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Il ne faut jamais se fier aux premières impressions... Heureusement. [Pretty Pré! ♥]
##   Sam 26 Nov 2016 - 22:17
Asbjorn Andreassen

Personnage ~
► Âge : 22 ans
► Doubles-comptes ? : Adélaïde Hamilton
► Rencontres ♫♪ :
Asbjorn Andreassen
Etoile Tonnerre Lunaire
Messages : 340
Date d'inscription : 25/09/2016
Age : 25
Emploi/loisirs : Faire des trous dans tes tshirts ♥
Humeur : Mon sourire ne disparait jamais.

La nuit commence à tomber, tu marches en son cœur, sans regarder autour de toi pour une fois. Ton pas est rapide, pressé. Tu rentres dans les dortoirs, d’une pâleur à rendre jaloux le plâtre, et te diriges immédiatement vers les douches. Un homme s’y trouve déjà, tu ne le regardes pas. Tu te déshabilles et abandonnes tes affaires sur le lavabo. Tu te jettes littéralement sous l’eau. T’as la tête qui tourne. Ton estomac te provoque.

L’eau brûlante vient apaiser un instant tes maux. Tu souris. Tu souris toujours, bêta que tu es. T’appuies ta main contre le mur, et ton front suit le mouvement. T’inspires lentement, plusieurs fois, jusqu’à retrouver un rythme de respiration normal.

Enfin calmé, tu viens zieuter vers l’élève qui se trouve lui aussi dans les douches. T’attaques par ses pieds et… Tu es servi. « Il a ses chaussettes… C’est quoi ce mec ? ». Tu t’aperçois soudain que tu as oublié ton savon et soupires. « Bon bah… On va vite voir qui c’est. ».

« Hey, mec ? Salut ? J’pourrais t’emprunter du savon ? »

T’affiches ton grand sourire difforme. Si t’étais pas encore tout tremblant, tu serais capable de, comme à ton habitude, tendre le main et te présenter, avec ta tête toute contente. Mais là, t’es pas calme du tout en fait. D’ailleurs, tes lèvres se crispent en même temps que ta mâchoire, et ta vue se trouble quand t’essaies d’observer le visage du gars. Tu te sens faiblir sans vraiment t’en rendre compte et, avant que tu ne comprennes quoi que ce soit, ton estomac se noue, se tord à t’en donner la nausée. T’as un hoquet, et tu peux plus te retenir. Tu gerbes sur les pieds du pauvre gars, et tu restes quelques secondes silencieux avant de lentement relever la tête.

« Euh… Désolé ? »

T’es un peu minable quand même, avec ta p’tite excuse et ton sourire de travers. D’ailleurs, tu te dégoûtes encore, pas vrai ? Ouais, tu te répugnes, te rends malade – c’est le cas de le dire. Tu pensais que ça allait mieux. Que tu étais, peut être pas guéri, mais presque. Sauf que non. Ça continue. T'es toujours ce gars qui se tenait à genoux devant les toilettes d'un hôpital en se disant de ne plus rien toucher, mais qui en sortant, attrapait des médocs au passage. « C'est Lui.. Pas Moi... Moi je subis juste les conséquences... C'est Lui qui veut... pas Moi...»

Que ce soit Lui ou Toi, qu’est-ce que tu donnerais, pour un petit shoot d’héroïne…


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##   Dim 27 Nov 2016 - 9:42
Anonymous
Invité

J'ai toujours détesté les douches, qu'elles soient intimes ou publiques. Je déteste l'idée que mon corps dégoûtant soit exposé à la lumière d'autres, qui n'ont rien demandé. J'aime le "noir", je ne connaîs plus que cette couleur, même si elle n'en est plus une, j'ai oublié depuis longtemps ce qu'est la "couleur". J'aime le rien, le degré zéro, le néant, niente, nada, quechi, degun... Les mots ont des sensations bien plus gustatives qu'une gastronomie excessivement minimale, les sons ont des sensations bien plus visuelles que la plus belle des peintures.
J'étais déjà détrempé de ma virée onirique dans la rosée, avec un ange. Aucun besoin de quitter ces habits. Enfin, mon jean et mon caleçon quand même, je n'avais pas beaucoup de cicatrices sur les cuisses et je suppose que les clauses sociales ne seront pas tolérantes envers l'odeur de chien mouillé que je me coltinais actuellement. Je changerai de tshirt et de chaussettes une fois dans ma chambre. À ce moment, personne ne devait être dans les douches, je n'entendais rien, je ne sentais aucun mouvement dans l'air.
Soudain, une tornade rentre en fracassant la porte et les carreaux sous ses pieds, ses habits volent, puis une fois sous l'eau se dissipe. C'est étrange une tornade qui tremble... Je m'efforce de lui faire dos, mais je ne pense pas qu'il s'intéresse à moi. Parfait. Je lève la tête de nouveaux, vers l'eau qui tombe du haut. « Hey, mec ? Salut ? J’pourrais t’emprunter du savon ? ». Mauvais calcul.
Je songeais au temps qui avait passé depuis que j'épargnais l'emphase à mes interlocuteurs fantomatiques. Elle n'était bonne qu'aux esprits creux. Si je n'avais rien à ajouter, j'avais toujours le choix de me taire. J'y songeais un peu plus, maintenant qu'il existait un troisième choix. Ce bruit familié, puis l'odeur et la chaleur sur mes chaussettes. « Euh… Désolé ? ». J'avais encore de l'espoir pour mes cigarettes trempées, mais maintenant...
La tornade devait avoir l'esprit tellement dans le vague qu'il ne ferait pas attention à mes cicatrices aux pieds, je jetais mes chaussettes, avec mes cigarettes au loin. Il m'en coûtait. Bon sang, je n'avais pu fumer de la journée, c'est maintenant que j'en ai envie ! Mais, je me rappelais, en même temps que je jetais mes chaussettes, qu'il devait y en avoir dans ma chemise aussi...! Je l'avais laissé juste à l'entrée. Perfectissimo.
Deux gitanes en bouche, je revenais, la tornade n'avait pas bougé. Après plusieurs tentatives dans le vide j'arrivais enfin à attraper le pommeau de douche. Je pris le menton de la tornade, et lui envoyais le jet dans la figure. Je trouvais à tâtons mon gant parterre, pendant qu'il toussotait l'eau qu'il venait d'avaler. Toujours à tâtons, je retrouvais son visage et je l'essuyais. Puis lui enfonçais une deux mes deux cigarettes dans la bouche. J'avais posé les allumettes sur le rebord d'une douche sèche. Je nous allumais pendant que le bruit de l'eau fuyant furieusement du pommeau de douche à nos pieds envahissait la pièce.
##   Mer 7 Déc 2016 - 20:27
Asbjorn Andreassen

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Humeur : Mon sourire ne disparait jamais.

« Et merde… ». Aucune réponse. Ça t’angoisse. Ton estomac menace de te faire recracher la bile qu’il te reste. Et alors qu’il part – s’enfuit ? il ferait bien – c’est que tu fais. Des nouveaux hoquets te soulèvent la poitrine et sont si douloureux qu’ils t’en donnent les larmes aux yeux. T’as la gorge qui brûle. T’en peux plus. T’en as marre. Marre et re-marre. Tu voudrais que ça s’arrête. Tu comprends plus rien. T’es seul. Plus de Tahia. Plus de Ys. Plus de Nicky. Plus d’inconnu. Juste toi et ton vomi.

« A cause de Lui je perds tout… ».

Et soudain deux doigts se posent sur ton menton. Un jet d’eau qui te réveille.

- Qu…


Tu tentes de parler, mais t’avales de l’eau. Tu vas t’étouffer Asb. Donc tais-toi et laisse toi faire ok ?

T’es obéissant. Tu bronches pas. Tu te contentes de trembler de tout ton corps, les yeux fermés pour ne pas te prendre de l’eau dans les yeux. Enfin, le pommeau de douche est éloigné de ton visage et tu soulèves tes paupières en toussotant un peu. Du vomi mélangé à de l’eau en échappe, et tu te dégoûtes. Encore et toujours.

L’inconnu se penche. Il tâtonne. « Il tâtonne ? ». Finalement, ses doigts se resserrent sur un gant. Tu suis le moindre de ses mouvements de tes yeux ambres inquiets. Pourtant, tu souris. Pourquoi tu souris ? T’es débile ou quoi ?

Nan. Juste si tu te laisses atteindre, tu sais que tu risques de tomber dans l’apitoiement. Alors tu refuses. Tu continues d’étirer tes lèvres en une grimace déformée, ne laissant que tes prunelles trahir ton dégoût.

Le garçon cherche ton visage. Tu le laisses t’essuyer, même si tu te sens comme un enfant mal éduqué. Tant pis. Tant pis pour ta dignité. T’en as plus. Va falloir faire sans.

Une gitane est enfoncée dans ta bouche. Puis allumée. La fumée envahit l’espace. T’inspires. Tu t’en gaves tant que tu peux. Tu veux arrêter de trembler, sinon tu vas t’effondrer.

Tu te laisses glisser contre le mur et t’assois nu devant ton désormais sauveur.

- Merci, tu souffles entre deux taffes réconfortantes, maintenant que tu commences à te calmer un peu.

De là où tu es, tu distingues nettement les taches de rousseur qui parsèment ses cuisses malingres, ainsi que quelques cicatrices. Ton regard le parcourt – sans jugement, tu fais toujours cela, observer les gens, c’est ta manière de les découvrir dans un premier temps – et rejoignent son visage. Tu vois mal du sol, mais tu as la sensation que quelque chose cloche avec ses yeux. Tu te souviens en plus de cette manière étrange de toucher, d’attraper… « Mais ce sera pour après, là tout de suite autre chose m’intrigue. ».

- Tu gardes toujours tes chaussettes ?


T’as un ton amusé, et ton sourire l’est aussi. Même si tu sembles épuisé, si tes traits sont tirés, ton visage trop pâle, tes tremblements pas encore complètement apaisés… tu trouves encore le moyen de sembler enthousiaste, plein de joie de vivre. Tu me fatigues Asbjorn… si tu savais à quel point.


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##   Jeu 8 Déc 2016 - 10:39
Anonymous
Invité

Peut-être les brûlures qui se propagent vers mon cerveau, ou alors la névrose qui commence, mais j'éclate de rire. Je ne sais absolument pas pourquoi. En plus, j'entend Raining men résonner dans ma tête. Plus rien n'a de sens dans mon esprit. Et ça aussi c'est drôle. Que de nuovi pascoli aujourd'hui !... Plus rien n'appartient au temps, aux décomptes. Je ne suis plus rien et c'est tout ce qui compte. Je suis à l'océan, à la dérive offert. Dans la moelle du néant, plein de doute. Je suis l'ingénu que le ciel divorce. Je n'existe plus et c'est bien l'essentiel. Je suis l'indomptable que le vent ne chevauche plus. Je suis l'impalpable, je suis l'absent. Je suis indigne et cuirassé, si perméable. Quelle réponse incongrue à l'inéluctable est cette tornade à mes pieds ! Bon ça fait peut-être un peu trop longtemps que je ris là...

Quelle question m'a-t-il posé déjà ? Ah oui: mes chaussettes. «Oui.», il n'avait pas remarqué le bref instant où je les avais enlever, jeté les vomiteuses et machinalement mis ma paire de secours, toujours dans la poche de mon pantalon. Chance qu'il ne pose pas de question sur les cicatrices, mais ne parlons pas trop vite.

Mes frêles jambes tremblent de fatigue avec tous ces allers-retours, je vais m'assoir en face de la tornade. Hiiiiii ! J'avais presque oublié que nous étions dans les douches et donc logiquement je ne porte que mon t-shirt et mes chaussettes ! Mes fesses sur le sol froid: l'horreur, un frisson horrible !...

Visiblement, mon petit cris très viril a été poussé plus fort que je ne pensais, car la tornade fatiguée se moque complètement. Il a raison c'est drôle. Pourquoi pas rire aussi ? Au début, ça ne vient pas aussi bien que tout à l'heure, mais ça fonctionne à peu près maintenant. J'en oublies le froid du sol.

Pffiou... Maintenant qu'on a bien rit, que ça a un peu dépoussiéré mes cordes vocales... Qu'est ce que je pourrais dire ?

«Et toi? Tu vomis souvent sur des inconnus dans les douches ?»
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