Alice sent qu'Aylan peut se poser sur elle, sur son fonctionnement, pour avancer et se canaliser. Pour elle, c'est presque trop facile. Elle sait qu'elle l'entendra revenir au galop quand toutes les machines de son cerveau se remettront en marche, qu'elle n'aura qu'à laisser le flot sortir et lui donner sa confiance. En attendant, elle n'avait qu'à le porter sur elle, à l'orée de ses pensées.

Et après cet instant de silence, le verdict tombe : Aylan est satisfait. Alice, par conséquent, l'est tout autant. Elle lui sourit pour toute réponse.

Et les machines repartent : planification, organisation, prévisions. Une seule priorité seulement : rester encore un peu. C'est avec joie qu'Alice lui montra de nouveau modèle, quelques astuces pour aller plus vite ou se rattraper avant de trop s'emmêler, de quoi excuser le reste du temps qu'Aylan passe chez elle.

Vient le moment de partir, Aylan range ses affaires, la remercie avec chaleur, et Alice le raccompagne non sans lui avoir proposé de terminer les biscuits. Avant de partir, Aylan lui confie une envie si infiniment importante qu'Alice ne cache pas l'émotion sur son visage, dans le sourire de ses yeux. Elle hoche la tête et sa voix est toute aussi douce qu'à son habitude.

« J'ai très hâte de la rencontrer. Vous serez tous les deux les bienvenus chez moi. »

Il y aura du chocolat chaud et des gâteaux, et une présence de plus à envelopper très bientôt.