## Ven 7 Sep 2018 - 0:03 | ||
Aaron Williams Messages : 3913 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | EPREUVE #1 — MINI RP : RENCONTRE du vendredi 7 (00h01) au dimanche 9 soir (23h59) La Sérénissime & Esquisse En baissant les yeux vers n'importe quelle surface liquide (rivière, lac, l'eau de votre baignoire, votre verre de bière ??), vous apercevez un visage trouble qui n'est pas votre reflet, et qui a l'air aussi surpris que vous. Vous êtes bien évidemment le seul à pouvoir voir votre vis-à-vis, et impossible de le faire disparaître, quoi que vous fassiez… Est-ce que vous avez trop bu, ou bien rêvez-vous éveillés ? Dans tous les cas, vous n’avez pas d’autre choix que de subir votre vis-à-vis ! En 5 posts chacun, d'une longueur maximum de 20-25 lignes, décrivez cette rencontre fort étrange. Privilégiez l’action et la rapidité ! Pensez à présenter rapidement votre personnage au début de votre premier post Vous pouvez mettre votre avatar/signature si vous le désirez ! |
## Ven 7 Sep 2018 - 3:51 | ||
Maura Madrazi |
Pour une fois, où personne ne pouvait l’embêter, elle s’était remise à travailler sur ses poisons et ses effets. Depuis qu’elle était rentrée à Venise, elle n’avait pas pu s’adonner à ce petit passe-temps. La jeune femme savait très bien qu’il fallait faire attention lorsqu’elle manipulait les substances et les plantes. Certaines pouvaient tuer au contact de la langue ou bien faire délirer n’importe quel humain. La Napolitaine travaillait depuis quelques heures et la chaleur commençait à la gagner. Elle avait tout rangé soigneusement pour que personne ne puisse découvrir ce qu’elle faisait en dehors de ses activités commerciales pour le Comte. Elle avait demandé aux domestiques de lui faire préparer un bain. Elle se disait que prendre du bon temps dans l’eau chaude lui ferait du bien. Elle avait bien travaillé. Une fois montée à l’étage la jeune femme avait pris soin de déverser une petite concoction de son cru avant de jeter un regard dans le reflet de l’eau. Secouant sa tête, elle se finit par se dire qu’elle avait rêvé, puis en revenant vers la barque d’eau, la jeune Napolitaine écarquilla des yeux. Ce n’était pas elle, qui se trouvait dans ce reflet. Bon elle avait la gaffe qu’un empoisonneur ne devait jamais faire. Elle délirait. Ce portrait n’était pas le sien. Se mettant à genoux pour observer, elle passa sa main dans l’eau, mais ce n’était toujours pas son regard dans le reflet. « Mais tu es qui toi ! » Bravo ! Maintenant, elle parlait à un reflet dans l’eau. Elle délirait plus que jamais désormais. Heureusement qu'elle avait pris le temps de verrouiller la porte. On la traiterait de folle et avec raison, si on la voyait. |
## Sam 8 Sep 2018 - 16:32 | ||
Audebert, le Chroniqueur | C'est en chemin vers le Palais Qu'Audebert fit légère halte Au bord de la Mare aux Reflets, Un curieux petit paysage Où un étang bleu de cobalt Est peint de maintes créations : Des scènes et leurs personnages Pris d'une jouasse animation. En contemplant leur comédie Leurs beaux atours, leur braverie, Il laissait lors la rêverie Embrumer ses douces pensées. Mais du songe il fut dispensé Grâce à la voix d'une lady Qui, contraire à tous ses semblables, N'a un silence imperturbable. C'est tout sourire que l'aède Répondit donc à cette done : "Nombreux m'appellent Chroniqueur ; Cela-dit sache, joli coeur, qu'Audebert est ma vraie personne. Las, quelle est l'âme qui me parle Sans se soucier de l'être marle Qui de l'air de ce lieu se guède ?"
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## Sam 8 Sep 2018 - 17:24 | ||
Maura Madrazi [LS] | Maura avait frotté les yeux. La prochaine fois, elle ferait une pause avant de frôler la folie Combien de fois, son paternel lui avait chanté la même ritournelle. Un empoisonneur devait toujours faire attention avec quoi il travaillait. Grande idiote qu’elle était! Bon elle avait joué avec de l’arsenic, mais elle serait sans aucun doute prise de bien des maux vu la quantité avec laquelle elle avait travaillé. Après elle avait utilisé de l’aconit, mais elle ne semblait pas avoir de tâches mauves sur le corps. Heureusement, sinon on retrouverait son cadavre d’ici peu. Prenant place en tailleur sur le plancher, Maura se frotta les yeux et prit une bonne respiration. Elle était seulement fatiguée. Se relevant, elle posa de nouveau son regard dans l’eau du bain et resta un peu interdite. Qu’est-ce qu’elle avait sur la tête. Ses oreilles? Pourquoi elles étaient comme ça. Mais ce n’était pas elle. Maura sursauta lorsque le reflet s’adressa à elle. Il lui parlait? Il disait être le chroniqueur … Audebert qu’il s’appelait. Elle avait déjà testé l’effet des plantes sur elle, mais pour la première fois, elle avait réellement des symptômes aussi effrayants. « Je me prénomme empoiso… non Maura! Vous êtes certain d’être réel ou seulement le fruit de mon imagination? Parce que vous avez des drôles d’oreilles et des trucs sur la tête. » *Bravo ma grande, en plus de parler à ton bain, tu sais que tu es ridicule? Ça t’apprendra de jouer avec tes plantes sans faire attention. Maintenant assume. * Sans doute qu'elle rêvait et que tout cela n'était que le fruit de son imagination. Après tout, on ne pouvait pas faire de la correspondance par eau de bain. C'était tout à fait impossible .... ou pas. |
## Sam 8 Sep 2018 - 18:45 | ||
Audebert, le Chroniqueur | Amusé, Audebert, Sans tomber à l'envers Dans l'étang par devers, Revers ou même avers, Lui tint donc quelques vers De son cru de trouvère : "Belle dame, pour sûr, cette réalité Est on ne pourrait plus incertaine, onirique. J'aimerais cependant affirmer clairement Que n'est pas le fruit de notre imagination Votre voix, votre image : eh oui, votre beauté, Qui sur mon humeur eut l'effet catotérique. N'ayez crainte ma douce du poète aimant, Du mingre ménestrel ayant votre attention." |
## Sam 8 Sep 2018 - 19:32 | ||
Maura Madrazi | La situation commençait à devenir effrayante. En jouant avec ces poisons, il lui était arrivé d’avoir des visions, des délires ou même des hallucinations, mais voilà que pour une fois, elle faisait la conversation et qui plus est, avec un poète, à travers l’eau du bain? Elle aurait tout vu de sa part. Elle avait sans doute pris de la datura sans s’en rendre compte. Ce ne serait pas la première fois, à si petite dose. D’un autre côté, tout était si réel, à la fois. Onirique? Voilà la réponse à ses questions, elle dormait! Elle était uniquement dans un grand délire pendant son sommeil. Se pinçant, elle réprima un cri de douleur. La situation tournait au ridicule et pour tout dire, elle n’était pas certaine qu’elle pourrait supporter très longtemps tout ce mystère. Lui-même n’était pas certain. *Il faut se réveiller Maura. Mauuuuurrrrrrraaaaaaaaa réveille-toi! Pourquoi tu ne te réveilles pas! » Elle allait passer à une autre option. En revanche ce n’était pas une bonne idée de lui faire la cour. Il ne connaissait pas son seigneur. « Vous êtes en train de me faire la cour ou je me trompe? » L’eau du bain qui tentait de la séduire et après? Il ne manquerait plus qu’elle puisse passer à travers ce reflet et se retrouver dans une autre dimension. Là revoilà qui repartait dans son délire. |
## Dim 9 Sep 2018 - 12:00 | ||
Audebert, le Chroniqueur | Souriant de plus belle, l'égipan : "Je n'aurais, demoiselle, cette audace Indécente, offensante et fort grossière. Pourtant, quel esprit pourrait rester coi, Sans perdre sens, oui, rester adéquat Contre une joliesse meurtrière ? Là ! Pardonnez ce piètre cabourdas, Souffrez qu'en vous je ne sois sacripan." Prenant une courte prose, Audebert suivit ses derniers vers : "Douce, quel est donc le décor ayant la fortune d'accueillir en son sein les vôtres ?", s'approchant de la mare, scrutant malicieusement chaque détail de la scène. |
## Dim 9 Sep 2018 - 17:06 | ||
Maura Madrazi | Connaissant le maitre des lieux, elle n’était pas certaine qu’un jour un homme ou même une créature qui se trouvait dans ce reflet puisse y arriver. La chose était bien claire entre elle et le maitre. Dans tous les cas, si elle n’avait pas pris de substances illicites, elle commençait à bien délirer en parlant avec un homme mi- humain mi- animal. Autant dire, que cela se trouvait être une expérience très traumatisante. Elle ne verrait plus l’eau du bain de la même manière. Par habitude et non par impolitesse, l’empoisonneuse de Naples écarquilla les yeux avant de poser le doigt sur ses lèvres et imposer le silence à son interlocuteur. Oui elle était une meurtrière, mais cela personne ne le savait, sauf le Comte et la Comtesse. Le personnel ne devait pas savoir. Bon lui il savait maintenant. « CCChhhhuuuttt ! Personne ne doit savoir. » Voilà que c’était à son tour de se faire questionner. Regardant derrière elle, elle se demandait si elle devait réellement lui dire dans quel endroit elle était. Bref, Maura n’étant pas impolie, elle allait tout de même répondre. Après tout, cela n’allait pas changer grand-chose. À moins que ce reflet fût une espèce de monde parallèle. Peut-être qu’il pouvait passer à travers. Tout était possible à partir de maintenant. Maura n’était pas certaine qu’elle pourrait être impressionnée davantage. Déjà que pour elle, cette conversation relevait de l'impossible, plus rien ne le serait après cela. « Dans un palais. Celui de mon seigneur. » Et dans la salle d’eau, mais elle allait garder ce petit secret pour elle. Déjà si les domestiques passaient près de la porte et tendaient l’oreille, ils avaient le droit à un délire de l’intendante. Les rumeurs allaient si vite de nos jours. |
## Dim 9 Sep 2018 - 18:51 | ||
Audebert, le Chroniqueur | Ardu est garder frais son sang Sans bouder délice incessant : L'appel de l'inconnu le mue ! Là il ne puis rester camus ! Q'ouï-t-il ? "Un Seigneur ? Un Palais ?" Aussi et surtout : "Des secrets ?" Pour que l'excitation se crée, Ceci est plus qu'il n'en fallait ! Puis, agrippé au bord Plus penché que raison : "Où est cette maison, Que j'accoure dès lors ?", Face contre surface, Ne tenant plus en place, Insistant très gaiment Bruyant pour un moment ! C'est l'aventure ! Oui ! Elle m'appelle ! Ça j'en suis sûr ! Je viens à elle ! |
## Dim 9 Sep 2018 - 19:22 | ||
Maura Madrazi [LS] | Oui, un seigneur, un palais et une salle d’eau, mais elle avait omis ce dernier détail. Autant dire qu’elle n’était pas dans l’endroit le plus charmant du palais. Elle aurait préféré une fois de plus que cette histoire reste dans le plus grand des secrets. Il voulait venir à Venise? Cette histoire prenait de drôle de proportion. « Je doute que vous puissiez vous rendre dans ce palais. » Parce qu’elle était toujours convaincue qu’il était le fruit de son imagination. Il ne pouvait pas venir et aller comme il le voulait. À moins que son idée farfelue ne le fût pas. Soupirant intérieurement, elle se surprit à lui répondre. « Tenter toujours de passer, mais je doute que vous puissiez. Mais chut, j’entends des pas derrière la porte. » Maura se leva d’un bond lorsque l’on toqua à la porte des bains. Faisant dos à celui-ci, son cœur débattait. Même verrouiller l’idée que l’on surprenne sa conversation lui faisait peur. « Tout va comme vous voulez signora? » « Oui, ne vous inquiétez pas, je me repose. » Était-elle dans cette pièce depuis longtemps. Reculant doucement, elle sentit le bain contre ses jambes et tomba à la renverse, faisant un plongeon non calculé. Émergeant la tête, elle reprit son souffle en s’étouffant. D’un balayement de la main, elle effleura l’eau, cherchant son compagnon de conversation. Il n’y était plus. Quelle ingrate, elle n’avait pu lui dire au revoir. Avait-elle donc rêvé tout ceci ? Son esprit lui jouait des tours elle n’avait plus de doute. |
## Dim 9 Sep 2018 - 20:48 | ||
Audebert, le Chroniqueur | La dame parlait, répondait Mais il n'écoutait plus : Son corps entier grondait D'un enthousiasme résolu. Alors, prenant un peu d'élan, Il sauta dans le plan, Espérant atterrir Chez la demoiselle et en rire. Les yeux clos, il ne pouvait voir Là où il allait choir. Pour l'instant, il tombait Préparant prochains quolibets ! Puis enfin, l'eau froide d'abord Trempant ses cheveux d'or Devint soudain plus chaude, Secouant son âme maraude. Hélas, le souffle lui manquait, Soudain il paniquait Il tendit lors le bras ; Du danger, qui le sauvera ? Et là, conscience discutable, Il se sentait frôler Peau douce comme lait Son bel idéal désirable. |
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