• Prénom : Sveil
• Nom : Laevatin
• Âge : (entre 10 et 25 ans) 22 ans
• Affinité et pouvoir :  Feu Lunaire

Ah. La partie la plus agréable. Je n’aime pas tout ce qui est administratif, mais il est toujours plaisant de parler de mon corps. Je dois bien statuer dans les 1,85 mètres, la taille idéale pour être à la fois intimidant et attirant... Mes cheveux sont blonds tel les sables de mon pays natal, et mes yeux d’un rouge aussi profond que le sang. Voilà pour les grandes lignes. Pour le reste de mon visage, je suis plutôt fier, ce qui pourrait sembler curieux, de mes traits efféminés. En effet, la réflection m’a souvent été faite que les courbes de mon visage était bien plus finnes que celles de la majorité des hommes, sans parler de mes longs cils et de mes sourcils peu épais. Cela se reflète aussi sur d’autres parties de mon corps comme mes mains, mes jambes, ou encore mes hanches... A part cela, je ne pourrai pas m’empêcher de me vanter de mes muscles... On pourra certainement me dire qu’il y a plus musclé que moi, mais ce n’est pas mon intérêt d’être une montagne. Au contraire, je préfère mélanger la féminité délicate de mon visage et de mes membres à mon pectoral d’acier.

A propos de mon style vestimentaire, il va et viens selon mes humeurs. Tout me va. Du t-shirt simple au smocking-cravate. Franchement, même si je fais attention à ne pas être débraillé, je ne m’attarde pas sur mes vêtements. Cela ne m’intéresse pas. J’aime les accessoires. Les boucles d’oreilles, colliers, bagues... c’est là que mon attention se porte lorsque je m’habille. Même si je suis en sweet shirt, des boucles d’oreilles en or, aussi petites qu’elles soient, rappèleront toujours que je ne suis pas n’importe qui.

Voilà une partie, sans vouloir vous vexer, beaucoup moins intéressante à remplir. Je pense avoir déjà bien montré mon caractère dans le paragraphe ci-dessus, mais si il faut que cela soit écrit noir sur blanc, alors jetons la finesse à la poubelle. Je suis égocentrique, égoïste même. Je reste toujours, toujours sur de moi, et si vous pensez que vous avez raison et que j’ai tord, vous avez tord. Je suis narcissique, mais ça, ça n’était pas compliqué à comprendre n’est-ce pas ? Et puis, après tout, lorsque l’on fait tomber dans ses bras toutes les filles de son campus, je pense que l’on a le droit de se vanter de ma beauté... Mais, plus important, je hais les gens. Je ne supporte pas le gros troupeau de moutons qui vivent à moitié, l’un suivant l’autre sans se poser de questions. Juste y penser me donne envie d’étrangler quelque chose... Mais je sais rester calme, après toutes ces années... enfin je crois. Pour les qualités... je dirais que je reconnais tout mes défauts, et que je les assume tous. Il vaut mieux ne pas se cacher des choses à soit même après tout... il est déjà très difficile d’avoir confiance en quelqu’un, si l’on ne se fait plus confiance, c’est la fin. Je suis ambitieux, j’ai toujours soif de prouver aux autres que je suis meilleur et que je peux tout faire. Enfin, je dirais que je suis intelligent, car l’esprit est un bien précieux.

Ah... J’aime, j’aime pas. J’avoue ne pas avoir grand chose de vraiment aimé. Ou détesté. Surtout détesté. Apprécier quelque chose est plus simple je trouve... alors que pour détester quelque chose, il faut s’y prendre en plusieurs fois pour bien juger. Pour ce que j’aime... J’apprécie la lecture. La philosophie. La science. La politique. Les arts. Tout. Tout ce qui permet d’enrichir le trésor qu’il est impossible de perdre, mais qu’il est toujours possible d’agrandir, l’intelligence. Je me plais aussi dans les arts du combats, que ce soit à mains nues où avec des armes. J’avoue être meilleur avec mes poings, mais ne me sous-estimez pas une épée à la main. J’aime particulièrement la boxe et le catch, mais j’affectionne aussi l’escrime ainsi que le lancer de couteau. J’ai découvert ça petit, dans ma ville natale... j’aimais me bagarrer, surtout contre les plus forts que moi. Je n’avais pas peur,  et je ne me suis jamais enfuis face à un obstacle. Maintenant, je me bat en club, bien sûr... Mais cela ne change pas mon envie de vaincre toujours fort. Si la compétition permet de s’affirmer complètement, c’est ce qui me permet aussi d’assouvir mes désirs de violence, et de haine faces aux autres... Cependant, j’avoue exécrer les sports comme la nage, ou la course... Malgré le désir de gagner qui est toujours là, ces sports sont vite lassant pour moi... sûrement parce qu’il n’y a pas de contacts avec l’adversaire. Après tout, si il n’y a pas contact, comment puis-je laisser sortir ma haine ?

Je suis né à Bagdad, sans en faire vraiment partie. En effet, mes parents n’étaient absolument pas Irakien et venaient plutôt de l’europe... Mon père était norvégien et ma mère polonaise. Cependant, ils étaient venus, chacun de leur côté,  étudié à Bagdad dans leurs jeunes années (ne me demandez pas pourquoi) et s’étaient donc rencontrés à l’université. C’était évidemment le grand amour et il décidèrent de rester à Bagdad, qui n’était alors pas le bourbier qu’elle est aujourd’hui. Ils obtinrent la nationalité Irakienne afin de continuer leurs recherchent tranquillement, et je naissais quelques années plus tard, à la fois norvégien, polonais, et irakien, comme mes parents aimaient à me le répéter. Le beau mélange. Après quelques années, les recherchent portèrent leurs fruits et mes parents se virent d’un coup assez riches. Très riches. L’Irak changeant de plus en plus, mes parents décidèrent de partir et d’aller... En Amérique. A New-York. Pour leurs recherches. Je fis donc mon lycée là bas. Je parlais déjà couramment l’anglais (ainsi que le norvégien, le polonais et l’arabe... avec des bouts de kurde...), et je finissais le lycée sans problème, avec deux ans d’avances. A part que la comparaison entre les américains et les irakiens me trottait dans la tête. J’enchainais sur des études de droits... qui ne me plurent pas. Enfin, j’aimais apprendre, mais il était clair que ce ne serait pas mon métier. J’enchainais les études : psychologie, médecine, lettre, etc... Je n’étais jamais convaincu et arrêtait à chaque fois. Je finis par abandonner de trouver ma voie là où mes parents l’avaient fait et je partais. Loin. Je me mis à voyager, grâce à l’argent de mes parents, toujours abondant, je découvrais les quatre coins du monde... Mais tout ça ne menait à rien. Au contraire, j’étais de plus en plus dégoûté par ce qui m’entourais. La violence, la pauvreté, la famine... Et plus encore, j’avais de moins en moins l’impression de faire partie de ce monde. Je me sentais trop loin... Que ce soit dans les pays riches que dans les pays pauvres... J’étais perdu... Entre Bagdad et New-York. Au final, je retournais à Bagdad, ville maintenant dans un état pitoyable. Je me baladais, dans les rues, tellement différentes de mes souvenirs d’enfant. Je finissais par aller m’asseoir au bord du Tigre, sous la pluie, bien rare mais tellement agréable dans ce genre de pays. Je regardais la ville, la violence se déchaîner encore une fois devant mes yeux, et ressentant un vide profond en moi. Un vide, je le réalisais maintenant, qui ne faisais que grandir depuis tant d’années... C’est à ce moment là que l’homme à la cape apparût... Et que je laissais Bagdad -non, ce monde- pour partir avec lui.

On m’a proposé une serviette. On m’a expliqué où j’étais. Et on m’a demandait si ça allait. J’ai répondu avec un simple hochement de tête, n’ayant pas envie de parler. Il y a eu un gros blanc, puis il m’a dit : « si vous avez besoin de vous lâcher, c’est maintenant. », alors sans trop vraiment comprendre je me suis mis à hurler. Ça n’avait aucun sens. Des mots en vrac et en désordre. Lorsque je me suis calmé, il m’a demandé « ça va mieux ? » et j’ai répondu oui.