Voilà. J'ai 26 ans.
Difficile à croire quand on voit le parcours, jusqu'ici. Honnêtement, si on m'avait dit y a sept ans de ça que je me trouverais dans un institut magique en pleine capitale nippone, j'aurais rigolé. Encore plus si on m'avait dit que je me serais retrouvé Master.
Ça c'est le côté marrant de la chose. Mais là, franchement, j'ai besoin de récapituler ce qu'il s'est passé ces trois dernières années. Parce qu'il s'est passé un sacré putain paquet de trucs. Pas seulement au sujet de l'avancée des scientifiques, qui a été stoppée récemment, mais aussi simplement de mon côté.

J'ai pété les plombs je crois. Ma tête est un champ de bataille et je sais plus quoi en penser. C'est de pire en pire, sincèrement. Ce n'est pas que je me sens mal, c'est que je suis dans l'incompréhension la plus totale. Autant voir Mitsuki manquer de sacrifier sa vie pour nous sauver, ça m'a fait sacrément tilter, autant là, je me dis que j'ai sacrément merdé.

C'est vrai, j'ai peur d'oublier, maintenant. Je me dis qu'il faut que je commence à lister tous mes souvenirs pour ne pas risquer de les perdre, comme j'ai perdu ceux des quelques temps précédent mon accident.
J'appelle ça un accident, oui. Je sais même pas pourquoi. Après tout, c'était simplement un entraînement qui a mal tourné. Dans ce cas, je pourrais aussi bien l'appeler comme ça. L'entraînement. Mais j'ai encore une pression sur le cœur, en me demandant comment je fais pour pardonner aussi aisément. Sans même savoir.

Les rêves se transforment en cauchemars. Je revis ces scènes la nuit puisque je suis incapable de les revoir le jour. La plupart du temps, ce ne sont que des bribes. Un flingue. Des cris.
Pourquoi je me souviens pas ? D'après Keitaro, ma greffe s'est presque totalement reconstituée. Il m'a fallu un bon mois pour ça, mais je sais qu'il me faudra bien plus longtemps pour que j'aie à nouveau les pieds sur terre.


Je me suis posé la question de nombreuses fois. Savoir si le problème venait de moi, ou si j’étais tout simplement, éventuellement, une nouvelle ‘victime du système’, comme ils aimaient les appeler. Une victime de ce monde trop porté autour de la violence, qui se manifestait à chaque coin de rue sans que quiconque n’y fasse jamais rien. Pourquoi boucler un honnête citoyen qui frappait sa femme, hein ? C’est vrai, personne en a jamais rien eu à branler de ces conneries – s’il la frappait, c’est qu’elle l’avait mérité. Si on ne savait pas pourquoi, si lui non plus ne le savait pas, elle devait forcément le savoir. Après tout, lui était un honnête homme, qui travaillait et payait ses impôts. Il n’était pas un criminel et ne serait probablement jamais considéré comme tel. Pas la moindre infraction au volant, il restait digne même lorsqu’il buvait ; et putain, il fallait quand même le vouloir, pour paraître classe et décontracté après avoir picolé une dizaine de verres. Et cette mère trop autoritaire qui maltraitait ses gosses ? Sans aller jusque dans la violence des coups, je trouve les mots bien plus agressifs. Certes, donner la fessée à un gosse qui a fait une connerie, je peux comprendre. Lui balancer des assiettes dessus ou l’enfermer durant des heures à la cave pour lui apprendre la vie, je cautionne pas. Mais après tout, tant que personne ne savait rien, il ne pouvait rien arriver, pas vrai ? C’est ce que les gens disaient.

Pourtant, même en voyant un gamin recouvert de bleus, les profs se posaient pas de questions. Quand il disait qu’il était tombé dans les escaliers, ils n’allaient pas chercher plus loin. C’est vrai, quoi. Pourquoi ils chercheraient à savoir ce qui était arrivé à ce gosse alors que lui-même ne voulait pas le leur avouer ? C’est peut-être qu’il aimait ça, dans le fond. Ou alors qu’il l’avait mérité. Et puis, de toute manière, les parents éduquaient bien leurs gosses comme ils le voulaient ; ils n’avaient aucun droit là-dessus. La plupart n’avaient pas non plus d’enfants. Alors pensez-vous, ils n’allaient pas jouer les nounous en dehors des heures de cours ! C’était déjà assez chiant à cet âge là – il aurait vraiment fallu penser à les museler et les attacher à leur chaise, tiens, comme les pauvres petits clébards qu’ils étaient. C’est un peu ça, nan ? Des clebs. Et ça choque personne. Quel monde…

Je suis sensible à ce sujet-là – la violence. Faut pas trop me demander pourquoi ; je risquerais de vous dire que j’étais ce gosse qui tombait dans les escaliers, recevait des fessées qu’il méritait et qui comprenait que son père éduque sa mère, parce que c’est le devoir de tout chef de famille. Ce qui serait bien sûr faux – juste à quelques détails près. Mais après tout, ça aussi, ça n’a pas grande importance. Apparemment, aujourd’hui encore, j’ai la tête du type qu’il faut éduquer par tous les moyens – c’est vrai qu’avoir un flingue pointé sur la tempe avant d’atterrir mystérieusement à l’hosto, ça aide pas à se dire qu’on a jamais rien fait de mal dans la vie. Ce n’est pas comme si je m’en plaignais, cela dit ; je sais quand je déconne. Je comprends juste pas pourquoi la réponse première de l’être humain à n’importe quelle forme de comportement c’est justement la violence et l’agressivité. Si on pouvait tous discuter calmement autour d’un verre, on serait pas obligé de se taper sur la gueule pour régler nos emmerdes. Peut-être que je suis trop bonne pâte aussi, je sais pas. Un vrai bon gros pigeon qui est incapable d’en vouloir à quelqu’un d’autre que lui-même. Mais même ça, j’en suis plus capable en ce moment. Je suis blasé ; blasé à un point qu’il m’est impossible de comprendre où j’en suis maintenant. Il s’est passé bien trop de choses en quelques mois, j’ai l’impression d’avoir été disséqué de trop nombreuses fois. Qu’on a vu bien plus loin en moi que ce que j’ai jamais été capable de faire – et pourtant, je suis doué pour les soirées méditatives pseudo dépressives où mon esprit flotte à dix mille miles en espérant percuter un satellite, histoire de pouvoir retourner sur Terre un jour.

Dans ces moments-là, j’ai qu’une envie. Retourner à l’époque de mon adolescence, où j’étais encore un minimum insouciant – et surtout très con – pour pouvoir profiter encore un peu. Rattraper le temps perdu. C’est peut-être pour ça que j’ai un peu de mal avec la compagnie humaine, quand je suis mélancolique. Le besoin de se replonger dans du vraiment connu, dans du vraiment bien, parce que je peux choisir de zapper sur les scènes qui me plaisent le mieux. C’est comme avoir un abonnement à la demande ; tu peux avancer, reculer, passer les moments désagréables pour ne garder que les meilleurs. Alors que quand t’es au cinéma, tu regardes tout, du début à la fin, et quand un passage te plaît pas, t’es bien obligé de le regarder jusqu’au bout. Quitte à verser des larmes ou partir plus traumatisé que tu n’es venu.
J’ai jamais vraiment aimé aller au cinéma, de toute manière. C’est trop long, on est toujours super déçu… et franchement, les sièges ont rien de confortables.

Au final, c’est pas quelque chose qu’il vaut mieux aborder avec moi, en ce moment. L’amertume pèse énormément dans mes mots. Peut-être que j’exagère. Que ce n’est pas tout à fait comme je l’ai décrit. Mais qu’est-ce qui est le plus important ? Que ce soit la vérité, ou la manière dont je la perçois ? Difficile à dire. Ce que je sais, c’est qu’il me sera difficile de faire confiance à l’avenir. Plus encore à présent qu’autrefois.

Pour quelles raisons ? Celles-là même qui s’imaginaient que me donner une ligne de conduite à suivre était une bonne idée. Parce que finalement, c’est ça la violence, non ? Chercher par le moyen le plus barbare à modeler les autres selon nos envies. Lui faire comprendre ce qu’il peut et ne peut pas faire. Les devoirs qu’il a envers nous. Mais dans ce cas, l’angoisse est mère. Pourquoi se montrer agressif lorsque l’autre fait déjà tout ce que l’on souhaite ? C’est par peur de le voir s’écarter de soi, peut-être. Stupide, sûrement ; mais n’est-ce pas un bon compromis que de ne jamais réclamer la violence ? Certains pensent que c’est ce qui fait ma faiblesse : je leur répondrais plutôt que c’est ma plus grande force.

Mais est-ce que ça l’est toujours, quand on voit l’état dans lequel je me trouve maintenant ? Franchement, parfois j’en doute. Je me demande de plus en plus si ça sert à quelque chose – parce qu’au final, qu’on soit violent ou pas, on finit forcément par s’en prendre dans la gueule. C’est quoi le mieux alors ? Rester sans rien faire et ne pas avoir de remords, ou bien se battre et regretter par la suite ? Pour être honnête, j’en ai assez de regretter. J’en ai assez de me dire que quoi que je fasse, ça se retournera contre moi. Alors j’essaie juste de me laisser aller. Mais c’est souvent pire.

Est-ce que ce mari modèle se laisse trop souvent aller, lui aussi ? Cette mère éducatrice ? Cet ami amer ?

Non, vraiment, je ne sais plus quoi en penser. C’est peut-être simplement trop compliqué pour moi… Je commence à me faire vieux, après tout. Mais maintenant j'ai compris que je pouvais pas juste me laisser aller comme ça. Qu'il fallait non pas attendre que les choses arrivent, mais s'y opposer lorsqu'elles ne nous conviennent pas. Et surtout, se reprendre en main, putain.

Allez. Oublions tout ça.

Et trinquons aux 26 prochaines années.

Putain.

Putain.

J'en ai marre. J'en ai vraiment marre. Je veux que ça s'arrête. Je veux qu'ils arrêtent tout. Tout. Qu'ils arrêtent de vivre si c'est pour mourir, qu'ils arrêtent de sourire si c'est pour pleurer. Qu'ils arrêtent simplement.

Parfois t'as l'espoir de te reprendre. Tu te dis que tu vas y arriver, que t'y es presque. Et puis tu te ramasses méchamment la gueule par-terre. Encore. Toujours, en fait.

J'en ai marre.

J'en ai juste marre.

Faut vraiment que le monde s'arrête de tourner pendant cinq minutes...

Bon. La dernière fois que je suis venu ici, j'avais besoin d'exploser un truc. De secouer quelqu'un, quelque chose, de me dire que si j'écrivais, c'est parce que ça me ferait du bien. Je vais être honnête avec vous : ça ne m'a pas fait du bien du tout. J'y repense encore, et même si je ne le montre pas, je continue à porter le poids de ce qu'il s'est produit. Maintenant, je crois que je peux l'écrire, même si ça ne m'empêche pas de me sentir affreusement mal : Destan est mort. Je ne peux plus rien y faire. Je le savais, aussi. Il faut accepter. Je crois...

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Cassidy. Je lui ai laissé une petite lettre dans sa chambre, et un pendentif avec l'un de mes cristaux incrusté dedans. Elle est venue un peu plus tard, a manqué de me baffer et m'a pris dans ses bras. Autant le dire clairement, ça m'a fait un bien fou. Juste pouvoir la serrer dans mes bras, et lui dire que, pour la première fois depuis longtemps, j'ai accepté d'être heureux.

Le chemin a été long, mais voilà. J'me suis dit que j'étais prêt à avancer. Que je ne pouvais pas savoir sans essayer. Même si là, il ne s'agit pas seulement d'essayer, il s'agit de vivre. C'est difficile, c'est vrai. Mais à deux, ça l'est tout de même moins. Je ne dis pas que Gaetano et moi nous comprenons parfaitement, mais on communique. Mieux. Je crois. En tout cas je suis bien. Pour une fois, je suis bien. Même s'il y a encore tout ça derrière, la fatigue, l'inquiétude, la tristesse, le regret. On est toujours prêts à regretter quelque chose, alors pourquoi ne pas simplement se taire et garder son visage dans le soleil ?

Il faut que la terre continue à tourner. Juste un tout petit peu...


HS : Sinon, je pars bientôt au Mexique, les gars. AU MEXIQUE. C'est trop bien !!

Bon, vous savez quoi ? J'ai officiellement vingt-sept ans, ça y est, je suis encore plus vieux ! C'est pas comme si ça allait empirer d'année en année, mais voilà, on fait comme on peut avec ce qu'on a. D'ailleurs vous savez pas la dernière ? J'ai passé une pure soirée de ouf. J'suis rentré chez moi hier soir, et y a toute la smala qui s'est invitée en mode surprise-party. C'était trop chouuuuu sdjhsfkhsfh ! Bon ok, j'ai pleuré - putain j'ai pleuré c'est vraiment la honte de la life - mais j'étais trop content, rahhh. Ils sont cons, mais ces cons c'est vraiment les meilleurs potos d'la life que j'aurais pu rêver d'avoir. Du coup j'ai passé une soirée géniale, j'ai même pas déprimé, c'est dire.

Ces derniers mois ? Ben, si on excepte le fait qu'Ipiu pourra sans doute plus jamais marcher, j'dirais que ça fonctionne plutôt pas mal depuis quelques temps. À part ce connard de geek qui me les brise sévèrement, aussi. Tout s'est calmé, j'entre dans une routine qui est pas désagréable et... franchement, ouais, j'crois qu'on peut dire que là, c'est ça le bonheur. Accepter ce qu'on nous donne et donner sans restriction. Je vire un peu au bisounours du coup, mais on va dire que c'est pas plus mal, hein ? Puis c'est bien, d'avoir des gens qui te mettent de bonne humeur, plutôt que l'inverse !

Donc voilà... Juste une petite pensée à tous mes potos géniaux et à cette soirée topissime. J'aurais jamais pu rêver mieux, et j'crois que le bonheur dépassera jamais le seuil de celui que j'ai ressenti à ce moment-là.

Vivement le prochain anniversaire. Vivement tous les autres.

J'les attends de pied ferme. et avec des bouteilles dans le placard que diable !

Feel high today. Would like to thx everyone
https://www.youtube.com/watch?v=YykjpeuMNEk

C'est l'anniv' de Cassidy aujourd'hui. On est allés bouffer des glaces et elle m'a traîné à la piscine, comme Tomoe lui a dit qu'elle avait réussi à m'y emmener la dernière fois. JE PROTESTE. C'est des pestes !!

Sinon, quoi de plus ? HP (je vous ai pas dit que j'avais adopté un hérisson hein ? bon ben voilà ! son vrai nom c'est Hector Paillasson, mais c'est trop long, so, HP, quoi) et Malo (notre chat. C'est le chat-Malo. Voilà voilà, merci Gae pour ton humour décapant) s'entendent pas trop mal, étonnamment. Même si Malo a peur d'HP depuis qu'il s'est piqué sur son dos. Le débile, quoi. C'est de plus en plus une ménagerie à la maison. Sinon, Blobby va bien, vous en faites pas. Et Termicator fait son robot jaloux. J'vous jure...
Oui, non, parce que Gae a réussi à me convaincre d'adopter un chaton. Enfin, en soi, il a adopté un chaton et m'a dit "Bon, ben, je le garde hein ! Ça te dit qu'on habite ensemble ?"... J'abrège un peu, mais dans l'idée c'est ça.

On a trouvé une maison y a pas longtemps. J'arrive pas à croire qu'on se soit enfin mis d'accord, mais voilà... Ça fait quand même qu'un an qu'on est ensemble, hein, j'tiens à le préciser. Faut que je fasse mes cartons, et j'ai clairement pas envie... J'ai demandé à Piu de m'aider, je sens que je vais regretter ça.

Quand j'revois ce carnet, ça fait remonter plein de souvenirs. J'ai toujours un peu d'hésitation à écrire dedans, mais c'est dans des moments comme ça que j'ai besoin de me défouler. Ça fait huit ans - un peu plus ? - que je suis à Terrae, et y a tellement de trucs qui ont changé. La manière que j'ai de voir les autres, de me voir moi. J'me sens bizarre... perturbé. J'repense à Diane, à Dam, Ben, Destan. En regardant devant moi, c'est difficile de pas me demander ce qui arrivera, mais j'sais que je resterai sur place et que je flancherai pas. J'ai envie de stabilité dans ma vie, j'en ai besoin, et je crois que je peux en avoir auprès de Gae, étonnamment. Même s'il y a toujours ces missions qui durent, parfois, un peu trop longtemps. Et Piu, Nico, qui est comme un frère pour moi... Mitsuki, aussi, qui est toujours là. Damn... Heureusement qu'y a des choses qui ne changent pas, hein !

J'prie pour des jours aussi beaux que ceux-ci.

Peace.

Le mercredi, c'est jour du psy. Ça tombe bien, c'est aussi mon anniv today ! Joie ! Bonheur ! J'aurai enfin quelqu'un qui est là POUR m'écouter déballer toutes mes conneries ! Yeepeee !

Nan en vrai c'est nul. Ouais, bon, ok, je vois un psy maintenant, si ça étonne personne autour de moi - bon c'est pas comme si y avait grand-monde de plus que Gae qui était au courant, mais osef - ça continue à m'étonner moi.

J'ai beaucoup trop de trucs à dire, petit carnet, mais j'ai un peu beaucoup la flemme d'écrire. J'crois qu'il fait pas encore jour - en même temps, vu l'heure, ça paraît assez improbable, hein, jour le plus long de l'année, toussa toussa. À côté, y a Gae qui dort, et moi j'y arrive plus. C'est con, parce que je sens que j'vais de nouveau me coucher tard ce soir. Alors j'écris, ça m'détend. ("détend", lolz)

Y a son chat au bout du lit, et j'lui dirais pas (à Gae, pas au chat, faut suivre un peu), mais j'arrive plus à fermer l'oeil depuis qu'il squatte dans notre chambre à intervalle régulier. Y a trop de choses dans ma tête, là. Putain, y a pas un moment où j'aurai un peu de répit ? Genre plus que pendant un mois ou deux ? Si quelqu'un trouve ce carnet un jour, petit conseil : ne JAMAIS croire que vous allez être tranquilles ou que vous allez passer une "meilleure année" à essayer de vous occuper de vous.

(Et aussi, autre chose : c'est privé putain, lâchez-moi ce truc !!)

De toute manière... oué. Laissez tomber, j'vais essayer de survivre à l'année prochaine aussi.(J'aurais bien dit "avec ou sans chat", mais si je fais ça, ce sera surtout avec ou sans tous mes membres.)

Cheers.

(c'est marrant comme j'm'encourage à chaque fois à pas me tirer une balle dans la tête, c'est normal docteur ??? ah merde, les psys sont pas docteurs, c'est vrai... charlatans)

sinon, soyez sympa, j'étais encore jeune et dépressif quand j'ai commencé c'carnet, faites comme si ça existait pas, merci luv luv (soyez indulgents merde quoi)(2011 !!)

sinon²
vous saviez que les girafes ça dort que 2h/24h ? sisisisi juré
du coup
QQ'UN M'EXPLIQUE POURQUOI GAE PIONCE TOUJOURS ?
damn
je veux sortiiir