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"C'est toi qu'a écrit ça ? Franchement GG" Ft Afya <3
##   Mer 25 Juil 2018 - 16:57
Elana Robin

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Et merde. Je suis en retard. J'étais prise dans mes exercices de batterie, et j'ai pas vu le temps passer. Alors je range rapidement, et je me dirige vers la bibliothèque, où a lieu les réunions du club d'écriture. J'aurais bien aimé aller à celui de lecture juste avant, mais j'ai dû faire un choix. Sur le chemin je croise une tête connue, que je salue d'un signe de tête, mais pas le temps de discuter. Je me demande sur quoi on va "travailler" aujourd'hui...

J'ai seulement cinq minutes de retard, ça va. Je range mon téléphone dans ma poche, et je pousse la lourde porte du bâtiment. Seulement cinq minutes, mais ça a déjà commencé. Beaucoup trop ponctuels ces gens c'est ouf. Les gens sont déjà penchés sur leur ordinateur ou devant une feuille de papier, et la présidente du club est affairée auprès d'un petit groupe. Je tire la première chaise auprès de laquelle je passe, et le bruit que cela provoque, signe de ma maladresse, fait se tourner une douzaine de têtes vers moi. Je me contente d'un signe de main et d'un "sorry" soufflé, quasiment inaudible.

Je sors discrètement mon calepin de mon sac, puis un crayon, et j'observe un peu les gens autour de moi. Ils ont tous l'air super concentrés, même la fille à côté de moi. C'est quoi son nom déjà? Ah oui, Afya. Je lui souris alors qu'elle a senti mon regard sur elle et qu'elle se tourne vers moi.

"Hey, salut Afya. Désolée pour le retard... Dis, tu peux m'expliquer ce qu'est l'exercice d'aujourd'hui s'il te plaît?"

Un second sourire, témoin de ma gêne et de ma réticence à déranger, se dessine sur mes lèvres. Aide moiiiiiiiiii stp.
##   Mer 25 Juil 2018 - 19:55
Afya Soubagamousso

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Stylo check. Cahier de brouillon check. Elle a même pensé à prendre quelques cartouches d’encre supplémentaires et un effaceur. Pas de blanco par contre, le blanco elle aime pas la manière dont il fait disparaitre les lignes. Elle utilise un cahier à feuilles détachables pour pouvoir les arracher si elle estime qu’il est trop raturé, avant elle écrivait au crayon et elle n’avait pas de problème mais en voyant le joli contraste qu’il y avait sur les cahiers de ses comparses du club d’écriture qui utilisaient de l’encre elle s’était dit que c’était beaucoup plus joli. Elle avait du mal à écrire avec un bic simple, il lui semblait que la mine accrochait au papier, elle ne tenait pas avec tant de naturel sa pointe que ses camarades ayant appris l’art de l’écriture tardivement. Elle écrivait d’ailleurs bien plus lentement qu’eux, mais cela était une autre histoire. Elle avait finalement opté pour un stylo plume sous les conseils avisés de Selvi.
Stylo qui avait ses inconvénients aussi, mais lui donnait une si belle écriture. Elle était fluide, ronde et appliquée. Elle aimait le fait de pouvoir aussi facilement corriger ses erreurs, mais attendait toujours plusieurs minutes avant de le faire car elle n’aimait pas que le style correcteur ne bave. Sa trousse était prête, son cahier prêt. Elle était arrivée à l’avance, à son habitude, n’aimant pas se faire remarquer en arrivant en retard. La timidité fait d’elle une des membres les plus discrètes du club, jamais elle n’a eu le courage de leur lire ce qu’elle écrivait, elle qui se revendiquait conteuse n’était jamais satisfaite de ce qu’elle écrivait dans le temps impartit. La consigne avait été proposée par la jeune air et votée à l’unanimité, bien qu’elle aussi manque de confiance en elle, elle proposait toujours de chouettes idées. La voyante avait trouvé l’idée intéressante, mais avait bien du mal à la mettre en œuvre. Il fallait décrire quelqu’un en cinq cents mots. A hauteur de douze mots en moyenne par ligne de et de dix-huit lignes par feuille il lui faudrait deux pages et demies. Ce calcul fait il lui fallait encore trouver qui décrire… S’imposèrent à elle quelques visages, mais si celui de sa mère semblait s’estomper avec le temps celui de sa jumelle lui ressemblait trop dans ses pensée pour qu’elle ne douta de ses souvenirs. Ariana peut-être ? Elle pouvait se souvenir des traits changeants de la jolie rousse, mais il avaient ce problème d’être changeants justement… Et elle n’avais pas le cœur d’écrire sur les yeux emplis de détresse que son amie lui offrait maintenant trop régulièrement. Un grincement, une femme aux cheveux bleus s’assied auprès d’elle. Elle a oublié son prénom bien qu’elle se fut sans doute déjà présentée alors qu’elle leur lisait un de ses poèmes…

« Il n’y a pas de soucis. Nous devons essayer de décrire une personne en cinq cents mots… »
dit-elle à voix basse pour ne pas déranger l’assemblée.

La foudre divine de l’inspiration ne la toucha que lorsqu’elle baissa les yeux sur son carnet aux lignes biens alignées. Elle savait ce qu’elle allait écrire.


La solitude n'est qu'un moyen pratique de fuir la foule et ses leurres, songeait-elle. Ce n'est pas la solitude que je recherche, mais de vrais compagnons.
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##   Jeu 26 Juil 2018 - 13:21
Elana Robin

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"500? Wow. Merci! Quelqu'un qu'on connait? Quelqu'un présent dans cette salle? Une personne inventée ?"

La surprise m'a fait élever la voix un peu plus que je ne l'aurait souhaité, et quelques personnes se retournent vers moi. Désolée... Et vraiment, super idée ça Selvi. De la description. Le truc que je sais pas faire. Sur une personne en plus. Je suis partagée entre le seum et l'envie de relever un défi. Je lance un regard à la feuille blanche devant moi, mais l'inspiration ne vient pas comme ça. Alors pendant une poignée de minutes, plusieurs personnes passent dans ma tête. J'aurais bien dit devant mes yeux mais nan. Le dos du crayon dans ma main dessine des boucles sur le papier immaculé, pendant que mon regard s'égare, se perd dans le vide Et du coup, je vois d'abord ma mère, puis mon acteur préféré. Et- "Vas-t'en. Laisse moi." à quelques secondes près jme mettais à chialer en publique pour aucune raison apparente. Et jpense ya assez de chialeuses dans ce bled, pas besoin d'en rajouter. Bordel.

Dire que ma voisine vient de commencer à écrire... Je l'observe sans un mot un instant, et nos regards se croisent. Elle rougit (enfin pour autant qu'un noir puisse rougir, c'est vachement moins flagrant), ce qui fait que moi aussi, par mimétisme débile. C'est vachement injuste putain. Avec ma peau ça se voit à des kilomètres. Un phare. Alors que ces enculés eux ils ont juste le regard fuyant quand ils sont gênés. Et je parle même pas de leurs dents blanches ET DES PUTAINS DE COUPS DE SOLEIL QUE JME TAPE. Je me re concentre sur ma feuille et je vois qu'elle fait de même, du coin de l'œil. Alors je me penche vers elle pour lui poser la question qui me brûle les lèvres.

"Tu écris sur qui toi? J'ai pas d'idée c'est ouf..."
##   Jeu 26 Juil 2018 - 15:39
Afya Soubagamousso

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« Qui tu veux ? »

Elle fait à voix encore plus basse, comme si sa voix toute basse pouvait retenir le bruit fait par celle de la fille aux cheveux bleus. Elle ne peut pas, et quelques regards désapprobateurs se tournent vers elles. Hey, les gars rappel de base : un club c’est fait pour l’échange, si vous vouliez pas échanger vous n’aviez qu’à continuer à écrire dans vos caves. Malheureusement, l’africaine n’est pas de cet avis et elle baisse les yeux, coupable, elle aurait dû mieux s’exprimer et ainsi la jeune occidentale n’aurait pas eu besoin de s’exprimer aussi fort. Qu’importe maintenant. Les yeux se baissent à nouveau et elle retrouve son calme. Elle inspire plus tranquillement.

Ce sont ses orbes à elle qui se lèvent à présent, elle observe la femme, la détaillent, elle a des cheveux bleus courts. C’est le premier niveau de détail qui marque, chez certaines filles ce sont leurs seins, chez elle ce sont les cheveux, oh pas que les seins lui manquent, mais ce n’est pas ce qu’on remarque en premier. Ensuite, ensuite toujours pas ses seins, ce sont ses yeux verts, non marrons… Peut-être gris ? Elle a du mal à se décider, du mal à interpréter leur camaïeu.

Elle commence à écrire, les mots se couchent sur le papier. Phrase après phrase, elle s’arrête, hésite, réfléchit et pose à nouveau son regard sur sa voisine qui la remarque cette fois-ci. Elle détourne des yeux immédiatement, prise sur le fait. C’est bizarre, et en même temps c’est difficilement descriptible comme sensation, mais c’est plutôt agréable ? La sensation d’avoir fait quelque-chose d’interdit et de s’être fait prendre sur le fait. L’européenne baisse les yeux, Afya y a échappé pour cette fois, l’expérience avait eu quelque-chose d’excitant. Elle calme les battements de son cœur. Son cœur qui vient de s’arrêter avec la question de la fille aux cheveux bleus.
Silence. Ah, il repart. Il tape tellement fort dans ses oreilles qu’elle est étonnée que personne ne lui jette encore de regards noirs comme précédemment. Il faut encore qu’elle réponde et elle est bien gênée de le faire. Pourtant c’est pas bien long comme réponse, un simple tout petit mot. Trois petites lettres.

« Toi… »

Si le rouge avait su teinter ses joues, elle se serait empourprée mais elle ne sait rougir, tout comme elle ne sait gérer l’embarras auquel elle est confrontée.


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##   Ven 27 Juil 2018 - 10:35
Elana Robin

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"M-moi?"

Je sens mes joues s'embraser. J'ai pas chuchoté, et un des gars de la table d'à côté lance un "Chuuuuuut" encore moins discret que moi. Je lève mon majeur en sa direction, sans le regarder, en cherchant toujours à calmer le feu qui se répend de mes joues à mes oreilles. Raclement de chaise. Cœur qui loupe un battement. On m'offre une porte de sortie. Le type s'est rapproché de moi. Il fait presque deux têtes de plus que moi, et s'apprête à ouvrir la bouche. Sauf qu'avant qu'il puisse, je franchis la distance qui nous sépare, plaçant un index accusateur sur sa poitrine, et venant placer mon visage sous le sien, l'obligeant à baisser les yeux.

"Alors écoute mon grand. Okay je suis arrivée en retard. Okay je viens de parler. Wow. T'as conscience que le principe d'un club c'est l'échange autour d'une passion ou d'un objectif ? Alors ouais, jsuis désolée d'avoir fait du bruit. Je pense qu'on est tous conscients que ça peut déranger. Moi la première je suis au courant. C'est sur que faire encore plus de bruit que la personne qui vient d'en faire c'est super malin. Retourne donc écrire tes trucs insipides et sans saveur pendant que j'essaye de m'amuser et de passer un bon moment."

Je recule d'un pas, m'excuse auprès des autres et de la présidente, et me rassieds, souriant à Afya en passant une main dans mes cheveux pour tenter de me recoiffer rapidement.

"Excuse moi. Du coup, merci. J'me sens flattée. Si seulement j'avais su, j'aurais fait un effort, jme serais changée, coiffée et maquillée..."

Mes joues sont toujours rouge. Après la surprise, l'embarras et la colère, revoilà l'embarras. Gênée d'être aussi peu soignée aujourd'hui. La chaise racle à nouveau le sol et je deviné que l'autre abrutis est retourné s'assoir. Je souris en entendant plus de chuchotements et d'échanges qu'avant, comme si j'avais libéré les gens d'un poids. Je te fais face à celle dont je suis la muse, approchant mon visage du sien en cherchant son regard pour qu'elle puisse détailler mes yeux.

"Du coup, ça me semble légitime d'écrire sur toi. Ça te dérange ? Sinon je crois que j'ai une autre idée. Oh, et si à un moment t'as besoin que jme lève pour que tu puisses mater mon cul hésite pas."

Je lui adresse un clin d'œil mi aguicheur mi amusée, en attendant sa réponse à ma question.
##   Sam 28 Juil 2018 - 1:36
Afya Soubagamousso

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Elle a encore parlé un peu fort, et des regards se sont tournés vers elles. Voilà qu’Afya aimerait disparaitre dans un trou, pour bien trop de raisons évidentes. Le rouge sur les joues d’Elana déjà de base, c’est suffisant pour lui donner envie de se cacher. Ensuite les gens les regarde… Et ça, ça la fait un peu paniquer, si peu, et puis quand Elana a la réaction la plus adaptée du monde face à l’idiot du village, ce type qui pense que parce qu’il fait deux têtes de plus que lui il sera écouté se lève en mode rageux pour venir intimider la bleue. Il se retrouve l’air bien con, mais Afya elle voit pas son visage se décomposer de surprise et d’effroi parce que c’est pas lui qu’elle regarde.
Elana, elle ne se souvient même pas de son prénom il est vrai, est impressionnante. L’espace d’un instant elle devient un héros. Elle brille et tout, et Afya la regarde non plus avec gêne mais avec admiration. La manière dont elle fait passer l’autre pour un con, celle dont elle s’excuse avec nonchalance sans que personne ne trouve rien à redire tellement elle a été classieuse. Afya elle vient de perdre son exclusivité… Tout l’monde va vouloir décrire la bleuette maintenant. D’ailleurs c’est ce que tu lui dis quand elle s’excuse après s’être rassise.

« Je ne pense pas que cela change quoi que ce soit la manière dont tu te maquilles, je n’ai pas le vocabulaire pour le décrire, et ça ne gênera personne. Je ne pense pas être la seule à te décrire aujourd’hui… »

Elle essaierait bien de disparaitre une fois de plus dans son siège alors que la bleuette se rapproche pour capter son regard. Elle ne comprend d’ailleurs pas la raison de ce fait et baisse ses mirettes jusqu’à ce qu’elle parle… Elle comme sujet d’écriture ? Voilà qui est bien gênant, mais sans doute moins que de regarder en scred la bleuette. Alors ça devrait aller… Mais pourquoi elle parle de son cul ? Mais. Mais ? Est-ce qu’elle est réellement en train de mater ? Mater c’est pas regarder avec des idées lubriques ? Afya elle est un peu perdue pour le coup. Elle se stresse, elle finit par parler.

« Euh… Merci ? Du coup si tu veux aussi que je me lè… ves… »

Azy comment elle est mal à l’aise. Elle inspire, elle a pas dit oui, mais elle peut pas dire non de toute manière alors c’est comme si elle avait dit oui… Il lui faut pas mal de temps avant de se reconcentrer, relire ce qu’elle a lu et voir si ça lui plait toujours avant d’arracher proprement la page et de recommencer.


La solitude n'est qu'un moyen pratique de fuir la foule et ses leurres, songeait-elle. Ce n'est pas la solitude que je recherche, mais de vrais compagnons.
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##   Mer 1 Aoû 2018 - 10:48
Elana Robin

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"Oh. Ah. Euuuuh, bah merci. Mais t'inquiètes pas, t'as un avantage par rapport aux autres : t'es plus proche de moi, et jpeux te filer un coup de main si t'as besoin. Jconnaissais mes mensurations et la couleur de mes yeux."

Je dis ça en riant doucement, comme pour calmer son embarras, avant d'en rajouter une couche, un poil plus tendancieuse. Pk chui con moi? Je facepalm intérieurement et écoute la jeune femme à la peau ébène bégailler. Je dois la rassurer, sinon jcrois qu'elle pourrait presque se mettre à pleurer, timide comme elle est.

"Nan t'inquiètes, j'vais commencer par le haut du corps. De la tête aux pieds, comme l'expression. Et désolée, j'aurais pas dû utiliser un terme aussi crû que "mater". Mais t'as compris l'idée, jsuis à ta disposition."

Je me concentre un instant sur ma feuille toujours blanche, et à l'instant où mon stylo frôle le papier, un bruit déchirant arrive à mes oreilles. C'est moche, de déchirer une page. C'est ce genre de textes et d'écrits loupés qui font vivre un cahier/carnet.

"T'y arrives pas? T'inquiètes, je suis pas aussi impressionnante que ça, laisse l'inspiration venir tranquillement. Je suis sûr que ton texte va être canon!"

J'essaye de la rassurer, de l'encourager, parce que son air gêné est indescriptible avec des mots, et que je n'arriverais pas à le coucher sur le papier. Ou alors j'y passerais la soirée entière, et ça m'embêterait que tu passes ta soirée dans cet état. Même si c'est terriblement mignon et que ça étire mes lèvres d'une oreille à l'autre.

J'essaye de me concentrer. Mes yeux vont de son visage à ma feuille, puis de ma feuille à son visage, et ce pendant une poignée de minutes. Par où commencer ? Mes yeux se perdent dans son regard, et je commence à gratter quelques mots, et l'ensemble commence gentillement à prendre forme. Son regard tantôt fuyant, tantôt concentré. La forme de son visage. Sa chevelure que j'imagine sauvage habillement domptée. Et ce sourire que je devine éclatant trop souvent discret. La salle entière est silencieuse alors que seul le bruit des touches de clavier et des crayons frottants le papier résonne.
##   Mer 1 Aoû 2018 - 19:22
Afya Soubagamousso

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Il ne faut pas voir en la jeune ivoirienne quelqu'un d'innocent car elle ne voit nul propos tendancieux dans le terme "mensurations". C'est un terme technique sans aucune conotation pour elle. A la différence de "mater" qui lui prend tout son sens dans son esprit.

"C'est à moi de te d'écrire... mais tu peux tenter un autoportrait ?" propose-t-elle toujours à mi-voix pour ne pas deranger les autres.

Heureusement par ailleurs que le thème n'avait pas été l'autoportrait. Elle ne se regardait plus dans un miroire depuis longtemps voyant dans ses changements ceux d'Adjambo. Cela ne faisait que la peiner de voir le reflet de sa jumellle sans pouvoir lui parler.

Elle ne répond rien bien plus troublée maintenant que son son trouble initial a été repéré. Elle n'a nuls mots pour se défendre. Oui, Elana la trouble. C'est un fait. Elle se contente de sourire gentiment faisant un petit non de la tête qui signnifie sans doute quelque-chose dans le style de " ce n'est rien t'inquiètes" mais qu'elle n'arrive pas à formuler pour l'instant.

Elle lui sourit à nouveau quand elle lui demande si elle n'y arrive pas. Ce n'est pas vraiment ça.  Elle pourrait continuer ainsi mais le ton de ses mots ne lui convient plus. D'autres germent déjà plus justes, plus avisés. Plus précieux.

"Tout va bien." murmure-t-elle à nouveau en souriant.

Elle est confiante en son idée et les mots coulent avec fluidité sur la page. Elle ne doute que peu de ses premiers jets. C'est quand elle les relit que les mots se mettent à douter. Pour l'instant elle ne doute plus, fixe le papier et sa voisine alternativement. Elle détourne les yeux gênée quand leurs regards se rencontrent. Soudain quelqu'un laisse échapper un stylo et le bruit la fait sursauter. Son coeur s'arrête et elle réalise avec dépit que sa page se retrouve rayée de part en part. Elle sort donc son effaceur et essaie d'arranger comme elle peut le texte ruiné avant de finalement à nouveau déchirer la page pour la réécrire au propre.


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##   Jeu 9 Aoû 2018 - 17:15
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Je ne sais pas combien de temps a passé. Je ne sais plus. Je suis concentrée. Je galère. Surtout sur la fin. L'inspiration est venue, puis m'a quitté après quelques centaines de mots. 100. Puis 200. Puis 300. La salle entière est calme. Silencieuse, à l'exception des bruits qui saluent le fruit de nos efforts. Et j'ai terminé. Je relève la tête vers Afya, qui elle n'est pas encore au bout de ses peines, et je souris, retournant ma feuille puis la poussant doucement vers elle, un sourire sur les lèvres.

"Tiens, j'ai terminé. Et je veux que ça soit toi qui lise en première, comme ça parle de toi."

Je l'observe pendant qu'elle lit. J'appréhende. Je suis satisfaite de toute la première partie, mais ensuite, c'est moins fluide. Plus téléphoné. Moins inspiré, en somme. Alors je guette sur son visage un signe de désapprobation. Ou d'approbation. Pendant qu'elle lit mes mots, j'attends.

Noire. Noire et pourtant si lumineuse. Peau sombre, yeux clairs. Ses yeux ont captivé les miens, et impossible de remarquer autre chose. Ses yeux m’ont emprisonné, alors que sa peau emprisonne la lumière. Noire comme la Nuit elle même. Sombre. Et pourtant si lumineuse. Noire comme une nuit sans Lune. Et pourtant deux astres célestes me fixent, me détaillent. Surnaturel. C’est le mot adéquat. Le portrait est surnaturel. Contrasté. Nuit. Et lumière. Pourtant, pas de jour. Invisible dans le noir. Et invisible en plein jour. Parce que timide. Réservée. Invisible la nuit parce que nos yeux ne peuvent la voir. Invisible le jour parce que nos yeux passent sur elle sans s’y attarder. Parce qu’elle évite nos regards. Discrète, alors qu’elle détonne, qu’elle étonne. Surnaturelle, venue d’ailleurs, d’un pays où, si la peau sombre est la norme, la sienne est anormale. Ou ses yeux sont anormaux. D’où elle vient, la norme c’est peau sombre, yeux sombres. Mais elle est plus claire, et plus sombre.   Unique. Comme les deux faces d’une même pièce. Une nouvelle fois, nos regards se croisent. Ses yeux opalins, aux reflets argentés, sont les miroirs de son âme. Et je m’y perds encore. Je m’y vois, mais comme dans un prisme. Inversée. Elle est tout ce que je ne suis pas, ou presque. Je la devine douce, patiente, timide, attentive, réservée, et pourtant sa main gratte le papier avec conviction, malgré les ratures et les pages déchirées. Mais peu à peu, le blanc disparaît sous ses lettres rondes. Persévérante. Il lui en faut, j’imagine. Rien que pour coiffer sa crinière, représentative d’où elle vient. Un lion. Une lionne. Une panthère. Noire. Un chaton. Elle transpire la douceur. Et la rigueur, toujours. Sa façon de se tenir. Légèrement enfermée sur elle-même, puis soudainement droite, concentrée. Plus grande que moi, sûrement, mais c’est moi qu’on remarquerait si l’on se tenait cote à cote. Contraste. Double. Belle. Afya est belle. Afya. Ébène. Céleste. Cachée derrière un nuage. Une tempête. Vide. Avec une tête bien pleine. Le prédateur devenu proie. La chasseuse, isolée, est devenue chassée. La panthère s’est mue en chaton. Ou alors, le chaton n’a pas encore grandit. Et la fragile chrysalide attend son heure. Esprit prisonnier du corps. Ne pouvant s’échapper. Comme la lumière. Mais miroitant sous la surface, presque visible, palpable. Comme le reflet de la Lune sur un lac, déformé à cause des remous. Prisonnière de l’eau glacée. Noire. Mais entourée d’espoirs, de d’autres astres, dans ce ciel qu’est Terrae. Physique atypique, prompte à la panique, sûrement pudique. Exotique. Afrique. Contrastée. Noire. Blanche. Invisible. Visible. Opaque. Transparente. Vide. Pleine de vie. Vide. Vive. Timide. Belle. Distante. Proche. Sauvage. Docile. Gênée. Amusée. Souriante. Ses formes se devineraient sous ses vêtements légers s’ils étaient un peu tendus. Mais tu est recroquevillée, et les seuls moments où je peux admirer ton décolleté c’est quand tu m’observe. C’est pour ça que nos regards se croisent un peu moins. Je ne voudrais pas t’embarrasser. Je préférerais t’embrasser. J’avais pu d’inspi, alors jvoulais rigoler. Désolée. Mais t’es mignonne quand tes joues qui ne peuvent s’empourprer te chauffent, et que tu dissimules ta gène en regardant ailleurs. Faudra que je re-bosse la fin.

Quand je disais que j'avais pas d'inspi...
##   Jeu 9 Aoû 2018 - 22:13
Afya Soubagamousso

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Confesse le temps perdu, écoute le rythme et retrouve son tempo. Vrille d’esprit, se perd à nouveau, immobile elle rate le pas. Le silence reproche au bruit, mais le murmure s’est tari attentif il guette. L’instant se brise la valse reprent, plus inquiétante et presque absurde, les pas sont porteurs de colère. Tremble la terre, frémissent les cœurs, l’anxiété s’éprent des visages tantôt quiets.
Dansent les orbes aux ombrages lumineux, gravissent les monts aux cieux assombris, percent l’instant obscurci, jailli le ciel dans sa pure clarté, éclaire l’instant en rompant le silence. De l’émeraude elles volent l’éclat, se teintent d’ambre sombre et rendent sa lueur au grès gris qui les cercle. Précieuses, elles fixent le torrent de colère qui se fige stupéfait quand elle rentre dans sa ronde. D’éclat et de bris il semble raisonner, perdu dans ses embruns, il l’observe aux abois, déchante et devant sa stature il perd de son allure.
Abreuvent l’embouchure de sa voix, elles s’écartent doucement et s’entrouvrent maintenant, dispersent les flots et l’orage qui s’est amoncelé ; le transperce avant qu’il ne verse, s’étirent à nouveau, pied de nez au temps mauvais, le silence est rendu. Le sourire vainqueur, n’a besoin de louanges quand il apporte la quiétude et remporte l’épreuve.
Enlasse la naissance d’une courbe, ondule entre deux vallées sans étendar il devient son domaine. Tombe sans grace, mais qui se sié de cela, quand de la victoire nait l’attrait ? Quand la curiosité cède place à l’admiration ? Peu demandent moins d’efforts que celui de l’ingéniosité et de la prétention, peu pourtant demandent plus de courage que ces derniers. Glorieuse elle avance, elle a conquis sans violence. Captive l’audience de son pas leste, la musique recommence à jouer quand elle reprend la place qui est sienne.
S’envolent les feuilles au grès des idées. L’automne arrive, l’arbre sèche ; elles se font moins profuses, exfolient maintenant. L’hiver les détache faisant naitre les écrits dans le seul chuintement de l’esprit. Plus de danses pour le cœur apaisé, plus de pourpre sur les pommettes saillantes. Viendra le temps de cueillir le fruit de la réflexion, mais il a encore besoin de maturité, passent le temps qui jamais de repaasse.
S’abat le bleu sur la toile claire, la neige étincelante a gagné le pas sur la vesprée. Echappés ils caressent, le creux d’une vallée et la courbe d’une joue mais bientôt chassés, ils se retrouvent prisonniers derrière une oreille. Retombe sans bruit, reprends ses écrits. Abimée et caleuse, fourbue à son art, joyère des mots, virevolte et tangue, dessine les mots que les feuilles ont perdu.


Les mots viennent mais se perdent rapidement, elle ne sait plus qu’écrire, elle a parlé de tout de la scène à laquelle elle a assisté, à la pâleur des joues de la femme qui lui fait face, en passant par ses vêtements et ses mains, s’arrêtant sur des détails qu’elle avait à peine remarqués. Elle se prend à lever ses yeux et à détailler à nouveau la jeune femme.

Détaille d’ailleurs, le vague lui répond, la marée emporte et la concentration se fixe. Non loin elle emporte les abysses d’un songe. Inconnue elle se dévoile, de secret elle se pâme. Entourée de mystère, lointaine et proche, accessible d’une main, hors de portée des mots, elle regarde fixe et jauge, prend parti et choisit.

Elle s’arrête pour compter ses mots quand Elana l’interrompt. Elle la regarde avec douceur, comme elle a l’habitude de regarder le monde.

« Attends quelques minutes s’il te plait que je termine, on pourra ainsi lire ensemble. »


Elle reprend sa plume et méticuleusement se remet à tracer, les mots qui semblent naitre de son esprit avec aisance.

Rapide, le temps est passé, l’automne et l’hiver dépassé. L’attente sied, les mots manquent. Closes elles ont moins à dire que les mots qu’elles ne prononcent pas. Conteuse de mots qui n'ont pas besoin d'être prononcés, mais qui gagnent en saveur quand ils sont déclamés.

« Fini ! Attends je relis vite ! »

Elle rajoute un S ou deux. Elle lui tend le carnet et récupère ses écrit.

« Vas-y je t’en prie. »


Elle lit en silence, presque gênée. Définitivement gênée. Elle regarde la bleutte un peu tendue. C’était pas cool d’écrire ce genre de choses.

« Tu le lis pas à voix haute celui-ci d’accord ? »



La solitude n'est qu'un moyen pratique de fuir la foule et ses leurres, songeait-elle. Ce n'est pas la solitude que je recherche, mais de vrais compagnons.
Ellana, l'Envol,Pierre Bottero
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