Cela fait quelques temps que vous vous réunissez maintenant, je plus souvent vous organisez juste des gouters dans des salles de classe déserte, l’un de vous guette que personne n’arrive pour éviter d’avoir à expliquer ce que vous êtes en train de faire la raie à l’air. T’as moins de mal avec la nudité, moins de mal avec ta nudité. On t’a pas demandé d’où venaient les cicatrices qui scindaient tes poignets, on n’a pas fait d’allusions à tes côtes saillantes. On t’as considéré comme un être humain et ça t’a fait du bien. Tu t’es dit que tu n’avais plus rien à cacher et que tu pouvais être naturellement toi.
Seulement voilà, le naturellement toi est un peu frileux quand à l’idée proposée lors de votre dernière réunion déshabillée… Idée proposée et approuver par la majorité, vous voulez sortir, mais cette fois non pas dans une salle fermée, vous voulez le grand air. Avec le retour du soleil cela se justifie, mais toi… toi t’as un peu peur du grand air. Ça fait quoi de sentir un souffle de vent sur la peau de ton fripé ? t’en sais rien et tu préfèrerais savoir avant d’aller l’y exposer devant tes amis.
Tu les considères comme tes amis maintenant, après tout vous passez régulièrement du temps ensemble à parler de tout et de rien. C’est ce qu’on appelle être amis non ? Peut-être pas si tu n’es pas capable de leur dévoiler tes doutes comme tu leur dévoile ton corps.

Aujourd’hui c’est le début d’une épopée, et pour bien la commencer tu as choisi la forêt, le peu de visibilité qu’elle offre te semble opportun. Vous avez décidé d’investir le lac à la mode bain de minuit, mais tu n’es pas certain que ce soit une bonne idée de tester en solo en milieu de matinée… Puis le contact de l’eau froide sur tes parties tu le connais, slip de bain ou pas elles réagiront de la même manière, se ratatinant au possible. T’as marché un moment, t’es sorti des sentiers, faudrait pas qu’on te voit et qu’on te prenne pour un taré.
T’as trouvé une petite clairière et t’as décidé de t’y arrêter pour bronzer. T’as commencé à enlever ton tee-shirt et tu t’es rendu compte qu’il faisait agréablement frais. T’as retiré tes chaussures et fait tomber ton pantalon taché de peinture et puis finalement ton caleçon est allé reposer dans l’herbe à tes pieds, il ne te restait plus qu’à enlever tes chaussettes et bientôt se fut chose faite. Te voilà à l’écoute de ton corps, tu notes que le sol n’est pas toujours doux, tu d’assois dans un coin après avoir fouillé dans les poches du jean jeté sur le sol, t’as sorti un carnet et un crayon et tu commences à croquer le monde qui t’entoure.

Tu prends l’airs, c’est étrange comme sensation mais loin d’être désagréable. Tu finis par oublier comme souvent ces temps-ci que tu es nu et tu te perds totalement dans ton art et dans tes pensées. Elle ne son pas sombres, et ça te fait du bien, tu commences à recommencer justement. Tu te projettes à nouveau, tu commences à te dire que chauffeur de taxi c’est pas vraiment ce que tu veux faire de ta vie, mais que au moins ça te donne l’impression d’être utile, tu te dis aussi que t’aimerais bien recommencer à faire de l’art ton métier, mais ici tu vois pas trop comment. Tu peux bien entendu vivre aux frais de Terrae, mais tu ne trouves pas ça trop terrible. Ça te donne l’impression d’être un parasite. C’est fou hein ? tout ce chemin pour retomber sur ce même jugement, ce jument idiot qui n’est pas le tien mais celui de tes parents, de tes amis, de tes profs, de la société. Un artiste ce n’est pas utile à la société.
Tu ne te demande pas pourquoi, tu as intégré cette notion. T’as oublié cette petite phrase qui fait toute la différence : C’est réellement utile puisque c’est beau. C’est triste, mais peut-être qu’elle reviendra. Alors tu continues à dessiner en te prenant le chou. Tu vas recommencer à travailler, t’en es presque certain… Mais ce sera peut-être un moins, peut-être avec moins d’entrain, en te gardant plus de temps pour vivre, dessiner, peindre, sculpter, créer. T’en es à peu près à ce niveau dans tes pensées quand t’entends du bruit sur ta gauche. Tu sursautes laissant tomber le cahier et le crayon dans l’herbe tendre et tu tournes ton regard incertain vers l’origine du bruit et tu pousses un gros soupir de soulagement. Ce n’est pas un sanglier.
ATTENDS IL Y A DES SANGLIERS DANS LA FORET DE TERRAE ? Dans la mesure où il y a des dragons électriques dans ce coin… Des sangliers ça serait un moindre mal.
Le soulagement est cependant rapidement remplacé par de la stupeur. C’est un animal à pates que tu viens de voir. Et là pour le coup c’est un inconnu. Tu ne t’es jamais senti aussi nu de ta vie que devant ce type habillé. Tu te précipites bien évidement sur ton caleçon ornés de soucoupes volantes et t’essaies de l’enfiler avec rapidité. Angie, mon Petit. Il ne faut pas confondre vitesse et précipitations, ta maman elle te l’a jamais dit ? Visiblement pas, parce que BRAOUM te voilà qui mange l’herbe avec les dents. Voui, je sais t’as pas d’équilibre sur un pied et tes mains tenaient ton caleçon. Tu vas m’expliquer quand tu as cru que c’était une meilleure idée de le retenir que de tendre tes mains devant toi ? Oui, cent fois oui, parce que tu te sens tellement à poil… ET là tu t’es tellement ramassé vieux… Les soucoupes elles sont plus sur ton slipbar mais bien dans tes yeux.

« Aïe ! »

Ah, au moins t’es pas mort.

Il a le front dans l’humus et la tête qui continue à tourner malgré le fait qu’elle soit vissée dans la terre meuble. Il voit quelques étoiles qui dansent dans sa tête. Il a du mal à se retourner quand il entend la voix de quelqu’un s’adresser à lui. Il lâche le caleçon dont il a de toute manière oublié que c’était un caleçon sous le choc. Il ne se rend même pas compte qu’il a mal et qu’un fin filet de sang coule de son nez, il regarde l’inconnu les yeux écarquillés. Il a pas l’air fin comme ça.

« Maman c’est toi ? »

…

Non, en vrai là il a touché le fond. Il trouve réellement un air de ressemblance avec sa mère à ce type ? Il m’expliquera comment… Parce qu’entre lui et la petite femme châtain replète il y a deux mondes et demi. Il est juste moins bien tombé que prévu. En même temps, quand il tombe il ne fait jamais semblant.
Il le dévisage, ce teint sombre ses cheveux blancs… Il pense à Mitsuki, pas la bonne couleur. Sa tête commence à lui faire mal. Son nez aussi. Il sent le goût de l’acier se mêler à celui de la terre. Il cligne des paupières. Rouvre les yeux, voit la main tendue et il part en couille littéralement. Il a la voix patteuse.

« T’es pas Maman. T’es pas Mitsu. Si t’étais Mitsu j’aurais aimé te serrer contre moi, mais t’es pas elle. Et de toute manière elle a un mec et c’est pas moi alors elle voudrait pas. Moi j’aimerais bien, ‘fin je sais plus. Je crois ? Elle est belle, elle est rayonnante et c’est une bouffée d’air frai, alors j’crois que j’aimerais lui faire un peu plus que la serrer dans mes bras, j’aimerais passer mes doigts dans ses cheveux et l’embrasser… Mais ça se fera jamais. Alors tant pis, on est amis, enfin pas tant pis, c’est cool de l’avoir comme amie, c’est tant mieux en vrai. »

OMFG. Je tiens à dire que là, j’y suis pour rien, j’maitrise rien. Samer. Ce défi est parti bien trop loin, tout comme Angie. Le pauvre couché sur le dos a maintenant des larmes pleins les yeux. Il en sent une couler sur sa joue et finit par les essuyer à coup de caleçon ? Le fond du fond, il continue à creuser.

Y a des herbes folles pour gratouiller ta raie, mais tu t’en rends même pas compte, t’es encore bien trop sonné pour prendre conscience de la position dans laquelle tu te trouves. T’as roulé sur le dos et maintenant on voit bien que t’as amorti le choc avec tes dents, t’as ta lèvre supérieure qui commence à bleuir et à enfler, peut-être pas dans cet ordre remarque ? T’as le front égratigné et un petit filet de sang qui de dégouline du nez. T’as aussi du sang dans la bouche si ta lèvre bleuit c’est que tes dents l’ont un peu trop appréciée.

Les étoiles dansent encore dans tes yeux quand ils croisent ceux de l’homme en noir. L’homme noir peut-être ? T’sais pas trop ? C’est pas Mitsu c’est sûr. C’est pas ta maman non plus. Dommage, t’aurais bien aimé… Mais après tout tu voudrais pas qu’elles te voient dans une position aussi pitoyable. T’as encore le slip dans les mains et ta toute-mole en l’air. Tu te montres décidément pas sous ton meilleur jour, ni ton meilleur profil. Il te pose une question tout à fait justifiée, et qui montre un gros manque d’empathie chez lui. T’as l’air d’aller bien ? VRAIMENT ? IL EST SERIOUS ? t’as encore des larmes plein les yeux et d’la morve ensanglantée plein le nez.

« Oui ça va. »

T’as un peu répondu avec une minute de latence et en plus t’as dit d’la merde. C’est un message pré-enregistré qui s’affiche automatiquement quand on te pose la question. Puis difficilement tes neurones se mettent en route.

« ‘fin non ça va pas. »

Bien, deux ans de thérapie n’ont pas été totalement inutiles. GG toi. Maintenant t’arrives à dire l’évidence. Juste faudrait que t’apprennes à développer et que tu remettes ce slip. Sérieux, ça serait bien. Tu te relèves un peu trop brusquement à ton goût, t’as de nouveaux des étoiles pleins les yeux et t’entends à moitié ce que te dit le noir aux cheveux blancs. C’est pas naturel tout ça.

« Non ! Appelle pas Mitsu. Faut pas qu’elle me voit comme ça. Aides moi à remettre mon slip steuplait ? »

LOL ANGIE. Juste LOL. J’veux pas savoir comment ton esprit fonctionne, mais là j’ai comme l’impression que tu penses qu’il a déjà appelé Mitsu ET comble de bonheur et de joie qu’elle va arriver et te voir à nouveau à poil et pas sous ton meilleur jour cette fois-ci.

C’est un gentil Drixx, il combat l’envie croissante de se barrer. Perso à sa place j’aurais mis les voiles depuis longtemps, genre j’t’aurais mis en PLS, j’aurais appelé le 15 et je m’en serais voulue toute ma vie parce que tu serais sans doute mort dans ton vomit… Mais non, lui c’est un gentil, il reste. Il est même attentionné, il t’aide à te relever, ce qui a comme effet secondaire de te refiler la nausée et des étoiles pleins la tête. Sérieux Angie, tu t’es pas arrangé… enfin, c’est pas grave. Azy retiens ton haut le cœur pendant qu’il t’abandonne, si tu veux vomir c’est l’moment hein ? Quand il reviendra ce sera trop tard… ‘fin s’il revient…
Drixx c’est un gentil… Même s’il ressemble pas aux gentils. Dans ta tête il y a deux styles de personnes dans ce monde, celles qui peuvent porter du noir et les autres. Il fait clairement partie des premières, si t’étais moins dans les vapes tu pourrais te rendre compte qu’il est canon et bien proportionné, mais… Tu te rends juste compte qu’il est gentil. Tu bois une gorgée de la bouteille d’eau qu’il vient de te rapporter et ça apaise un moment la brûlure de ton estomac, mais pas ton délire. Maintenant ça y est, tu comprends enfin le sens de la vie.
Drixx est trop grand, trop noir, trop blanc, trop BG, trop irréel pour être réellement là. Il ressemble trop à un personnage de RPG, genre l’elfe chelou mais super sexy.

« Dis t’existes réellement où je suis en train de rêver ? »

Bonne question Angie, qu’est-ce qui distingue le rêve de ta réalité ? Aucune idée, et si j’te laisse quatre heures tu resteras juste à buguer et à attendre qu’on te file une réponse convaincante. A défaut reprends une gorg… PUTAIN ANGIE ! Te voilà qui t’étouffe, t’as de l’eau qui vient chasser le sang et la morve de ton nez. Heureusement que t’as le réflexe salutaire de mettre ta main devant ta bouche, tu tousses maintenant, tu finis même par essuyer ta main sur l’herbe dans le sol. Oh, l’herbe. Tiens, avant tu la sentais pousser, maintenant elle pousse dans ta raie… Et puis l’arbre dans dans ton dos, tu le sens pas vivre non plus. Tu dois réellement être en train de rêver, et c’est étrange parce que t’as jamais été super attiré par les mecs qui portent du cuir, mais l’type dont tu rêves mériterait un petit veston de cette matière ?

Bonne nouvelle Angie, il est réel. Mauvaise nouvelle, tu ne fais pas une confiance absolue à tes hallucinations.

« T’es sûr ? T’es trop sexy pour être réel ! Si t’es réel c’est vraiment la fin pour les types comme moi. »

A si tu pouvais fermer ta gueule… Bien évidement tu ne le fais pas. Si t’es en train de délirer à quoi bon fermer ta gueule ? C’est pas ton hallu qui va te juger, et si elle le fait ça veut dire que tu es en train de te juger toi-même et ça craint sans doute un peu beaucoup. Enfin, non. Tu passes ton temps à te juger avec sévérité, le tout c’est que t’en ais un peu plus conscience.
Drixx est peut-être gentil mais il veut s’éviter la paperasse que représente un cadavre. Il a bien raison, après il suffirait qu’il mette les voiles et on ne pourrait sans doute pas faire le lien entre vous deux. Par contre ça le fera juste pas si ton hallu te parle d’aller voir un médecin.

« Non pas de toubib ! J’vais rentrer me coucher, j’ferais tout mais pas de toubib ! Je veux pas retourner à l’hôpital, je vais très bien. »

Parce que t’as pas vraiment envie de retourner en service psy, c’est bon t’as eu ta dose pour toute une vie et si t’as des hallus en plus ils risquent de te mettre en isolement non ? Ça aussi t’en as eu assez pour toute une vie. Tu passes ton tour, HORS DE QUESTION. Tu te redresses un peu trop vite pour montrer comment tu vas trop bien et comment faut pas s’inquiéter pour toi. Sauf que ce qui doit arriver arrive : t’as la tête qui tourne et les jambes qui se dérobent sous ton poids. Et bam retour case départ. GG Angie, en plus d’avoir l’nez défoncé tu auras un bleu au cul.

En même temps quelle hallu prétendrait être irréelle ? Toutes les hallu gentilles et bien dressées du monde, évidement. Donc Drixx n’est pas une hallu et si Drixx n’est pas une hallu tu viens de dire à un parfait inconnu qu’il était BG. Bien Angie. Donc Drixx est une hallu, du moins le temps que ta conscience redevienne capable d’accepter ce que tu viennes de faire. Bon. Elle l’est pas et si t’étais déjà pas clair avant là t’es un peu bugué. Youhou ? Angie ? T’est là ? Oui t’es là, et tu rougis de ouf. MEC PUTAIN ! T’es à poil devant l’nippon (ni mauvais) depuis un moment et tu rougies que maintenant ? Fuck the logic.

« Marché conclu ! » tu dis en attrapant la main qu’il te tend (bon tu la loupes d’abords de cinq centimètres, mais c’est pas grave…)

Drixx il doit avoir eu des petits-frères ou des petites sœurs, en tous les cas il sait marchander avec les enfants récalcitrants. Te voilà qui passe avec difficulté ton sublime caleçon orné de soucoupes volantes. Tu finis même par y arriver après avoir bien galérer. T’as la tête qui tourne moins maintenant et t’as plus tellement envie de vomir.
Tu respires en faisant du bruit par contre, bah ouai dans l’glamour faut aspirer la morve teintée de sang qui coulait jusqu’à présent. Bien.

« Tu peux m’passer mon t-shirt ? » tu lui demandes abusant de ta chance.

Le pauvre petit est resté avec ton pantalon et tes baskets en plein milieu de la clairière alors que le noir te trainait / portait contre le tronc auquel tu es adossé. T’as encore les neurones embrouillés car même si tu cherches un sujet de conversation t’en trouves pas. En même temps, que demander à une hallu qui n’en est pas une mais qui reste quand même assez canon pour en être une ?

« Et. Euh. Tu faisais quoi ici ? »

Avant toi tu veux dire, parce que vous êtes quand même en plein milieu de la forêt et qu’il faut avoir de bonnes raisons pour venir y squatter…

Drixx accepta de te rendre ton t-shirt sans doute plus soulagé que toi de te voir le renfiler, faut croire qu’il n’est pas habitué à fréquenter des naturistes… En même temps cette population était bien moins fréquente qu’il n’y semblait à Terrae. Une dizaine tout au plus de ces joyeux lurons avaient élu domicile en ces lieux… Une dizaine bien traumatisante pour les autres il est bon de le préciser. Enfin, pour les rares qui avaient entraperçu une fesse nue, car tels des elfes les nudistes savaient se faire discret…
C’est sûr qu’au jugé de la situation actuelle, libre à vous d’en douter… Charlie-Ange Petit, tu as l’habitude de t’embourber dans de drôles et rocambolesques aventures. Celui ou celle qui écrira tes mémoires se marrera bien. Heureusement nous ne sommes pas à ton épitaphe, il manque pas mal de chapitres à ton histoire. Tu regardes le bel homme en comprenant presque tout ce qu’il te dit. Certaines phrases vont trop vite pour que tu en saisisse pleinement le sens.
Il avait de très bonnes raisons de se balader en forêt non ? Non. Elles étaient bien entendu douteuses comme le seraient celles d’une illusion… Mais bon Angie t’as le droit d’halluciner autant que tu veux, dans ton monde magique il y a des beaux-gosses musiciens qui viennent jouer de la basse dans les bois comme s’il s’agissait là du lieu le plus approprié pour se faire. C’est tout à fait illogique.

« C’est pas logique, si tu joues ici ta musique elle sera pas entendue et si elle est pas entendue c’est comme si elle existait pas… » tu penses à voix haute, mais es-tu sûr de vouloir avoir ce débat avec une hallucination ?

« Sinon le gars s’appelle Angie en vérité, c’est vachement futé pour une hallu de faire comme si tu me connaissais pas. »

Tu me gaves à peine Angie, mais bon. J’t’aime bien dans l’fond. Tu pourrais essayer d’être compréhensif, parce que moi j’en peux plus de toi. T’arrives enfin à trouver la sortie du t-shirt dans lequel tu te débattais. Un peu d’obstination plus tard et voilà tes bras qui s’en échappent.

« Et si tu essayais de deviner ce que j’fais ici Drixx-cination ? »

Ton jeu de mot est aussi nul que toi en ce moment. Drixx-cination ? Réellement ? Haluc-ixx à la limite ça se comprenait de loin mais… Drixx-cination quoi ? …