| ## Dim 26 Mai 2019 - 18:50 | ||
 Lys Atkins  Messages : 655 Date d'inscription : 15/03/2018 Age : 26 Emploi/loisirs : Reine Suprême. Humeur : Je m'en sors, merci.  | Il fait nuit noire ce soir. Le fond de l'air est frais, mais les pierres de l'arène conservent encore un peu la chaleur de la journée. C'est un lieu agréable et un peu magique, de nuit et sans personne. Je n'y mets pas souvent les pieds et d'ailleurs, la dernière fois c'était pour le passage Master d'Ipiu. Un grand moment, au final inattendu. Qui était cet individu venu sur la toute fin, arrivé de nul part ? Le saura t-on jamais ? Un sourire se dessine sur mes lèvres en montant les gradins. Une légère brise me caresse la joue et le silence résonne doucement dans mes tympans. Sans la pollution de Tokyo, je suis persuadée que le ciel serait constellé d'étoiles. On pourrait monter un télescope, juste ici, et voir la lune dans ses moindres détails. Mon étui sous le bras je prends finalement place sur l'un des bancs. L'endroit m'offre une jolie vue sur l'intérieur de l'arène et le paysage alentour. De longues minutes passent et mon regard fixé sur l'horizon. Il y a un an tout ça, cet Institut, ces gens. Tout ça semblait si rassurant, si intriguant. Nouveau et paisible. Je lâche un soupir. Je n'ai pas de raisons de me plaindre, tout va bien finalement. J'ai une place, des amis, un prof du tonnerre, un travail. C'est une très bonne situation. Mais impossible de me défaire de cette obsession pour ce trou noir dans ma mémoire. Tant de questions que j'ai laissé en suspend. Tant de questions que je me pose sans oser chercher à y répondre. Je finis par me décider à sortir le violon de sa prison, le posant délicatement sur mon épaule, l'archet près à entamer sa valse. Un nouveau soupire et enfin je commence. Je me laisse jouer au gré de ma fantaisie, laissant mes émotions guider mes mains. | |
| ## Dim 26 Mai 2019 - 21:47 | ||
 Arash Ilios  Messages : 326 Date d'inscription : 20/09/2018 Age : 24 Humeur : Radiant tel le soleil ! | Encore une fois, tu passas la soirée à regarder le soleil se coucher allonger près des parterres de fleurs. La journée fut longue, les rencontres furent courtes, et le voyage du soleil reviendra après plusieurs heures de ténèbres. Partant de l’est, se couchant à l’ouest, même si les jours sont courts mais remplit de lumière, et les nuits douces mais illuminer par les étoiles. Le voyage du soleil ne s’arrêtait pas. Et jamais il ne devra, il devra toujours éclairer le monde, laissant des étoiles comme lui éclairer ceux qu’ils quittent, pour un jour revenir et chasser les ténèbres à nouveau. Tu te relevas doucement de ton coussin humide et épais, marchand à ton aise vers ta chambre. Tu devais à ton tour te coucher, pour revenir le lendemain… Tu avais un chaton qui devait déjà prendre ta place dans le lit à l’heure qu’il est. Cependant, ton regard fut capté par quelque chose. Haut dans le ciel, à l’opposer de là ou devrait se trouver le soleil à son zénith, se trouvait l’étoile polaire… Alpha, Ursae Minoris, l’étoile la plus brillante de la Petite Ourse… Malgré la pollution lumineuse qu’offre Tokyo, cette étoile montrant le chemin malgré les ténèbres était vitale pour les voyageurs du passé. Peut-être, tu devrais chercher à devenir comme elle ? Ou apprendre d’elle… Car quand le soleil n’est pas là, elle ne bouge pas elle. Toujours loin dans le ciel, brillant avec force, éclairant la pointe de notre petite planète bleue… Elle éclairait elle aussi les ténèbres, mais ne les repoussait pas … Après mure réflexion, tu allais observer les étoiles… Et l’arène certainement vide maintenant, et si tu restais plus longtemps dans l’herbe, ta peau deviendrait verte. Tu te dirigeas alors lentement vers l’arène, pendant que les derniers rayons que nous offrait le soleil disparaissaient pour de bon. Contrairement à César qui avait sa place d’empereur dans son Colisée, ou des gladiateurs, comme Flamma, qui animait le publique de par leur combat contre la mort. Tu allais là où le peuple, cherchant des jeux, allait s’assoir. Les gradins. Panem et Circenses. Donner leur du pain et des jeux. Voilà une expression latine bien menteuse. Même si cela aidait à calmer le peuple dans sa majorité. Elle ne permettait pas d’arrêter totalement les mœurs d’un citoyen. Alors que tu entrais dans les gradins, tu entendis un doux son résonner dans tes oreilles. Un son que tu reconnaissais assez facilement. Sur ta droite, un peu plus loin, trois gradins plus bas, jouait une femme que tu reconnaissais. Une femme qui ne t’avait pas donné son nom mais qui savait le tient. Jouant une musique bien trop mélancolique… Tu pouvais parfaitement sentir ses émotions se retranscrire à travers la musique … Elle n’allait pas bien, quelque chose la perturbait… Son vide ? Ou autre chose ? Sans un mot, et sans un bruit, à pas de chat, tu t’approchas assez pour l’entendre parfaitement jouer, et tu pris place. Veillant à ne pas faire le moindre bruit. | |
| ## Sam 20 Juil 2019 - 16:30 | ||
Lys Atkins Messages : 655 Date d'inscription : 15/03/2018 Age : 26 Emploi/loisirs : Reine Suprême. Humeur : Je m'en sors, merci. | L'air se remplit des notes tirées de l'instrument. Je ferme les yeux et me laisse emporter par ces sons si rassurant à mon oreille. D'abord un peu mélancolique peut être, la musique se fait un peu plus enjouée après la première minute, montant dans un crescendo que je ne contrôle pas, avant de retomber doucement et de s'éteindre dans la nuit. Je rouvre mes paupières et pose l'instrument sur les genoux, sans pour autant lâcher l'archet. Je n'ai aucune envie de m'arrêter maintenant. Pourtant la sensation désagréable d'avoir mis toute mon énergie dans ce morceau me prend. Ce qu'un écrivain nommerait le syndrome de la page blanche. Oh bien sûr que je connais plusieurs partitions diverses, que je serais capable de les jouer presque toutes sans y réfléchir. Mais aucun d'entre elle ne me parle à l'instant. Ce que je viens de jouer n'était pas apprit, un simple coup de tête et d'improvisation. Aucune de celles qui me reste en tête ne saurait combler mon envie de jouer ici et maintenant. Je me relève, dépose le violon sur ce qui me servait de siège et entreprend de m'étirer, respirant à pleins poumons l'air frais de la nuit. Les étoiles brillent doucement pour la plupart, même si certaines semblent vouloir attirer fortement l'attention. Un petit sourire s'étire sur mes lèvres quand j'aperçois la lune, déjà haute. Belle et brillante, comme un cristal posé au dessus de nos têtes. " Je devrais peut être composer ? Ecrire mes propres musiques plus souvent ? " La réflexion, lâchée à haute voix, me fait rire. " Non je ne serais pas capable d'en faire quelque chose de concret. " Ce qui m'inspire le plus à inventer des musiques, c'est Abe et elles sont toutes pour lui à l'origine. Je me vois mal les exposer. Même si devenir musicienne pour de vrai pourrait être un projet d'avenir intéressant. " Lys, Reine du dortoir des filles et violoniste classique professionnelle vous donne aujourd'hui un concert privé dans l'arène de Terrae ! " Mon public invisible acclame la déclaration et je me retourne pour ramasser l'instrument derrière moi, quand, dans mon champ de vision j'aperçois une forme posée non loin. Je m'arrête dans mes gestes et tourne la tête vers cette ombre, plissant les yeux légèrement, je finis par distinguer une personne. Un léger rose teint à présent mes joues. " Oh... Bonsoir ? " Je me concentre sur la paume de ma main et laisse apparaître une petite boule d'énergie électrique, grésillant avec peu d'assurance mais suffisante pour nous éclairer un peu. Je sursaute légèrement en devinant qui se tient là. " Oh ! " La tête légèrement penchée de côté je tente de me souvenir. " ... Arash, c'est ça ? On s'est déjà croisés, n'est ce pas ? " Un nouveau temps d'arrêt. " Je heu hum. Bonsoir ! " Déjà dis ça, non ? | |
| ## Sam 20 Juil 2019 - 19:35 | ||
Arash Ilios Messages : 326 Date d'inscription : 20/09/2018 Age : 24 Humeur : Radiant tel le soleil ! | Restant immobile, et parfaitement calme, tu écoutas avec attention la mélodie jouée par la demoiselle. Écoutant attentivement les notes jouer, ne cherchant point à voir la technique, mais à comprendre le sens de la musique lui-même, le sens que cette demoiselle voulait mettre dans ses notes, dans ses « paroles ». Le message qu’elle voulait transporter et donner à travers ses messages, c’est tout ce que tu voulais savoir et entendre ce qu’elle avait à dire. Car, personne ne peut mieux transmettre ses émotions qu’un artiste. La musique fut courte, certes, pas jouer d’une main de maitre, mais tu pouvais entendre clairement que ses notes furent emporter par le rythme de ses émotions. Car tu savais une chose, cette musique était purement authentique. De la mélancolie, partant vers des notes plus joyeuses, avant de partir vers une augmentation de l’intensité qui finit par ne plus émettre un son… Rien qu’aux notes, tu savais dire une chose. Elle a trouvé une forme de joie dans sa mélancolie, mais en étant emportée par elle dans un crescendo, elle ne sait plus comment maitriser la suite, et tombe en silence dans l’inconnu. Ne disant rien, tu restas à ta place, jambes croisé, tête poser sur ta main. Fixant la demoiselle qui semblait avoir toutes l’attention de la lune pour elle seule… Tu n’étais pas vraiment ami avec la lune, mais après tout, la lune brillait grâce au soleil, il ne fallait pas oublier ce simple détail. Tu écoutas attentivement la discussion de la jeune femme avec la lune, lui demandant si elle pouvait elle aussi composer ses propres mélodies. Mais elle finit par rire d’elle-même, pensant que ça ne serait rien de concret. Cependant, lorsqu’elle profita d’être seule pour se présenter à son public invisible, tu commenças à très lentement frapper dans tes mains. Un très lent et amical applaudissement. Un applaudissement qu’elle ne semblait pas vraiment entendre. Certainement trop occupé par son public imaginaire. Mais elle finit par te remarquer et te souhaiter bonsoir. Tu souris, posant ta tête à nouveau dans le creux de ta main, écoutant la demoiselle, et la voyant faire apparaitre une lumière d’électricité. Grésillant dans l’air. Après un très petit moment, elle finit par te reconnaitre. Elle avait bonne mémoire, voilà qui était une bonne nouvelle. Respectant le moment un peu solennel que cette demoiselle t’avait offert tu ne répondis pas sur le coup. La laissant un peu patauger dans ce qu’elle disait. Elle semblait déjà se répéter. « Effectivement, cette une bonne soirée. » Rigolant très légèrement à ta propre blague, tu fis apparaitre sans mal une flamme rougeoyante dans ta paume, rajoutant une ambiance assez … particulière à la discussion. Une belle lumière tamisée, et la douce chaleur d’une flamme dans la nuit… Un peu plus et tu pourrais faire passer ça pour une nuit romantique. MAIS le romantisme n’était pas ton idée du soir, ni ton envie. Tu sentais que cette femme avait des doutes, des envies, mais hésitait à les réaliser… C’était donc bien ton moment pour jouer ton rôle de roi. - « Ravi de te voir Lys … Reine du dortoir des filles. Héhé. » Tu te mis légèrement à rire en lui rajoutant son surnom, tournant la flamme dans ta main gauche. « N’importe qui peut faire quelque chose de concret en musique, mais je suis certain que toi tu es capable de faire quelque chose d’exceptionnelle. Tu es une violoniste classique et professionnelle après tout. » Affichant ton fameux sourire, celui que tu gardais toujours aux lèvres jour et nuit, tu essayais de rassurer cette jeune demoiselle dans ses choix. Tu la connaissais à peine, mais … dans la royauté, il est logique de s’entraider. . « Même si la lune semble avoir fait de toi ce soir sa préférée, elle ne peut pas te répondre malheureusement. Est-ce que tu dois composer ? Écrire ? Écouter ? T’amuser ? Ce genre de question doive être demandé et répondu devant un miroir ma chère. Mais je peux t’assurer d’une chose, tes émotions étaient lucides à travers tes notes... Ça va aller ? » Une simple question, une question basique, une question d’or, une question qu’on pose tous, mais qui n’a pas le même impact selon la personne, le moment, et l’intention avec laquelle cette question est posé. Et toi, tu l’avais posé avec une intention toute particulière, tu l’avais posée au cœur de Lys… C’est toujours mieux que de demander des choses à la lune. N’est-ce pas Indochine ? | |
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