• Prénom : Camil
   • Nom : Andrews
   • Âge : (entre 10 et 35 ans) 22 ans
   • Affinité et pouvoir : (élément + lunaire ou solaire) Tonnerre Lunaire (Téléporteur)

Camil est de taille moyenne, avoisinant le mètre soixante-dix. Plutôt fin et athlétique, sa silhouette est très androgyne. Le fait qu’il porte les cheveux longs n’aide d’ailleurs pas à le définir comme homme. Sa crinière blond-roux encadre un visage aux traits fins dans lequel brillent deux yeux d’un bleu vif. Il a le regard vif et pétillant, souvent accompagné d’un sourire.  Il porte le plus souvent ses cheveux attachés, que ce soit en chignon ou en queue de cheval. Le visage et les épaules de Camil sont parsemés de taches de rousseur, ce qui a tendance à le complexer. À ses 18 ans, il s’est fait tatouer deux carpes dans un style traditionnel japonais sur la totalité du dos, les nageoires débordant un peu sur ses épaules. Il arbore aussi un tatouage de dague dans la nuque, celui-ci fait l’année de ses 20 ans. C’est l’une des raisons pour lesquelles il porte les cheveux attachés, en plus du fait qu’il a facilement chaud.

D’ailleurs, vous le verrez rarement en manteau, occasionnellement avec un sweat-shirt mais c’est tout. En fait, Camil a style bien à lui. Il porte principalement des jeans ou des shorts longs, qu’il couple avec des t-shirts XXL colorés ou des chemises extravagantes à motifs, ainsi qu’une paire de Converses agrémentée de breloques en tout genre souvent récupérées par terre ou dans des distributeurs de gacha. Il porte aussi un boucle d’oreille au lobe droit, qu’il change au gré de son humeur: il apprécie les anneaux et les petits diamants mais porte principalement une boucle pendante avec un petit poignard au bout.

Camil est un sportif : il aime se dépenser, courir, grimper… Débordant d’énergie il a besoin de bouger pour la canaliser. Et ça se retrouve dans son corps. Il est bâti tout en muscles secs, svelte et longiligne. Il a bien essayer de prendre de la masse en faisant de la musculation, mais sa carrure n’a jamais vraiment changé, à son grand regret puisqu’il continue à essuyer des « Bonjour madame ! » à la boulangerie… Heureusement, sa voix grave et légèrement râpeuse permet de vite apaiser ces moments gênants. Les mains de Camil sont souvent tachées de peinture, de stylo ou de crayon à papier. Il garde ses ongles courts et les vernit régulièrement. Mais une fois lavées, ses mains sont vierges de toute cicatrice ou petite coupure, car il en prends extrêmement soin.

Camil est décrit par ses proches comme « fatiguant » ou « une boule de lumière » en fonction de leur humeur et du moment de la journée. C’est un grand enthousiaste, toujours joyeux et énergique. Il aime taquiner ou placer des jeux de mots quand il le peux, même si ceux-ci tombent parfois à plat. Il est aussi espiègle et aime faire des farces et désobéir pour agacer les gens. Mais il ne dépassera cependant jamais les limites et fait toujours attention à ne pas brusquer ou déclencher des angoisses. Il ne brisera aussi jamais les règles de sécurité ou les règles les plus importantes. Une fête clandestine, d’accord, mais ça n’ira pas plus loin !

Sociable de nature, Camil aime faire de nouvelles rencontre. C’est un jeune homme attentionné, qui cherchera toujours à faire sourire ou à réconforter les autres. C’est d’ailleurs souvent son altruisme et le côté flamboyant de sa personnalité qui attire les inconnus. Enfin, façon de parler, puisque c’est plutôt lui qui ira vers les autres, quitte à se faire recaler dans la foulée.

Même si il n’est pas rancunier, il peut parfois avoir ses moments. Ainsi, même un extraverti comme lui aura besoin de pauses pour recharger ses batteries et respirer un peu. Dans ces moments-là il reste alors dans son coin mais ne repoussera pas un ami qui aurait besoin de se faire remonter le moral.

Tant qu’on s’en prend à lui, il prendra la chose à la rigolade (jusqu’à un certain point, bien sûr, on ne pousse pas mamie dans les orties impunément!). La seule chose qui pourrait vaguement l’agacer c’est de l’appeler « madame » par mégarde. Il prendra alors sa voix la plus grave et se tournera vers vous pour vous répondre. En revanche, si il devait apprendre qu’on s’en est pris à une personne qu’il apprécie… Mieux vaut être prêt pour sa vengeance. Mais rien ne sert de courir. Très intelligent, Camil trouvera toujours un moyen de rendre la monnaie de sa pièce à un gêneur potentiel autrement qu’en lui tapant dessus. Même si il est aussi tout à fait capable de mettre une bonne patate.

Camil aime les gens. Tous les gens, de toutes les formes, de toutes les tailles et de tous bords. Il aime le contact humain et le cherche dès que possible. Il adore d’ailleurs parler de la vie avec quelqu’un tard le soir, pourquoi pas allongé dans l’herbe pour regarder les étoiles. Mais il aime aussi les moments de calme où il peut s’entendre penser et prendre le temps de se sentir vivre. Camil a aussi ses têtes. Il n’a pas de préférence romantique et se définit comme pansexuel. Du côté amical, c’est pareil. Il apprécie les gens avec du caractère et la franchise. Ce qu’il déteste le plus sont probablement les moqueries. Il évitera comme la peste toute personne hypocrite ou narquoise. Contrairement à l’ironie, il trouve ça dégradant pour l’interlocuteur.

Un de ses hobby est le dessin, encore une fois sous toutes ses formes : fusains, sketchs, aquarelle, acrylique, peinture à l’huile ou à l’eau… Il aime se salir les mains avec les couleurs et les textures qu’il utilise. Il n’avouera pas avoir une préférence, mais on peut plus souvent le voir avec des crayons de couleur ou une petite boîte d’aquarelle qu’avec des pastels ou de l’acrylique.

Un autre de ses passe-temps est la cuisine. Sucré, salé, doux ou piquant, dès qu’il trouve une recette inspirante, il la consigne dans un petit cahier. Il apprécie de cuisiner pour lui-même mais aime beaucoup plus quand quelqu’un attend son plat à la fin. Sa recette préférée est les nouilles épicées au beurre de cacahuète. Et il vous assurera que « Si, si je vous jure, c’est super bon ! ». En parlant de nourriture, Camil est un grand gourmand. Il raffole des choses sucrées, particulièrement les bonbons acidulés. Il apprécie aussi la cuisine asiatique et les plats sucré-salé.

Côté vêtements, Camil adore aller en friperie pour trouver de vieux t-shirts vintage ou des jeans larges. Ses couleurs préférées étant noir, violet et jaune, ce sont celles qu’il porte le plus en t-shirt. D’ailleurs, son t-shirt préféré est violet avec un faux double t-shirt blanc et un logo jaune de Nirvana. Quand il n’est pas en jean il porte des shorts descendant minimum à mi-cuisse, toujours larges.

Camil apprécie aussi la musique. Mauvais musicien et encore pire chanteur, il s’est résigné à écouter tout ce qui lui tombe dans l’oreille. Bon, il a vite fini par abandonner le rap et tout autre morceau auto-tuné à l’excès. Il se balade toujours avec une paire d’écouteurs pour pouvoir les visser dans ses oreilles et voir le monde reprendre des couleurs. Car Camil a une particularité : il est synesthésique. Autrement dit, il voit les sons. Enfin, c’est vite expliqué, mais demandez-lui, il se fera un plaisir de vous en parler !

Camil naît d’un père américain et d’une mère britannique. Son père, à l’époque un militaire dans la quarantaine, décida de prendre sa retraite en apprenant la grossesse de sa femme. Ils quittèrent les États-Unis et emménagèrent en Angleterre pour y élever leur fils. Camil naquit le 10 août 2000 et tout de suite, fut un bébé souriant et facile à vivre. Les premières années de sa vie se passèrent très bien, il développa une relation très fusionnelle avec ses parents.

Le premier drame survint à ses 3 ans : la maternelle ! Le petit Camil était tellement attaché à ses parents qu’il vécut très mal la séparation le temps de la journée. Il devint un vrai démon, invivable pour les institutrices de son école comme pour ses camarades. Après une première puis une seconde expulsion, ses parents se résignèrent à lui faire l’école à la maison, et ce jusqu’à ses six ans où il entra en primaire. La première année se passa mieux, mais progressivement, Camil recommença à mener la vie dure au personnel de l’école et aux élèves. Il fut de nouveau retiré du système scolaire.

C’est là que l’éducation de son père entra en jeu. Celui-ci, de par sa formation militaire, décida d’élever son fils pour qu’il soit un véritable petit être parfait. Mais Camil ne tenait pas en place : il voulait apprendre, courir, découvrir… Petit à petit, son père se fâcha et devint de plus en plus strict, entre punitions physiques et privations. Finalement, c’est sa mère qui mit le holà et reprit l’éducation de son fils. Mais les quelques mois passés sous le joug de son père avaient érodé le lien qu’il y avait entre Camil et lui. Le petit garçon était devenu distant et taciturne et se rapprocha de sa mère. À 11 ans, ses parents décidèrent d’essayer une dernière fois de mettre Camil à l’école. Il entra en année 7, équivalent du collège en Angleterre. Étonnamment, cela se passa bien. Camil se fit des amis et devint rapidement un enfant populaire parmi ses camarades. Ses professeurs comprirent rapidement qu’avec l’éducation qu’il avait reçu à la maison, Camil était en avance sur le programme et le laissèrent tranquille. Moins de devoirs, plus de temps pour s’amuser, des rencontres à foison… Finalement l’école n’est pas si mal, finit par penser le garçon. Il survolera le reste de sa scolarité et quittera le lycée avec les compliments de l’établissement. Suite à cela il fit des études pour devenir professeur d’art et les réussit haut la main. Sa relation avec ses parents pendant ce temps se détériora doucement. Il ne parlait presque plus à son père, discutait à peine plus avec sa mère… Une envie d’émancipation le taraudait. Il finit par postuler en Irlande sur un poste de professeur d’art à Dublin et fut embauché dans la foulée.

Le déménagement fut une libération pour Camil : il avait enfin son propre espace, pouvait faire ce qu’il voulait et n’avait plus besoin de supporter les regards déçus et les critiques de son père. Il avait alors 21 ans. Au début, Dublin était un paradis pour lui. Il adorait son métier, sortait le soir, rencontrait des gens… Malgré ça, durant l’année qui suivit, le moral de Camil se dégrada. Il dormait mal, s’énervait plus vite. Il se sentait à l’étroit entre les grands immeubles de la capitale irlandaise. Les grands espaces de l’Angleterre lui manquaient. Un vide se créa.

« Franchement, qu’est-ce que je fous là ? » plaisantait-il souvent auprès de ses collègues.

Alors quand l’annonce du décès de son père lui parvint, ce fut le choc. L’homme qui avait été un roc pour le très jeune Camil, qu’il avait toujours considéré comme intouchable, venait de perdre la vie d’un bête infarctus. Il posa donc une semaine de congés pour rentrer en Angleterre et aider sa mère à organiser les obsèques. La semaine passa, et malgré l’enterrement et le deuil, Camil se sentait mieux. Quand la semaine toucha à sa fin et qu’il fut temps pour le jeune homme de remballer ses affaires, la sensation de vide refit son apparition.

Je ne veux pas retourner là-bas… Tout me semble mieux que ce boulot sans issue et cette ville qui me rend claustro. Franchement, je préférerais même reprendre des études ! Pensa le jeune homme la veille de son départ.

Le lendemain, sa mère vint le trouver dans sa chambre.

« Camil, il semblerait que quelqu’un soit présent pour te voir... »

Dubitatif, le jeune homme se leva et descendit les marches de la maison. Dans le salon se tenait une personne, vraisemblablement un homme. Enveloppé dans une grande cape en laine, son visage était caché par sa capuche.

« Bonjour, que puis-je pour vous ? »

C’est cette question qui déclencha tout. Camil écouta l’inconnu lui parler d’un endroit nommé Terrae, où les personnes ressentant un vide comme lui étaient accueillies et logées. Camil se souvenait vaguement avoir entendu parler d’un tel endroit, à Tokyo. Il pensait toujours comme la veille : tout plutôt que de retourner à Dublin. Une lettre de démission et une grosse valise plus tard, Camil embrassa sa mère sur le pas de sa porte et suivit l’inconnu, direction Tokyo et Terrae.

Date : 24-10-2022
Patient : Camil Andrews

Le patient présente les signes d’un début de brun-out mais est en dehors de ça assez équilibré. Ne semble pas demander de suivi psychologique.