• Prénom : Erik
• Nom : Akimaru
• Âge : 22 ans le 21 Avril 2018
• Affinité et pouvoir : eau + lunaire

Né d'une mère Scandinave et d'un père Japonais, Erik n'a hérité de son père que de la forme des yeux et de sa myopie. Blond (malgré une teinture noire pour essayer tant bien que mal de s'intégrer à la société japonaise), les yeux d'un bleus profond légèrement bridés.
Ses lunettes ont visiblement été cassées plus d'une fois, puis réparées avec du ruban adhésif, puis re-cassées, re-réparées, ect. Pourtant, ses vêtements neufs, propres (Malgré la présence de quelques poils de chiens et de chats) et élégants laisseraient penser qu'il a les moyens de se racheter une nouvelle paire de lunettes. Mais ces lunettes rafistolées ne sont pas la seule chose de cassée sur le nez d'Erik. Enfin, sur son visage. Son nez est cassé, lui aussi. Et ça a cicatrisé un poil de travers, ce qui lui donne un air de footballeur américain peu à cheval sur la sécurité, le port du casque, tout ça.
Sa démarche peu assurée dénote avec sa grande taille et sa carrure plus que respectable. Du haut de son mètre 87, avec des mains larges comme des assiettes, et de ses 90Kg de muscles, de sodas et de restes de pizzas, il ferait presque pâlir de jalousie certains videurs de la boîte de nuit où il travaille comme barman depuis deux ans. Il dégage parfois une légère odeur de tabac froid, après le service.

S'il y a une expression qui colle parfaitement au caractère d'Erik, c'est "Avoir le cœur sur la main". Un gros cœur dans une grosse main. Mais je pense que "Avoir le cœur au bord des lèvres" marche pas trop mal non plus. Sa générosité et sa gentillesse n'ont d'égal que sa faculté à prendre peur pour un rien. Et croyez moi, il considère devoir manger un yaourt qui périme dans 2 jours comme un "rien". Mais ce qui l'effrait le plus, c'est tout ce qui a plus de deux yeux. Ou moins de deux testicules. Non pas qu'il soit homosexuel, juste que l'amour lui est quelque chose d'inconnu. Par contre, la relation entre Erik et sa mère n'aide pas. Un peu trop "fusionnelle". Et un "trop" en général c'est pas bon signe, puis ça peut vouloir dire beaucoup. Et comme c'est peu ou prou la seule personne de la gente féminine qu'il a eu la "chance" de côtoyer. Sa peur des "autres", comme il les appelle parfois, s'exprime par une timidité parfois maladive, avec quelques tocs récurants (Il a tendance à regarder le sol en tordant ses doigts dans tous les sens, se mordre la lèvre inférieur, ou se balancer d'un pied sur l'autre).
Il aime passer du temps avec les animaux, et s'il s'est essayé au régime végétarien, une sublime entrecôte quatre jours plus tard aura eu raison de sa motivation. Alors il se considère comme "Animal friendly", toujours prêt à distribuer les caresses et une ou deux friandises.

To Do list d'Erik:
- Acheter à manger pour tout le monde <-- Désigne les 2 chats et le chien en sa possession
- Aller déposer des fleurs sur la tombe de maman    ( J'ai pas envie )
- Se débrouiller pour trouver la playlist de son streamer préféré
- Apprendre à jouer d'un instrument
- Parler à une "autre"     ( Dire bonjour et partir en courant ça compte pas, Erik )
- Renouveler l'abonnement à la piscine
- Obtenir une place pour l'avant première du prochain Star Wars
- Ramener à Kaishi le dernier Final Fantasy qu'il m'a prêté
- Attendre samedi pour aller acheter le dernier tome de One Piece <-- Le samedi il est sûr de tomber sur le propriétaire, Mr Oike, et pas sur une ''autre''.

Après analyse de cette To do list, il semblerait qu'Erik apprécie les animaux, la natation, Star Wars, Final Fantasy, les mangas et la musique. En extrapolant un petit peu, on peut pousser jusqu'à dire que c'est un Otaku, et qu'il a peur des femmes, même mortes et enterrées. Il déteste les mauvais mangas, ceux qui proposent juste du fanservice ou qui ne racontent rien. D'après lui, "Rien de mieux qu'une soirée Netflix avec des Takoyaki et un bon café/clope pour se décontracter après une dure semaine de labeur".

‘’Dans trois semaines ça fera 2 ans que je travaille ici. Et autant de temps que maman est morte.’’

Je suis né un 21 Avril. Le 21 Avril 1996, exactement. À Tokyo. Ma mère est d’origine Suédoise, même si elle a grandit ici même, au Japon. C’est là qu’elle a connu mon père, lui d’origine Japonaise. Malheureusement pour mon intégration à l’école, je ressemble plus à ma mère arienne qu’à mon père asiatique. Je suis grand, et même un peu gros. Ça fait quoi, 13 ans que jme teint les cheveux en noirs, et que je regarde le sol pour cacher mes yeux bleus ?  Les enfants sont cruels, mais ma mère l’était encore plus. Ma scolarité dans des écoles non-mixtes, l’interdiction de côtoyer une fille, de ma grand-mère à la voisine, les bizutages de mes petits camarades et les abus physiques et sexuels de ma mère ont fait de moi une personne fragile. Pas physiquement, mais en manque d’affection. D’une réelle affection. Pas ce pseudo-amour de ma mère, qui essayait de me substituer à mon père après son décès, alors que j’avais 4 ans. Les séquelles sont toujours là. J’ai passé des nuits entière enfermé dans ma chambre, sans même avoir de lumière. Quand ma vue a commencé à baisser et que j’ai été obligé de porter des lunettes, j’ai entendu ma mère, ivre, se confier à un fond de bouteille de vodka :
‘’ J’y arrive pas, sans toi, j’ai l’impression de devenir folle. Tout ça à cause de cette garce. Un seul salaire c’est trop peu, et ces putains de lunettes coûtent trop cher. C’est trop dur.’’
J’aimais ma mère. Je ne sais pas si c’est une sorte de déformation du syndrome de Stockholm (Je m’étais promis de plus la faire, celle-ci, mais j’aime trop l’humour noir), mais c’est un fait. C’est sans doute pourquoi même maintenant je garde mes lunettes le plus longtemps possible. Je l’aime. Et je la déteste. Elle me fait peur. Elle me faisait, fait et fera toujours peur. Comme les ‘’autres’’, même si j’espère pouvoir régler ça rapidement, parce qu’être capable d’interagir avec seulement la moitié de la population mondiale, c’est frustrant.
La nuit où maman est morte, c’était une soirée comme les autres. J’avais 19 ans, presque 20. Elle m’a surprise en train de fumer une cigarette sur le balcon. Elle m’a mis un coup dans le visage. Puis un second. Et comme d’habitude, j’étais impuissant. Le troisième coup sera le dernier. Elle me brise l’arrête du nez. À la seconde où la première goutte de sang touche le sol, notre chienne, Misha, lui saute dessus. Elle d’habitude si douce, calme, toujours présente pour me réconforter, semblait comme enragée. La force du choc les propulsa toute les deux par dessus la rambarde du balcon. Je ne crois pas avoir précisé que j’habitais (et que j’habite toujours) au 9e étage. Cette adorable boule de poil a eu pendant quelques secondes plus d’instinct maternel que ma mère durant toute sa vie.
Depuis ce soir là, je sens comme un vide, en moi. Je suis allé voir un psychologue, parce que la police a estimé qu’avec ce que je venais de voir, j’en aurais besoin. Mais ce n’est pas la chute, ni le hurlement de maman qui m’a traumatisé. C’est sa mort, son absence. J’ai arrêté mes études d’anglais et cherché un travail, pour subvenir à mes besoins. Pardon, à nos besoins d’orphelins, à Tifa et à moi-même. Nous avons tout les deux perdus notre mère, ce soir là. Et pour ne pas qu’elle s’ennuie, seule à la maison, je lui ai trouvé deux camarades de jeux, deux petits chats errants, Aeris et Sephi.

C’est vers eux que se sont tournées mes pensées quand une silhouette encapuchonnée s’est approchée de moi au moment où je sortais de mon lieu de travail. Alors que mes jambes tremblaient déjà, la silhouette me tendit la main, parlant de vide, de d’entraide, et un nom. ‘’Terrae’’. Je suis facilement resté le regard vers le sol pendant deux bonnes minutes, mes mains s’agitant dans mon dos.

‘’Dans trois semaines ça fera 2 ans que je travaille ici. Et autant de temps que maman est morte. Vous me promettez que mes amis seront bien traités?’’

Puis je saisis la main de cet inconnu.

Tout ce dont Erik pourrait avoir besoin, c’est d’un environnement mixte pour s’habituer à la présence de la gente féminine. Il y a plus à craindre pour ses pantalon que pour quiconque ici. Il faut toutefois veiller à ne pas le laisser seul trop longtemps, mais les dortoirs devraient régler ce problème.