Je respire lentement, dans une sorte de soupire. Mes yeux souvent et je remarque que je suis dans la même position que lorsque je me suis endormi. Aujourd’hui, c’était un dimanche, dimanche 14 plus précisément. C’était la saint-valentin, le jour des amoureux. Lentement, je passe ma main sur sa douce peau. Je l’observe, sourit. La lumière a déjà inondé la chambre. Je m’approche un peu plus d’elle avant de déposer un doux baisé sur sa joue. Je lui murmure quelques paroles tout en caressant sa joue.

-C’est l’heure de se réveiller ma chérie. Je t’emmène quelque part aujourd’hui.

Je la voie ouvrir un œil, encore somnolente. Après que nous nous soyons remis ensemble, j’étais venu plusieurs fois dormir dans sa chambre, ne pouvant me résoudre à la quitter pour la nuit. Mais je crois que nous voulions les deux dormir ensemble. Parfois, c’était elle qui venait dans ma chambre. Je lui ai donné un dernier baiser, avant d’enjamber son corps et de me lever. Debout, je m’étirai comme à mon habitude, le bras droite et le gauche, étant en même temps mon dos. Puis, je penchais pas tête de droite à gauche avant d’aller vers la fenêtre et d’ouvrir les rideaux. Parfais, il faisait beau. Je m’approchai de la chaise de bureau, là où j’avais laissé mes vêtements hier soir, et enfila le T-shirt blanc, cachant mon corps devenu bien plus masculin. J’avais pris l’habitude de faire un peu plus d’exercices et des muscles étaient maintenant apparents. Parfaitement imberbe à présent, mes cheveux avaient pris plus de longueur, mais cela me donnait un certain charme apparemment. J’enfilai mon jeans puis un jacket d’hiver qui tenait parfaitement au chaud avec sa capuche de fourrure.
Je me suis retourné et je l’ai regardé. Ludmila, lumière de mon cœur. Aujourd’hui était un jour particulier et je n’attendais que de lui faire plaisir en ce jour.

Il ne nous fallut pas bien longtemps pour retrouver notre relation, voir même l'améliorer. Nous avions passé Noël ensembles, puis le jour de l'an ainsi que bien d'autres jours, et il n'était pas rare de nous voir traverser les couloirs pour rejoindre l'autre en quête d'un moment de plus. Nous n'allions jamais bien loin, restant aux limites de nos capacités, mais nous étions toujours ensembles, comme convenu. Nous rattrapions le temps perdu, doucement, et j'oubliais peu à peu la raison de notre dispute.

Cela faisait maintenant un an que Blue nous avait quitté, et bien que je la regrette, la douleur, si elle était toujours bien présente, était amoindrie.
La veille de la St Valentin, tu m'avais rejoins dans ma chambre et une fois encore, j'avais dormi dans tes bras. Je crois qu'Asa était jalouse, de même que Nut, parce qu'au final, ils n'avaient tous deux plus toute notre attention.

Le dimanche matin, je me suis réveillée alors tu caressais ma joue, et, ouvrant des yeux encore ensommeillés, je t'ai vu sourire. Durant les mois s'étant écoulé, tu avais gagné quelques derniers centimètres et tu avais pris du muscle. De plus, tu avais laissé pousser tes cheveux, ce qui n'était pas pour me déplaire, loin de là.
J'aurai pu rester au lit toute la journée. Non pas que je sois fatiguée, mais je voulais encore profiter de tes bras. Sauf que... Mes rêves ne se réalisent pas toujours. Tu m'as embrassé une dernière fois avant de te lever.

-C’est l’heure de se réveiller ma chérie. Je t’emmène quelque part aujourd’hui.

Grrrrr. J'avoues que j'étais assez curieuse de savoir où tu voulais m'emmener mais j'aurais bien aimé avoir un réveil un peu plus... Lent? Enfin bon! Te voyant t'habiller, j'ai soupiré doucement et me levant, je t'ai abandonné pour filer à la douche, récupérant au passage mes vêtements. Aujourd'hui étant un jour particulier, j'avais pu profiter d'un jour où tu avais des engagements à tenir pour aller récupérer un petit paquet. J'avais mis du temps à choisir mais au final, j'avais trouvé ce que je cherchais.
Me préparant, je mis un certain temps avant de sortir de la salle de bain, m'évertuant à discipliner mes cheveux. Eux aussi avaient poussés, il m'arrivait à présent dans le bas du dos. Ils étaient plus brillants qu'autrefois et cela me plaisait.

Quelques affreuses minutes plus tard, je sortis, habillé d'un jean et d'un chemisier blanc, de bottines à talon couleur crème et coiffé d'une tresse en épi du côté droit. J'avais même fait l'effort de me maquiller légèrement les yeux! Oui oui je vous jure c'est possible!
Je t'ai dépassé tandis que tu te tournais vers moi, fin prêt, et j'ai attrapé ma veste beige cintrée. Elle était ultra chaude. J'ai récupéré mon sac, y glissant discrètement le petit paquet, et je t'ai souris avant de m'avancer vers toi pour t'embrasser doucement.

- Rin, chéri quand on réveille une femme, on lui demande si elle a bien dormi et on l'embrasse avant de lui demandé de se préparer.

Je m'amusais souvent à te taquiner avec tout ça. Je trouvai ça attendrissant ta manière de faire, un peu timide. J'étais redevenue une jeune fille insouciante à tes côtés. C'était encore étrange... Mais j'aimais ça. Enormément.

- On y va?

Ludmila c’était fait belle aujourd’hui. Je ne l’avais vu que très rarement ainsi. Je lui fis un sourire légèrement de moquerie lorsqu’elle me taquina sur ma façon de la réveillé.

-Oh… Mais c’est que madame Ludmila demande beaucoup ! prononçais-je suivis d’un petit rire, Allez viens.

Je lui tendis ma main gauche et l’entraîna dans ma marche. Nous avons descendu les escaliers pour enfin débouché sur la sortie. C’est à ce moment-là que je me retournai vers elle avec un sourire malicieux.

-J’aimerais de faire la surprise jusqu’au bout. Ferme tes yeux, je te guiderais. Mais ne triche pas !

J’attendis qu’elle les ferme complétement et vérifia qu’elle ne les rouvrirait pas. Quand cela fut contrôlé je pris le chemin de l’endroit prévu avec la main de Lumila dans la mienne. La fraîcheur se faisait encore sentir mais les beaux jours reviendraient bientôt. Aujourd’hui, forte heureusement le soleil se montrait bien que quelques nuages recouvraient le ciel. Après quelques petites minutes, nous étions à l’endroit dit. Pour lui donner le signal je l’embrassai tendrement avant de lui dire calmement de rouvrir ses yeux.

-Voilà, nous y sommes. Tu peux ouvrir les yeux.

Devant nous s’offrait la piste glacée où, bien entendu, d’autre petits tourtereaux s’étaient retrouvaient. J’espérais sincèrement que cela plairait à Ludmila. Mais je la connaissais, elle n’était pas du genre très difficile. Je savais déjà que passez du temps ensemble lui ferais plaisir, tout comme moi.




Voilà, je suis désolé du long retard! X( Enfin bref j'ai écris et s'est décalé par rapport à la période de l'année mais.... enfin bref, voilà! ^^

S'il y avait bien une chose que j'aimais depuis nos retrouvailles, c'était cette complicité que nous avions construite peu à peu. J'avais toujours gardé la boucle que tu m'avais donné, et beaucoup n'aurait pas compris mon choix. Seulement, moi je savais que si tu pensais toujours à elle, tu avais su passer à autre chose: A moi.
Je n'étais plus jalouse de ce lien qui vous avait unis tous les deux, et je n'étais pas plus jalouse de tous les souvenirs heureux que tu avais de ta famille. Nous avions tous deux conscience de notre chance quand à notre histoire et la vivre suffisait à mon bonheur. J'étais fière de pouvoir être "ta" Ludmila. De pouvoir me réveiller puis m'endormir dans tes bras, sans que jamais tu ne me brusque. Heureuse de te voir me comprendre mieux que quiconque et malgré mon mutisme qui parfois te faisait t'inquiéter.

-Oh… Mais c’est que madame Ludmila demande beaucoup ! Allez viens.

Tu avais ce sourire et ce rire innocent, qu'ensembles, nous avions tous deux retrouvés. Il était loin le temps où sur un toit, nous avions peur l'un de l'autre. Presque deux ans.
Tu me tendis la main, et mes doigts vinrent d'eux même s'entremêler aux tiens, signe de l'amour sincère que je te portais.
Les escaliers puis le couloirs et enfin la sortie, où tu me fis un sourire bien malicieux, plein de bonheur.

-J’aimerais de faire la surprise jusqu’au bout. Ferme tes yeux, je te guiderais. Mais ne triche pas !

En ronchonnant un peu encore de ne toujours pas avoir eu droit à un baiser digne de ce nom, j'ai fermé les yeux, te laissant me guider, ma confiance en toi toujours aussi inébranlable.
Après quelques minutes de marche où je te sentis tantôt me tenir plus fort pour m'éviter la chut, tantôt moins pour que je ne m'inquiète pas du moins creux, on s'arrêta. Je sentis tes lèvres se poser sur les miennes et je compris que j'allais enfin retrouver ma vue.

-Voilà, nous y sommes. Tu peux ouvrir les yeux.

Devant moi s'étendait la patinoire, brillante et attirante. Quelques couples y étaient déjà rassemblés et semblaient de pas vouloir se lâcher. Certains hommes refusaient de tomber pour garder un air suffisant devant leur copine. D'autres semblaient bien se moquer d'avoir l'air ridicule sous le regard amoureux de leur dulcinée.
Mes yeux brillèrent d'excitation face à ce spectacle. L'avantage de vivre le pire et de rester debout, c'est qu'après, tout vous semble merveilleux, même la plus petite expérience. La vie est belle, et tout vous paraît attrayant.

- Oh Rin...

D'un sourire plein de tendresse, je vins me blottir un instant contre toi, avant de t'embrasser amoureusement, simplement heureuse d'être ici avec toi, à cet instant.
Quelques minutes plus tard, nous voilà équipés. N'en ayant que rarement fait, j'eus peur au début, mais très vite, je repris mes marques, ayant pratiqué assez souvent le roller. J'étais ravie de ta surprise.
Après un moment à patiner, malgré le mal aux fesses dû aux chutes, j'avais toujours le sourire. On se posa un instant contre la barrière et je vins me coller à toi, posant ma tête contre ton torse, te serrant doucement.
Il n'y avait pas à dire, c'était la plus belles des St Valentin que j'avais jamais vécu. Les mauvais souvenirs, les cauchemars, les pensées noires... Depuis toi, tout était devenus plus simple à supporter. Et surtout, j'avais retrouvé l'envie de vivre, et surtout, le désir d'aimer.

- Merci mon coeur. Je t'aime.

HRP:

Je vis le regard de Ludmila s’emplir d’un bonheur immense. Ses yeux marrons semblèrent remplit d’étoile. Ses yeux, je les aimais, se regard s’illuminant comme si c’était le jour d’ouvrir les cadeaux sous le sapin de Noël illuminé. Elle avait le même regard que ces enfants à regarder le sapin de Noël clignotait tantôt doucement tantôt rapidement. Lentement, je m’approchai de Ludmila, mettant côte à côte nos épaules. Tout en regardant la patinoire devant nous, je passai une main dans ses cheveux puis clissa sur son épaule puis l’arrêta sur sa anche, gardant ma tendre Ludmila au plus proche de moi.

- Oh Rin...

Elle était comblée. Je pense que même une simple promenade lui aurait plus. Le simple fait d’être ensemble la réjouissait. Depuis quelques mois, je trouvais qu’elle s’épanouissait de plus en plus, comme moi. Je crois que notre relation nous faisait le plus grand bien à tous les deux. Tu venus te blottir contre moi. Je caressai ses cheveux un instant, la gardant tout contre moi. La petite rousse et venu chercher d’elle même mes lèvres. Lentement, Sans trop me décrocher d’elle, je lui proposai d’aller chercher nos pointures de patin.
Cela faisait dextrement longtemps que je n’avais pas fait du patin à glasse. Pourtant, j’y pris un grand plaisir. Je ne suis tombé que très rarement au début, puis au final j’avais pris mes marques. Nous patinions main dans la main, l’un à côté de l’autre, parfois l’un derrière l’autre. Des fois, je poussais Ludmila, parfois on faisait ses cours.
Essoufflé nous nous sommes arrêté, puis appuyé à la rambarde. Ludmila est venu d’elle-même s’appuyé contre moi. Je posai mon visage contre sa chevelure. J’aimais l’odeur que Ludmila dégageait. Il ne m’était pas rare d’humer sa douce odeur la nuit, lorsque je ne parvenais plus à dormir.

- Merci mon coeur. Je t'aime.

-Ce n’est pas encore terminé Ludmila.

Je lui fis un sourire puis, me concentra en tendant une main en face de nous. Lentement, après une légère concentration, je pu soulever les fines particules de glaces à la surface de la patinoire. Je contrôlais l’eau qui était contenu dans ces petite « paillette » et je les fis dansait, pour le plus grand plaisir des yeux. Je m’étais entraîné à l’art avec mes pouvoirs. Je pouvais faire des choses magnifiques avec. Ainsi, je développais des formes dans l’air, brillante, et splendide.

J'adorais être dans tes bras. Sentir ton odeur, ressentir la force de tes étreintes, te voir fermer les yeux, apaisé... Je te sentais bien plus à l'aise avec moi depuis nos retrouvailles et ce n'était pas pour me déplaire.
Nous avions finis par vivre ensembles, car quand tu ne dormais pas dans ma chambre, c'est moi qui te rejoignais. Finalement, personne ne nous avait fait aucune remarque, et nous avions finis par prendre le gauche, et passions nos journées ensembles, dés que nous n'avions plus cours. Bien sûr, nous avions aussi nos pauses, et il était fréquent que l'on s'abandonne un moment pour le passer avec nos amis.
Mes moments préférés restaient quand même quand nous étions ensembles, pour travailler ou même regarder un film. Je me collais contre toi généralement, et jusque là, tu ne m'avais encore jamais repoussé. Nous étions à présent naturel l'un envers l'autre, et il n'y avait rien qui puisse encore être vraiment dérangeant entre nous.

-Ce n’est pas encore terminé Ludmila.

Tu me souris, amoureux et fier de toi et je te répondis doucement. Je te vis te concentrer et bientôt, quelques fines particules d'eau volèrent autour de nous, reflétant la lumière ambrée du soleil. C'était magique. Magnifique. J'ai tourné mon regard vers toi, fière de celui que tu devenais, chaque jour un peu plus fort que la veille. Il s'avérait que tu étais têtu quand tu te déterminais à réussir. Et tu avais fais d'énormes progrès.
Quand je vis que tu te fatiguais, amusée et émerveillée, je me hissa sur la pointe de mes patins pour t'embrasser la joue, te déstabilisant suffisamment pour faire flancher ton don, et ainsi faire retomber les gouttelettes.

- C'est magnifique. Merci pour le spectacle, c'était vraiment beau. Mais veille à ne pas t'essouffler trop vite, la journée ne fait que commencer.

Un petit sourire plus tard, je vins te prendre la main, t'entraînant avec moi sur la piste de glace. Dans les enceintes réparties autour de la patinoire, une chanson d'amour passée, s'accordant très bien avec l'ambiance régnant dans le lieux bientôt envahie par les couples.
Quelques longues minutes plus tard, alors que cela faisait bien deux à trois heures que nous patinions, je m'arrêtai, essoufflée. Un coups d’œil à ma montre m'appris qu'il était déjà midi, ce que mon ventre ne tarda pas à me confirmer.

- Tu as prévu quelque chose pour la suite où on improvise?

Ma main, finalement, revenu longer mon corps, laissant retombé les fines particules de glace.

- C'est magnifique. Merci pour le spectacle, c'était vraiment beau. Mais veille à ne pas t'essouffler trop vite, la journée ne fait que commencer.

Nous sommes repartit sur la glace après cette petite pose. Une chanson passait et je me remémorais nos premier instant, notre première rencontre puis, la première fois que nous nous étions embrassé. Je pris ses deux mains dans les mienne, puis tournoya avec Ludmila. Ses cheveux roux suivirent le court du mouvement, s’enflammant presque sous la lumière du jour. Chaque jour, je me réjouissais de nos aventures, de sentir sa peau avec mes doigts, de rire avec elle, et de poser mes lèvres sur les siennes. Je m’étais juré intérieurement que je la protégerais. Si une personne osait la blessée, il ne lui pardonnerait pas. C’était son trésor à lui, leur trésor qu’il voulait protéger. Je n’avais plus envie de revivre l’expérience de mon passé. Quand j’étais enfant, j’ai était incapable de sauver ma famille. Maintenant, je savais, quand cas de besoin, je ferais tout pour ma nouvelle famille, ma ludmila.

Nous nous sommes arrêter, et je pu entendre un léger grognement émaner du ventre de ma rousse. Je souriais à se son.

- Tu as prévu quelque chose pour la suite où on improvise?

- Où souhaites-tu aller manger ?

Je présentai déjà mon bras à Ludmila pour sortir de la patinoire tout en attentant sa réponse. Nous sommes sortis puis nous avons enlevé nos patins pour les rendre à la consigne.

Tes deux mains prirent les miennes, et ça avait des airs de promesses. Une promesse d'éternité, de rire et d'amour. On a tourné sur nous même nos rires s'entremêlant, insouciant comme des enfants, comme avant. Avant que tout ne chavire pour nous, alors que nous n'avions pas encore compris combien la vie pouvait être dure.
D'une certaine manière, après bien des mois passés à pleurer, et quelques années de réflexion plus tard, je me rendais compte que si la vie n'avait pas été tendre, et si les mauvais souvenirs pouvaient briser encore mon cœur endolori, il aurait été mentir que de dire que j'aurais préféré oublier ces instants. Car au fond, c'était grâce à eux que je pouvais me permettre de sourire pour le moindre événement. C'était grâce à eux que j'avais eu cette seconde chance, cette vie que je n'aurais jamais découvert sans mes malheurs. C'était grâce à eux que je te connaissais, toi.

Ton sourire, tes mains, bien plus grandes que les miennes, ta chaleur, ton rire, tes yeux... Mon Dieu tes yeux... Personne ne m'avait jamais regardé comme tu le faisais chaque seconde de chaque jours. Personne ne m'avait jamais aimé comme toi, tu m'aimais. Personne ne m'avait rendu plus heureuse que je ne l'étais en cet instant.

- Où souhaites-tu aller manger ?

- Surprends-moi.

Je ne voulais pas penser à après, je voulais vivre l'instant. Sans contrainte. Alors c'était à toi de voir où tu voulais que nous poursuivions cette journée. Et comment nous allions encore pouvoir nous trouver, nous chercher, et nous taquiner, pour finalement juste s'aimer.

On rendit nos patins avant de ce diriger vers le village, où on s'arrêta dans un restaurant. On commanda à boire pour patienter le temps que nos plats arrivent, et je pris un jus de pomme. Depuis longtemps déjà, l'alcool avait été bannie de mon alimentation, sauf cas exceptionnel où j'acceptais de boire, pour fêter une occasion particulière.
On discuta de tout puis de rien, et bientôt, je m'arrêtai de te parler du beau temps. J'étais un peu angoissée à l'idée de t'offrir mon présent, mais aussi assez curieuse de voir ta réaction.
Avec timidité, je te tendis le paquet, de la taille d'une petite boîte. A l'intérieur, une montre avec bracelet en cuir. Sous le cadran, une inscription, notre date de rencontre, suivie de quelques mots: "A ces instants volés". Dans la boîte, une lettre, pliée avec soin, et écrite de ma plus belle écriture.

" Mon amour,
Les jours passent, les heures défilent, et à chaque coups d’œil au cadran, mon cœur t'aime un peu plus fort. Que ce soit nos moments au cinéma, ou à travailler, que cela soit nos instants de galère et nos disputes les plus amères, je t'ai toujours aimé, même quand je n'étais pas prête à l'admettre.
Je t'aime Rin, chaque jour un peu plus fort. La vie m’apparaît plus paisible et moins douloureuse quand je vois que ta main tient toujours la mienne, même après mes plus grosses bêtises.
Ce présent, c'est pour que tu te souviennes de chacun de nos instants volés, de ces moments de bonheur pris à la réalité. A jamais ils sont nôtres, et je te promets qu'il y en aura encore et toujours, de plus beaux. De plus grands.
Je t'aime Rin. Tellement.
Ta Ludmila."

C'était pas grand chose, mais j'avais flâchée sur cette montre, et j'avais espéré qu'elle te plairait. Aussi, anxieuse, j'attendis patiemment ta réaction, appréhendant un peu... C'était tellement niais....

Tu me répondis tous simplement.

- Surprends-moi.

Très bien, le restaurant serait bien. Je conduisis Ludmila à notre lieu de diner. J’étais emplis de bonheur, j’étais… Les mots ne suffiraient jamais pour exprimer la chance que j’avais eu dans cette seconde vie, cette seconde chance. Quand nous somme arriver, j’ai tiré la chaise de Ludmila. En ce jour très spécial, il fallait bien au moins que je sois galant. Nous avons mangé un excellant repas, mais il était encore mieux en ta compagnie.

Une fois que le dessert eu finit d’être mangé, tu me tendis une petite boîte. Je la pris d’autre des mains, d’offrant un doux sourire. J’ouvrit la boîte. Mon regard s’illumina à la vison de ton présent. J’entrouvrit ma mouche, puis la referma. Elle était magnifique, splendide et le mieux c’est ce qui était écrit dessus. Je vis au fond de la boîte un petit mot que tu avais pris le soin d’écrire. Lentement, je la dépliai et y lu le contenu. Une fois complétement lu, je fermai mes yeux puis replia le mot. Une foule d’émotion se bousculait en moi. Lentement, je passai la montre à mon poignet droit et observa celui-ci longuement, sourire aux lèvres. Puis, je me levai, et contourna la petite table pour venir à côté de toi. Je te pris alors dans mes bras, me baissant pour être à ta auteur, et te murmura quelques mots dans mon étreinte.

-Merci Ludmila. Tu es formidable, je t’aime plus que tout au monde.

Puis, je me décrochai de toi et mis un genou à terre. De ma poche, je sortis une petite boîte noir surmonté d’un gros ruban rouge. Dans un sourire je te la tendis.

La boîte contenait un collier d’argent. C’était une chaîne incrustée de petite diamant et au bout, pendait une seule et unique chose ; un cœur d’argent, finement fabriqué, lui aussi incrusté de diamant et d’autre pierres dans les couleurs rouge, rose et bleu.

Tu restas silencieux un moment, les yeux brillants comme ceux d'un enfant devant le sapin, à Noël, quand il y découvre ces cadeaux, emballés et resplendissant. Magique.
Tu mis la montre à ton poignet, et j'en fus soulagée. Tu lis attentivement le mot, que tu replias silencieusement, fermant les yeux. Moi? Je me mordais la lèvre, pas bien à l'aise avec tout ça.

Tu finis par te lever, t'approchant de moi, et surprise, je fus dans tes bras, fermant les yeux, comprenant que cela t'avais plus. Soulagée, je te rendis ton étreinte, heureuse d'avoir pu te faire plaisir.

-Merci Ludmila. Tu es formidable, je t’aime plus que tout au monde.

- Tu n'imagine pas combien tes mots me comblent. Ravie que cela te plaise.

Soudainement, je te vis mettre un genou à terre, me regardant avec amour. Tu me tendis un écrin de velours noir, surmonter d'un nœud rouge. Attendrie, je l'ouvris et je restai béate. Un collier magnifique m'y attendais, coloré et élégant... c'était magnifique. Magique. Surprenant aussi.

- Oh mon Dieu Rin...

Je ne trouvais pas mes mots tant l'attention me touchait. Je savais depuis longtemps maintenant que tu étais et serais à jamais le seul homme que j'aimerai. Je ne me voyais pas vivre sans toi, ne serait-ce qu'un instant. Mais te voir faire autant d'effort chaque jour pour que jamais la flamme ne s'éteigne. Je ne pouvais qu'être ébahie et reconnaissante. Tu faisais mon bonheur.
Une petite larme vint perler à mon oeil et je ne fis rien pour la retenir, la laissant couler sur ma joue jusqu'à mes lèvres.
Avec précaution, je pris le collier, que j'accrochai avant de prendre le pendentif entre mes doigts. Il était magnifique.
Sans attendre une seconde de plus, je suis tombée dans tes bras, t'embrassant avec passion.

- Merci infiniment Rin. Je t'aime. Bon sang si tu savais combien je t'aime!

Quelque part en moi, je me demandais si un jour, je serai prête de passer à l'étape supérieure avec toi. Et mon cœur n'eut qu'une réponse: Je l'étais déjà. Seulement, c'était pas évident comme risque.
Je croisai ton regard et les joues rouge mais le regard fiévreux, je finis par te faire part de mes craintes.

- Promets moi qu'on vivra d'autres beaux moments Rin. Je t'en pris, je ne veux pas que ça se termine...

Je vins me blottir contre toi, et du coin de l’œil, je vis la serveuse nous faire un sourire, attendrie.

- Oh mon Dieu Rin...

Cette simple phrase et cette expression m’indiquât ta réjouissance face à ce présent. Une larme perla au coin de ton œil. J’ai fut attendrit et comblé par cette simple réaction d’émotion forte. Une fois à ton coup, ce collier t’allait parfaitement. Il fait ressortir tes doux yeux, il t’allait à merveille.
Puis, tu venu te perdre dans mes bras. Ta voix… était charmante, toute était charmante, tu étais exceptionnelle à mes yeux. J’aimais aussi tes défauts car s’était ça aussi qui faisait que tu étais toi.

- Merci infiniment Rin. Je t'aime. Bon sang si tu savais combien je t'aime!

Je me redressai avec toi, toujours dans mes bras. Nous étions debout, l’un contre l’autre. La flamme qui brûlait en nous était… magique et fantastique. Je crois que nous nous accordions à la perfection ensemble… toi et moi.

- Promets moi qu'on vivra d'autres beaux moments Rin. Je t'en pris, je ne veux pas que ça se termine...

-Ne t’inquiète pas Ludmila… Jamais je ne voudrais perdre ces moments fantastiques. Je te promets que nous allons vivre encore plus de merveilleux moment comme celui-ci.

Je posai mes lèvres contre les tiennes pour un long baiser plein de passion. Puis, je te fis un doux sourire en passa une main sur ta joue. Tu étais parfaite à mes yeux et rien ne pourrait te remplacer. Je déposai un billet sur la table pour l’addition puis je te pris une main, entrelaçant nos doigts entre eux. Je te trainai dehors, et le léger froid subsistant me fit me rapprocher de toi. Je m’arrêtai, me tourna vers elle et lui annonça dans en doux sourire.

-Je te promet que nous allons passer de magnifique fête ensemble. Je souhaite toutes les vivres avec toi à mes côtés.

L'Amour. Scientifiquement parlant, ce n'est que des réactions chimiques en chaîne qui se déversent dans votre cerveau, vous donnant cette impression d'avoir des papillons dans le ventre, et des étoiles dans les yeux. Mais ce n'est pas que ça. L'Amour, c'est aussi et surtout un sentiment d'euphorie, de peur et tendresse, le tout enveloppé de courage de et de force.
Rin. Je crois que même si tu avais été télépathe, tu n'aurais jamais pu comprendre à quel point je t'aimais, ni à quel point tu m'avais sauvé.

-Ne t’inquiète pas Ludmila… Jamais je ne voudrais perdre ces moments fantastiques. Je te promets que nous allons vivre encore plus de merveilleux moment comme celui-ci.

Tu me serras contre toi, et bien que je me sente petite contre toi, j'avais finis par accepter que ma place était là, dans tes bras. Tu m'embrassas avec une passion non feinte et je restas là, heureuse et comblée, me demandant bien ce qui nous attendait, pour la suite de notre vie.
Sans me demander mon avis quand à l'addition, tu payas pour nous deux sous mon regard un peu obscur. Tu savais que je n'aimais pas ça, me faire payer mes repas. Mais t'en faisais qu'à ta tête.
Tu pris ma main entre la tienne et tu m'entraînas à ta suite, dehors, où le vent nous fouetta la joue si fort que je te sentis te rapprocher de moi, pour éloigner le froid de l'hiver.
Quelques mètres à peine furent parcourus quand tu te tournas vers moi, le sourire doux aux lèvres.

-Je te promet que nous allons passer de magnifique fête ensemble. Je souhaite toutes les vivres avec toi à mes côtés.

- Je souhaite bien plus que passer les fêtes à tes côtés Rin. Je veux y passer ma vie aussi.

C'était probablement la chose la plus juste et la plus sincère que je dis ce jour-là. Tu étais celui que j'avais choisi, depuis bientôt deux ans. Depuis toujours en fait, quand on pense que tu étais là le jour où j'ai eu cette seconde chance. Ce second souffle de vie.
Je me suis hissée sur la pointe des pieds, et, me pendant à ton cou, je t'ai embrassé de façon bien assez suggestive.
Je voulais tout. Les chamailleries, les larmes, les cris, les rires, le désir et la passion. Je voulais l'Amour, sans concession. Je voulais tout. Tout de nous.
C'était toi. Ça avait toujours été toi. Et ça le serait toujours.