Il adore Pricie qu'il a connu pendant un peu plus d'an et veux la retrouver.
Ils ont trois ans de différence.
Il est né au canada de la jumelle de sa « Mère » qui est morte en lui donnant la vie.
Il a vécu dans la solitude et le silence, jusqu'à dix ans, de sa famille qui souffraient de ce lourd secret.
Il en culpabilise
Solitude de longues années avant le soutien de Pricie et mensonges découvert à dix ans l'ont envahi de vide
Il est calé et adore les créatures fantastiques. Il croit dur comme fer à leur existence.
Il possède pas mal de livres sur le sujet.
Il est naïf et crédule.
Il a un grand manque affectif comblé par Pricie qui s'est occupé de lui un an.
Il a appris à faire de belles photos avec l’appareil-Photo de Pricie, elle en a une sur son appareil photo qu'elle lui avait fait imprimer avec son argent de poche chez le photographe .
Tous les deux ont cette photo gardée précieusement.
Il est petit, très petit pour ses dix ans et maigrichon, il reçoit des moqueries sur ça et sur sa croyance aux créatures magiques.
Ses amies le protègent à l'école, il est pleurnichard et manque de courage.
Il ne sait pas se défendre seul. Il est maladroit physiquement et se laisse facilement impressionner/ apeurer face à une menace. Il est très doué à cache-cache.
Il angoisse de l'abandon face aux paroles parentales qu'il a écouté en secret, ce qui le rend très collant, très câlin aussi.
Il aime les oranges qui ont un goût de bonbons, il dit.
Il adore la neige et la pluie.
Il n'aime pas trop quand il fait trop chaud cela lui donne tout le temps la migraine et il doit boire plein d'eau.
Il a toujours son doudou chat qu'il appelle  « Sir Poilu » en le trimbalant partout, moquerie ou pas.
Il a des joues roses et  rougies d'enfance, des airs de bébé et un petit nez tout mignon. Mentalement et physiquement il paraît plus jeune et l'est sur certains points sûrement bloqué par son manque affectif qui a cependant amplifié de manière étonnante son imagination. Ses  cheveux sont noirs, ses yeux aussi.
Il aime se couvrir d'un plaid pour jouer au roi des elfes avec ses camarades, une sorte de chat et souris un peu modifié.
Il rit facilement autant qu'il pleure facilement
Il aime courir plus que tout de plus ça l'apaise
Il est d'une franchise enfantine poussée
Il a peur de jouer à la balle et si c'était un gnome roulé en boule ?
Autre : Origine de l'avatar

Un enfant courrait. Petit Paul adore courir. Ça enlève les idées qui font mal. Quand soudain le petit garçon de huit ans s'arrêta de défier le vent. Il prit son chat en peluche à terre et suça la patte en tissu de celui-ci. Dans l'immense jardin de la propriété de sa famille se tenait une fillette de onze ans. Elle parlait à son papa. Celui-ci hocha la tête pour dire oui. Petit Paul ne comprenait pas.  La petite fille s'approcha de lui et lui sourit : « Bonjour, je m'appelle Pricie, j'ai onze ans, à partir d'aujourd'hui je serai à tes cotés tous les jours. Ton papa a besoin d'aide, il a beaucoup de travail comme le mien et moi je voudrais photographier le parc immense où tu vis tu veux bien ? » « Pourquoi ? » Pricie sourit. «  Car j'adore peindre l'instant ! »

Petit Paul eut une grimace. «  T'es bizarre ! » Et Pricie rit, il l'accompagna bien vite.

Pour les deux ça faisait du bien de briser leur solitude et le Papa de Pricie ne dirait rien si elle rentrait pour dîner, il autorisait à sa fille de se promener où elle veut dans la journée à condition de revenir au dîner et de faire attention ! On n'est jamais trop prudent ! Et emportes tes leçons avec toi ! Le même leitmotiv que d'habitude.

Peu à peu, l'enfant grandit, Pricie aussi, comme une grande elle apprit petit à petit à s'occuper du plus jeune. Et les deux s'aimaient très fort chacun brisés par la solitude et le vide face  à des situations cependant différentes. Pricie faisait souvent ses devoirs sur ordinateur portable avec Petit Paul, elle l'aidait dans ses cahiers de primaire. Puis un jour, son père lui annonça qu'ils repartaient du Canada pour la Russie car «  Il avait trouvé quelque chose d'important et devait y travailler là bas » Pricie savait qu'il ne dirait rien de plus alors elle s'en contenta.

Pricie avait alors un peu plus de douze ans, cette année avait été riche en sourires et émotions, elle avait des cours en ligne car ils pouvaient repartir à n'importe quel moment.  D'habitude, ils restaient pas plus de deux semaines maximum dans un pays depuis la fin de sa dixième année, elle n'avait pas le temps de s'attacher affectivement. Mais là cela avait été pendant un peu plus d'an.

« Ma Pricie... Tu pleures ?  C'est à cause d'un poltergeist ? Je vais le chasser n'aies pas peur ! »

L'enfant se mit en position de combat comme appris à ses cours privées de Judo débutant où il était maladroit, apeuré facilement mais près à tout là, pour Pricie. Mais Pricie redoubla de larmes en répétant pardon sur pardon. L'enfant de neuf ans se calma et lui prit la main. Pricie le serra fort dans ses bras et il fit de même avec ses petits bras. Il avait peur qui le protégera des Harpies dans les arbres et des basilics à terre si Pricie flanchait ( Harpies qui n'étaient autre que des chouettes, Basilic qui n'étaient autre que des lézards) ou encore du monstre du Lochness qui se cache dans les tuyaux de la baignoire ?

Le lendemain il ne revit plus Pricie, ni les mois qui suivirent. Persuadé qu'elle avait été capturée par les Korrigans qui font danser les gens jusqu'à la mort il était terrifié. Personne ne lui disait rien à la maison ni papa ni maman. Depuis tout petit, ils s'occupaient de lui dans un profond silence et sans le regarder alors pas question de questions.

Mais l'enfant voulut croire que Pricie était en vie, que elle était forte pour résister à mourir, elle disait que personne ne pouvait la blesser s'il était heureux ! Alors il le serait ! Et elle reviendra.

L'année de scolarité passa, grâce au courage donné par Pricie, Petit Paul alla vers les autres, l'enfant se fit des amis qui admiraient son imagination et sa passion pour les créatures fantastiques, d'autres qui le traitaient de bébé pour cela. Cela le faisait pleurer et ce sont ses amis qui le défendaient.

Puis un jour il passa devant le salon, il avait dix ans et entendit : « J'aurais préféré qu'elle avorte ! Cet enfant, cet enfant de ma défunte sœur, il me rappelle sans cesse ma jumelle, il a ses yeux, tu comprends chéri, tu comprends ? » « On va trouver un moyen pour qu'il s'éloigne ! » tentait de rassurer l'époux ignorant l'enfant derrière la porte, qui se laissa doucement glisser  au sol, abandonné, vide, trompé toutes ces années, des larmes silencieuses et ce vide, ce vide ! Il aurait tellement voulu qu'une licorne vienne l'aider mais il était un garçon, les licornes ne les aiment pas, personne ne viendrait.

Et pourtant...