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Sortie nocturne (Kimberly)
##   Ven 4 Mar 2016 - 23:51
Oksa Skily

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Oksa Skily
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Nous sommes le 5 mars 2016. Il est minuit pile. Et je tente de dormir depuis 21h30... Qui a dit qu'une journée bien remplie favorisait un bon sommeil? Peu importe qui il était, s'il disait vrai, je suis l'exception qui confirme la règle. Les yeux fermés, j'écoute la respiration régulière de ma coloc' qui, elle, dort à poing fermé. Soupirante, je finis par me lever avec dans l'idée d'aller attraper le verre d'eau que j'ai laissé sur mon bureau. Mais alors que je le porte à mes lèvres, un bruit, strident, étrange, un hurlement inhumain résonne dans l'internat. Je laisse tomber mon verre qui se brise en morceaux au sol. A côté de moi, ma coloc' dort toujours profondément, comme si elle n'avait rien entendu. D'ailleurs, aucun autre bruit ne se fait entendre. Serais-je la seule à l'avoir entendu? Était-ce mon imagination? La fatigue qui me joue des tours? Je décide de me remettre au lit et de tenter de dormir. Cependant, alors que je suis allongée, le cri résonne encore dans mon crâne, rempli mon esprit, semble prendre possession de mon corps... Agacée, je repousse d'un coup sec ma couette et me lève. Sans plus réfléchir, j'enfile un pantalon à la va vite, une paire de tennis et une veste, attrape le plus gros livre m'appartenant (on ne sait jamais, si j'avais à me battre, c'est la seule chose qui pourrait me servir d'arme) et sors dans les couloirs froids et sombres de Terrae.

Je fais quelques pas, regardant à droite à gauche, mais rien ne se montre. Frissonnant malgré ma veste, je décide d'accélérer un peu le pas. Le clair de lune s'immisce par les fenêtres, apportant un peu de lumière. Soudain, une ombre apparait au coin devant moi, et des bruits de pas se font entendre... Ma respiration se fait rapide, j'avance plus lentement, prudemment. Le livre tenu devant moi comme un bouclier, je fais quelques pas de plus et me retrouve face à la "chose"... qui n'est autre qu'une jeune fille blonde. L'air perdu, je l'observe et balbutie:
- Pa... pardon... j'ai cru que... enfin... un bruit bizarre quoi... désolée...


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##   Sam 5 Mar 2016 - 2:18
Kimberly Athénéris
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Le réveil afficha quatre parfait zéro. Kimberley regarda son réveil et soupira de désespoir, déjà trois heures non-stop qu’une des filles du dortoir ronflait. Trois putains d’heures, bordel de merde ! Elle allait devenir dingue, zinzin, chèvre, azimuté, barge et tout le reste. De toutes les filles qui arrivaient dans cette fichu académie, il avait fallu que celle qui ronfle, comme si elle était saoule comme une barrique, se retrouve dans son groupe. Honnêtement, elle hésitait. Faire comme si de rien n’était jusqu’au levé du petit matin ou étouffer cette vache avec son oreiller. Dieu sait que la deuxième option était la plus tentante…

Mais vu que le meurtre c’est mal, apparemment, elle avait décidé de s’allonger sur le ventre et de plaquer son oreiller sur sa tête, dans l’espoir d’atténuer un peu le bruit. Sauf que… c’était juste pas possible en fait, parce que cette fille en toute honnêteté, elle avait tout d’une moissonneuse batteuse.

Respire, se dit-elle.

Elle regarda le plafond de leur chambre collectif, espérant voir priant pour que cette fille s’étouffe avec sa salive. Elle a vraiment pensé ça ? Absolument pas voyons.

Cinq minutes plus tard, comme si le ciel l’avait entendu (et purée il ne l’entend pas souvent), les ronflements firent place au silence. Et purée que c’était bon ! Ses yeux qui se fermaient lentement et elle qui semblait enfin pouvoir accéder à un bon sommeil réparateur. La c’était parfait, la c’était…

Elle tomba de son lit.

- BORDEL DE SA MAMAN DE %£µ@$!

Elle étouffa un dernier juron, et dire que ses camarades de chambre ne s’étaient même pas réveillés, enfin, vu les ronflements dignes d’un phoque asthmatique de toute à l’heure… Non mais la ça n’allait pas du tout, ah non mais non ! C’était quoi ce cri de dingue ? Elle allait enfin pouvoir dormir, elle s’était même réconcilier avec l’autre moissonneuse batteuse ! Et puis ça venait d’où d’abord ce cri ?

… roulement de tambour, les ronflements venaient de reprendre. Et d’autre personne s’étaient jointes au concerto.

- Alors la c’est bon, je me barre.

Sinon c’était elle qui allait devenir complétement barré. Et puis avec toutes ces conneries elle s’était fait mal aux fesses en plus. Elle se leva et enfila son jean slim de couleur noir et un débardeur blanc. Avec ça elle prit sa veste en cuir et enfila une paire de bottes. Elle prit aussi son portable, parce que jusqu’à preuve du contraire, ça pouvait toujours servir et qu’elle ne s’en séparait jamais vraiment. Elle, accro à la technologie ? Pas du tout voyons. Elle sortit discrètement dehors, histoire de s’aérer un peu. Enfin, c’est ce qu’elle avait prévus au début, mais un autre cris retentis. Un cri de détresse. Et elle se dit que même si elle n’était pas une sainte, même si elle ne s’appelait pas Mère Theresa, elle n’était pas non plus quelqu’un qui pouvait ignorer ce genre d’appel à l’aide.

Elle de dépêcha de courir vers l’endroit d’où provenait le cri, mais elle ne pouvait pas vraiment le situer, de plus elle ne devait pas avoir fait un dixième du chemin quand elle s’arrêta dans les couloirs.

En fait, c’était difficile pour elle de dire si tout cela ne provenait pas uniquement de son imagination. Parce que, jusqu’à preuve du contraire, il n’y avait qu’elle qui l’avait entendu. Il devrait y avoir plus de personne debout si vraiment quelqu’un avait crié. Et pourtant…. De toute façon, maintenant qu’elle était là, autant vérifier non ? Même si une école, la nuit, ça n’avait rien de rassurant.

Durant les cinq petites minutes de son exploration, elle tombe sur quelqu’un, enfin, façon de parler. Alors qu’elle se servait de son portable comme lampe torche, elle avait aperçu une ombre, elle avait avancé prudemment. Et là, elle avait vu… une fille qui tendait devant elle un énorme livre. Kimberly ne savait pas ce qu’elle faisait avec ce livre et réflexion faite, elle ne voulait pas savoir, non mais parce que les gens sont quand même sacrément étranges ici et les rituelles vaudou c’est pas vraiment son truc.

- Heu… bonsoir ?

La jeune fille semble s’excuser, Kim hausse un sourcille. Son intention s’était de l’assommé avec son bouquin ? C’était très rassurant ça.

Quand je disais que cet endroit était rempli de gens tous plus barge les uns que les autres. Enfin, peut-être que j’interprète mal hein, mais quand quelqu’un vous attend au coin d’un couloir pour vous assassiner à coup de livre, moi je n’appelle pas ça une preuve de paix. Si ça se trouve cet endroit est remplis de psychopathes et moi je me balade en pleine nuit dans les couloirs. Bravo Kim, bravo, comme intention suicidaire c’est pas mal.

Enfin, cette fille avait quand même parlé de bruit bizarre entre deux bredouillements. Cette fille avait peut-être entendu la même chose qu’elle si ça se trouve. Kim l’interrogea un peu, au risque de passer pour une folle.

- Est-ce que par hasard, tu aurais entendu un cri ?

Elle attend patiemment la réponde, mais au fond d’elle, elle sait. C’est comme un de ces mauvais pressentiment qui vous dit que vous allez passer une salle journée. C’était un pressentiment angoissant et qui ne la mettait pas du tout en confiance pour la suite de cette histoire. Et comme pour répondre à ce mauvais pressentiment, un cri strident se repend dans l’air.


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##   Sam 5 Mar 2016 - 13:29
Oksa Skily

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Le souffle court, j'abaisse mon livre et le garde contre moi, comme pour me rassurer. Cependant, une réelle inquiétude m'envahit ensuite: la jeune fille a entendu un cri puisqu'elle me demande si j'en ai entendu un. Mais au moment où j'ouvre la bouche pour lui répondre, un second cri, puissant, retentit dans l'établissement, couvrant mon "oui". Une envie de courir me remettre au lit me prend mais je me retiens. La voix tremblante, je reprends la parole tandis que l'écho du cri se dissout:

- Ou... Oui je l'ai entendu... Et celui-ci aussi... Ce que je ne comprends pas, c'est qu'on semble être les seules... Ma colocataire n'a même pas ouvert un œil... Et personne d'autre n'est levé je crois...

Comme pour donner de l'assurance à ma dernière phrase je m'arrête de parler pour écouter, mais n'entend rien de plus. Un peu calmée, j'observe la jeune fille blonde.

- Je m'appelle Oksa, désolée d'avoir voulu t'agresser. Le cri m'a fait paniquer... Ça te dit de faire un tour dans les couloirs pour chercher la cause de tout ce bruit et voir si on n'est réellement seules à l'avoir entendu? Je l'aurais bien fait seule mais je ne suis pas tout à faire rassurée...


En mon fort intérieur, j'espère vraiment que la jeune fille va accepter car sinon j'aurai à le faire seule. Et un livre plus un pouvoir pas totalement maitriser, ça ne suffit pas vraiment pour se battre contre une chose puissante...


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##   Sam 5 Mar 2016 - 22:27
Kimberly Athénéris
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Elle n’avait pas pu empêcher un frisson de parcourir sa colonne vertébrale. Et ça ne s’était pas parce qu’elle avait froid, parce que ce soir il faisait juste un peu frais, c’était à cause du cri. Elle n’aimait pas entendre ce genre de cri, elle en avait de mauvais souvenir. En fait dans sa vie, elle avait entendu toute sorte de cris. Des cris de joie, de peur, de surprise, d’effroi et bien d’entre encore. Il était facile de deviner ceux qu’elle n’aimait pas entendre.

La voix de sa petite interlocutrice tremble, Kim le voit bien et en même temps elle la comprend un peu. Elles sont seules dans ces couloirs, enfin seules, peut-être pas et c’est tout le problème de la chose. Heureusement Kim avait quelques notions d’auto défense elle. Elle regarda la jeune fille aux cheveux bleus, elle ne portait pas son uniforme donc impossible de savoir qu’elle grade elle avait, enfin avant de partir au casse-pipe, la moindre des formalités serait au moins de se présenter non ? D’ailleurs « Oksa » l’avait prise de vitesse sur ce coup la.

- Moi c’est Kimberly, ravis de faire ta connaissance, même si la situation n’est pas tellement propice.

La jeune fille aux cheveux bleu avait apparemment l’intention d’explorer les couloirs et ceux, avec elle. Ça ne l’enchantait pas tellement, mais elle était venue pour ça non ? Alors c’était le moment de porter les cojones qu’elle n’avait pas et de prendre son courage à deux mains pour aller vérifier tout ça.

- J’imagine que je vais venir avec toi.

Il ne fallait pas lui en vouloir si ça réplique manquait d’enthousiasme et était couplé à un petit soupir. A la base tout ce qu’elle avait voulu elle, s’était une bonne nuit de sommeil. Et la voilà qui se retrouvait à jouer à Résident Evil grandeur nature. Un nouveau frisson parcouru sa colonne vertébrale.

Penser à ça dans un moment pareil, c’était peut-être pas la meilleure des idées…

- Allons-y !


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##   Dim 6 Mar 2016 - 21:45
Oksa Skily

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La jeune fille s'appelle donc Kimberly. Elle n'a pas l'air emballée de venir... Logique. Moi aussi je préfèrerais être tranquillement dans mon lit, c'est une évidence. Mais on ne fait pas uniquement ce que l'on veut, n'est-ce pas?

- Allons-y !

J’acquiesce et entame une nouvelle marche dans les sombres couloirs, moins sombres que d'habitude grâce à la pleine lune qui nous transmet sa lumière par les grandes fenêtres de Terrae. Tout est silencieux, les seuls bruits résonnant dans les corridors sont nos respirations régulières et nos pas. Comme pour briser ce silence oppressant, j'entame la conversation:

- Hum... Cela fait longtemps que...

Mais, soudain, une ombre se détache sur le mur, au coin à 5 ou 6 mètres de nous. Je ralentis et ne pense plus à finir ma phrase. Qu'est-ce que cela peut être? L'ombre grandit, s'élargit, s'étire. Pas après pas, nous nous en rapprochons. De plus en plus près. Quand tout à coup, le bruit retentit une nouvelle fois, plus proche que jamais, et l'ombre nous bondit dessus...


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##   Mer 9 Mar 2016 - 17:16
Kimberly Athénéris
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Elles commencent à marcher dans les couloirs, sans se précipité, de manière prudente. On ne sait jamais, des fois qu’une saleté de cannibale leur tomberait dessus. Les couloirs son silencieux peut-être même un peu trop, à tel point que le résonnement des pas des deux jeunes femmes est parfaitement audible. Les pas d’Oksa, eux, produisent un bruit plus feutré, tandis ce que ceux assuré de Kim, proviennent des talons de ses bottes qui claquent sur le carrelage. La respiration de Kimberly se veut calme et basse, pourtant quelque chose l’angoisse. Ces cris entendus plus tôt peut-être, ou peut-être ce silence trop pesant. Elle s’efforce de rester calme en pensant à autre chose. Par exemple son ordinateur qui s’était  tellement fait inonder de spam qu’un virus en avait profité pour se taper l’incruste. Et comme si ça ne suffisait pas, il était sacrément coriace celui-là. D’ailleurs elle se demandait si la saleté qui trainait dans les couloirs pourrait les infecter avec une quelconque saloperie…. Changement de sujet échoué.

Oksa entame une phrase mais ne l’a fini pas, allons bon, qu’est-ce qui se passe encore ? Kim pose son regard sur la fille aux cheveux bleus juste à côté d’elle. Cette dernière regarde quelque chose. Ses yeux sont écarquillés et elle tremble légèrement…ok, pas bon du tout. Alors Kim s’efforce de trouver dans quelles directions regardent les yeux d’Oksa. Elle ne tarde pas à trouver et pour tout dire elle n’est pas sûr de ce qu’elle voit. C’est une ombre ça c’est sûr, mais quand à savoir à quoi appartient cette ombre, la ça devient plus compliqué. Elle stoppe la marche, il serait imprudent de s’avancer davantage de manière précipitée. Pourquoi les super héros ne se pointent jamais dans la vraie vie ? Qu’ils fassent leur boulot un peu !

Elle continue d’avancer dans une démarche féline qui réussit à camoufler en grande partie le bruit provoqué par ses talons. Un mètre, deux mètres et puis bientôt la distance entre le point de départ et le point d’arriver et entièrement engloutis.

Soudain, la chose lui saute dessus, elle lâche une exclamation mis surprise mi effrayé.

- Miaou !

Pour finalement se rendre compte que ce n’est qu’un pauvre chat qui se baladait dans l’établissement. Le chat se frotte contre ses jambes pendant qu’elle reprend son souffle. Il ne fallait pas lui faire des frayeurs comme ça, elle avait une santé légèrement foireuse tout de même. Si ça avait été une personne qui avait fait ça pour s’amuser, nul doute qu’elle lui aurait mis son poing dans la figure.

Enfin, c’était bien gentil tout ça, mais les chats ça ne criaient pas, à la rigueur ça miaulaient et encore, Kim avait rencontré des chats qui ne savaient pas miauler. Vous y croyez-vous ? Un chat qui ne sait pas miauler, non mais où va le monde ?


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Dernière édition par Kimberly Athénéris le Jeu 24 Mar 2016 - 11:16, édité 1 fois
##   Sam 12 Mar 2016 - 13:52
Bito Y. Daisukenojo

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Un casse croûte de minuit ça te tente ? Bien sûr que oui !

Ce soir était un peu comme tous les soirs, j'avais faim et il fallait que j'entame mon cinquième repas de la journée. La seule différence, c'est que je n'avais plus rien à grignoter dans ma chambre. Sachet de chips vide, paquet de cookies vide... Rien! Même pas une cacahuète sur la moquette.
C'était triste à l'admettre, mais j'avais la flemme de sortir de ma chambre. Et puis il faisait bien plus chaud dans ma chambre que dans les couloirs de l'institut. Seulement il me fallait obligatoirement quelque chose à me mettre sous la dent, sinon j'allais faire une hypo.. hypogly... une hypo-truc quoi!

Bref, équipé de ma veste à capuche, mes chaussons et d'un jogging trop large pour moi. Je partis à la recherche d'un distributeur à sucreries.
Il faisait très sombre dans les couloirs de l'institut, seules les lumières qui dirigeaient vers les issues de secours étaient allumées. Mais c'était suffisant pour quelqu'un comme moi, quelqu'un qui connaissait par cœur le chemin qui menait à la cafétéria.

Sur le chemin, mon estomac se mit à gargouiller, il me disait: Vite, il me faut du gras !
J'accélérais alors un peu le pas, quand tout à coup je vis deux filles qui erraient dans les couloirs. Une blonde et une avec les cheveux bleus. J'étais loin derrière elles, elles ne me voyaient pas. Je me demandais bien ce qu'elles pouvaient faire à cette heure-ci dans les couloirs.
Curieux, je décidai de m'approcher furtivement de ces deux gazelles. Leurs regards semblaient être attiré par quelque chose à leurs pieds.
Ma tête passa alors au dessus de leurs épaules. Et à ce moment là, il eu comme un grognement qui résonna dans tout le couloir, ça ressemblait à un hurlement  étouffé d'un ours.

"GwrRRroOOowW"


Sauf que ce bruit provenait de... de mon estomac qui criait famine. Pour vous dire, je fus surpris que ce bruit vienne de moi même.
##   Sam 19 Mar 2016 - 23:33
Oksa Skily

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Je sursaute face au chat sauteur et soupire. Il se frotte à nos jambes, heureux de voir quelqu'un susceptible de le caresser. Un petit sourire au lèvre, je me penche et lui caresse doucement la tête en me demandant qui peut être à l'origine des cris. Mais alors que je me tourne vers Kim pour lui en parler, un autre bruit résonne. Un grognement, un vraie. Comme un ours. Juste derrière nous. D'un bon je me relève et envoie sans comprend comment, par instinct, une sorte de vague d'air sur l'inconnu qui semblait nous suivre. Celui-ci se retrouve les fesses par terre et moi de même. Encore trop peu expérimentée au niveau de mon pouvoir, je n'ai pas su contrôler ma puissance et me suis laissée emporter. Me relevant difficilement, je m'énerve contre le jeune homme:

- Tu nous suivais? C'est toi qui est à l'origine de ces cris? C'est pas malin tout ça hein!

J'ai l'impression de passer ma vie à crier en ce moment... Moi qui étais si calme auparavant. Je soupire et reprend d'une voix plus calme:

- Désolée de t'avoir fait voler comme ça. Mais sérieusement, qu'est-ce que tu faisais juste derrière nous?


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##   Mer 6 Avr 2016 - 17:05
Kimberly Athénéris
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Son sang se glaça alors qu'elle remarquait une présence derrière elle. Elle bloqua sa respiration quelques secondes, essayant de ne pas penser au pire. Bah oui parce que Voila, elle, elle avait la fâcheuse habitude d'imaginer le pire à chaque fois. Elle se disait qu'au moins elle ne serait pas trop surprise. Pourtant, allez savoir pourquoi, mais elle avait l'impression que ça lui portait malheur. Sans doute une histoire de karma, qui sait ?

Au moment où Oksa tente de lui parler, un grondement sourd se fait entendre. Juste derrière elles soit dite en passant... Et Kim elle n'aime pas ça, parce que voyez vous, Kim n'a jamais était très fan des ours et/ou grizzly. Et pour cause, ces grosses bêtes étaient loin de s'apparenter à des ours en peluches. Par mesure de sécurité elle fait un bon en arrière, à l'instar d'une gazelle effrayé et affolé en fait. Son coeur battant à vive allure dans sa poitrine, presque comme si ce dernier participait à un marathon.

Elle braque la lumière, qui émane de son portable, vers le visage du machin qui vient de les surprendre. Elle réussira sûrement à l'aveugler de cette manière. Un peu plus et elle pourrait commencer l'interrogatoire en lançant une phrase super culte. Du genre : "Nous avons les moyens de vous faire parler !". Accent allemand de rigueur, bien évidemment.

Plus sérieusement, elle avait été rassuré quand elle s'était retournée et avait constaté qu'il ne s'agissait pas d'un grizzly mais bien d'un homme. Un homme qui faisait des bruits d'ours... Bientôt les canards se mettront à miauler.

Oksa qui venait de le repousser avait atterris sur les fesses en même temps que lui, elle avait du mal doser sa force, chose plutôt normal quand on pensait au fait qu'elle n'avait pas eu le temps de trop réfléchir avant de passer à l'action. En tout cas Kim venait d'apprendre quelque chose. Oksa était associé à l'élément air. Kim assiste à la suite des événements de manière passif et blasé. Oksa qui se lève et qui crie sur le le nouvel arrivant, pour finir par lui poser trois mille questions en même temps alors qu'il n'a même pas encore répondu à la première. La fille au cheveux bleus paraît tendu, Kim attend patiemment que cette dernière se calme un peu. Heureusement ça ne tarde pas. Elle a quand même l'air encore légèrement tendu.

- Du calme Oksa, pas besoin de le noyer sous 3 tonnes de questions, laisse lui le temps de répondre. Détend toi et respire.

Elle essayait d'éviter un pétage de câble probable. Néanmoins il est vrai que la situation était quelque peu stressante.


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##   Sam 9 Avr 2016 - 23:21
Bito Y. Daisukenojo

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Une fois de plus, je me fis "victimiser" par une fille... Non,  en faite c'était pire que d'habitudes, car cette fois elles étaient deux.
L'une m'envoya le flash de son téléphone portable en pleine figure (rien de plus sympa pour vous éclater les yeux), tandis que l'autre créa une bourrasque de vent qui m'envoya balader à quelques mètres… A force de me faire attaquer par toutes celles que je croise, je vais finir par croire que toutes les femmes me détestent.

Lorsque j’avais été projeté par le vent, j’avais tenté de m'agripper à la fille aux cheveux bleus. Un réflexe que voulez-vous. Mais au final, tout ce que j’avais réussi à attraper c’était un gros livre qu’elle tenait fermement.
Bref, j’étais à présent cul contre terre avec ce bouquin entre les mains, avec en prime l’impression  de voir un carré blanc sur tout ce que je regardais.

-Grrr, ça commence bien. Grognais-je en me grattant le derrière avec son bouquin.

Il ne me fallut pas longtemps pour me relever, heureusement la rafale de vent qui m’avait mit à terre n’était pas très puissante. Au pire, j’allais me retrouver avec un petit bleu sur la fesse gauche… J’avais très envie de vérifier, mais ce n’était ni l’endroit ni le moment pour se mettre les fesses à l’air.
Certes il n'y avait pas mort d'homme, mais ce fut avec un air très contrarié collé sur le visage que j'attendis ne serait-ce qu’une petite excuse de la part de ces deux garces. Et… Bingo, un petit “Désolé” glissé entre  trois questions sortit de la bouche de la fille que je surnommerais “la Schtroumpfette”.

Fermant  les yeux et massant mes paupières pour essayer de retirer ce flash blanc de ma vue, je profitais de ce petit instant de répit où l’autre fille parlait pour faire le tri parmi toutes les questions qui m’avaient été posées.
D’abord qu’est ce que je foutais derrière elles? Et est ce que j'étais l'origine de ces cris?

-Eh bien je suis là par simple curiosité. Quand tu vois deux filles dans le couloir à une heure du mat’ en train de fixer le sol, tu te poses des questions. Et de quels cris tu m’parles toi ?

Faisant un pas en avant, je tendis le livre à sa propriétaire. Il fallait être cingler pour lire un livre aussi gros! C’était quoi son titre d’ailleurs? “Mobydick”?

- On dirait que t'aimes les histoires de baleines toi... Dis-je avant de tourner la tête vers celle qui braquait toujours sa lumière sur ma tronche.

-Arrêtes un peu de pointer ce truc sur moi !

Posant ma main sur son téléphone, je lui fis descendre gentiment ce truc.
Quand tout à coup! Lorsque je pu apercevoir son visage, mon mode dragueur s’enclencha.
Ne prêtant même plus attention à la Schtroumpfette, je lâchais son livre avant même qu’elle ne l’ai vraiment entre les mains. Résultat: son livre tomba droit sur son pied. Et maintenant  il était temps de s'occuper de cette petite blonde !
J’attrapais alors son poignet et l'attirais brusquement pour la faire se blottir contre moi.

-Hey, c'est quoi ton petit nom à toi? Demandais-je d'une voix suave.
##   Mar 26 Avr 2016 - 21:19
Oksa Skily

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Mais... mais... mais quel abruti! Je fous un coup de pied au livre, qui va voltiger dans les couloirs et fais demi tour sans dire un mot. Tant pis pour Kimberly, elle saura bien se débrouiller!

J'avance d'un pas décidé vers... mais oui tient, j'avance vers où? Je regarde autour de moi, et ne vois que du noir, mis à part ce mince rayon de lumière qu'amène le clair de lune. Soudain je comprends, les chambres étaient de l'autre côté, je suis partie dans le mauvais sens. Après quelques secondes d'hésitation, je soupire et décide de ne pas y retourner, n'ayant aucunement envie de voir l'autre crétin. Je fais donc encore quelques pas, et pousse une lourde porte donnant sur un petit balcon où les élèves viennent généralement s'en fumer une. C'est d'ailleurs une odeur de tabac froid et de nombreux mégots qui m'accueillent. Je m'appuie sur la rambarde, et observe le gigantesque parc de Terrae qui s'étend devant moi. Je ferme les yeux alors qu'une brise fraîche me caresse la joue. Un bruit se fait entendre. Alertée, je rouvre les yeux et regarde autour de moi. C'est alors que je le vois. Dehors, dans le parc, un homme, grand, massif, court. Je sursaute et fait tomber le cendrier qui était posé à côté de moi. L'inconnu, ayant entendu le bruit, se tourne vers moi. Un nuage qui cachait la lune s'éloigne à ce moment là. Un rayon de lumière lui éclaire le visage. Un visage ensanglanté. Je pousse un hurlement et pars en courant alors que lui aussi se met à courir en direction du bâtiment. Je ne réfléchis pas à la direction que je prends, je veux juste fuir. J'arrive en courant devant le garçon et Kimberly et crie:

- Un... un homme ! Plein de sang! ... La cause des hurlements... Lui!


Essoufflée, je ne parviens pas à construire ma phrase correctement. Je me tourne vers Kim, la seule à avoir aussi entendu les hurlements. Plus blanche que jamais, des larmes aux yeux, le regard suppliant afin qu'elle me croit. Mais heureusement, je n'aurai pas besoin de me faire prier. Un claquement sourd, le bruit du battant de porte qui se referme trop brusquement, nous apprend à tous que l'inconnu a pénétré Terrae.


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##   Jeu 2 Juin 2016 - 13:23
Kimberly Athénéris
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- Eh bien, je suis là par simple curiosité. Quand tu vois deux filles dans le couloir à une heure du mat’ en train de fixer le sol, tu te poses des questions. Et de quels cris tu m’parles toi ?

Ouais, il n’avait clairement pas tort, enfin du point de vue de Kim, après elle ne savait pas ce qu’en pendait Oksa, mais elle-même trouvait leur comportement assez louche. Peu de personnes se baladaient comme ça dans le couloir en pleine nuit. M’enfin, à sa décharge, ce n’était pas de sa faute s’il se passait des choses étranges hein.

De toute façon, tout ça ne les avançait pas plus et elle doutait franchement que ce type ai un quelconque rapport avec tout ça, il s’était juste retrouvé là par hasard. Et oui, malgré ce que les gens pouvaient penser, les coïncidences n’étaient pas si rares.

- Arrêtes un peu de pointer ce truc sur moi !

Oh, elle sortit de ses pensées, elle n’avait pas remarqué qu’elle braquait toujours la lumière de son portable sur lui. Elle avait continué à le faire instinctivement, sans vraiment s’en rendre compte, plus par pur automatisme qu’autre chose. Il n’attendit pas qu’elle baisse son portable, il le fit lui-même, agrippant son portable doucement pour le faire descendre et le lâchant par la suite.

Elle n’eut pas tellement le temps de s’interroger après ça, quand elle vit du coin de l’œil que le garçon venait de lâcher l’imposant livre, et ce, avant même qu’Oksa l’ait attrapé. Conséquence de cet incident, ce dernier atterrit sur le pied de la demoiselle. Kimberly grimaça, mince, ça devait faire mal ! Enfin, elle redirigea bien vite son attention sur son interlocuteur masculin qui venait de l’attirait contre lui en tirant sur son poignet.

- Hey, c'est quoi ton petit nom à toi ?

Euh, pardon ?... Est-ce qu’il était en train d’essayer de la draguer ? Manifestement oui, il semblerait. Kimberly resta de marbre. Cet abruti pensait vraiment que c’était le moment ? Ils étaient tout de même dans un couloir de l’école, en pleine nuit, une atmosphère morbide régnant autour d’eux et lui, il trouvait encore le moyen d’élaborer des plans de drague ? Ce type avait une case en moins. Ou peut-être plusieurs d’ailleurs. Elle regarda un peu autour d’elle, se décollant du garçon qui tenait toujours son poignet. Elle se demandait s’il allait se décider à la lâcher un jour. Mais plus important, elle se demandait ou était passée Oksa… et cette question-là était bien plus préoccupante.

- Je m’appelle Kimberly et la fille que tu viens de faire fuir s’appelle Oksa.

Elle se retourna dos au nouvel arrivant et chercha la jeune fille du regard, mais même avec la lumière de son portable la tâche s’avérait ardue. La lampe torche de son portable n’avait pas non plus une portée énorme.

- Oksa ? L’appela-t-elle, prenant garde à ne pas trop élever la voix.

Un hurlement retentit et il lui avait semblait qu’il provenait d’Oksa, son sang se glaça alors que l’inquiétude montée petit à petit. Elle essayait de rester calme, paniquer était bien la dernière chose à faire dans ce genre de situation. Elle allait courir la cherche, quand elle la vit revenir d’elle-même en courant.

- Un... un homme ! Plein de sang! ... La cause des hurlements... Lui!

- Quoi ? Attend Oksa, reprend ta respiration, là, je ne comprends pas grand-chose.

Elle avait parlé d’un homme, de sang et des hurlements qu’elles avaient toutes les deux entendus. Possible qu’il soit impliqué dans tout ça, cependant, les cris qu’elles avaient entendus auparavant, étaient résolument féminins. Même si elle ne pouvait pas franchement se prononcer, elle n’avait pas tous les éléments et il y avait beaucoup de zones d’ombre dans cette histoire.



HRP:


Sortie nocturne (Kimberly) 1457016552-kimberlyava
##   Dim 12 Juin 2016 - 14:03
Bito Y. Daisukenojo

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Pendant un petit instant j’eus le bonheur d’être en tête à tête avec celle qui se prénommait Kimberly… Le mot “bonheur” était bien ironique, car ce ne fût pas un moment très romantique comme je l’attendais. Elle aurait dû se jeter dans mes bras en voyant le si bel homme que j’étais (oui, c’est beau de rêver), mais elle se préoccupait plus de sa copine que de moi… Je pense que je suis tombé sur un couple de lesbienne.
J’allais me présenter, mais miss Mobydick ne mit pas longtemps à refaire surface, elle avait l’air effrayée, mais pour moi elle voulait juste attirer l’attention.

- Arrêter de gueuler tu vas réveil…
╬ CLANG ! ╬

Un grand claquement de porte me coupa en plein milieu de ma phrase.
Levant un sourcil et prenant un air interrogateur, je me demandais depuis quand la porte du hall claquait aussi fort. La seule explication valable, c’était parce que Terrae n’était pas foutu de recruter un VRAI concierge. La directrice donnait ce genre de boulot aux Masters qui, pour être honnête, n'y connaissent rien. Quand il s'agit de cramer une forêt ou de créer un tsunami ils sont très fort ces Masters, par contre quand il faut réparer correctement une porte ils étaient bien mauvais.

Bref, il était temps que je me bouge, j’étais l’Homme du groupe après tout, le plus fort, le plus courageux ! Il fallait que je montre à ces deux froussardes qu’il n’y avait ni cri, ni sang. Aucun assassin ne pouvait s’infiltrer comme ça à Terrae… à part s’il était déjà ici.

- Faut arrêter de dire des conneries. J'étais dans le coin et je n'ai entendu aucun cri. C’est sûrement une débilos de Novice qui s’est fait une frayeur toute seule… Un peu comme toi. Ajoutais-je en désignant du menton la fille aux cheveux bleu. Aller on va aller chercher ce mec.

Tournant le dos aux filles, je mis les mains dans les poches et commençai à marcher tranquillement en direction du hall. Ce n'était pas un claquement de porte et un couloir sombre qui allait me faire peur.

- Qui m’aime me suit ! Affirmais-je pour que les deux demoiselles me suivent.

Mais cette phrase ne les fit pas bouger d’un pouce. J’en étais presque vexé. Personne ne m'aime dans ce bled !?
Faisant rapidement demi-tour, j’attrapai les deux filles par le poignet et les traînaient derrière moi. Tant pis pour celle qui était encore essoufflée. Et ce fut une fois arriver devant la porte qui menait au hall de l’institut que je les relâchaient. Je me mis alors à toussoter comme si j’allais faire un beau discours.

- Bon les filles, il est temps de vous prouver qu’il n’y a aucun mec chelou derrière cette porte. Pour faire court: on va prouver que Miss Baleine est une mythomane… Attention les yeux.

D’un seul geste j’ouvris la porte et au même moment, l’orage éclata. La lumière vive d’un éclair illumina le hall pendant une seconde et cette lumière si courte soit-elle suffit à nous montrer qu’il y avait bel et bien un homme bizarre à Terrae. Je n’avais pas eu le temps de voir grand chose, juste la silhouette imposante d'un homme, mais cela suffit à me faire flipper et me faire fermer cette porte au plus vite.

- Oh putain, c’était quoi ça !? Faut vite se débarrasser de ce type avant qu’il ne nous bute !

Panique à bord ! Il nous fallait un plan d'attaque. J'attrapais alors la première chose qui me tomba sous la main: c’est à dire un espèce de pot de fleur qui traînait dans le coin, que je mis entre les mains d’Oksa avant d’élaborer une stratégie.

- Moi j’ouvre la porte, Kimberly l’aveugle avec sa lumière et toi tu lui défonce la gueule avec ça. Pigé ?

Pourquoi est-ce-que j’avais la tâche la moins dangereuse ? Parce que je tenais à ma vie bien plus que la leur voyons.
##   Lun 13 Juin 2016 - 21:11
Oksa Skily

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Il m'énerve. A un point pas possible. Je voudrais juste lui prendre sa tête d'abruti et l'arracher. Il me traite de mytho, fait le fier, le tout beau, et au dernier moment flippe tellement qu'il est pas foutu de faire quoi que ce soit. En en plus il a osé attraper mon poignet sans rien demander. Ma colère est tellement forte qu'elle prend le dessus sur la peur. Mon regard noir se pose sur lui, et je lui colle une baffe. Pas une fausse, une vraie qui claque bien.

" Évidemment qu'il y a un mec! je te le dis depuis tout à l'heure! T'es débile ou quoi? Nan mais sérieux atterris!"


Serrant le pot de fleur, je grince entre mes dents.

" C'est dans ta tête qu'il va atterrir ce pot tu vas voir. "

Me tournant ensuite vers Kim, je lui dis avec plus de douceur.

" Je compte sur toi ok? "


Je ferme les yeux quelques instants. Inspirant profondément, je murmure afin d'être sûre de n'être entendue que de nous.

" OK... A 3 t'ouvre abruti de service. "

Froidement, je pose mes yeux sur le garçon.

" Et t'a pas intérêt de déconner. "


Je re-dirige mon regard vers la porte.

" 1... 2... AAAAAAAH"


Avant que j'ai eu le temps d'arriver jusqu'à 3, la porte s'ouvre d'un coup. Je balance le pot de fleur au pif. C'était bien visé, mais le gars l'esquive en se penchant sur le côté. Je recule aussi vite que possible.

" Vous êtes qui??? Qu'est-ce que vous voulez??? "


Sortie nocturne (Kimberly) 587988ailes3

##   Mer 15 Juin 2016 - 11:52
Charlie-Ange Petit

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Il est claqué, le sommeil lui échappe depuis quelques temps. Les bras de Morphée ne lui semblent plus si accueillants alors que d’insaisissables cauchemars les peuplent. Il se réveille plusieurs fois dans la nuit haletant et déboussolé. Rien de bien sombre ne peuple pourtant son passé ou son avenir, il n’a rien qui pourrait le perturber au point qu’il en perde le sommeil. Et pourtant c’est ce qui lui arrive, il repousse de plus en plus souvent l’heure de couché, attendant de s’écrouler de fatigue. Il s’agite dans tous les sens, cherchant un sommeil sans rêves. Il a peur de ce qu’il ressent au réveil, de cette solitude écrasante qui l’empêche parfois de respirer. Nul réconfort pour alléger cette oppression dans sa poitrine. Alors l’homme se lève et fuit à nouveau le sommeil réparateur.

Ce soir ne fait pas exception à la règle, il sort plutôt que de s’enfermer dans cette chambre chargée de cartons et de souvenirs où il étouffe. La présence d’un ami lui serait bénéfique mais comme toujours il n’ose pas. Imposer ses doutes et ses terreurs internes ne ferait que gêner la personne à qui il les confierait, alors il s’isole plus qu’il ne l’est déjà. Sans se douter un instant que parler avec une de ces personnes qui le font se sentir vivant serait suffisant à chasser ses craintes.
Sans réfléchir il prend la direction des toits, il aurait bien aimé retrouver cet endroit que lui avait montré Mitsuki mais comme elle l’y avait conduit en le téléportant il ne l’avait par la suite pas retrouvé. Pourtant, il aurait bien fait un saut à cet observatoire pour converser avec ses nocturnes compagnes.

A défaut il monte sur le toit de l’établissement, il a besoin d’espace et de temps. L’air frais lui fait du bien calmant les battements épars de son cœur. Il monte un peu plus haut encore plus haut dehors, allant même sur le toit qui recouvre la porte qui l’a mené sur cette terrasse. Il essaie de se convaincre qu’il n’a pas le cœur qui bat la chamade alors qu’il grimpe les barreaux de l’échelle. Ce n’est qu’une fois arrivée en haut qu’il le sent s’apaiser, il n’a pas plus peur du vide qu’un autre, mais il s’en méfie tout de même. Il s’allonge sur ce sol glacé et fixe ses consœurs les étoiles.
Ainsi posé il trouve enfin le repos, sans même qu’il s’en rende compte il plonge dans le sommeil. Il était épuisé, le repos lui fait le plus grand bien. Ce n’est que plus tard dans la nuit qu’il se réveillera et s’apercevant qu’il n’est pas dans son lit prendra la direction de sa couche les yeux embrumés. Les doigts glacés par le froid répondent difficilement, il crie alors qu’il sent l’échelle se dérober sous ses doigts.

A terre il perd connaissance sous le choc, il n’est pas tombé de bien haut… Peut-être deux mètres tout au plus. Ce qui en réalité est déjà conséquent. Il met un moment à reprendre conscience et une nouvelle plainte s’échappe de ses lèvres, pas de la terreur de se sentir tomber cette fois-ci, mais la douleur. Simple, sa tête lui fait mal il est mal tombé, il porte une main tremblante à sa tête et elle rencontre un liquide poisseux. L’odeur du cuivre emplit l’atmosphère alors qu’il essaie de retrouver ses esprits. Il presse la blessure et serre les dents essayant d’oublier la douleur pour se lever. Le prudent devra cette fois aller à l’infirmerie, il n’en doute pas en sentant le filet que ses doigts n’arrivent pas à juguler.
Il s’adosse au mur qui l’a vu chuter. Il est tard dans la nuit, il sait qu’il ne trouvera pas d’aide et regrette le téléphone portable qu’il a laissé charger dans sa chambre. Il se lève difficilement. Il se rend compte qu’une grande douleur irradie aussi de son bras gauche qu’il a tendu dans un réflexe vain de protection. Du sang coule aussi de sa manche. Il n’arrive plus à le bouger, il n’a pas fait les choses à moitié. S’il avait pensé gagner l’hôpital par ses propres moyens, autant se rendre à l’évidence il faut qu’il appelle de l’aide.

Il doit avant cela parcourir la moitié de l’établissement pour trouver sa chambre. C’est difficile, c’est lourd et il manque plus d’une fois de sa casser la gueule. Alors qu’il voit enfin quelqu’un, ce qui pourrait l’aider hein ? La personne se barre en courant. Ça l’énerve déjà que la douleur ne le rend pas aimable, mais gueuler ne l’avancerait en rien. Alors il continue en serrant les dents. Il reconnait la voix d’Oksa ce qui le désarçonne il perd à moitié l’équilibre alors que la porte s’ouvre à nouveau, et s’il évite le projectile qu’elle lui balance dans la figure c’est bien malgré lui. Il voit pourtant rouge :

« PUTAIN OKSA MAIS TU VAS ARRETER TES CONNERIES ? »
la douleur le rend tout sauf aimable. Il remarque alors le petit groupe d’élèves autour de lui. « NON MAIS SERIEUX CA VOUS ECLATE DE BALANCER DES … JE SAIS PAS QUOI A LA GUEULE DES GENS ? PUTAIN JE SUIS PAS EN ETAT POUR VOS CONNERIES ! »

Disant cela il s’affale à moitié contre le mur qui le soutient essayant de reprendre son souffle.



Ralentir le rythme de la course folle
Folâtrer un instant sans but, sans boussole
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