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Même pas peur [Ys :)]
##   Sam 20 Aoû 2016 - 23:02
Adélaïde Hamilton E.

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Ok. Ok. Surtout. Gar-der son cal-me.

Plus simple à dire qu'à faire quand tu as à ta droite un mec complètement taré qui vient frotter une tronçonneuse contre tes côtes, derrière toi une armée de fantômes – oui, bon, deux fantômes, mais ça fait beaucoup quand même ! - et à ta gauche un rouquin complètement flippé.

AAAAAAH POURQUOI AIS-JE FAIS CA ?

Tout a commencé lorsque je me suis dit que je m'ennuyais. En ce joli samedi après-midi pluvieux, j'étais allongée sur le lit, à la recherche de nouvelles musiques. J'avais récemment découvert YouTube et la joie de l'aléatoire. Certes de temps en temps, je grinçais sérieusement des dents lorsque cela tombait sur ce qu'ils appellent « techno » et « électro », mais j'avais compris comment faire pour l'éviter. Je m'étais plongée dans le « rock » avec une fascination surprenante.

Quoi qu'il en soit, j'avais tout de même finis par avoir des fourmis dans les jambes à force de ne pas bouger. Je m'étais donc levée et m'étais baladée dans l'institut. J'avais fini par avoir une idée. Je m'étais donc incrustée dans la partie Tonnerre et étais allée toquer à la porte de ce garçon aux cheveux flamboyants que j'avais rencontrée à la fête, Ys. Lorsqu'il avait ouvert, je ne lui avais pas laissé le choix.

« Allez viens, nous allons nous préparer à dominer le monde ! »

Et sans rien ajouter ni répondre à ses questions, je l'avais embarqué à la Maison Hantée. Depuis mon arrivée, je me demandais comment elle était. Il y en avait tellement en Écosse, et je n'avais jamais eu l'occasion de les tester. Il était donc grand temps que j'en fasse une, tant pis si ce n'était pas dans mon pays d'origine !

Sauf que Ys est beaucoup plus flippé que ce que je pensais. Même vraiment trop. Je me tourne vers lui.

« Pour dominer le monde il faut du courage, rouquin. Imagine si nous nous faisons envahir par les fantômes ! Il faudra y faire face ! »

Oui, je l'embête. Je ne lui ai même pas dit que la réelle raison pour laquelle je l'ai traîné ici c'était pour ne pas me sentir trop seule. Je n'ai pas d'amis à proprement parler, juste des connaissances qui me perturbent plus qu'autre chose. Alors il fallait que je sois avec quelqu'un qui ne chercherait pas à me cerner mais à s'amuser. Ys m'avait semblé la bonne personne.

Toujours à utiliser les gens dans ton propre intérêt, Hamilton...


##   Dim 21 Aoû 2016 - 19:08
Ys Ochikawa

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*Comment ai-je fait pour en arriver là ?!...*

Il y a comme un air de dépression qui se lit sur son visage, ou un parfait malaise. Et dire qu’il devait tuer sa journée pluvieuse devant sa console, tranquillement, accompagné d’une bière. C’était sans compter sur une rouquine imprévisible qui vint le déranger. Au départ, il crut bon de l’écouter et de la suivre. A présent, il voit les choses différemment. Et ce à quoi, les perles de gouttes qui coulent le long de sa tempe.

« POURQUOI ?! Pourquoi ici ?! On peut dominer le monde différemment ! »

L’excuse d’être roux aurait suffit, mais apparemment, cette Hamilton déborde d’envie de se faire quelques frayeurs. Ils auraient pu aller n’importe où mais pas ici, surtout pas ici. Une maison hantée… Sa mauvaise expérience avec Mathéo dans la forêt était suffisante. Inutile de venir chatouiller le mal dans son antre. Bon d’accord, tout ceci est faux. Mais dans le noir, même pour un téléporteur, c’est très effrayant.

Ys se tient dernière la demoiselle, à la limite de se tenir à ses épaules pour ne pas hurler. Il entend des bruits, ils viennent de tous les recoins. Ils s’amusent avec leurs nerfs. Les salauds ! Attendez qu’ils soient dehors, ils feront moins les fiers. Essayez d’attraper quelqu’un quand on y voit rien ?! Mais pourquoi la miss avait des idées aussi tordues ?! La jeunesse est morte.


« Les fantômes ne cherchent pas à envahir le monde, c’est des conneries ! Et puis, c’était juste un délire cette histoire de conquérir la planète, hein ?! T’étais bourrée à ce point ? »

Ys préfère s’arrêter. Il craint tellement de recevoir une main sur son épaule ou un soufflement dans la nuque, qu’il préfère chuchoter. Le bon côté des choses, c’est qu’il y a au moins un des deux qui garde le contrôle de soit. Et dire que c’est une fille. Et comment perdre toute virilité en quelques secondes. Il faut vraiment être stupide pour se laisser embraquer dans ce genre d’endroit. De plus, cette maison est réputée pour être ancienne et déserte depuis des années. Et qui dit ancienne, dit hantée. Personne n’y a plus jamais habité. Certe, des personnes effrayantes de sensations fortes et surtout de beaucoup d’argents, ont décidé d’y monter un lieu d’attraction. C’est assez populaire, ça attire du monde. Mais n’oublions pas que cette maison est immense et divisée en deux. Ils « jouent » uniquement dans l’aile droite de la maison. L’aile gauche est donc inutilisée et abandonnée. Et personne ne s’y aventure…

« Il faut vraiment être dérangé pour venir s’amuser ici. En même temps, ça ne m’étonnes pas tant que ça. Tu es aussi dingue que tu en as l’air. »

Ça n’y ressemble pas, mais venant d’Ys, c’est un compliment.


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##   Lun 22 Aoû 2016 - 16:09
Adélaïde Hamilton E.

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Je lève les yeux au ciel, un sourire malin au visage. Je sais exactement pourquoi ici. Pour me sentir vivre un peu et arrêter d'être aussi éteinte qu'après ma rencontre avec Kurei. C'est d'ailleurs la première fois que je vois volontairement quelqu'un depuis cette nuit au lac. Cependant, je réponds du tac au tac.

« Pour t'apprendre à être un homme tiens. »

Je me retiendrais presque de lui tirer la langue. Par contre, je le trouve un peu trop proche quand même. Limite il me sauterait dessus tellement il flippe le pauvre. Mais s'il me touche, il comprendra ce que c'est d'avoir peur, promis.

« Si, si les fantômes ont tout un plan ! C'est même un complot. »


Je ne réponds pas quand il demande si j'ai conscience que toute cette histoire de domination du monde était de l'humour. Bien sûr que je suis au courant, c'est évident. Cela n'empêche pas de pousser le délire un peu plus loin.

Nous continuons d'avancer avec lenteur. Même si je ne montre pas de signe particulier de panique, je regarde à droite à gauche, légèrement inquiète tout de même. Je sens le garçon sursauter au moindre bruit. SANS RIRE AUCUNE VIRILITE QUOI.

Et en plus il se permet des remarques ? Au moment où je me tourne vers lui d'un regard noir, m'apprêtant à le remballer en lui disant ce qu'en pense « la dingue », un espèce de… truc… difforme… ne ressemblant ni à un homme... ni un animal… ni un monstre... s'approche... en COURANT. Oui il nous court après ce machin !

« Je te frapperai plus tard pour m'avoir traitée de dingue ! Si nous courrions? »

Oui là c'est bon je flippe. Le couloir est super étroit et nous avons cette chose immonde qui s'est lancée à notre poursuite. Du coup je cours. En espérant que le garçon me suive. Ok j'ai peur qu'il ne suive pas et me laisse seule alors dans le doute j'attrape son bras pour l’entraîner avec moi. Finalement, après avoir tourné plusieurs fois, nous nous retrouvons enfin seuls. Je lâche rapidement son bras, reprends mon souffle et regarde autour de moi. La pièce est vide, éclairée uniquement pas un néon. C'est assez glauque.

Un sourire illumine mon visage. Il y a tout de même quelque chose d'intéressant ici. Une porte avec écrit « Partie abandonnée. Accès interdit. » dessus. Je m'en approche à petit pas et reste un moment hésitante. Enfin, en me tournant vers Ys avec un air un peu provocateur, j'appuie sur la poignet qui cède sans difficulté. Je murmure.

« J'en connais qui ont oublié de fermer à clés… Alors, prêt à vraiment avoir la frousse ? »

Tout en moi montre que s'il dit non, je ne vais pas me gêner pour me moquer un bon moment de lui. J'ai bien envie de voir s'il va se lancer, s'il va oser braver l'interdit et dompter sa peur. En tout cas, j'espère que sa réponse sera un « oui ».


##   Lun 22 Aoû 2016 - 20:55
Ys Ochikawa

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Pourquoi les personnes qu’il croise sont toutes des dingues ? Non mais sérieusement, personne n’est normal. Ils ont tous un problème bien à eux. Bon, Ys aussi. Il n’est pas très net. C’est surtout sa facilité à savoir se plaindre toujours pour un rien. Il finira vieux ronchon. Mais pour l’instant, ses râlements lui font trembler les jambes. Non mais pourquoi cet endroit ? En plus la miss ne lui répond pas, du moins, indirectement. Elle s’amuse même, se moquant de son état d’esprit.

*Gnagna ! Je t’en mettrais un homme !*

N’étant pas d’humeur suicidaire, il se contenta juste de claquer la langue. Il ne la connait peut être pas assez mais suffisamment pour savoir qu’elle a un fort caractère.
Cette histoire de conquérir le monde et de complots, semblait avoir pris plus d’ampleur qu’il ne l’aurait crus. Bah au moins, ça leur change du quotidien . Et même s’il n’est pas très courageux quand il faut affronter un fantôme, malgré tout, il passe du bon temps. On peut sentir l'adrénaline. Et en parlant d'adrénaline …


« Tu devrais voir ça comme un compliment. Mais avoues qu’il faut être dingue pour ve….. »

S’arrêtant soudainement dans ses propos, Ys détourna le regard vers ce qui pouvait effrayée la rouquine. Enfin effrayée…excitée surtout !

« Aaaaaahhh !!! »

Ce type est trop bizarre. Il est horrible. Il ressemble à rien. C’est une créature sortant tout droit des ténèbres. Bon ok, c’est un gars déguisé. Mais c’est surement à cause des hurlements des autres visiteurs, qui vous poussent à hurler à votre tour. Ys pouvait même sentir son cœur qui battait si fort qu’il aurait pu bondir hors de sa poitrine.

« BARRONS NOUUUUUS !!!! »

Sans perdre de temps, Ys prend les jambes à son cou. Enfin, il est quelque peu aidé par la miss. Cette dernière court très vite. C’est qui a peur là ?! Du moins, aucun des deux ne perd de temps. Ils réussissent à semer l’ennemi et se retrouvent même dans une impasse. Une impasse où il règne un étrange calme. On aurait cru qu’ils se trouvaient très loin de cette attraction. Au moins, ils pouvaient reprendre leur souffle. Ys retrouva rapidement sa liberté. Assez étonné, il n’aurait pas pensé Hamilton aussi tactile. Surement du au stresse.

« C…ce type… il méritera…sa…sa paye ! »

Posant une main sur son torse, le Tonnerre souffre pour retrouver son rythme cardiaque. Décidément, il serait temps d’arrêter de fumer. Mais son état ne l’inquiète plus quand la rouquine se fait étrangement silencieuse. Et là, il voit ce sourire. Un sourire qui n'annonce rien de bon. Elle ouvre une porte où il est indiqué clairement interdiction. Cette zone ne semble pas être occupée mais la rouquine se moque bien des interdits. Ys ne s’était jamais senti aussi adulte à cette heure.

« Non mais t’es pas sérieuse là ?! Il est marqué qu’il est interdit. »

Arquant un sourcil et désignant de l’index l’écripteau, Ys posa un instant avant qu’un hurlement des autres acteurs ne le fasse réagir.

« Et vas sy on s’en bats les steaks ! On se barre ! »

Sans perdre de temps, il oblige même Hamilton à y entrer, et les femmes d’abord, avant de refermer les portes derrière eux. Une porte qui selon le bruit qu’elle émit, annonce clairement qu’elle n’était pas prête de s’ouvrir de si tôt. Et ils furent très vite plongés dans le noir sans savoir où ils avaient mis les pieds. Ce qui, bizarrement, détendit le jeune homme. Loin des ces clowns effrayants, il se sentait plus à l’aise dans un endroit plongé dans le noir qu’auprès de comédiens.

« Bah au moins,ils viendront pas nous chercher ici…. C’est fou comme t’es une rebelle. Tu es une mauvaise fréquentation, je vais finir mal avec toi. »

C’est l’église qui se fout de la charité ! Du moins, ça le détendait de pouvoir blaguer même dans des endroits comme celui-ci. Et sur ce, il se permit de s’allumer une cigarette. Ce dont il ne remarqua pas de suite, mais grâce à la flamme de son briquet, is pouvaient remarquer la présence d’un interrupteur juste à côté du Tonnerre.


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##   Jeu 25 Aoû 2016 - 13:24
Adélaïde Hamilton E.

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Un rire gentiment moqueur m’échappe alors qu’Ys se dégonfle, me faisant la remarque sur le fait qu’il est marqué « interdit ». Je l’avais bien remarqué, merci petit Tonnerre froussard. Je ne dis cependant rien, sûre qu’il se doute que je meurs d’envie de le taquiner là-dessus. Heureusement pour lui, les cris venus d’un couloir plus proche le pousse droit dans l’inconnu. Il m’y envoie même de force, le fou ! Il me fait passer en premier, bien entendu… Lâche va.

« Eh bien dis-moi, si j’avais su qu’il t’en fallait si peu pour enfreindre les règles ! Mais tout de même, ce n’est pas très gentleman ce que tu viens de faire ! »

Enfin, je suis contente qu’il ait osé. Cela aurait été dommage sinon de ne pas profiter de ce petit tour de découverte. Néanmoins, le bruit de la porte n’est pas bon signe. Je le reconnais bien, tiens, celui-ci. Le même qui nous a annoncé à Nicolas et moi que nous étions coincés sur le toit l’autre nuit. Il ne nous reste donc plus qu’à trouver une sortie quelconque, en espérant qu’il y en ait une.

Je me tourne vers Ys lorsqu’il reprend la parole, haussant les sourcils dans le noir.

« Nous ne nous fréquentons pas. Ne te trompe pas. Nous sommes simplement des coéquipiers. Pour dominer le monde, mieux vaut ne pas être seul. Et puis, je suis sage personnellement… C’est toi qui a une mauvaise influence ! »

Je me demande si le Tonnerre et moi-même serions capables de nous parler sérieusement.
Pour le moment, il est l’unique personne avec qui je me contente de dire des idées absurdes, des idioties. C’est en quelque sorte reposant je trouve. J’aime discuter calmement, posément, réfléchir, mais de temps en temps, le cerveau surchauffe tout de même. Et puis, là, je n’ai pas à me demander si ma vie a un sens, cela change agréablement.

Le rouquin s’allume une cigarette. Je m’apprête à lui demander s’il serait possible que je lui en prenne une, quand je le repère. L’interrupteur. Je m’approche et appuie dessous… avant d’étouffer un cri.

Juste devant nous, à quelques centimètres de nos yeux, se trouve un mannequin portant un masque humain au visage brûlé, déchiré en partie, un sourire sadique étirant ses lèvres d’une manière malsaine. Mon cœur s’est emballé. Lorsqu’il se calme, je regarde autour de moi, et réalise que cette partie de la maison leur sert en fait d’entrepôt. De nombreux costumes abimés, des vieux pots de peinture lavable, des flacons de faux sang séché et tout le reste de l’attirail pour un déguisement parfait traîne un peu partout. Tout est pratiquement inutilisable, mais tout de même, c’est classe. De plus, je crois repérer deux ou trois habits encore portables.

Une idée me vient. Un truc assez drôle, qui pourrait être carrément sympathique si le Tonnerre est partant et emballé à fond. Je me tourne vers lui, un grand sourire au visage, les yeux presque brillants. Oui, les plans machiavéliques me rendent heureuse. Non, ce n’est pas inquiétant.

A peine Hamilton. A peine.

« Que dirais-tu qu’à notre tour nous fassions flipper quelques trouillards ayant la phobie des fantômes ? »

Oui, je me moque de lui. Nous allons espérer qu’il ne le prenne pas trop mal. En tout cas, je commence à farfouiller dans les vieux costumes, à la recherche du déguisement parfait.

Néanmoins, un soucis reste. Même si nous nous déguisons, comment allons-nous rejoindre la partie « Maison hantée » ?


##   Jeu 25 Aoû 2016 - 20:22
Ys Ochikawa

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Ys gentleman ? Ahahah ! Tout le monde sait que le père Noel n’existe pas. Et ça, c’est pareil, c’est un conte de fée. Ce dernier se contenta d’hausser les épaules. Vaut mieux être un lâche vivant qu’un héros mort. Et puis, mourir dans ses conditions, c’est assez honteux. Il préférait mourir sur un champ de bataille, sabre à la main. Quoi ? Mais bien sûr que si c’est possible ! On est à Terrae !

Malgré tout, ils avaient du passé au-delà des interdits pour se mettre en sécurité. Enfin sécurité… si l’on veut. Ce n’est pas en étant perdu dans une autre pièce, enfermés dans le noir, que leurs chances étaient plus grandes. Cependant, ça ne les empêchés pas de se provoquer. Et suite aux paroles d’Hamilton sur leur relation naissante, Ys fit une mine dépitée, un bel enfant de cœur.


« Tu viens de me briser le cœur Abi. Je pensais qu’on avait lier des liens très forts. Je vais être obligé de te retirer de mes amis Facebook. Du coup, même coéquipiers, ça remet tout en question sur la confiaAAAAAAAAAAAAA HHHH !!! »

C’est sûr, jamais ils n’auront une conversation sérieuse. Aucun d’eux ne se pose de question indiscrète et déprimante. Même encore maintenant, un semblant de conversation peut très vite être interrompu par un mannequin assez effrayant une fois sous les projecteurs. Oui, parce que s’il n’a pas remarqué qu’Hamilton avait trouvé l’interrupteur, il avait tout de même remarqué cette horrible chose plantée au centre. La miss n’a pas aussi bien hurlait que le rouquin, mais son silence en dit long sur cette affaire. Vraiment, cette sortie n’aura pas donné la moindre chance au Tonnerre de prouver sa virilité.

« Mais c’est quoi ce bordel ?! »

Une fois la tension redescendu, heureusement qu’il n’y a pas de cas cardiaque dans sa famille, Ys commence son inspection des lieux. Tout comme la demoiselle, il trifouilla sur un cintre plusieurs costumes. C’est sûr, cet endroit servait d’entrepôt. Mais ça devait faire une éternité qu’ils ne s’en étaient pas servis. Autrement dit, ils étaient coincés à jamais. Si cet endroit n’a pas servis depuis des lustres, ils n’étaient pas prêts d’être retrouvés. Allant d’un coin à un autre, Ys offrit sa plus belle grimace en guise des victimes auxquelles Hamilton voulait à tout prix effrayé.

« Tsss ! T’as vraiment besoin de porter un masque ? »

Ouais ok, c’était facile. Mais là, il devait contre attaqué. Ceci dit, son idée l’enchante. Ça lui rappelle cette idée qu’il avait émit à Allen pour le carnaval mais dont ce dernier avait refusé lamentablement. Quel dommage… Mais la rouquine lui donne sa chance.

« Mais d’accord ! Je te suis sur ce coup ! On va pouvoir commencer notre règne de terreur . »

Fit-il tout en s’appropriant un grand chapeau haute forme de couleurs sombres. Alors qu’il jeta un œil dans un miroir à moitié brisé, son intention fut aussitôt attiré par autre chose : un énorme carton jonchant au sol. Il doit y avoir une quantité de merveilles. Sans perdre de temps et surtout avant que la rouquine n’y mette la main, Ys s’élance dessus.

« Héhé ! Je pense que j’ai trouvé un trésor ! »

Une fois le carton dans les bras, Ys n’eut le temps de faire un pas en avant que le plancher émit un craquement avant de sombrer. Le sol poussiéreux et ancien avait céder sous le poids du jeune homme et l’emporta dans sa chute jusqu’à l’étage de dessous. Pendant quelques secondes, Ys disparut du champ de vision d’Hamilton. Disparut. Personne ne se trouvait en bas si ce n’est que des planchers détruites et le carton en pièce, laissant s’éparpillé ce qu’il contenait.

« Fuuuu !!! C’est pas passé loin… »

Émit le Tonnerre une fois derrière son amie, pardessus son épaule, observant de haut les dégâts de cet accident. Son instinct de survie lui avait permit de se téléporter avant de se retrouver sous tous ces débris.


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##   Mar 30 Aoû 2016 - 17:40
Adélaïde Hamilton E.

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Ok le roux perd toute sa virilité, ou du moins ce qu’il en restait, en deux secondes. QU’EST-CE QUE CE CRI QU’IL POUSSE ? J’affiche un sourire légèrement moqueur malgré la frayeur que j’ai aussi ressenti.

Néanmoins, en réponse à ma proposition, Ys affiche une grimace et… QUOI ? QU’A-T-IL OSE ME DEMANDER ? Mon regard le plus noir lui est adressé.

« Sache que le roux va bien mieux aux filles. Tu es l’exemple parfait pour illustrer cette règle. »

J’avoue que je raconte n'importe quoi. Mais je n’allais pas laisser notre jeu de vannes manière ping-pong sombrer aussi vite, même si j’ai conscience que mon visage n’effraie généralement personne, sauf quand c’est voulu, et que le roux peut aussi bien aller aux femmes qu’aux hommes. Cependant, mon idée semble plaire au Tonnerre qui se prête vite au jeu. Tandis qu’il cherche de son côté, j’attrape du maquillage bordeaux me semblant encore applicable, ainsi qu’un vieux faux sang séché coulant assez pour que nous nous en mettions.

Mais mon attention est vite détournée par un appel d’Ys me disant qu’il a trouvé un trésor. Seulement, au moment où je me tourne vers lui, un grand CRAC se fait entendre et j’ai à peine le temps de voir un bout de cheveux roux passer sous le plancher. Je m’en approche rapidement et penche la tête par-dessus le trou pour distinguer… Rien. Enfin si, le carton éclaté au sol. Mais où est mon allié ?

ARG QUI ME PARLE ? Je me retourne brusquement et me retrouve nez à nez avec Ys. Malgré la petite – grosse – frayeur qu’il vient de me causer, je décide de faire comme d’habitude, la cacher. Je ne dois pas montrer d’instabilité, c’est ce que je me dis depuis toujours. Je hausse donc les sourcils et retrouve en moins d’une demi-seconde mon air blasé.

« C’est bien que tu sois téléporteur. Nous allons pouvoir bien nous amuser. Peux-tu transporter quelqu’un avec toi ? Parce que je me dis qu’apparaître et disparaître devant les gens peut faire sacrément peur. »

Je lui adresse un sourire charmeur avant de continuer.

« Et si tu fais ça je serai tellement fière de toi que j’accepterai peut-être de nouer des liens très forts avec toi… Si tu vois ce que je veux dire. »

J'ajoute un clin d’œil et laisse quelques secondes de latence avant d’éclater de rire. Bien entendu, ce n’était que pour continuer la plaisanterie que nous avions démarré plus tôt, avant l’épisode assez flippant du mannequin. Je secoue la tête en souriant avant de m’éloigner du Tonnerre et du trou.

« Allez Teleport-Man, il est temps de se déguiser. En plus tu as perdu le trésor, il nous faut trouver autre chose ! »


Je pars à la recherche de perruques et finis par en trouver quelques-unes dans un carton. Enlevant un élastique d’autour de mon poignet, je relève ma masse en un chignon mal fait. J’attrape une perruque aux cheveux verts en bataille et, après l’avoir secouée pour en enlever la poussière, parviens à la placer sur ma tête. Je me tourne vers Ys.

« Qu’en penses-tu ? »


Je lui offre en même temps mon plus bel air sadique. Alors ? Sympa ?


##   Mar 30 Aoû 2016 - 22:10
Ys Ochikawa

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La miss n’est pas du genre à se laisser marcher dessus et la moindre occasion est bonne pour contre attaqué. Ce doit être une vertus chez les Feu. Joyce aussi agissait de la sorte, toujours sur la défensive prête à mordre. Bah au moins, ce qui était bien avec elles, c’est qu’à la moindre provocation, elles marchaient dedans. C’est assez amusant et tellement simple pour les rendre folles. Il suffit de voir les yeux que la rouquine lui lance. Ys ne pouvait s’empêcher de dire dans sa barbe. Une nouvelle proie hihi !!

Trêve de bavardages. L’amusement tourne très vite à l’accident. Heureusement pour lui, Ys se téléporte. Ce n’est pas pour tout de suite le plâtre. Se retrouvant par-dessus l’épaule de la miss, constatant à son tour les dégâts, son regard finit par croiser celui de son amie. Elle affiche un air blasé. Quoi ? Elle aurait aimé le voir ratatiné ? Cependant, ses capacités ne lui échappent pas et elle émit immédiatement une idée qu’Ys avait déjà eu auparavant. Apparaître pour disparaître. Quoi de mieux que pour mettre la frousse ? Evidemment que le Tonnerre y avait pensé. Merci Terrae pour tes merveilleux pouvoirs ! Et en prime, il trouve sa partenaire qui se réjouit à l’idée.


« J’y ai déjà pensé figures toi ! Y a un moment de ça, j’attendais juste la bonne occaz ! »

Il n’y avait pas besoin d’arguments supplémentaires pour convaincre le garçon. Mais Hamilton proposa une sorte de récompense. Et dont la manière s’est dite, ça laisse supposer tout et n’importe quoi. En plus, elle en joue et ça la fait bien rire. Ce qui évidemment fait rougir le rebelle.

*Gné ? C’était quoi ça ?! è///é *

Sourcils froncés et quelque peu gêné, Ys fixe son alliée qui se dirige tranquillement vers une autre malle. Non mais c’était trop bizarre en fait. Généralement, c’est lui qui aime provoquer d’une quelconque manière. Alors là, il a juste l’impression d’être le dindon de la farce. Retrouvant ses émotions, Ys se dirige silencieusement d’un côté opposé. Cherché après quoi se déguisé, ça occupe l’esprit. Enfin jusqu’à ce que la perturbatrice en question ne l’interrompe de nouveau.

« Ok… je passe mon tour pour les liens forts… »

Fit-il d’un air aussi blasé en constatant la tenue de son amie. Bon d’accord, en vérité, c’est juste pour l’énerver. Mais vraiment, elle avait trouvé son costume. Petite vengeance personnelle ! Un long t-shirt de couleur sombre et abîmé, un masque semblable à celui d’un Hollow (les monstres dans Bleach) et Hop ! Voilà que le Tonnerre trouve son eldorado.

« Héhé ! Fais attention petite fille que je ne vienne pas te dévorer dans ton sommeil ! »

Fit le jeune homme en s’avancant vers la demoiselle, les bras levés en guise de griffes. Il éviterait ainsi le maquillage. Bah c’est que ça donnait un côté féminin… même si c’est pour rire. Quoi ? Il n’y a rien de goujat là dedans !! ….

Ils étaient prêts à attaquer de pauvres victimes. Mais aussi les organisateurs de cette attraction. Ils méritaient une sacré frousse. Mais pour cela, ils devaient encore quitté cette endroit morbide. Ce qui resté encore compliqué. Croisant des bras et se frottant le menton comme si ce simple geste allait résoudre l’énigme, Ys leva les yeux au ciel. Et si si, il est très sérieux là… même si ça n’en a pas l’air.


« Va y avoir un soucis. Etant donné qu’on était dans le noir, je sais pas à quoi ressemble exactement les précédents endroits . Et sans ça, je ne peux pas nous téléporter correctement. »

C’est cool la téléportation mais ça a aussi ses inconvénients. Sans connaître sa destination visuelle ou de mémoire, le téléporteur ne peut se déplacer. Et étant donné qu’ils avaient courus dans le noir, poursuivis, en aucun cas Ys n’avait « d’image » précise.

« Je peux rien faire sans avoir une image claire. Si je nous téléporte comme ça, on finira par sombré dans le néon… un espace sombre, sans son, sans lumière, sans fin…. »

Émit ce dernier en affichant un visage fermé et une voix grave. Rajouter du dramatique, ça permet de toujours prendre au sérieux le danger possible. Mais avec Ys, on ne sait jamais. Surtout qu’une fois ses explications données, il reprend affichant un large sourire :

« Mais on peut toujours passé par là pour trouver un autre chemin ! »

Fit-il en montra du pouce le trou par lequel il avait failli tomber.


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##   Ven 9 Sep 2016 - 13:36
Adélaïde Hamilton E.

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J’affiche un grand sourire. Après toutes ces rencontres plus que trop sérieuses, cela fait du bien cette petite sortie agitée, qui semble prendre un tournant plutôt réjouissant.

« Eh bien tu sembles avoir trouvé l’occasion ! »

La tête qu’affiche le Tonnerre après ma taquinerie vaut tout l’or du monde. Il est tout rouge, déconcerté. J’adore cela, si vous saviez à quel point ! Néanmoins il me remet rapidement à ma place, inversant les rôles, son regard blasé posé sur moi alors qu’il me dit qu’il se passera des liens forts. Je hausse les épaules, rejetant mes cheveux désormais verts en arrière dans un mouvement très superficiel.

« Tu ne sais pas ce que tu rates. »


Je ris légèrement, me moquant de moi-même. Oui, c’est ridicule, et oui, c’est voulu. Comment taquiner les autres sans sens de l’autodérision ? Lancer des piques à quelqu’un implique le risque de s’en prendre aussi, autant être capable d’encaisser.

J’observe le costume d’Ys. Il est classe, cela sera super. Ah cela promet d’être amusant et assez flippant pour les gens, génial ! Il s’approche, tentant vaguement de me menacer, son bras levé en office de griffes je suppose. J’attrape alors le premier objet assez long et fin qui me passe sous la main, lui pointant dessus.

« Et fais attention à ce que je ne fasse pas disparaître tes dents avant, petit garçon ! »


Quels gamins nous sommes. Je repose ce qui se trouvait être un vieux crayon et attrape le faux sang que j’applique sur mes joues blanches. Au moins, j’aurai des couleurs ! Je le fais partir de mes yeux pour arriver en longs traits fins au menton. Le must du sexy, toujours.

Quand soudain, le rouquin se calme. Il prend une position… Sérieuse ? Peut-être. Je ne sais pas trop s’il plaisante ou non en fait. C’est assez caricatural à vrai dire, ce petit geste de frotter son menton comme s’il avait une longue barbe de sage, ce qui n’est pas le cas, et ses yeux levés au ciel. Je l’écoute tout de même et ne peux retenir un petit sourire amusé face à la menace qu’il décrit.

« Mais dis-moi, cela m’attirerait presque, je suis certaine que nous pourrions nous y amuser, si, si, je t’assure. »

Et d’ailleurs, lui-aussi arbore un grand sourire… En montrant le trou. Génial. Je réfléchis quelques secondes. Nous aurions pu nous téléporter à l’entrée, mais tout aurait été fichu. Nous aurions juste fichu une sale frousse aux filles qui vendaient les tickets, et ce n’était pas là le but – même si cela aurait été drôlement amusant aussi. Tant pis, il va falloir passer par en bas, en espérant que cela rejoigne le bon étage. Je m’approche alors du trou, observant quelques miettes du sol tomber en bas en poudre fine. Ok, comment descendre ? Je me penche et repère une armoire, à peine à côté du trou.

« Sauterions-nous sur l’armoire ? Ce serait intéressant… »

Hrp: Pas pu m'en empêcher, je l'ai eu dans la tête tout le long de ma réponse à cause de ton dindon de la farce.

Hrp²: T'as vu t'as pas trop eu à me harceler! :D Looove ♥


##   Lun 12 Sep 2016 - 0:33
Ys Ochikawa

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Généralement, c’était surtout Ys qui aimait causer des troubles chez les autres. C’est tellement simple, il suffit jouer sur les mots, les sentiments. Mais il semblerait que cette fois, le Tonnerre soit tombé sur un adversaire de taille. Ça lui laisse un arrière goût assez désagréable. Désormais, il pouvait comprendre le ressenti de ses précédentes victimes. La soirée promettait d’être mouvementée.

Et alors que l’idée de se téléporter aurait tellement pratique, sa théorie sur le danger de ce pouvoir ne semblait pas effrayer la demoiselle. Bien au contraire, elle était charmée. Quoi ? Elle ne prend donc jamais rien au sérieux ? Non parce que, même s’il ne semblait pas l‘être,Ys était très sérieux. Son sensei ne lui avait jamais expliquer mais il ne tenterait jamais le diable pour vérifier. Le néon… dit comme ça, ça parait si imager mais lorsqu’on y pense posément, il y a comme une terrible peur qui peut vous broyer l’’estomac. Ouais enfin… quand on est une personne normale. Parce que là, limite Hamilton lui rit au nez et ne demanderait que ça. Désespérant…


« -_-… Sincèrement, je pense avoir trouver plus barge que moi… »

Mais laissons tomber les grandes philosophies, la miss semble apprécier sa soirée. Il suffit juste de jeter un œil au maquillage qu’elle perfectionne. Elle prend pas son rôle ) la légère. Le moindre détail compte. Redressant son masque sur le dessus de la tête pour obtenir une meilleure visibilité, un sourire en coin lui échappe et le garçon, soupirant, baisse les bras.

« Bah au moins tu sembles t’y amuser. On dirait que t’as pas fais ça depuis des années… »

C’est assez étrange. La demoiselle l’avait contacté uniquement pour cette sortie quelque peu unique. Il ne s’agissait pas d’aller boire un verre ou de l’accompagner aux boutiques. Non, elle voulait quelque chose qui pourrait la faire frissonner. Parfois, se faire peur, c’est l’un des meilleurs moments pour reprendre goût à la vie. Avoir peur peut signifier être vivant. Et Hamilton semble en avoir besoin ce soir.


« Cette fois, je passe devant. »

Lui adressant un dernier sourire, Ys passe devant et saute sur l’armoire quelque peu penchée. Ce vieux meuble aura servi. Voilà qu’il peut poser se pieds au niveau inférieur. Mais voilà qu’il est plongé dans le noir absolu, n’ayant aucune visibilité. De toute manière, il s’y attendait. C’est pas comme s’il y avait un comité d’accueil. Inspectant rapidement les lieux, ce qui pouvait paraître étrange. En dehors du fait qu’il avait eu une frousse avec ces comédiens, autant là, tapit dans le noir, il garde le sang froid. Aucune pression.

« Ho Aby ! Grouilles toi, sinon je te laisse toute seule là. »

Ouais n’oublions pas que la provocation est la base de cette étrange relation. Une fois son appel lancé, Ys s’activa. Et son corps tout entier s'électrifia de lui-même pour pouvoir éclairer la pièce. C’était mieux ainsi, enfin, jusqu’à ce que la vérité éclate. Devant lui, il pouvait y découvrir trois longs couloirs donnant sur des destinations différentes. Sortant une cigarette de son paquet, assez blasé de cette découverte qui compliqué leur tâche, Ys soupira :

« Fais chier… j’espère que la rouquine a le sens de l’orientation sinon on va y passer une bonne semaine… -_-‘ «


HRP> C'est quoi cette chanson?! è_e Je comprend mieux tes séquelles... mais dis moi, tu te plantes pas avec quelqu'un d'autre? Me rappelles pas avoir dis "dindon de la farce"... o.0

HRP2> Ouais c'est ça! Pour peu je te souhaitais Bonne Année xD


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##   Dim 25 Sep 2016 - 17:09
Adélaïde Hamilton E.

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Plus barge que lui ? Est-ce de la folie ou de l’inconscience ? Ou encore une fois ce besoin de chercher à me faire du mal pour aimer la vie ? La dernière option me semble malheureusement la bonne. Je n’en dis cependant rien, me contentant d’un sourire fier. Oui, j’apprécie que l’on me prenne plus pour une dingue qu’une suicidaire.

Le Tonnerre me regarde ensuite avec un sourire en coin. Il soupire néanmoins et baissant les bras, me dit que j’ai l’air de m’amuser, au moins. Il semblerait que je n’ai pas fait cela depuis des années ? Mon cher… Je ne l’ai jamais fait. C’est aujourd’hui la première fois que je me déguise. Enfin, un réel costume. Pas les masques que j’enfile, que j’enchaîne chaque jour pour me cacher. Petite, mon père me refusait le droit de cet amusement, jugeant cela inapproprié pour la noble que je suis. Mes tenues étaient toujours les mêmes : robes et corsets. Alors en effet, l’amusement amené aujourd’hui est nouveau pour moi, et cela me plaît. Je lui réponds, d’un ton neutre.

« C’est la première fois que je me déguise. »

Rien de plus. Pas d’explications, pas de développement. Il n’y a rien à ajouter.

Le garçon décide de passer devant et après un sourire disparaît dans le trou. Il m’appelle ensuite, m’ordonnant de me dépêcher. Je hausse un sourcil.

« Je ne sais pas si tu réalises que je risque de tenter de te brûler un sourcil une fois en bas juste pour m’appeler comme un toutou. »

Mon ton est très sérieux, mais mes lèvres sont étirées dans un sourire amusé. Il ne peut le voir bien sûr, mais peut-être comprendra-t-il que c’est de l’humour. Je n’apprécie réellement pas que l’on use de l’impératif avec moi, néanmoins je ne suis pas stupide et sais reconnaître celui utilisé en réel ordre et celui employé à but de provoquer l’autre. Notre relation étant basée sur la moquerie, la taquinerie, je comprends bien que c’est la seconde manière qui prend le dessus.

A mon tour, je me glisse dans le trou et atterris naturellement sur l’armoire. L’habitude des escapades au foyer fait que je n’ai aucun souci à en descendre, d’autant plus qu’Ys use de son pouvoir pour illuminer les lieux.

J’observe les trois couloirs face à nous sans un mot. Etant donné que dès mon premier jour ici je m’étais perdue, nous ne pouvons pas réellement affirmer que mon sens de l’orientation est excellent. Cependant, nous allons faire comme si. Affichant un air sûr, je me dirige vers le couloir le plus à gauche.

« Tentons. De toutes manières, nous n’allons pas rester ici toute notre vie. »


Je me tourne vers le rouquin, un grand sourire au visage.

« Je ne souhaite pas particulièrement finir seule avec toi, vois-tu ? »


Et me voici repartie. Nous marchons ainsi un moment dans le couloir, nos pas résonnants étrangement. Au-dessus de nous, du bruit se fait entendre. Des pas, des paroles. J’ai espoir que nous soyons dans la bonne direction. Jusqu’à ce que nous arrivions devant une porte que j’ouvre, persuadée que la sortie n’est plus très loin… et que j’observe, dépitée, une pièce servant encore une fois d’entrepôt, sans aucune autre porte que celle que je viens de pousser.

« … Demi-tour. Le prochain couloir, tu le choisis. »

Hrp: Non, non! C'est bien toi: " il a juste l’impression d’être le dindon de la farce ". Et quelles séquelles ? è_é Je ne te permets pas! Espèce de vieux va è_é

Hrp²: Roh tu te calmes hein x) Mais en effet à ce rythme au nouvel an on y est encore x)


##   Dim 25 Sep 2016 - 21:38
Ys Ochikawa

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Ys Ochikawa
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Il avait bien entendu ? C’était la première fois qu’elle se déguisée ?! Pas étonnant qu’elle y prenait un malin plaisir tout en s’y appliquant. C’est assez triste en y repensant. Quel gamin n’a pas rêvé de se déguisé en super héros ? En fée ? Ou autre qui aux yeux d’un adulte semblait futile. Alors oui, en soit, la miss ne semblait pas s’amuser énormément étant enfant. A moins, que ne soit une idée fausse. Sans vouloir paraître indiscret, Ys ne préféra pas la questionner. Après tout, ils étaient là pour s’amuser et si c’était sa première fois, alors il était bon de se taire et de tout simplement profiter.

Et voilà que les menaces pleuvent de plus belle. Ouais ils ne peuvent pas s’en empêcher. Et dire qu’il en avait assez avec une dénommée Joyce, voilà qu’une Hamilton s’y colle. Il devrait acheter un répulsif anti-chieuses. Bah ça a toujours le mérité d’être drôle. Et quoi de mieux que de tomber sur une personne ayant de répond tout en étant assez costaud pour supporter ses taquineries ?! Ce n’était pas plus mal.

Néanmoins, ils ne se quittaient plus. Une fois le gros effort fait, seuls leurs pas résonnaient dans ce long couloir sombre et humide. Hamilton avait choisi une destination, semblant être sûre d’elle. D’un haussement d’épaules, Ys lui laissa sa chance.


« Je préfère être entouré de fantômes que de rester ici avec toi. Et je te préviens, t’as pas intérêt à te planter ! »

Non mais c’est qu’elle avait l’air si sûr d’elle, qu’elle ne devait surtout pas se tromper. Du moins, pour sa dignité, sinon Ys se donnerait un malin plaisir à le lui rappeler toute la soirée. Le silence s’était peu à peu installé, laissant le calme dominait. Du moins jusqu’à ce que la miss n’ouvre la porte qui se trouvait en face d’eux. Une pièce, semblable à la précédente sans aucune autre voie. Ys resta un instant aux côtés de la demoiselle, d’un air faussement blasé avant que son rire n’explose tout en pointant du doigt sa victime.

« AHAHAHAH !!!!! T’es trop nulle !! T’aurais vu ta tête toute fière ! Alors ? On fait moins la maline maintenant ?! »

L’occasion était trop bonne pour la faire sortir de ses gants. Il est loin le Ys qui avait peur des comédiens. Maintenant il était d’humeur heureuse, plus aucune crainte à l’horizon. Malgré ces longs couloirs sombres, il se sentait plus en sécurité ici qu’en haut. Une fois s’était bien moqué de la rouquine, Ys prit la direction des choses. S’allumant une cigarette, il en tendit immédiatement une à son amie en guise de paix.

« Ça du mettre un coup à ta fierté de fille-fille sûre ! Bah allez, ça restera entre nous. »

D’un brin moqueur, le calme avait retrouvé son temps et ils pouvaient entendre de nouveau le brouhaha provenant de l’étage d’au dessus. Levant la tête comme s’il pouvait au travers du plafond, Ys eut une mine déçue ne pas pouvoir mettre leur plan à exécution plutôt que prévu.

« Et sinon, tu t’y plais à Terrae ? Avec ton sale caractère, on t’a fais une place ?! »

Ce n’était pas bien méchant, mais s’ils devaient restés muets jusqu’à qu’ils trouvent une sortie, ils allaient finir par s’endormir. Et puis pendant ce temps, ça pouvait les occupés. Ys était tout de même curieux. Et il se souvenait très bien comment la demoiselle avait rembarré ce Master lors de l’anniversaire d’Aria. C’est qu’elle ne se laissait pas faire. Étonnant qu’ils aient pu trouver un terrain d’entente. Et, si elle n’avait pas accepté, ça aurait gêné le jeune homme…un peu.

« Je pense que cette fois çi, c’est la bonne… »

Arrivés en bout de couloir, Ys ouvra la seule porte qui se dressée devant. Mais lorsqu’il l’ouvra soudainement, une ombre traversa la pièce à vive allure sous leurs yeux. Témoins de cette découverte, Ys ferma brutalement la porte comme si de rien n’était. Offrant un large crispé à son amie, le Tonnerre donna que quelques secondes avant de réagir. Attrapant le poignet de la demoiselle, Ys l’entraîna en à l’opposé e cette porte, traversant les couloirs vive allure.

« Si j’y reste, tu diras à ma femme que je lui laisse la garde des enfants !! »

Crétin.


HRP1> Oh mon dieu je deviens Alzheimer!! Shocked
HRP2> A qui la faute?! è_é


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##   Lun 26 Sep 2016 - 0:19
Adélaïde Hamilton E.

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Un rire narquois m’échappe.

« Ah oui ? J’aimerais t’y voir tiens, entouré de fantômes ! Je suis sûre que tu crierais comme une fillette. »

Je souris plus gentiment et nous continuons de marcher. Arrivés à ce cul-de-sac, Ys affiche un air blasé avant de, pointant son doigt sur moi, partir en un rire sadique. Calmement, je lui réponds.

« Tu n’avais qu’à être plus rapide pour prendre une décision, comme ça peut-être serions-nous parvenus plus vite à destination. J’ai un mauvais sens de l’orientation, mais au moins, je suis rapide. »

Et toc. Enfin, pas trop quand même. Pour le coup, mon égo en a pris un coup. Je croise les bras sous ma poitrine et ne dis plus rien, jusqu’à ce qu’une cigarette fasse son apparition devant mon nez, tendue par le Tonnerre. Je pose mon regard blasé sur son visage et attrape le bâton de tabac avec finalement un léger sourire concis. Je ne sais pas dire « merci » facilement, mais j’ai conscience que mes yeux le disent assez pour que le garçon comprenne. Néanmoins, je remarque qu’Ys a le don de trouver comment me vexer, où heurter ma susceptibilité. A l’anniversaire, il avait évoqué « mes yeux de cocker » et aujourd’hui, c’est mon côté « fille-fille sûre ». Quoi qu’il en soit, j’allume la cigarette et le suis sans rien répondre.

Est-ce que je me plais à Terrae ? Outch, la question à ne pas poser. Non, je ne m’y mets pas. Mais je ne me plais nulle part. J’affiche néanmoins un sourire parfait qui le trompera je le sais, il trompe toujours tout le monde.

« Oui, l’endroit est agréable. Et évidemment j’y ai trouvé ma place, comment veux-tu résister à mon charme ? »

Le retour du faux mouvement de cheveux et de mon rire moqueur. Je préfère réagir ainsi que regarder le garçon et lui dire que je tiens cet endroit et les élèves en horreur, à l’exception de Nicolas probablement.

« Es-tu ici depuis longtemps ? »

Si oui, peut-être est-il lui aussi passé par une phase où tout ce qu’il souhaitait, c’était s’enfuir d’ici…

Cependant, nous arrivons devant une porte. Ys l’ouvre… Et la referme aussitôt. Je le dévisage, assez surprise. Un sourire crispé étire ses lèvres, et durant quelques secondes, il ne se passe rien. Puis soudain, il m’attrape le poignet – je me tends immédiatement, sens que cela ne va pas être agréable – puis m’entraîne loin, criant des absurdités.

Enfin nous nous arrêtons, et je pose sur le Tonnerre un regard sauvage, récupérant mon poignet. Tout à l’heure, c’était moi qui l’avait attrapé, alors cela avait été. Mais là, c’est lui qui m’a touchée, sans que je ne sois préalablement au courant. Je recule légèrement et reprends mon souffle. Je tente d’effacer la bestialité de mes yeux, mais j’ai du mal. Alors je parle, comme pour faire diversion.

« Ah, tu as une femme. Je n’aurais pas cru cela possible. Ah si, en effet... La blonde qui était à l'anniversaire d'Ariana, est-ce cela? Maintenant… M’expliquerais-tu ce qu’il t’a pris ? »


Ma voix est devenue froide sans même que je le veuille. Mes bras sont croisés. Je crains le contact plus que je ne le savais. Tirant une taffe sur ma cigarette, je tente de me calmer rapidement, et au bout de quelques secondes parviens à afficher un air calme.

Hrp: La sénilité arrive!

Hrp²: BAAAAM t'as vu comme j'ai rep vite? Bon, ok, je vais dormir moins de 5h du coup mais pas graaaave! Huhuhu ♥


##   Lun 26 Sep 2016 - 10:40
Ys Ochikawa

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Très bien, elle n’avait pas si tord que ça. Ce pourquoi Ys ne préféra pas répondre au risque de s’y enfoncer un peu plus. Se retrouver seul avec un fantôme, ce n’était pas son délire. En revanche, Hamilton ne manque pas de souffle pour se défendre sur son sens de l'orientation. Sidéré par cette mauvaise foie, le jeune homme ne répond rien mais mime des marionnettes avec ses mains qui s’engueulent entre elles, silencieusement tout en faisant des grimaces. Et tant puis si elle le voit, ce n’est pas très mature, mais ça l’amuse. Une vraie râleuse cette demoiselle. Ceci dit, ça ne les empêche pas de continuer à converser le temps de trouver une solution. Et au lieu de restée silencieuse, à la suite de cette question, la rouquine répond. D’un œil neutre, Ys l’observe et laissant paraître quelques secondes de silence, il affiche un léger sourire en coin. Il fallait bien choisir entre l’envoyer chier sur les roses ou lui mentir ouvertement.

« C’est dommage… T’avais la bonne gestuelle et tout mais il faudrait que tu revois ton scénario. »

Même si elle lui offrait son plus beau sourire, ses grands yeux, il y a quelque chose qui cloche dans ses paroles. Elles sont très mal choisies et on peut y ressentir tout le dégoût pour Terrae. Ceci dit, Ys n’aurait pas été étonné. Après tout, elle était feu aussi, et tout aussi difficile à dompter. Elle lui faisait penser énormément à sa petite sœur. Si proche et si distante à la fois.

« Ouep ! Trois ans maintenant. »

En y repensant, Ys n’avait pas détesté ce lieu ou ces élèves. Mais il ne leur donnait aucune attention pour autant, se moquant bien ce qu’aurait pu devenir cet endroit. C’était un lieu comme un autre, avec un lit et de quoi manger. On s’efforce ne peut pas s’y attacher et encore moins aux habitants. Et finalement, on finit par succomber. Malheureusement, ils n’auront plus le temps que sans aucune explication et contre le gré de la rouquine, Ys avait été contraint de l’entrainer loin de cette maudite porte. Ils avaient du faire plus de bruit que ceux du dessus. Mais au moins ils étaient envie. Ressentant une horrible douleur dans la poitrail, Ys du être contraint à s’arrêter. S’appuyant contre un mur, le garçon se pencha en avant, la tête entre les jambes pour récupérer son souffle. Hamilton aussi était essoufflée.
Il devrait sérieusement penser à arrêter la cigarette. Il ne tiendrait jamais l'endurance à ce rythme. Et tandis qu’il se redressa, malgré la brûlure dans les poumons, les paroles de la jeune femme lui parvinrent. Lui jetant un regard furtif, préoccupé à retrouver un rythme cardiaque normal, il trouva cependant la force à lui répondre.


« Non….pas blonde…..blanc….et c’est ça… qui lui donne… du charme… »

Même dans les pires situations, il ne peut pas s’empêcher de jouer. Et tout en décrivant sa petite amie, il fit la silhouette d’une femme avec ses mains bien portantes. Ouais à la base, ils parlaient des cheveux… Cependant, il cessa rapidement ses idioties quand il remarqua le ton qu’employé la demoiselle. C’est vrai qu’elle n’avait pas du apprécier à être traîner ainsi dans ces couloirs sombres. Hamilton n’est pas le genre de personne qu’il faut bousculer. Mais sa question le laisse perplexe. Étonné, il se redresse et la fixe.

« Quoi ? Tu l’as pas vu ? De….. »

Stoppé dans ses explications, il vit de nouveau une ombre passée à vive allure derrière la rouquine pour mieux disparaître.

« LAAAAA !!!! »

Fit’il en pointant du doigt tout en reculant. Reculant rapidement, il vint percuter le mur de derrière et bascula en arrière. Ce faux mur n’ayant ps tenu sous le choc, s’effondra. Le masque du garçon lui retomba devant le visage, et le voilà sonner par terre. Sa vision quelque peu floue, il finit par voir de nouveau et quand il reprend ses esprits…

« Culottes ? ! »

Des petites jupes de lycéennes flottaient au dessus de son nez. Quand ces dernières virent le monstre qui les matait de dessous, elles poussèrent de grands cris avant de prendre la fuite. Et dans la fuite, elles n’hésitèrent pas à marcher sur le pauvre garçon.

« Aïe ! Ouille ! Ouch !!! »

Lorsque le groupe disparut, c’était un monstre étendu sur le sol dans un triste état qui resté. Au moins, ils avaient finis par retrouver leur point de départ loin des décombres. C’est peut être une première mission de leur mauvaise blague réussie ?!

HRP>T'as tué le game! Ayé! Je crois aux miracles xD


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##   Ven 7 Oct 2016 - 23:19
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Oula, les poumons du Tonnerre semblent un peu trop fragilisés. C’est entre deux reprises de souffle étonnamment puissantes qu’il m’apprend que non, sa copine n’est pas blonde mais a les cheveux blancs. Je lève les yeux au ciel. Il est titilleux ! Néanmoins, un sourire amusé se dessine sur mon visage. Il joue et je le comprends bien.

Rapidement, ses yeux étonnés rejoignent les miens alors qu’il se redresse. Qu’est-ce que je n’ai pas vu ? Avant que je ne le questionne, il lâche un cri qui me fait sursauter. MAIS IL N’EST PAS TRANQUILLE CE GAMIN. Je vais l’assommer pour le calmer je crois. Le rouquin pointe du doigt un endroit derrière moi et je me retourne mais ne vois rien, entends seulement un brouaha pas possible qui me fait une nouvelle fois me tourner dans une allure encore plus vive.

« Qu… »


Il a cassé le mur. Sérieux. IL A CASSE LE MUR.

« Mais quel boulet ! »

Je m’approche et l’entends dire quelque chose… Culottes ? What ? Mes yeux ronds se posent sur le groupe de lycéennes sous qui Ys s’est effondré… Ce dernier se trouvant du coup bien placé pour les mater. Je m’écarte juste à temps pour ne pas me prendre la foule en furie, envahie par la peur de croiser un voyeur. L’écrasant au passage.

Une fois le groupe éloigné, je parviens à rejoindre le Tonnerre en riant allègrement.

« Et alors Ys ? Tu ne sembles pas très doué pour mater en douce ! »


Je m’assois à côté de lui et observe l’endroit où il nous a fait atterrir. J’ouvre la bouche pour lui dire, réjouie, que nous avons enfin atteint un lieu connu – au péril de sa vie certes, mais ne faut-il pas quelques sacrifices dans une quête ? - quand une voix se fait entendre.

« AH JE VOUS TIENS BANDE DE VOYOUS ! Vous avez intérêt à tout m’expliquer ! »

Un homme d’une cinquantaine d’année vient se planter devant nous, avançant d’une démarche lourde, les bras ballants, le visage cramoisi. Apparemment, il est en furie.

« Hum… Nous nous sommes un peu perdus à vrai dire. »

L’inconnu ouvre des yeux ronds, encore plus en colère si c’est possible.

« Ah oui ? J’ai cru remarquer ça quand l’autre voyeur est entré dans la pièce et s’est barré en hurlant ! Vous avez rien à foutre là. Vous êtes dans de sérieuses embrouilles j’espère que vous le savez ! »

Je me tourne vers Ys, ignorant l’homme.

« Ys, c’est le moment de te remettre sur pieds plus rapidement qu’il est humainement possible de se remettre sur pieds et de nous téléporter là où tu le souhaites ! »

J’attends la réaction du Tonnerre, priant intérieurement pour qu’il réagisse avant que le vieux ne saisisse ce qu’il se passe. Celui-ci étant pour le moment la bouche entrouverte, en pleine incompréhension j’ai l’impression.

Hrp: Désolée tu ne croiras probablement plus aux miracles maintenant, j'ai retrouvé mon rythme habituel :')


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