• Prénom : Yulishka
• Nom : Tokarev
• Âge : (entre 10 et 25 ans) 18 ans
• Affinité et pouvoir : Terre Lunaire

Quand on lui demande de décrire son apparence, Yulishka se contente souvent de répondre : " Tu peux te baser sur ce que tu peux voir, mais s'il te plaît, garde toujours à l'esprit que l'habit ne fait pas le moine. "
Cette expression soulève deux choses qui vont être très importante  dans votre entreprise de connaître Yuliy. Premièrement , les apparences sont trompeuses. Et deuxièmement, ce n'est pas par ce que porte quelqu'un qu'il faut lui établir un genre.

Par habitude et dû à ses coutumes ancestrale, Yuliy porte souvent le vêtement traditionnel de sa tribu. Un mélange entre le del mongole et le kossovorotkas russe. Ce sont des vêtements souvent confectionnés pour être résistant au froid et aux vents et adapté pour un peuple nomade qui voyage dans des contrées aux températures basses. Quand il s'agit de son service au temple, alors Yuliy porte un long chasuble blanc bordé de coutures dorées et décoré de fleurs colorées brodés, un vêtement très unisexe transmit de génération en génération. Sa grand-mère lui répétait sans cesse que ne pas en prendre soin reviendrait à jeter un blasphème sur la famille.
Ce n'est que vers ses 15 ans que Yulishka commencera à se familiariser avec les vêtements modernes et a préféré les tailles large et le style sportswear.

Maintenant, à première vu , son visage est composé comme tout être humain d'une bouche, de deux yeux et d'un nez. Des traits fins et étirés pour chacun de ces éléments. Seul ses pommettes remontées et le bout de son nez aplatit rougissent rapidement au froid. Ses lèvres, elles, se confondent à la pâleur de sa peau.
Ses cheveux d'un blond presque blanc coupé en carré dégradé entoure son visage jusqu'à son menton plutôt rond. Et ses yeux sont d'un vert aussi claire.
Ces couleurs peu habituels à  la généalogie de son peuple dénotent bien le mélange métisse unique qui a été créer en unissant un homme et une femme chacun venue d'un coin du monde différent.

Yulishka est donc un mélange entre une élégante canadienne  et d'un grand homme ayant trop d'origines à remonter pour comprendre exactement d'où il vient.
Oh et petit détails qu'il vaut mieux ne pas relever à son sujet : son gabarit bien différent de son père, soit 1m58 pour 46 kg. C'est un sujet épineux.

L'écoute et l'observation étant la base de son éducation, on ne l'entend pas beaucoup parler. Quand c'est le cas son ton peu sembler blasé, désintéressé et froid, mais au fond ce n'est pas le cas. Au contraire, ses parents ayant beaucoup de douceur et de respect envers tous, Yuliy a toutes occasions de les imiter. Durant la chasse  avec son père le calme et la réflexion sur la technique et la tactique à aborder était de mise. Et quand il s'agissait de la couture ainsi que des tâches ménagères avec sa mère la persévérance et l'application était nécessaire.
Avec les autres enfants de la tribu Yulishka est du style bonne pâte. Lassant passer les fautes et les manquements de ses camarades, c'est un bon élément pour préserver le calme et l'unité du groupe. Sa confiance s'ébranle rapidement si le groupe qui l'entoure est composé de personnes inconnues, il lui faut donc un temps d'adaptation. Sa douceur se perçoit  davantage dans son comportement. Chacune de ses actions sont basés sur l'amour, surtout les petites attention.

Seulement son silence devient un défaut quand il s'agit d'être franc et surtout de dire les 4 vérités à quelqu'un. Souvent, craignant de blesser les personnes à qui il lui faut révéler ses pensées et à la fois pour se protéger soi-même Yuliy préfère ne jamais rien dire. Néanmoins, ses pensées bouillonnent dans sa petite tête.

Avec l'âge, son mental s'est encore plus affermit. Impossible est presque le mot adapté pour dire à quel point il est difficile de changer son avis sur quelque chose.
Vous pouvez lui donner des conseils, ils seront écouté, mais pas forcément appliqué. Surtout il ne faut pas essayer de prendre une décision à sa place sinon attendez vous à vous faire snober pendant un long moment car la rancune est quelque chose de lourd chez Yuliy.

Dès sa naissance Yuliy aime vivre en pleine nature. Rester dans un lieu clos créer en son coeur une sensation d'étouffement, de tension et de compression à la fois. Les nuits à la belle étoile sont donc devenues habituels et nécessaires sinon son sommeil est remplit de cauchemars.

L'étude des fleurs et surtout celles des roches sont sa passion. Vous pourrez toujours l'entendre dire que la composition minérale des roches est la choses la plus magnifique qui soit et qui révèle une tonne de choses sur le passé. Feldspaths , olivine, pyroxene... Ce sont des mots qui sonnent magnifiquement bien à ses oreilles et qui remplissent ses yeux d'étoile .

Yulishka sait coudre, fabriquer des outils, chasser et cuisiner. Toutes les méthodes liées à la survie sont profondément inscrites dans sa mémoire.  Avec son mode de vie le sport n'est pas vraiment nécessaire, ce n'est donc pas une de ses habitudes.
En ce qui concerne la nourriture, tout lui va tant que c'est certifié le plus naturel qui soit. Mais une de ses viandes favorites reste le poisson.

Ayant eu une vie simple, la technologie est quelque chose de plutôt compliquée à comprendre pour Yuliy qui l'utilise avec parcimonie.

Pour ce qui est des vêtements la majorités du sujet à été mentionné en même temps que son apparence. Mais son choix se portera toujours vers des habits simples et surtout chauds.

"- Cher inconnu,

Voici un mot, un peu comme une bouteille à la mer, que je souhaite laisser derrière moi avant de partir, car aujourd'hui ma vie va prendre un tournant décisif.

J'ai vu le jour le 8 janvier 2001 entre le lac de Baikal et l’océan de Okhotsk. Je ne sais pas exactement où, car ma famille fait partit d'une tribu nomade qui suit un itinéraire tracé depuis des millénaires par mes ancêtres. Mon peuple est très fermement attaché aux coutumes et aux traditions.
Notre mode de vie en général a changé  depuis mais il reste très fidèle à celui des générations précédentes cela allant des vêtements, de la cuisine, à la fabrication des outils et la pratique de la chasse. Ce n'est pas qu'on est lent ou rester bloqué dans la préhistoire, c'est juste que c'est une manière de vivre saine et simple qui nous permet de voyager facilement. Et moi ça me plait. Ne pas avoir d'attaches matériel tel une maison fixe nous permet de nous concentrer sur nos liens relationnel, de rester unis et concentrés sur l'amour que l'on doit porter aux autres membres de la tribu.

Je n'ai pas de frères et sœurs mais j'ai deux parents aimant qui m'ont accompagné du mieux qu'ils pouvaient dans mes difficultés.
Enfant, quand je ne jouais pas avec les autres petits, je passais beaucoup de temps à écouter ma mère qui était l'enseignante du village, car c'était la femme qui avait le plus de connaissance dans la tribu. Mon père m'a donné tous les moyens pour que je sois autonome et que je puisse survivre en pleine nature.

Vers mes 12 ans, malgré ma croissance physique lente, je me voyais attribuer des responsabilités normalement réservés aux jeunes garçons et aussi au temple pour le service commun à tous enfants de la tribu.

A mes 14 ans, je commençais à être le centre des discussions de la tribu: je n'avais toujours pas eu mes premières menstruations et beaucoup disaient que je devais être maudite dû au fait que mon père s'était uni avec une étrangère. Mes parents eux tentaient de me rassurer en me disant que je devais juste avoir une puberté tardive.

Mais voilà... le comportement de certains avaient changé envers moi . Je passais le plus clair de mon temps à faire des petites expéditions pour étudier la flore et la faune qui faisait des lieux que je visitais des petits paradis à mes yeux. C'est pas que j'aimais en particulier  la solitude ou quoi, c'est juste que la majorité des jeunes de mon âge avait rejoins la ville pour leurs études ou étaient restés fermement attachés à la culture de la tribu et me reniaient. De plus, je ne voulais pas rester enfermée au temple pour un service sacrée propitiatoire qui était inutile dans mon cas puisqu'il ne s'agissait en rien d'une malédiction.

A mes 15 ans, ma famille et moi sommes partis pour  Sakhalin. Ne voulant plus me voir souffrir de cette exclusion ils avaient décidé de m'emmener voir un médecin en ville pour m'apporter une réponse et pour me faire choisir des études comme les autres. Il avait réunit assez d'argent et de moyens matériels pour le voyage et mon père avait abandonné sa place importante et sa part d’héritage pour cela.

Mais de toute évidence nous n'étions pas assez préparés pour faire face à un tel voyage. Heureusement que grâce à nos connaissances et surtout à notre unité nous avons pu surmonter les situations de crises sinon nous n'aurions pas survécu. Y a eu cette fois avec l'ours et... Oula ! Je ne vais pas avoir assez de place sur ma feuille si je parle de ça désolé, donc je vais passer directement après notre arrivée sur l'île .

On a donc une petite maison au Sud de l'île. Comme je n'avais pas le niveau pour rentrer au lycée, mes parents payaient très chère des professeurs pour que je rattrape mon retard et que je puisse intégrer l'école publique rapidement.
Entre temps, mon père avait retrouvé un de ses vieux amis d'enfance qui était médecin. Il a accepté de m'examiner, de faire tout plein d'examens que je n'aurais jamais pu faire si l'on vivait encore avec la tribu, car on ne restait jamais plus d'un mois au même endroit.

Après deux semaines infernales de testes multiples entre-calé avec les cours et les petits boulots nous avions eu un résultat.
Je serais donc physiquement une fille mais avec des organes hypertrophié et sans ovaires mais avec un caryotype 46 XY. Et sur ce fameux Y normalement déterminant mon genre, il y a un morceaux de chromosome X qui s'y serait collé. Il existerait 20 millions de petites variations de cette anomalie génétique. Certains ne s'en rendent compte qu'une fois adultes en découvrant leur infertilité, d'autre bien plus tôt grâce à la science médicale. J'ai eu cette chance mais ... au final je me retrouvais avec encore plus de questions. Le médecin m'a donc suggéré de voir un psychologue, chose que moi et mes parents avons accepté.

J'ai finalement pu rentrer au lycée, mais en cour d'année... J'ai dû apprendre des bases de coréen et de japonais car à Sakhalin la population est très mélangée contrairement à ce que l'on pense. Mais tout était atrocement difficile. Les cours, les différentes langues, les gens, leur regard , leur jugements quand ils apprenaient ce que j'étais et d'où je venais et puis ces décisions à prendre comme par exemple dans quelle  section  des toilettes est-ce que je dois et peux aller ? Et pour le sport, les vestiaires ? Comment est-ce que je dois m'habiller ? Est-ce que je dois parler au féminin ou au masculin ? Tout ça peut sembler anodin mais c'est une véritable torture quand en plus de ça il faut s'habituer à un nouvel environnement avec tous ces murs, tous ces gens et ces nouvelles odeurs.

Mes parents eux aussi avaient du mal. Ils travaillent tout les deux dur alors je ne leur ai pas parlé de ça. C'était la première fois que notre communication se trouvait entravé et c'était de plus en plus lourd à porter. Jusqu'à ce que ... jusqu'à ce que je trouve JaeHyun. Enfin qu'il me trouve perché à un arbre à cause d'un groupe qui avait voulu m'effrayer avec un appareil électrique qui faisait beaucoup de bruits (j'ai compris que plus tard que c'était un sèche-cheveux et que c'était inoffensif)

De 2 ans et demi mon aîné il m'a beaucoup écouté . Comme un grand frère il me protégeait de l'influence des autres, sans forcément intervenir puisqu'il était à l'université. Il venait me chercher à la fin du lycée pour me raccompagner, parfois il restait manger aussi et on étudiait ensemble.

Pendant un temps son amitié m'a aidé à supporter ma situation mais d'autres questions me sont venues ensuite... des plus personnelles, des plus complexes que les précédentes, au sujet de moi, de lui, de mon futur...

Qu'est ce que quelqu'un comme moi a le droit de faire ..? Est-ce que moi aussi je pourrais avoir quelqu'un  a aimer qui acceptera tout ce que je ne pourrais pas lui apporter ? Est-ce que je vais me faire à cette nouvelle vie ? Est-ce que je dois me faire opérer et apporter des changements à mon corps comme tout le monde me le dit ?

Les seules choses que je sais sont que je suis stérile et que j'ignore encore ce que je suis vraiment, que la vie à la ville me rend malade et que la nature me manque terriblement, et aussi que je suis totalement effrayé des relations que je peux avoir avec les autres, même avec JaeHyun.

Je ne savais plus comment être avec lui, j'avais peur de cette proximité qu'on avait, je ne savais pas ce que sa signifiait. Puis est venu les adieu et il est repartit en Corée faire son service militaire obligatoire. Perdre la seule personne qui me comprenait sans avoir pu lui dire ce que je ressentais avait été une torture de plus.

Un jour où mes parents travaillaient, je pensais avoir accueillit un nouveau professeur pour une nouvelle matière mais ce qu'il m'enseigna ne venait d'aucun manuel, d'aucun livre de la bibliothèque. Il m'avait décrit un institut situé dans une île non loin où les personnes pouvaient repartir de zéro. Où personnes n'est jugé sur sa différence et ses particularités. Je n'ai pas eu besoin d'en entendre plus.  Une école, une situation plus facile pour ma famille, et surtout me trouver moi. Car je suis un garçon et une fille, mais aussi ni l'un ni l'autre.
Je suis Yulishka Tokarev et aujourd'hui je pars pour cet endroit en quête de réponse. "

Pour ceux dont le sujet des enfants "hermaphrodite" intéresse:

La nature réfléchit et rationnel de Yulishka et les règles et principes moraux qui ont fait son éducation lui permettent d'avoir un état d'esprit tranquille et posé. La vie en groupe ne sera difficile seulement en ce qui concerne le contact proche avec les autres personnes. Il lui faudra peut-être apprendre quelque méthode pour briser son silence et aller vers les gens. L'adaptation au confort d'une chambre ou dortoirs aussi sera une épreuve alors sans doute que Yuliy préférera dormir en extérieur comme à son habitude.

Sachant que le/la psy' est soumis au secret professionnel et ayant déjà eu à faire à ce genre de médecin, Yuliy répond ouvertement aux questions ciblant sa famille, son corps, ses études... Sa vie quoi.

Mais en soit aucun accompagnement ou surveillance ne sera nécessaire sauf si vous pensez que ça l'est.