l'oiseau. Ca me rappelle vaguement un souvenir d'enfance devant un écran ça aussi...


Malheureusement non, mais c'est d'un poète français si je ne m'abuse ? Je crois en avoir entendu parler en plutôt bons termes mais je ne me souviens absolument pas de ce que ça disait...

J'ai beau chercher dans ma mémoire je ne trouve pas. Bon tant pis, quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Revenant à la réalité je lui lance amusée:

Prêt à tenter complètement l'expérience ?

Je parle bien sûr d'acheter le livre qu'il a entre les mains. Et puis d'un coup une idée me vient. Un coup de folie sans doute, m'enfin beaucoup vous diront je ne suis pas toujours très nette. Je tends le bras pour prendre le livre en demandat poliment:

Vous permettez?

Je zieute le prix du livre par principe. J'en fais mon affaire ! Je lance alors le plus naturellement du monde à mon camarade de librairie:

Allez direction la caisse pour tenter cette nouvelle expérience !

J'avoue ne pas vraiment laisser la choix à mon interlocuteur car je file déjà direction la caisse. Je suis plutôt fonceuse et décidée comme fille alors quand j'ai une idée en tête je m'y tiens ! Je passe en caisse sans avoir laissé la place (ou le temps c'est au choix) au jeune homme de vraiment dire quelque chose ou d'agir que nous voilà déjà sortis de la librairie, j'ai les deux livres que j'ai payés dans les mains. Dans un sourire je lui tends alors celui qu'il a choisi.

Et voilà pour vous Monsieur ! C'était mon idée cette technique alors je vous en offre le premier exemplaire et vous me direz si vous en êtes satisfait!

Je lâche un petit rire, amusée par ma « blague » que j'ai lançé sur le ton d'une publicité. Me calmant j'ajoute plus doucement:

Je n'accepterais aucun refus. Seulement peut-être un café...

Je fais une fausse petite moue de réflexion en disant cela, attendant bien sûr qu'il m'invite à prendre un café en sa compagnie. Quand je vous dis que je sais ce que je veux ! Bon après si ça ne marche pas je ne pourrais pas dire que je n'ai pas essayé! Et puis, ne suis-je pas irrésistible ?


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##   Sam 14 Mai 2016 - 10:20
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Il a trouvé un prétexte pour revenir vers elle. Le livre dont il s’est saisi lui dit vaguement quelque-chose, c’est la couverture au roi grotesque et à l’oiseau comique qui lui a donné envie de le feuilleter. Une première de couverture intrigante, on lui a pourtant dit maintes fois de ne pas juger un livre à sa couverture. Encre et papiers se sont mêlés pour créer une image, un monde fictif dont il tient la clef entre ses mains et qui s’ouvre à lui. Il retourne vers elle. Sans chercher son accord, il cherche… Il ne saurait lui-même expliquer ce qui le fait revenir vers l’inconnue. Elle l’attire.

« Je ne sais pas si c’est un poète mais le français est la seule langue que je sache lire. »
avoue-t-il penaud. Les langues et lui ça n’a jamais trop été ça ; bien sûr pendant ses études il lui est arrivé d’utiliser des ouvrages étrangers, mais il se concentrait surtout sur les images.

La suite de l’histoire se produit bien trop rapidement pour lui. Sans doute. Il est surpris puis étonné, des personnes comme elle il n’en connait pas vraiment. En existe-t-il seulement ?
A peine eu-t-il acquiescé à sa question que la jeune femme s’empare du livre bien qu’elle en ait demandé l’autorisation elle ne lui laisse guère le temps de répondre. Elle va à toute allure. Elle semble regarder la dernière de couverture, se demande-t-elle si le livre est réellement écrit en Français ? Quelle langue parle-t-elle se demande-t-il un instant, la puce traduisant tout il se demandait bien quelle pouvais être son origine.
Elle n’était pas typée asiatique, il en était plutôt certain. A vivre au Japon il en avait récemment rencontré plus que durant toute sa vie. Il commençait à voir les distinctions entre leurs visages, ce qui par le passé relevait de l’exploit, ne voyant que leurs similitudes et non leurs dissemblances. Bien malgré lui il avait toujours eu du mal à distinguer deux visages étrangers ou à leur donner un âge. Il n’avait pas assez de de comparaison pour juger.
Revenons à la jeune femme, sa peau est claire, ses yeux il les découvre verts en y faisant attention, il la fixe maintenant. Ses cheveux châtains le mènent sur la piste d’une caucasienne, il l’observe et la détaille alors qu’elle regarde le prix, quand il croit qu’elle survole la quatrième de couverture, cherchant plus de renseignements qu’il ne lui en fourni. Il se méprend quant à ses intentions et est trop occupé à la détailler pour les deviner. Ses hanches sont fines et ses formes pleines, ses cils sont longs et son nez retroussé. Il note à la manière d’un artiste tous les éléments de sa beauté.

Il se retrouve donc à la suivre sans avoir le temps de protester avant qu’elle ne paie son livre. Il envisage un instant de le faire mais elle lui coupe l’herbe sous le pied. Un instant déstabilisé un sourire amusé entraine la commissure de ses lèvres. Elle joue, cela se sent. Elle minaude, il n’y fait guère attention, elle se sait irrésistible, il le découvre aussi. C’est dans un rire qu’il perd la bataille de bon cœur :

« Vous alors ! »
Il pose un regard doux sur la jeune femme.

Il récupère le livre et le glisse dans l’une des poches de son grand manteau. Ses yeux sont malicieux, il a décidé de trouver ça agréable. Il a décidé qu’il appréciait l’initiative. Peut-être se serait-il senti gêné quelques temps plus tôt, mais… Une jeune fille aux cheveux bleus lui a dit un jour d’accepter ce qu’on lui offrait sans se demander s’il le méritait. Un conseil judicieux qu’il comptait bien suivre. Il accepte donc le livre de bonne grâce.

« Avez-vous une préférence quant à l’établissement ? »

Il répond peut-être avec trop de sérieux, mais la lueur malicieuse dans ses yeux n’a pas disparue, il ne masque en rien son enthousiasme de prolonger leur entrevue. Il ne connait rien des règles de la partie dans laquelle il vient de lancer, mais il le fait avec plaisir. Il se fait manipuler, non. C’est autre chose, il se laisse manipuler. Il cherche ce contact, il va dans son sens, il aurait pu ne pas l’aborder, ne pas insister, ne pas revenir vers elle. Il l’a fait.
Il a envie de ce qui est en train de se passer, il ne se l’explique pas. Il la regarde avec attention, en cet instant il la regarde comme si elle était le centre de l’univers… Et c’est sans doute le cas pour l’artiste qui ne regarde qu’une chose à la fois, s’en imprégnant jusqu’à pouvoir la dessiner les yeux fermés.

« Mademoiselle. »
fait-il en s’effaçant alors qu’il lui ouvre la porte dans une drôle de révérence. Il veut la faire rire, et il est plutôt bon à cela en général, le cancre de la classe trouve souvent des ruses pour faire rire son auditoire. Il a besoin de leur attention pour se sentir existé, bien qu’aujourd’hui cela ne fut plus le cas, il continue parfois pour voir des yeux rires. Il a envie de la voir sourire, en cet instant il a envie que ce sourire lui soit adressé à lui et à nul autre.


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##   Jeu 26 Mai 2016 - 18:02
Haley Lindley

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J'aime cette sensation. J'aime ce moment. L'homme est revenue vers moi. Savait-il que je l'espérais aussi ? Quand il me présente son livre je lui avoue qu'il me semble qu'il est français, un vague souvenir.  Il me réponds que le français est la seule langue qu'il sait lire. Je lève un sourcil, curieuse. Un français ? De France ? Pas juste d'un pays francophone ? Il n'est pas tout à fait le genre d'hommes du cliché français. Confiant, charmeur, malicieux, faisant attention à son apparence. Non il n'a rien de ce cliché. A se demander si le cliché est complètement faux.
La langue...C'est un sujet peu abordé ici. On parle tous la même langue, celle de la puce traductrice. On ne fait pas attention aux mouvements de la bouche mais aux sons qui résonnent dans nos oreilles. C'est une magie différente de celle de l'accent dans une autre langue. Je souris. Je sais lire le français alors je n'ai pas fait attention. Je suis bilingue. Anglais et français. Mais je parle à 99% du temps en anglais. Parce que c'est la langue de mon pays, celle d'où j'ai grandit ; bien que dans mon pays de naissance on y parle bien plus le français. Celui qui fait sourire les français de souche. Celui avec l'accent. Celui qui s'abstine à tout traduire et qui en même temps intègre si facilement de l'anglais dans son quotidien. Je suis née au Québec, mais j'ai grandit aux USA.


Je ne me permets pas. Pas encore. Je ne le ferais peut-être plus tard. Si la rencontre continue. J'en ai envie. Et ceci explique mon élan.
J'ai toujours été du genre fonceuse et imprévisible. Cela fait partie de mon caractère. Les élans de folie et d'excentricité ça m'arrive souvent. Alors ce n'est pas si étonnant que cela que l'on se retrouve ainsi devant la librairie. Je guette sa réaction. Je ne suis pas sûre qu'il soit le genre de personnes à qui l'on fait ce genre de choses souvent, mais j'ai bon espoir pour qu'il le prenne bien. Parce que c'est moi. Je le vois ce doux sourire embellir son visage. J'apprécie d'entendre son premier rire depuis notre rencontre. Ca me plaît. Mais plus que tout je suis surprise de me sentir autant touchée par son regard. J'en ai presque des frissons. Un instant ça me trouble. Parce que les hommes ne me regardent pas de cette manière d'habitude. Ils n'ont rien de doux envers moi. Ils voient la belle femme, le sexy, les possibilités de si j'accepte le jeu. Lui non. Cet homme me regarde avec douceur et tendresse. Il n'a rien des hommes que je fréquente d'ordinaire. Ca me paraît un instant dangereux. Et si il y avait une possibilité que je m'attache ? Je repousse cette idée. Il n'y aura plus d'attachements avant un moment. C'est mon cœur en morceaux qui me le dit. Alors je décide d'oublier tout ça, surtout ne pas me torturer l'esprit et me laisser aller comme d'habitude.

Mon interlocuteur me demande si j'ai une préférence au niveau de l'établissement, je fais un non de la tête dans un petit sourire. C'est lui qui décide, je le suis. Je suis heureuse qu'il ai accepté ce que je lui ai ,pas du tout subtilement, proposé.
Après un peu de marche, nous arrivons. Je me sens comme une princesse et c'est agréable. Je ne suis pas une proie cette fois-ci. Je suis bien plus. Je suis femme dans ses yeux et ça c'est le plus beau des compliment pour moi. Il m'ouvre la porte avec galanterie je souris doucement. En passant devant lui j'ajoute:


Haley. Je m'appelle Haley.

Même si entendre mademoiselle n'a rien de déplaisant.
Je le laisse fermer la porte derrière moi et nous nous dirigeons vers une petite table près d'une fenêtre. Nous nous installons. Je pose mon sac contre la chaise et je croise les jambes.


Et donc à qui ai-je l'honneur ?

Je me le permets. J'ai envie d'en savoir un peu plus sur lui et le nom me paraît être un bon début. On commence par cela lors de bonnes civilités normalement. Depuis qu'il m'a dit qu'il parlait français, j'observe ses lèvres lorsqu'il parle. Cette langue est belle. Je la trouve belle même si je la parle si peu. Pour moi elle reste la langue que je parle uniquement avec ma famille. Alors je décide de changer. Je décide de parler à mon tour en français. Avec mon accent. Celui qui le fera peut-être sourire, mais celui que la puce n'aura pas besoin de comprendre:

Donc vous êtes français ?

Je suis sûre qu'il aura deviné d'où sont mes origines avec cet accent si particulier. Alors bien sûr il n'aura pas tout sur mes origines, mais il aura une partie. Qui peut se dire en me regardant que je suis née dans une réserve indienne du Canada ? Le mélange ça brouille les pistes...


[Du coup j'aimais bien cette idée de langue =p ]


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##   Ven 27 Mai 2016 - 0:07
Charlie-Ange Petit

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L’entrain d’un instant, le sourire d’une femme. Faut-il plus pour chambouler le cœur d’un homme ? Il ne saurait dire, le jeu est incertain et l’enjeux lointain. Il ne connait pas les règles et jette une nouvelle fois les dés, trouvant plaisir à leur ressaut sur le tapis de jeu. Les espiègles coup du destin les font tourner et choir, loin de la main qui les tenait. Les orbes bruns ne peuvent que suivre leur course aux aléas incertains ; celui qui un instant plus tôt tenait son destin lobé au creux de sa main ne peut plus qu’espérer que la déesse de la chance soit en sa faveur.

Heureusement, elle marchait à ses côtés. Il appréciait grandement ce temps partagé. Il n’aurait d’ailleurs su expliquer ce sentiment. C’était sans doute l’ambiance qui régnait sur l’impromptue rencontre. Ses yeux ne quittaient les traits de la jeune femme, qui sous l’effet d’une légère bise semblaient maintenant onduler dans la rue. Le vent portait doucement les plis de sa robe, entrainant un instant le tissu fleuri dans sa course, le relâchant celui d’après. C’était une danse incessante dont il ne se lassait pas.
La porte du nouveau lieu est ouverte, il la laisse galamment passer devant lui. Les bruits familiers chatouillent ses oreilles, des conversations aux accents discordants. L’odeur du café se mêle aux effluves d’alcool malgré l’heure précoce pour ce genre d’ablution. Ici, les destins se mêlent et les esprits s’égarent. Les gens se croisent se rencontrer pour de brèves danses avant de voir leur chemin se séparer, mais parfois les liens se tissent et les histoires continuent au pluriel. Il ne savait jamais à quoi s’attendre des rencontres de comptoir, mais chérissait leur fraicheur et leur perpétuel renouveau.
Aujourd’hui pour la première fois, il entrait accompagné, c’est cela qui le poussa à ne pas prendre la direction du bar mais de la fenêtre. Le soleil perce à travers le verre. Il chauffé les sièges sur lesquels le couple s’assoit. D’un couple c’est ce dont ils doivent avoir l’air aux yeux du monde, leurs regards s’étant trouvé dans une douce alchimie, ils ne se lâchent plus.

Elle l’a corrigé, lui offrant son nom, il n’a pas pensé sur l’instant à lui donner le sien, Charlie-Ange c’est un bien grand nom pour un si petit monsieur. Le timing n’était pas le bon. Une fois installée elle est de nouveau la première à prendre la parole, soulevant la question qu’il a éludé, faute de temps. Il s’installe face à elle, après avoir soulevé sa chaise pour l’empêcher de crisser sur le sol. Il a horreur de ces bruits trop aigus.

« Je me nomme Charlie-Ange, mais appelez-moi Angie comme tout le monde. »


C’est ainsi que font tous ceux qui le fréquentent, amis et amant, familles et étudiants. Ce nom semble lui coller à la peau de la même façon que l’odeur de peinture. Elle ne disparait jamais, complice de ses tourments et de ses méfaits. Imperceptible et pourtant si particulière, faut-il qu’on s’y accroche pour la distinguer pleinement, humant sa peau échauffée.
Voyant qu’elle parle français il retire sa puce, préférant sa voix claire à celle qui s’inscrit directement dans ses pensées.

« J’habitais en effet là-bas jusqu’à arriver à Terrae… Mais je ne me considérais pas français jusqu’à quitter ce pays, préférant le terme de ‘’citoyen du monde‘’, il m’a fallu perdre ma terre pour me rendre compte de la profondeur de mes racines. »

Il sourit, plus pour lui-même que pour elle. Un peu amer de ses propres constations, il n’avait pas l’impression d’être attaché à cette notion absconde et puant le patriotisme que le sentiment d’être français, il n’en ressentait nulle gloire, nul orgueil. Il croyait ne pas avoir besoin de ce mot, de cette sensation d’attachement à un territoire ou à des valeurs qui n’étaient pas universelles. Il se trompait, fermant les yeux à une réalité qu’il n’assumait pas. Il était attaché à son pays, le goût du pain, l’odeur des embruns sur le port, rouler à droite, jurer pour un rien. Cela avait fini par lui manquer.

« Que désirez-vous boire ? »
demande-t-il, supposant qu’elle ne prendrait peut-être pas littéralement sa demande au pied de la lettre. Peut-être un thé, un jus de fruit ? Lui-même ne savait pas encore ce qui le tenterait, l’air doux lui donnait envie de quelque chose de sucré et frais, contrastant avec les chocolats chauds dont il s’était abreuvé durant tout l’hiver. Il regarda l’une des cartes qui reposaient les attendant au centre de la table. Heureusement pour eux deux, elle était en anglais bien qu’on y trouve les traductions japonaises de toutes les boissons qui y étaient inscrite. Il réussit à en comprendre la majeure partie, assez pour arrêter son choix sur un chocolat au lait glacé, qui avait la particularité d’avoir pour base du chocolat blanc. Quand elle eut aussi fait son choix il fit signe au serveur qui semblait s’ennuyait au vu de la rareté des clients en salle. Il commanda et posa la question fatidique de chaque rencontre en cette terre promise où ils avaient la chance d’habiter :

« Etes-vous là depuis longtemps Halley ? »


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##   Sam 2 Juil 2016 - 18:25
Haley Lindley

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J'ai toujours tendance à être attirée par le même genre d'hommes les beau brun mystérieux ou les souriant, confiant qui fait bien plus attention à leur propre personne qu'à la vôtre. C'est à se demander pourquoi, si mon cerveau n'aurait pas un problème. Je sais que ce qui m'attire en premier chez eux, c'est leur physique et c'est peut-être ça mon problème, je prête peut-être vraiment trop attention au physique.
Mais aujourd'hui c'est différent avec cet homme. Il a un physique plutôt classique mais pas désagréable à regarder. Il y a quelques chose dans ses manières d'agir de le rendre charmant. Le charme est à mon sens bien plus précieux que la beauté. Le charme c'est magique.

Nous voilà maintenant installés l'un en face de l'autre dans ce petit bar. Pour moi il contient quelque chose de chaleureux, je ne saurais expliquer quoi, peut-être est-ce juste mon état d'esprit qui le rend chaleureux ?
Je demande finalement à cet homme en face de moi son nom. Un nom pour le moins pas banal, Charlie-Ange, mais apparemment tout le monde l'appelle Angie, mais ai-je envie d'être tout le monde ? J'avance mes bras, pose les coudes sur la table et lui demande tandis que je pose ma tête sur mes mains croisées:


Et si je vous appelais Charlie ?

Je souris, il est doux ce sourire, amusé aussi. C'est comme ça que j'agis, c'est comme ça que j'apprends à connaître les autres depuis toujours. C'est comme une sorte de jeu amical. De jeu qui paraît inoffensif.

Comme je le vois enlever sa puce traductrice. Je souris et l'imite. Il ne dit rien sur mon accent de québecoise. Je ne sais pas si il s'agit de politesse, mais les français ont toujours tendance à en faire une remarque.
Je l'écoute me dire qu'il est bien français mais qu'il a fallut qu'il quitte son pays pour se rendre compte de la profondeur de ses racines. Je sourire. Je le trouve vrai dans ses propos même si j'ai toujours su la chance de mes racines, enfin cela fait longtemps que mes parents m'en ont parlé et que j'ai bien du m'en rendre compte au pays des mélanges. Doucement je réponds:


On a tous des raisons pour être fier des ses origines je pense.

Jamais je ne renierais la patrie où je suis née et d'où mes parents viennent. Mettre des plumes et des mocassins font partis de moi-même. De ce que j'ai toujours connu, ce que je trouve joli. C'est moi.
Et puis il me demande ce que je veux boire. Ah oui l'histoire de café c'est vrai ! J'hésite un cours instant. Thé ou café ? J'aime les deux. Mais de quoi ai-je vraiment envie ?


Un thé à la menthe pour moi

Je suis un peu étonnée je l'avoue de le voir commander quelque chose d'aussi sucré qu'un chocolat au lait froid. La plupart des hommes que j'ai connu préférait toujours les choses plus fortes en goût, sans sucre, ou moins.
Et puis soudainement il me demande si je suis là depuis longtemps. Je laisse un petit sourire apparaître sure mes lèvres tandis que je me contente de répondre sans trop de détails.


Plutôt longtemps oui. Mais pas vous, je me trompe ?

Je ne pense pas avoir besoin de donner des détails. Je suis là depuis presque le début de ce nouvel institut. J'ai été dans les premières je le sais. J'en ai vu passer des élèves et des masters je vous le dis.

Vu qu'on est peu, le serveur nous apporte déjà nos boissons. Un service vraiment rapide ! Je verse un peu de thé dans ma tasse et me contente d'entourer la tasse de mes mains. Puis ajoutant comme pour lui donner plus de détails:


En vérité je suis ici depuis assez longtemps pour être master depuis quelques années déjà.

Ca lui donne une idée du temps que je suis ici. J'ai presque envie de dire depuis toujours. Parce que Terrae c'est clairement ma vie, j'y ai mes amis, même des exs et un ennemi, c'est dire!


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##   Dim 3 Juil 2016 - 18:22
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Charlie, il n’aime pas ce diminutif car il est aussi impersonnel que ceux qui l’emploient. Charlie c’est celui qui ne veut pas le connaitre. Celui qui le réduit, celui qui n’a pas le temps. C’est ainsi qu’il l’a toujours vécu. Une insulte involontaire de gens qui ne le connaissaient pas. De ces enseignants, n’ayant pas le temps, de ces gens pressés de l’oublier comme ils l’avaient rencontré. Un tic parcouru son visage, il avait indistinctement compris que ce n’était pas là l’intension de la femme, mais il avait si longuement détesté ce surnom qu’il ne pourrait s’y habituer. Il ne peut se résoudre à lui mentir, à la laisser le blesser sans le savoir, sans que cela ne soit dans ses intentions :

« Je ne préfère pas. »

La réponse est un peu froide, il s’en rend compte un peu trop tard, il se saisit doucement de sa main et l’englobe des siennes, cherche son regard et poursuit, cherchant à se rattraper. A ne pas briser l’instant qu’ils partagent se rendant compte qu’il est spécial.

« Je n’ai jamais aimé ce surnom, il sonne à mes oreilles comme un raccourci impersonnel. Je suis désolé Haley. »

Désolé de quoi, comment le savoir ? Désolé de ne pas lui accorder un privilège qu’elle aurait apprécié, de ne pas la rendre particulière à ce point ? De la contrarier ? De ne pas être doux ? Peut-être de tout cela à la fois. Il ne voulait pas la brusquer, il repose avec autant de douceur qu’il l’a prise la main de la jeune femme sur le bois de la table. Il se sent un instant troublé, ne sachant d’où venait ce geste et ce besoin de contact. Troublé du pincement au cœur qui l’a surpris alors qu’il rendait sa liberté à la belle main. Il essaie de ne rien en laisser paraitre.

« Ne vous méprenez pas, je ne ressens nulle fierté d’être français. Je ne l’ai pas choisi, mais je ne me sens plus le cœur de le nier ou de rejeter cette part de moi qui me semblait naturelle et innée à tout un chacun avant de quitter La Rochelle. »

Comment se rendre compte de cette différence avant de s’être rendue compte de son existence. Il pensait que sa façon de vivre était universelle. Il s’était rendue compte de l’étroitesse de son esprit et de ses mœurs en côtoyant tant de différence à Terrae. Il se sentirait ben idiot d’être un de ces imbéciles heureux nés quelque part. Sans doute trop bercé dans les chants de Brassens pour ne pas comprendre que sa seule allégeance devrait être l’humain, non une terre ou une patrie.

Elle commande un thé à la menthe, il a longtemps aimé cette boisson, la mère d’un de ses amis lui en faisait quand ils s’invitaient tous deux dans sa cuisine. Il adorait l’odeur qui s’en dégageait et voir la femme y travailler. Son domaine lui semblait l’antre d’une artiste, et il voyait son art en chacun de ses gestes. Il n’en commandera pas dans ce lieu, car tous ceux qu’il a bu par la suite lui ont paru bien fade.
Il commande ces deux boissons. Il note que son regard sans savoir comment l’interpréter. Il lui sourit en échange. Que faire d’autre quand le regard d’une belle-femme s’arrête sur vous ?

Il balance négativement sa tête de droite à gauche. Cela doit se voir qu’il n’est qu’un jeune arrivant en ses lieux. Il ne saurait dire comment par contre, peut-être un air de détresse dont il ne s’est pas débarrassé ? Il a entendu parler de pouvoirs permettant de pénétrer l’âme de ceux que l’on rencontrait. Est-elle de ces sorcières qui peuvent transformer vos sentiments avec la même aisance qu’elles les lisent. Elle l’avait semble-t-il ensorcelé car il ne détache pas son regard d’elle.

« Vous ne vous trompez pas, je suis là depuis à peine quelques mois. »

Leurs consommations arrivent rapidement, il regarde l’ambre bouillonnant de la jeune femme et son glacé chocolat. Il a hâte d’y tremper ses lèvres mais se contente pour l’instant de dessiner des arabesques du bout de son doigt dans l’eau condensée par le froid sur le verre. L’artiste ne réfléchit pas tellement il se contente de peupler cette page blanche. Avec finesse du bout de l’ongle un oiseau semble naitre, mais une goute plus épaisse se forme et tombe traçant une balafre au milieu du dessin. La main se referme dessus pour apporter la paille à ses lèvres, effaçant l’œuvre éphémère.
Il apprend qu’elle est déjà master. Cette nouvelle le trouble il est vrai. Tous les gens de son âge sont-ils masters à Terrae ? Est-il arrivé tard ? A un âge où les autres étaient trop construits pour se sentir vides ? Quelle étrange idée.

« Enseignez-vous Haley ? »

Mitsuki lui a expliqué que tous les masters n’enseignaient pas comme il l’avait premièrement cru. C’était une condition nécessaire mais non suffisante, il fallait encore que l’homme ou la femme ait envie d’enseigner. C’était un possible non une obligation. Elle sourit, lui aussi alors que ses lèvres trouvent l’embout de la paille. Il est plus doué pour écouter que parler, certaines choses ne changeront jamais. Il a peur de lasser par sa conversation et entraine les gens qu’il rencontre à perler d’eux, peut-être cela fait-il de lui quelqu’un de mystérieux ? Sans doute n’est-ce pas suffisant.


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##   Sam 23 Juil 2016 - 1:00
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Sous la surprise je soulève un sourcil étonné. Ce ne sont pas ses mots qui me surprennent mais le ton de sa voix. C'est comme si j'avais touché une corde sensible, comme si j'avais osé quelque chose que je n'aurais pas du. Mais avec rapidité et douceur l'homme prend ma main dans les siennes. Je me laisse faire, docilement. Parce que j'aime aussi que les autres prennent les devants même si j'ai tendance à ne pas leur laisser le temps de le faire. J'ai du mal à me laisser aller il faut dire. Mais là il y a quelque en lui qui fait que je n'aurais pas pu refuser. Ma lèvre se soulève un peu en coin à la vision que m'offre nos mains entrelacés. On dira ce que l'on veut, il y a vraiment quelque chose. Et pendant un instant j'aimerais que ce dure pour toujours.
Je l'écoute m'expliquer qu'il n'a jamais aimé qu'on l'appelle Charlie car cela sonnait pour lui comme quelque chose d'impersonnel et il s'excuse. Dans un petit sourire je réponds:


Vous n'avez pas à vous excusez. Ce serait à moi de le faire, je prends parfois un peu trop de liberté avec les gens. Je vous appellerai Angie comme vous le préférez

Il repose délicatement ma main sur la table. Mon regard reste posé sur sa personne. Je le contemple. Cet homme me plaît. Je ne veux pas le laisser partir. Pour rien au monde à cet instant là.
Il n'est pas fier d'être français ? Il n'y a pourtant aucune honte à l'être à mes yeux, je suis moi-même très fière d'être une descendante des indiens quand bien même mon physique ne le montre pas complètement.

Je peux le voir qu'il n'est pas ici depuis si longtemps que cela dans sa manière d'aborder la chose. Quand bien même tout le monde n'est pas étudiant ici, la plupart des gens connaissent les masters, ne serait-ce que de nom. Et puis il n'est pas à l'aise comme s'il se sentait ici chez lui encore. Il me confirme qu'il est là depuis seulement quelques mois. Je hoche de la tête.
Et puis les boissons arrivent. Je le vois du coin du l'oeil tripoter le verre, comme s'il dessina, décidément cet homme m'intrigue vraiment...


Et vous sentez-vous bien ici ? Si vous avez des questions à poser à propos de quoi que ce soit il ne faut surtout pas hésiter!

Je me découvre plus douce qu'à l'ordinaire, moins fonceuse et aventurière que d'habitude. C'est l'effet qu'il fait sur moi je crois. Il me demanda si j'enseigne. Je hoche de la tête, prenant une première gorgée de mon thé. Du thé basique. De l'industriel, rien d'exceptionnel mais je m'en contenterais, même si le goût de celui fait maison n'a rien à voir. Même flemmarde il m'arrive de faire des choses moi-même, de plus en plus en vérité.

Oui, j'enseigne l'astronomie. Mais heureusement pour moi c'est une matière optionnelle ! Ainsi je n'ai que des élèves intéressés, curieux ou qui du moins veulent avoir des points en plus. C'est plutôt agréable si je me compare à mes collègues...

Et vous que faites-vous ici ? Avez-vous déjà un métier ?


Après tout il faut parfois du temps pour trouver un métier qui nous convienne et Terrae n'offre pas toutes les possibilités du monde au vu de sa particularité.
En le regardant je ne peux m'empêcher de me dire qu'il doit être Terre. Il ne peut ni Feu, ni Tonnerre, il semble trop terre à terre et réaliste pour être un air. Et il a la confiance qu'ont moins les eaux. Bien sûr je peux me tromper mais sans savoir pourquoi je sens que j'ai raison. Pour apprendre à faire un peu plus sa connaissance je demande:


Dites-moi Angie, arrivez-vous à rencontrer du monde avec lesquels vous vous entendez et à faire des activités qui vous plaisent ici ?

Il y a quand même pas mal de possibilités à Terrae pour s'occuper, la preuve c'est que sinon cela fait bien longtemps que j'aurais déserté, je suis de ce genre de personnes qui ont besoin d'occupations tout le temps et c'est encore mieux si elles sont nouvelles ! La monotonie et la routine très peu pour moi ! Je m'essaye à deviner ce que mon charmant interlocuteur peut bien aimer faire. Il a l'air si calme...Mais sur ce point-là je dois bien m'avouer vaincu, je n'ai absolument aucune idée...


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Il y avait une troisième voie, une voie qu’ils n’entreverront même pas. Une qu’ils ont refusé de prendre, apeurés qu’ils sont par des sentiments qu’ils ont peur d’éprouver. Elle pourrait lui trouver un nom qu’elle serait la seule à pouvoir utiliser, qui n’aurait de sens qu’entre eux… Mais ils ne prendront pas cette voie trop éloignée de celle où ils se sentent tous deux en sécurité. Il y a cette attirance, cette vibration entre eux, mais aucun ne prendrait le risque de l’appeler amour sachant qu’un tel lien ne se nouait pas en un regard. Surtout aucun ne prendrait le risque de transformer cette sensation en amour, la crainte de souffrir à nouveau est encore trop vive pour eux.

Peut-être était-ce dû à son âge s’il rencontrait autant de masters ? Il se tournait sans doute plus naturellement vers ceux de sa génération que cers ceux à qui il enseignait il y a à peine quelques mois. Ce n’était pas volontaire et il ne le remarquait même pas. Il avait l’impression que le hasard était seul responsable, niant peut-être un peu trop son implication dans les mouvements du destin.

« Pour l’instant je m’en sors assez, je commence à trouver mes repères. »

Et à se faire quelques amis, ou du moins des connaissances. Il ne sait pas encore dans quelle case mettre toutes ces rencontres, amis, connaissances, potes ? Il ne sait même pas s’il veut les mettre dans des cases, il est comme ça Angie, il a un peu peur des cases. Il se pose beaucoup de questions et parfois préfère ne pas trouver de réponses. Une amie lui avait dit un jour « si tu ne veux pas connaitre la réponse, ne pose pas la question. » il ne pouvait malheureusement pas s’en empêcher. C’était beau une question, ça ouvrait les portes de multiples univers une question, quel dommage que la réponse ne soit qu’unique…

« Oh ? Vous enseignez l’astronomie ? Je ne savais que l’institut proposait de tels cours ! Vous croyez que je pourrais y assister même si je n’en suis pas d’autres ? »

Il avait toujours aimé apprendre et trouvait l’idée de reprendre la place d’un élève beaucoup plus agréable quand il pouvait choisir les matières à suivre. Les premiers temps après son arrivée il avait suivi un cursus normal essayant de se fondre dans la masse pour qu’on ne se rende pas compte que l’on s’était trompé et qu’il n’avait pas sa place ici. Cela avait été l’occasion de se rendre compte qu’il avait tout oublié des mathématiques ou de la géographie. Ces matières qui ne lui avaient plus été très utiles passé le lycée. Ne lui restait que ce qui lui avait été utile et assez étrangement le théorème Pythagore. Certaines choses semblaient inoubliables.
Il prend un air faussement solennel en disant :

« Je suis le patron de Petit taxi, la seule entreprise de taxis de Terrae, qui ne comporte pour l’instant qu’un seul taxi… »

Il abusait un peu, il existait d’autres moyens de transport que celui qu’il proposait mais ils offraient moins de flexibilité, reliant des points prédéfinis dans l’enceinte de Terrae. Il ne conduisait pas depuis longtemps dans les rues de Terrae, mais il aimait déjà son nouveau métier. Il fouilla dans son portefeuille à la recherche d’une des cartes qu’il avait dessinées. Sa voiture jaune dessinée d’un côté de manière stylisée et de l’autre les coordonnées ou le joindre. Il trouva une rescapée, il avait déjà donné tout le reste, il la tendit à la jeune femme.

« Je dois avouer que je n’ai pas trop d’activités ici, je partage mon temps entre mon travail et l’entrainement. J’imagine que c’est plus facile ainsi et me laisse moins le temps de penser. »

Il ne voulait pas dire cette dernière phrase à voix haute. Se sentit gêné d’avoir ainsi parlé de quelque chose d’intime, comme tous les nouveaux arrivants il n’était pas encore une personne stable. Un peu bancal, un peu blessé il recommençait à vivoter, un peu à la manière du chiendent qui reprenait ses droits au printemps sur le jardin déserté pendant l’hivers. Il poursuivit bien rapidement :

« Quand j’ai du temps libre je viens ici, j’aime cet endroit et les gens que j’y croise autour d’un café. »


Il n’était pas solitaire, pas vraiment… Mais il était réellement en manque d’activité, jusqu’alors il avait peint, dessiné, sculpté, filmé, modelé, cousu, et bien d’autres choses encore dès qu’il avait un peu de temps libre… Il n’avait pas retrouvé l’inspiration depuis qu’il était là. Parfois il l’avait frôlé mais il n’arrivait plus à créer se contentant de faire des œuvres, même s’il ne leur accordait pas ce titre, figuratives.

« Puis-je vous demander quelle est votre affinité ? »
demande-t-il en rangeant son portefeuilles.

C’est alors que la catastrophe se produit, d’un geste maladroit il renverse le contenu de son verre sur la table. Le reste du délicieux café glacé se répand donc sur la table. Si le verre ne se casse pas, le liquide ne trouvant nulle frontière vient gouter sur les deux adultes qui ne s’écartent pas assez vite :

« Je suis désolé ! »
s’exclame-t-il honteux de sa bourde et des dégâts qu’il a fait sur la si jolie robe d’Haley.


Ralentir le rythme de la course folle
Folâtrer un instant sans but, sans boussole
##   Mer 10 Aoû 2016 - 17:56
Haley Lindley

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Haley Lindley
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J'hésite un instant...celui de chercher un peu plus. Je donne toujours de surnoms, à peu près tout le monde, enfin tous ceux que j'apprécie. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs. Même mon ex en avait un et il ne l'aimait pas vraiment d'ailleurs, mais cela ne m'avait pas empêché. Mais la relation et notre état d'esprit était différent de maintenant. Alors pour une fois je choisis de me raisonner, de partir sur quelque chose de plus sécuritaire. Est-ce que donner un nom ce n'est pas s'attacher un peu ? Et je n'ai pas l'intention de m'attacher vraiment.

D'après ce qu'il me dit, ça a l'air d'aller. Il se fait à la vie d'ici. Je ne dis rien. Je souris juste. Ce n'est pas facile pour tout le monde de changer radicalement de vie.
Je lâche un éclat de rire quand je vois sa réaction par rapport à l'astronomie. Puis je réponds avec joie de vivre:


Je ne l'ai encore jamais fait, mais je pense que je dois bien pouvoir m'arranger avec la directrice ! Après tout c'est une option, une personne en plus cela ne change pas beaucoup.

Je connaissais déjà la réponse d'Hide. Bien sûr qu'elle accepterai. Elle ne pouvait pas refuser ce genre de choses.
Et puis il me parle de son travail. Il est taxi. Je sentais la fierté dans sa voix même si il savait bien que son entreprise était petite et sûrement juste à ses débuts. Je le vis chercher quelque chose dans son porte-feuille, il sortit après quelques secondes, l'air fier, une petite carte qu'il me tendit. Sa carte de visite. Charlie-Ange Petit. Taxi. Je fus amusée par le dessin d'une petite voiture jaune. Comme aux USA, le jaune.


Et je biens je garde ça dans un coin, qui sait si un jour je n'en aurais pas besoin ! C'est vrai que ça manquait ici, en plus je suis du genre à utiliser le taxi tout le temps normalement ! C'est un piège cette carte en fait !

Je rigolais bien sûr. Mais j'étais sûre que j'allais faire appels à ses services régulièrement maintenant. Et hop ! Il venait de se faire une nouvelle cliente l'air de rien !
Je jetais mon regard verdoyant sur lui lorsqu'il parla de ses activités, et ces quelques mots en trop trahissait bien sa difficulté à se faire au lieu. Je décidais de ne rien dire, je ne voulais pas paraître trop intrusive. J'étais intrusive dans la vie des gens, mais jamais de manière personnelle, je passais, faisait l'andouille et repartait, laissant intact le cœur humain derrière moi.
Et puis il me demanda de quelle affinité j'étais. Je pris d'abord un petit sourire, et j'allais lui répondre de deviner, quand le verre se renversa maladroitement sur la table, si il ne s'écrasa pas, tout le liquide se partagea sur la table et je ne fus pas assez rapide pour éviter l'inévitable. Le liquide coula sur ma robe fleurie. Au contact du café glacé je me relevais de ma chaise, plus à cause du froid du liquide qu'autre chose.
Mon regard vert croisa alors le visage désolé d'Angie et je ne pu empêcher un éclat de rire de passer mes lèvres.


Ne faites pas cette tête là Angie ! Ce n'est que du café froid ; et ce n'est qu'une robe ! Il n'y a pas mort d'hommes !

Je ne pourrais sans doute pas expliquer ce deuxième coup de folie, mais quelque chose me disait que cet homme-là en avait besoin. Et puis pouvais-je vraiment rester calme longtemps ?

Allons payer et sortons profiter un peu de ce beau temps monsieur le taxi!

Devant le comptoir pour déposer la note je me tourne vers l'homme blond et ajoute:

Ce serait de mauvais goût de vous appeler Joe ?

Ouais ouais je sais...Joe le taxi quoi...Mais ça avait été plus fort que moi, et puis c'était marrant non ?

Nous voilà maintenant devant le café et on ne peut pas dire qu'on a mille choses à faire ensemble. Alors je lui agrippe le bras et lui demande dans un sourire :


Ecoutez vous avez un taxi, et moi une petite maison. On peut peut-être prendre votre joli taxi jaune pour se rendre là-bas non ?

Bah quoi ? Je pourrais me changer et nous pourrions continuer de faire connaissance pendant le trajet et sur place. En plus pas question que j'aille m'asseoir derrière et j'avais un mignon petit jardin à faire visiter aussi !
Ce fut le moment que choisit un petit être bien connu de moi-même pour faire son apparition sans que je ne le remarque...Une petite tête de poupée indienne, aux cheveux verts sortit alors de mon sac à main mal fermé. Elle avait un sacré don celle-là...J'allais encore passer pour une sorcière...A moins qu'il ne la voit pas non plus ?...


I'm not waiting prince charming [Angie] 72523765h2

2ème compte d'Elio

Nakoma, sa marionnette:
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