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Une plante, ça peut se manger. [/w Sammy !]
##   Sam 27 Mai 2017 - 15:43
Alice Borges

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Ce matin-là, il fait doux. C’était son anniversaire il y a peu. Alice est heureuse d’avoir pu fêter son anniversaire cette année aussi. Elle avait un peu peur en arrivant de ne pas pouvoir raconter des jolies choses à son papa pour lui dire qu’elle était heureuse, qu’elle était entourée, et que son anniversaire avait été extrêmement joyeux. Mais non, Hamilton lui avait réservé une magnifique surprise, Nathanaël lui avait envoyé un joli message. Elle est heureuse, ils ont fait attention à elle, ce n’est plus quelque chose dont elle a l’habitude, d’autant plus que les gens se montrent facilement agressif à Terrae.

Comme il fait beau, Alice se lève, prend sa douche, et décide d’aller s’entrainer en extérieur. Elle verra bientôt Aoi pour pouvoir s’entrainer avec une Master et travailler sa Télépathie. Mais aujourd’hui, c’est son élément qu’elle va de nouveau travailler. Elle se sent prête, maintenant, elle peut faire pousser une plante. Pas très grande évidemment, mais elle en est capable. Elle veut tester jusqu’où elle en est capable. Alice parvient de mieux en mieux à maitriser la Terre, c’est une chose qu’elle apprécie tout particulièrement.

Elle va s’asseoir dans un coin de la cour, seule, au milieu du silence. La terre est tiède sous elle. Elle retire ses chaussures, et croise ses jambes pour se mettre en tailleur. Elle prend cela comme un apprentissage lent, mais puissant. Elle ferme les yeux, les mains posées sur le sol, et elle se concentre. Ressentir la Terre sous elle, les petits cailloux, les graines, se concentrer encore jusqu’à sentir les reliefs du sol dans un périmètre assez restreint pour l’instant, tout autour d’elle. Elle respire lentement. C’est un mélange entre méditation et concentration. Elle se calme, tout autour d’elle est calme. Elle reste ainsi un long moment, sans se fatiguer, sans se lasser. Alice est patiente.

Elle cherche celle qu’elle va choisir. Il y en a une, à un mètre d’elle. Oui. C’est celle-ci. Elle ne rouvre pas les yeux mais la visualise, la ressent, l’imagine. Une toute petite graine, germée. A peine. Peut être n’atteindra-t-elle pas la surface… La jeune femme prend de longue inspiration. Le but n’est pas de se vider de son énergie, mais de tout de même faire éclore cette fleur. Elle ne sait pas encore ce qu’elle est, elle veut s’entrainer à les reconnaitre. Un flux d’énergie est envoyé à la fleur, lent, doux, calme. Petit à petit, Alice sent la plante s’épanouir, chercher la surface, puis poindre. Elle sourit. La plante grandit, lentement, tranquillement. Elle prend la lumière du soleil, et l’énergie qu’Alice puise dans la Terre elle-même.

Dans un éclat de rire, Alice rouvre les yeux, et les pose sur un coquelicot encore en bouton. Elle a réussi. Elle savait déjà qu’elle y arrivait. Mais cette fois, elle n’est pas exténuée. Peut être pas prête pour un footing, mais en tout cas, elle peut très continuer sa journée comme cela.
La Terre n’avait pas senti les pas et les vibrations du sol à l’approche d’un autre. Il passait là, mais Alice était trop concentrée sur sa fleur.


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##   Dim 16 Juil 2017 - 4:37
Samaël A. Lovecraft

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Le silence


Aether - At what point do I stop trying

T
u es là, assis sur ton bureau, fixant par la fenêtre de la cellule qui te sert de chambre. Le regard vide, tu regardes le ciel bleu. Sans penser, ni rêve, le vide dans ta tête. Ce silence inconnu. La lucidité de revient, doucement, s’écoule comme une fuite nouvellement créée. Tu reviens sur terre, baisses les yeux sur tes mains, tes bras. Des bandages. Tu soupires. Quatre jours, c’était court. Il ne faut pas espérer si vite. Tu viens juste de découvrir tes pouvoirs. Ces pouvoirs. Tu fus étonné qu’on accepte finalement de te les donner, et, c’est quoi le terme déjà ? Ah oui, « heureux ». On t’a souvent répété qu’en raison de ton mental, tu aurais pu ne jamais les avoir, par crainte que tu n’échappes à leur contrôle. Alors, tu as fait des efforts pour bien paraitre, apprendre, comprendre. Tu n’es qu’un enfant qui ne sait rien, tu es dangereux malgré toi. Et surtout pour toi.
Au début, l’étonnement de ta psychiatre s’était lu sur son visage ; quand elle a appris ton pouvoir. Ironie. Tu as le don de guérir, toi qui détruis. Comme si le destin te demandait de réparer le mal que tu peux faire. Rassurant. Pas vraiment. Tu ne l’aimais pas vraiment ton pouvoir. Il était en opposition avec tes principes. Longtemps petit démon, voilà que tu te retrouvais avec les pouvoirs d’un ange. Tu n’as pas encore évalué le potentiel que tu as. De toute manière, tu ne le contrôles pas. Pourtant, tu as essayé. Sur toi principalement, mais tes membres délibérément tailladés restent douloureux. Tu arrives seulement à arrêter les saignements. À moins que ce soit ton imagination. Cela inquiète ta psychiatre, car tu t’acharnes. Elle a l’impression que tes mutilations s’aggravent. En même temps, sur quoi d’autre t’entraîner ? On t’a interdit de faire du mal à autrui. Tu as tenté sur des animaux, mais ils ont tendance à te fuir après que tu les aies blessés. Et tu as bien vite remarqué que ton don de guérison n’est pas un don de résurrection.
Tu sens le vent passer entre les barreaux. Ce vent, que tu es censé savoir contrôler. Ton élément. Tu lâches un rire s’apparentant à un ricanement. L’air, le vent, un élément que tu n’as ressenti qu’à travers une fenêtre. Tu le connais si peu et il est censé devenir ton ami. Le vent qui apporte les paroles, des paroles que tu entends, mais n’écoutes pas. Celles qui te sont familières ne sont pas apportées par la brise, mais sonnent dans ta tête comme un écho assourdissant. Sauf maintenant. Ce silence. Tu serres tes bras contre ton ventre. Tu n’aimes pas ce silence. Si tu pouvais, tu arrêterais tes médicaments pour ne plus devoir entendre cette insonorité. Toi qui leur demandais de se taire, voilà que tes voix te manquent. En fait, tu te sens juste terriblement seul.

Tu te lèves, descendant de ton perchoir. Tu regardes autour de toi avant d’aller frapper à la porte pour qu’on t’ouvre. Tu n’es pas prisonnier non plus, la journée. On te surveille plus que d’autre et on t’enferme que la nuit. Au cas où. Tu crois bien qu’on ne te fera jamais réellement confiance. Tu salues l’infirmier d’un signe de tête, il te répond que tu dois rentrer avant vingt et une heures et tu te diriges dehors. Il fait beau. Le soleil tape sur ta peau d’albâtre. C’est chaud, presque agréable. Tu fermes les yeux, levant le visage vers le ciel pour en profiter un peu puis décides d’aller te promener. Te changer un peu les idées. Tu aimes bien te promener pour rien, regarder, observer, entendre, écouter. Le bruit te rassure, un peu, bien qu’il se résume à quelques chants d’oiseaux, des bruits de pas, des voix audibles. Un monde bien différent du tien.
Alors que tu pénètres dans la cours, tu aperçois une jeune fille, seule, assise par terre. Elle semble très concentrée. Tu es intrigué, alors tu t’approches, doucement, pour l’observer. Elle a les mains posées sur le sol comme toi quand tu les poses sur tes bras. Elle semble tenter de faire quelque chose avec son pouvoir. Tu te demandes si elle veut guérir le sol avant de saisir la bêtise de ta réflexion. Tu t’assois sur un banc de pierre, tu continues donc à la regarder, dans le silence. Tu veux voir l’aboutissement de ce qu’elle entreprend. Quand soudain, une fleur apparaît à quelque mètre devant elle. Une fleur, qui t’est inconnue, comme beaucoup d’autres. Elle vient de pousser, mais n’a pas éclos. Elle est jolie. Tu crois. Tu as envie de la prendre. Tu replies tes genoux contre ton torse. Tu te demandes si tu as le droit. On t’interdit tellement de choses que tu aimerais faire que tu ne sais plus ce dont tu as le droit. Tu regardes la jeune fille dont tu ne saisis l’âge. Elle rouvre les yeux, tu croises son regard, intrigué. Mais ton expression reste toujours inerte.
─ … Ça sert à quoi ?
Tu ne comprends le sens de son action.


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##   Dim 23 Juil 2017 - 23:39
Alice Borges

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Alice l'entend enfin. Elle lève les yeux vers un jeune garçon, l'air un peu perdu. Elle lui sourit, sans rien dire. Elle ne le connait pas, mais Alice est heureuse et le laisse approcher, confiante. Il observe la fleur, intéressé, il a l'air d'avoir envie de l'attraper, de la prendre pour lui. Alice le laisserait faire, même s'il retirerai la vie qu'elle venait de créer. Son expression reste pourtant très neutre. Alice entend surtout, dans le bouillon de pensée, la volonté de toucher la fleur. Elle reste assise, le regardant, attendant une réaction, ou pas, de sa part. Lorsqu'il parle, sa question semble sincère, il ne comprend pas pourquoi elle fait cela.

Alice n'a aucune idée de s'il vient d'arriver ou pas, mais un Initié devrait deviner qu'elle fait cela parce qu'elle s'entraine. Elle lui sourit cependant, sans le prendre de haut, ou avec condescendance. Peut être ne savait-il pas que les Terres étaient capable de cela au final, peut être qu'il débarque à Terrae et que personne ne l'a mis au courant, ou alors il ne s'est jamais intéressé aux capacités des autres. Peut être parlait-il peu aux gens, choses assez courantes à Terrae, au final.

« Cela sert à m'entrainer. Je suis Terre, et donc je peux créer des plantes. Plus tard, j'aimerai pouvoir faire pousser des arbres. Là tout de suite, c'est parce que je la trouve jolie aussi. »

Elle lui sourit, puis baisse les yeux sur la petite fleur. C'est un coquelicot, tout rouge, qui aura de grands pétales une fois ouvertes. Alice vient distraitement caresser la tige du bout du doigt. Elle détaille ensuite le visage du garçon. Elle ne l'a jamais croisé avant, elle se demande bien ce qu'il pouvait faire, de quelle affinité il était.

« Tu t'entraines aussi à maitriser tes pouvoirs ? Regarde, cette fleur, c'est un coquelicot. Tu peux la cueillir si tu veux, tu peux même la manger, c'est très bon. »

Alice lui sourit. Sa mère, lorsqu'elle était enfant, mettait régulièrement des pétales de coquelicots dans les salades. Cela donnait un petit gout de radis. La Terre croise les bras, et penche la tête sur le coté. Elle observe le nouveau venu avec curiosité. Pourquoi était-il si intrigué par ce qu'elle faisait, ce n'est pas un comportement habituel qu'il adopte. Elle se pose des questions, pourtant, elle bloque ses pensées, empêchant toute lecture. Elle lui poserait des questions si elle avait besoin, elle se refuse toujours à rentrer dans la tête des gens sans demander, sans permission aucune.


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##   Dim 20 Aoû 2017 - 22:43
Samaël A. Lovecraft

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T
u t’avances doucement, comme un animal sauvage, curieux, mais gardant ses distances. Cela faisait déjà quelques mois que tu étais ici, mais tu gardais toujours un certain retrait, ayant donné ta confiance à de rare personne présente en ces lieux. Tu te méfis, surtout des personnes trop avenantes, gentilles. On est rarement plaisant gratuitement, du moins tu le penses, tu t’es trop confronté à ces personnes sournoises. Alors son sourire te raidit de suspicion.
Elle répond à ta question. C’est vrai, il y a plusieurs types de pouvoirs ici, pas que vent et guérison comme les tiens. Elle était plus douée que toi, en même temps ça ne faisait que quelques jours que tu avais les tiens, n’arrivant qu’à arrêter des saignements ou faire grincer une fenêtre. À moins que le courant d’air soit naturel et que tu t’es fourvoyé. Tu trouves ça fatiguant et pas vraiment intéressant. Guérir les gens est antinomique pour toi. Tu regardes la fleur, qui semble donc être un coquelicot. C’est joli, c’est rouge, tu aimes beaucoup le rouge ; mais tu restes pensif.
─ Pourquoi faire ça ? Faire grandir si vite plantes, c’est voler temps de vie. Cette fleur va mourir plus vite juste pour satisfaire ton plaisir de regarder quelque chose de « jolie ».
Germer, pousser, s’épanouir, cette fille avait volé ce temps à cette fleur, l’empêchant de profiter de son « enfance » comme on avait volé le tient. Cela te mit légèrement mal à l’aise. Cartésien, tu ne vois aucune beauté dans cet acte.

La fleur se balance au gré du vent, elle semble si fragile, mais tenait bon sur sa petite tige. Tu as l’impression qu’elle se briserait au moindre contact. Elle a grandi trop vite, hagard dans le monde des adultes. La manger ? Quelle idée étrange, tu n’en avais aucune envie.
─ Je suis vent… solaire, lui répondis-tu simplement. Pas très doué.
Tu viens juste de commencer, mais cela t’agace de ne pas réussir ce que tu souhaites. Tu grattes nerveusement les bandages sur tes bras. Regardant la fleur en ignorant presque la jeune fille, un instant.
─ Tu aimes ça, faire vieillir des fleurs ?


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##   Ven 25 Aoû 2017 - 19:59
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C’est le moment de lancer les rumeur !
Ne cherchez pas à découvrir ce qui se cache derrière cette intervention, vous n'y parviendriez pas... Tout ce que vous en saurez sera ce que nous souhaiterons bien vous en montrer.
Profitez donc du spectacle...


La sortie scolaire de Tomoe au village se passe relativement bien. Ils venaient tout juste de sortir du cinéma pour voir un film que le patron a spécialement accepté de projeter pour eux ; et maintenant, après avoir été assis durant une heure trente, les plus turbulents commencent déjà à faire des siennes. Les autres, plus calmes, se mettent en rang et se contentent d’un sourire à leur maîtresse lorsqu’elle les compte, avant de faire le chemin retour. Elle les enjoint à chanter si bon leur semble, et leur promet de passer par le champ de fleurs s’ils sont sages.
La plupart des enfants poussent des hourras de joie ; qui n’aime pas les fleurs, hein ?
Alors la longue et bruyante procession se met en marche. Leur halte au champ permet aux enfants de se dégourdir les jambes autrement et de courir et se rouler partout - Tomoe est bien forcée d’en réprimander certains avec humour, en leur faisant la remarque qu’elle serait obligée de les passer à la machine à laver avec leur linge pour enlever toute la terre qu’ils se sont mis dessus.
Et puis enfin, ils se remettent en marche. En traversant la cour, ils aperçoivent Alice, qui vient de temps en temps dans leur classe, et la plupart d’entre eux lui font de grands gestes tout heureux en l’appelant.

– Madame Alice, Madame Alice !!

Même Tomoe la salue, d’un hochement de tête et d’un signe discret, trop loin pour qu’elle l’entende, et encore moins avec le brouhaha dans son dos.
Mais il y en a deux qui ne réagissent pas et qui, eux, se contentent de fixer la personne avec qui Madame Alice parle. Pas un mot, pas un geste ; juste le regard appuyé, étrange, malsain de ces deux petits qui se tiennent la main. On aurait pu penser à une erreur, si seulement ils n’étaient pas restés si longtemps dans leur contemplation...
Et puis, en croisant les yeux de Madame Alice, ils se figent un peu, s’ébrouent presque, tournent la tête, comme si rien ne s’était produit. Aussi soudainement que cela a commencé.
Les enfants rentrent à l’institut, et la porte du bâtiment se referme derrière Maria, qui salue encore une fois les deux adolescents avant de disparaître.
##   Lun 28 Aoû 2017 - 0:28
Alice Borges

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Alice sourit, toute douce, au garçon qui lui pose ces questions. Elle les a entendu plus d'une fois, elle s'est aussi posé ces questions, il y a longtemps. Elle se contente de secouer la tête pour faire non de la tête. C'était plus simple que ça. C'était bien plus simple.

« Pas du tout. Je lui ai donné plus de chance de vivre, ici, au milieu de cette cours, pour ne pas qu'elle se fasse écraser. Et puis, je lui ai donné plus de force, pour qu'elle ait plus de temps, si tu penses comme ça. Je l'ai juste aidée à grandir. Sans "perdre de temps". En fait, personnellement, je trouve l'idée du temps très abstraite, et assez peu importante. Surtout si l'on fait attention. Si je n'avais pas fait pousser cette fleur, peut être ne serait-elle pas née. Peut être n'en avait-elle pas envie me diras-tu, mais je pense que les plantes en ont envie, je pense qu'elles n'ont pas les mêmes soucis que nous, qu'elles ne se tourmentent pas autant. En fait, j'en suis presque persuadée. »

Alice se contente de lui sourire. Elle baisse les yeux sur la petite plante. Elle l'effleure du doigts. Elle en était presque certaine parce que, petit à petit, grâce à son pouvoir, Alice entretien un lien de plus en plus en fort avec le monde végétal. Et elle sent ce qui va ou ne va pas. Les plantes se soucient de problèmes plus primaires, elles n'ont pas les mêmes perceptions que les humains. Les considérer comme être vivant est important. Les considérer comme elles sont, dans leur entièreté, en essayant de ne pas les faire ressemble le plus possible à nous, juste en s'en fichant, c'était plus important encore. C'était l'avis de la Terre, en tout cas.

Elle va répondre à l'Air, qui lui pose de nouveau une question, quand elle entend le brouhaha familier du groupe d'enfants dont elle s'occupe de plus en plus. Elle leur adresse un grand sourire, et secoue la main pour leur faire coucou, saluant également Tomoe de la tête. Elle offre un sourire à tous les enfants, douce et bienveillante. Et puis son regard surprend deux petits qui dévisagent salement le garçon en face d'elle. Elle fronce à peine les sourcils. Et puis les enfants restent un moment comme ça avant de la regarder, et de s'en aller. Elle baisse sa main, l'air un peu surprise, et puis demande sur un ton curieux :

« Alors, déjà je ne considère pas le fait de vieillir, ou de grandir, de façon péjorative, alors oui, j'aime bien si je peux les aider, et en parlant de grandir : tu connais ces enfants ? Tu leur a déjà parlé ? »

Pourquoi l'avaient-ils dévisagé ainsi ? Alice ne se posait pas trop de questions non plus, les enfants ont parfois des comportements étranges et bien plus violents que ceux des adultes, qui possèdent plus de retenues. Elle se rend soudain compte qu'elle ne lui a pas demandé son prénom.

« Pardon de t'assaillir de questions, mais je ne connais même pas ton prénom : comment tu t'appelles ? »


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##   Mar 10 Oct 2017 - 13:02
Samaël A. Lovecraft

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Aether - At what point do I stop trying

C
omme tout, comme tous, depuis que tu es ici, tu ne comprends pas, ou mal. Les gens que tu rencontres ont toujours une vision différente de la tienne. Plus joyeuse, moins sombre. Positive. Ce devrait te soulager de voir que le monde n’est pas aussi noir que tu le penses, mais il n’en est rien. Tu la laisses parler, longtemps, sans dire un mot. Tu te demandes pourquoi, ce serait bien de vivre, surtout quand on est aussi petite, aussi chétif qu’une fleur au milieu d’une cours. Un peu comme toi dans ce monde. Lui faire gagner du temps en la faisant grandir plus vite, ainsi être adulte, c’est mieux qu’être enfant ? À vrai dire tu ne sais pas, tu ne visualises pas la différence entre l’enfant et l’adulte car tu n’as jamais été ni l’un, ni l’autre. Tu as un comportement enfantin malgré ton âge, comme un petit garçon découvrant à peine les notions du monde, les apprenant après des années d’isolement. Mais à côté de ça, tu peux faire preuve de réflexion de ton âge. Tu n’es ni l’un ni l’autre, mais les deux à la fois. Alors tu ne comprends pas son point de vu, en quoi, c’est bien de grandir vite. Toi, tu ne vois que le temps qui se réduit.

Tu fixes la petite fleur au milieu de la cours, si éphémère et déjà adulte, quand tu entends des bruits, des cris, des voix. Tu relèves les yeux, regardant autour de toi. Une petite peur, légère, pensant que tes médicaments ne faisaient plus effet. Mais non, c’était des enfants, bien plus jeunes que toi-même si tu avais l’air d’avoir leur âge. Quoique légèrement plus. Certains interpellent la jeune femme à côté de toi, l’appelant Alice. C’est jolie Alice, c’est le nom de la fille dans le bouquin qu’on t’apprend à lire, qui court après un lapin blanc.
Puis tes yeux se portent sur deux enfants qui te fixent, attirés par leur regard insistant. N’importe qui aurait été gêné par une telle insistance. Mais pas toi. Tu réponds à leur regard, les soutenant du tien. Un combat s’engage à celui qui cédera, et tu ne cèdes jamais, tu peux rester de très long moment à fixer les gens pour rien. Alors ils finissent par détourner le leur et regarde quelques secondes Alice avant de détourner la tête est partir.
─ Alors, déjà je ne considère pas le fait de vieillir, ou de grandir, de façon péjorative, alors oui, j'aime bien si je peux les aider, et en parlant de grandir : tu connais ces enfants ? Tu leur a déjà parlé ?
Sa voix te sort de ton monde intérieur, car tu t’es déconnecté de la réalité. Tu la regardes, marquant quelques secondes avant de lui répondre.
─ Pas savoir ce qu’est grandir.
Tu vois juste le temps qui passe et qu’au bout d’un moment, on meurt. Tu n’as jamais vraiment grandi, aussi bien physiquement du haut de ta petite taille que mentalement, alors tu ne comprends pas vraiment le concept de grandir.
─ Non, pas connaître… première fois les voir.
Elle pose une autre question, celle de ton nom, c’est vrai que tu ne l’as pas dit, ce n’est pas la première chose à laquelle tu penses, car tu ne trouves pas ça important de savoir le nom des gens. La plupart du temps, tu les croises sans jamais les revoir. Du moins, ça, c’était avant.
─ Samaël. Et toi, c’est Alice ?


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##   Mer 18 Oct 2017 - 21:45
Alice Borges

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Le garçon ne semble pas interpellé plus que ça par le regard que lui jettent les deux enfants. Alice ne sait pas si elle doit s'en sentir rassurée ou pas. Elle les fixe jusqu'à ce qu'ils disparaissent et se concentre de nouveau sur le garçon. Il tourne la tête doucement vers la Terre, qui lui parle doucement, comme à son habitude. Le garçon lui répond après un moment de silence, où il a l'air de revenir vers elle, s'étant bien éloigné pendant un moment.

Alice lui sourit lorsqu'il dit qu'il ne sait pas ce que ça veut dire. Grandir pour Alice, c'était pleins de petites choses qui permettent de mieux se comprendre, de mieux comprendre les autres, et donc de se construire dans le monde, et nous-même. Mais elle n'est pas certaine qu'il ait envie d'entendre toute sa définition là, maintenant, il ne le lui a pas demandé en plus de ça. Alors elle se contente de répondre :

« Tu veux que je t'explique ce que je veux dire par grandir ? »

Question simple, à laquelle il peut répondre non. Alice laisse toujours le choix, même implicitement. Elle n'a pas envie de brusquer les autres. Elle n'a pas envie d'être désagréable. La garçon s'exprime clairement sans former de phrase juste. Alice n'en tient absolument pas compte, elle ne semble même pas s'en rendre compte. Rien de ce qu'il fait n'est soumis à jugement pour Alice. Bien sûr elle pense, mais elle n'a aucun souci à l'accepter comme il est.

Il dit ensuite que c'est la première fois qu'il voit les enfants. Hm. C'est bizarre... Alice ne dit rien, et trouve simplement ça plutôt bizarre. Elle en parlerai à Tomoe... Ou alors se fait-elle du souci pour pas grand chose ? Elle ne sait pas trop. Elle décide de ne plus y penser pour le moment, et de se concentrer sur le garçon qui lui dit son prénom. Elle hoche la tête. Samaël. C'est un prénom qu'elle n'avait jamais entendu avant.

« Oui, c'est Alice. Tu es ici depuis longtemps dis ? »

Alice sourit, penche un peu la tête sur le coté l'air interrogatrice. Elle a l'air toute sereine.


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##   Sam 4 Nov 2017 - 13:55
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E
lle est patiente avec toi, prend le temps de vouloir t’expliquer les choses. Tu ne comprends pas vraiment cette volonté d’aider, d’apporter quelque chose à autrui. Tu as vécu dans un monde d’égoïsme, alors le comportement de cette fille te perturbe quelque peu dans tes habitudes, tes connaissances. Elle semble vouloir combler tes lacunes et se propose de t’expliquer ce qu’est grandir. Le soucie c’est que tu n’es pas vraiment apte à comprendre, car pour grandir il faut avoir une enfance, avoir était enfant. Et ça, tu ne sais pas ce que c’est non plus. Mais dans l’ignorance et la curiosité, tu hoches légèrement la tête pour acquiescer, tu voulais bien qu’elle t’explique un peu, t’éclaire un minimum. Tu avais découvert cette soif d’apprendre, de découvrir, à la sortir de ton trouve. Connaissance trop bridée, tu étais comme une livre vierge, abandonné dans un tiroir qui ne demande qu’à être complété.
─ Oui, c'est Alice. Tu es ici depuis longtemps dis ?
Encore une question, les gens posent beaucoup de questions ici. Tu te reperds dans tes pensées, essayant de te souvenir si tu es là depuis longtemps ou non. Tu n’as pas réellement de notion de temps, là où tu vivais, ça ne te servait à rien. Au contraire, voir le temps passer pouvait te rendre dingue. Tu comptas donc rapidement sur tes doigts avant de relever la tête vers Alice.
─ Pas longtemps. Quelques semaines. Sam sait plus. Et toi ?
Pas que ça t’intéresse grandement, mais faut sociabiliser, il parait.


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##   Dim 7 Jan 2018 - 0:49
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Alice sourit lorsqu'il hoche la tête. Il était temps d'expliquer. Hm. Par où commencer, grandir est un concept bien complexe. La Terre réfléchit tout en touchant distraitement du bout des doigts la petite fleur. Le vent balaie ses cheveux sur le coté, et elle secoue la tête pour dégager ses yeux et les poser sur Samaël.

« Grandir, comme vieillir, c'est l'idée d'avancer dans le temps. Ca veut dire que ton corps change, que tes cellules vivent, se créent jusqu'à un certain âge puis se contente ensuite de s'abîmer et de se désintégrer. Grandir, dans une idée moins terre à terre, c'est apprendre des choses, c'est changer, comprendre comment fonctionne les choses, les gens, le monde. Comprendre que rien n'est vraiment pareil, que tout fonctionne différemment mais sensiblement de la même façon. Emmagasiner des informations qui permette de savoir à peu près, et de créer notre propre réalité. »

Alice laisse s'échapper un rire un peu gêné, et se passe la main dans les cheveux. Elle

« Je sais pas si c'est très clair... Tu veux poser des questions ou ça va à peu près ? »

La Terre se montre réellement très patiente, elle n'est pas pressée, cela ne la dérange pas de lui expliquer ce que c'est. Elle sourit, toute douce.
Elle écoute sa réponse avec attention et hoche la tête.

« Je vois, ton visage ne me disait rien. Moi je suis ici depuis le mois d'Août dernier. Ca commence à faire un petit moment ! »

Elle sourit de nouveau. Elle grandissant sans même s'en rendre compte, Terrae devenait petit à petit sa vraie maison, et la Terre retrouvait ses repères. Elle espérait sincèrement que le nouvel Air réussisse lui aussi à aller mieux, quoiqu'il lui arrive.


Une plante, ça peut se manger. [/w Sammy !] Alice%20Signa


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##   Dim 25 Fév 2018 - 19:17
Samaël A. Lovecraft

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Samaël A. Lovecraft
Air au pouvoir solaire
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ft. Alice Borges

Le silence


Aether - At what point do I stop trying

M
ême si tu n’as pas répondu favorablement à ta question, voire même pas répondu du tout, constamment dans la lune, elle t’expliqua longuement ce que c’était, vieillir, pour elle. Elle prenait le temps de poser ses mots, t’expliquer simplement, que tu comprennes aisément. Ce fut le cas, tu comprenais ce qu’elle voulait dire. Mais pour toi, c’était quand même voler le temps à un être vivant. Au lieu de l’arrêter brutalement en arrachant la plante, en la tuant, elle accélérait son temps de vie pour qu’elle se termine plus vite.
─ Mais plante n’apprend pas comme nous. Elles grandissent au sens propre. Donc tu raccourcis leur temps sur terre.
Le débat pouvait continuer indéfiniment comme ça. Tu n’arrivais pas à voir ce qu’il y avait de bien, de beau à accélérer la vie des plantes, à leur voler leur temps de croissance les menant à flétrir plus vite. Tu soupires, car ça commençait un peu à t’agacer, tu ne trouvais rien de beau à cet acte. Elle contrôle la vie des plantes et semble trouver ça normal. Toi tu ne trouves pas ça normal, ça te met plus mal à l’aise qu’autre chose. Puis elle se montre si douce à côté, c’est perturbant, elle te rappellerait presque ta mère si elle n’était pas si jeune. La seule personne un peu douce que t’es connu dans ta vie.

À vrai dire, cela fait presque un an que tu es ici. Mais tu n’as pas vraiment vu le temps passer puisque tu as passé la plupart de ton temps entre quatre murs blancs avant qu’on daigne te laisser sortir. On t’a volé ton temps, comme on te l’a toujours pris, où que tu sois. C’était sans doute pour ça que tu avais du mal à accepter le point de vu d’Alice.
─ Je vois, ton visage ne me disait rien. Moi, je suis ici depuis le mois d'août dernier. Ça commence à faire un petit moment !
Tu la regardes, perplexe. Elle était là à peineplus longtemps et semblait bien plus à l’aise que toi. Faut dire que tu n’as eu guère d’interactions avec le monde à cause de ton internement. Et même si ça faisait un moment déjà que tu étais là, personnes te reconnaissait, t’avais déjà vu. À part peut-être les tous premiers, les rares à qui on n’a pas effacé la mémoire. C’était difficile de se faire une place dans ces conditions.
─ D’accord.
Tu ne savais pas trop quoi dire d’autres. Contrairement à elle, tu ne parlais pas énormément et les conversations ce n’était pas ton fort. Au moins, tu avais fait un effort. En plus, le temps avait passé avec une vitesse folle et il était déjà l’heure pour toi de retourner à l’hôpital prendre tes médicaments. Si tu n’arrivais pas à l’heure, on allait encore te rouspéter. Tu te levas donc, saluant Alice.
─ Désolé. Sam doit partir. Voir quelqu’un. Au plaisir de te revoir, Alice.
Puis tu pris la poudre des d’escampettes.


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