Bonjour. Moi c'est Etsu !

visu:

Il n’y avait pas grand monde dans l’appartement le plus rose de l’agence. Pas grand monde. En apparence. Etsu quittait le monde des rêves et des songes pour se réveiller dans sa grande chambre dérangée, son chaton préféré était passé par-là. La porte entrebâillée donnait un bon aperçu du va et vient que ses compagnons à quatre pattes – au nombre de six – étaient venus la voir lors de son sommeil, sûrement pour tenter de jouer ou de vérifier qu’elle était toujours là. Des vêtements, des babioles, des jouets, jonchaient le sol couvert de moquette rose, la jeune femme s’asseyant dans son lit tout en poussant un bâillement silencieux. Ils avaient fait la fête, comme toujours pendant la nuit et devaient certainement dormir roulés en boule quelque part. Etsu ne chercha même pas à savoir, se tirant de son lit pour aller jusque dans la salle de bain. C’était un matin tranquille.

La japonaise d’une trentaine d’années traîna les pieds jusqu’à la salle d’eau où elle comptait bien rester un moment. Ses colocataires semblaient dormir – ou alors étaient-ils tous sortis – et le grand appartement aux murs roses résonnait de silence. Mollement, la jeune femme s’en alla dans la salle d’eau où elle alluma la lumière, marchant sur le carrelage rose lui aussi avant de se diriger vers l’évier afin de se passer un peu d’eau sur le visage. Se doucher, faire couler l’eau chaude dans la baignoire et prendre un bain jusqu’à ce que sa peau soit fripée. Telle était l’idée de la brune pour commencer la journée.

Etsu prit donc sa douche tranquillement, shampoigna ses longs cheveux bruns, se réveilla un peu plus pour finalement ouvrir le robinet d’eau chaude pour remplir la baignoire. Attendant qu’elle se remplisse, la japonaise peigna sa tignasse avant de la natter pour en faire un chignon, nue devant le miroir quand en se penchant sur le rebord de la baignoire, le visage d’un être se dessina sur la surface de l’eau. Un hurlement surpris lui échappa, son corps reculant sous l’effroi avant qu’elle n’attrape une serviette pour se cacher. C’était quoi encore ce délire ?!

[HRP] Coucou ! Je suis Alexis, alias Alex Reef, dresseur pokémon, toussa toussa.

visu:

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Il n'y avait pas foule au Flamingo, à part une bande de potes qui venait fêter un peu tôt la fin des examens du plus jeune. Après tout, quoi de mieux pour se détendre qu'une pression dans son bar préféré. Ici la bière était bonne et bon marché. Ici, il régnait une ambiance de camaraderie, on pouvait passer des heures à refaire le monde autour d'un verre. Ici c'était un peu la maison, où toutes les raisons étaient bonnes pour offrir sa tournée et où tout un chacun trouvait sa place. Et pendant que certains faisaient la fête, d'autres s'affairaient à garder les choppes pleines pour que les festivités continuent. L'un d'entre eux tangua un peu en pointant du doigt sa pinte.

« Eh regardez, on dirait une nana là »

Ses amis tout aussi éméchés se penchèrent pour ne constater que de la condensation, et ce malgré la gymnastique imaginative qu'ils mirent à l'oeuvre. Alors ils firent ce que tout bon ami ferait : ils lui dirent qu'il devait arrêter de boire, qu'il avait toujours été du genre à ne plus suivre après une blonde pas trop forte. D'un air moqueur bien sûr, sinon ce ne seraient pas des vrais. Mais il y croyait dur comme fer, dessinant grossièrement sur son verre une femme aux courbes généreuses. Cela ne suffisant pas, il prétexta d'avoir trop bu pour quitter leur compagnie et se diriger vers la salle d'eau, sa vessie prête à exploser. Ce n'est qu'en relevant la tête en plein soulagement qu'il remarqua qu'il n'était visiblement pas seul. Il avait aperçu le reflet d'une silhouette féminine du coin de l'oeil et s'apprêta à lui indiquer qu'elle s'était trompée de porte quand cette dernière hurla. Alex poussa un cri de surprise mêlé à de la douleur lorsqu'il se crispa sur son engin.

« Mais ça va pas, vous êtes pas bien ma parole ?! »

Il se contorsionna du mieux qu'il put mais dut finir son entreprise avant de se retourner sur une salle vide. Décidément, il avait peut-être un peu abusé sur la blonde ce soir-là. La femme du miroir cachée derrière sa serviette ne faisait que le confirmer.

Des cheveux rouges et un visage d’homme. C’était tout ce qu’elle avait vu. Dans un premier temps. S’enroulant dans sa serviette après s’être essuyée, Etsu s’approcha doucement de la baignoire dans laquelle l’eau coulait toujours. Elle fit attention à ne pas trop regarder la surface de l’eau, qui ne reflétait en rien son image et se concentra sur la fermeture du robinet. Sauf qu’on l’interrompit.

La voix de l’homme la désarçonna. Tout comme la vue de son… sérieusement ?! Les pommettes de la jeune femme virèrent au rouge, ses yeux se fermant tandis qu’elle réussissait enfin à fermer le robinet. Ok, ce n’était pas la première fois qu’elle voyait un engin masculin, de par son travail de médecin. Mais là, tout de suite, elle aurait préféré ne rien voir.

- Vous pouvez parler ! Qu’est-ce que vous fichez dans ma baignoire ?!

Totalement agacée et rougissante, Etsu se recula à nouveau pour prendre un peignoir dans un meuble non loin. Un rose. Encore. Une fois vêtue, elle jeta un coup d’œil à la surface de l’eau où le jeune homme à la chevelure de feu apparaissait toujours, une grimace s’étirant sur ses lèvres.

- Voyeur !

Et sans plus de cérémonie, elle tira le bouchon, l’eau s’écoulant dans le siphon. L’homme disparut, soulageant la brune qui souffla un peu avant d’aller se rincer le visage. Mais alors qu’elle prenait l’eau entre ses mains, le rouquin réapparut. C’était une mauvaise blague ou quoi ?

- Non mais qu’est-ce que vous fichez au juste ?!

Le jeune homme plissa les yeux l'espace d'un instant pour essayer d'apercevoir quelque chose au travers du miroir. Une vague impression de déjà vu, peut-être la femme nue qu'il avait entraperçue dans son verre ? La fatigue et l'alcool devaient avoir mené à cette hallucination. Au pire, on pouvait penser que c'était une expression de son subconscient. Oui, c'était le plus probable. Un truc psychologique drôlement réaliste qui plus est. Mais quand elle l'interpella, il commença à avoir de sérieux doutes quant à sa santé mentale. A plus forte raison lorsque son interlocutrice parlait de baignoire et de voyeurisme. Il regarda autour de lui. Non, il n'était pas ivre au point de confondre les toilettes avec la salle d'eau de l'étage.

Cédant peu à peu à la panique, il passa d'une teinte écrevisse à une plus blême avant de retourner s'asseoir à la table de ses amis sans répondre aux accusations. Mais s'il espérait semer la femme du miroir, il se rendit bien vite compte que cette dernière apparaissait partout. Son reflet troublé était dans les pintes, sur l'imposant miroir du comptoir, et chaque image était fulminante... Alex renversa sa bière sur l'un de ses amis en se levant précipitamment, jetant des regards affolés çà et là. Il prétexta avoir oublié un rendez-vous important pour s'éclipser sans plus de cérémonie. Il insista qu'il allait bien quand on chercha à s'en assurer, puis alla prendre l'air dans la ruelle adjacente, où il pourrait réfléchir au calme.

Mais même là, il l'apercevait encore. Alors il s'accroupit au bord d'une flaque en profitant de la poubelle du bar pour essayer de passer inaperçu aux passants. Sa voix était hésitante, vibrante d'émotion : il luttait intérieurement contre la panique.


Parler l'avait un peu calmé. Mais ne pas comprendre restait un sacré problème à ses yeux.

De la panique. C’était de la panique que la jeune femme sentit dans la voix de l’homme à travers le miroir d’eau. Une panique qu’il semblait contenir difficilement. Etsu fronça un peu les sourcils, l’eau gouttant assez rapidement entre ses doigts. Elle avait vu des gens derrière, plein de gens. Des personnes demandant à l’homme s’il allait bien, des tables et des chaises, des verres. Un bar. Sûrement devait-il penser qu’il hallucinait. Ou qu’on lui avait joué un mauvais tour. Mais il semblait surtout très perturbé. La japonaise réfléchit quelques secondes, l’air soucié. Dans ce monde où elle vivait, ou tout du moins, vivait après sa mort, le surnaturel n’avait rien de commun. Entre les femmes à moitié animal, les zombies qui se couvraient de parfum pour ne pas puer et les magiciens qui faisaient parfois bien plus que des tours de passe-passe. Alors, si lui était autant surpris, c’était qu’il devait être là depuis peu. A moins…

La flaque finit dans l’évier, Etsu ne voyant alors plus le visage du jeune homme. C’était vraiment étrange. Beaucoup trop étrange. Soucieuse et surtout curieuse, elle boucha l’évier avant de le remplir, attrapa une serviette pour se sécher les cheveux au passage quand il réapparut alors. L’air toujours dérangé.

- Ok. Ok. Ça va, on se calme. Désolée.

Une moue s’afficha sur les lèvres de la japonaise qui sentait l’anxiété monter dans sa poitrine. Apparemment, ils leur étaient impossible de ne pas se voir. Alors quoi ? Il allait falloir ne pas passer à côté de l’eau. C’était presque impossible.

- Déjà, respirez. On est pas dans un mauvais film d’horreur. Si ça se trouve, on est juste… en train de rêver.

Bien que la jeune femme en doutait sérieusement. Pour elle, c’était de l’ordre du magique. Et non du chimérique. Elle lâcha finalement un soupir avant de poser son regard sur l’homme à la chevelure rousse. Et de sourire. Encore une situation incongrue.

- Vous vous appelez comment ?

HRP:

La femme de la flaque disparut dans un tourbillon qui donna l'impression au jeune homme d'être aspiré dans un siphon. Mais après ça ne restait qu'une incompréhension totale, rapidement remplacée par une sorte de...frustration ? L'appel du danger ? Il ricana nerveusement : il n'avait pas abandonné ses missions de ranger pour s'offrir une virée avec le paranormal. Et pourtant, maintenant qu'il était au calme il regrettait ne pas pouvoir en savoir plus, en bonne tête brûlée qu'il pouvait être.

Alors quand il vit un reflet maintenant familier poindre dans sa flaque, il accueillit son interlocutrice avec surprise puis méfiance. Bien sûr, il n'était pas moins tendu pour autant mais cet interlude lui avait visiblement permis d'un peu dégriser. Il avait déjà vécu pire, il savait qu'il n'avait rien à craindre tant qu'il ne mettait pas de cassette dans l'eau. Et ça tombait bien, il n'en avait pas sous la main. Il haussa tout de même un sourcil quand elle s'excusa : dans ce genre de situations, le monstre se contentait de sauter à la gorge de sa victime. L'avait-elle pris en pitié ?

« Ouais, ahah. Un rêve, bien sûr. »

Pour lui, c'était on ne peut plus vrai. Mais il pouvait bien lui accorder le bénéfice du doute. Le rouquin finit par prendre une profonde inspiration qui ressembla davantage à un soupir qu'autre chose. Il n'arrivait pas à se faire à l'idée de parler à une flaque d'eau qui lui répondait, mais au point où il en était il pouvait bien accorder un semblant de confiance à l'autre. Il ajusta sa position puis prit une pokéball en main au cas où les choses tournaient mal.

« Alex, et vous ? Vous êtes une sorte de Psy, une kinésiste ? »

Ramener les choses à quelque chose qu'il pouvait appréhender était ce qu'il pouvait faire de mieux pour l'instant. Sa respiration s'était peu à peu calmée mais il restait tout de même sur le qui-vive.

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HRP:

Méfiant qu’il était le rouquin. Et pas très convaincu. Etsu l’observa soupirer devant son coin de mur – tout du moins, de ce qu’elle pouvait voir, cela ressemblait à un mur – tout en affichant une moue curieuse. Bon. Elle voyait un type nommé Alex dans l’eau de son évier. Il y avait mieux comme début de matinée. Surtout que cet homme ne semblait pas DU TOUT du même côté qu’elle – entendez par là, dans le monde des morts. Elle faisait quoi maintenant ? Elle continuait de discuter avec lui ? La japonaise commençait à se sentir bien trop anxieuse, la situation ne lui plaisant pas du tout. Se massant la nuque, elle observa l’homme qui avait sorti une sphère avec laquelle il semblait jouer pour calmer ses nerfs.

- Je m’appelle Etsu. Et non, je ne suis pas une… kinésiste comme vous dites.

Une moue se dessina sur son visage, ses yeux clairs restant fixés sur l’objet que l’homme tenait. C’était quoi ce truc franchement ? Le voir jouer avec la rendait étrangement nerveuse. Comme si, par ce simple geste, il indiquait qu’il pouvait être dangereux. La japonaise grimaça, pas vraiment rassurée. Puis c’était quoi une kinésiste au juste ?

- Je suis juste… une nécromancienne normale. Par contre, vous pouvez arrêter de jouer avec votre machin s’il vous plait ?

Sa main continuait de masser sa nuque qui de seconde en seconde, se fit beaucoup plus chose. Sans vraiment s’en rendre compte, Etsu activait peu à peu son pouvoir de magicienne, qui lui faisait faire disparaître tout objet qu’elle touchait. Il ne manquerait plus qu’il fasse des siennes et se manifeste contre son gré. Nouvelle grimace. La brune colla ses mains l’une contre l’autre, ses lèvres se crispant. Bon, il comptait rester là planter des radis ou bien ?

- Et sinon, vous comptez rester là à me regarder encore longtemps ?

Il réfléchissait. Si Etsu n'était pas kinésiste, d'où cela pouvait-il provenir ? Alex jeta un coup d’œil aux alentours pour trouver une éventuelle caméra cachée, se doutant que ses amis étaient capables de monter un coup pareil. Mais si c'était le cas, ils avaient mis les bouchées doubles en terme de réalisme. Pourtant, Alex n'osa pas sous-entendre qu'elle était de mèche avec eux, de peur de paraître plus ridicule qu'il ne l'avait été jusque-là. Cependant, lorsqu'elle parla de nécromancie il fut pris au dépourvu et ne put s'empêcher d'en rire. Il n'aurait jamais cru entendre un jour « nécromancienne » et « normale » dans la même phrase. Le rouquin essuya une larme qui perlait au coin de son œil, sa tension s'étant dispersée aux quatre vents.


Le rouquin se releva, rangea sa pokéball puis s'épousseta avant d'applaudir franchement. Il manqua de perdre l'équilibre mais se rattrapa sur la poubelle en lâchant un charabia inaudible sur sa consommation. Etsu semblait tendue mais maintenant que le jeune homme avait compris le truc, il trouvait qu'elle en faisait trop. Alors il lui afficha son plus beau sourire pour le mal qu'elle s'était donnée.


Il ne sous-entendait rien en particulier mais porta sa main à la bouche d'un air amusé. Il savait qu'il en avait vu plus que ce qui était prévu et ça ne pouvait qu'illuminer sa journée.

Et voila qu’il se moquait d’elle. Et ne croyait pas ce qu’elle disait. Vexée, Etsu gonfla presque les joues, cette expérience commençant à l’agacer. C’était vraiment trop n’importe quoi.

Roussissant violemment sous les dernières paroles du roux, qui faisaient parfaitement allusion à sa petite tenue lors de sa presque entrée dans la baignoire, Etsu plaqua avec énervement ses mains sur le bord de l’évier. Mais manque de chance, celui-ci disparut en milliers de lumières vertes, son pouvoir ayant fait effet.

- Et flûte !

L’eau s’écrasa sur le sol dans un grand bruit, la brune reculant pour ne pas se faire éclabousser. Cependant, elle put voir plus nettement l’homme sur la surface liquide, cette vision lui arrachant un soupir avant qu’elle ne sorte de la salle de bain. Vu les conditions dans laquelle elle était, elle était bien partie pour le voir toute la journée.

Lassée, Etsu finit par se sécher et s’habiller, puis revint dans la salle de bain pour nettoyer les dégâts. Elle ne fit pas trop attention à Alex, l’ignorant un peu jusqu’à ce que la flaque disparaisse sous les serpillières. Seulement, plus tard, il réapparut dans la tasse de son chocolat chaud. La brune soupira. C’était vraiment pas la meilleure journée de sa vie.

- Et bien il faut croire que vous allez avoir le plaisir de me reluquer encore un moment.

Un soupir échappa à la brune qui faisait tourner sa cuiller dans le mélange, l’air blasé. L’image du rouquin était un peu troublé mais toujours présente, persistante. Et c’était bien parti pour durer.

- Et sinon, vous aimez les chats ?

Bah quoi ? Vu qu’ils allaient rester connectés par le mystérieux pouvoir de l’eau, autant en apprendre plus sur l’autre zigoto. Et s’il aimait les chats, c’était déjà ça de pris.

Ouch, elle semblait être de mauvaise humeur, n'appréciait-elle pas l'humour ? Mais quand lui pensait avoir fait une boutade légère, elle avait visiblement compris un sous-entendu de trop et il eut l'impression qu'elle en avait cassé son lavabo. Et si c'était le cas, le rouquin avait-il commis une monumentale erreur en finissant par assumer qu'il était la victime d'un gag ?


Elle soupira, agacée. Puis elle disparut pour revenir, habillée cette fois, et armée d'un jeu de serpillière. Mais le temps qu'elle absente, il avait finir par rejoindre ses collègues. Et quand ces derniers démarrèrent les hostilités en le bombardant de questions, il se contenta de leur répondre que son rendez-vous était charmante quoiqu'un peu bizarre. Ils échangèrent quelques questions/réponses pour satisfaire leur curiosité quant à cette mystérieuse femme typée orientale, puis se séparèrent une fois qu'il était l'heure de manger. Depuis, Alex n'avait pas revue Etsu et les choses étaient on ne peut mieux depuis. Enfin, c'était ce qu'il pensait lorsqu'il la vit apparaître chez lui, sur la télé éteinte.


Il s'ajusta sur son canapé en regardant s'il était bien seul à la maison. Son Pyroli était dans sa pokéball, sa mère sortie il-ne-savait-où et seule l'horloge de la cuisine montrait sa présence de son tic-tac régulier. Le rouquin s'apprêtait à lui répondre quand il remarqua que quelque chose n'allait pas. L'image, déjà floue au départ, semblait perdre en netteté à une vitesse folle.


Il rit à sa propre blague, puis plus rien. Alex attendit quelques secondes en attendant qu'elle réapparaisse. Mais lorsqu'une bonne minute passa, il sentit une pointe de déception poindre en lui. Etsu était partie aussi vite qu'elle était venue, sans pouvoir avoir sa réponse. Et cela laissait le rouquin dans l'expectative : allaient-ils un jour se revoir ?