J'avais découvert plein de choses en à peine quelques heures. Ce que c'était le train et l'avion par exemple. C'est fou comme un objet aussi gros peut flotter dans les airs. Et dedans il y avait pleins d'objets dont je n'avais jamais entendu parler et dont les noms ne me revenaient pas. Il y avait par exemple cette boite avec des images qui bougeaient. C'était... Trop bien ! Plusieurs de ces objets me faisaient penser à Kyle quand il me faisait un spectacle de marionnettes quand j'étais petite.

Mais pour en revenir, je me trouvais devant un portail. Il était grand ce portail d'ailleurs. Mais en fait, ici, tout me paraissait grand. Je n'étais aps dans mon univers. Enfin, vous me direz que tout ne date pas d'hier, mais pour moi, c'est... Grand ! J'étais en extase devant tout ces bâtiments qui devaient faire cent fois... Non, deux cent fois ma taille ! Comment ça s'appelait déjà? Tous ces trucs qui bougents de partout et ces boites dont j'ai parlé tout à l'heure? Ah oui, c'est vrai, c'est de la "technologie". Ce mot était compliqué quand même.

Mon petit village me manquait, je n'allais plus voir Damien et ma "famille" pendant certainement longtemps. Pourtant, ça ne faisait que quelques heures qu'on sétait quittés mais ils me manquaient déjà. Tous les amis que je m'était fait là-bas me manquaient en fait. Mais celui qui me manquait le plus était bien évidemment mon frère. Mais j'avais son collier que je gardais précieusement autour de mon cou. Comme ça, je seraistoujours avec lui.

Il faisait très froid, me me rendais compte que d'être en short alors qu'il neige ce n'est pas génial. Mais après, je n'avais pas d'autres vêtements, et dans mon pays, il faisait plutôt chaud. Je ne pensais pas qu'au Japon il ferait si froid. Enfin, j'ignorais même jusqu'à l'existence d'une autre ville que celle qui était proche de là où j'habitais avant. Vraiment, je ne savais pas grand-chose, j'allais surement avoir du mal à m'adapter ici. Mais bon, après tout, ce n'est pas de ma faute !

Je rabaissais le col de ma veste pour regarder le pendentif de mon frère: toujours aussi beau. Il me rapelait les yeux de mon frère grâce à la couleur. Je le rangeais pour ne pas le perdre et remontais mon col. J'hésitais un peu à avancer, après tout, peut-être que je ne serais pas à ma place ici.

brrrr...Quel froid! Comment c'est possible que la température baisse ainsi? Aujourd'hui, je m'étais habillée avec on pantalon en velours noir attaché de chaines argentées. J'avais un t-shirt rouge à manche longues en dessous d'un manche courte gris clair. Ma veste en cuire ne me tenait pas très chaud non plus et mes docs, laissées toute la nuit dehors, étaient gelées... Mais! Que vois-je? Une jeune fille qui hésite à entrer? ça tombe bien, je venais de faire des cookies et je ne savais pas quoi en faire. Je m'approchais et lui lançais une fois près d'elle :

Salut! Tu as besoin d'une info ou de Quelque chose d'autre? V iens avec moi, si tu veux...

Je lui fis mon plus beau sourire et comme elle ne réagissait pas, je l'entrainais jusqu'à l'intérieur. Je la fis assoir et lui sourit encore une fois avant de foncer chercher mes cookies. Je lui dis :

J'aurais besoin de ton avis sur mes cookies, tu veux bien les goûter?

Je pausais les gâteaux sur la table basse et m'assis à mon tour après avoir servi un thé. Des questions brûlent mes lèvre mais, j'attends quelle parle. Je bois une gorgée de thé et mange un cookies. Je regarde la pendule et remarque qu'il est déjà six heures six. Wouahou, je dois me dépêcher... Je gigote sur ma chaise et tombe en arrière.

Toujours aussi froid. J'aurais du prendre un des pantalons de Kyle pour ne pas geler sur place en short. Les passants devaient me prendre pour une folle, ou plutôt un fou. Pourquoi? Je ressemble pas tellement à une fille. Pour en revenir au fait que j'attendais, seule, sous la neige, avec juste une veste sans manche et un short.

Je commençais à me demander si j'avais bien fait de suivre cette personne. Heu.. Comment ils appelaint ces gens ici déjà? Ah, oui, un Master. Et c'est fou comme une personne quitées quelques heures avant peut nous manquer.

Je voyais une fille qui s'avançait vers moi. Elle devait être un élève de cet institut. Elle devait avoir moins froid que moi, elle avait une veste avec des manches et un pantalon. Ele devait être plus âgée que moi, en tout cas, elle paraissait plus grande. En même temps, je faisais entre 1m40 et 1m50. Elle s'était apporchée de moi et m'avait demandé si j'avais besoin d'aide.

Je lui répondis:
-Je veux bien, merci. Mais pour les informations, on m'a déjà tout dit.

Je la suivais. Il faisait meilleur une fois à l'intérieur, mais j'avais toujours froid aux jambes. Je ne lui avais pas dit comment je m'appelais. Elle ne me l'avait pas demandé aussi.

Elle souriait et je m'asseyais. Elle me parlait de... Cookies? C'était quoi? Je n'avais jamais entendu parlé de ce genre de chose. Et elle versait quelque chose dans mon bol qui sentait drôlement bon. Je lui demandais:

-Excuse moi, mais c'est quoi des "cookies"? Et c'est quoi cette boisson que tu as versée?

Elle s'agitait sur sa chaise et d'un seul coup... Je ne la vis plus. Elle venait de tomber. Elle devait être maladroite pour tomber comme ça. Mais bon, j'arrêtais de penser à des choses inutiles et j'allais l'aider.

Je lui tendais la main pour l'aider à se relever et je lui dis:
-Tu ne t'es pas fait mal?

Je me demandais si elle m'avait entendue. Je la relevais à moitié. Elle étais vraiment grande par rapport à moi. Je lui disais en abaissant mon col pour qu'elle puisse mieux entendre ma voix qui me parraissait trop grave:
-Je suis Blade Strenght et toi?

Je me sentis relevée à moitier. Oh, la vache ! Le gadin... À moitier sonnée, je me relevais tant bien que mal et lâchais d'une voie tremblante :

Je vais bien merci, et je m'appelle Kana. Enchantée. Attends trente secondes que je me relève et je t'explique tout.

Je me rassayais et secouais la tête de façon à ce que les points noirs arrêtent de danser devant mes yeux. Ouch! ça s'appelle une chute. Je tiltais enfin qu'elle m'avait demandé ce qu'était un cookies et le thé. Mais elle sort d'où cette fille?! Bon lui expliquer ne devait pas être trop dur... je souris :

Un cookies est un gâteau au chocolat croustillant avec des noisettes. Qand au thé, c'est une boisson constituée d'eau chaude et d'herbes infusées. Voilà tout. Demande moi si tu as besoin d'autres renseignements.

Je lui souris et lui donne sa tasse et des cookies. Alors que j'allais ouvrir la bouche pour dire quelque chose, mon téléphone sonna. La mélodie emplis l'air et s'arrêta d'un coup. Je regardais l'écran et vit un message. Tant pis je le regarderais plus tard. Je regardais du côté de mon amie et vit qu'elle me regardais bizarrement. Elle avait l'ai mal à l'aise. je lui demandais :

Quelque chose ne va pas?

Elle parut surprise et ouvrit la bouche.

De simples gâteaux. Et le thé était bien une boisson. Je goutais à ces deux nouvelles choses et fut étonnée du goût. C'était vraiment très bon.
Je lui disais alors d'une voix particulièrement calme:
-C'est très bon.

Et j'entendis une musique. Que bien évidemment, je n'avais pas entendue avant de venir ici. Elle sortit un petit objet assez étrange, c'est de là que provenait ce son. Je la regardais assez bizarrement.
Elle m'avait demandé ce qui n'allait pas, et je lui répondis:
-C'est un objet bizarre. Comment ça s'appelle et ça sert à quoi?

Et j'étais reprise de tremblements, j'avais vraiment froid. J'avais même les dents qui claquaient. Je prenais la couverture que Kyle m'avait offerte, me mettais en boule sur ma chaise et m'enroulais dans le tissus.

Ca me faisais penser à mon grand frère. Déjà une semaine sans lui, ça me donnait envie de pleurer. Même si je doutais d'avoir suffisamment de larmes pour pouvoir pleurer. Il me manquait terriblement, comme les autres en fait. Et pourtant, je n'étais partie que ce matin.

J'étais toujours dans ma couverture, je buvais mon thé dont le goût était intense. J'aurais tant voulu le boire avec mon frère. Et manger ces gâteaux avec lui aussi. Mais je pouvais toujours espérer, un jour, je le retrouverais. Mais pour sa mémoire, je reste en vie, je sais qu'il ne veut as me revoir maintenant, ce serait synonyme de ma mort. Alors je me contentais de manger avec Kana.

Je ris devant son regard scrutateur qui lui donnais lair innocent. Elle devait venir de loin, pour ne pas connaitre le téléphone portable! Je souris et liu expliquais d'un ton joyeux :

Désolée, je ne me moque pas de toi.dis-je en posant mon portable sur la table pour qu'elle puisse l'examiner.C'est un téléphone portable. ça permet de communiquer à distance. La musique que tu as entendue est ma sonnerie pour me prévenir que j'avais un message. Voilà, tu sais tout!

Je la regarda de biais et lui sourit en lui servant une autre tasse de thé. Curieuse, je demandais :

Tu aimes ce thé, non? Il est avec des feuilles de menthe et de mélisse. Je t'en ferais un autre si tu veux.Je continuais : Que veux-tu faire, maintenant?

Je penchais la tête d'un air interrogateur et jouais avec une mèche des mes longs cheveux. Je me demandais ce que j'allais lui faire découvrir d'autre... J'étais heureuse qu'elle aprécie ma cuisine et me demandais maintenant ce que je pourrais lui faire découvrir d'autre... le moelleux ou les macarons? hum! Quelle joie de pouvoir lui faire découvrir ma passion! Je souris dans mes pensées et dit :

Tiens, j'ai une idée : pourquoi ne pas commencer par te trouver un pantalon et une veste chaude? Qu'en dis-tu?

Voilà qui pourrait être interressant...

Un téléphone portable? C'était bizarre comme nom. Et comment on pouvait avoir un message sur ce truc? Je le prenais délicatement dans mes mains pour le regarder et le reposais tout aussi doucement. Je frissonais bien que j'ai mis ma couverture sur mes épaules et que je me sois enroulée dedans. Je buvais le thé qu'elle me servait, ça me réchauffait un peu. Et puis elle me proposa de me trouver une veste chaude et un pantalon, chose que j'acceptais en faisant oui de la tête. Mais pour la vetse, il falait que je puisse mettre celle que mon frère m'avait offerte par dessus.

Je lui disais doucement:
-C'est vrai que c'est bon le thé. Et oui, je veux bien un pantalon et une veste, mais je veux garder celle de mon frère sur moi !

Je reprenais des cookies, c'était trop bon ! J'avais un petit sourire. Elle était gentille avec moi. C'est bien d'avoir des personnes gentilles pour nous entourer. Elle ne semblait pas se soucier de notre différence sociale. Tant mieux, je ne voulais pas que tout le monde me prenne pour une personne minable.

Je souris, attendrie par l'attachement de mon amie pour la veste de son frère. Comme je n'avais pas froid, j'enlevais ma veste et la lui tendis en disant :

Tiens, tu peux la garder. Je te la donne et tu peux la mettre en dessous de la veste de ton frère! Que dirais-tu maintenant de venir avec moi apprendre à cuisiner? On feras de cookies!

Comme son visage s'éclairait, je la conduisit jusqu'aux cuisine par un dédale de couloirs. Lorsque nous arrivâmes aux cuisines où il régnait toujours une chaleur d'enfer, je pris les choses en main :

Commence par aller chercher le grand saladier noir, là-bas! Je vais chercher des œufs, du sucre et de la farine. Pendent que tu y es, prend un sachet de pépites aux chocolat. Et prends le beurre et le lait!

Commença alors un ballai de tous les tonnerres entre Blade qui faisait ce qu'elle pouvait et moi qui lui donnais tous les conseils que je pouvais. Il en résulta une trentaines de cookies dans un four et une cuisine totalement ravagée...Il allait falloir ranger tout ce foutoir! Pendant que nos cookies cuisaient dans le four, Blade et moi remontâmes nos manches et nous attaquâmes à toute la pâte qui aurais put voler ainsi qu'aux autres traces de farine et de sucre vanillé. Une éponge à la main et un balais dans l'autre, nous chargeâmes à l'assaut des taches.

Elle était gentille, c'était sûr. Parce que personnellement, je n'aurais pas donné ma veste à une personne juste après l'avoir rencontrée. Je mettais sa veste en la remerciant. J'enfilais ensuite celle de mon frère par dessus. Celle que Kana m’avait donnée était trop grande, je flottais dedans. En même temps, elle n’allait pas m’aller parfaitement, étant donné que j’étais plus petite et plus maigre qu’elle. Mais au moins, elle me tenait chaud, surtout que je pouvais mettre mes mains dans les manches.

Elle m’avait ensuite proposé de m’apprendre à cuisiner. Je lui souris, ça me faisait plaisir qu’elle me propose ça. Surtout que tout ce que je savais cuisiner, c’était les légumes. Mais pas des cookies ! Alors j’acceptais avec le sourire sa proposition. On arrivait dans la cuisine, elle était bien mieux équipée que celle de chez moi. En même temps, la mienne était juste constituée d’une petite table avec une sorte de cheminée pour faire cuire les aliments et se réchauffer en hiver.

Elle me donnait tout un tas d’instructions d’un seul coup, j’avais du mal à suivre. Mais je faisais de mon mieux pour ne pas la décevoir, mais j’étais trop émerveillée par tous ces engins qui se trouvaient là. Je ne savais le nom d’aucun de ces ustensiles, mais j’étais passionnée par tout ça.

Une bonne heure plus tard je pense, on avait fait plein de cookies, mais on pouvait dire qu’on était bien sale, comme la cuisine. On nettoyait tout ce qu’on pouvait, mais au bout d’un moment, il fallait attaquer des morceaux de pâte avec les ongles pour réussir à tout décoller. Mais au bout du compte, on avait réussi à tout nettoyer, et j’avais bien mal aux bras d’avoir frotté comme ça.

Je la regardais une fois que nous avions fini, je n’avais rien dit depuis que nous étions entrées dans la cuisine. Je lui disais un peu essoufflée :

-Ils sont bientôt près nos cookies ?

J’espérais qu’ils avaient bientôt fini de cuire, parce que de toute façon, après l’effort, le réconfort !

Une fois le nettoyage fini, Blade, gourmande, demanda si les cookies étaient près. à ce moment, le four sonna la fin du temps de cuisson. J'allais l'ouvrir sous l’œil affamé de mon amie et une délicieuse odeur s'en dégagea. L'eau à la bouche, j'en sortit nos deux pelletées de gâteaux fumant et cuits à souhait. J'y jetais un regard admiratif avant de faire un grand sourire à Blade. Je dis :

Alors ça, c'est du gâteau! On laisse refroidir et on attaque! Pour une première fois, tu t'en sort bien! On va se régaler!

Je posais nos cookies sur le rebord de la fenêtre que j'avais ouverte pour les laisser refroidir puis je me retournais pour faire les cents pas comme un loup en cage. Un quart d'heure et mille six cent cinquante trois pas plus tard (eh oui, je les ai comptés!) Nous étions attablées devant nos cookies, les regardant fixement. j'avançais une main et en prit un. Je croquais dedans mâchais et avalais. Les yeux pleins d'étoiles, je m'exclamais :

Trop bon! Goûte les, Blade!

Comme je finissais le mien, mon amie en pris un et l'enfourna tout entier dans sa bouche avant de sourire jusqu'aux oreilles. Bah voilà, j'aime mieux ça! La voir sourire est beaucoup mieux que de la voir boudeuse à grelotter dans le froid. Je souris à mon tour et me pris un deuxième cookies. Je le savourais et dis :

On est les meilleures!

Quand on avait fini de ranger, je sentais une délicieuse odeur provenant du four. C'est fou comme des gâteaux peuvent sentir bon ! Un grand sourire étira mes lèvres. C'est que ça donne faim cette odeur ! En plus pendant le voyage, je n'avais pas mangé grand chose. C’était vraiment appétissant !

Kana me dit que nos cookies étaient prêts. Elle les posa sur le rebord de la fenêtre ouverte et je les regardais, presque en bavant. Ils devaient refroidir, mais j’avais faim rien qu’en sentant l’odeur qu’ils dégageaient. Je me retenais de sauter dessus pour ne pas me bruler, mais j’étais tellement surexcitée à l’idée de les manger que je piétinais sur place. Et puis elle m’avait dit que je m’en sortais bien. C’était amusant, j’avais bien envie d’en refaire avec elle un de ses jours !

Elle prit un gâteau qu’elle mangea et elle afficha un grand sourire en me disant :

Trop bon! Goûte les, Blade!

En entendant ces paroles, j’en prenais un que j’enfournais dans ma bouche d’un seul coup. Ça me faisait des grosses joues toutes rondes, comme celle d’un hamster. Je lui dis en faisant un grand sourire après avoir avalé le gâteau que j’avais pris :

-Trop excellent ! J’adore !

Je lui souris et la prenais dans mes bars en la remerciant de m’avoir appris à en faire.

Je fus tout d'abord surprise que Blade me prenne dans ses bras. Puis, avec un doux sourire, je la pris dans mes bras aussi. Elle sentait bon le chocolat. Je souriais béatement puis me reculais de Blade, pour la regarder de plus près. Je demandais soudain :

Sais-tu chanter?

Je me dis que c'était totalement idiot comme question mais je voulais savoir pour qu'on chante ensemble une certaine chanson (qui parle de cuisine, comme par hasard...), celle de Peau d'Ane, qui avait bercée mon enfance.
J'entammais la chanson, doucement pour laisser à Blade le temps de se mettre dans le bain puis un peu plus fort.

Spoiler:

En même temps, je m'assis et pris un des dernires cookies survivant à nos goinfreries. La chanson finie, j'enfournais mon cookie et tendais le dernier à mon amie.

Pardon, tu dois me trouver bizarre! Tiens, tu le mérite emplement! Lui dis-je avec un sourire.

Je me levais, prète à partir, voyant que je soleil déclinait. Je lui souris et lui proposais de rentrer au dortoire ensemble.

Elle aussi m’avait serrée dans ses bras. J’étais contente. Puis elle me demanda :

-Sais-tu chanter?

Je lui fis un petit ‘‘oui’’ de la tête en me demandant pourquoi elle m’avait demandé ça. Puis je l’entendais commencer à chantonner une chanson qui m’était inconnue, alors je la laissais faire. Je ne pouvais pas faire de même puisque je ne la connaissais pas. Je l’écoutais en souriant. Et en mangeant une bonne quantité de cookies au passage. Elle me dit en mangeant un des deux cookies qui restait :

-Pardon, tu dois me trouver bizarre! Tiens, tu le mérite emplement!

Puis elle se levait une fois que j’avais pris le dernier cookie en souriant. Elle me proposa d’aller au dortoir, ce qui était plutôt une bonne idée. Je me dépêchais d’attraper mon sac et la suivais dans les couloirs en disant :

-Ils étaient super bons nos cookies ! Mais je suis crevée…

Puis je baillais un bon coup, comme pour illustrer ce que je venais de dire.

Je pouffais lorsque Blade bailla après avoir dit qu'elle étais fatiguée. Je souris. Elle me suivi dans les couloirs tandis qu'on retournait au dortoire.

Je crôôôôôaaaaaa Dis-je en baillant à mon tour Que je suis de ton avis : je suis claquée.

Arrivées devant le dortoire, je me dirigeais vers mon lit et me laissais tomber dessus comme une chiffe molle. Au prix d'un mémorable effort, je m'arrchais à mon lit et me dirigeais vers la salle de bain pour me brosser les dents. La brosse à dente dans la bouche, je passais la tête dans l'encadrement de la porte et demandais :

Tu do's où, toa? I'é où ton 'it? dis-je le plus intelligemment possible.

Raté. Ok, traduction : Tu dors où, toi? Il est où ton lit? Je retournais me rincer la bouche et je me mis en pyjama. En revenant dans la partie lits du dortoire, je frissonais dans mon pyjama trop grand pour moi. Je m'assis sur mon lit bien moeleux qui ne demandais qu'à m'acceuilir et sortis ma bouteille d'eau de mon sac. Je la posais à côté de mon lit. Je me tournais ensuite vers ma nouvelle amie pour lui souhaiter bonne nuit.

Sur le chemin du dortoir, je me frottais les yeux pour essayer de les laisser ouverts, éviter qu’ils soient tous collants à cause de la fatigue. J’avais un peu mal à la tête, j’étais vraiment morte de fatigue. Et pourtant, ce n’était que mon premier jour ici ! Mais j’étais contente d’avoir rencontré Kana.

Elle était d’ailleurs de mon avis, puisqu’elle aussi avait baillé. Puis elle était allée se brosser les dents et m’avait demandé un truc totalement incompréhensible :

Tu do's où, toa? I'é où ton 'it?

Au final, je lui dis, parce que j’avais à peu près compris après un moment de réflexion :

- Je vais dormir sur ce lit, il semble pas occupé.

Lorsque Kana fut sortie de la salle de bain, je m’y dirigeais pour pouvoir me changer, pour ensuite me diriger vers mon lit, m’enfouir sous les couvertures en me disant que ça faisait du bien d’être au chaud. Puis je lui dit doucement :

-Bonne nuit.

Et puis je fermais les yeux, le sommeil avait pris le dessus.